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Le Canon des Ecritures

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Le Canon des Ecritures Empty Le Canon des Ecritures

Message par Cadoudal Lun 19 Mar 2007 - 19:41

On appelle Canon le catalogue ou la collection complète des livres admis comme inspirés. La Canonicité d’un livre est définie par l’autorité du Pape et du Concile qui déclare que ce livre est inspiré par Dieu et constitue une règle de Foi. Comme parmi les saints Livres, quelques-uns ont été l’objet de controverses pour savoir s’ils étaient ou non inspirés de Dieu, on appelle livres protocanoniques ceux dont la Canonicité n’a jamais été l’objet d’aucun doute de la part des catholiques pour les livres du Nouveau Testament, ni de la part des juifs et des chrétiens pour ce qui est de l’Ancien Testament.

Les livres deutérocanoniques sont ceux dont l’inspiration a été mise en doute par les juifs et/ou par les chrétiens dans des controverses. Une Fois que l’autorité de l’Église reconnaît ce livre comme inspiré il entre dans le Canon des Écritures et aucune contestation n’est plus possible. Les livres apocryphes sont ceux qui n’ont pas été admis dans le Canon des Écritures : soit que l’autorité de l’Église se soit abstenue de les juger, soit qu’elle les ait exclus définitivement, souvent à cause des hérésies gnostiques qu’ils contiennent.

Le jugement sur la Canonicité des saints Livres appartient à l’Église comme gardienne du dépôt de la Foi. Elle est pour cela assistée du Saint Esprit qui la rend infaillible. La valeur de ce jugement infaillible est objet de Foi : je crois en l’Église. Notre adhésion n’a pas besoin de preuves. Le jugement de l’Église vaut en lui-même, bien au-delà des preuves.

Le Concile de Trente nous a laissé la liste exhaustive des Livres saints que nous retrouvons dans toutes les Bibles catholiques. Le Concile déclare que tous ces Livres nous ont été transmis par les Apôtres comme étant inspirés. Les juifs infidèles de la synagogue ont nié certains Livres qui sont dans la Bible catholique. Ainsi, ils ne reconnaissent pas comme inspirés de Dieu : le livre de Tobie, celui de Judith, la Sagesse, l’Ecclésiastique, les deux premiers livres des Machabées et le livre de Baruch. Ils rejettent aussi certains passages dans le livre de Daniel : le chapitre III, les versets 24 à 90 ; le cantique des trois enfants dans la fournaise ; le chapitre XIII qui relate l’histoire de la chaste Suzanne ; et enfin le chapitre XIV qui relate la destruction par Daniel de Bel et du Dragon. Les Pères de l’Église des quatre premiers siècles sont unanimes pour compter tous ces livres parmi les Livres saints inspirés.
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Message par Cadoudal Lun 19 Mar 2007 - 19:43

L’inerrance des textes bibliques


De l’inspiration divine des auteurs sacrés nous devons conclure que toutes ses affirmations jouissent de l’infaillibilité. L’inerrance dont jouit la Bible est absolue : elle ne renferme aucune erreur et elle ne peut en renfermer aucune. Dieu étant l’auteur principal de la Bible, les erreurs qui s’y trouveraient lui seraient donc imputables. Or, Dieu est la Vérité même, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper.

Puisque la Bible est exempte d’erreurs, il ne saurait y avoir de contradiction entre ses affirmations et les conclusions de la science, parce que Dieu, auteur de la Bible, est aussi l’inventeur des lois de la nature et qu’Il ne peut se contredire. Il ne saurait davantage y avoir de contradiction entre les divers passages de la Bible. Il peut y avoir contradiction entre certains passages de la Bible et certaines hypothèses scientifiques. Les hypothèses des savants ne sont pas les sciences. Il y a aussi des passages manifestement erronés par rapport aux découvertes scientifiques les plus assurées (encore que...) : la création du monde en six jours, le lièvre classé parmi les ruminants (Lévitique XI,6), etc. L’encyclique de Léon XIII a répondu définitivement : l’écrivain a parlé selon les apparences des phénomènes de la nature qu’il voyait, ce en quoi il ne se trompe pas, son langage n’étant pas scientifique.

Quant à certaines affirmations d’ordre historique ou religieux, elles entraînent des conséquences scientifiques que le savant ne peut pas contredire. La Bible entière montre Adam comme le père du genre humain, donc l’unité du genre humain doit être tenue pour certaine. Le premier chapitre de la Genèse exclut les hypothèses de l’éternité du monde et de l’évolution de l’homme à partir du singe, du poisson ou du perroquet !...

Par rapport à l’histoire et aux sciences profanes, la Bible renferme bien un enseignement dans lequel on ne peut trouver aucune erreur. Cette vérité de Foi est clairement affirmée par Benoît XV dans son encyclique Spiritus Paraclitus : « Selon eux, en effet, seul ce qui touche à la religion est visé et enseigné par Dieu dans les Écritures ; quant au reste, qui appartient aux disciplines profanes et qui sert en quelque sorte de revêtement extérieur à la vérité divine, il est permis seulement et laissé à la faiblesse de l’écrivain...

L’apparence extérieure des choses n’affecte les Saintes Écritures d’aucune souillure de l’erreur, puisque selon le principe de la saine philosophie, dans la perception immédiate des choses qui constituent leur objet propre de connaissance, les sens ne sont aucunement trompés.

[...] Ils ne s’écartent pas moins de la doctrine de l’Église ceux qui pensent que les parties historiques des Écritures s’appuient non pas sur la vérité absolue des faits, mais seulement sur leur vérité relative, comme ils disent, et sur la manière populaire commune de penser ; et ils ne craignent pas de l’inférer des paroles même du pape Léon XIII, parce qu’il a dit que les principes établis en matière de faits naturels peuvent être transposés aux disciplines historiques. Donc, ils affirment : de même que dans l’ordre physique les hagiographes ont parlé selon ce qui leur apparaissait, de même ils ont parlé des événements qu’ils ne connaissaient pas comme l’opinion populaire commune ou des témoignages erronés semblaient les accréditer, mais sans indiquer les sources de leur information ni prendre à leur compte les récits d’autrui. »

D’ailleurs l’archéologie vient au secours de l’histoire pour la confirmer. Ainsi pour le déluge ou des villes bibliques qui ont été découvertes dans les sables du désert : lire l’ouvrage de W. Keller, La Bible arrachée aux sables, collection Poche, Perrin, 1996. Les erreurs prétendues de nos saints Livres viennent surtout du fait que ceux-ci ont été mal compris. Quelquefois un copiste a pu faire une erreur de détail, mais cela ne change rien à la vérité des faits affirmés.
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Message par Cadoudal Lun 19 Mar 2007 - 19:45

Le Verbe de Dieu, en s’incarnant, a assumé notre langage humain qu’Il avait Lui-même infusé à Adam. Déjà, sous l’Ancien Testament, Jéhovah (הךה׳) a utilisé des mots humains pour exprimer sa Pensée (son Verbe) aux écrivains sacrés. Ces mots recueillis dans la Sainte Bible sont des moyens de communication entre Dieu et nous. Par l’intermédiaire de l’auteur sacré, notre Père s’adresse à chacun d’entre nous. Il vaut la peine que nous examinions attentivement ce qu’une Personne aussi parfaite et bonne que Dieu nous dit à travers ces textes. Quoi de plus important que le Testament d’un Père ?Il est évident que notre Père s’exprimait avec le vocabulaire propre à la personne à qui il s’adressait. Or, les écrivains sacrés ont tous entendu Dieu leur parler en hébreu, leur langue nationale. Même si l’araméen n’est pas exactement l’hébreu d’origine, il en est très proche. Si nous possédons aujourd’hui des manuscrits très anciens en grec et en latin, en syriaque et autres langues, c’est que l’original hébreu a été traduit. Que vaut une traduction ? Quelle autorité a-t-elle ? Rend-elle le sens exact de l’original hébreu ? Voilà des questions fondamentales qui sont à la racine de notre Foi en la Parole de Dieu révélée, et qui doivent recevoir des réponses infaillibles pour que nous soyons certains d’être dans la vérité.

Qui est infaillible ? Dieu d’abord, le Pape ensuite, et du Pape, cette infaillibilité est communiquée à toute l’Église. C’est bien l’Église qui va m’enseigner ce que je dois croire dans les Paroles de Dieu ; c’est l’Église qui va me dire quels sont les textes qui me transmettent la Parole de Dieu et quels sont les textes qui ne la transmettent pas. L’Église, Mère et Maîtresse, va m’expliquer dans quel sens je dois comprendre ce qui est écrit. Le Saint Esprit assiste le Pape et l’Église pour les rendre infaillibles. C’est le même Saint Esprit qui inspira les écrivains sacrés.Notre religion catholique est pratiquement vécue dans la confiance et la Foi en l’autorité vivante de l’Église. La sainte Bible, en elle-même, ne gouverne pas l’Église avec autorité. Cela, c’est l’apanage du Pape et des évêques. Notre sainte religion n’est pas une religion du Livre, elle n’a pas été fondée sur l’Évangile, mais sur saint Pierre et ses successeurs : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » « Qui vous écoute m’écoute, qui vous méprise me méprise. » Durant une trentaine d’années au moins, l’Église apostolique a vécu sans l’Évangile et sans les Épîtres. Seule la prédication des Apôtres commentant l’Ancien Testament faisait référence.

La Tradition orale des autorités infaillibles de l’Église est donc première et fondamentale dans notre religion. La référence absolue en matière de doctrine est, avant toutes les autres références, l’enseignement du Magistère à travers les saints Conciles (recueillis dans un livre d’un auteur allemand, Denzinger. On parle du Denzinger comme on parle du Larousse. Mais il y aussi les Acta Apostolicae Sedis en latin. Ce sont les Actes du Saint-Siège, sorte de Journal officiel de la Curie Romaine).

Il faut donc bien comprendre que la Révélation, transmise par la Tradition, peut exister seule avant l’Écriture (ce qui fut le cas jusqu’à Moïse) et même après que la Révélation eut été mise par écrit ; la Tradition contient bien des vérités non écrites qui sont transmises dans la prédication. Il existe en effet des vérités révélées non contenues dans la Bible, par exemple, la validité du baptême conféré par les hérétiques et les fidèles, l’efficacité du baptême pour les petits enfants, la substitution du dimanche au sabbat, etc.

La Tradition joue son rôle essentiel et irremplaçable en déterminant la valeur dogmatique de l’Écriture Sainte. Seule, l’Église peut me dire ce que je dois croire dans l’Écriture, quels sont les livres vraiment inspirés de Dieu et quels sont ceux qui ne le sont pas. En-dehors de l’Église, l’Écriture perd toute sa valeur, elle n’oblige pas à croire, elle n’a plus force de loi. Chacun l’interprète à sa guise et donc en sa faveur. Saint Augustin l’exprime très clairement : « Je ne croirais pas à l’Écriture si l’autorité ne m’obligeait d’y croire ».

Ce principe posé, nous comprenons maintenant l’importance de nous mettre à l’école des Pères de l’Église qui ont tous abondamment commenté l’Écriture Sainte. La doctrine catholique a sa source dans la Révélation faite il y a 2000 ans et transmise jusqu’à nous par tradition dans l’Église infaillible. Les vérités doctrinales sont d’autant plus sûres et certaines qu’elles sont plus proches des origines apostoliques de la Révélation, cela parce que les vérités révélées ne se développent pas au cours des siècles, comme il en va avec les sciences humaines. Elles sont parfaitement achevées dans la prédication des Apôtres. À la mort de saint Jean, le dernier Apôtre, aucune vérité nouvelle ne sera jamais plus découverte. La Révélation est dite close. Il n’y a plus rien de nouveau. Tout le rôle du Magistère de l’Église va consister dans la transmission du dépôt de la Foi, sans jamais l’altérer ou le diminuer, mais en l’expliquant et en montrant les conséquences logiques de ces vérités dans la définition de dogmes. Ce qui fait la valeur des commentaires des Pères, c’est leur proximité avec les sources premières de la Révélation qu’étaient les Apôtres qui, eux-mêmes, avaient entendu et vu le Seigneur-Jésus. À leur consentement unanime est due l’adhésion la plus ferme.

L’inspiration de l’écrivain sacré

L’inspiration de Dieu ne peut être connue que par le témoignage de Dieu Lui-même. Ce témoignage est rendu par le magistère de l’Église et confirmé par l’enseignement unanime des Pères : les Livres Saints sont la parole de Dieu, les écrivains sacrés sont les instruments de l’Esprit-Saint. Saint Clément de Rome déclare : « Moïse écrivit dans les Saints Livres tout ce qui lui fut ordonné. » Athénagore écrivit aux philosophes grecs : « Les témoignages des prophètes confirment notre doctrine, car je ne pense pas que les hommes lettrés et savants que vous êtes puissent ignorer les écrits de Moïse, ni d’Isaïe, ni de Jérémie, ni des autres prophètes, qui ont parlé de choses qu’ils voyaient en extase, sous la motion de l’Esprit Saint qui les animait, et soumis à son influence comme l’instrument à celle de l’artiste. » (P.G. VI, col.905.)

Le Concile de Florence, décret pour les Jacobites : « L’Église professe qu’un seul et même Dieu est l’auteur de l’Ancien et du Nouveau Testament, c’est-à-dire de la Loi et des prophètes et des Évangiles car c’est par l’inspiration du même Esprit Saint qu’ont parlé les saints de l’un et l’autre Testament, dont l’Église reconnaît et vénère les livres qui sont contenus sous les titres suivants. »

Le Concile de Trente, décret sur la réception des livres saints : « le saint concile reçoit et vénère avec le même sentiment de piété et le même respect tous les livres tant de l’Ancien Testament que du Nouveau Testament, puisque Dieu est l’auteur unique de l’un et de l’autre, ainsi que les traditions elles-mêmes concernant aussi bien la foi que les mœurs, comme ou bien venant de la bouche du Christ ou dictées par l’Esprit Saint et conservées dans l’Église catholique par une succession continue.

[...] Si quelqu’un ne reçoit pas ces livres pour sacrés et canoniques dans leur totalité, avec toutes leurs parties, tels qu’on a coutume de les lire dans l’Église catholique et qu’on les trouve dans la vieille édition de la Vulgate latine ; s’il méprise en connaissance de cause et de propos délibéré les traditions susdites : qu’il soit anathème. »

Léon XIII, Providentissimus Deus : « La sollicitude de Notre charge apostolique Nous engage et, en quelque sorte, Nous pousse, non seulement à vouloir ouvrir plus sûrement et plus largement, pour l’utilité du peuple chrétien, cette précieuse source de la révélation catholique, mais encore à ne pas souffrir qu’elle soit troublée en aucune de ses parties, soit par ceux qu’excite une audace impie et qui attaquent ouvertement l’Écriture Sainte, soit par ceux qui suscitent à ce sujet des innovations trompeuses et imprudentes.

Nous n’ignorons pas, en effet, Vénérables Frères, qu’un certain nombre de catholiques, hommes riches en science et en talent, se consacrent avec ardeur à défendre les Livres Saints ou à en propager davantage, la connaissance et l’intelligence. Mais, en louant à bon droit leurs travaux et les résultats qu’ils obtiennent, Nous ne pouvons manquer d’exhorter à remplir cette sainte tâche et à mériter le même éloge d’autres hommes dont le talent, la science et la piété promettent, dans cette œuvre, de magnifiques succès.

Nous souhaitons ardemment qu’un plus grand nombre de fidèles entreprennent, comme il convient, la défense des Saintes Lettres et s’y attachent avec constance ; Nous désirons surtout que ceux qui ont été appelés par la grâce de Dieu dans les Ordres sacrés mettent de jour en jour un plus grand soin et un plus grand zèle à lire, à méditer et à expliquer les Écritures ; rien n’est plus conforme à leur état.

Outre l’excellence d’une telle science et l’obéissance due à la parole de Dieu, un autre motif Nous fait surtout juger que l’étude des Livres Saints doit être très recommandée : ce motif, c’est l’abondance des avantages qui en découlent, et dont Nous avons pour gage assuré la parole de l’Esprit-Saint : " Toute l’Écriture divinement inspirée est utile pour instruire, pour raisonner, pour toucher, pour façonner à la justice, afin que l’homme de Dieu soit parfait, prêt à toute bonne œuvre. " (II Tim. III, 16-17.) » II Pierre I,20 : « Sachez avant tout qu’aucune prophétie de l’Écriture ne procède d’une interprétation propre ; car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par l’Esprit-Saint que les saints hommes ont parlé. »

Benoît XV, Spiritus Paraclitus : Saint Jérôme « a fermement et constamment tenu que les livres écrits sous l’inspiration de l’Esprit Saint ont Dieu pour auteur, et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-même. Il affirme en effet que les livres de la sainte Écriture ont été composés sous l’inspiration, ou la suggestion, ou l’insinuation, ou même la dictée de l’Esprit Saint, bien plus, que c’est par lui qu’ils ont été rédigés et publiés ; et il ne doute nullement par ailleurs que ses différents auteurs n’aient, chacun conformément à son caractère et à son génie, prêté librement leur concours à l’inspiration divine. Ainsi il n’affirme pas seulement de manière générale ce qui est commun à tous les écrivains sacrés, à savoir qu’en écrivant ils ont suivi l’Esprit de Dieu, de sorte que Dieu doit être tenu pour la cause principale de chaque pensée et de toutes les affirmations de l’Écriture, mais il discerne aussi avec soin ce qui est propre à chacun...
Cette communauté de travail de Dieu avec l’homme en vue de réaliser une seule et même œuvre, Jérôme l’illustre par la comparaison avec un ouvrier qui, pour confectionner un objet, se sert d’un outil ou d’un instrument. (...) Dieu, par le don de la grâce, illumine l’esprit de l’écrivain sacré pour ce qui est de la vérité à proposer aux hommes au nom de Dieu, qu’il meut ensuite la volonté et détermine à écrire, qu’il l’assiste enfin de façon particulière et constante jusqu’à l’achèvement du livre. »

Donnons maintenant la définition de l’inspiration : « un influx divin physique et surnaturel élevant et mettant en action les facultés humaines de l’écrivain de telle sorte qu’il écrivit ce que Dieu voulait et de la façon voulue par Dieu. » L’inspiration considérée du côté de Dieu est attribuée au Saint Esprit puisqu’il s’agit d’une grâce gratuite, appelée encore charisme. Le but de cette grâce n’est pas la sanctification du sujet qui la reçoit mais le bien commun des âmes. Cette grâce est efficace, c’est-à-dire qu’elle détermine infailliblement celui qui la reçoit à écrire, tout en respectant sa liberté. Enfin, cette grâce, comme la grâce actuelle, n’est point permanente, mais transitoire. Considérée dans l’écrivain sacré, l’inspiration illumine l’intelligence et les facultés intellectuelles et elle détermine la volonté à écrire. L’inspiration s’étend à toute la rédaction de l’ouvrage durant laquelle le Saint Esprit assiste l’écrivain.

Cette inspiration doit s’étendre aux mots eux-mêmes (mots hébreux bien sûrs) dont l’écrivain s’est servi pour exprimer la pensée de Dieu. La traduction, elle, n’est pas inspirée quant au choix des mots, évidemment. Elle est dite conforme à l’original. Mais saint Jérôme met en garde contre une considération exagérée des mots au détriment du sens des phrases et de leur portée morale et dogmatique. Comme en toutes choses il ne faut rien négliger. Les mots et les concepts viennent de Dieu, le style littéraire vient de l’écrivain. De plus, l’inspiration laisse intacte la loi psychologique du témoignage humain : il n’y a pas deux témoignages qui soient identiques en tous les détails.
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