La sanctification de la vie dans la souffrance
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La sanctification de la vie dans la souffrance
La sanctification de la vie dans la souffrance
Que peut faire l’homme qui souffre ?
Ce qu’il veut. Ce qu’il peut. Ou plutôt ce qui correspond à sa vie intérieure, à la pensée profonde qui guide essentiellement sa foi. Il sait qu’avant toutes choses, Dieu lui a fait le plus beau des cadeaux en le créant, le libre arbitre. Il lui a donné une âme, habitée par une intelligence capable de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal avec, en plus, la possibilité de décider, seul et sans contrainte, ce qu’il croit être le mieux pour lui en la circonstance.
Il peut bien agir ou mal agir, consciemment ou inconsciemment, tout est affaire d’éducation religieuse à la base. Une chose est certaine, le choix lui reste. Et là, tout dépend de la dimension spirituelle de sa vie. « Que veux-tu faire de ta vie ? » C’est la toute première question qu’il doit se poser et il devra se la poser chaque jour. Un peu comme une page blanche qu’il devra remplir tous les matins pour l’offrir chaque soir avant de s’endormir.
Que lui propose la Providence en la matière, au regard des souffrances qu’il doit supporter ? De les accepter, de les vivre aux quotidiens, humblement, sans révolte, sans murmure. Le Christ nous offre la Croix parce qu’il la lui-même acceptée pour nous et Il nous la propose comme instrument de réparation, pour nous-mêmes et pour ceux dont nous avons la charge morale.
Mais, là aussi, notre liberté est totale. On peut l’accepter ou la refuser. On peut même l’ignorer totalement, regarder ailleurs comme si les épreuves n’étaient en fait que des obstacles produits par le pur des hasards et que l’on pourrait en fait contourner avec un minimum d’astuce. Tout est contenu dans notre pensée. La pensée, c’est l’oxygène de l’âme, c’est là que sont prises toutes nos décisions chaque jour. Après, la vraie question est celle-ci et cela déterminera la route qu’on empruntera durant toute notre vie : « qu’est-ce qui fait l’essentiel de mon existence ? » Tout est contenu là-dedans !
Si on se pose réellement cette question, tout change ; le regard que l’on a sur le monde devient totalement différent. Ce n’est pas que les épreuves disparaissent comme par enchantement dès que l’on se met à raisonner ainsi, mais disons qu’on ne les regarde plus de la même manière. On n’a plus les mêmes approches des épreuves de la vie. En fait, le parcours de notre existence prend un sens dont la dimension spirituelle trouve sa source en Dieu seul.
La souffrance est réellement vécue, éprouvée, regardée sous toutes ses formes certes, mais ce regard là possède le visage de la foi et de l’amour.
La souffrance est supportable dans la mesure où elle n’est pas enfermée sur elle-même mais seulement si elle laisse une porte ouverte à l’amour de Dieu et Sa Providence qui voit et conduit tout. Dieu seul prend la mesure de la souffrance de sa créature et supplée à sa misère afin de l’aider à trouver les remèdes nécessaires à la suppression de sa peine ou pour lui insuffler les grâces sanctifiantes dans l’acceptation de cette croix. Mais une chose est sûre, la Croix est là, dressée devant le monde entier ; elle se propose comme moyen de salut, comme modèle, comme remède aux maux du monde. Elle éclaire le chemin que nous devrions tous emprunter comme étant le seul conduisant au salut éternel. Elle n’illumine que ceux qui recherchent sa lumière, elle n’impose rien, elle est simplement là, posée par Celui qui l’a portée pour nous, sans pression aucune sur notre libre arbitre.
On peut l’aimer ou la détester…tout est affaire d’union à la vie divine. « Où est mon essentiel ? » Soyons en convaincus, tout est là ! Et cela seul change vraiment le regard que nous posons sur nos souffrances terrestres. Je souffre, c’est vrai, mais pourquoi ? A quoi cela sert-il ? A qui cela profite-il ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de particulier qui me vaille de devoir supporter cela ? Combien de temps ? Nous le voyons bien, les interrogations sont nombreuses et ne trouvent pas forcément de réponses immédiates, si toutefois elles en trouvent un jour…du moins sur cette terre !
Alors ? Alors il reste une autre solution, pas forcément plus facile mais tellement plus fertile pour la vie spirituelle. C’est de moissonner à pleins bras toutes ces épreuves et de les présenter au Seigneur Jésus, s’unissant ainsi très étroitement à Lui sur le chemin de la Croix sur lequel Il a marché lui-même, nous indiquant par là, que cette voie, pour difficile et aride qu’elle soit, reste néanmoins le chemin le plus sûr de la sainteté et du salut éternel.
« Souffrir sans offrir est aussi stérile que de planter un jeune arbre dans un seau de graviers ».
Admettons, mais suis-je réellement capable de souffrir tout cela chaque jour et de passer mon temps à l’offrir ma vie durant ?
Tout seul, certainement pas et il serait bien présomptueux de le croire. Le Christ nous prévient : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Inutile de nous leurrer là-dessus. Nous possédons la volonté, Lui a les remèdes. Il est donc nécessaire de réunir les deux pour arriver à la guérison. Il ne nous guérit pas contre notre volonté, Il attend simplement que nous le lui demandions, respectant ainsi notre entière liberté. Tel le malade qui, se voyant souffrant, va consulter son médecin pour obtenir les remèdes nécessaires à sa guérison. C’est le malade qui fait la démarche, il est libre de se faire soigner ou pas. Personne ne l’oblige et surtout pas le médecin. C’est exactement la même chose pour notre vie spirituelle ; nous avons chacun nos maux et, si nous avons la chance de les voir, il nous est facile de recourir au Médecin de notre âme pour être efficacement secouru…si nous le voulons vraiment, car tout est là… que voulons-nous réellement ?
La sublimité dans la souffrance, à mon sens, serait non pas de la rechercher, ce qui serait présomptueux, mais de ne pas en demander la suppression pour pouvoir coopérer avec le Seigneur Jésus à la guérison des autres. Aimer, c’est vouloir le salut de ceux que nous côtoyons, et le meilleur moyen de le réaliser, c’est d’employer la méthode utilisée par Notre-Seigneur lui-même pour nous aider à notre salut. Il n’a pas fait autre chose. Il s’est fait homme, il a souffert, il s’est offert, et il est allé jusqu’à la mort pour nous, par amour. Il ne nous demande pas de mourir pour les autres quoiqu’il affirme : « Il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. » Il demande simplement à ceux qui croient en Sa parole d’entrer dans la communion des saints et de marcher avec lui sur le chemin difficile de la Croix.
« Si tu veux être parfait, quitte tout, prends ta croix et suis-moi ! »
C’est le pari que nous offre le Christ pour notre vie. « Je suis le modèle, je vous ai montré la voie à suivre, j’ai à votre disposition les moyens pour y arriver, accepterez-vous de me suivre ? Si oui, vous vous sauverez, sinon vous vous perdrez mais c’est vous seuls qui aurez choisi ! » Le Christ ne peut nous sauver malgré nous, sans notre accord, et même sans notre coopération. Un peu comme s’il était dans une maison dont il ouvre soudain la porte pour nous inviter à entrer avec lui ; il attend sur le pas de la porte et nous exhorte, inlassablement à le rejoindre sans toutefois nous y contraindre. C’est une invitation, rien d’autre.
L’amour qu’on doit éprouver à Son égard est un sentiment qui doit être sincère, réfléchi et qui a trouvé sa source dans une foi totale. C’est un élan spontané, libre de toute contrainte. Dieu ne veut en aucun cas être aimé de force. Quelle valeur aurait un amour que l’on soutirerait à quelqu’un par la force ? Autrement dit, j’aime Dieu parce qu’on m’y oblige mais si j’avais le choix, peut-être ne le ferais-je pas. Et c’est bien pour cela qu’en nous créant, notre Père Céleste nous a laissé totalement libres de déterminer nous-mêmes ce que nous ferions de cette liberté. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, il faut en être certain. Arrêtons les niaiseries du style « Dieu est tellement bon qu’il sauvera tout le monde » Certes, en montant sur la croix, le Christ est mort pour tous, dans le but de les sauver tous, mais là encore, Il propose, il n’impose pas. Il n’interfère en rien sur notre liberté ni sur notre libre arbitre. Donc, tous ne seront pas sauvés. D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour la multitude comme voudrait nous le faire croire la nouvelle traduction.
Croire de toutes ses forces en l’immense bonté de Dieu est très bien et certainement très justifié à condition de ne pas oublier que s’Il est bon au-dessus de toutes choses, Il est aussi infiniment juste et sa justice s’exercera avec toute la perfection de Sa Divinité. Et c’est bien parce qu’il bon qu’Il est juste. Dieu jugera avec bonté certes, mais avec justice. Après avoir déterminé et fouillé seul les replis de l’âme de chacun, ayant pesé avec soin les responsabilités et les connaissances de chacun, il appliquera avec perfection ce qui doit être appliqué pour que Sa justice et Sa bonté soient reconnues et louées par tous les hommes de bonne volonté. Et on peut toujours discuter, raisonner, essayer de changer le cours des choses, écrire avec des phrases magnifiques toutes sortes de choses aussi fausses les une que les autres ; personne n’y changera rien. « Dieu est, Dieu dit, Dieu est immuable. » Et Il est immuable dans sa façon d’être à la fois ET dans sa bonté ET dans sa justice. C’est ainsi et l’homme n’y pourra jamais rien, quoiqu’il essaie souvent de s’en convaincre.
« QUI HABET AUDIES AUDIENDI »
Antoine- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Merci Antoine de cette mise au point à laquelle j' adhère pleinement.
Je trouve souvent que les traductions du latin vers le français sont souvent
l' occasion de superbes contre-sens.
En union de prière avec vous
Patrick
Je trouve souvent que les traductions du latin vers le français sont souvent
l' occasion de superbes contre-sens.
En union de prière avec vous
Patrick
plutotseralemieux- Aime la Bible
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
merci de votre réponse cher Patrick. Je suis content que cela vous ait plu. Pour le latin, vous avez tout à fait raison.
Bien à vous en Notre-Seigneur et Notre Dame. Antoine
Bien à vous en Notre-Seigneur et Notre Dame. Antoine
Antoine- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Merci Antoine. Votre "réflexion approfondie" est du baume sur le coeur à un moment de fatigue et de lassitude.
C'est sûr, je vais le lire, le relire afin de m'en imprégner davantage.
Très bonne journée à Tous, dans la méditation et la prière.
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Merci Antoine pour cette belle mise au point si réconfortante. Un petit bémol à propos de:
Le multis ou pollòn (grec) évangélique peut en fait se traduire par multitude car l'Apocalypse nous dit bien qu'une multitude chante la Gloire de l'Agneau, ce qui ne veut pas dire tous, comme vous avez bien raison de le souligner et comme le font malheureusement les traductions italiennes ou autres (per tutti, for all...) qui faussent le vrai sens des paroles mêmes du Christ. Il est vrai que beaucoup de clercs l'interprètent dans le sens que vous dénoncez, c'est-à-dire d'un salut automatique où la liberté de l'homme n'a plus sa place puisque de toute façon, quoique nous fassions, nous sommes sauvés: c'est la grande erreur si diffuse partout, qui ne laisse aucune place en fait à l'amour, libre réponse à l'Amour de Dieu proposé dans le Christ ("Dieu a tant aimé le monde qu'Il lui a envoyé son propre Fils...") mais nous fait le jouet d'un déterminisme fatal...D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour la multitude comme voudrait nous le faire croire la nouvelle traduction.
Grosjean- PRETRE
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Je vous propose donc cette formule:
D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour tous comme on voudrait nous le faire croire trop souvent.
Grosjean- PRETRE
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Petite correction pour la beauté du texte:
Non pas "QUI HABET AUDIES AUDIENDI"
mais "Qui habet aures audiendi, audiat. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"
Non pas "QUI HABET AUDIES AUDIENDI"
mais "Qui habet aures audiendi, audiat. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende"
Grosjean- PRETRE
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
oui vous avez raison, celà m'avait échappé.
Antoine- Avec l'Archange Saint Michel
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Inscription : 21/02/2011
Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Je me permets de faire remonter ce post car dans des moments de fatigue et de lassitude, le relire et le méditer apporte plein de bienfaits.
Que tous ceux qui sont dans la souffrance s'en inspire pour reprendre souffle auprès de notre Dieu qui murmure à notre coeur : "Duc in altum, avance au large !"
Que notre docilité à l'Esprit soit toujours croissante, afin d'unifier progressivement contemplation et action.
Bien fraternellement,
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Inscription : 21/03/2010
Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Toujours dans cette sanctification dans la souffrance qui me tient à coeur en ce moment, il m'est revenu une prière de Pierre Panis, que je voudrais vous partager.
Je souhaite de tout mon coeur qu'elle vous parle !
LES PROPHETES :
Béni soit le Seigneur qui nous envoie sa mère,
Embrasée de l'Amour Infini de son Père,
Elle souffre, elle pleure, elle prie tout le temps,
De retarder encore le Divin châtiment.
Mais les hommes aveuglés d'un orgueil insensé,
Se croyant bons Chrétiens ou, du moins, bien pensants,
Ne croient pas à l'Amour de ce Dieu tant aimant
Qui les aime et châtie dans la même pensée.
Dans ce monde infesté des plaisirs de Satan,
Les prophètes, aujourd'hui, sont traités comme avant,
On se moque, on les raille, on les traite de fous,
D'adorer le vrai Dieu, de prier à genoux.
Et le peuple de Dieu, toujours très sûr de lui,
Parle d'illuminés, et refuse la voix,
Les appels de son Dieu, Prédictions de celui,
Qui mourut fou d'Amour, fou d'Amour, sur la Croix.
Et depuis deux mille ans, les prophètes s'entêtent,
Et pendant tout ce temps, les Chrétiens font la fête
Les avertissements les font même bien rire,
S'ils se documentaient, ils perdraient leur sourire.
Les temps sont accomplis, le démon fait la loi.
Le péché est légal, où est passée la foi ?
Et la mort des enfants dans le sein de leur mère ?
Toutes les messes noires, sans parler d'adultère !
Il nous faut récolter ce que l'on a semé !
Ceux qui ont la vraie foi sont bien trop clairsemés.
Le Seigneur des Seigneurs ne peut plus patienter,
Les châtiments sont là, nul ne peut en douter !
Pierre Panis.
Bonne journée de prières et de méditation.
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Excusez-moi de revenir encore une fois sur ce post très important : La sanctification de la vie dans la souffrance.
Quand j'entends toute la souffrance autour de moi, quand je vois tous ces gens malades qu'hier encore, je trouvais bien portants, mon âme ne peut que se troubler...et je reviens à ce post pour me donner du courage...
Petite prière toute simple du matin :
"Père très Saint, je te rends grâce pour toutes ces fois où tu as été avec moi pendant ces moments de ténèbres, de faiblesse ou de souffrance.
J'avais vraiment l'impression que ton amour était au-dessus de moi, en dessous de moi, devant moi, derrière moi, tout autour de moi, m'embrassant, me tenant, me soutenant, me guérissant.
Je me souviens avec gratitude de l'encouragement de mes amis, de beaucoup de personnes qui s'occupaient de moi.
Que ce souvenir de ta bonté me remplisse chaque jour d'Espérance.
J'ai confiance en Toi. Amen."
***
Dans nos prières, n'oublions pas ceux pour qui personne ne prie, ainsi que les âmes du Purgatoire.
Très bonne journée.
Françoise.
FrancoiseF- Avec Saint Joseph
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Sublimer sa propre souffrance pour qu'elle devienne offrande à Dieu .
Telle fut la courte vie de Thérèse de l' Enfant - Jésus :une offrande !
Avec cet Acte d'offrande , à condition que celui- ci soit correctement compris .
Thérèse elle même d'ailleurs , a eu conscience de conclure son existence terrestre en le vivant intégralement dans son âme et ans son corps .
Voici l'ultime témoignage qu'elle rend à ce sujet un jour où elle se trouve en grandes souffrances .
Elle avait noté sur un petit billet cette prière d'offrande en faisant référence aux psaumes :
"Ô mon Dieu , que vous êtes doux pour la petite victime de Votre Amour miséricordieux !
Maintenant même que vous joignez la souffrance extérieure aux épreuvs de mon âme , je ne puis dire :
" Les angoisses de la mort m'ont environnée " ( Ps 17 ,5 ) mais je m'écrie dans ma reconnaissance :
" Je suis descendue dans la vallée de l'ombre de la mort ;cependant je ne crains aucun mal , parce que vous êtes avec moi , Seigneur " ( Ps 22,4 )
Thérèse , là nous témoigne un total abandon de tout son être et de son âme à l' Amour Miséricordieux de notre Seigneur .
Maud
Telle fut la courte vie de Thérèse de l' Enfant - Jésus :une offrande !
Avec cet Acte d'offrande , à condition que celui- ci soit correctement compris .
Thérèse elle même d'ailleurs , a eu conscience de conclure son existence terrestre en le vivant intégralement dans son âme et ans son corps .
Voici l'ultime témoignage qu'elle rend à ce sujet un jour où elle se trouve en grandes souffrances .
Elle avait noté sur un petit billet cette prière d'offrande en faisant référence aux psaumes :
"Ô mon Dieu , que vous êtes doux pour la petite victime de Votre Amour miséricordieux !
Maintenant même que vous joignez la souffrance extérieure aux épreuvs de mon âme , je ne puis dire :
" Les angoisses de la mort m'ont environnée " ( Ps 17 ,5 ) mais je m'écrie dans ma reconnaissance :
" Je suis descendue dans la vallée de l'ombre de la mort ;cependant je ne crains aucun mal , parce que vous êtes avec moi , Seigneur " ( Ps 22,4 )
Thérèse , là nous témoigne un total abandon de tout son être et de son âme à l' Amour Miséricordieux de notre Seigneur .
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Nous sommes ici au coeur de la valeur corédemptrice à laquelle nous devons avoir part et nous aurons part. Ce sera difficile mais il faudra garder confiance en Dieu, qui nous viendra en aide.
L'amour sera plus fort que notre souffrance, l'amour sublime la souffrance mais il n'est pas d'amour sans souffrance ainsi la croix devient Joie.
Oui Maud, je suis touché de cette référence à ma grande soeur spirituelle qu'est la petite Thérèse.C'est elle qui me fait comprendre ce sens profond de l'offrande d'amour à Dieu pour le bien et le salut des pécheurs.
La société veut exclure la souffrance en distillant la mort ( euthanasie ) ou la recherche d'une fausse spiritualité ( boudhisme ou new age ); elle se trompe.
Seuls des témoins pourront le lui prouver mais saura-t-elle les reconnaître ?
L'amour sera plus fort que notre souffrance, l'amour sublime la souffrance mais il n'est pas d'amour sans souffrance ainsi la croix devient Joie.
Oui Maud, je suis touché de cette référence à ma grande soeur spirituelle qu'est la petite Thérèse.C'est elle qui me fait comprendre ce sens profond de l'offrande d'amour à Dieu pour le bien et le salut des pécheurs.
La société veut exclure la souffrance en distillant la mort ( euthanasie ) ou la recherche d'une fausse spiritualité ( boudhisme ou new age ); elle se trompe.
Seuls des témoins pourront le lui prouver mais saura-t-elle les reconnaître ?
P4572- Dans la prière
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Grosjean a écrit:Je vous propose donc cette formule:D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour tous comme on voudrait nous le faire croire trop souvent.
Je ne savais pas, je viens de voir la remarque du père Jean-Bernard de Langalerie (décédé)
Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Antoine a écrit:
La sanctification de la vie dans la souffrance
Que peut faire l’homme qui souffre ?
Ce qu’il veut. Ce qu’il peut. Ou plutôt ce qui correspond à sa vie intérieure, à la pensée profonde qui guide essentiellement sa foi. Il sait qu’avant toutes choses, Dieu lui a fait le plus beau des cadeaux en le créant, le libre arbitre. Il lui a donné une âme, habitée par une intelligence capable de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal avec, en plus, la possibilité de décider, seul et sans contrainte, ce qu’il croit être le mieux pour lui en la circonstance.
Il peut bien agir ou mal agir, consciemment ou inconsciemment, tout est affaire d’éducation religieuse à la base. Une chose est certaine, le choix lui reste. Et là, tout dépend de la dimension spirituelle de sa vie. « Que veux-tu faire de ta vie ? » C’est la toute première question qu’il doit se poser et il devra se la poser chaque jour. Un peu comme une page blanche qu’il devra remplir tous les matins pour l’offrir chaque soir avant de s’endormir.
Que lui propose la Providence en la matière, au regard des souffrances qu’il doit supporter ? De les accepter, de les vivre aux quotidiens, humblement, sans révolte, sans murmure. Le Christ nous offre la Croix parce qu’il la lui-même acceptée pour nous et Il nous la propose comme instrument de réparation, pour nous-mêmes et pour ceux dont nous avons la charge morale.
Mais, là aussi, notre liberté est totale. On peut l’accepter ou la refuser. On peut même l’ignorer totalement, regarder ailleurs comme si les épreuves n’étaient en fait que des obstacles produits par le pur des hasards et que l’on pourrait en fait contourner avec un minimum d’astuce. Tout est contenu dans notre pensée. La pensée, c’est l’oxygène de l’âme, c’est là que sont prises toutes nos décisions chaque jour. Après, la vraie question est celle-ci et cela déterminera la route qu’on empruntera durant toute notre vie : « qu’est-ce qui fait l’essentiel de mon existence ? » Tout est contenu là-dedans !
Si on se pose réellement cette question, tout change ; le regard que l’on a sur le monde devient totalement différent. Ce n’est pas que les épreuves disparaissent comme par enchantement dès que l’on se met à raisonner ainsi, mais disons qu’on ne les regarde plus de la même manière. On n’a plus les mêmes approches des épreuves de la vie. En fait, le parcours de notre existence prend un sens dont la dimension spirituelle trouve sa source en Dieu seul.
La souffrance est réellement vécue, éprouvée, regardée sous toutes ses formes certes, mais ce regard là possède le visage de la foi et de l’amour.
La souffrance est supportable dans la mesure où elle n’est pas enfermée sur elle-même mais seulement si elle laisse une porte ouverte à l’amour de Dieu et Sa Providence qui voit et conduit tout. Dieu seul prend la mesure de la souffrance de sa créature et supplée à sa misère afin de l’aider à trouver les remèdes nécessaires à la suppression de sa peine ou pour lui insuffler les grâces sanctifiantes dans l’acceptation de cette croix. Mais une chose est sûre, la Croix est là, dressée devant le monde entier ; elle se propose comme moyen de salut, comme modèle, comme remède aux maux du monde. Elle éclaire le chemin que nous devrions tous emprunter comme étant le seul conduisant au salut éternel. Elle n’illumine que ceux qui recherchent sa lumière, elle n’impose rien, elle est simplement là, posée par Celui qui l’a portée pour nous, sans pression aucune sur notre libre arbitre.
On peut l’aimer ou la détester…tout est affaire d’union à la vie divine. « Où est mon essentiel ? » Soyons en convaincus, tout est là ! Et cela seul change vraiment le regard que nous posons sur nos souffrances terrestres. Je souffre, c’est vrai, mais pourquoi ? A quoi cela sert-il ? A qui cela profite-il ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de particulier qui me vaille de devoir supporter cela ? Combien de temps ? Nous le voyons bien, les interrogations sont nombreuses et ne trouvent pas forcément de réponses immédiates, si toutefois elles en trouvent un jour…du moins sur cette terre !
Alors ? Alors il reste une autre solution, pas forcément plus facile mais tellement plus fertile pour la vie spirituelle. C’est de moissonner à pleins bras toutes ces épreuves et de les présenter au Seigneur Jésus, s’unissant ainsi très étroitement à Lui sur le chemin de la Croix sur lequel Il a marché lui-même, nous indiquant par là, que cette voie, pour difficile et aride qu’elle soit, reste néanmoins le chemin le plus sûr de la sainteté et du salut éternel.
« Souffrir sans offrir est aussi stérile que de planter un jeune arbre dans un seau de graviers ».
Admettons, mais suis-je réellement capable de souffrir tout cela chaque jour et de passer mon temps à l’offrir ma vie durant ?
Tout seul, certainement pas et il serait bien présomptueux de le croire. Le Christ nous prévient : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Inutile de nous leurrer là-dessus. Nous possédons la volonté, Lui a les remèdes. Il est donc nécessaire de réunir les deux pour arriver à la guérison. Il ne nous guérit pas contre notre volonté, Il attend simplement que nous le lui demandions, respectant ainsi notre entière liberté. Tel le malade qui, se voyant souffrant, va consulter son médecin pour obtenir les remèdes nécessaires à sa guérison. C’est le malade qui fait la démarche, il est libre de se faire soigner ou pas. Personne ne l’oblige et surtout pas le médecin. C’est exactement la même chose pour notre vie spirituelle ; nous avons chacun nos maux et, si nous avons la chance de les voir, il nous est facile de recourir au Médecin de notre âme pour être efficacement secouru…si nous le voulons vraiment, car tout est là… que voulons-nous réellement ?
La sublimité dans la souffrance, à mon sens, serait non pas de la rechercher, ce qui serait présomptueux, mais de ne pas en demander la suppression pour pouvoir coopérer avec le Seigneur Jésus à la guérison des autres. Aimer, c’est vouloir le salut de ceux que nous côtoyons, et le meilleur moyen de le réaliser, c’est d’employer la méthode utilisée par Notre-Seigneur lui-même pour nous aider à notre salut. Il n’a pas fait autre chose. Il s’est fait homme, il a souffert, il s’est offert, et il est allé jusqu’à la mort pour nous, par amour. Il ne nous demande pas de mourir pour les autres quoiqu’il affirme : « Il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. » Il demande simplement à ceux qui croient en Sa parole d’entrer dans la communion des saints et de marcher avec lui sur le chemin difficile de la Croix.
« Si tu veux être parfait, quitte tout, prends ta croix et suis-moi ! »
C’est le pari que nous offre le Christ pour notre vie. « Je suis le modèle, je vous ai montré la voie à suivre, j’ai à votre disposition les moyens pour y arriver, accepterez-vous de me suivre ? Si oui, vous vous sauverez, sinon vous vous perdrez mais c’est vous seuls qui aurez choisi ! » Le Christ ne peut nous sauver malgré nous, sans notre accord, et même sans notre coopération. Un peu comme s’il était dans une maison dont il ouvre soudain la porte pour nous inviter à entrer avec lui ; il attend sur le pas de la porte et nous exhorte, inlassablement à le rejoindre sans toutefois nous y contraindre. C’est une invitation, rien d’autre.
L’amour qu’on doit éprouver à Son égard est un sentiment qui doit être sincère, réfléchi et qui a trouvé sa source dans une foi totale. C’est un élan spontané, libre de toute contrainte. Dieu ne veut en aucun cas être aimé de force. Quelle valeur aurait un amour que l’on soutirerait à quelqu’un par la force ? Autrement dit, j’aime Dieu parce qu’on m’y oblige mais si j’avais le choix, peut-être ne le ferais-je pas. Et c’est bien pour cela qu’en nous créant, notre Père Céleste nous a laissé totalement libres de déterminer nous-mêmes ce que nous ferions de cette liberté. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, il faut en être certain. Arrêtons les niaiseries du style « Dieu est tellement bon qu’il sauvera tout le monde » Certes, en montant sur la croix, le Christ est mort pour tous, dans le but de les sauver tous, mais là encore, Il propose, il n’impose pas. Il n’interfère en rien sur notre liberté ni sur notre libre arbitre. Donc, tous ne seront pas sauvés. D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour la multitude comme voudrait nous le faire croire la nouvelle traduction.
Croire de toutes ses forces en l’immense bonté de Dieu est très bien et certainement très justifié à condition de ne pas oublier que s’Il est bon au-dessus de toutes choses, Il est aussi infiniment juste et sa justice s’exercera avec toute la perfection de Sa Divinité. Et c’est bien parce qu’il bon qu’Il est juste. Dieu jugera avec bonté certes, mais avec justice. Après avoir déterminé et fouillé seul les replis de l’âme de chacun, ayant pesé avec soin les responsabilités et les connaissances de chacun, il appliquera avec perfection ce qui doit être appliqué pour que Sa justice et Sa bonté soient reconnues et louées par tous les hommes de bonne volonté. Et on peut toujours discuter, raisonner, essayer de changer le cours des choses, écrire avec des phrases magnifiques toutes sortes de choses aussi fausses les une que les autres ; personne n’y changera rien. « Dieu est, Dieu dit, Dieu est immuable. » Et Il est immuable dans sa façon d’être à la fois ET dans sa bonté ET dans sa justice. C’est ainsi et l’homme n’y pourra jamais rien, quoiqu’il essaie souvent de s’en convaincre.
« QUI HABET AUDIES AUDIENDI »
Ce message est sublime!!
L’amour qu’on doit éprouver à Son égard est un sentiment qui doit être sincère, réfléchi et qui a trouvé sa source dans une foi totale. C’est un élan spontané, libre de toute contrainte. Dieu ne veut en aucun cas être aimé de force. Quelle valeur aurait un amour que l’on soutirerait à quelqu’un par la force ? a écrit:
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska (31.III.1987):
Est-ce qu’il faut autant de souffrance pour avancer sur le chemin de la sainteté…?
† Plus le chemin est élevé, plus il faut en supporter soi-même…
De toute manière, Je ne la permettrais pas si elle n’était pas nécessaire!
Plus J’ai donné à quelqu’un une nature forte et résistante, plus cela fait mal quand Je la pétrie pour la former selon Mon dessin.
J’ai donné à chacun une nature parfaite et une âme parfaite. Mais elle est défigurée par le péché. Moi, Je veux lui rendre sa forme parfaite. C’est ce que Je fais à ceux qui le permettent, dans l’étendue que l’on Me permet.
Je donne la vie sur terre pour pouvoir rendre à chacun la perfection à laquelle il est appelé. Plus grand est le degré de perfection, plus la formation est profonde et douloureuse.
Il ne faut pas se laisser décourager par la souffrance. Au contraire. Chaque souffrance est une grâce qu’il faut comprendre déjà maintenant et accepter avec gratitude et joie intérieure. Elle conduit toujours à un niveau supérieur d’union avec Moi, quand elle est acceptée.
C’est pourquoi elle est un bienfait, et ceux qui infligent la douleur sont des bienfaiteurs, même s’ils ne le savent pas et s’ils le font pour d’autres motivations. Eux aussi sont Mes instruments, ils agissent par Ma volonté.
Sache que ceux qui t’ont infligé de la douleur t’ont fait le plus de bien.
Beaucoup de ceux qui te faisaient des compléments t’ont fait du tord.
Tout est par Ma volonté, tout est une épreuve incessante à laquelle tu es soumise. C’est une épreuve d’amour : est-ce que l’amour en toi est plus grand que le mal qui te touche?
L’amour se raffermit et s’ajoute quand tu l’utilises pour t’opposer au mal.
Plus grand est le mal qui te touche – plus tu devrais faire preuve d’un amour fort.
Mon amour était grand quand J’étais suspendu à la croix – un amour pour tous. Je priais surtout pour ceux qui M’avaient infligé une plus grande douleur.
Si tu veux Me suivre, tu dois accepter et désirer que Je t’apprenne à aimer.
Mon enfant, les grandes souffrances, même les plus terribles, sont vraiment toutes petites face à l’amour que tu as en Moi. Tu as déjà découvert ses toutes petites touches, mais une énormité infinie t’attend. Sois courageuse, contemple-Moi. Je suis toujours avec toi et Je Me préoccupe tendrement de ton union avec Moi, toujours plus profonde.Si 46,1a.6c « Vaillant à la guerre, tel fut Josué fils de Nûn, successeur de Moïse dans l’office prophétique, lui qui, méritant bien son nom, se montra grand pour sauver les élus… car il suivait totalement le Tout-Puissant. »
Gabuzo- Avec l'Archange Saint Michel
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"m'aimes-tu, malgré ..."
La souffrance , oui c'est la volonté de Dieu
Dans l'évangile d'hier ce qui m'a clairement parlé "Pierre, m'aimes-tu ? plus que ceci [.....] Pierre, m'aimes-tu ?[.....] Pierre, m'aimes-tu ? [.....] tu iras là où tu ne veux pas aller [.....] suis moi" Jésus me parlait comme à chacun de nous. Et toute contente après le rosaire et la messe du matin, je me rends par la suite à la messe des malades et là grande blessure lors de l'eucharistie et POUF le découragement, les idées noires etc... et voilà que je fais la seule chose à faire me tourner vers Dieu encore et encore et merci Seigneur pour ta lumière lorsque je vous lis. Il nous dit bien "m'aimes-tu malgré la souffrance?" OUI je t'aime .
Dans l'évangile d'hier ce qui m'a clairement parlé "Pierre, m'aimes-tu ? plus que ceci [.....] Pierre, m'aimes-tu ?[.....] Pierre, m'aimes-tu ? [.....] tu iras là où tu ne veux pas aller [.....] suis moi" Jésus me parlait comme à chacun de nous. Et toute contente après le rosaire et la messe du matin, je me rends par la suite à la messe des malades et là grande blessure lors de l'eucharistie et POUF le découragement, les idées noires etc... et voilà que je fais la seule chose à faire me tourner vers Dieu encore et encore et merci Seigneur pour ta lumière lorsque je vous lis. Il nous dit bien "m'aimes-tu malgré la souffrance?" OUI je t'aime .
Florence bm- Va recevoir Jésus Christ
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Si la souffrance st voulue ,peut-être(d'ailleurs il y eut un dialogues avant que Padre Pio n'accepte ces souffrances)Antoine a écrit:
La sanctification de la vie dans la souffrance
Que peut faire l’homme qui souffre ?
Ce qu’il veut. Ce qu’il peut. Ou plutôt ce qui correspond à sa vie intérieure, à la pensée profonde qui guide essentiellement sa foi. Il sait qu’avant toutes choses, Dieu lui a fait le plus beau des cadeaux en le créant, le libre arbitre. Il lui a donné une âme, habitée par une intelligence capable de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal avec, en plus, la possibilité de décider, seul et sans contrainte, ce qu’il croit être le mieux pour lui en la circonstance.
Il peut bien agir ou mal agir, consciemment ou inconsciemment, tout est affaire d’éducation religieuse à la base. Une chose est certaine, le choix lui reste. Et là, tout dépend de la dimension spirituelle de sa vie. « Que veux-tu faire de ta vie ? » C’est la toute première question qu’il doit se poser et il devra se la poser chaque jour. Un peu comme une page blanche qu’il devra remplir tous les matins pour l’offrir chaque soir avant de s’endormir.
Que lui propose la Providence en la matière, au regard des souffrances qu’il doit supporter ? De les accepter, de les vivre aux quotidiens, humblement, sans révolte, sans murmure. Le Christ nous offre la Croix parce qu’il la lui-même acceptée pour nous et Il nous la propose comme instrument de réparation, pour nous-mêmes et pour ceux dont nous avons la charge morale.
Mais, là aussi, notre liberté est totale. On peut l’accepter ou la refuser. On peut même l’ignorer totalement, regarder ailleurs comme si les épreuves n’étaient en fait que des obstacles produits par le pur des hasards et que l’on pourrait en fait contourner avec un minimum d’astuce. Tout est contenu dans notre pensée. La pensée, c’est l’oxygène de l’âme, c’est là que sont prises toutes nos décisions chaque jour. Après, la vraie question est celle-ci et cela déterminera la route qu’on empruntera durant toute notre vie : « qu’est-ce qui fait l’essentiel de mon existence ? » Tout est contenu là-dedans !
Si on se pose réellement cette question, tout change ; le regard que l’on a sur le monde devient totalement différent. Ce n’est pas que les épreuves disparaissent comme par enchantement dès que l’on se met à raisonner ainsi, mais disons qu’on ne les regarde plus de la même manière. On n’a plus les mêmes approches des épreuves de la vie. En fait, le parcours de notre existence prend un sens dont la dimension spirituelle trouve sa source en Dieu seul.
La souffrance est réellement vécue, éprouvée, regardée sous toutes ses formes certes, mais ce regard là possède le visage de la foi et de l’amour.
La souffrance est supportable dans la mesure où elle n’est pas enfermée sur elle-même mais seulement si elle laisse une porte ouverte à l’amour de Dieu et Sa Providence qui voit et conduit tout. Dieu seul prend la mesure de la souffrance de sa créature et supplée à sa misère afin de l’aider à trouver les remèdes nécessaires à la suppression de sa peine ou pour lui insuffler les grâces sanctifiantes dans l’acceptation de cette croix. Mais une chose est sûre, la Croix est là, dressée devant le monde entier ; elle se propose comme moyen de salut, comme modèle, comme remède aux maux du monde. Elle éclaire le chemin que nous devrions tous emprunter comme étant le seul conduisant au salut éternel. Elle n’illumine que ceux qui recherchent sa lumière, elle n’impose rien, elle est simplement là, posée par Celui qui l’a portée pour nous, sans pression aucune sur notre libre arbitre.
On peut l’aimer ou la détester…tout est affaire d’union à la vie divine. « Où est mon essentiel ? » Soyons en convaincus, tout est là ! Et cela seul change vraiment le regard que nous posons sur nos souffrances terrestres. Je souffre, c’est vrai, mais pourquoi ? A quoi cela sert-il ? A qui cela profite-il ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait de particulier qui me vaille de devoir supporter cela ? Combien de temps ? Nous le voyons bien, les interrogations sont nombreuses et ne trouvent pas forcément de réponses immédiates, si toutefois elles en trouvent un jour…du moins sur cette terre !
Alors ? Alors il reste une autre solution, pas forcément plus facile mais tellement plus fertile pour la vie spirituelle. C’est de moissonner à pleins bras toutes ces épreuves et de les présenter au Seigneur Jésus, s’unissant ainsi très étroitement à Lui sur le chemin de la Croix sur lequel Il a marché lui-même, nous indiquant par là, que cette voie, pour difficile et aride qu’elle soit, reste néanmoins le chemin le plus sûr de la sainteté et du salut éternel.
« Souffrir sans offrir est aussi stérile que de planter un jeune arbre dans un seau de graviers ».
Admettons, mais suis-je réellement capable de souffrir tout cela chaque jour et de passer mon temps à l’offrir ma vie durant ?
Tout seul, certainement pas et il serait bien présomptueux de le croire. Le Christ nous prévient : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » Inutile de nous leurrer là-dessus. Nous possédons la volonté, Lui a les remèdes. Il est donc nécessaire de réunir les deux pour arriver à la guérison. Il ne nous guérit pas contre notre volonté, Il attend simplement que nous le lui demandions, respectant ainsi notre entière liberté. Tel le malade qui, se voyant souffrant, va consulter son médecin pour obtenir les remèdes nécessaires à sa guérison. C’est le malade qui fait la démarche, il est libre de se faire soigner ou pas. Personne ne l’oblige et surtout pas le médecin. C’est exactement la même chose pour notre vie spirituelle ; nous avons chacun nos maux et, si nous avons la chance de les voir, il nous est facile de recourir au Médecin de notre âme pour être efficacement secouru…si nous le voulons vraiment, car tout est là… que voulons-nous réellement ?
La sublimité dans la souffrance, à mon sens, serait non pas de la rechercher, ce qui serait présomptueux, mais de ne pas en demander la suppression pour pouvoir coopérer avec le Seigneur Jésus à la guérison des autres. Aimer, c’est vouloir le salut de ceux que nous côtoyons, et le meilleur moyen de le réaliser, c’est d’employer la méthode utilisée par Notre-Seigneur lui-même pour nous aider à notre salut. Il n’a pas fait autre chose. Il s’est fait homme, il a souffert, il s’est offert, et il est allé jusqu’à la mort pour nous, par amour. Il ne nous demande pas de mourir pour les autres quoiqu’il affirme : « Il n’y a pas de plus belle preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. » Il demande simplement à ceux qui croient en Sa parole d’entrer dans la communion des saints et de marcher avec lui sur le chemin difficile de la Croix.
« Si tu veux être parfait, quitte tout, prends ta croix et suis-moi ! »
C’est le pari que nous offre le Christ pour notre vie. « Je suis le modèle, je vous ai montré la voie à suivre, j’ai à votre disposition les moyens pour y arriver, accepterez-vous de me suivre ? Si oui, vous vous sauverez, sinon vous vous perdrez mais c’est vous seuls qui aurez choisi ! » Le Christ ne peut nous sauver malgré nous, sans notre accord, et même sans notre coopération. Un peu comme s’il était dans une maison dont il ouvre soudain la porte pour nous inviter à entrer avec lui ; il attend sur le pas de la porte et nous exhorte, inlassablement à le rejoindre sans toutefois nous y contraindre. C’est une invitation, rien d’autre.
L’amour qu’on doit éprouver à Son égard est un sentiment qui doit être sincère, réfléchi et qui a trouvé sa source dans une foi totale. C’est un élan spontané, libre de toute contrainte. Dieu ne veut en aucun cas être aimé de force. Quelle valeur aurait un amour que l’on soutirerait à quelqu’un par la force ? Autrement dit, j’aime Dieu parce qu’on m’y oblige mais si j’avais le choix, peut-être ne le ferais-je pas. Et c’est bien pour cela qu’en nous créant, notre Père Céleste nous a laissé totalement libres de déterminer nous-mêmes ce que nous ferions de cette liberté. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, il faut en être certain. Arrêtons les niaiseries du style « Dieu est tellement bon qu’il sauvera tout le monde » Certes, en montant sur la croix, le Christ est mort pour tous, dans le but de les sauver tous, mais là encore, Il propose, il n’impose pas. Il n’interfère en rien sur notre liberté ni sur notre libre arbitre. Donc, tous ne seront pas sauvés. D’ailleurs c’est exactement ce qui est dit dans les paroles de la consécration à la messe « Qui pro vobis et pro multis effundetur » « Qui sera versé pour vous et pour beaucoup et non pour la multitude comme voudrait nous le faire croire la nouvelle traduction.
Croire de toutes ses forces en l’immense bonté de Dieu est très bien et certainement très justifié à condition de ne pas oublier que s’Il est bon au-dessus de toutes choses, Il est aussi infiniment juste et sa justice s’exercera avec toute la perfection de Sa Divinité. Et c’est bien parce qu’il bon qu’Il est juste. Dieu jugera avec bonté certes, mais avec justice. Après avoir déterminé et fouillé seul les replis de l’âme de chacun, ayant pesé avec soin les responsabilités et les connaissances de chacun, il appliquera avec perfection ce qui doit être appliqué pour que Sa justice et Sa bonté soient reconnues et louées par tous les hommes de bonne volonté. Et on peut toujours discuter, raisonner, essayer de changer le cours des choses, écrire avec des phrases magnifiques toutes sortes de choses aussi fausses les une que les autres ; personne n’y changera rien. « Dieu est, Dieu dit, Dieu est immuable. » Et Il est immuable dans sa façon d’être à la fois ET dans sa bonté ET dans sa justice. C’est ainsi et l’homme n’y pourra jamais rien, quoiqu’il essaie souvent de s’en convaincre.
« QUI HABET AUDIES AUDIENDI »
je pense aux enfants atteints de cancers ou blessés dans des attentats
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska (24.VII.1987):
Je vous parle constamment et Je vous montre la vérité et le bien, mais vous, vous préférez être aveugles et sourds – concentrés sur vous-mêmes. Malgré Ma Toute-puissance, Je suis impuissant face à vous, parce que Je vous ai donné votre libre arbitre.
Je vous l’ai donné par amour. Je ne voulais pas que vous soyez comme les animaux, soumis à Ma Sagesse.[/b][/color]
J’ai désiré que vous choisissiez librement l’Amour et la Sagesse, pour que de cette manière Je puisse vous rendre heureux en tant que Mes vrais enfants, nés de Mon Esprit et de Mon Amour.
Mais vous, vous préférez choisir le mal et l’idiotie, vous préférez renoncer à l’héritage qui vous est destiné dans Mon Royaume.
Le seul moyen passablement efficace pour vous sauver, c’est encore la douleur, la souffrance et la peur. Je dois utiliser ces cruels moyens, parce que Je vous aime et J’ai pitié de vous, quand vous avancez vers votre perdition. C’est la seule chose encore efficace pour vous convertir et vous protéger.
Je dois vous effrayer et vous infliger une grande douleur avant que vous daignez ouvrir vous yeux et vous détourner du chemin de perdition. Je dois le faire pour sauver les milliers de Mes enfants dévorés tous les jours par satan.
Vous ne le voyez pas, parce que vous préférez être aveugles, mais Moi Je vois tout. J’entends l’appel, Je vois le désespoir et l’effroi de ceux qui se perdent, leur cri de douleur qui ne s’arrêtera jamais. Comme jamais ne s’arrête la joie et le bonheur de ceux qui sont restés avec Moi.
Gabuzo- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Gabuzo a écrit:
Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska (31.III.1987):
Est-ce qu’il faut autant de souffrance pour avancer sur le chemin de la sainteté…?
† Plus le chemin est élevé, plus il faut en supporter soi-même…
De toute manière, Je ne la permettrais pas si elle n’était pas nécessaire!
Plus J’ai donné à quelqu’un une nature forte et résistante, plus cela fait mal quand Je la pétrie pour la former selon Mon dessin.
J’ai donné à chacun une nature parfaite et une âme parfaite. Mais elle est défigurée par le péché. Moi, Je veux lui rendre sa forme parfaite. C’est ce que Je fais à ceux qui le permettent, dans l’étendue que l’on Me permet.
Je donne la vie sur terre pour pouvoir rendre à chacun la perfection à laquelle il est appelé. Plus grand est le degré de perfection, plus la formation est profonde et douloureuse.
Il ne faut pas se laisser décourager par la souffrance. Au contraire. Chaque souffrance est une grâce qu’il faut comprendre déjà maintenant et accepter avec gratitude et joie intérieure. Elle conduit toujours à un niveau supérieur d’union avec Moi, quand elle est acceptée.
C’est pourquoi elle est un bienfait, et ceux qui infligent la douleur sont des bienfaiteurs, même s’ils ne le savent pas et s’ils le font pour d’autres motivations. Eux aussi sont Mes instruments, ils agissent par Ma volonté.
Sache que ceux qui t’ont infligé de la douleur t’ont fait le plus de bien.
Beaucoup de ceux qui te faisaient des compléments t’ont fait du tord.
Tout est par Ma volonté, tout est une épreuve incessante à laquelle tu es soumise. C’est une épreuve d’amour : est-ce que l’amour en toi est plus grand que le mal qui te touche?
L’amour se raffermit et s’ajoute quand tu l’utilises pour t’opposer au mal.
Plus grand est le mal qui te touche – plus tu devrais faire preuve d’un amour fort.
Mon amour était grand quand J’étais suspendu à la croix – un amour pour tous. Je priais surtout pour ceux qui M’avaient infligé une plus grande douleur.
Si tu veux Me suivre, tu dois accepter et désirer que Je t’apprenne à aimer.
Mon enfant, les grandes souffrances, même les plus terribles, sont vraiment toutes petites face à l’amour que tu as en Moi. Tu as déjà découvert ses toutes petites touches, mais une énormité infinie t’attend. Sois courageuse, contemple-Moi. Je suis toujours avec toi et Je Me préoccupe tendrement de ton union avec Moi, toujours plus profonde.
Si 46,1a.6c « Vaillant à la guerre, tel fut Josué fils de Nûn, successeur de Moïse dans l’office prophétique, lui qui, méritant bien son nom, se montra grand pour sauver les élus… car il suivait totalement le Tout-Puissant. »
Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska (24.VII.1987):
Je vous parle constamment et Je vous montre la vérité et le bien, mais vous, vous préférez être aveugles et sourds – concentrés sur vous-mêmes. Malgré Ma Toute-puissance, Je suis impuissant face à vous, parce que Je vous ai donné votre libre arbitre.
Je vous l’ai donné par amour. Je ne voulais pas que vous soyez comme les animaux, soumis à Ma Sagesse.[/b][/color]
J’ai désiré que vous choisissiez librement l’Amour et la Sagesse, pour que de cette manière Je puisse vous rendre heureux en tant que Mes vrais enfants, nés de Mon Esprit et de Mon Amour.
Mais vous, vous préférez choisir le mal et l’idiotie, vous préférez renoncer à l’héritage qui vous est destiné dans Mon Royaume.
Le seul moyen passablement efficace pour vous sauver, c’est encore la douleur, la souffrance et la peur. Je dois utiliser ces cruels moyens, parce que Je vous aime et J’ai pitié de vous, quand vous avancez vers votre perdition. C’est la seule chose encore efficace pour vous convertir et vous protéger.
Je dois vous effrayer et vous infliger une grande douleur avant que vous daignez ouvrir vous yeux et vous détourner du chemin de perdition. Je dois le faire pour sauver les milliers de Mes enfants dévorés tous les jours par satan.
Vous ne le voyez pas, parce que vous préférez être aveugles, mais Moi Je vois tout. J’entends l’appel, Je vois le désespoir et l’effroi de ceux qui se perdent, leur cri de douleur qui ne s’arrêtera jamais. Comme jamais ne s’arrête la joie et le bonheur de ceux qui sont restés avec Moi.
Merci Gabuzo.
Je ne crois pas avoir lu des mots plus clairs et plus forts sur le rôle et le sens de la souffrance, ni plus magnifiques pour montrer en quoi elle est un chemin de sanctification.
Loué soit Jésus !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Un très grand merci, Gabuzo pour ses paroles du Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska !
Si vous pouvez en mettre d'autres?
Si vous pouvez en mettre d'autres?
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Jeannedelamontagne a écrit:Un très grand merci, Gabuzo pour ses paroles du Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska !
Si vous pouvez en mettre d'autres?
Ah ! Mais Gabuzo nous gâte beaucoup car il nous envoie régulièrement des extraits de ce magnifique dialogue entre Jésus et Alice Lentchevska, voici le lien :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t38740p30-alice-lentchevska-biographie-et-temoignage-1994-2010#410778
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Isabelle-Marie a écrit:Jeannedelamontagne a écrit:Un très grand merci, Gabuzo pour ses paroles du Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska !
Si vous pouvez en mettre d'autres?
Ah ! Mais Gabuzo nous gâte beaucoup car il nous envoie régulièrement des extraits de ce magnifique dialogue entre Jésus et Alice Lentchevska, voici le lien :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t38740p30-alice-lentchevska-biographie-et-temoignage-1994-2010#410778
Merci, Isabelle-Marie, mon impatience d'en lire plus, est satisfaite immédiatement!
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Merci à Gabuzo.
Voici de très belles paroles qui nourrissent l’âme et nous font comprendre l’intérêt et la signification de la souffrance dans nos vies , puissent-elles être comprises par la majorité.
Voici de très belles paroles qui nourrissent l’âme et nous font comprendre l’intérêt et la signification de la souffrance dans nos vies , puissent-elles être comprises par la majorité.
Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
Dialogue de Jésus et d'Alice Lentchevska (29.VIII.1987):
† Quand Je crée un homme, J’ai pour lui une vocation et des tâches précises.
La valeur de sa vie dépend du degré de l’accomplissement de cette vocation.
Je désire guider chacun sur le chemin de sa vocation. Mais c’est le libre arbitre de l’homme qui décide.
Quand quelqu’un répond à Mon appel et quand il écoute Ma volonté – il entend de plus en plus, il comprend la signification de son chemin. Il évite alors les erreurs et les souffrances par lesquelles Je le pousse vers le chemin de sa vocation.
- Personne n’est capable d’éviter les erreurs…
† Mais chacun peut être attentif à Ma voix et faire demi-tour dès que l’erreur commence, avant qu’elle ne grandisse, avant que les autres soient concernés par le mal qui en découle.
L’humilité et la pureté protègent.
La confiance en soi et la fermeture à Mes appels enfoncent dans l’erreur.
Plus quelqu’un est obstiné, plus Je dois lui infliger une douleur aiguë pour le remettre à la bonne place, celle que Je lui ai indiquée.
La souffrance est un médicament, voilà son sens. La souffrance offerte pour les autres est un médicament dont la force est multipliée. Elle guérit celui qui souffre. Elle guérit beaucoup plus efficacement celui qui offre sa souffrance. Elle guérit aussi les autres.
Une souffrance rejetée n’apporte rien, mais elle multiplie aussi le mal – surtout quand quelqu’un maudit ou accuse les autres. Il s’enfonce alors de plus en plus profondément dans ses erreurs et ses péchés.
† Quand Je crée un homme, J’ai pour lui une vocation et des tâches précises.
La valeur de sa vie dépend du degré de l’accomplissement de cette vocation.
Je désire guider chacun sur le chemin de sa vocation. Mais c’est le libre arbitre de l’homme qui décide.
Quand quelqu’un répond à Mon appel et quand il écoute Ma volonté – il entend de plus en plus, il comprend la signification de son chemin. Il évite alors les erreurs et les souffrances par lesquelles Je le pousse vers le chemin de sa vocation.
- Personne n’est capable d’éviter les erreurs…
† Mais chacun peut être attentif à Ma voix et faire demi-tour dès que l’erreur commence, avant qu’elle ne grandisse, avant que les autres soient concernés par le mal qui en découle.
L’humilité et la pureté protègent.
La confiance en soi et la fermeture à Mes appels enfoncent dans l’erreur.
Plus quelqu’un est obstiné, plus Je dois lui infliger une douleur aiguë pour le remettre à la bonne place, celle que Je lui ai indiquée.
La souffrance est un médicament, voilà son sens. La souffrance offerte pour les autres est un médicament dont la force est multipliée. Elle guérit celui qui souffre. Elle guérit beaucoup plus efficacement celui qui offre sa souffrance. Elle guérit aussi les autres.
Une souffrance rejetée n’apporte rien, mais elle multiplie aussi le mal – surtout quand quelqu’un maudit ou accuse les autres. Il s’enfonce alors de plus en plus profondément dans ses erreurs et ses péchés.
He 7,26.28a « Oui, tel est précisément le grand prêtre qu’il nous fallait, saint, innocent, immaculé, séparé désormais des pécheurs, élevé plus haut que les cieux… La Loi, en effet, établit comme grands prêtres des hommes sujets à la faiblesse. »
Gabuzo- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La sanctification de la vie dans la souffrance
ce qui ne tue pas rend plus fort !
ça me fait penser à un mauvais moment !! j'allais voir mon père qui était en fin de vie. Les images étaient dures à voir, mais il fallait résister pour pouvoir accompagner quelqu'un qui subissait bien plus que moi.
Pour rentrer chez moi, je devais prendre plusieurs bus, une partie à pieds en raison de travaux. L'endroit à un autre moment, n'était pas un endroit agréable à traverser. Mais après avoir côtoyé les images de souffrances, j'ai trouvé le coin plutôt pas mal du tout, avec une impression de découvrir le coin !!
moins on a de vrais problèmes, plus on en a de faux !! la souffrance ouvre les yeux !!
ça me fait penser à un mauvais moment !! j'allais voir mon père qui était en fin de vie. Les images étaient dures à voir, mais il fallait résister pour pouvoir accompagner quelqu'un qui subissait bien plus que moi.
Pour rentrer chez moi, je devais prendre plusieurs bus, une partie à pieds en raison de travaux. L'endroit à un autre moment, n'était pas un endroit agréable à traverser. Mais après avoir côtoyé les images de souffrances, j'ai trouvé le coin plutôt pas mal du tout, avec une impression de découvrir le coin !!
moins on a de vrais problèmes, plus on en a de faux !! la souffrance ouvre les yeux !!
granny- Contemplatif
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