PRIERES DE MERE TERESA:

Seigneur très aimé,
Aide-moi à répandre Ton parfum où que j'aille,
Fais déborder mon âme de Ton esprit et de Ta Vie.
Entre dans ma vie :
« Prends-en possession jusqu'à ce qu'elle
Ne soit plus qu'une radiance de la Tienne ;
Resplendis à travers moi et sois présent en moi
Au point que chaque âme rencontrée
Perçoive Ta présence en mon Âme,
Qu'ils lèvent les yeux et qu'ils ne me voient plus,
Mais ne voient plus que toi ô Seigneur!
Et demeure en moi pour qu'à mon tour
Je commence à resplendir
Comme Tu le fais, à resplendir
Au point d'en devenir une lumière pour les autres.
La lumière, ô Seigneur sera alors toute Tienne
Et rien d'elle ne sera mien, ce sera Toi illuminant
Laisse-moi Te louer
De la louange que Tu aimes par-dessus tout,
En répandant Ta lumière sur ceux qui sont alentour.
Laisse-moi T'annoncer sans prêche,
Non pas par les mots
Mais par l'exemple,
Par la puissance d'attraction,
Par l'influence bénéfique de ce que je fais,
Par l'évidence que mon cœur Te porte en plénitude.
Amen.

Rends-nous dignes, Seigneur,
De servir nos frères humains
Qui, de par le vaste monde,
Vivent et meurent dans la misère et la faim.
Donne-leur ce jour, par nos mains, leur pain quotidien
Et, par notre Amour affectueux,
Accorde-leur la paix et la joie.

Fais de moi, Seigneur, un signe vivant de Ta Paix,
Afin que là où est la haine, je puisse apporter l'Amour;
Là où est le mal, je puisse apporter la miséricorde;
Là où est la discorde, je puisse apporter l'harmonie;
Là où est l'erreur, je puisse apporter la Vérité;
Là où est le doute, je puisse apporter la Foi;
Là où est le désespoir, je puisse apporter l'espoir;
Là où règnent les ténèbres,
Je puisse apporter Votre lumière;
Là où il y a la tristesse, je puisse apporter la Joie.
Seigneur, accorde-moi de chercher à consoler
Plutôt qu'à être consolé;
A comprendre plutôt qu'à être compris;
A aimer plutôt qu'à être aimé,
Car c'est en s'oubliant que l'on se trouve,
C’est en pardonnant que l'on est pardonné,
Et c’est en mourant que l'on s'éveille à l’éternelle Vie !

SEIGNEUR JESUS,
Toi qui souffres,
Accorde-moi ce jour et tous les jours de ma vie
De Te voir dans l'affligé
Et en le servant, de Te servir.
Accorde-moi de Te reconnaître lorsque Tu Te caches
Sous la forme infâme de la colère,
Du crime,
De la démence,
Et de Te dire:
«Jésus, Toi qui souffres, combien il est doux de te servir ! »

Donne-moi, Seigneur, la vision de la Foi,
Et mon labeur ne sera jamais monotone,
Et ma joie sera toujours parfaite à combler les désirs,
Jusqu'au plus modeste caprice,
De tous les pauvres qui souffrent.
Et toi, cher malade, d'autant plus cher à mon cœur
Que tu figures le Christ,
Sache qu'il m'est un honneur de te servir.
Ô Dieu, Toi qui m'es Jésus qui souffre,
Daigne m'être aussi Jésus patient,
Miséricordieux envers mes fautes,
Attentif à mes seules intentions
Qui sont de Te servir
Et de T'aimer
En chacun de Tes enfants souffrants !
Seigneur, accrois ma foi.
Bénis mes efforts et mon labeur,
Maintenant et dans les siècles des siècles !
AMEN

Suis-moi au pays de la pauvreté,
Là où règne la mort sans cesse recommencée,
Suis-moi au pays de l'inhumanité.
Ne vois-tu donc pas leur faim,
As-tu oublié jusqu'à la Charité ?
Êtres, tout comme toi et moi,
De larmes et de sourire mêlés,
Ils crient au secours,
Ne se souciant pas de tes vagues pensées !
… Que chacun manifeste à l'autre
Ce qui est agréable à Dieu par-dessus tout,
Quelque chose d'agréable,
De beau qui manifeste son Amour,
Quelque chose de beau pour Dieu par-dessus tout,
Quelque chose de beau qui rende manifeste l'amour.

Longue est la nuit, pour tous, lorsque le jour s'éteint.
Un enfant pleure, qui vivra peut-être jusqu'au matin !
Sachant pourtant que pourrait ne jamais venir le matin.
À travers le monde, condamnés à la pauvreté,
Vivent nos frères humains,
Et il n'est nul endroit où ils ne sont,
Si nous avions les yeux pour voir,
Si nous voulions regarder, si nous voulions le savoir.
Montre aux hommes l'amour qu'Il t'a montré
Et nourris Son troupeau de la manne qu'Il t'a donnée,
Car il aime chacun d'eux de l'amour dont Il t'a aimé !

L’AMOUR
L'amour va, la bordure de sa robe
Traînant dans la poussière,
Lavant de leurs souillures
Les rues et les chemins.
Et ce, parce qu'il le peut,
Et ce, parce qu'il le doit !





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