Et si nous parlions : évangélisation !
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Et si nous parlions : évangélisation !
Fr. Humbrecht : « La foi naît d’une annonce explicite de l’Evangile »
Publié par la rédaction le 11 mai 2010 dans Actualité de l'évangélisation
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht est religieux dominicain, docteur en philosophie, du couvent de Bordeaux. Son dernier ouvrage paru est Lire saint Thomas d’Aquin (nouvelle édition), Ellipses, déc. 2009. Pour lui, l’évangélisation est une urgence, car la foi se transmet et s’enseigne. Un entretien sans concession publié dans le numéro du 10 avril de l’Homme Nouveau, que nous republions ici.
Jean-Baptiste Maillard : En 2006, vous avez écrit un livre intitulé « L’avenir des vocations ». Quel était votre constat ?
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht : Que l’on n’osait pas en parler en public, ou sous cape, ou avec trop peu de profondeur et même de courage. Il fallait libérer le discours et, à travers lui, l’analyse des causes, des effets, des problèmes et des solutions.
J.-B. M. : Ce constat a-t-il changé depuis ?
T.-D. H. : Trop peu ! Tout le monde a la trouille : les clercs de ce qui va arriver dans les prochaines années, les laïcs de ce que cela pourrait exiger d’eux. Il y a aussi des résistances, comme l’introduction d’une théologie où le rôle du prêtre est modifié en profondeur, relativisé quant à son pouvoir sacramentel d’agir « dans la personne du Christ », au profit d’une fonction d’animation. Ce qui prélude au remplacement des prêtres par des laïcs. Ce n’est alors plus le sacerdoce catholique.
J.-B. M. : « La foi s’enseigne », disiez-vous : est-ce toujours vrai ?
T.-D. H. : La foi se transmet et s’enseigne. La foi ne se réduit pas à l’expérience qu’on a d’elle. Elle nous est commune, elle n’est pas seulement individuelle, elle se reçoit du Christ, de l’Église, se professe dans le Credo.
J.-B. M. : Comment naît la foi ?
T.-D. H. : D’une annonce explicite de l’Évangile, de la célébration de la liturgie, de la vie sacramentelle, de la charité théologale vécue dans l’Église. Comme depuis le mandat de Jésus à ses Apôtres. À cela s’ajoute la vie chrétienne en famille et la relance de l’école catholique, les deux en péril grave.
J.-B. M. : Quels sont les symptômes d’une crise de la foi ?
T.-D. H. : L’apostasie silencieuse dont parlait Jean-Paul II. On est passé en quarante ans, en France, de 30 à 3% de pratiquants réguliers. En outre, les chrétiens se sont laissés intimider par le laïcisme. Ils n’osent plus vivre en chrétiens dans la sphère publique. La culture a changé de bord, les médias distillent un certain anti-catholicisme, et nous avons laissé la culture chrétienne tirer sa révérence. On parle aujourd’hui d’une « exculturation » des catholiques. Il faut privilégier les métiers de transmission de la culture (professeurs, chercheurs, éducateurs, journalistes, écrivains, artistes), plutôt que ceux seulement lucratifs. Je dis cela pour les garçons, pas seulement pour les filles !
J.-B. M. :Comment y remédier ?
T.-D. H. : La fidélité à l’Église, la prière instante, la formation catéchétique personnelle (lisons le Catéchisme de l’Église Catholique en entier !), un zeste de culture tout court, et l’évangélisation.
J.-B. M. : Que pensez-vous du débat sur la visibilité de l’Église et l’évangélisation ?
T.-D. H. : Dans un monde post-chrétien, rendons l’Église visible. Finissons-en avec la clandestinité.
J.-B. M. : Que diriez-vous à un jeune qui se pose la question de la vocation à la prêtrise ?
T.-D. H. : Aimes-tu le Christ au point de lui donner ta vie, renonçant à la vie de tout le monde, celle que tes parents et tes amis (même chrétiens…) rêvent pour toi ? Aimes-tu l’Église au point de faire ton « métier » de la servir ? Aimes-tu les âmes, que tu veuilles passer ta vie à chercher à les sauver ? Tout cela, au lieu d’une vie chrétienne mariée, celle d’un laïc dont le métier restera profane pendant un demi-siècle, quoi qu’on en dise ? Considérons l’agenda d’une vie.
J.-B. M. : Que pouvez-vous nous dire de votre vie de prêtre ?
T.-D. H. : Comme prêtre, tout tient dans la messe et dans la confession. Comme religieux dominicain, dans la consécration, la vie contemplative, la vie commune, le travail de la théologie et la prédication doctrinale.
J.-B. M. : Avez-vous un souvenir marquant ?
T.-D. H. : Une confession est toujours marquante. Comme me le disait un magistrat, nous, prêtres, avons face à nous un pénitent qui se repent, alors que les juges ont un coupable qui se débat !
J.-B. M. : Les vocations naissent des familles chrétiennes : que faut-il, selon vous, pour être une famille vraiment chrétienne ?
T.-D. H. : Prier, si possible ensemble ; montrer Jésus par des choses à voir, des gestes, une transmission, une parole. C’est simple d’empêcher les enfants de se poser la question d’une vocation consacrée : n’en parler jamais, les enfouir sous les priorités matérialistes, l’ambition, la mondanité et le sexe. L’année du prêtre est une bénédiction pour nos esprits rouillés.
J.-B. M. : Pensez-vous que l’Église de France a réellement emboîté le pas d’une nouvelle évangélisation ?
T.-D. H. : Oui, mais avec beaucoup de retard. Paul VI l’a lancée, en 1975, et Jean-Paul II lui a donné son nom en 1979. Trente ans pour se bouger, c’est deux générations perdues de trop. Les initiatives apostoliques les plus originales sont venues des mouvements spirituels récents plus que des institutions assises et financées.
J.-B. M. : Que manque-t-il à l’Église de France pour évangéliser davantage ?
T.-D. H. : Pour les nouveaux évangélisateurs, une formation spirituelle et théologique. Nous Français, gens de culture, restons anti-intellectualistes pour les choses de la foi, et donc des sous-doués du message, avec une fausse opposition entre intellectuel et spirituel. Manque la conviction d’avoir à s’y mettre de façon continue. Ce courage change une vie.
J.-B. M. : L’évangélisation est-elle un sujet tabou au point qu’on entend encore peu ce terme, au profit de la mission ?
T.-D. H. : La mission est un terme équivalent, dès qu’il s’agit d’être envoyé pour prêcher l’Évangile. Ce qui ne l’est pas, c’est « le levain dans la pâte », le mutisme, le soi-disant exemple qui prétend suffire à la transmission, le dialogue où l’on ne dit rien de constructif. Avec cette chape de silence, on a déchristianisé la France, au moment où, au contraire, sous la pression des idées les plus corrosives, il fallait d’un côté, affronter et, de l’autre, annoncer, dire au nom du Christ. La foi s’annonce ou meurt.
J.-B. M. : Réfléchissons-nous assez aux cibles de notre évangélisation et à la façon dont nous pouvons les toucher ?
T.-D. H. : Pas assez quand on en reste aux schémas mort-nés des années 60. Trop quand on se focalise sur les instruments et non sur la vérité du message, ni sur la vérité de la vie du témoin. Primauté du spirituel ! Il faire tout ce que l’on peut, le faire bien et avec les instruments intellectuels, spirituels et aussi techniques les plus affûtés. Mais la seule vraie question est : qui s’y met ?
Publié par la rédaction le 11 mai 2010 dans Actualité de l'évangélisation
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht est religieux dominicain, docteur en philosophie, du couvent de Bordeaux. Son dernier ouvrage paru est Lire saint Thomas d’Aquin (nouvelle édition), Ellipses, déc. 2009. Pour lui, l’évangélisation est une urgence, car la foi se transmet et s’enseigne. Un entretien sans concession publié dans le numéro du 10 avril de l’Homme Nouveau, que nous republions ici.
Jean-Baptiste Maillard : En 2006, vous avez écrit un livre intitulé « L’avenir des vocations ». Quel était votre constat ?
Fr. Thierry-Dominique Humbrecht : Que l’on n’osait pas en parler en public, ou sous cape, ou avec trop peu de profondeur et même de courage. Il fallait libérer le discours et, à travers lui, l’analyse des causes, des effets, des problèmes et des solutions.
J.-B. M. : Ce constat a-t-il changé depuis ?
T.-D. H. : Trop peu ! Tout le monde a la trouille : les clercs de ce qui va arriver dans les prochaines années, les laïcs de ce que cela pourrait exiger d’eux. Il y a aussi des résistances, comme l’introduction d’une théologie où le rôle du prêtre est modifié en profondeur, relativisé quant à son pouvoir sacramentel d’agir « dans la personne du Christ », au profit d’une fonction d’animation. Ce qui prélude au remplacement des prêtres par des laïcs. Ce n’est alors plus le sacerdoce catholique.
J.-B. M. : « La foi s’enseigne », disiez-vous : est-ce toujours vrai ?
T.-D. H. : La foi se transmet et s’enseigne. La foi ne se réduit pas à l’expérience qu’on a d’elle. Elle nous est commune, elle n’est pas seulement individuelle, elle se reçoit du Christ, de l’Église, se professe dans le Credo.
J.-B. M. : Comment naît la foi ?
T.-D. H. : D’une annonce explicite de l’Évangile, de la célébration de la liturgie, de la vie sacramentelle, de la charité théologale vécue dans l’Église. Comme depuis le mandat de Jésus à ses Apôtres. À cela s’ajoute la vie chrétienne en famille et la relance de l’école catholique, les deux en péril grave.
J.-B. M. : Quels sont les symptômes d’une crise de la foi ?
T.-D. H. : L’apostasie silencieuse dont parlait Jean-Paul II. On est passé en quarante ans, en France, de 30 à 3% de pratiquants réguliers. En outre, les chrétiens se sont laissés intimider par le laïcisme. Ils n’osent plus vivre en chrétiens dans la sphère publique. La culture a changé de bord, les médias distillent un certain anti-catholicisme, et nous avons laissé la culture chrétienne tirer sa révérence. On parle aujourd’hui d’une « exculturation » des catholiques. Il faut privilégier les métiers de transmission de la culture (professeurs, chercheurs, éducateurs, journalistes, écrivains, artistes), plutôt que ceux seulement lucratifs. Je dis cela pour les garçons, pas seulement pour les filles !
J.-B. M. :Comment y remédier ?
T.-D. H. : La fidélité à l’Église, la prière instante, la formation catéchétique personnelle (lisons le Catéchisme de l’Église Catholique en entier !), un zeste de culture tout court, et l’évangélisation.
J.-B. M. : Que pensez-vous du débat sur la visibilité de l’Église et l’évangélisation ?
T.-D. H. : Dans un monde post-chrétien, rendons l’Église visible. Finissons-en avec la clandestinité.
J.-B. M. : Que diriez-vous à un jeune qui se pose la question de la vocation à la prêtrise ?
T.-D. H. : Aimes-tu le Christ au point de lui donner ta vie, renonçant à la vie de tout le monde, celle que tes parents et tes amis (même chrétiens…) rêvent pour toi ? Aimes-tu l’Église au point de faire ton « métier » de la servir ? Aimes-tu les âmes, que tu veuilles passer ta vie à chercher à les sauver ? Tout cela, au lieu d’une vie chrétienne mariée, celle d’un laïc dont le métier restera profane pendant un demi-siècle, quoi qu’on en dise ? Considérons l’agenda d’une vie.
J.-B. M. : Que pouvez-vous nous dire de votre vie de prêtre ?
T.-D. H. : Comme prêtre, tout tient dans la messe et dans la confession. Comme religieux dominicain, dans la consécration, la vie contemplative, la vie commune, le travail de la théologie et la prédication doctrinale.
J.-B. M. : Avez-vous un souvenir marquant ?
T.-D. H. : Une confession est toujours marquante. Comme me le disait un magistrat, nous, prêtres, avons face à nous un pénitent qui se repent, alors que les juges ont un coupable qui se débat !
J.-B. M. : Les vocations naissent des familles chrétiennes : que faut-il, selon vous, pour être une famille vraiment chrétienne ?
T.-D. H. : Prier, si possible ensemble ; montrer Jésus par des choses à voir, des gestes, une transmission, une parole. C’est simple d’empêcher les enfants de se poser la question d’une vocation consacrée : n’en parler jamais, les enfouir sous les priorités matérialistes, l’ambition, la mondanité et le sexe. L’année du prêtre est une bénédiction pour nos esprits rouillés.
J.-B. M. : Pensez-vous que l’Église de France a réellement emboîté le pas d’une nouvelle évangélisation ?
T.-D. H. : Oui, mais avec beaucoup de retard. Paul VI l’a lancée, en 1975, et Jean-Paul II lui a donné son nom en 1979. Trente ans pour se bouger, c’est deux générations perdues de trop. Les initiatives apostoliques les plus originales sont venues des mouvements spirituels récents plus que des institutions assises et financées.
J.-B. M. : Que manque-t-il à l’Église de France pour évangéliser davantage ?
T.-D. H. : Pour les nouveaux évangélisateurs, une formation spirituelle et théologique. Nous Français, gens de culture, restons anti-intellectualistes pour les choses de la foi, et donc des sous-doués du message, avec une fausse opposition entre intellectuel et spirituel. Manque la conviction d’avoir à s’y mettre de façon continue. Ce courage change une vie.
J.-B. M. : L’évangélisation est-elle un sujet tabou au point qu’on entend encore peu ce terme, au profit de la mission ?
T.-D. H. : La mission est un terme équivalent, dès qu’il s’agit d’être envoyé pour prêcher l’Évangile. Ce qui ne l’est pas, c’est « le levain dans la pâte », le mutisme, le soi-disant exemple qui prétend suffire à la transmission, le dialogue où l’on ne dit rien de constructif. Avec cette chape de silence, on a déchristianisé la France, au moment où, au contraire, sous la pression des idées les plus corrosives, il fallait d’un côté, affronter et, de l’autre, annoncer, dire au nom du Christ. La foi s’annonce ou meurt.
J.-B. M. : Réfléchissons-nous assez aux cibles de notre évangélisation et à la façon dont nous pouvons les toucher ?
T.-D. H. : Pas assez quand on en reste aux schémas mort-nés des années 60. Trop quand on se focalise sur les instruments et non sur la vérité du message, ni sur la vérité de la vie du témoin. Primauté du spirituel ! Il faire tout ce que l’on peut, le faire bien et avec les instruments intellectuels, spirituels et aussi techniques les plus affûtés. Mais la seule vraie question est : qui s’y met ?
P4572- Dans la prière
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Re: Et si nous parlions : évangélisation !
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-ma-derniere-evangelisation-jnsr---19-decembre-2010-2-64520497.html
Samedi 8 janvier 2011
MA DERNIERE EVANGELISATION – JNSR - 19 décembre 2010-1
JESUS nous appelle : MA DERNIERE EVANGELISATION
*******
19 décembre 2010
Ce matin, c’est mon Ange Gardien « FIDELE « qui vient à mon Eveil, portant l’image de ce jour passé où, assise au pied de mon lit, devant moi, je vois ce fleuve de grosses épines de 3 à 5 cms qui s’écoule de ma chambre vers le couloir dans un flot épais et continu. Lorsque j’ai levé mon regard pour voir d’où cela venait, j’ai vu cette immense Croix qui prenait tout le mur, face à moi. Sur cette Croix de 3 mètres était cloué le Corps sanglant de mon JESUS d’AMOUR. Alors, je vis que toutes ces épines qui tombaient comme un torrent, sortaient de la Couronne qui encerclait Sa Tête, toute pendante sur Sa pauvre poitrine ensanglantée.
J’ai crié. « Mais Seigneur, qu’est ce que c’est ? »
Et Jésus de me répondre.
« Ce sont toutes les épines que vous M’enlevez ,
Grâce à toutes les Messes qui se font dans le Monde
pour le Repentir Mondial »
Ce matin, après cette Vision renouvelée, par la Grâce
de Dieu sur Mon Ange Fidèle , j’entends en moi cette
phrase de Jésus :
« Pour l’Evangélisation dans le Monde, vous irez Deux
par Deux.
Après l’Evangélisation, Je reviendrai dans ce Monde.»
Mais Seigneur,
comment faire cette marche sur toute la Terre ?
« Deux par Deux, elle se fera, comme avec Mes
Apôtres. Cette marche ne sera pas ordinaire.
Tout est spirituel, souvenez-vous ! Ceux qui ne
sont pas contre Moi, sont avec Moi et partout
où vous irez, Je serai avec vous.
Ne prenez rien pour la route, que votre Cœur en
Prière, pour ramener à Dieu, tous vos frères. »
Je n’ai plus posé de questions, car j’ai vu alors : L’ADORATION .
« De tous les endroits de la Terre, les Prêtres de
Jésus-Christ adorant Dieu dans leur Elévation
Eucharistique. L’ Hostie de la Sainte Eucharistie
rayonnait comme un Soleil dans leurs mains élevées
vers notre Dieu Tout Puissant ! Quelle Merveille ! »
Jésus me répète :
« Deux par Deux sur cette longue route Spirituelle où
tout le monde se rencontre : les sourds, les
aveugles et tous ces paralytiques qui vont se
mettre à marcher, à parler et à voir la
Splendeur du Crucifié d’AMOUR qui va
pénétrer tous les Cœurs.»
« Va Mon enfant et proclame La Gloire de Dieu dans
Sa Sainte Eglise, car j’invite tous Mes Prêtres
d’AMOUR à M’honorer, Me chérir et M’adorer
dans cette Messe de la Réconciliation Mondiale,
où avec tous les fidèles, vous marcherez sur la
Route Longue du Chemin de la FOI. »
A NOËL :
« Que tous les hommes et femmes, Fidèles à
l’Eglise du Seigneur, assistent et prient,
comme St PAUL le fit, pour tous les enfants du
Monde qui sont devenus « Mes Brebis égarées »
Ma voix sera en chaque Prêtre pour les
appeler, en chaque Fidèle qui accompagnera
le Prêtre dans la Sainte Messe. Deux par Deux :
Celui qui officie avec AMOUR et Celui qui prie
de tout son Cœur
Mes enfants seront ainsi tous appelés :
Par le PERE qui EST en MOI comme en Vous ,
Je le Suis Uni au PERE par l’Esprit Saint.
Après cette Evangélisation de tous les Cœurs
et de tous les Esprits, J’attirerai Tout à MOI.
Et JE REVIENDRAI.
Alors, la grande Moisson sera accomplie
Priez pour qu’en Elle, il ne se trouve pas d’Ivraie!»
Le Fidèle vous a parlé.
Jésus-Christ– Le CHRIST- ROI dans le PERE et l’ ESPRIT qui Est UN Seul DIEU
Samedi 8 janvier 2011
MA DERNIERE EVANGELISATION – JNSR - 19 décembre 2010-1
JESUS nous appelle : MA DERNIERE EVANGELISATION
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19 décembre 2010
Ce matin, c’est mon Ange Gardien « FIDELE « qui vient à mon Eveil, portant l’image de ce jour passé où, assise au pied de mon lit, devant moi, je vois ce fleuve de grosses épines de 3 à 5 cms qui s’écoule de ma chambre vers le couloir dans un flot épais et continu. Lorsque j’ai levé mon regard pour voir d’où cela venait, j’ai vu cette immense Croix qui prenait tout le mur, face à moi. Sur cette Croix de 3 mètres était cloué le Corps sanglant de mon JESUS d’AMOUR. Alors, je vis que toutes ces épines qui tombaient comme un torrent, sortaient de la Couronne qui encerclait Sa Tête, toute pendante sur Sa pauvre poitrine ensanglantée.
J’ai crié. « Mais Seigneur, qu’est ce que c’est ? »
Et Jésus de me répondre.
« Ce sont toutes les épines que vous M’enlevez ,
Grâce à toutes les Messes qui se font dans le Monde
pour le Repentir Mondial »
Ce matin, après cette Vision renouvelée, par la Grâce
de Dieu sur Mon Ange Fidèle , j’entends en moi cette
phrase de Jésus :
« Pour l’Evangélisation dans le Monde, vous irez Deux
par Deux.
Après l’Evangélisation, Je reviendrai dans ce Monde.»
Mais Seigneur,
comment faire cette marche sur toute la Terre ?
« Deux par Deux, elle se fera, comme avec Mes
Apôtres. Cette marche ne sera pas ordinaire.
Tout est spirituel, souvenez-vous ! Ceux qui ne
sont pas contre Moi, sont avec Moi et partout
où vous irez, Je serai avec vous.
Ne prenez rien pour la route, que votre Cœur en
Prière, pour ramener à Dieu, tous vos frères. »
Je n’ai plus posé de questions, car j’ai vu alors : L’ADORATION .
« De tous les endroits de la Terre, les Prêtres de
Jésus-Christ adorant Dieu dans leur Elévation
Eucharistique. L’ Hostie de la Sainte Eucharistie
rayonnait comme un Soleil dans leurs mains élevées
vers notre Dieu Tout Puissant ! Quelle Merveille ! »
Jésus me répète :
« Deux par Deux sur cette longue route Spirituelle où
tout le monde se rencontre : les sourds, les
aveugles et tous ces paralytiques qui vont se
mettre à marcher, à parler et à voir la
Splendeur du Crucifié d’AMOUR qui va
pénétrer tous les Cœurs.»
« Va Mon enfant et proclame La Gloire de Dieu dans
Sa Sainte Eglise, car j’invite tous Mes Prêtres
d’AMOUR à M’honorer, Me chérir et M’adorer
dans cette Messe de la Réconciliation Mondiale,
où avec tous les fidèles, vous marcherez sur la
Route Longue du Chemin de la FOI. »
A NOËL :
« Que tous les hommes et femmes, Fidèles à
l’Eglise du Seigneur, assistent et prient,
comme St PAUL le fit, pour tous les enfants du
Monde qui sont devenus « Mes Brebis égarées »
Ma voix sera en chaque Prêtre pour les
appeler, en chaque Fidèle qui accompagnera
le Prêtre dans la Sainte Messe. Deux par Deux :
Celui qui officie avec AMOUR et Celui qui prie
de tout son Cœur
Mes enfants seront ainsi tous appelés :
Par le PERE qui EST en MOI comme en Vous ,
Je le Suis Uni au PERE par l’Esprit Saint.
Après cette Evangélisation de tous les Cœurs
et de tous les Esprits, J’attirerai Tout à MOI.
Et JE REVIENDRAI.
Alors, la grande Moisson sera accomplie
Priez pour qu’en Elle, il ne se trouve pas d’Ivraie!»
Le Fidèle vous a parlé.
Jésus-Christ– Le CHRIST- ROI dans le PERE et l’ ESPRIT qui Est UN Seul DIEU
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Et si nous parlions : évangélisation !
Merci Hercule pour ce si beau message qui ne donne qu'envie de prier plus encore pour le Repentir Mondial, Jésus avait demandé des messes pour cela.
Bien à vous.
Bien à vous.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Et si nous parlions : évangélisation !
L’évangélisation dans la rue, pourquoi ça ne marche pas vraiment ?
mercredi 30 septembre 2009Autres articles
Alain Grau est l’un des fondateurs de la communauté Aïn Karem, pionnière de l’évangélisation de rue depuis les années 1970. Il réagit à notre dossier (FC n°3180) sur les évangéliques et sur l’expérience du festival Annuncio d’évangélisation.
Posons le postulat suivant : l’auteur de ces lignes n’a rien contre l’évangélisation de rue. La première fois que je suis monté sur un tabouret pour prêcher dans la rue remonte à un quart de siècle, et la première mission d’évangélisation que j’ai conduite a le même âge. C’était les premiers pas de la Communauté Aïn Karem. Seulement, voilà : vingt-cinq ans après l’entrée de Bernard à Cîteaux l’Europe se couvrait de monastères ; vingt-cinq ans après que François se fut mis, nu, sous la protection de son évêque, l’Église s’était profondément réformée. Mais vingt-cinq après que nous soyons sortis dans la rue, rien n’a changé, sinon un effet de mode. Que des jeunes et des moins jeunes découvrent avec enthousiasme cette forme d’apostolat comme une nouveauté, est la preuve que le visage de l’Église n’a pas rajeuni. La faute en est, sans doute, à un gros déficit de sainteté pour mes amis et pour moi, et à une perception spirituelle défaillante qui découle de ce manque. Devant ce constat et l’amertume de n’être pas assez saint, j’implore une conversion.
Au départ, il y a un texte de Vatican 2 : « Il a plu à Dieu que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu au contraire en faire un peuple » (L.G. 9). Dès lors qu’elle vise la constitution d’un peuple qui va accepter de vivre selon les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de la Cité de Dieu, la mission est un acte tout à la fois divin et humain. Elle a un statut à proprement parler liturgique. Cela, les évangéliques l’ont compris, d’une certaine manière, et le mettent en pratique. La conversion du cœur est immédiatement l’entrée dans une communauté de vie qui veut envelopper toute l’existence. Inutile de brandir ici l’argument sectaire pour se débarrasser à faible coût de cet épineux problème. Qu’il y ait des conversions dans la rue, comme j’en fus souvent témoin, cela est bon. Mais un peuple est plus que l’addition de conversions individuelles, parce que la vie communautaire à laquelle l’Esprit convie tout homme est bien plus que la coexistence d’individus.
Ensuite, il y a ce qui constitue à mes yeux le centre théologique du Concile, qui nous différencie des évangéliques : nous croyons en l’Église « sacrement du Salut ». L’Église signifie le Salut et l’Unité du Corps tout entier dans la proclamation du mystère de la foi, et Elle les réalise dans son existence sacramentelle – plus large que la pratique des sacrements proprement dits. La conversion n’est donc pas seulement une question de vie intérieure, elle touche directement l’existence organique du Corps du Christ. L’Épouse dont il fait son Corps devient cette humanité de surcroît par et dans laquelle l’humanité entière parvient à la plénitude de l’Homme Nouveau. Cette plénitude de Celui qui remplit tout en tout, c’est l’Église dans son existence sacramentelle, donc incarnée. La Mission consiste à rendre présent l’intégralité de ce mystère, par le dynamisme propre à ce mystère lui-même. Ni plus, ni moins.
Or, selon ces deux aspects, le Concile est encore lettre morte. Que signifie l’agitation apostolique qui ne vise pas, immédiatement, la constitution d’un peuple ? Que signifie cette même agitation quand elle ne coïncide pas strictement avec la sacramentalité de l’Église ? En cette année dédiée à une réflexion sur le sacerdoce, de telles questions sont loin d’être vaines. Les sacrements informent le peuple sauvé – tout homme – pour l’incorporer au Christ. Cette dynamique est celle de l’unique Sacrement du Salut, qui récapitule l’humanité entière sous un seul chef : le Christ. C’est ici que se joue la notion de succession apostolique, à savoir la présence d’évêques répandus par tout l’univers, à qui est confiée une portion de cette humanité sauvée.
Alors, questions impertinentes : et si Vatican 2 nous obligeait à penser la mission dans un cadre strictement diocésain ? Et si Vatican 2 nous obligeait à cesser les missions d’évangélisation à la mode (celles que j’ai contribué à lancer il y a vingt-cinq ans) pour laisser place à la mission proprement dite qui ne confondrait plus les moyens avec la fin, l’apostolat de rue et le porte-à-porte avec la vie sacramentelle d’un peuple nouveau ? Et si Vatican 2 nous obligeait à entrer dans la dimension mystérique de la Mission, acte du Christ par son Corps qui est l’Église ?
C’est ici qu’a lieu la conversion que j’implore, conversion de l’Église entière, dans chacun de ses membres, pour qu’elle demeure fidèle à son mystère. L’extraordinaire n’est pas dans les moyens, car il devrait être naturel, normal, banal même, d’aller dans la rue ou de frapper aux portes. Encore une leçon des évangéliques ! Vivre cette expérience comme une chose fascinante est l’aveu, certes paradoxal, d’un manque de foi profond et d’un sens du mystère de l’Église bien superficiel. La seule réalité extraordinaire pour laquelle nous devons perdre notre vie, et qui transforme l’agitation apostolique en Mission, est l’existence même de l’Église, de son mystère incarné dans une portion de l’humanité. L’extraordinaire est que l’humanité passe de ce monde au Père dans l’Église, que l’Église, dans la pauvreté de sa visibilité liturgique et sacramentelle, soit ce passage.
Ceci exige de chacun l’insatisfaction profonde de n’être jamais à la hauteur de ce mystère, en inversant la logique commune : c’est la mission qui crée la communauté, et non l’inverse. La difficulté pour nous est que le paysage ecclésial est connu, quadrillé, parfois verrouillé. Il y a les paroisses, les services, les mouvements, les communautés ; tout ceci s’enchevêtre tant bien que mal. Affaire d’arbitrage et de compromis, de fine politique ecclésiastique. Est-il blasphématoire de vouloir recentrer la Mission sur la structure sacramentelle de l’Église dans son nœud apostolique, à savoir le ministère ordonné qui préside à l’existence sacramentelle, sans jamais la détenir ? Une telle conversion exige des ministres ordonnés, évêques, diacres et prêtres, un recentrement complet de leur existence : ils sont ordonnés pour servir un peuple et donner leur vie pour lui. Rien d’autre. Ceci exige des fidèles laïcs un consentement radical à se laisser façonner par la vie sacramentelle et liturgique. Rien d’autre. Et pour chacun le renoncement à son petit business perso, à son « charisme » toujours plus ou moins auto-proclamé, à un apostolat clinquant et éphémère, dont le revers est une existence diocésaine et paroissiale apostoliquement terne.
Le désir de la Mission nous convie au désert, au dépouillement extrême de la Croix, car ce n’est pas pour soi que l’on va dans la rue ou dans les maisons. Ceci est tout sauf de la littérature pieuse. L’adhérence intégrale au mystère de l’Église tel qu’il se présente aujourd’hui dans la chair, adhérence sans faille ni compromis, n’est pour personne une partie de plaisir, mais pour tous la voie de sainteté.
« Ils reçurent le Saint Esprit – et ils se mirent à parler », dit le répons de Pentecôte. Si on lit bien, il s’agit des Douze…
Alain Grau
Référence : France Catholique n°3180 du 25 septembre 2009 : "Les évangéliques ont-ils quelque chose de plus que nous" et reportage sur le Festival d’évangélisation Anuncio…
mercredi 30 septembre 2009Autres articles
Alain Grau est l’un des fondateurs de la communauté Aïn Karem, pionnière de l’évangélisation de rue depuis les années 1970. Il réagit à notre dossier (FC n°3180) sur les évangéliques et sur l’expérience du festival Annuncio d’évangélisation.
Posons le postulat suivant : l’auteur de ces lignes n’a rien contre l’évangélisation de rue. La première fois que je suis monté sur un tabouret pour prêcher dans la rue remonte à un quart de siècle, et la première mission d’évangélisation que j’ai conduite a le même âge. C’était les premiers pas de la Communauté Aïn Karem. Seulement, voilà : vingt-cinq ans après l’entrée de Bernard à Cîteaux l’Europe se couvrait de monastères ; vingt-cinq ans après que François se fut mis, nu, sous la protection de son évêque, l’Église s’était profondément réformée. Mais vingt-cinq après que nous soyons sortis dans la rue, rien n’a changé, sinon un effet de mode. Que des jeunes et des moins jeunes découvrent avec enthousiasme cette forme d’apostolat comme une nouveauté, est la preuve que le visage de l’Église n’a pas rajeuni. La faute en est, sans doute, à un gros déficit de sainteté pour mes amis et pour moi, et à une perception spirituelle défaillante qui découle de ce manque. Devant ce constat et l’amertume de n’être pas assez saint, j’implore une conversion.
Au départ, il y a un texte de Vatican 2 : « Il a plu à Dieu que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu au contraire en faire un peuple » (L.G. 9). Dès lors qu’elle vise la constitution d’un peuple qui va accepter de vivre selon les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de la Cité de Dieu, la mission est un acte tout à la fois divin et humain. Elle a un statut à proprement parler liturgique. Cela, les évangéliques l’ont compris, d’une certaine manière, et le mettent en pratique. La conversion du cœur est immédiatement l’entrée dans une communauté de vie qui veut envelopper toute l’existence. Inutile de brandir ici l’argument sectaire pour se débarrasser à faible coût de cet épineux problème. Qu’il y ait des conversions dans la rue, comme j’en fus souvent témoin, cela est bon. Mais un peuple est plus que l’addition de conversions individuelles, parce que la vie communautaire à laquelle l’Esprit convie tout homme est bien plus que la coexistence d’individus.
Ensuite, il y a ce qui constitue à mes yeux le centre théologique du Concile, qui nous différencie des évangéliques : nous croyons en l’Église « sacrement du Salut ». L’Église signifie le Salut et l’Unité du Corps tout entier dans la proclamation du mystère de la foi, et Elle les réalise dans son existence sacramentelle – plus large que la pratique des sacrements proprement dits. La conversion n’est donc pas seulement une question de vie intérieure, elle touche directement l’existence organique du Corps du Christ. L’Épouse dont il fait son Corps devient cette humanité de surcroît par et dans laquelle l’humanité entière parvient à la plénitude de l’Homme Nouveau. Cette plénitude de Celui qui remplit tout en tout, c’est l’Église dans son existence sacramentelle, donc incarnée. La Mission consiste à rendre présent l’intégralité de ce mystère, par le dynamisme propre à ce mystère lui-même. Ni plus, ni moins.
Or, selon ces deux aspects, le Concile est encore lettre morte. Que signifie l’agitation apostolique qui ne vise pas, immédiatement, la constitution d’un peuple ? Que signifie cette même agitation quand elle ne coïncide pas strictement avec la sacramentalité de l’Église ? En cette année dédiée à une réflexion sur le sacerdoce, de telles questions sont loin d’être vaines. Les sacrements informent le peuple sauvé – tout homme – pour l’incorporer au Christ. Cette dynamique est celle de l’unique Sacrement du Salut, qui récapitule l’humanité entière sous un seul chef : le Christ. C’est ici que se joue la notion de succession apostolique, à savoir la présence d’évêques répandus par tout l’univers, à qui est confiée une portion de cette humanité sauvée.
Alors, questions impertinentes : et si Vatican 2 nous obligeait à penser la mission dans un cadre strictement diocésain ? Et si Vatican 2 nous obligeait à cesser les missions d’évangélisation à la mode (celles que j’ai contribué à lancer il y a vingt-cinq ans) pour laisser place à la mission proprement dite qui ne confondrait plus les moyens avec la fin, l’apostolat de rue et le porte-à-porte avec la vie sacramentelle d’un peuple nouveau ? Et si Vatican 2 nous obligeait à entrer dans la dimension mystérique de la Mission, acte du Christ par son Corps qui est l’Église ?
C’est ici qu’a lieu la conversion que j’implore, conversion de l’Église entière, dans chacun de ses membres, pour qu’elle demeure fidèle à son mystère. L’extraordinaire n’est pas dans les moyens, car il devrait être naturel, normal, banal même, d’aller dans la rue ou de frapper aux portes. Encore une leçon des évangéliques ! Vivre cette expérience comme une chose fascinante est l’aveu, certes paradoxal, d’un manque de foi profond et d’un sens du mystère de l’Église bien superficiel. La seule réalité extraordinaire pour laquelle nous devons perdre notre vie, et qui transforme l’agitation apostolique en Mission, est l’existence même de l’Église, de son mystère incarné dans une portion de l’humanité. L’extraordinaire est que l’humanité passe de ce monde au Père dans l’Église, que l’Église, dans la pauvreté de sa visibilité liturgique et sacramentelle, soit ce passage.
Ceci exige de chacun l’insatisfaction profonde de n’être jamais à la hauteur de ce mystère, en inversant la logique commune : c’est la mission qui crée la communauté, et non l’inverse. La difficulté pour nous est que le paysage ecclésial est connu, quadrillé, parfois verrouillé. Il y a les paroisses, les services, les mouvements, les communautés ; tout ceci s’enchevêtre tant bien que mal. Affaire d’arbitrage et de compromis, de fine politique ecclésiastique. Est-il blasphématoire de vouloir recentrer la Mission sur la structure sacramentelle de l’Église dans son nœud apostolique, à savoir le ministère ordonné qui préside à l’existence sacramentelle, sans jamais la détenir ? Une telle conversion exige des ministres ordonnés, évêques, diacres et prêtres, un recentrement complet de leur existence : ils sont ordonnés pour servir un peuple et donner leur vie pour lui. Rien d’autre. Ceci exige des fidèles laïcs un consentement radical à se laisser façonner par la vie sacramentelle et liturgique. Rien d’autre. Et pour chacun le renoncement à son petit business perso, à son « charisme » toujours plus ou moins auto-proclamé, à un apostolat clinquant et éphémère, dont le revers est une existence diocésaine et paroissiale apostoliquement terne.
Le désir de la Mission nous convie au désert, au dépouillement extrême de la Croix, car ce n’est pas pour soi que l’on va dans la rue ou dans les maisons. Ceci est tout sauf de la littérature pieuse. L’adhérence intégrale au mystère de l’Église tel qu’il se présente aujourd’hui dans la chair, adhérence sans faille ni compromis, n’est pour personne une partie de plaisir, mais pour tous la voie de sainteté.
« Ils reçurent le Saint Esprit – et ils se mirent à parler », dit le répons de Pentecôte. Si on lit bien, il s’agit des Douze…
Alain Grau
Référence : France Catholique n°3180 du 25 septembre 2009 : "Les évangéliques ont-ils quelque chose de plus que nous" et reportage sur le Festival d’évangélisation Anuncio…
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Re: Et si nous parlions : évangélisation !
Note Doctrinale sur certains aspects de l'évangélisationNOTE DOCTRINALE SUR CERTAINS ASPECTS DE L'ÉVANGÉLISATION .... le Concile Vatican II ajoute : « La vérité doit être cherchée selon la ..... Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 3 décembre 2007, .... [32] Cf. Benoît XVI, Discours à la Curie romaine (22 décembre 2005) AAS 98 (2006), p. ...
www.vatican.va/.../rc_con_cfaith_doc_20071203_nota-evangelizzazione_fr.html - www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20071203_nota-evangelizzazione_fr.html+note+doctrinale+vatican+d%C3%A9c+2007+evangelisation&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20071203_nota-evangelizzazione_fr.html+note+doctrinale+vatican+d%C3%A9c+2007+evangelisation&tbo=1&sa=X&ei=7vlwTauUDcvKswaH86CEDg&ved=0CBsQHzAA" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
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Re: Et si nous parlions : évangélisation !
L'évangélisation selon monseigneur Dominique Rey 18 min - 2 mai 2011 Vous avez peur des gothiques ? Pas Mgr Rey !Vidéo interpellante de monseigneur Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus ... dailymotion.com |
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Re: Et si nous parlions : évangélisation !
Le missionnaire, la sainteté et la prière - P. Daniel Ange | |
24 min - 15 mai 2011 - Importé par webtvcnfr Forum Communion Evangélisation Suivez la prédication du P. Daniel Ange, fondateur de l'école catholique internationale d'évangélisation ... www.youtube.com/watch?v=jeKe825knNk |
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Re: Et si nous parlions : évangélisation !
«J’ai toujours eu Jésus en moi»
Marie-Claire, 25 ans, trisomique, vient de se voir confier par Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, la mission de prêcher l’Évangile auprès des plus pauvres.
http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/religion/actualite/j-ai-toujours-eu-jesus-en-moi-2013-12-23-1080118/36834087-1-fre-FR/J-ai-toujours-eu-Jesus-en-moi_article_main.jpg
Le destin n’a pas épargné Marie-Claire. Née avec une trisomie 21, elle a été abandonnée aussitôt après. Pourtant, « chaque jour, elle a le sourire du matin au soir », s’étonne Annie, sa mère adoptive. « J’ai toujours eu Jésus en moi », explique Marie-Claire. Fervente croyante, Annie, membre du conseil paroissial de Saint-Ambroise en la Vallée heureuse, dans la périphérie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), lui a inculqué les valeurs catholiques dès sa plus tendre enfance. Mais « je l’ai toujours laissée suivre son cheminement, sans l’obliger à me suivre à la messe », précise-t-elle.
Aujourd’hui, les rôles se sont inversés. Marie-Claire transmet sa foi aux autres. Elle « évangélise » sur les marchés avec ses qualités : une grande spontanéité et beaucoup d’affection. Avec un certain succès. « J’ai de nombreux témoignages de gens éloignés de l’Église qui se sont reposé la question de la foi après l’avoir rencontrée », explique Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. « Deux personnes m’ont même écrit pour me dire combien elles avaient été touchées par la profondeur de sa foi et sa joie de vivre », poursuit-il. « À tel point que je me suis réconciliée avec le bon Dieu », peut-on lire dans ces lettres. Des exemples loin d’être d’isolés.
Il y a quelques années, un sans-domicile-fixe, ému par les paroles et les gestes attendrissants de Marie-Claire, l’a accompagnée à la messe. Un autre jour, dans une association de broderie – l’une de ses passions –, elle est parvenue à convaincre quelques femmes d’entamer une démarche de foi. Sa foi et son altruisme ne laissent pas insensible. « Beaucoup me disent qu’elle est “habitée” », rapporte Annie. « Marie-Claire ouvre d’autres voies et donne un nouveau souffle d’espérance à l’Église et à chacun », estime Dominick Parent, l’un des piliers de l’équipe d’animation paroissiale.
Pour Marie-Claire, c’est une évidence, elle doit consacrer sa vie à Jésus. Tous ces témoignages ont fini par convaincre Mgr Aillet de lui confier la mission d’évangéliser les plus pauvres. Le 15 septembre dernier, Marie-Claire a officialisé son engagement particulier – sans statut canonique – en l’église Saint-Pierre à Rontignon. L’église était comble pour l’occasion. « Certains n’étaient pas venus à la messe depuis très longtemps », observe l’évêque. « La foi permet d’éclairer, de vivre ensemble » assure, remplie de bonheur, celle qui porte désormais le prénom de Claire-Marie.
Nicolas César (à Bordeaux)
journal LA CROIX 23/12/13 - 17 H 48
Marie-Claire, 25 ans, trisomique, vient de se voir confier par Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, la mission de prêcher l’Évangile auprès des plus pauvres.
http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/religion/actualite/j-ai-toujours-eu-jesus-en-moi-2013-12-23-1080118/36834087-1-fre-FR/J-ai-toujours-eu-Jesus-en-moi_article_main.jpg
Le destin n’a pas épargné Marie-Claire. Née avec une trisomie 21, elle a été abandonnée aussitôt après. Pourtant, « chaque jour, elle a le sourire du matin au soir », s’étonne Annie, sa mère adoptive. « J’ai toujours eu Jésus en moi », explique Marie-Claire. Fervente croyante, Annie, membre du conseil paroissial de Saint-Ambroise en la Vallée heureuse, dans la périphérie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), lui a inculqué les valeurs catholiques dès sa plus tendre enfance. Mais « je l’ai toujours laissée suivre son cheminement, sans l’obliger à me suivre à la messe », précise-t-elle.
Aujourd’hui, les rôles se sont inversés. Marie-Claire transmet sa foi aux autres. Elle « évangélise » sur les marchés avec ses qualités : une grande spontanéité et beaucoup d’affection. Avec un certain succès. « J’ai de nombreux témoignages de gens éloignés de l’Église qui se sont reposé la question de la foi après l’avoir rencontrée », explique Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. « Deux personnes m’ont même écrit pour me dire combien elles avaient été touchées par la profondeur de sa foi et sa joie de vivre », poursuit-il. « À tel point que je me suis réconciliée avec le bon Dieu », peut-on lire dans ces lettres. Des exemples loin d’être d’isolés.
Il y a quelques années, un sans-domicile-fixe, ému par les paroles et les gestes attendrissants de Marie-Claire, l’a accompagnée à la messe. Un autre jour, dans une association de broderie – l’une de ses passions –, elle est parvenue à convaincre quelques femmes d’entamer une démarche de foi. Sa foi et son altruisme ne laissent pas insensible. « Beaucoup me disent qu’elle est “habitée” », rapporte Annie. « Marie-Claire ouvre d’autres voies et donne un nouveau souffle d’espérance à l’Église et à chacun », estime Dominick Parent, l’un des piliers de l’équipe d’animation paroissiale.
Pour Marie-Claire, c’est une évidence, elle doit consacrer sa vie à Jésus. Tous ces témoignages ont fini par convaincre Mgr Aillet de lui confier la mission d’évangéliser les plus pauvres. Le 15 septembre dernier, Marie-Claire a officialisé son engagement particulier – sans statut canonique – en l’église Saint-Pierre à Rontignon. L’église était comble pour l’occasion. « Certains n’étaient pas venus à la messe depuis très longtemps », observe l’évêque. « La foi permet d’éclairer, de vivre ensemble » assure, remplie de bonheur, celle qui porte désormais le prénom de Claire-Marie.
Nicolas César (à Bordeaux)
journal LA CROIX 23/12/13 - 17 H 48
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