DISTINCTION FIN DES TEMPS ET FIN DU MONDE DANS LE MAGISTERE
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: La Fin des Temps :: PROPHÉTIES, RÉVÉLATIONS SUR LE TEMPS QUI VIENT
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DISTINCTION FIN DES TEMPS ET FIN DU MONDE DANS LE MAGISTERE
1. Catéchisme de l’Eglise Catholique
« Le salut [est] prêt à se manifester au dernier moment » (1 P 1,5) nous indique l’Apôtre Saint Pierre.
Ainsi, comme le souligne la note ‘e’ page 2321 de la Bible de Jérusalem, le salut définitif s’opérera au cours de « la dernière période de l’histoire, inaugurée par Jésus, qui s’achèvera par la Révélation ou Parousie (Cf. Jc 5,8 ; Mc 1,15) », correspondant à la « fin des temps » et non à la « fin du monde » en référence aux § 782 et § 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique.
En ce sens, il est remarquable de noter dans la Table Analytique du Catéchisme de l’Eglise Catholique en version française, la nette distinction, entre la « fin des temps » au mot « fin », page 694, et la « fin du monde » au mot « monde », page 713.
En ce qui concerne la « fin des temps » nous pouvons légitimement retenir les § 682, 686, 865, 1042, 1060 où la dénomination est directement employée, en lien logique avec les § 1043 à 1050 puisque l’on y traite du même sujet, comme le titre de la section nous l’indique « l’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » (sachant que le § 48 de constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium », reproduis partiellement ci-dessous, prévoit également l’établissement « des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » pour la période de la « fin des temps »).
En ce qui concerne la « fin du monde » nous retiendrons, de la même façon, les § 681, 1001 où la dénomination est directement employée.
Ainsi, pour le sujet qui nous intéresse, les deux paragraphes suivants du Catéchisme de l’Eglise Catholique apparaissent fondamentaux :
§ 681 : « Au Jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui, comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire ».
§ 682 : « En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce ».
2. Analyse critique
Après avoir identifié les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique relatifs à la « fin des temps » et la « fin du monde », allons plus avant dans notre analyse conceptuelle.
A la lecture des § 681 et 682, cités ci-avant, il apparaît clairement qu’il est question du retour glorieux du Christ et du Jugement, et que, dans ce cas, les dénominations « fin du monde » et « fin des temps » seraient identiques voire équivalentes.
L’objectif de cette section est de bien montrer qu’il n’en est pourtant pas ainsi. Pour ce faire j’illustrerai mes propos et développerai mon argumentaire à partir du § 48 de la constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium » intitulé, page 84 de mon édition, « Caractère eschatologique de la vocation chrétienne », nous le signifie clairement :
« Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (Cf. Co 10,11), […]. Mais tant qu’il n’y aura pas de nouveaux cieux et de terre nouvelle où habite la justice (Cf. 2 P3,13), l’Eglise voyageuse portera, dans ses sacrements et dans ses institutions, qui appartiennent à l’ère présente, le reflet de ce monde qui passe ; elle-même vit au milieu des créatures, qui jusqu’à présent soupirent et souffrent les douleurs de l’enfantement en attendant la révélation des fils de Dieu (Cf. Rm 8,19.22) […].
Avant de régner avec le Christ glorieux, nous comparaîtrons tous devant le tribunal du Christ pour recevoir le salaire du bien ou du mal que nous aurons accompli durant notre vie corporelle (Cf. 2 Co 5,10) ; ET à la fin du monde « ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection de la vie, et ceux qui auront fait le mal, pour la résurrection de la damnation (Cf. Jn 5,29 ; Cf Mt 25,46) ».
Rappelons tout d’abord, que ce texte a une portée dogmatique, c'est-à-dire qu’aucun fidèle y compris le souverain pontife lui-même ne peut le remettre en cause : c’est l’obéissance de la foi qui est ici requise pour l’ensemble des fidèles;
Son degré d’autorité garantit ainsi le caractère certain de ses affirmations, qui est par nature supérieur à celui du Catéchisme de l’Eglise Catholique et à fortiori tous les autres textes du Magistère « authentique » des papes, comme les discours, les homélies, ainsi que toute lettre apostolique ou encyclique.
La conjonction de coordination « et », placée entre les deux ensembles de propositions, fait apparaître une véritable césure dans le texte.
Ainsi, il est remarquable de vérifier que l’ensemble du texte précédant la conjonction de coordination « et », concerne la période de la « fin des temps » qui doit s’achever par la seconde venue du Seigneur (Cf. § 782 et 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique), alors que tout ce qui s’y trouve après (jusqu’au point final de la citation), se rapporte à la « fin du monde ».
Cette observation est d’une importante capitale puisqu’elle confirme de manière claire et irréfutable la différence majeure qu’il existe entre la « fin des temps » et la « fin du monde », nous permettant ainsi d’éviter une confusion quasi-systématique de ces deux dénominations qui ne sont absolument pas équivalentes.
Pour bien montrer qu’en aucun cas, cela ne saurait être une erreur ou un ajout dans la traduction française, il convient de présenter également le texte latin original, dans lequel il est aisé de vérifier que la conjonction de coordination « et » s’y trouve bien initialement.
Le texte présente ci-dessous, est le plus officiel qui soit, puisque qu’il provient des documents originaux du Concile Vatican II, retranscrits et accessibles sur le site du Vatican :
« Iam ergo fines saeculorum ad nos pervenerunt (Cf. 1 Cor 10,11) […]. Donec tamen fuerint novi coeli et nova terra, in quibus iustitia habitat (Cf. 2 Pt 3,13), Ecclesia peregrinans, in suis sacramentis et institutionibus, quae ad hoc aevum pertinent, portat figuram huius saeculi quae praeterit et ipsa inter creaturas degit quae ingemiscunt et parturiunt usque adhuc et exspectant revelationem filiorum Dei (Cf. Rom 8,19-22) [...].
Etenim, antequam cum Christo glorioso regnemus, omnes nos manifestabimur "ante tribunal Christi, ut referat unusquisque propria corporis, prout gessit sive bonum sive malum" (2 Cor 5,10) ET in fine mundi "procedent qui bona fecerunt in resurrectionem vitae, qui vero mala egerunt, in resurrectionem iudicii" (Io 5,29; Cf. Mt 25,46) ».
Il est vrai que la remarque que nous venons de formuler n’est pas évidente au premier abord, puisqu’elle impose la juxtaposition d’un autre texte du Magistère pour lever l’ambiguïté conceptuelle.
C’est la raison pour laquelle, une grande partie des prêtres, exégètes, et théologiens, peuvent commettre, en toute bonne foi, l’erreur sémantique fondamentale d’identifier « fin des temps » et « fin du monde », bien que ces deux dénominations renvoient à des réalités bien distinctes. C’est avec insistance, que j’attire votre attention sur ce point précis de doctrine, car c’est un élément majeur pour l’ensemble de notre argumentation.
Cette ambiguïté est malheureusement omniprésente dans nos textes bibliques et doctrinaux, ce qui a généralement pour effet de cultiver une grande confusion.
Afin de montrer le caractère récurrent de cette erreur, il suffit par exemple de se reporter au passage de Mt 28,19-20 :
« 19 Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, 20 et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde ».
qui trouve d’ailleurs lui-même un écho différent selon les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique auquels on se réfère :
§ 2 : « Pour que cet appel retentisse par toute la terre, le Christ a envoyé les apôtres qu'il avait choisi en leur donnant mandat d'annoncer l'Evangile: "Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,19-20). Forts de cette mission, les apôtres "s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient" (Mc 16,20) ».
§ 788 : « Lorsque sa présence visible leur a été enlevée, Jésus n'a pas laissé orphelins ses disciples (Cf. Jn 14,18). Il leur a promis de rester avec eux jusqu'à la fin des temps (Cf. Mt 28,20), il leur a envoyé son Esprit (Cf. Jn 20,22; Ac 2,33). La communion avec Jésus en est devenue, d'une certaine façon, plus intense: "En communiquant son Esprit à ses frères, qu'il rassemble de toutes les nations, Il les a constitués mystiquement comme son corps" (LG 7) ».
ou encore dans le même Catéchisme de l’Eglise Catholique :
§ 988 : « Le Credo chrétien - profession de notre foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice - culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle ».
alors qu’au § 1001 il est question de la Parousie et de la résurrection des morts liée à la « fin du monde » :
§ 1001 : « Quand ? Définitivement "au dernier jour" (Jn 6,39-40 ; Jn 6,44 ; Jn 6,54; Jn 11,24) ; "à la fin du monde" (LG 48). En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ : Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu (1 Th 4,16) ».
Ces observations révèlent ainsi que le Catéchisme de l’Eglise Catholique confond effectivement, comme la plupart des textes du Magistère « fin des temps » et « fin du monde ».
Pour autant, ces remarques n’affectent en rien le contenu doctrinal des textes qui nous sont proposés, mais entendent simplement relever certaines ambiguïtés qui peuvent s’avérer préjudiciables pour de nombreux fidèles.
Afin de conforter notre distinction entre « fin des temps » et « fin du monde », on peut également rapprocher un autre texte, cette fois du Magistère « authentique » du Saint Père Benoît XVI. C’est un extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :
« […] Enfin, un dernier point qui peut nous paraître un peu difficile. Saint Paul en conclusion de sa première Lettre aux Corinthiens, répète et fait dire aux Corinthiens une prière née dans les premières communautés chrétiennes de la région palestinienne : Maranà, thà! Qui signifie littéralement "Notre Seigneur, viens!" (16, 22). C'était la prière de la première chrétienté et le dernier livre du Nouveau Testament, l'Apocalypse, se termine lui aussi par cette prière: "Seigneur, viens!". Pouvons-nous nous aussi prier ainsi? Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ. Je pense que si sincèrement nous n'osons pas prier ainsi pour de nombreux motifs, nous pouvons cependant également dire d'une manière juste et correcte, avec la première chrétienté : "Viens, Seigneur Jésus!". Bien sûr nous ne voulons pas qu'arrive la fin du monde. Mais d'autre part, nous voulons également que se termine ce monde injuste.
Nous voulons également que le monde soit fondamentalement changé, que commence la civilisation de l'amour, qu'arrive un monde de justice, de paix, sans violence, sans faim. Nous voulons tout cela : et comment cela pourrait-il arriver sans la présence du Christ? Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époque : Viens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui.
Par ce court extrait, le Saint Père évoque la réalité de nos temps actuels. Temps qui ne sont pas ceux de la « fin du monde » mais bien ceux de la « fin des temps ».
Le Saint Père évoque son désir que « se termine ce monde injuste » pour laisser place à celui de la « civilisation de l’amour ».
De plus il est important de souligner que le Saint Père emploi les termes « nous pouvons cependant (également) dire d'une manière juste et correcte », ce qui a pour effet de lever toute équivoque, en bien montrant le caractère véridique et sûr d’une telle perspective.
Notons enfin, que le Saint Père appelle le Seigneur avec insistance une dizaine de fois dans ce court extrait, ce qui n’est absolument pas anodin ! Par une telle insistance, il entend en substance, nous signifier la proximité des évènements, en prenant le soin de préciser que le Christ reviendra selon « la manière et les manières » qu’Il connaît afin de « renouveler le monde d’aujourd’hui ».
L’annonce qui nous est faite est bien celle de la seconde venue du Seigneur pour cette « fin des temps » que le Saint Père prend le soin distinguer, il est vrai avec beaucoup de finesse de celle de la « fin du monde », en employant les termes : « Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ ».
Enfin, il convient de préciser quels temps sont à considérer lorsque l’on évoque la « fin des temps ».
Pour cela, je retranscris dans ce qui suit, l’intégralité de la note ‘63’, page 46 de l’ouvrage « Le soleil du divin Vouloir » de Johannes de Parvulis, qui me paraît tout à fait explicite :
« La Fin des Temps, c’est la Fin des Temps que la race juive a dû vivre en exil à partir de l’année 70 après J-C. L’expression Fin des Temps est liée à l’histoire du Peuple juif. En l’année 70 après J-C, les légions romaines ont pris Jérusalem, détruit le temple de Jérusalem et obligé les rescapés juifs à s’exiler. La somme des siècles que les Juifs ont dû passer en exil après ces évènements constitue le « Temps des Païens » ou « Temps des Nations païennes », (Lc 21,24). Puisque ce temps s’achève - car, en 1948, les Juifs ont pu rentrer à Jérusalem et réorganiser leur ancien Etat - cela signifie que les Juifs sont maintenant rendus à la fin des Temps [ce dont ils sont absolument convaincus, depuis leur retour à Jérusalem en 1948] qu’ils ont dû passer en exil, au sein des nations dites païennes. Cette Fin des Temps est une étape très importante pour le Peuple juif, mais aussi pour l’humanité entière ».
NB 1: En lien direct avec la dernière apparition de Fatima du 13 octobre 1917, au cours de laquelle se réalisa le « Miracle » (annoncé par la Très Sainte Vierge Marie le 19 août 1917) par le signe prodigieux de la danse du soleil observé par 70 000 personnes, se produisit simultanément, le mois suivant, un autre signe : la perspective du retour d’Israël en Palestine, par la Déclaration Balfour, publiée le 2 novembre 1917.
NB 2: « La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste et qui sera élu en 1948 Président de l'Etat d'Israël […].
En publiant cette lettre le Royaume-Uni se déclare favorable à « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine » (extraits de l’article « Déclaration Balfour de 1917 », de l’encyclopédie libre Wikipedia).
En complément voici la note ‘d’de la Bible de Jérusalem relative à Lc 21,24 :
« Les 70 ans de Jr 25,11 ; 29,10 ; 2 Ch 36,20-21 ; Dn 9,1-2, repris dans la prophétie des 70 semaines d’années de Dn 9,24-27, [représentent les] chiffres symboliques et mystérieux du temps accordé par Dieu aux nations païennes pour chatier Israël coupable, après quoi celui-ci verra sa délivrance ».
Par prolongement, c’est la fin d’une ère ou Satan a régné, la fin du chaos mondial que nous connaissons actuellement, où l’apostasie est devenue généralisée. Fin de la barbarie de ce monde, fait de guerres fratricides, de bouleversements climatiques, fin de ce monde matérialiste et athée, dans lequel l’argent et le pouvoir règnent en maître, mais aussi fin de la souffrance humaine physique et morale, car Dieu guérira tous les maux aussi longtemps que l’homme lui sera fidèle (car avant la « fin du monde », l’humanité se pervertira de nouveau). Un autre temps va s’ouvrir celui de la réconciliation de Dieu avec les hommes, une ère de paix de joie et d’amour, un monde nouveau qui ne connaîtra plus la décadence, mais vivra de l’harmonie même et de la présence du Dieu vivant, c’est l’ère de l’amour de l’Esprit Saint qui vient.[u]
« Le salut [est] prêt à se manifester au dernier moment » (1 P 1,5) nous indique l’Apôtre Saint Pierre.
Ainsi, comme le souligne la note ‘e’ page 2321 de la Bible de Jérusalem, le salut définitif s’opérera au cours de « la dernière période de l’histoire, inaugurée par Jésus, qui s’achèvera par la Révélation ou Parousie (Cf. Jc 5,8 ; Mc 1,15) », correspondant à la « fin des temps » et non à la « fin du monde » en référence aux § 782 et § 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique.
En ce sens, il est remarquable de noter dans la Table Analytique du Catéchisme de l’Eglise Catholique en version française, la nette distinction, entre la « fin des temps » au mot « fin », page 694, et la « fin du monde » au mot « monde », page 713.
En ce qui concerne la « fin des temps » nous pouvons légitimement retenir les § 682, 686, 865, 1042, 1060 où la dénomination est directement employée, en lien logique avec les § 1043 à 1050 puisque l’on y traite du même sujet, comme le titre de la section nous l’indique « l’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » (sachant que le § 48 de constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium », reproduis partiellement ci-dessous, prévoit également l’établissement « des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » pour la période de la « fin des temps »).
En ce qui concerne la « fin du monde » nous retiendrons, de la même façon, les § 681, 1001 où la dénomination est directement employée.
Ainsi, pour le sujet qui nous intéresse, les deux paragraphes suivants du Catéchisme de l’Eglise Catholique apparaissent fondamentaux :
§ 681 : « Au Jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui, comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire ».
§ 682 : « En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce ».
2. Analyse critique
Après avoir identifié les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique relatifs à la « fin des temps » et la « fin du monde », allons plus avant dans notre analyse conceptuelle.
A la lecture des § 681 et 682, cités ci-avant, il apparaît clairement qu’il est question du retour glorieux du Christ et du Jugement, et que, dans ce cas, les dénominations « fin du monde » et « fin des temps » seraient identiques voire équivalentes.
L’objectif de cette section est de bien montrer qu’il n’en est pourtant pas ainsi. Pour ce faire j’illustrerai mes propos et développerai mon argumentaire à partir du § 48 de la constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium » intitulé, page 84 de mon édition, « Caractère eschatologique de la vocation chrétienne », nous le signifie clairement :
« Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (Cf. Co 10,11), […]. Mais tant qu’il n’y aura pas de nouveaux cieux et de terre nouvelle où habite la justice (Cf. 2 P3,13), l’Eglise voyageuse portera, dans ses sacrements et dans ses institutions, qui appartiennent à l’ère présente, le reflet de ce monde qui passe ; elle-même vit au milieu des créatures, qui jusqu’à présent soupirent et souffrent les douleurs de l’enfantement en attendant la révélation des fils de Dieu (Cf. Rm 8,19.22) […].
Avant de régner avec le Christ glorieux, nous comparaîtrons tous devant le tribunal du Christ pour recevoir le salaire du bien ou du mal que nous aurons accompli durant notre vie corporelle (Cf. 2 Co 5,10) ; ET à la fin du monde « ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection de la vie, et ceux qui auront fait le mal, pour la résurrection de la damnation (Cf. Jn 5,29 ; Cf Mt 25,46) ».
Rappelons tout d’abord, que ce texte a une portée dogmatique, c'est-à-dire qu’aucun fidèle y compris le souverain pontife lui-même ne peut le remettre en cause : c’est l’obéissance de la foi qui est ici requise pour l’ensemble des fidèles;
Son degré d’autorité garantit ainsi le caractère certain de ses affirmations, qui est par nature supérieur à celui du Catéchisme de l’Eglise Catholique et à fortiori tous les autres textes du Magistère « authentique » des papes, comme les discours, les homélies, ainsi que toute lettre apostolique ou encyclique.
La conjonction de coordination « et », placée entre les deux ensembles de propositions, fait apparaître une véritable césure dans le texte.
Ainsi, il est remarquable de vérifier que l’ensemble du texte précédant la conjonction de coordination « et », concerne la période de la « fin des temps » qui doit s’achever par la seconde venue du Seigneur (Cf. § 782 et 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique), alors que tout ce qui s’y trouve après (jusqu’au point final de la citation), se rapporte à la « fin du monde ».
Cette observation est d’une importante capitale puisqu’elle confirme de manière claire et irréfutable la différence majeure qu’il existe entre la « fin des temps » et la « fin du monde », nous permettant ainsi d’éviter une confusion quasi-systématique de ces deux dénominations qui ne sont absolument pas équivalentes.
Pour bien montrer qu’en aucun cas, cela ne saurait être une erreur ou un ajout dans la traduction française, il convient de présenter également le texte latin original, dans lequel il est aisé de vérifier que la conjonction de coordination « et » s’y trouve bien initialement.
Le texte présente ci-dessous, est le plus officiel qui soit, puisque qu’il provient des documents originaux du Concile Vatican II, retranscrits et accessibles sur le site du Vatican :
« Iam ergo fines saeculorum ad nos pervenerunt (Cf. 1 Cor 10,11) […]. Donec tamen fuerint novi coeli et nova terra, in quibus iustitia habitat (Cf. 2 Pt 3,13), Ecclesia peregrinans, in suis sacramentis et institutionibus, quae ad hoc aevum pertinent, portat figuram huius saeculi quae praeterit et ipsa inter creaturas degit quae ingemiscunt et parturiunt usque adhuc et exspectant revelationem filiorum Dei (Cf. Rom 8,19-22) [...].
Etenim, antequam cum Christo glorioso regnemus, omnes nos manifestabimur "ante tribunal Christi, ut referat unusquisque propria corporis, prout gessit sive bonum sive malum" (2 Cor 5,10) ET in fine mundi "procedent qui bona fecerunt in resurrectionem vitae, qui vero mala egerunt, in resurrectionem iudicii" (Io 5,29; Cf. Mt 25,46) ».
Il est vrai que la remarque que nous venons de formuler n’est pas évidente au premier abord, puisqu’elle impose la juxtaposition d’un autre texte du Magistère pour lever l’ambiguïté conceptuelle.
C’est la raison pour laquelle, une grande partie des prêtres, exégètes, et théologiens, peuvent commettre, en toute bonne foi, l’erreur sémantique fondamentale d’identifier « fin des temps » et « fin du monde », bien que ces deux dénominations renvoient à des réalités bien distinctes. C’est avec insistance, que j’attire votre attention sur ce point précis de doctrine, car c’est un élément majeur pour l’ensemble de notre argumentation.
Cette ambiguïté est malheureusement omniprésente dans nos textes bibliques et doctrinaux, ce qui a généralement pour effet de cultiver une grande confusion.
Afin de montrer le caractère récurrent de cette erreur, il suffit par exemple de se reporter au passage de Mt 28,19-20 :
« 19 Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, 20 et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde ».
qui trouve d’ailleurs lui-même un écho différent selon les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique auquels on se réfère :
§ 2 : « Pour que cet appel retentisse par toute la terre, le Christ a envoyé les apôtres qu'il avait choisi en leur donnant mandat d'annoncer l'Evangile: "Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,19-20). Forts de cette mission, les apôtres "s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient" (Mc 16,20) ».
§ 788 : « Lorsque sa présence visible leur a été enlevée, Jésus n'a pas laissé orphelins ses disciples (Cf. Jn 14,18). Il leur a promis de rester avec eux jusqu'à la fin des temps (Cf. Mt 28,20), il leur a envoyé son Esprit (Cf. Jn 20,22; Ac 2,33). La communion avec Jésus en est devenue, d'une certaine façon, plus intense: "En communiquant son Esprit à ses frères, qu'il rassemble de toutes les nations, Il les a constitués mystiquement comme son corps" (LG 7) ».
ou encore dans le même Catéchisme de l’Eglise Catholique :
§ 988 : « Le Credo chrétien - profession de notre foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice - culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle ».
alors qu’au § 1001 il est question de la Parousie et de la résurrection des morts liée à la « fin du monde » :
§ 1001 : « Quand ? Définitivement "au dernier jour" (Jn 6,39-40 ; Jn 6,44 ; Jn 6,54; Jn 11,24) ; "à la fin du monde" (LG 48). En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ : Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu (1 Th 4,16) ».
Ces observations révèlent ainsi que le Catéchisme de l’Eglise Catholique confond effectivement, comme la plupart des textes du Magistère « fin des temps » et « fin du monde ».
Pour autant, ces remarques n’affectent en rien le contenu doctrinal des textes qui nous sont proposés, mais entendent simplement relever certaines ambiguïtés qui peuvent s’avérer préjudiciables pour de nombreux fidèles.
Afin de conforter notre distinction entre « fin des temps » et « fin du monde », on peut également rapprocher un autre texte, cette fois du Magistère « authentique » du Saint Père Benoît XVI. C’est un extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :
« […] Enfin, un dernier point qui peut nous paraître un peu difficile. Saint Paul en conclusion de sa première Lettre aux Corinthiens, répète et fait dire aux Corinthiens une prière née dans les premières communautés chrétiennes de la région palestinienne : Maranà, thà! Qui signifie littéralement "Notre Seigneur, viens!" (16, 22). C'était la prière de la première chrétienté et le dernier livre du Nouveau Testament, l'Apocalypse, se termine lui aussi par cette prière: "Seigneur, viens!". Pouvons-nous nous aussi prier ainsi? Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ. Je pense que si sincèrement nous n'osons pas prier ainsi pour de nombreux motifs, nous pouvons cependant également dire d'une manière juste et correcte, avec la première chrétienté : "Viens, Seigneur Jésus!". Bien sûr nous ne voulons pas qu'arrive la fin du monde. Mais d'autre part, nous voulons également que se termine ce monde injuste.
Nous voulons également que le monde soit fondamentalement changé, que commence la civilisation de l'amour, qu'arrive un monde de justice, de paix, sans violence, sans faim. Nous voulons tout cela : et comment cela pourrait-il arriver sans la présence du Christ? Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époque : Viens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui.
Par ce court extrait, le Saint Père évoque la réalité de nos temps actuels. Temps qui ne sont pas ceux de la « fin du monde » mais bien ceux de la « fin des temps ».
Le Saint Père évoque son désir que « se termine ce monde injuste » pour laisser place à celui de la « civilisation de l’amour ».
De plus il est important de souligner que le Saint Père emploi les termes « nous pouvons cependant (également) dire d'une manière juste et correcte », ce qui a pour effet de lever toute équivoque, en bien montrant le caractère véridique et sûr d’une telle perspective.
Notons enfin, que le Saint Père appelle le Seigneur avec insistance une dizaine de fois dans ce court extrait, ce qui n’est absolument pas anodin ! Par une telle insistance, il entend en substance, nous signifier la proximité des évènements, en prenant le soin de préciser que le Christ reviendra selon « la manière et les manières » qu’Il connaît afin de « renouveler le monde d’aujourd’hui ».
L’annonce qui nous est faite est bien celle de la seconde venue du Seigneur pour cette « fin des temps » que le Saint Père prend le soin distinguer, il est vrai avec beaucoup de finesse de celle de la « fin du monde », en employant les termes : « Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ ».
Enfin, il convient de préciser quels temps sont à considérer lorsque l’on évoque la « fin des temps ».
Pour cela, je retranscris dans ce qui suit, l’intégralité de la note ‘63’, page 46 de l’ouvrage « Le soleil du divin Vouloir » de Johannes de Parvulis, qui me paraît tout à fait explicite :
« La Fin des Temps, c’est la Fin des Temps que la race juive a dû vivre en exil à partir de l’année 70 après J-C. L’expression Fin des Temps est liée à l’histoire du Peuple juif. En l’année 70 après J-C, les légions romaines ont pris Jérusalem, détruit le temple de Jérusalem et obligé les rescapés juifs à s’exiler. La somme des siècles que les Juifs ont dû passer en exil après ces évènements constitue le « Temps des Païens » ou « Temps des Nations païennes », (Lc 21,24). Puisque ce temps s’achève - car, en 1948, les Juifs ont pu rentrer à Jérusalem et réorganiser leur ancien Etat - cela signifie que les Juifs sont maintenant rendus à la fin des Temps [ce dont ils sont absolument convaincus, depuis leur retour à Jérusalem en 1948] qu’ils ont dû passer en exil, au sein des nations dites païennes. Cette Fin des Temps est une étape très importante pour le Peuple juif, mais aussi pour l’humanité entière ».
NB 1: En lien direct avec la dernière apparition de Fatima du 13 octobre 1917, au cours de laquelle se réalisa le « Miracle » (annoncé par la Très Sainte Vierge Marie le 19 août 1917) par le signe prodigieux de la danse du soleil observé par 70 000 personnes, se produisit simultanément, le mois suivant, un autre signe : la perspective du retour d’Israël en Palestine, par la Déclaration Balfour, publiée le 2 novembre 1917.
NB 2: « La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste et qui sera élu en 1948 Président de l'Etat d'Israël […].
En publiant cette lettre le Royaume-Uni se déclare favorable à « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine » (extraits de l’article « Déclaration Balfour de 1917 », de l’encyclopédie libre Wikipedia).
En complément voici la note ‘d’de la Bible de Jérusalem relative à Lc 21,24 :
« Les 70 ans de Jr 25,11 ; 29,10 ; 2 Ch 36,20-21 ; Dn 9,1-2, repris dans la prophétie des 70 semaines d’années de Dn 9,24-27, [représentent les] chiffres symboliques et mystérieux du temps accordé par Dieu aux nations païennes pour chatier Israël coupable, après quoi celui-ci verra sa délivrance ».
Par prolongement, c’est la fin d’une ère ou Satan a régné, la fin du chaos mondial que nous connaissons actuellement, où l’apostasie est devenue généralisée. Fin de la barbarie de ce monde, fait de guerres fratricides, de bouleversements climatiques, fin de ce monde matérialiste et athée, dans lequel l’argent et le pouvoir règnent en maître, mais aussi fin de la souffrance humaine physique et morale, car Dieu guérira tous les maux aussi longtemps que l’homme lui sera fidèle (car avant la « fin du monde », l’humanité se pervertira de nouveau). Un autre temps va s’ouvrir celui de la réconciliation de Dieu avec les hommes, une ère de paix de joie et d’amour, un monde nouveau qui ne connaîtra plus la décadence, mais vivra de l’harmonie même et de la présence du Dieu vivant, c’est l’ère de l’amour de l’Esprit Saint qui vient.[u]
Dernière édition par Joannes Maria le Mar 24 Aoû 2010 - 20:19, édité 1 fois
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: DISTINCTION FIN DES TEMPS ET FIN DU MONDE DANS LE MAGISTERE
Apocalypse 22.20
La bible parle qu'au retour de Jésus, en un instant, les chrétiens seront enlevés...
" Veillez donc, puisque vous ne savez quel jour votre Seigneur viendra... C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas " (Matthieu 24:42-44)
Extrait du songe qu'a eu David Wilkerson :
J'ai eu un songe du Seigneur, Il me parlait de Son retour prochain.
Dans ce songe, je réalisais que je montais à la rencontre du Seigneur dans les airs.
C'était l'enlèvement !
Des multitudes de personnes montaient. Une très puissante force d'attraction nous élevait dans les airs. Les anges étaient venus nous chercher. Ils entraient dans les maisons et allaient chercher des personnes. Je savais avec certitude que je m'en allais à la maison. Le Seigneur Jésus était venu et nous étions tous rassemblés ensemble par les anges qui venaient chercher ceux qui s'étaient préparés.
" ... ceux qui étaient prêts entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée " Matthieu 25:10.
Des milliers et des milliers de personnes montaient comme l'éclair part de l'orient et luit jusqu'à l'occident.
Je voyais cet enlèvement prendre place comme au ralenti.
Je me rappelle tout particulièrement, que je voyais dans une maison, trois personnes que je reconnus, deux de ces personnes étant des amis proches et l'autre un membre de ma famille. Ce qui me surprenait le plus, c'était que nous passions tout droit et que ces personnes ne montaient pas, elles restaient là !!
J'ai soudainement eu soudain un sentiment de terreur et je me suis dis :
" Oh Dieu! Ils sont restés en arrière ! "
Et le Seigneur me fit ressentir pendant quelques moments la terreur et la détresse de ceux qui restaient là, qui n'étaient pas enlevés.
A ce moment là, j'ai compris, avec certitude, que tous ceux qui s'appelaient chrétiens, qui disaient : " Seigneur, Seigneur! " et qui ne vivaient pas pour Dieu, qui se servaient de la grace comme prétexte pour vivre dans le péché restaient là !! Même si ces chrétiens semblaient endormis, ils savaient ce qui arrivait, Jésus venait chercher les siens et eux restaient là !
Ce verset est devenu très réel dans mon esprit :
" Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur, n'entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux... Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité " Matthieu 7:21-23.
Je voyais des mains levées vers le ciel et j'entendais le monde crier pour attirer l'attention afin d’être aussi enlevés.
Je m'entendais qui leur criais :
" Sortez de la foule ! Sortez de la foule ! "
Comme si parce qu’ils étaient séparés de la foule, ils pouvaient être enlevés mais nous… nous avons continué à monter et nous sommes passés tout droit.
J'ai éprouvé un sentiment que je n'avais jamais expérimenté. Même si j'avais entendu parler du retour de Jésus toute ma vie par mon père et par mon grand-père, cette expérience là n'était pas descriptible avec des mots.
La Bible nous dit que nous serons changés en un instant, en un clin d'oeil et, que ce corps corruptible va revêtir un corps incorruptible comme le sien. La parole nous dit que nous devons être prêts :
" ... car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée " Apocalypse 19:7.
Il vient pour ceux qui l'attendent en vue de leur salut.
J'ai éprouvé le sentiment d'horreur de ceux qui connaissaient l'évangile, qui ont connu l'amour, la miséricorde et la grace de Dieu, et qui n'étaient pas prêts : ils ne s'étaient pas préparés !!
Dans ce songe, je voyais des multitudes de personnes terrifiées qui hurlaient et qui essayaient de sortir de la foule pour se faire remarquer mais, il était trop tard, nous sommes passés tout droit et eux, ils sont restés !!
Je savais que je partais pour le ciel avec le Seigneur, mais ce sentiment ressenti à propos de mes deux amis et du membre de ma famille qui étaient restés, je les voyais remplis d’une terreur incroyable et d’une détresse indescriptible.
" Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez quel jour votre Seigneur viendra " Matthieu 24:40-42.
Il arrive !
Je me souviens que je ressentais une sérénité parfaite et une paix qui n'est pas de ce monde. Il n'y avait pas de crainte. Je voyais des nuages au-dessous ; les personnes qui étaient là avaient revêtu leur corps glorieux. On se regardait tous avec stupéfaction et étonnement. Personne ne pouvait parler. Cela s'est fait si vite ; en un instant, en un clin d'oeil, nous étions tous rassemblés des quatre vents.
On ressentait cet amour insondable qui dépasse toute intelligence. Je savais que j'étais à la maison et que la terre n'était plus ou je ne l'apercevais plus.
Satan ne pouvait plus nous toucher.
Il n'y avait plus de péché.
Il n'y avait que pureté et sainteté.
Il n'y avait plus de possibilité de se perdre.
J’étais éternellement à Jésus !!
Tout était absolument indescriptible : nous avions revêtu nos corps glorieux. Il y avait ce sentiment que toute la parole de Dieu était accomplie ; tout ce que j'avais toujours cru et prêcher sur le retour du Seigneur s'était accompli.
Ce sentiment de réalité et de vérité que l'on sentait : c’était le vrai monde, la vraie vie, la vraie réalité, c'était l'éternité. Tout faisait parti du passé. Tout était devenu nouveau, comme dans un rêve, le passé n'existait plus.
Dieu nous avait donné Sa grace et Sa miséricorde. Il nous avait donné le temps nécessaire pour que nous puissions nous repentir afin de vivre dans Sa gloire.
Tout à coup, je me suis souvenu que dans le songe que j'étais en train de faire, je disais :
" Mais Seigneur, que va-t-il se passer pour tous ceux qui sont restés ? Pour tous ceux qui n'ont pas été enlevés ? Pour ceux qui sont restés en arrière et qui pensaient qu'ils étaient prêts, ils ne sont pas ici ! Seigneur, que va-t-il se passer pour eux ? Ils sont perdus ! "
C'était le sentiment que je ressentais. Ce n’est pas un sentiment que j’éprouverais quand Jésus reviendra mais, je crois que Dieu a voulu me faire ressentir tout ce que ces gens vivaient dans leur détresse.
Tout à coup, alors que je pensais à tous ceux qui étaient restés, je me suis réveillé. Je me suis brutalement assis dans mon lit et j'ai pensé :
" C’est le songe le plus incroyable que j'ai vécu de toute ma vie. "
David Wilkerson
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Re: DISTINCTION FIN DES TEMPS ET FIN DU MONDE DANS LE MAGISTERE
Merci par avance de bien vouloir relire le post initial pour ceux qui ne sont pas convaincus de la distinction entre fin des temps et fin du monde, je l'ai complètement modifié, afin d'approfondir l'argumentation.
Bien cordialement en Jésus et Marie.
Bien cordialement en Jésus et Marie.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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