imprimatur & Nihil obstat

Imprimatur (qu'il soit imprimé) indique que l'œuvre a été autorisée à la publication par l'évêque du diocèse, ou une autre autorité ecclésiastique. Il garantit qu'elle ne contient aucun élément contraire à la foi ou la morale catholique. Il n'indique pas que l'évêque est en accord avec son contenu, ou que celui-ci est exact.

Ces autorisations sont indiquées sur une des premières pages de l'œuvre (au verso du titre ou du faux-titre), le plus souvent accompagnés de la date et du lieu de chaque signature, à l'instar de nombreux documents légaux.



Nihil obstat (rien ne s'y oppose) est une approbation officielle donnée par un censeur (le censor librorum) délégué de l'Église catholique romaine pour éditer un travail traitant de la foi, de la morale, de la liturgie, un livre de prière ou encore traitant des Saintes Écritures, l'auteur étant généralement un membre du clergé ou d'un ordre religieux. La mention signifie ainsi que la publication est exempte d'erreur doctrinale et n'est pas contraire à la morale catholique.

Donc, ce qui " approuvé " c'est le contenu* du livre et non les propos que tiens ailleurs ( dans la vie de tous les jours, propos tenu pendant une conférence et autres ) l'auteur du livre.


* il faut savoir que certains auteurs ce contente simplement de faire une compilation de plagiats pour réécrire un livre (s) Cd (s)...... voir même d'inventer un large panel de témoignages personnel ou d'autruis, afin de "toucher" le plus de monde possible et ceci pour €€€

Ca serait un grand plus si tous les auteurs catholiques pouvaient attendre de recevoir cet imprimatur avant de publier.......Ca éviterait la publicité de tant d'erreurs et d'hérésies.Ca serait un job énorme mais ca éviterait bien des problemes....

Il ne faut pas réintroduire par la fenêtre la censure que l'Eglise a chassé par la porte :

Depuis le 19 mars 1975, l'Imprimatur a été codifié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (Nouvelle réglementation "concernant la vigilance des pasteurs de l'Église au regard des livres" (Decretumde Ecclesiae pastorum vigilantia circa libros) :

L'imprimatur, confié aux conférences nationales ou régionales (art. 1), se concentre désormais sur un périmètre restreint :
- Traductions de l'Écriture sainte (art. 2),
- livres liturgiques (art. 3),
- catéchismes et livres d'enseignement (art.4),
- le devoir de réserve des prêtres et des fidèles : ne pas écrire dans des publications anti-chrétiennes (art. 5),
- la constitution des corps compétents pour donner un avis motivé (art. 6).

Le code de Droit canonique reprend ces dispositions et spécifie que le censeur n'a pas a juger du bien fondé des écrits, mais a juger la conformité des publications concernées par rapport à l'enseignement officiel de l'Église : "Dans l'accomplissement de son office, le censeur, écartant toute acception de personne, aura seulement en vue la doctrine de l'Église sur la foi et les mœurs telle qu'elle est présentée par le magistère ecclésiastique" (et non tel que l'interprète X ou Y) (CDC art 830 §2).

Valtortiste91 a écrit:Il ne faut pas réintroduire par la fenêtre la censure que l'Eglise a chassé par la porte :

Depuis le 19 mars 1975, l'Imprimatur a été codifié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (Nouvelle réglementation "concernant la vigilance des pasteurs de l'Église au regard des livres" (Decretumde Ecclesiae pastorum vigilantia circa libros) :

L'imprimatur, confié aux conférences nationales ou régionales (art. 1), se concentre désormais sur un périmètre restreint :
- Traductions de l'Écriture sainte (art. 2),
- livres liturgiques (art. 3),
- catéchismes et livres d'enseignement (art.4),
- le devoir de réserve des prêtres et des fidèles : ne pas écrire dans des publications anti-chrétiennes (art. 5),
- la constitution des corps compétents pour donner un avis motivé (art. 6).

Le code de Droit canonique reprend ces dispositions et spécifie que le censeur n'a pas a juger du bien fondé des écrits, mais a juger la conformité des publications concernées par rapport à l'enseignement officiel de l'Église : "Dans l'accomplissement de son office, le censeur, écartant toute acception de personne, aura seulement en vue la doctrine de l'Église sur la foi et les mœurs telle qu'elle est présentée par le magistère ecclésiastique" (et non tel que l'interprète X ou Y) (CDC art 830 §2).

Merci de l'info

Bonjour,



Imprimatur & Nihil obstat voilà le titre qu'a reçu une personne pour sa création mais il s'avère que ce sont des faux qu'elle a présenté pour obtenir cela de la part de l'Église de DIEU. Mgr..... va écrire au Vatican pour faire annuler cela et ceci sera publié.

Car il est facile de dire :

" j'ai fais partie de ceci et de cela, puis j'ai été sauvé "

Alors qu'en réalité, cette personne n'a pas approché telle ou telle secte ou pratiques pécheresse.

La suite à suivre....

patre blessé a écrit:Ca serait un grand plus si tous les auteurs catholiques pouvaient attendre de recevoir cet imprimatur avant de publier.......Ca éviterait la publicité de tant d'erreurs et d'hérésies.Ca serait un job énorme mais ca éviterait bien des problemes....

Exactement :8888: