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L'histoire, instrument d'identification nationale ?

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L'histoire, instrument d'identification nationale ? Empty L'histoire, instrument d'identification nationale ?

Message par invité1 Ven 12 Mar 2010 - 21:21

je souhaitais vous partager la lecture d'un article du journal l'Express pour bien vous faire réaliser le reniement actuel de notre histoire, de l'histoire de France et de l'histoire de l'Eglise.... :evil:
Pour exemple, Ste Jeanne d'Arc jeûnait parce qu'en réalité, ce n'était qu'une anorexique (!!!), Clovis "converti" impossible car c'était un sauvage et ne pouvait conduire toute une "tribu de sauvages" vers la foi catholique !
C'est en résumé quelques points que j'y ai lus...
Sur le net, vous n'avez qu'un résumé de la revue que j'ai lu hier dans une salle d'attente..... Smile
A vous de juger maintenant !
lau

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/michel-winock-l-histoire-instrument-d-identification-nationale_838742.html?p=2

Michel Winock:
"L'histoire, instrument d'identification nationale"


Des grandes heures du récit patriotique au débat actuel sur l'identité nationale, l'historien Michel Winock montre comment la France s'est édifiée en écrivant son propre passé. Une explication essentielle.

Comment s'est forgée notre histoire nationale ?

Pour qu'il existe une histoire nationale, il faut qu'il y ait une nation. Or, la nation française a vraiment pris conscience d'elle-même à partir de la Révolution.

Dans les siècles antérieurs, il existe bien un genre littéraire ou philosophique qui s'appelle "histoire", mais son objet est dogmatique, moral, rhétorique, hagiographique ; et vise peu à rendre compte du passé de la nation française.

Citons cependant Grégoire de Tours et son Histoire des Francs, écrite en latin, au vie siècle : c'est surtout une histoire de l'Église, mais elle reste une source importante pour la connaissance des temps mérovingiens.

Sans doute l'histoire comme discipline a-t-elle fait des progrès à l'âge classique, aux XVIIe et XVIIIe siècles. C'est ainsi que les bénédictins de Saint-Maur, et particulièrement dom Mabillon, ont mis au point la méthode visant à établir l'authenticité des documents.

Montesquieu a voulu rendre raison des lois par l'Histoire. Voltaire a eu le mérite d'affirmer, dans sa préface au Siècle de Louis XIV : "On veut essayer de peindre à la postérité, non les actions d'un seul homme [Louis XIV], mais l'esprit des hommes dans le siècle le plus éclairé qui fût jamais." Il faut attendre vraiment la Révolution et le siècle romantique pour que s'affirme une histoire nationale.

Quels ont sont les principaux artisans ?

Le grand prêtre en a été Jules Michelet, auteur d'une gigantesque Histoire de la France, qui lui fut inspirée par la révolution de 1830 : "Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit et j'aperçus la France. Elle avait des annales et non point une histoire... Le premier je la vis comme une âme et une personne." Et disons-le : il s'agit d'une histoire sainte, frémissante, sacrée, dont l'acteur principal s'appelle le Peuple.

Le deuxième grand nom à citer est Ernest Lavisse, qui fut, selon le mot de Pierre Nora, l'"instituteur national".

Universitaire, directeur d'une Histoire collective de la France en 28 volumes, il a été par ses manuels de classe le grand propagateur d'une histoire nationale sous la IIIe République. Histoire bourgeoise, anticléricale, patriotique : Lavisse distribuait les bons et les mauvais points aux acteurs du passé, en véritable intellectuel organique de la IIIe République.

"Nos ancêtres les Gaulois et les forêts des druides, Charles Martel à Poitiers, Roland à Roncevaux, Godefroy de Bouillon à Jérusalem, Jeanne d'Arc, Bayard, tous nos héros du passé, même enveloppés de légende... Si l'écolier n'emporte pas avec lui le vivant souvenir de nos gloires nationales... l'instituteur aura perdu son temps." Tel était le credo. Jusqu'à la IVe République, l'enseignement de Lavisse - celui d'une histoire patriotique - est resté influent.

Il y a donc un lien indéfectible entre notre histoire et notre identité nationale...

L'histoire a été dans presque tous les pays un instrument d'identification et d'union nationales. Une histoire souvent mythique, légendaire, riche en héros et en hauts faits d'armes. Les nations en voie de formation ont besoin de justification dans le passé pour démontrer leur antériorité et intensifier leur union.

Voyez Staline, pendant la Seconde Guerre mondiale, qui demande à Eisenstein de faire un film sur Ivan le Terrible ! Il est clair qu'en France l'Union sacrée en 1914 a été préparée par l'école de Jules Ferry et l'enseignement de l'histoire - ce qui a certainement contribué à la victoire de 1918.

Quels sont les principaux mythes français par ordre chronologique ?

Le premier, construit tardivement, est celui des Gaulois et de la civilisation gallo-romaine.

Augustin Thierry, dans ses Lettres sur l'histoire de France, datant de 1820, fait commencer l'histoire nationale aux Gaulois ; il sera suivi par Henri Martin, auteur d'une Histoire de France en 19 volumes, qui, à la lumière de La Guerre des Gaules, de César, fait partir, lui aussi, l'histoire de France de Vercingétorix. Et Lavisse enchaînera : "Il y a deux mille ans, notre pays s'appelait la Gaule et ses habitants les Gaulois."

Autre grand mythe fondateur, Clovis, par son baptême, inaugure la succession des rois "qui ont fait la France". Vient ensuite Charlemagne, magnifié pour avoir voulu "instruire son peuple" par l'école. Philippe Auguste, autre grande figure, qui a considérablement étendu le domaine du royaume de France. Et puis Saint Louis, "le meilleur des rois de France", pour son esprit de justice.

Philippe le Bel a moins bonne presse, mais il a le mérite d'avoir été le premier à convoquer les états généraux. Louis XI non plus n'est pas en odeur de sainteté, mais, grâce à ses ruses, il a su encore agrandir le domaine. Henri IV est vénéré même par les républicains, homme de paix (l'édit de Nantes) assassiné par un fanatique.

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Message par invité1 Ven 12 Mar 2010 - 21:22

(suite)

Viennent ensuite Louis XIII - ou plutôt Richelieu - fondateur de la monarchie absolue contre la noblesse ; Louis XIV, qui passe sa vie à faire la guerre mais qui construit Versailles et qui préside au grand siècle français du classicisme ; Louis XV le débauché et le pauvre Louis XVI, qui, au 14 juillet, écrivait dans son carnet : "Rien".

La révolution qui suit rend les Français libres et égaux. Pour Napoléon, il y a du pour (le Code civil, les lycées, les grandes écoles...) et du contre (le despotisme, la censure, la soif de domination et d'expansion). Enfin, la république vint, après quelques avatars monarchiques entre la Restauration et le second Empire : la nation française bénéficiait enfin d'un régime politique digne d'elle. (!!!)

On a l'impression que tout cela a été écrit pour justifier une sorte d'aboutissement national républicain...

Dans toute cette histoire vulgarisée, scolarisée, on suit l'ascension de l'Etat, la naissance de la nation, et, au bout de toutes les turbulences et de nombreuses tribulations, l'avènement du régime démocratique, enfin trouvé, qui s'appelle la République.

Elle se donne en 1880 un hymne national - La Marseillaise - et elle projette, par l'institution scolaire gratuite, obligatoire et laïque, d'unifier une société faite de bric et de broc, sans unité linguistique, mais rassemblée dans le même souvenir patriotique de la défaite de 1871. La Révolution est exaltée comme l'avènement des droits de l'homme et du citoyen, la fin des privilèges, les mêmes droits pour tous.

Si vous deviez retenir cinq ou six tableaux pour illustrer la continuité d'une histoire française, lesquels choisiriez-vous ?

La France a un double héritage, le premier est catholique et royal ; le second, révolutionnaire et laïque. Comme l'ont dit Charles Péguy et le grand médiéviste Marc Bloch, il ne faut oublier ni l'un ni l'autre.

Je retiendrais donc d'abord le sacre de Reims et la Fête de la Fédération, comme le suggère Marc Bloch. La première cérémonie exalte une royauté catholique qui a construit l'Etat ; la seconde, la naissance de la nation démocratique : le 14 juillet 1790 sont accourus de toutes les provinces des délégués qui ont affirmé leur appartenance à la nation française, en signifiant par là le sens plébiscitaire de la nation : "Nous sommes français parce que nous le voulons."

Mais deux France sont issues de la Révolution, antagoniques l'une à l'autre. Il a fallu du temps pour apaiser leur conflit ; c'est l'instauration de la laïcité qui, à la longue, a permis la coexistence de ceux qui croyaient au Ciel et de ceux qui n'y croyaient pas. (!!!) Donc, je retiendrais pour troisième tableau cette séance de la Chambre des députés qui, en décembre 1905, s'est achevée par le vote de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.

Le quatrième tableau, émouvant, est une autre séance parlementaire, en novembre 1918, lorsque le président du Conseil, Georges Clémenceau, de retour des territoires libérés, a évoqué devant des députés pris d'émotion ce qu'il a vu à Strasbourg : "C'est tout un peuple qui ressuscitait dans un miracle d'apothéose..."

Un cinquième tableau, pour moi, serait celui des grévistes de 1936 occupant les usines dans un mouvement extraordinaire, spontané (la CGT n'avait donné aucun mot d'ordre) de libération.

La France, c'est aussi un peuple qui se rebelle contre l'humiliation et la misère. Il faut lire les pages extraordinaires de Simone Weil sur les grèves du Front populaire pour comprendre ce qu'elles ont représenté en demande de dignité. Il y a eu à ce moment-là quelque chose d'inouï ; ce n'était pas la révolution ; les grèves étaient joyeuses, et les grévistes ont donné une leçon d'humanité aux nantis.

Enfin, comment ne pas y faire référence - et pour le coup j'étais né, même si je n'avais que 7 ans - le sixième tableau d'histoire de France que je suggère, c'est évidemment la descente du général de Gaulle sur les Champs-Elysées, le 26 août 1944. Symbole vivant de la Résistance, il nous lavait de la honte du régime de Vichy ; il nous rendait la liberté ; il nous rendait une fierté évanouie depuis la débâcle de 1940 et l'Occupation.

Pourquoi avons-nous tant besoin d'images pieuses, parfois loin de la vérité historique ? (!!!)

Les clichés abondent dans notre histoire nationale, qui tend par principe à entretenir le culte de la patrie : il lui faut des grands gestes, des grands noms, des grands événements, et souvent au détriment de la réalité des faits.

La fière reddition de Vercingétorix jetant ses armes à terre devant César, la colombe qui descend apporter le saint chrême pour le baptême de Clovis, Charlemagne caressant la joue des écoliers, le cor de Roland à Roncevaux,Pierre l'Ermite prêchant la croisade, la cage où Louis XI enfermait ses ennemis, la corde au cou des bourgeois de Calais, la mort du duc de Guise, le moulin de Valmy, le coup d'éventail du dey d'Alger, le parapluie de Louis-Philippe...

Toutes ces images d'Epinal ont eu une fonction pédagogique : faire aimer l'histoire de France par ses aspects tantôt pittoresques, tantôt héroïques.

Pourtant, la plupart de ces épisodes sont aujourd'hui contestés. Il y eut une histoire officielle et une histoire moins glorieuse...

Pendant longtemps, il y a eu en France deux enseignements de l'histoire parallèles, l'enseignement catholique et l'enseignement laïque. Chacun avait ses manuels et ses interprétations.

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Message par invité1 Ven 12 Mar 2010 - 21:22

.... dernière partie !

Si l'on ne prend qu'un exemple, celui de la Révolution, les manuels catholiques en faisaient un épisode satanique, antichrétien, sanguinaire, et dont l'action fut de briser l'unité du pays. Les manuels laïques, au contraire, magnifiaient l'oeuvre de la Révolution. Il n'y a plus aujourd'hui qu'un seul corpus de manuels pour tous les établissements, laïques et catholiques. Qui a gagné ? Je dirais : l'apaisement.

Cependant, il existe un autre affrontement dans cette histoire nationale : celui des grands et du peuple ; celui des classes dirigeantes et des ouvriers.

Or, il existe un corpus d'histoire sociale et ouvrière, qui était écartée de l'histoire officielle. Lissagaray avait écrit une grande Histoire de la Commune, or cette Commune de 1871 était réduite dans l'histoire nationale, celle de l'école, à une regrettable "parenthèse".

C'est l'historiographie universitaire d'après la Seconde Guerre mondiale, relayant la tradition militante, qui a fait revivre une histoire longtemps occultée. L'histoire devient de moins en moins lacunaire car moins conflictuelle.

Dans la diversité de la France actuelle, le dernier sujet vraiment conflictuel n'est-il pas l'histoire de la colonisation et ses conséquences ?

Les Français ont commencé à porter attention aux colonies à partir de l'Exposition coloniale de 1931 à Paris. Il y eut une mode, une vogue, un intérêt soudain. Au même moment se vendait la volumineuse Histoire des colonies françaises, d'Hanotaux et Martineau, qui exaltait l'oeuvre française.

Après la Seconde Guerre mondiale, on a pu s'estimer heureux que la France libre ait pu compter sur l'Afrique noire puis sur les forces du Maghreb. On a enseigné la colonisation sans états d'âme, malgré de terribles conflits et massacres, comme à Sétif en mai 1945 ou à Madagascar en 1947.

La guerre d'Indochine et surtout la guerre d'Algérie ont eu pour conséquence une réflexion, marxiste, humaniste, chrétienne, qui a nourri le courant anticolonialiste. Coloniser a perdu progressivement, et surtout après 1962, année de l'indépendance de l'Algérie, un aspect glorieux de la politique.

La mauvaise conscience s'est manifestée ; les récits sur la torture, le rappel du travail forcé qui sévissait jadis dans l'Empire, les mouvements identitaires des ex-colonisés, tout a convergé vers la révision de l'histoire glorieuse de la colonisation.

Certains, de nos jours, dénoncent avec outrance cette histoire, assimilée à une "extermination", voire à un "génocide", au prix d'anachronismes naïfs. Il n'empêche : la colonisation est devenue une figure noire de notre histoire, à l'instar du régime de Pétain et de la collaboration.

Faudrait-il "moderniser" notre histoire ?

Il n'existe pas de "corpus historique" officiel. Nous ne sommes plus au temps de Lavisse : l'Histoire est éclatée, il n'y a plus que des "histoires de", et peu d'historiens songent à refaire une "histoire nationale" que d'aucuns baptisent "roman national". Le postmodernisme existe aussi dans la discipline historienne.

Que pensez-vous de l'usage que fait Nicolas Sarkozy de l'Histoire ?

Comme d'autres de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy utilise l'Histoire à des fins politiques. Paul Valéry disait qu'on pouvait faire dire n'importe quoi à l'Histoire.

La nouveauté est que notre président de droite va chercher des héros dans le panthéon d'en face : Jean Jaurès, Guy Môquet... En soi, on ne peut qu'applaudir à ce manque de sectarisme, mais il ne court pas de risque en évoquant les morts.

Son discours à Alger en mai 2008 condamnant le "système colonial profondément injuste" était plus inattendu. Mais on se demande toujours avec lui quelle sont la part de l'opportunisme et celle de la sincérité. Le débat qu'il a lancé sur l'identité nationale est plus à mes yeux une manoeuvre politicienne qu'une volonté de rassembler les Français.

Michel Winock est professeur émérite des universités à Sciences po. Fondateur du magazine L'Histoire, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Siècle des intellectuels (prix Médicis essai), Parlez-moi de la France, Clémenceau, et son dernier livre, Le XXe Siècle idéologique et politique (Perrin).


Fin

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