La vérité sur la messe dite de "Paul VI"

violaine a écrit:Merci Lau de rétablir la vérité au sujet du pape Paul VI

dans tout cela satan oeuvrait pour faire passe cette messe révolutionnaire aidé de ses amis francs maçons qui sont nombreux au vatican quoiqu on en dise

pax et bonum a écrit:Il y a certes des scories dans les prières liturgiques de l'après Concile.
Il y a un des prières eucharistiques qui ne comportent pas d'Epclèse!,l'invocation du Saint-Esprit sur les saintes espèces,ce qui conditionne l'Eucharistie et en fait un acte présent et non une simple mémoire.Sans l'Epiclèse,ce n'est qu'un récit au passé des gestes de Jésus,une simple liturgie de la Parole.

En ce qui me concerne,j'ai eu plusieurs clins d'oeil du Seigneur dans ma vie.
Je vais en raconter un qui concerne l'Eucharistie.
Dans un village Corse qui faisait partie des paroisses que nous desservions,il y avait une femme folle:Elle parlait seule,disait n'importe quoi.Un jour elle a fait une fugue et s'est retrouvée chez nous.Son mari,un très brave homme,est venu avec deux hommes en blanc la récupérer.
Une autre fois,elle a pris dans la cave de son mari du vin très vieux et de grand prix et a mis les bouteilles dans la sacoche de la mobylette du Père qui était venu célébrer.Il les a retrouvées à son arrivée et nous en avons bien profité!
Elle ne manquait pas une messe et parlait tout haut à Jésus comme à une personne présente.Le prètre qui célébrait m'a demandé de l'aider à distribuer la communion,car il y avait beaucoup de monde.
Quand la femme s'est approchée de moi,elle disait tout haut:"prend pitié de moi","Jésus,j'ai péché"...J'étais un peu gêné,mais les gens la connaissaient et avaient l'habitude.Lorsqu'elle a voulu communier,j'ai vu son grand désir de l'hostie et j'ai ressenti très fort le même désir de Jésus de venir en elle.Lorsque j'ai pris l'hostie (blanche) j'ai eu la surprise de voir qu'elle s'est comme envolée de mes doigts et précipitée vers la bouche de cette femme.A mon retour,j'a demandé au père qui la communiait habituellement s'il avait remarqué cela.Il a répondu affirmativement.

Brassens le mécréant de Dieu

Avez-vous connu Brassens personnellement?

Jean-Claude Lamy. Bien sûr. J'aurais beaucoup de mal à écrire la biographie de quelqu'un que je n'ai pas connu. J'ai rencontré Brassens en 1964. Il était venu passer une journée à Cannes, sur un yacht rebaptisé La Jeanne en son honneur. A l'époque, j'étais un jeune journaliste plein d'admiration pour lui: il avait marqué mon adolescence. A bord, j'ai été frappé par l'attention qu'il portait à l'autre. J'étais devenu son interlocuteur unique: il se confiait à moi, il me parlait comme à un frère, avec une gentillesse, avec une bonté extraordinaires. Rien à voir avec la grande vedette inaccessible que j'imaginais! Ensuite je l'ai revu de temps en temps, entre autres à Saint-Cyr-sur-Morin, quand il venait rendre visite à Pierre Mac Orlan.

Comment expliquer qu'il soit resté aussi simple, aussi disponible?

J.-C.L. Ses parents étaient des gens modestes, près du peuple, qui avaient le sens du travail bien fait. Et il a été très marqué par cette éducation. Songez qu'il a habité impasse Florimont, dans la maison où Jeanne l'avait recueilli pour qu'il échappe au STO, jusqu'en 1966! Bien sûr, il avait fait installer l'eau courante et l'électricité, mais c'était quand même la cour des Miracles! Il était resté fidèle à ce lieu de misère et de bonheur. L'argent avait une importance très relative à ses yeux. Il voyageait peu. Il était heureux au milieu de ses animaux et de ses copains, écrivant ses chansons, se levant à 5 heures du matin. Et puis il distribuait son argent autour de lui, comme Sagan.

A vous lire, c'était presque un saint?

J.-C.L. C'était un mécréant qui se comportait en chrétien dans la vie quotidienne. Il donnait, il partageait, il disait: «Aimez-vous les uns les autres.» Il était capable d'aimer ses ennemis! Pour lui, Jésus n'était pas le fils de Dieu, mais un prophète qui le fascinait. D'ailleurs, les prêtres qui le rencontraient étaient sidérés de découvrir qu'il connaissait la Bible par cœur. C'était son livre de chevet avec les Fables de La Fontaine.