La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
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La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
@ Tous :
La Conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique a servi de couverture à l'élite mondiale pour se réunir afin de finaliser la mise en place du Nouvel Ordre Mondial! Écoutez cette courte vidéo de 5 minutes :
https://www.dailymotion.com/video/xawmaw_copenhague-coup-d...
Octo!
La Conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique a servi de couverture à l'élite mondiale pour se réunir afin de finaliser la mise en place du Nouvel Ordre Mondial! Écoutez cette courte vidéo de 5 minutes :
https://www.dailymotion.com/video/xawmaw_copenhague-coup-d...
Octo!
Octo- Aime le chapelet
- Messages : 436
Localisation : Montréal, Québec
Inscription : 26/11/2009
Sarkozy et le Nouvel Ordre Mondial
@ Tous :
Voici une vidéo de 3 minutes et demi dans laquelle nous voyons le Président de la France, Nicolas Sarkozy, affirmer sur différentes tribunes la mise en place et la nécessité du Nouvel Ordre Mondial.
"Personne, je dis bien personne ne POURRA s'y opposer!", clame-t-il à qui veut l'entendre!
À la fin de la vidéo, nous voyons Sarkozy faire avec ses doigts la marque de la Bête!
Voyez cette vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x86i7k_sarkozy-veut-imposer-le-nouvel-ordr_news
Octo, In XTO!
Voici une vidéo de 3 minutes et demi dans laquelle nous voyons le Président de la France, Nicolas Sarkozy, affirmer sur différentes tribunes la mise en place et la nécessité du Nouvel Ordre Mondial.
"Personne, je dis bien personne ne POURRA s'y opposer!", clame-t-il à qui veut l'entendre!
À la fin de la vidéo, nous voyons Sarkozy faire avec ses doigts la marque de la Bête!
Voyez cette vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x86i7k_sarkozy-veut-imposer-le-nouvel-ordr_news
Octo, In XTO!
Octo- Aime le chapelet
- Messages : 436
Localisation : Montréal, Québec
Inscription : 26/11/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
Sarko utilise la 'methode Couet'.. il peut raconter ce qu'il veut, ou ce qu'"on" lui commande de dire,
RIEN ne s'opposera a LA VOLONTE DE DIEU !!!
Il a raison de vouloir precipiter les choses,
car cela accelerera
LE RETOUR de JESUS CHRIST !![/b]
RIEN ne s'opposera a LA VOLONTE DE DIEU !!!
Il a raison de vouloir precipiter les choses,
car cela accelerera
LE RETOUR de JESUS CHRIST !![/b]
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
C'est rageant de savoir ce qui s'est passé, il n'en on rien à faire de la pollution, tant qu'ils ont leur sous tous les mois!
tite astrid- Veut-etre un saint/e
- Messages : 206
Inscription : 15/11/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
tite astrid
les organisations internationales servent a engraisser ceux qui ont le droit d'y entrer : les copains de mes copains...
salaires eleves exoneres d'impots...
billets d'avion, hebergements, receptions. per diem...
la plupart s'ecoutent parler...
je n'ai jamais vu beaucoup d'effets suivis... Sommet de Rio en 92, sur l'environnement et le developpement durable... Conference de Kioto sur l'eau douce en 2003....
differentes reunions de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture)... ou on mange a satiete.. et a la suite desquelles les gens continuent a crever de faim partout dans le Monde !! et ils ont l'innocence d'annoncer cela sur leur site officiel...
"Les ressources humaines sont l'essence même de la FAO. La preuve en est qu'une bonne partie du budget de l'Organisation est consacrée aux personnes qui travaillent pour elle. La FAO compte en effet plus de 4000 employés, répartis de manière quasiment équitable entre ses bureaux décentralisés et les projets de terrain mis en œuvre dans les pays en développement, et son siège à Rome".
Savez-vous que si vous voulez faire du fric en toute legalite, vous n'avez qu'a creer une ONG (organisation non gouvernementale)... certaines servent meme a transporter, outre des aides alimentaires.... drogues et armes... incoryable mais veridique !!
les organisations internationales servent a engraisser ceux qui ont le droit d'y entrer : les copains de mes copains...
salaires eleves exoneres d'impots...
billets d'avion, hebergements, receptions. per diem...
la plupart s'ecoutent parler...
je n'ai jamais vu beaucoup d'effets suivis... Sommet de Rio en 92, sur l'environnement et le developpement durable... Conference de Kioto sur l'eau douce en 2003....
differentes reunions de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture)... ou on mange a satiete.. et a la suite desquelles les gens continuent a crever de faim partout dans le Monde !! et ils ont l'innocence d'annoncer cela sur leur site officiel...
"Les ressources humaines sont l'essence même de la FAO. La preuve en est qu'une bonne partie du budget de l'Organisation est consacrée aux personnes qui travaillent pour elle. La FAO compte en effet plus de 4000 employés, répartis de manière quasiment équitable entre ses bureaux décentralisés et les projets de terrain mis en œuvre dans les pays en développement, et son siège à Rome".
Savez-vous que si vous voulez faire du fric en toute legalite, vous n'avez qu'a creer une ONG (organisation non gouvernementale)... certaines servent meme a transporter, outre des aides alimentaires.... drogues et armes... incoryable mais veridique !!
beatnik- Avec les anges
- Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
C'est vrai qu'il y a des organismes un peu trop particulières dans leur manière d'agir, mais il y a aussi des organismes qui se soucis vraiment du bien être de la planète, des animaux...C'est vrai qu'en général, se genre de conférence ne méne à rien, et bientot il sera trop tard (si se n'est pas déja fait)!
tite astrid- Veut-etre un saint/e
- Messages : 206
Inscription : 15/11/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
tite astrid,
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'objectif affiché publiquement lors de ce genre de sommet NE CORRESPOND ABSOLUMENT PAS A L'OBJECTIF REEL !
Ainsi, à Copenhague, le thème de l'écologie a servi de PRETEXTE afin de récolter des fonds pour un FINANCEMENT.
Pas le financement de l'écologie (d'ailleurs, les émissions de CO2 ne sont pas majoritairement responsables du réchauffement climatique, contrairement à ce que la propagande médiatique a répandu - l'activité et le cycle solaires y sont aussi pour beaucoup).
Non. Il s'agissait de récolter des fonds pour le FINANCEMENT AFIN DE METTRE EN PLACE LA GOUVERNANCE MONDIALE !
On utilise donc un prétexte apparemment honorable (l'écologie et la lutte contre la pollution) pour parvenir en réalité à des objectifs bien moins avouables.
A noter que l'écologie sert aussi d'excuse pour implémenter l'eugénisme, le contrôle de la natalité et la dépopulation...
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'objectif affiché publiquement lors de ce genre de sommet NE CORRESPOND ABSOLUMENT PAS A L'OBJECTIF REEL !
Ainsi, à Copenhague, le thème de l'écologie a servi de PRETEXTE afin de récolter des fonds pour un FINANCEMENT.
Pas le financement de l'écologie (d'ailleurs, les émissions de CO2 ne sont pas majoritairement responsables du réchauffement climatique, contrairement à ce que la propagande médiatique a répandu - l'activité et le cycle solaires y sont aussi pour beaucoup).
Non. Il s'agissait de récolter des fonds pour le FINANCEMENT AFIN DE METTRE EN PLACE LA GOUVERNANCE MONDIALE !
On utilise donc un prétexte apparemment honorable (l'écologie et la lutte contre la pollution) pour parvenir en réalité à des objectifs bien moins avouables.
A noter que l'écologie sert aussi d'excuse pour implémenter l'eugénisme, le contrôle de la natalité et la dépopulation...
Patmos- Avec Saint Joseph
- Messages : 1284
Inscription : 08/12/2008
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
Plus encore qu'une récolte hypocrite de fonds pour financer la gouvernance mondiale, il semblerait que ce sommet n'ait été que pour obtenir, comme le souligne la première vidéo qu'Octo nous a soumis, la signature d'un traité qui prendrait le pas sur la constitution particulière de chaque nation, ce qui serait la fin, comme ces hommes-là le souhaitaient, de la liberté (quoique relative depuis quelques années) des états-nations au profit des seules entités Non Gouvernementales et donc, de l'établissement par là-même, d'un gouvernement mondial.
Faute de signature dudit traité, il a tout de même été noté que :
"Faute de consensus, samedi matin, la Conférence des Nations unies a pris acte « d'un Accord de Copenhague », un geste qui lui donnerait un statut légal suffisant pour rendre l'accord opérationnel sans avoir besoin de l'approbation des parties.
Cette interprétation a été approuvée par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour qui cette validation constitue une première étape essentielle."
Ce qui, me semble, en revient au même que si le traité avait été signé, ce qui est tout simplement odieux et liberticide.
Faites-vous ou non la même analyse de cette conclusion ?
Quelqu'un a t'il plus d'informations sur le dénouement ?
Faute de signature dudit traité, il a tout de même été noté que :
"Faute de consensus, samedi matin, la Conférence des Nations unies a pris acte « d'un Accord de Copenhague », un geste qui lui donnerait un statut légal suffisant pour rendre l'accord opérationnel sans avoir besoin de l'approbation des parties.
Cette interprétation a été approuvée par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour qui cette validation constitue une première étape essentielle."
Ce qui, me semble, en revient au même que si le traité avait été signé, ce qui est tout simplement odieux et liberticide.
Faites-vous ou non la même analyse de cette conclusion ?
Quelqu'un a t'il plus d'informations sur le dénouement ?
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
@ Carine :
Non, je n'ai pas plus d'information faute d'avoir fouillé le dossier plus à fond. Néanmoins, il m'apparaît évident, en regard des signes des temps, en regard des messages du Seigneur et de la Vierge, que le dénouement final s'oriente vers la réalisation du Mystère d'Iniquité, à savoir l'apparition et la prise de pouvoir de l'Homme de Péché. Et j'ai nommé : l'Antéchrist!
Comme ça, entre nous, ne serait-il pas Barack Hussein Obama?
Qui vivra, verra!
Octo
P.S. Ici, Carine, avec mon smiley, je ne suis plus avec les armes spirituelles! Ha!, Ha!, Ha! En fait, il faut remplacer le frusil par un chapelet. Voilà!
Non, je n'ai pas plus d'information faute d'avoir fouillé le dossier plus à fond. Néanmoins, il m'apparaît évident, en regard des signes des temps, en regard des messages du Seigneur et de la Vierge, que le dénouement final s'oriente vers la réalisation du Mystère d'Iniquité, à savoir l'apparition et la prise de pouvoir de l'Homme de Péché. Et j'ai nommé : l'Antéchrist!
Comme ça, entre nous, ne serait-il pas Barack Hussein Obama?
Qui vivra, verra!
Octo
P.S. Ici, Carine, avec mon smiley, je ne suis plus avec les armes spirituelles! Ha!, Ha!, Ha! En fait, il faut remplacer le frusil par un chapelet. Voilà!
Octo- Aime le chapelet
- Messages : 436
Localisation : Montréal, Québec
Inscription : 26/11/2009
Re: La Conférence de Copenhague et l'instauration du N.O.M.
@ Tous :
Lutte contre le réchauffement climatique ou lutte contre les peuples ?
Article rédigé le 21 déc 2009, par Mecanopolis
La gestion du climat est présentée comme le domaine où la mise en œuvre de la gouvernance mondiale ne serait plus discutable. Nous aurions tous le même intérêt, le même devoir : sauver la planète. Le consensus serait de mise, il abolirait les classes sociales et les barrières idéologiques.
Copenhague, vers une gouvernance mondiale ?
Les média, certains écologistes, les politiques [1] et les grands patrons de l’industrie [2] tendent à accréditer l’idée que l’affaire est entendue : Le réchauffement global proviendrait de l’effet de serre engendré par le CO2 que nous envoyons à profusion dans l’atmosphère et nous serions tous coupables à quelques degrés prés et que pour éviter « l’apocalypse », il faudrait se serrer les coudes, tous ensembles, exploités comme exploitants. Pour ce faire, les leçons de civisme vert couvrent les pages et les écrans pour mettre sur le même plan celui qui jette son papier mouchoir sur le trottoir et celui qui fait pousser des roses en Afrique avec une main d’œuvre bon marché en privant d’eau potable les autochtones africains (roses qui sont ensuite transportées par avions en Amérique du nord et en Europe pour les proposer en grandes surfaces en toutes saisons.)
Le discours est maintenant au point. Il faut dépasser les égoïsmes, il faut réduire la production, il faudrait éradiquer la paysannerie. Il faudrait même diminuer drastiquement la population. Un vert, Yves Cochet, s’en est fait le chantre en proposant de réduire les allocations familiales. Une version maoïste à la sauce verte. A quand le sommet de la dépopulation ?
Pour l’instant, constatons que l’instrumentalisation de cette question par toutes les institutions nationales, le FMI, la Banque mondiale, l’Union européenne, L’OCDE, l’ONU et par la plupart des gouvernement sert à justifier la mise en œuvre de politiques dévastatrices qu’on nous présente sous le label de « développement durable », un terme à la mode [3]. En France, sous ce prétexte sera créée une taxe carbone que paieront les classes pauvres et moyennes et dont seront exclus les riches.
Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l’avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours plus.
En matière de science le scepticisme est un devoir et d’autres scientifiques qui ne considèrent, au contraire des précédents, rien comme acquis (cela ne se résume pas à Claude Allègre), mettent en doute cette idée de réchauffement et plus encore certains prévoient au contraire un refroidissement climatique. Bien entendu, ces derniers ne rentrent pas dans la « bonne » case de la pensée unique et n’ont donc pas droit aux grands moyens d’information.
En France, pour les grands moyens d’information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur « l’identité française » ou sur « le réchauffement climatique » avaient été conçus comme des points de fixation, afin de détourner l’attention des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l’attaque contre la laïcité, les droits des migrants ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc….
Les avancées technologiques et scientifiques qui ont fait un bond en avant au vingtième siècle, plus qu’aux dix siècles précédents et les choix politiques de production ont influé et influent sur les conditions environnementales, quelquefois pour les améliorer, quelquefois pour les détériorer.
Si nous prenons l’exemple de la chimie, notons deux mouvements contradictoires parmi d’autres : Pour le positif, le progrès médical qui permet d’avoir en moyenne depuis l’an mille, en France, doublé l’espérance de vie ; pour le négatif la recherche du profit par le productivisme qui conditionne la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les produits phytosanitaires, notamment les herbicides, et les solvants chlorés qui mettent en cause la vie des personnes et des animaux, notamment le long des cours d’eau.
Notons que ce sont les choix économiques et politiques qui déterminent la recherche et ensuite l’application de cette recherche.
Dans ces conditions si la planète est en danger, les participants du sommet de Copenhague devraient, presque tous, comparaître devant le tribunal de l’humanité. C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré le président bolivien Evo Morales, pour lui les responsables du réchauffement de la planète doivent indemniser leurs victimes et être jugés.
En effet, les misères que connaît notre planète avec la pollution de l’air (les aliments font le tour de la terre en avions et méga camions avant de terminer dans notre assiette), de la terre (abus de produits phytosanitaires puis agrocarburants) et des eaux (hydrocarbures notamment) proviennent toutes d’un mode de production et sa recherche de profits à court terme : le mode de production capitaliste. Ce sont les décideurs de ce système qui se sont baguenaudés à Copenhague. Des pyromanes pour éteindre le feu.
S’agissant du sommet de Copenhague, sans verser dans la théorie du complot, on peut légitimement se poser quelques questions et remarquer des convergences d’intérêts :
Ce sommet aurait-il eu pour but (non déclaré) de faire diversion, venant ainsi en renfort des terrorismes, dont celui d’Al-Qaida ?
Ce sommet aurait-il pour but en Europe d’invalider le cadre national au profit de l’Union européenne ?
Ce sommet aurait-il pour but de créer une gouvernance mondiale (c’est complémentaire avec la précédente question), vrai projet totalitaire qui permettrait de choisir l’avenir de sept milliards d’être humains sans que ceux-ci aient leur mot à dire, quitte à ce que ces citoyens d’un nouveau monde soient peinturlurés en martiens, couleur d’espoir comme chacun sait ?
Ce sommet aurait-il pour but d’engager une nouvelle forme de développement capitaliste permettant de relancer les profits tout en diminuant l’impact de l’extraction des hydrocarbures qui à l’exception de l’Arabie Saoudite se fait dans des pays peu sûrs pour le capitalisme : Iran, Venezuela, Russie, voire le Soudan, l’Algérie, le Nigeria ?
Ce sommet aurait-il pour but de permettre de juteuses opérations financières avec les échanges de quotas d’émission de gaz à effet de serre. En effet, les grandes banques multiplient les partenariats avec des start-up « écologiques » pour générer du crédit carbone. Les allocations de droits à polluer sont ainsi devenues objet de spéculation.
Le champion contre le réchauffement climatique, Al Gore, en est le parfait exemple. Ce spéculateur a rejoint en 2007 la société Kleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB), une société par actions à capitaux privés. Cette société a annoncé un investissement de 500 millions de dollars dans des entreprises de technologie de mûrissage écologique appelées Green Growth Fund.
Il s’agit donc bien d’un capitalisme vert dénoncé par ailleurs. Les sociétés s’auto-labellisent. Tous les produits que vous achetez en grande surface ont leur label vert. Le « vert » au service de la communication commerciale.
Revenons à Copenhague, d’un point de vue capitaliste, cette diversion se justifie. Quelques remarques non exhaustives.
Socialement, la moitié de l’humanité vit au-dessous du niveau de misère. Les chiffres sont terrifiants : 20 % des plus riches consomment 82,49 % de toutes les richesses de la Terre, les 20 % les plus pauvres doivent se contenter d’un minuscule 1,6 %
Selon ATTAC, les 84 individus les plus riches du monde détiennent une richesse supérieure au PIB de la Chine et de ses 1,3 milliards d’habitants.
En France, selon l’observatoire des inégalités, un ménage sur deux a moins de 1 800 euros par mois de revenus alors que les grands patrons on des revenus annuels de 2 millions à plus de 3 millions d’euros (en 2008, 3,53 millions d’euros pour le PDG de l’Oréal, Jean-Paul Agon).
Pour la France métropolitaine, selon l’INSEE, le taux de chômage s’établit à 9,1 %, soit près de 2,6 millions de personnes en France métropolitaine, à 3,8 millions de personnes si l’on ajoute les personnes exerçant une activité réduite.
La déforestation de la forêt, en Amazonie, en Afrique centrale et en Indonésie, au profit de grands groupes agro-alimentaires bat son plein. Le pillage des ressources pétrolières, gazières et minérales en Afrique par de grands groupes industriels où les Français sont bien représentés (Elf, Bolloré, Bouygues) aussi.
Copenhague, n’a apparemment pas prévu d’annuler la dette des pays dits du Sud. Or seule l’annulation de cette dette, en plus d’un acte de justice, permettrait à ces pays de financer les infrastructures nécessaires à leurs développements et des secteurs sociaux essentiels et donc de protéger l’environnement.
Ces quelques exemples montrent que la meilleure santé de la planète dépend de la santé sociale de ses habitants et que si ces derniers pensent que le système n’est pas bon, ils pourraient essayer d’en changer. C’est bien pourquoi la capitalisme pour continuer son biseness à un impératif besoin de diversion pour assurer sa pérennité
S’il s’agissait de sauver la planète, pourquoi ne pas ajouter à la lutte contre l’effet de serre, celle contre le nucléaire à des fins militaires ? Pourtant, un accident, une guerre, aurait des effets néfastes sur l’environnement et vraisemblablement sur le climat.
Le nucléaire militaire reste le symbole de la puissance et du néocolonialisme, par exemple, Israël par rapport à la Palestine et à l’Iran. Pour permettre la continuation de systèmes nucléaires de plus en plus sophistiqués et de plus en plus dispersés qui rapportent beaucoup aux producteurs d’armes et à leurs actionnaires, la menace terroriste s’est substituée à « l’empire du mal ». Pour la France : Thales, EADS, Dassault, Lagardère, Safran…tirent les marrons du feux. Imaginons un seul instant l’argent utilisé pour le nucléaire militaire employé pour des emplois permettant d’améliorer les conditions de vie sur la planète [5] ?
Dans le cadre d’un autre système politique, il n’en reste pas moins, quels que soient les accords internationaux ou mesures envisagées, que la pollution déjà en place ne se réduira pas d’elle-même.
La nature nous offre la solution grâce aux arbres et autres végétaux avides de CO2 durant toute leur croissance. Il faudra encore mixer la problématique de la pollution avec celles de la désertification et des conditions climatiques. Il faudra donner du temps au temps ce qui est contradictoire avec le capitalisme. Après avoir arrêté la déforestation, il faudra utiliser les techniques qui existent pour faire pousser (ou repousser) des arbres en plein désert. Avec une politique au service des personnes et non l’inverse, essayons-les. Leurs réussites dépendent d’une coopération sans recherche de profits avec des chercheurs indépendants de la finance et de plus en plus nombreux et sous contrôle de l’opinion. Pour faire vite, nous avons besoin de services publics de qualités et auto gestionnaires.
Enfin, il faudra produire bien pour bien nourrir tous les hommes et non pour enrichir quelques-uns. Croire qu’il suffit de produire plus pour nourrir la planète est un non-sens. C’est la question de l’accès aux denrées alimentaires qui est essentielle. Un milliard de personnes dans le monde ont faim parce qu’elles sont trop pauvres, pas parce que l’on ne produit pas de quoi les nourrir en quantité suffisante. Pauvres, à qui le plus souvent, on a pris la terre sur laquelle ils se nourrissaient pour l’utiliser à d’autres fins.
Les questions environnementales n’étant pas indépendantes des systèmes politiques qui les gèrent, il faut aux peuples reconquérir leur espace politique et leur souveraineté, il faut qu’ils se mobilisent, fassent pression et promeuvent des changements venus d’en bas, proposant des échanges multiculturels basés sur la coopération [6] à égalité de droits et de devoirs, un véritable internationalisme et un changement de système politique (révolutionnaire s’il s’agit d’un changement de l’ordre existant dans un sens du bien commun) avec de nouvelles règles constitutionnelles donnant priorité aux citoyens. [7]. Aucun changement réel ne vient d’en haut, il viendra d’en bas, il en va de la qualité de l’environnement comme pour celui de la sécurité sociale, de la démocratie ou de la paix entre les peuples.
Vraisemblablement, nous rentrons dans un nouveau cycle où les gens et notamment les personnes les plus militantes devront créer de nouveaux dispositifs horizontaux, d’échanges, de propositions et d’actions à la place des dispositifs verticaux ou trop souvent les leaders institutionnalisés [8] n’ont pas les mêmes soucis que la base. C’est possible dans l’hexagone comme au niveau international [9]. Alors, seulement, les hommes feront leur propre histoire . . . et amélioreront les conditions planétaires.
Serge Portejoie
notes :
[1] S’agissant des politiques, le consensus semble impressionnant, de la gauche de la gauche jusqu’aux palais présidentiels les plus à droite, tous y vont de leur couplet, ce qui a encouragé des retournement de vestes. Certains se positionnant à la fois sur le thème à la mode et les élections les plus proches.
[2] A Copenhague, les grandes entreprises étaient partout : Coca cola, Mc Donalds et Calsberg ayant été particulièrement remarquées. Alors, que les personnes venant de pays qui jouaient leur survie dans ces délibérations se retrouvaient en marge du sommet.
[3] le terme de « développement durable » qui est compréhensif et valable en soi a été récupéré et sert toutes les sauces. Toutefois, ce terme a était amorcé en 1972 avec Aurélio Peccel, administrateur de plusieurs multinationales à l’occasion d’une réunion du club dit de Rome, il fut repris par la suite en 1987 par le rapport Brundtland dans le cadre de l’ONU. Ses « parrains » auguraient mal de son avenir.
[4] En France les prévisions des climatologues du bureau politique du GIEC, répercutées et amplifiées au centuple par les journaux, les radios, les télévisions …
[5] Il est très difficile de déterminer le coût mondial de l’arme nucléaire. En plus du « secret défense », s’ajoutent de nombreuses dépenses indirectes Tout ce qu’on est sûr c’est qu’il s’agit de centaines de milliards d’euros.
[6 L’ALBA, nous offre un exemple de coopération solidaire.
[7] L’un des slogans de la manifestation du samedi 12 décembre à Copenhague (100 000 participants) était « Changeons le système, pas le climat ». Ce slogan reflétait également le positionnement de quelques pays, dont celui de la Bolivie qui fut remarqué. Le début du commencement d’une lutte virulente contre le capitalisme ?
[8] Ce qui n’exclut pas les responsables de partis progressistes, parmi les plus décidés, notamment les élus de proximité.
[9] Rappelons seulement pour l’hexagone les prémices qu’à constitué le référendum du 29 mai 2005 puis l’abstention politique massive aux dernières « européennes » qui ont dépassées les clivages des partis et les ambitions personnelles ainsi que le ramdam médiatique. Des militants progressistes et républicains, des citoyens sans étiquettes (évitons la notion de gauche dénaturée et dévalorisée) se retrouvent le plus souvent sur des constations, des possibles solutions. Seul un certain « suivisme » de leaders aux services des institutions capitalistes les sépare, voire les décourage. Pourtant, aujourd’hui les conditions objectives de se retrouver pour faire ensemble sont de nature à favoriser le changement de société dont nous avons tant besoin.
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Lutte contre le réchauffement climatique ou lutte contre les peuples ?
Article rédigé le 21 déc 2009, par Mecanopolis
La gestion du climat est présentée comme le domaine où la mise en œuvre de la gouvernance mondiale ne serait plus discutable. Nous aurions tous le même intérêt, le même devoir : sauver la planète. Le consensus serait de mise, il abolirait les classes sociales et les barrières idéologiques.
Copenhague, vers une gouvernance mondiale ?
Les média, certains écologistes, les politiques [1] et les grands patrons de l’industrie [2] tendent à accréditer l’idée que l’affaire est entendue : Le réchauffement global proviendrait de l’effet de serre engendré par le CO2 que nous envoyons à profusion dans l’atmosphère et nous serions tous coupables à quelques degrés prés et que pour éviter « l’apocalypse », il faudrait se serrer les coudes, tous ensembles, exploités comme exploitants. Pour ce faire, les leçons de civisme vert couvrent les pages et les écrans pour mettre sur le même plan celui qui jette son papier mouchoir sur le trottoir et celui qui fait pousser des roses en Afrique avec une main d’œuvre bon marché en privant d’eau potable les autochtones africains (roses qui sont ensuite transportées par avions en Amérique du nord et en Europe pour les proposer en grandes surfaces en toutes saisons.)
Le discours est maintenant au point. Il faut dépasser les égoïsmes, il faut réduire la production, il faudrait éradiquer la paysannerie. Il faudrait même diminuer drastiquement la population. Un vert, Yves Cochet, s’en est fait le chantre en proposant de réduire les allocations familiales. Une version maoïste à la sauce verte. A quand le sommet de la dépopulation ?
Pour l’instant, constatons que l’instrumentalisation de cette question par toutes les institutions nationales, le FMI, la Banque mondiale, l’Union européenne, L’OCDE, l’ONU et par la plupart des gouvernement sert à justifier la mise en œuvre de politiques dévastatrices qu’on nous présente sous le label de « développement durable », un terme à la mode [3]. En France, sous ce prétexte sera créée une taxe carbone que paieront les classes pauvres et moyennes et dont seront exclus les riches.
Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l’avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours plus.
En matière de science le scepticisme est un devoir et d’autres scientifiques qui ne considèrent, au contraire des précédents, rien comme acquis (cela ne se résume pas à Claude Allègre), mettent en doute cette idée de réchauffement et plus encore certains prévoient au contraire un refroidissement climatique. Bien entendu, ces derniers ne rentrent pas dans la « bonne » case de la pensée unique et n’ont donc pas droit aux grands moyens d’information.
En France, pour les grands moyens d’information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur « l’identité française » ou sur « le réchauffement climatique » avaient été conçus comme des points de fixation, afin de détourner l’attention des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l’attaque contre la laïcité, les droits des migrants ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc….
Les avancées technologiques et scientifiques qui ont fait un bond en avant au vingtième siècle, plus qu’aux dix siècles précédents et les choix politiques de production ont influé et influent sur les conditions environnementales, quelquefois pour les améliorer, quelquefois pour les détériorer.
Si nous prenons l’exemple de la chimie, notons deux mouvements contradictoires parmi d’autres : Pour le positif, le progrès médical qui permet d’avoir en moyenne depuis l’an mille, en France, doublé l’espérance de vie ; pour le négatif la recherche du profit par le productivisme qui conditionne la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les produits phytosanitaires, notamment les herbicides, et les solvants chlorés qui mettent en cause la vie des personnes et des animaux, notamment le long des cours d’eau.
Notons que ce sont les choix économiques et politiques qui déterminent la recherche et ensuite l’application de cette recherche.
Dans ces conditions si la planète est en danger, les participants du sommet de Copenhague devraient, presque tous, comparaître devant le tribunal de l’humanité. C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré le président bolivien Evo Morales, pour lui les responsables du réchauffement de la planète doivent indemniser leurs victimes et être jugés.
En effet, les misères que connaît notre planète avec la pollution de l’air (les aliments font le tour de la terre en avions et méga camions avant de terminer dans notre assiette), de la terre (abus de produits phytosanitaires puis agrocarburants) et des eaux (hydrocarbures notamment) proviennent toutes d’un mode de production et sa recherche de profits à court terme : le mode de production capitaliste. Ce sont les décideurs de ce système qui se sont baguenaudés à Copenhague. Des pyromanes pour éteindre le feu.
S’agissant du sommet de Copenhague, sans verser dans la théorie du complot, on peut légitimement se poser quelques questions et remarquer des convergences d’intérêts :
Ce sommet aurait-il eu pour but (non déclaré) de faire diversion, venant ainsi en renfort des terrorismes, dont celui d’Al-Qaida ?
Ce sommet aurait-il pour but en Europe d’invalider le cadre national au profit de l’Union européenne ?
Ce sommet aurait-il pour but de créer une gouvernance mondiale (c’est complémentaire avec la précédente question), vrai projet totalitaire qui permettrait de choisir l’avenir de sept milliards d’être humains sans que ceux-ci aient leur mot à dire, quitte à ce que ces citoyens d’un nouveau monde soient peinturlurés en martiens, couleur d’espoir comme chacun sait ?
Ce sommet aurait-il pour but d’engager une nouvelle forme de développement capitaliste permettant de relancer les profits tout en diminuant l’impact de l’extraction des hydrocarbures qui à l’exception de l’Arabie Saoudite se fait dans des pays peu sûrs pour le capitalisme : Iran, Venezuela, Russie, voire le Soudan, l’Algérie, le Nigeria ?
Ce sommet aurait-il pour but de permettre de juteuses opérations financières avec les échanges de quotas d’émission de gaz à effet de serre. En effet, les grandes banques multiplient les partenariats avec des start-up « écologiques » pour générer du crédit carbone. Les allocations de droits à polluer sont ainsi devenues objet de spéculation.
Le champion contre le réchauffement climatique, Al Gore, en est le parfait exemple. Ce spéculateur a rejoint en 2007 la société Kleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB), une société par actions à capitaux privés. Cette société a annoncé un investissement de 500 millions de dollars dans des entreprises de technologie de mûrissage écologique appelées Green Growth Fund.
Il s’agit donc bien d’un capitalisme vert dénoncé par ailleurs. Les sociétés s’auto-labellisent. Tous les produits que vous achetez en grande surface ont leur label vert. Le « vert » au service de la communication commerciale.
Revenons à Copenhague, d’un point de vue capitaliste, cette diversion se justifie. Quelques remarques non exhaustives.
Socialement, la moitié de l’humanité vit au-dessous du niveau de misère. Les chiffres sont terrifiants : 20 % des plus riches consomment 82,49 % de toutes les richesses de la Terre, les 20 % les plus pauvres doivent se contenter d’un minuscule 1,6 %
Selon ATTAC, les 84 individus les plus riches du monde détiennent une richesse supérieure au PIB de la Chine et de ses 1,3 milliards d’habitants.
En France, selon l’observatoire des inégalités, un ménage sur deux a moins de 1 800 euros par mois de revenus alors que les grands patrons on des revenus annuels de 2 millions à plus de 3 millions d’euros (en 2008, 3,53 millions d’euros pour le PDG de l’Oréal, Jean-Paul Agon).
Pour la France métropolitaine, selon l’INSEE, le taux de chômage s’établit à 9,1 %, soit près de 2,6 millions de personnes en France métropolitaine, à 3,8 millions de personnes si l’on ajoute les personnes exerçant une activité réduite.
La déforestation de la forêt, en Amazonie, en Afrique centrale et en Indonésie, au profit de grands groupes agro-alimentaires bat son plein. Le pillage des ressources pétrolières, gazières et minérales en Afrique par de grands groupes industriels où les Français sont bien représentés (Elf, Bolloré, Bouygues) aussi.
Copenhague, n’a apparemment pas prévu d’annuler la dette des pays dits du Sud. Or seule l’annulation de cette dette, en plus d’un acte de justice, permettrait à ces pays de financer les infrastructures nécessaires à leurs développements et des secteurs sociaux essentiels et donc de protéger l’environnement.
Ces quelques exemples montrent que la meilleure santé de la planète dépend de la santé sociale de ses habitants et que si ces derniers pensent que le système n’est pas bon, ils pourraient essayer d’en changer. C’est bien pourquoi la capitalisme pour continuer son biseness à un impératif besoin de diversion pour assurer sa pérennité
S’il s’agissait de sauver la planète, pourquoi ne pas ajouter à la lutte contre l’effet de serre, celle contre le nucléaire à des fins militaires ? Pourtant, un accident, une guerre, aurait des effets néfastes sur l’environnement et vraisemblablement sur le climat.
Le nucléaire militaire reste le symbole de la puissance et du néocolonialisme, par exemple, Israël par rapport à la Palestine et à l’Iran. Pour permettre la continuation de systèmes nucléaires de plus en plus sophistiqués et de plus en plus dispersés qui rapportent beaucoup aux producteurs d’armes et à leurs actionnaires, la menace terroriste s’est substituée à « l’empire du mal ». Pour la France : Thales, EADS, Dassault, Lagardère, Safran…tirent les marrons du feux. Imaginons un seul instant l’argent utilisé pour le nucléaire militaire employé pour des emplois permettant d’améliorer les conditions de vie sur la planète [5] ?
Dans le cadre d’un autre système politique, il n’en reste pas moins, quels que soient les accords internationaux ou mesures envisagées, que la pollution déjà en place ne se réduira pas d’elle-même.
La nature nous offre la solution grâce aux arbres et autres végétaux avides de CO2 durant toute leur croissance. Il faudra encore mixer la problématique de la pollution avec celles de la désertification et des conditions climatiques. Il faudra donner du temps au temps ce qui est contradictoire avec le capitalisme. Après avoir arrêté la déforestation, il faudra utiliser les techniques qui existent pour faire pousser (ou repousser) des arbres en plein désert. Avec une politique au service des personnes et non l’inverse, essayons-les. Leurs réussites dépendent d’une coopération sans recherche de profits avec des chercheurs indépendants de la finance et de plus en plus nombreux et sous contrôle de l’opinion. Pour faire vite, nous avons besoin de services publics de qualités et auto gestionnaires.
Enfin, il faudra produire bien pour bien nourrir tous les hommes et non pour enrichir quelques-uns. Croire qu’il suffit de produire plus pour nourrir la planète est un non-sens. C’est la question de l’accès aux denrées alimentaires qui est essentielle. Un milliard de personnes dans le monde ont faim parce qu’elles sont trop pauvres, pas parce que l’on ne produit pas de quoi les nourrir en quantité suffisante. Pauvres, à qui le plus souvent, on a pris la terre sur laquelle ils se nourrissaient pour l’utiliser à d’autres fins.
Les questions environnementales n’étant pas indépendantes des systèmes politiques qui les gèrent, il faut aux peuples reconquérir leur espace politique et leur souveraineté, il faut qu’ils se mobilisent, fassent pression et promeuvent des changements venus d’en bas, proposant des échanges multiculturels basés sur la coopération [6] à égalité de droits et de devoirs, un véritable internationalisme et un changement de système politique (révolutionnaire s’il s’agit d’un changement de l’ordre existant dans un sens du bien commun) avec de nouvelles règles constitutionnelles donnant priorité aux citoyens. [7]. Aucun changement réel ne vient d’en haut, il viendra d’en bas, il en va de la qualité de l’environnement comme pour celui de la sécurité sociale, de la démocratie ou de la paix entre les peuples.
Vraisemblablement, nous rentrons dans un nouveau cycle où les gens et notamment les personnes les plus militantes devront créer de nouveaux dispositifs horizontaux, d’échanges, de propositions et d’actions à la place des dispositifs verticaux ou trop souvent les leaders institutionnalisés [8] n’ont pas les mêmes soucis que la base. C’est possible dans l’hexagone comme au niveau international [9]. Alors, seulement, les hommes feront leur propre histoire . . . et amélioreront les conditions planétaires.
Serge Portejoie
notes :
[1] S’agissant des politiques, le consensus semble impressionnant, de la gauche de la gauche jusqu’aux palais présidentiels les plus à droite, tous y vont de leur couplet, ce qui a encouragé des retournement de vestes. Certains se positionnant à la fois sur le thème à la mode et les élections les plus proches.
[2] A Copenhague, les grandes entreprises étaient partout : Coca cola, Mc Donalds et Calsberg ayant été particulièrement remarquées. Alors, que les personnes venant de pays qui jouaient leur survie dans ces délibérations se retrouvaient en marge du sommet.
[3] le terme de « développement durable » qui est compréhensif et valable en soi a été récupéré et sert toutes les sauces. Toutefois, ce terme a était amorcé en 1972 avec Aurélio Peccel, administrateur de plusieurs multinationales à l’occasion d’une réunion du club dit de Rome, il fut repris par la suite en 1987 par le rapport Brundtland dans le cadre de l’ONU. Ses « parrains » auguraient mal de son avenir.
[4] En France les prévisions des climatologues du bureau politique du GIEC, répercutées et amplifiées au centuple par les journaux, les radios, les télévisions …
[5] Il est très difficile de déterminer le coût mondial de l’arme nucléaire. En plus du « secret défense », s’ajoutent de nombreuses dépenses indirectes Tout ce qu’on est sûr c’est qu’il s’agit de centaines de milliards d’euros.
[6 L’ALBA, nous offre un exemple de coopération solidaire.
[7] L’un des slogans de la manifestation du samedi 12 décembre à Copenhague (100 000 participants) était « Changeons le système, pas le climat ». Ce slogan reflétait également le positionnement de quelques pays, dont celui de la Bolivie qui fut remarqué. Le début du commencement d’une lutte virulente contre le capitalisme ?
[8] Ce qui n’exclut pas les responsables de partis progressistes, parmi les plus décidés, notamment les élus de proximité.
[9] Rappelons seulement pour l’hexagone les prémices qu’à constitué le référendum du 29 mai 2005 puis l’abstention politique massive aux dernières « européennes » qui ont dépassées les clivages des partis et les ambitions personnelles ainsi que le ramdam médiatique. Des militants progressistes et républicains, des citoyens sans étiquettes (évitons la notion de gauche dénaturée et dévalorisée) se retrouvent le plus souvent sur des constations, des possibles solutions. Seul un certain « suivisme » de leaders aux services des institutions capitalistes les sépare, voire les décourage. Pourtant, aujourd’hui les conditions objectives de se retrouver pour faire ensemble sont de nature à favoriser le changement de société dont nous avons tant besoin.
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Octo- Aime le chapelet
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Copenhague : Objectif - Réduction de la population mondiale
@ Tous :
Le sommet de Copenhague a pour objectif de réduire la population mondiale
Article rédigé le 14 déc 2009, par Mecanopolis
La véritable intention derrière la fraude du réchauffement climatique promue au Sommet de Copenhague est une politique malthusienne de réduction drastique de la population. Hier, le quotidien de la City de Londres, le Financial Times, et son homologue canadien, le Financial Post, ont appelé les dirigeants du monde à entreprendre de toute urgence une politique d’austérité démographique.
Le quotidien britannique se félicite d’abord que « le Sommet de Copenhague ait donné un nouvel élan au débat sur la nécessité de stabiliser la population mondiale », tout en déplorant que « certains pays en développement ont échoué à suivre la grande transition démographique vers des niveaux de fertilité plus bas, qui s’est produite ces dernières décennies dans le monde occidental ». Heureusement, le Financial Times voit en Obama le salut :« En tant que Président, une des premières décisions de Barack Obama a été de briser la règle du silence mondial. Il a depuis annoncé une révision des financements de la santé mondiale, en insistant sur l’élargissement des programmes comme le planning familial plutôt que de se concentrer sur une poignée de maladies prioritaires ». C’est la nouvelle philosophie eugéniste que le Fonds des Nations Unies pour la population a recommandé pour le Sommet de Copenhague : moins de naissances, c’est moins de CO2. Mais le FT souligne que de nombreux défenseurs du planning familial s’opposent à ce type d’argument liant CO2 et démographie, en expliquant que les gens des pays riches font moins d’enfants mais ont une « empreinte carbone » bien supérieure.
Sous le titre « La véritable vérité qui dérange : le monde entier doit adopter la politique chinoise de l’enfant unique », le Financial Post y va plus directement : « La dérangeante vérité qui plane sur le Conférence de l’ONU à Copenhague n’est pas le réchauffement ou le refroidissement du climat, mais le fait que les humains surpeuplent le monde. Une loi planétaire similaire à la politique chinoise de l’enfant unique, est le seul moyen d’inverser le taux de natalité catastrophique qui est actuellement d’un million de naissances tous les 4 jours. Les autres espèces, la végétation, les ressources, les océans, les terres arables, l’eau et l’atmosphère sont détruits à cause du taux de reproduction croissant de l’humanité. Le remède est simple. C’est dramatique. Et pour l’instant à Copenhague, les dirigeants du monde ne le prennent pas en compte. Ils se feront prendre en photo, feront leur blabla sur la science et la fraude climatique, annonceront la création de fermes éoliennes géantes et la mise en place de droits d’émission carbone. Rien de cela ne marchera à moins d’imposer une politique de l’enfant unique à la chinoise. Les discussions de Copenhague sont à côté de la plaque. Le seul remède est que tous les pays procèdent à une réduction drastique de la population, nettoient leur foutoir et imposent des mesures contraignantes de conservation ».
Meadows annonce les objectifs, pas plus de 2 milliards d’humains
Alors qu’à Copenhague le lobby anti-population peine à pousser les nations au suicide, l’un de ses plus loyaux valets, l’expert en ingénierie sociale du MIT, Dennis Meadows, annonce ouvertement les objectifs de la fraude du réchauffement climatique : réduire la population mondiale à 2 milliards d’individus. Meadows joua un rôle fondamental au commencement de cette propagande malthusienne, puisqu’il est le co-auteur du rapport du Club de Rome Halte à la croissance de 1972 (plus justement surnommé Halte à l’intelligence).
« Nous devons apprendre à vivre une vie remplie avec le niveau d’émissions de CO2 de l’Afghanistan », explique Meadows dans une interview publiée le 9 décembre sur le site de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Est-ce possible avec 9 milliards de personnes sur cette planète ? » lui demande l’interviewer. « Non, réplique-t-il, même 7 milliards c’est trop pour cette planète. (…) Si tout le monde est autorisé à pouvoir pleinement se déplacer, se nourrir et s’auto-développer, c’est 1 à 2 milliards. » Lorsqu’on lui demande comment atteindre cet objectif, le gourou de l’anti-population n’a pas le courage d’aller au bout de sa pensée, en expliquant qu’il est une personne éthique et ne ferait jamais de mal à une mouche. « Mais, poursuit-il, le problème c’est que notre mode de vie actuel fait directement du mal aux générations futures. »
Un journaliste inspiré lui aurait alors rétorqué : « Non Dennis, ce sont les meurtriers comme vous qui font du mal aux générations à venir, mais nous ferons en sorte que vous soyez très vite un phénomène du passé. »
Nouvelle solidarité
Note :
La fraude de Halte à la croissance, concoctée au Massachusetts Institute of Technology (MIT), fut l’un des virages dans l’attaque contre la science physique moderne. En effet, comme les climatologues de l’Université d’East Anglia, leur « science », censée prouver l’incompatibilité entre l’écosystème et le progrès humain, est entièrement fondée sur des modèles informatiques capables d’extrapoler linéairement les données préprogrammées d’un système, mais incapables d’intégrer la donnée la plus essentielle : la créativité humaine, qui a la puissance de changer les systèmes.
Le sommet de Copenhague a pour objectif de réduire la population mondiale
Article rédigé le 14 déc 2009, par Mecanopolis
La véritable intention derrière la fraude du réchauffement climatique promue au Sommet de Copenhague est une politique malthusienne de réduction drastique de la population. Hier, le quotidien de la City de Londres, le Financial Times, et son homologue canadien, le Financial Post, ont appelé les dirigeants du monde à entreprendre de toute urgence une politique d’austérité démographique.
Le quotidien britannique se félicite d’abord que « le Sommet de Copenhague ait donné un nouvel élan au débat sur la nécessité de stabiliser la population mondiale », tout en déplorant que « certains pays en développement ont échoué à suivre la grande transition démographique vers des niveaux de fertilité plus bas, qui s’est produite ces dernières décennies dans le monde occidental ». Heureusement, le Financial Times voit en Obama le salut :« En tant que Président, une des premières décisions de Barack Obama a été de briser la règle du silence mondial. Il a depuis annoncé une révision des financements de la santé mondiale, en insistant sur l’élargissement des programmes comme le planning familial plutôt que de se concentrer sur une poignée de maladies prioritaires ». C’est la nouvelle philosophie eugéniste que le Fonds des Nations Unies pour la population a recommandé pour le Sommet de Copenhague : moins de naissances, c’est moins de CO2. Mais le FT souligne que de nombreux défenseurs du planning familial s’opposent à ce type d’argument liant CO2 et démographie, en expliquant que les gens des pays riches font moins d’enfants mais ont une « empreinte carbone » bien supérieure.
Sous le titre « La véritable vérité qui dérange : le monde entier doit adopter la politique chinoise de l’enfant unique », le Financial Post y va plus directement : « La dérangeante vérité qui plane sur le Conférence de l’ONU à Copenhague n’est pas le réchauffement ou le refroidissement du climat, mais le fait que les humains surpeuplent le monde. Une loi planétaire similaire à la politique chinoise de l’enfant unique, est le seul moyen d’inverser le taux de natalité catastrophique qui est actuellement d’un million de naissances tous les 4 jours. Les autres espèces, la végétation, les ressources, les océans, les terres arables, l’eau et l’atmosphère sont détruits à cause du taux de reproduction croissant de l’humanité. Le remède est simple. C’est dramatique. Et pour l’instant à Copenhague, les dirigeants du monde ne le prennent pas en compte. Ils se feront prendre en photo, feront leur blabla sur la science et la fraude climatique, annonceront la création de fermes éoliennes géantes et la mise en place de droits d’émission carbone. Rien de cela ne marchera à moins d’imposer une politique de l’enfant unique à la chinoise. Les discussions de Copenhague sont à côté de la plaque. Le seul remède est que tous les pays procèdent à une réduction drastique de la population, nettoient leur foutoir et imposent des mesures contraignantes de conservation ».
Meadows annonce les objectifs, pas plus de 2 milliards d’humains
Alors qu’à Copenhague le lobby anti-population peine à pousser les nations au suicide, l’un de ses plus loyaux valets, l’expert en ingénierie sociale du MIT, Dennis Meadows, annonce ouvertement les objectifs de la fraude du réchauffement climatique : réduire la population mondiale à 2 milliards d’individus. Meadows joua un rôle fondamental au commencement de cette propagande malthusienne, puisqu’il est le co-auteur du rapport du Club de Rome Halte à la croissance de 1972 (plus justement surnommé Halte à l’intelligence).
« Nous devons apprendre à vivre une vie remplie avec le niveau d’émissions de CO2 de l’Afghanistan », explique Meadows dans une interview publiée le 9 décembre sur le site de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Est-ce possible avec 9 milliards de personnes sur cette planète ? » lui demande l’interviewer. « Non, réplique-t-il, même 7 milliards c’est trop pour cette planète. (…) Si tout le monde est autorisé à pouvoir pleinement se déplacer, se nourrir et s’auto-développer, c’est 1 à 2 milliards. » Lorsqu’on lui demande comment atteindre cet objectif, le gourou de l’anti-population n’a pas le courage d’aller au bout de sa pensée, en expliquant qu’il est une personne éthique et ne ferait jamais de mal à une mouche. « Mais, poursuit-il, le problème c’est que notre mode de vie actuel fait directement du mal aux générations futures. »
Un journaliste inspiré lui aurait alors rétorqué : « Non Dennis, ce sont les meurtriers comme vous qui font du mal aux générations à venir, mais nous ferons en sorte que vous soyez très vite un phénomène du passé. »
Nouvelle solidarité
Note :
La fraude de Halte à la croissance, concoctée au Massachusetts Institute of Technology (MIT), fut l’un des virages dans l’attaque contre la science physique moderne. En effet, comme les climatologues de l’Université d’East Anglia, leur « science », censée prouver l’incompatibilité entre l’écosystème et le progrès humain, est entièrement fondée sur des modèles informatiques capables d’extrapoler linéairement les données préprogrammées d’un système, mais incapables d’intégrer la donnée la plus essentielle : la créativité humaine, qui a la puissance de changer les systèmes.
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Armes bactériologiques, dépopulation et N.O.M.
@ Tous :
Grippe aviaire et Nouvel Ordre Mondial (PDF)
Article rédigé le 26 jan 2009, par Régis Mex
Par Léonard G. Horowitz
En avril 2003, nous avons déjà connu le SARS (Severe Acute Respiratory Disease, SRAS en Français), ou pneumonie atypique. Cette maladie nous venait également d’Asie, et frappa lourdement la région de Toronto. J’étais sur place pendant presque toute la durée de cette épidémie, qui annonçait la grippe aviaire actuelle. On a dit à l’époque que le SRAS était la dernière venue de toute une série de maladies nouvelles, provoquées par une série de mystérieux « super germes » mutants qui devaient frapper l’humanité.
Une étude scientifique attentive des caractéristiques médico-sociologiques et des antécédents de cette épidémie a révélé quelque chose de bien plus insidieux que le SRAS proprement dit. J’ai considéré la réaction des médias comme doit la considérer tout diplômé de Harvard, expert en problèmes de santé publique et en techniques psychologiques de persuasion mentale. Car cette épidémie possédait toutes les caractéristiques d’une nouvelle expérimentation sociale conduite par des « bioterroristes » en blouse blanche.
Il me parut clair que cette manipulation humaine sans précédent était destinée à endoctriner les masses populaires et à les manipuler subtilement, pour qu’elles soutiennent une politique de santé publique parfaitement inadaptée à la venue d’une pandémie massive, malgré toute la législation existante. Tout au long de l’épidémie de « pneumonie atypique, » les médias n’ont cessé de faire référence à des « agents bactériologiques » nouveaux, qui pouvaient provoquer la disparition du tiers à la moitié de la population mondiale. Ayant étudié à fond tout ce qui a été publié récemment en matière de contrôle de la population, ainsi que les objectifs actuels des principales sociétés industrielles multinationales, j’ai remarqué que ces « prédictions » correspondaient étroitement à certains objectifs officiels en matière de réduction de la population mondiale.
En 2003, la lutte menée au Canada contre le SRAS, pour la première fois de l’histoire de ce pays, fut dirigée directement par les Nations Unies et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour avoir découvert les liens étroits qui existaient, sur les plans financier et administratif, entre les organisations suivantes, j’ai constaté que la famille Rockefeller, la Fondation Carnegie, et les principaux dirigeants de l’industrie pharmaceutique mondiale, ont contrôlé la recherche canadienne et la lutte menée au Canada contre cette épidémie.
Aucune grande pandémie, ou épidémie à l’échelle mondiale, n’a jamais pu être séparée de son contexte économique et politique. L’épidémie de pneumonie atypique a fait avancer le programme politique du Nouvel Ordre Mondial beaucoup plus vite que tout autre problème de santé publique. Si les responsables politiques de la santé publique voulaient réellement prévenir ces épidémies nouvelles qui se produisent régulièrement, ou s’ils voulaient vraiment les traiter à la source, ils ne pourraient manquer de remarquer que ces agents bactériologiques dévastateurs sont toujours mystérieusement apparus au sein de structures secrètes associant certains milieux militaires, médicaux et de la biotechnologie. Il suffit simplement d’étudier la sociologie médicale pour s’en rendre compte.
Cela fait des décennies que certains « experts » nous prédisent l’arrivée prochaine d’une super épidémie dévastatrice. Ce qui a aussitôt éveillé mes soupçons, en ce qui concerne la pneumonie atypique, fut le moment où elle est survenue. Elle survint au moment même où était lancée la guerre totale contre le terrorisme, et la guerre Anglo-Américaine contre l’Irak. Il m’a semblé qu’il s’agissait là d’une occasion rêvée de « distraire » l’opinion publique du fait que l’administration Bush avait accusé Saddam Hussein d’accumuler un arsenal impressionnant d’armes bactériologiques, dont l’anthrax et le virus du Nil. L’épidémie de pneumonie atypique était donc caractéristique de ce que j’avais déjà annoncé dans l’un de mes livres au titre prophétique, publié avant les attaques du 11 septembre. Plusieurs mois avant ces attaques, je les avais annoncées dans ce livre, en présentant l’analyse conceptuelle qui nous permet de comprendre les liens qui existent entre ces épidémies et le Nouvel Ordre Mondial (Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare, Tetrahedron Publishing Group, 2001 – « Mort dans l’air : Globalisme, Terrorisme et Guerre chimique »).
Pour résumer l’essentiel de ce livre, j’y expliquais comment une certaine forme de « bioterrorisme » d’Etat était parfaitement compatible avec une guerre bactériologique officiellement menée par un Etat. Saddam Hussein avait lui-même fait subir à certaines des populations de l’Irak et des Etats voisins les effets destructeurs des armes chimiques et bactériologiques. Pour moi, il est clair que la pneumonie atypique, tout comme la grippe aviaire actuelle, se sont produites avec le consentement et l’appui de certains milieux des industries médicale, pharmaceutique, pétrochimique et militaire, opérant de manière illégale. C’est ce que j’ai pu prouver maintes fois.
Ayant eu l’occasion de témoigner devant le Congrès Américain, j’ai pu me rendre compte directement de quelle manière l’industrie pharmaceutique influence et contrôle nos représentants économiques et politiques au niveau du gouvernement. Les épidémies émergentes complètent les effets de la guerre politique contre le terrorisme, et correspondent à notre culture actuelle influencée par le bioterrorisme. Un tel programme secret répond à deux objectifs essentiels : la recherche du profit, et la réduction de la population mondiale.
Réalité politique, contre mythes véhiculés par les médias.
La folie croissante du monde qui nous entoure correspond étrangement aux recommandations des penseurs du Nouvel Ordre Mondial, qui favorisent les « désastres sans guerre. » De quoi s’agit-il exactement ?
Dès la fin des années 60, dans les principaux milieux industriels, on a commencé à réfléchir à des « substituts économiques à la guerre classique. » Comparés aux effets des première et seconde guerres mondiales, les dégâts qui pouvaient être provoqués par les désastres naturels, les super ouragans, les épidémies, ou la guerre bactériologique et génétique, ont commencé à apparaître comme politiquement et économiquement « rentables. » Ces « désastres sans guerre » étaient manifestement beaucoup plus « gérables » politiquement, et plus « rentables » économiquement. Pour ces raisons, et tout particulièrement pour leur rentabilité économique, les dirigeants politiques Anglo-Américains du Nouvel Ordre Mondial ont considéré ces « désastres sans guerre » comme des options de tout premier choix.
Par exemple, le protégé de Nelson Rockefeller, Henry Kissinger, en tant que Conseiller pour la Sécurité Nationale sous Richard Nixon, a dirigé en fait la politique extérieure des Etats-Unis, tout en considérant la réduction de la population mondiale comme une « nécessité » pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés. C’est ce même Kissinger qui a été nommé par George W. Bush pour présider le comité d’enquête sur les événements du 11 septembre. Kissinger est pourtant un criminel de guerre avéré, qui avait ordonné au CIA de développer des armes bactériologiques, selon les archives du Congrès Américain de 1975. Parmi ces armes bactériologiques fabriquées par l’homme, il existe des germes bien plus mortels que celui de la grippe aviaire !
Par exemple, avant 1968, Kissinger ordonna une enquête concernant les agents bactériologiques synthétiques existants, qui pourraient être utilisés en matière de guerre bactériologique et de contrôle de la population mondiale. Or une équipe de chercheurs (O’Conner, Stewart, Kinard, Rauscher et d’autres), venait juste de fabriquer en laboratoire de nouveaux virus mutants de la grippe, capables de propager certains cancers. A l’occasion de ce programme, certains virus grippaux furent combinés artificiellement avec d’autres virus de la leucémie aiguë, pour fabriquer littéralement de nouveaux germes capables de répandre ce cancer à la vitesse d’une épidémie de grippe, par simple contact direct avec des personnes infectées. Ces mêmes chercheurs ont aussi manipulé des virus du cancer du poulet, un sarcome, pour les inoculer à des hommes et à des singes, afin de tester leur capacité à produire un cancer chez ces derniers. Raucher, et d’autres, ont aussi employé les radiations pour augmenter la puissance du virus du cancer du poulet. Ces faits scientifiques incroyables ont été officiellement reconnus, mais largement négligés par les principaux médias.
De même, l’Institut Londonien IOSS (Institute of Science in Society), a officiellement évoqué la possibilité que le virus de la pneumonie atypique ait été fabriqué en laboratoire. Il a posé la question suivante : « Est-il possible que des expériences de génie génétique aient pu créer le virus de la pneumonie atypique, même par inadvertance ? » Cette hypothèse n’a même pas été examinée par les experts virologues appelés pour aider à résoudre la crise, experts qui furent par la suite encensés par les sociétés pharmaceutiques soucieuses de produire les vaccins. Ceux qui habitent des maisons de verre n’ont pas l’habitude de jeter des pierres ! J’ajoute que l’IOSS aurait pu aussi examiner l’hypothèse d’une création intentionnelle du virus de la pneumonie atypique, dans leur étude censée être scientifique et objective.
Les « conflits sans guerre, » tels que la « guerre contre le SIDA, » la guerre contre la drogue, » la guerre contre le terrorisme, » la guerre contre le cancer, » et, à présent, la « guerre contre la grippe aviaire, » exigent des programmes très sophistiqués de propagande, ayant recours à des campagnes visant à stimuler la crainte au sein de l’opinion publique, afin qu’elle accepte et soutienne les lois supprimant les libertés publiques. Ces opérations psychologiques sont nécessaires pour contrôler ces conflits sans guerre, et constituent la caractéristique essentielle de la nouvelle « révolution militaire » en cours. Cette « révolution militaire » cherche à instaurer une nouvelle forme d’esclavage humain, par lequel les populations humaines ne se rendent même plus compte qu’elles sont soumises à un esclavage !
Cette nouvelle « révolution militaire » fait appel, sans aucun doute, à des armes bactériologiques et chimiques très puissantes. Ces armes sont mises en œuvre par les fabricants de vaccins et de médicaments, pour leur plus grand profit. Il existe un exemple classique, celui des pesticides très toxiques et cancérigènes largement utilisés dans des zones habitées, sous prétexte d’éradiquer les moustiques responsables de la « fièvre du Nil. » Ces produits, selon les termes militaires, ne sont pas directement mortels. Mais ils agissent à long terme, en provoquant une mort lente par empoisonnement chronique, ce qui génère encore plus de profits pour les sociétés pharmaceutiques chargées d’inventer de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies. Les victimes de ces campagnes d’éradication des moustiques meurent lentement de maladies chroniques débilitantes. Les centres de soins et les hôpitaux construits pour traiter ces malades ne sont que des camps de concentration virtuels.
Parmi toutes ces maladies nouvelles provoquées artificiellement figurent un grand nombre de maladies touchant le système immunitaire, ainsi que de nombreux cancers pratiquement inconnus il y a cinquante ans. Ce simple fait, à lui seul, suffit à suggérer l’existence d’un véritable génocide socio-économique programmé par certaines autorités politiques.
Une grippe aviaire qui rapporte !
Face à l’épidémie de pneumonie atypique, Michael Fumento, chercheur à l’Institut Hudson de Washington, a publié à Toronto une thèse économique, qui ressemble à celle que je développe dans cet article. Cette thèse a été publiée dans le Canadian National Post. On a demandé aux Canadiens de se mettre eux-mêmes en quarantaine, de porter des masques et, dans certains cas, de rester chez eux. Le Ministre de la santé de l’Ontario a décrété un « état d’urgence sanitaire, » alors que les médias parlaient de la « super pneumonie, cette tueuse mystérieuse. »
Refusant de se laisser gagner par cette hystérie, Fumento posait un certain nombre de vraies questions. Cette épidémie était-elle réellement aussi mortelle et aussi contagieuse qu’on le disait ? Il concluait en ces termes : « Les réponses à ces questions ne laissent aucune place à l’excitation, encore moins à la panique. » On pourrait en dire tout autant pour cette nouvelle épidémie de grippe aviaire .
Mortelle ?
A l’heure actuelle, la grippe aviaire serait responsable d’environ 65 décès dans toute l’Asie du Sud-Est, au cours des deux dernières années ! Encore connaît-on peu de faits précis sur les victimes, qui présentaient en général des troubles de leur système immunitaire. En outre, tous ces décès se sont produits dans des pays de l’Asie du Sud-Est dont les services sanitaires laissent beaucoup à désirer.
A titre de comparaison, les formes ordinaires de grippe tuent plus de 40.000 Américains chaque année, en général des personnes âgées au système immunitaire affaibli.
Contagieuse ?
Selon le magazine « USA Today » du 9 octobre 2005, « les services de santé européens travaillent à contenir le virus de la grippe aviaire qui, jusqu’à présent, n’a touché personne dans cette région du monde. » Cependant, plus de 140 millions de volatiles seraient déjà décédés ou auraient été supprimés. Les pertes financières, pour le secteur de la volaille, représentent déjà plus de dix milliards de dollars. Selon les termes de cette propagande, « le virus actuel, baptisé H5N1, n’a pas encore muté au point de pouvoir se transmettre facilement d’homme à homme. » En fait, il est probable que ce virus ne s’est jamais transmis d’homme à homme, si ce n’est au cours de manipulations de laboratoire !
Difficile à soigner ?
Selon un rapport du « Business Week », « Le Sénat Américain a déjà voté un budget de 3,9 milliards de dollars pour acheter des vaccins et des médicaments antiviraux. Le gouvernement prépare aussi une nouvelle demande de crédits de 6 à 10 milliards de dollars. »
Y a-t-il réellement une vie intelligente sur notre planète ? La réponse à cette question permettrait d’expliquer pourquoi le public accepte aussi facilement de tels mensonges ! Même « USA Today » affirme « qu’il n’existe pas actuellement de vaccin pour l’homme. » Comment se fait-il donc que le Sénat Américain puisse voter dans la précipitation la dépense d’autant de milliards pour acheter un vaccin contre la grippe aviaire ?
Je suppose que nous devons négliger le fait que le virus H5N1 actuel ne s’est jamais transmis d’homme à homme, et qu’il ne s’est même pas non plus transmis très fréquemment des oiseaux aux hommes. Ainsi, un vaccin vraiment efficace ne pourrait être préparé qu’en faisant muter ce virus, et en provoquant justement ce que le monde craint le plus. Permettez-moi de m’expliquer.
Afin de fabriquer un vaccin spécifique contre un virus mutant H5N1 transmissible à l’homme, il faudrait tout d’abord que ce virus de la grippe aviaire transmissible à l’homme existe. Or, actuellement, ce virus n’existe pas, excepté peut-être dans quelques laboratoires du complexe militaro-médico-pharmaceutique. En fait, d’après les informations dont je dispose, c’est exactement ce qui est en train d’être préparé en secret. Afin de produire un virus transmissible à l’homme, il faut cultiver le virus de la grippe aviaire pendant assez longtemps, en le mélangeant à des cultures de cellules humaines. Il faut ensuite l’injecter à des singes, puis à des êtres humains, pour vérifier si ces sujets attrapent ce nouveau virus fabriqué en laboratoire.
Ainsi, ce nouveau virus que le monde craint tant est soit en train d’être fabriqué dans des laboratoires financés par des industriels puissamment motivés à laisser « accidentellement » se répandre ce virus, soit a déjà été fabriqué dans ces laboratoires, pour profiter de la panique mondiale actuelle, en prévision des énormes profits qui seront dégagés par la lutte contre ce virus.
Il faut savoir qu’un vaccin, pour être réellement efficace contre un virus, a besoin d’être spécifique. Si les autorités voulaient réellement répandre le virus humain de la grippe aviaire H5N1 à une certaine échéance future précise, elles n’auraient aucune garantie sérieuse que le vaccin produit en parallèle soit efficace à cette même échéance, compte tenu des mutations virales possibles. En effet, la rapidité des mutations virales dépend de la nouveauté du virus. Les nouveaux virus fabriqués par l’homme et créés en laboratoire, comme ceux qui sont actuellement fabriqués pour préparer un vaccin, sont beaucoup moins stables que ceux qui ont naturellement évolué au cours des millénaires.
C’est pour cette raison que tous les efforts actuels pour préparer un vaccin ne sont que de la poudre jetée aux yeux, et que les véritables motivations restent cachées.
Il faut aussi savoir que l’efficacité d’un vaccin exige des années, ou du moins des mois de contrôles et de vérifications au sein de la population visée. Pendant cette période, on doit soigneusement réunir toutes les informations sur les effets secondaires ou les accidents thérapeutiques provoqués par ce vaccin, afin de s’assurer qu’il ne tue pas, ou ne rende pas malades, plus de personnes que celles qu’il prétend sauver ! Pouvez-vous sérieusement croire que le gouvernement, ou l’industrie pharmaceutique, pourront réunir toutes ces garanties, au milieu de l’hystérie provoquée par cette « pandémie » ? La réaction désastreuse des autorités face à l’ouragan Katrina sera avantageusement comparée au désastre sanitaire et humanitaire certain provoqué par un vaccin mal testé et des mesures de santé publique inadaptées !
Je parle de désastre certain, parce que nous disposons de précédents. La liste est longue de vaccins préparés à la hâte, qui ont entraîné, une fois mis sur le marché, des conséquences humaines horribles. On peut citer le premier vaccin contre la peste porcine, les vaccins contre la polio, le vaccin contre la variole, le vaccin contre l’anthrax, le vaccin contre l’hépatite B et, plus récemment, le vaccin contre la maladie de Lyme, qui a handicapé près de 750.000 personnes en quelques mois, avant d’être retiré du marché par les autorités !
La plupart des gens ignorent que tous les vaccins comportent toute une série d’ingrédients qui sont potentiellement nuisibles pour la santé, et même mortels. On peut citer, parmi ces ingrédients, des produits chimiques toxiques comme le mercure, l’aluminium, le formaldéhyde et le formol (employés pour conserver les cadavres), des produits génétiques étrangers à l’homme, des protéines à haut risque issues de certaines espèces de bactéries, de virus ou d’animaux, et qui ont été scientifiquement associés au déclenchement de certaines maladies du système immunitaire ou de certains cancers. Nous disposons de plus en plus de faits scientifiques qui tendent à démontrer que les vaccins sont en grande partie responsables de nombreuses maladies, comme l’autisme, la fatigue chronique, la fibromyalgie, le lupus, la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, l’asthme, le rhume des foins, les infections chroniques de l’oreille, le diabète de type 1, et bien d’autres maladies encore. Ces maladies chroniques et débilitantes nécessitent des traitements à long terme, qui eux-mêmes entraînent de nombreux effets secondaires. En réalité, la principale cause de mortalité en Amérique est représentée par les maladies iatrogéniques, c’est-à-dire les maladies produites par le système médical, ou contractées en son sein. Cela signifie que les vaccins, comme bien d’autres inventions de l’industrie pharmaceutique, handicapent et tuent littéralement des millions de personnes, sans que ni le gouvernement ni l’industrie n’interviennent pour arrêter ce fléau.
D’après tout ce que nous savons, ce sont les gouvernements qui sont en train de fabriquer un vaccin contre la grippe aviaire, dont l’effet sera précisément de répandre cette pandémie dans le monde entier, afin de réduire la population mondiale. Cette hypothèse vous semble-t-elle absurde ? Lisez donc la suite.
Business Week pense que l’accumulation de vaccins par les gouvernements ne peut que profiter aux sociétés pharmaceutiques, comme Sanofi-Pasteur, Sanofi-Aventis ou Chiron. On considère que le Tamiflu, un antivirus fabriqué par Roche, serait efficace contre la grippe aviaire. Les Etats-Unis possèdent déjà 4,3 millions de doses de Tamiflu, et d’autres commandes dont en cours. Voici toutefois ce que Business Week n’a pas révélé :
Au cours des semaines et des mois qui ont suivi les attaques du 11 septembre aux Etats-Unis, j’ai réussi à démontrer que les courriers contenant de l’anthrax provenaient d’entreprises qui produisent des armes bactériologiques, qui avaient conclu des contrats avec la CIA, et qui avaient aussi des liens avec les services secrets anglais, ainsi qu’avec ce même cartel pharmaceutique Anglo-Américain déjà cité.
Ces courriers chargés d’anthrax avaient provoqué dans toute l’Amérique une vive crainte du terrorisme bactériologique, qui a profité largement aux fabricants de vaccins et de produits pharmaceutiques, les mêmes qui sont aujourd’hui associés à tous ceux qui profitent de la grippe aviaire.
Confrontés à de telles craintes, la plupart des gens n’hésitent pas à renoncer à leurs droits civiques et à leurs libertés individuelles. En Amérique, le vote de la loi scandaleuse sur la Sécurité Nationale (Home Security Act), ainsi que d’une loi similaire au Canada, sont des exemples classiques de cette dérive sociale, et de cette manipulation à grande échelle aboutissant à une législation forcée.
Pourquoi l’Asie ?
Au moment où les relations entre la Chine, d’une part, et la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, d’autre part, sont assez tendues, pour ne pas dire plus, il est assez opportun que cette grippe aviaire provienne d’Asie, tout comme la récente pneumonie atypique.
Juste avant les premiers cas de pneumonie atypique, les Américains ont dû faire face à une escalade d’agressions dans la péninsule de Corée. La Chine communiste, pourtant déclarée « partenaire commercial privilégié » de l’Amérique, est politiquement alliée avec plusieurs ennemis de l’Amérique, y compris ceux qui, à l’époque, étaient censés posséder des armes de destruction massive, comme l’Irak.
Etait-ce une coïncidence ? Vraisemblablement pas, quand on considère l’oligarchie Anglo-Américaine, ses entreprises multinationales, et ses « conflits sans guerre » artificiellement provoqués.
Considérez aussi le fait que les principaux médias étaient fortement influencés, si ce n’est complètement contrôlés, par leurs commanditaires multinationaux, qui défendaient les intérêts d’un nombre relativement restreint d’entreprises et d’organismes multinationaux.
N’oubliez pas non plus que les fournisseurs d’informations suivent les directives des services de renseignements, si l’on en croit le témoignage respectable de très nombreux fonctionnaires et agents de renseignements à la retraite. Il serait donc bon que vous vous posiez les questions intelligentes suivantes, et que vous y apportiez une réponse :
N’est-il pas clair que l’Amérique est en train d’être manipulée, et qu’elle est sans doute la victime des planificateurs du Nouvel Ordre Mondial ? N’oubliez pas que l’une des priorités de ces planificateurs est la réduction de la population mondiale !
La grande pandémie annoncée.
J’affirme à nouveau qu’au cours des années 60 et 70, des laboratoires militaires étroitement associés à l’industrie pharmaceutique ont fabriqué des virus mutants de la grippe, et les ont combinés avec des virus de la leucémie aiguë. En d’autres termes, ils ont amassé des quantités considérables de virus de la leucémie, aussi contagieux que celui de la grippe.
Par ailleurs, de nombreux experts des maladies infectieuses ou hauts responsables de la santé publique, apparemment oublieux de cette réalité scientifique, affirment que la grippe aviaire actuelle pourrait être la « grande pandémie » prédite. Il y a quelques jours, les Nations Unies ont publié un rapport déclarant que 150 millions de personnes dans le monde pourraient mourir de cette grippe aviaire.
Emma Ross, journaliste à l’Associated Press, avait publié des articles sur la manière dont l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avait lancé son « plan de crise pour éradiquer l’épidémie de pneumonie atypique ». Vous savez sans doute que l’OMS est l’une des organisations qui dépendent de l’ONU, et qu’elle a été accusée de répandre le SIDA en Afrique, sous couvert de campagnes de vaccination contre l’hépatite B et la poliomyélite. Il existe un certain nombre de faits précis qui étayent cette accusation.
Il est troublant de savoir que les Nations Unies sont très fortement influencées par certains membres de la famille Rockefeller, qui possèdent des intérêts dans les industries pétrochimique et pharmaceutique. On sait que le siège des Nations Unies à New York a été construit grâce à la fortune des Rockefeller. Au cours de la seconde guerre mondiale, ce sont encore les Rockefeller, ainsi que leur « Standard Oil Company », qui ont soutenu Hitler, bien plus que les Alliés. Cela a été reconnu devant les tribunaux. Un juge fédéral a décidé que Rockefeller avait commis une « trahison » envers les Etats-Unis.
Après la seconde guerre mondiale, selon l’avocat John Loftus, enquêteur officiel sur les crimes nazis, Nelson Rockefeller a persuadé les nations Sud-Américaines de voter en faveur de la création de l’Etat d’Israël, dans le seul but de détourner l’attention du fait qu’il avait soutenu les Nazis.
John D. Rockefeller s’est joint à Prescott Bush (le grand-père de George W. Bush), ainsi qu’à la famille royale anglaise, pour financer les initiatives « d’amélioration de la race » qui ont donné naissance aux programmes « eugéniques » d’Adolf Hitler. Au cours de cette même période, la famille Rockefeller a pratiquement monopolisé l’industrie pharmaceutique américaine, ainsi que les laboratoires de lutte contre le cancer et de recherche génétique.
Aujourd’hui, la famille Rockefeller, la Fondation Rockefeller, les Nations Unies et l’OMS sont responsables de « programmes démographiques » visant à réduire la population mondiale à un niveau jugé plus « acceptable ». Comme l’a écrit « Foreign Affairs », un périodique politique prestigieux publié par le CFR (Council on Foreign Relations), dirigé par David Rockefeller, l’objectif serait de réduire la population des Etats-Unis de 50 %.
Davis Heymann, de l’OMS, avait déclaré, à propos de la pneumonie atypique : « Nous n’avons jamais rencontré une épidémie aussi généralisée, à une aussi grande échelle. »
Le Docteur Klaus Stohr, virologue de l’OMS en charge de la coordination internationale des laboratoires, avait ajouté : « C’est la première fois qu’un réseau mondial de laboratoires échange ainsi des informations, des échantillons, des prélèvements sanguins et des images. Il n’y a plus de secrets, plus de jalousie, ni de compétition, face à une telle urgence sanitaire mondiale. C’est un réseau phénoménal ! ».
Ces réseaux de surveillance des maladies infectieuses sont encore contrôlés par les Rockefeller !
Léonard G. Horowitz
À propos de l’auteur :
Le Docteur Leonard Horowitz est un expert international en matière de santé publique, de sciences du comportement, de maladies nouvelles et de terrorisme bactériologique. Diplômé de Harvard, il est membre de l’équipe de chercheurs de cette université. Il est connu pour plusieurs livres à succès, dont un best-seller : « Emerging Viruses : AIDS & Ebola – Nature, Accident or Intentional ? » (Les virus émergents, SIDA et Ebola – Naturels, accidentels ou intentionnels ?) Ce livre a permis l’ouverture d’une enquête officielle aux Etats-Unis pour vérifier les hypothèses avancées par le Dr Horowitz.
Les travaux du Dr Horowitz concernant les risques associés aux vaccinations ont poussé au moins trois pays du Tiers-Monde de modifier leurs politiques en matière de vaccination. Le Dr Horowitz a eu l’occasion de donner un témoignage retentissant devant le Sénat des Etats-Unis.
Une semaine avant les attentats à l’anthrax, le Dr Horowitz avait officiellement averti le FBI de cette menace précise, mais il n’avait pas été écouté.
Trois mois avant les attaques du 11 septembre, le Dr Horowitz avait publié son treizième livre, intitulé, d’une manière plutôt prophétique : « Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare » (Mort dans l’air : Mondialisation, Terrorisme et Guerre bactériologique). Dans ce livre, le Dr Horowitz s’en prend au « cartel pétrolier et pharmaceutique, » qu’il accuse de préparer un nouveau génocide programmé.
Source: Zone 7
Grippe aviaire et Nouvel Ordre Mondial (PDF)
Article rédigé le 26 jan 2009, par Régis Mex
Par Léonard G. Horowitz
En avril 2003, nous avons déjà connu le SARS (Severe Acute Respiratory Disease, SRAS en Français), ou pneumonie atypique. Cette maladie nous venait également d’Asie, et frappa lourdement la région de Toronto. J’étais sur place pendant presque toute la durée de cette épidémie, qui annonçait la grippe aviaire actuelle. On a dit à l’époque que le SRAS était la dernière venue de toute une série de maladies nouvelles, provoquées par une série de mystérieux « super germes » mutants qui devaient frapper l’humanité.
Une étude scientifique attentive des caractéristiques médico-sociologiques et des antécédents de cette épidémie a révélé quelque chose de bien plus insidieux que le SRAS proprement dit. J’ai considéré la réaction des médias comme doit la considérer tout diplômé de Harvard, expert en problèmes de santé publique et en techniques psychologiques de persuasion mentale. Car cette épidémie possédait toutes les caractéristiques d’une nouvelle expérimentation sociale conduite par des « bioterroristes » en blouse blanche.
Il me parut clair que cette manipulation humaine sans précédent était destinée à endoctriner les masses populaires et à les manipuler subtilement, pour qu’elles soutiennent une politique de santé publique parfaitement inadaptée à la venue d’une pandémie massive, malgré toute la législation existante. Tout au long de l’épidémie de « pneumonie atypique, » les médias n’ont cessé de faire référence à des « agents bactériologiques » nouveaux, qui pouvaient provoquer la disparition du tiers à la moitié de la population mondiale. Ayant étudié à fond tout ce qui a été publié récemment en matière de contrôle de la population, ainsi que les objectifs actuels des principales sociétés industrielles multinationales, j’ai remarqué que ces « prédictions » correspondaient étroitement à certains objectifs officiels en matière de réduction de la population mondiale.
En 2003, la lutte menée au Canada contre le SRAS, pour la première fois de l’histoire de ce pays, fut dirigée directement par les Nations Unies et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour avoir découvert les liens étroits qui existaient, sur les plans financier et administratif, entre les organisations suivantes, j’ai constaté que la famille Rockefeller, la Fondation Carnegie, et les principaux dirigeants de l’industrie pharmaceutique mondiale, ont contrôlé la recherche canadienne et la lutte menée au Canada contre cette épidémie.
Aucune grande pandémie, ou épidémie à l’échelle mondiale, n’a jamais pu être séparée de son contexte économique et politique. L’épidémie de pneumonie atypique a fait avancer le programme politique du Nouvel Ordre Mondial beaucoup plus vite que tout autre problème de santé publique. Si les responsables politiques de la santé publique voulaient réellement prévenir ces épidémies nouvelles qui se produisent régulièrement, ou s’ils voulaient vraiment les traiter à la source, ils ne pourraient manquer de remarquer que ces agents bactériologiques dévastateurs sont toujours mystérieusement apparus au sein de structures secrètes associant certains milieux militaires, médicaux et de la biotechnologie. Il suffit simplement d’étudier la sociologie médicale pour s’en rendre compte.
Cela fait des décennies que certains « experts » nous prédisent l’arrivée prochaine d’une super épidémie dévastatrice. Ce qui a aussitôt éveillé mes soupçons, en ce qui concerne la pneumonie atypique, fut le moment où elle est survenue. Elle survint au moment même où était lancée la guerre totale contre le terrorisme, et la guerre Anglo-Américaine contre l’Irak. Il m’a semblé qu’il s’agissait là d’une occasion rêvée de « distraire » l’opinion publique du fait que l’administration Bush avait accusé Saddam Hussein d’accumuler un arsenal impressionnant d’armes bactériologiques, dont l’anthrax et le virus du Nil. L’épidémie de pneumonie atypique était donc caractéristique de ce que j’avais déjà annoncé dans l’un de mes livres au titre prophétique, publié avant les attaques du 11 septembre. Plusieurs mois avant ces attaques, je les avais annoncées dans ce livre, en présentant l’analyse conceptuelle qui nous permet de comprendre les liens qui existent entre ces épidémies et le Nouvel Ordre Mondial (Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare, Tetrahedron Publishing Group, 2001 – « Mort dans l’air : Globalisme, Terrorisme et Guerre chimique »).
Pour résumer l’essentiel de ce livre, j’y expliquais comment une certaine forme de « bioterrorisme » d’Etat était parfaitement compatible avec une guerre bactériologique officiellement menée par un Etat. Saddam Hussein avait lui-même fait subir à certaines des populations de l’Irak et des Etats voisins les effets destructeurs des armes chimiques et bactériologiques. Pour moi, il est clair que la pneumonie atypique, tout comme la grippe aviaire actuelle, se sont produites avec le consentement et l’appui de certains milieux des industries médicale, pharmaceutique, pétrochimique et militaire, opérant de manière illégale. C’est ce que j’ai pu prouver maintes fois.
Ayant eu l’occasion de témoigner devant le Congrès Américain, j’ai pu me rendre compte directement de quelle manière l’industrie pharmaceutique influence et contrôle nos représentants économiques et politiques au niveau du gouvernement. Les épidémies émergentes complètent les effets de la guerre politique contre le terrorisme, et correspondent à notre culture actuelle influencée par le bioterrorisme. Un tel programme secret répond à deux objectifs essentiels : la recherche du profit, et la réduction de la population mondiale.
Réalité politique, contre mythes véhiculés par les médias.
La folie croissante du monde qui nous entoure correspond étrangement aux recommandations des penseurs du Nouvel Ordre Mondial, qui favorisent les « désastres sans guerre. » De quoi s’agit-il exactement ?
Dès la fin des années 60, dans les principaux milieux industriels, on a commencé à réfléchir à des « substituts économiques à la guerre classique. » Comparés aux effets des première et seconde guerres mondiales, les dégâts qui pouvaient être provoqués par les désastres naturels, les super ouragans, les épidémies, ou la guerre bactériologique et génétique, ont commencé à apparaître comme politiquement et économiquement « rentables. » Ces « désastres sans guerre » étaient manifestement beaucoup plus « gérables » politiquement, et plus « rentables » économiquement. Pour ces raisons, et tout particulièrement pour leur rentabilité économique, les dirigeants politiques Anglo-Américains du Nouvel Ordre Mondial ont considéré ces « désastres sans guerre » comme des options de tout premier choix.
Par exemple, le protégé de Nelson Rockefeller, Henry Kissinger, en tant que Conseiller pour la Sécurité Nationale sous Richard Nixon, a dirigé en fait la politique extérieure des Etats-Unis, tout en considérant la réduction de la population mondiale comme une « nécessité » pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés. C’est ce même Kissinger qui a été nommé par George W. Bush pour présider le comité d’enquête sur les événements du 11 septembre. Kissinger est pourtant un criminel de guerre avéré, qui avait ordonné au CIA de développer des armes bactériologiques, selon les archives du Congrès Américain de 1975. Parmi ces armes bactériologiques fabriquées par l’homme, il existe des germes bien plus mortels que celui de la grippe aviaire !
Par exemple, avant 1968, Kissinger ordonna une enquête concernant les agents bactériologiques synthétiques existants, qui pourraient être utilisés en matière de guerre bactériologique et de contrôle de la population mondiale. Or une équipe de chercheurs (O’Conner, Stewart, Kinard, Rauscher et d’autres), venait juste de fabriquer en laboratoire de nouveaux virus mutants de la grippe, capables de propager certains cancers. A l’occasion de ce programme, certains virus grippaux furent combinés artificiellement avec d’autres virus de la leucémie aiguë, pour fabriquer littéralement de nouveaux germes capables de répandre ce cancer à la vitesse d’une épidémie de grippe, par simple contact direct avec des personnes infectées. Ces mêmes chercheurs ont aussi manipulé des virus du cancer du poulet, un sarcome, pour les inoculer à des hommes et à des singes, afin de tester leur capacité à produire un cancer chez ces derniers. Raucher, et d’autres, ont aussi employé les radiations pour augmenter la puissance du virus du cancer du poulet. Ces faits scientifiques incroyables ont été officiellement reconnus, mais largement négligés par les principaux médias.
De même, l’Institut Londonien IOSS (Institute of Science in Society), a officiellement évoqué la possibilité que le virus de la pneumonie atypique ait été fabriqué en laboratoire. Il a posé la question suivante : « Est-il possible que des expériences de génie génétique aient pu créer le virus de la pneumonie atypique, même par inadvertance ? » Cette hypothèse n’a même pas été examinée par les experts virologues appelés pour aider à résoudre la crise, experts qui furent par la suite encensés par les sociétés pharmaceutiques soucieuses de produire les vaccins. Ceux qui habitent des maisons de verre n’ont pas l’habitude de jeter des pierres ! J’ajoute que l’IOSS aurait pu aussi examiner l’hypothèse d’une création intentionnelle du virus de la pneumonie atypique, dans leur étude censée être scientifique et objective.
Les « conflits sans guerre, » tels que la « guerre contre le SIDA, » la guerre contre la drogue, » la guerre contre le terrorisme, » la guerre contre le cancer, » et, à présent, la « guerre contre la grippe aviaire, » exigent des programmes très sophistiqués de propagande, ayant recours à des campagnes visant à stimuler la crainte au sein de l’opinion publique, afin qu’elle accepte et soutienne les lois supprimant les libertés publiques. Ces opérations psychologiques sont nécessaires pour contrôler ces conflits sans guerre, et constituent la caractéristique essentielle de la nouvelle « révolution militaire » en cours. Cette « révolution militaire » cherche à instaurer une nouvelle forme d’esclavage humain, par lequel les populations humaines ne se rendent même plus compte qu’elles sont soumises à un esclavage !
Cette nouvelle « révolution militaire » fait appel, sans aucun doute, à des armes bactériologiques et chimiques très puissantes. Ces armes sont mises en œuvre par les fabricants de vaccins et de médicaments, pour leur plus grand profit. Il existe un exemple classique, celui des pesticides très toxiques et cancérigènes largement utilisés dans des zones habitées, sous prétexte d’éradiquer les moustiques responsables de la « fièvre du Nil. » Ces produits, selon les termes militaires, ne sont pas directement mortels. Mais ils agissent à long terme, en provoquant une mort lente par empoisonnement chronique, ce qui génère encore plus de profits pour les sociétés pharmaceutiques chargées d’inventer de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies. Les victimes de ces campagnes d’éradication des moustiques meurent lentement de maladies chroniques débilitantes. Les centres de soins et les hôpitaux construits pour traiter ces malades ne sont que des camps de concentration virtuels.
Parmi toutes ces maladies nouvelles provoquées artificiellement figurent un grand nombre de maladies touchant le système immunitaire, ainsi que de nombreux cancers pratiquement inconnus il y a cinquante ans. Ce simple fait, à lui seul, suffit à suggérer l’existence d’un véritable génocide socio-économique programmé par certaines autorités politiques.
Une grippe aviaire qui rapporte !
Face à l’épidémie de pneumonie atypique, Michael Fumento, chercheur à l’Institut Hudson de Washington, a publié à Toronto une thèse économique, qui ressemble à celle que je développe dans cet article. Cette thèse a été publiée dans le Canadian National Post. On a demandé aux Canadiens de se mettre eux-mêmes en quarantaine, de porter des masques et, dans certains cas, de rester chez eux. Le Ministre de la santé de l’Ontario a décrété un « état d’urgence sanitaire, » alors que les médias parlaient de la « super pneumonie, cette tueuse mystérieuse. »
Refusant de se laisser gagner par cette hystérie, Fumento posait un certain nombre de vraies questions. Cette épidémie était-elle réellement aussi mortelle et aussi contagieuse qu’on le disait ? Il concluait en ces termes : « Les réponses à ces questions ne laissent aucune place à l’excitation, encore moins à la panique. » On pourrait en dire tout autant pour cette nouvelle épidémie de grippe aviaire .
Mortelle ?
A l’heure actuelle, la grippe aviaire serait responsable d’environ 65 décès dans toute l’Asie du Sud-Est, au cours des deux dernières années ! Encore connaît-on peu de faits précis sur les victimes, qui présentaient en général des troubles de leur système immunitaire. En outre, tous ces décès se sont produits dans des pays de l’Asie du Sud-Est dont les services sanitaires laissent beaucoup à désirer.
A titre de comparaison, les formes ordinaires de grippe tuent plus de 40.000 Américains chaque année, en général des personnes âgées au système immunitaire affaibli.
Contagieuse ?
Selon le magazine « USA Today » du 9 octobre 2005, « les services de santé européens travaillent à contenir le virus de la grippe aviaire qui, jusqu’à présent, n’a touché personne dans cette région du monde. » Cependant, plus de 140 millions de volatiles seraient déjà décédés ou auraient été supprimés. Les pertes financières, pour le secteur de la volaille, représentent déjà plus de dix milliards de dollars. Selon les termes de cette propagande, « le virus actuel, baptisé H5N1, n’a pas encore muté au point de pouvoir se transmettre facilement d’homme à homme. » En fait, il est probable que ce virus ne s’est jamais transmis d’homme à homme, si ce n’est au cours de manipulations de laboratoire !
Difficile à soigner ?
Selon un rapport du « Business Week », « Le Sénat Américain a déjà voté un budget de 3,9 milliards de dollars pour acheter des vaccins et des médicaments antiviraux. Le gouvernement prépare aussi une nouvelle demande de crédits de 6 à 10 milliards de dollars. »
Y a-t-il réellement une vie intelligente sur notre planète ? La réponse à cette question permettrait d’expliquer pourquoi le public accepte aussi facilement de tels mensonges ! Même « USA Today » affirme « qu’il n’existe pas actuellement de vaccin pour l’homme. » Comment se fait-il donc que le Sénat Américain puisse voter dans la précipitation la dépense d’autant de milliards pour acheter un vaccin contre la grippe aviaire ?
Je suppose que nous devons négliger le fait que le virus H5N1 actuel ne s’est jamais transmis d’homme à homme, et qu’il ne s’est même pas non plus transmis très fréquemment des oiseaux aux hommes. Ainsi, un vaccin vraiment efficace ne pourrait être préparé qu’en faisant muter ce virus, et en provoquant justement ce que le monde craint le plus. Permettez-moi de m’expliquer.
Afin de fabriquer un vaccin spécifique contre un virus mutant H5N1 transmissible à l’homme, il faudrait tout d’abord que ce virus de la grippe aviaire transmissible à l’homme existe. Or, actuellement, ce virus n’existe pas, excepté peut-être dans quelques laboratoires du complexe militaro-médico-pharmaceutique. En fait, d’après les informations dont je dispose, c’est exactement ce qui est en train d’être préparé en secret. Afin de produire un virus transmissible à l’homme, il faut cultiver le virus de la grippe aviaire pendant assez longtemps, en le mélangeant à des cultures de cellules humaines. Il faut ensuite l’injecter à des singes, puis à des êtres humains, pour vérifier si ces sujets attrapent ce nouveau virus fabriqué en laboratoire.
Ainsi, ce nouveau virus que le monde craint tant est soit en train d’être fabriqué dans des laboratoires financés par des industriels puissamment motivés à laisser « accidentellement » se répandre ce virus, soit a déjà été fabriqué dans ces laboratoires, pour profiter de la panique mondiale actuelle, en prévision des énormes profits qui seront dégagés par la lutte contre ce virus.
Il faut savoir qu’un vaccin, pour être réellement efficace contre un virus, a besoin d’être spécifique. Si les autorités voulaient réellement répandre le virus humain de la grippe aviaire H5N1 à une certaine échéance future précise, elles n’auraient aucune garantie sérieuse que le vaccin produit en parallèle soit efficace à cette même échéance, compte tenu des mutations virales possibles. En effet, la rapidité des mutations virales dépend de la nouveauté du virus. Les nouveaux virus fabriqués par l’homme et créés en laboratoire, comme ceux qui sont actuellement fabriqués pour préparer un vaccin, sont beaucoup moins stables que ceux qui ont naturellement évolué au cours des millénaires.
C’est pour cette raison que tous les efforts actuels pour préparer un vaccin ne sont que de la poudre jetée aux yeux, et que les véritables motivations restent cachées.
Il faut aussi savoir que l’efficacité d’un vaccin exige des années, ou du moins des mois de contrôles et de vérifications au sein de la population visée. Pendant cette période, on doit soigneusement réunir toutes les informations sur les effets secondaires ou les accidents thérapeutiques provoqués par ce vaccin, afin de s’assurer qu’il ne tue pas, ou ne rende pas malades, plus de personnes que celles qu’il prétend sauver ! Pouvez-vous sérieusement croire que le gouvernement, ou l’industrie pharmaceutique, pourront réunir toutes ces garanties, au milieu de l’hystérie provoquée par cette « pandémie » ? La réaction désastreuse des autorités face à l’ouragan Katrina sera avantageusement comparée au désastre sanitaire et humanitaire certain provoqué par un vaccin mal testé et des mesures de santé publique inadaptées !
Je parle de désastre certain, parce que nous disposons de précédents. La liste est longue de vaccins préparés à la hâte, qui ont entraîné, une fois mis sur le marché, des conséquences humaines horribles. On peut citer le premier vaccin contre la peste porcine, les vaccins contre la polio, le vaccin contre la variole, le vaccin contre l’anthrax, le vaccin contre l’hépatite B et, plus récemment, le vaccin contre la maladie de Lyme, qui a handicapé près de 750.000 personnes en quelques mois, avant d’être retiré du marché par les autorités !
La plupart des gens ignorent que tous les vaccins comportent toute une série d’ingrédients qui sont potentiellement nuisibles pour la santé, et même mortels. On peut citer, parmi ces ingrédients, des produits chimiques toxiques comme le mercure, l’aluminium, le formaldéhyde et le formol (employés pour conserver les cadavres), des produits génétiques étrangers à l’homme, des protéines à haut risque issues de certaines espèces de bactéries, de virus ou d’animaux, et qui ont été scientifiquement associés au déclenchement de certaines maladies du système immunitaire ou de certains cancers. Nous disposons de plus en plus de faits scientifiques qui tendent à démontrer que les vaccins sont en grande partie responsables de nombreuses maladies, comme l’autisme, la fatigue chronique, la fibromyalgie, le lupus, la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, l’asthme, le rhume des foins, les infections chroniques de l’oreille, le diabète de type 1, et bien d’autres maladies encore. Ces maladies chroniques et débilitantes nécessitent des traitements à long terme, qui eux-mêmes entraînent de nombreux effets secondaires. En réalité, la principale cause de mortalité en Amérique est représentée par les maladies iatrogéniques, c’est-à-dire les maladies produites par le système médical, ou contractées en son sein. Cela signifie que les vaccins, comme bien d’autres inventions de l’industrie pharmaceutique, handicapent et tuent littéralement des millions de personnes, sans que ni le gouvernement ni l’industrie n’interviennent pour arrêter ce fléau.
D’après tout ce que nous savons, ce sont les gouvernements qui sont en train de fabriquer un vaccin contre la grippe aviaire, dont l’effet sera précisément de répandre cette pandémie dans le monde entier, afin de réduire la population mondiale. Cette hypothèse vous semble-t-elle absurde ? Lisez donc la suite.
Business Week pense que l’accumulation de vaccins par les gouvernements ne peut que profiter aux sociétés pharmaceutiques, comme Sanofi-Pasteur, Sanofi-Aventis ou Chiron. On considère que le Tamiflu, un antivirus fabriqué par Roche, serait efficace contre la grippe aviaire. Les Etats-Unis possèdent déjà 4,3 millions de doses de Tamiflu, et d’autres commandes dont en cours. Voici toutefois ce que Business Week n’a pas révélé :
- L’efficacité et l’innocuité du Tamiflu n’ont pas été prouvées pour ce qui concerne les populations souffrant de maladies chroniques, ce qui est le cas d’une bonne partie de la population américaine. Il faut aussi noter que ce médicament provoque de nombreux effets secondaires : nausées, vomissements, diarrhées, bronchite, douleurs gastriques, étourdissements, mots de tête, etc, etc…
- En 1999, les Laboratoires Roche (Hoffman-LaRoche) ont été reconnus coupables de malversations en ce qui concerne la fourniture de vitamines sur le marché mondial. Roche appartient à un cartel pétrochimique et pharmaceutique issu de l’I.G. Farben, l’un des piliers industriels de l’Allemagne Nazie.
- L’un des partenaires industriels de Sanofi-Aventis est la Société Merck. Cette entreprise avait reçu la part du lion, lors de la distribution des dépouilles de l’économie nazie, à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le chiffre d’affaires de la Société Merck a fortement chuté l’an dernier, quand elle a dû retirer du marché l’un de ses médicaments de lutte contre l’arthrite, le Vioxx, aux effets dévastateurs. Selon des rapports récents, Merck et Sanofi-Aventis travaillent actuellement à produire le premier vaccin contre un cancer sexuellement transmissible, vaccin destiné aux adolescents. Merck est aussi tristement célèbre pour avoir produit le premier vaccin contre l’hépatite B, responsable du déclenchement l’épidémie de SIDA, selon des rapports scientifiques que j’ai publiés dans l’un de mes livres, qui est actuellement un best-seller.
Au cours des semaines et des mois qui ont suivi les attaques du 11 septembre aux Etats-Unis, j’ai réussi à démontrer que les courriers contenant de l’anthrax provenaient d’entreprises qui produisent des armes bactériologiques, qui avaient conclu des contrats avec la CIA, et qui avaient aussi des liens avec les services secrets anglais, ainsi qu’avec ce même cartel pharmaceutique Anglo-Américain déjà cité.
Ces courriers chargés d’anthrax avaient provoqué dans toute l’Amérique une vive crainte du terrorisme bactériologique, qui a profité largement aux fabricants de vaccins et de produits pharmaceutiques, les mêmes qui sont aujourd’hui associés à tous ceux qui profitent de la grippe aviaire.
Confrontés à de telles craintes, la plupart des gens n’hésitent pas à renoncer à leurs droits civiques et à leurs libertés individuelles. En Amérique, le vote de la loi scandaleuse sur la Sécurité Nationale (Home Security Act), ainsi que d’une loi similaire au Canada, sont des exemples classiques de cette dérive sociale, et de cette manipulation à grande échelle aboutissant à une législation forcée.
Pourquoi l’Asie ?
Au moment où les relations entre la Chine, d’une part, et la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, d’autre part, sont assez tendues, pour ne pas dire plus, il est assez opportun que cette grippe aviaire provienne d’Asie, tout comme la récente pneumonie atypique.
Juste avant les premiers cas de pneumonie atypique, les Américains ont dû faire face à une escalade d’agressions dans la péninsule de Corée. La Chine communiste, pourtant déclarée « partenaire commercial privilégié » de l’Amérique, est politiquement alliée avec plusieurs ennemis de l’Amérique, y compris ceux qui, à l’époque, étaient censés posséder des armes de destruction massive, comme l’Irak.
Etait-ce une coïncidence ? Vraisemblablement pas, quand on considère l’oligarchie Anglo-Américaine, ses entreprises multinationales, et ses « conflits sans guerre » artificiellement provoqués.
Considérez aussi le fait que les principaux médias étaient fortement influencés, si ce n’est complètement contrôlés, par leurs commanditaires multinationaux, qui défendaient les intérêts d’un nombre relativement restreint d’entreprises et d’organismes multinationaux.
N’oubliez pas non plus que les fournisseurs d’informations suivent les directives des services de renseignements, si l’on en croit le témoignage respectable de très nombreux fonctionnaires et agents de renseignements à la retraite. Il serait donc bon que vous vous posiez les questions intelligentes suivantes, et que vous y apportiez une réponse :
- Pourquoi les hauts responsables de la Défense Américaine, à commencer par William Cohen, Secrétaire à la Défense sous Bill Clinton, ont-ils fait autant de publicité à la prétendue vulnérabilité des Etats-Unis en matière de terrorisme bactériologique ? N’est-ce pas une forme de haute trahison à l’égard des Etats-Unis, que de dévoiler dans la presse des « secrets défense » aussi importants, qui pouvaient être exploités par les ennemis potentiels de notre pays ?
- Pourquoi les principaux médias continuent-ils à prédire l’arrivée d’une pandémie mondiale causée par un virus grippal humain, qui provoquera des millions de morts, comme la « grippe espagnole » en 1918-1919 ? Pourquoi ces mêmes médias ne parlent-ils pas des faits indubitables concernant les individus, les organisations ou les laboratoires qui travaillent à produire ces agents de destruction massive ? On a même tout fait pour « déterrer » le virus de la grippe espagnole, soi-disant pour l’étudier et, éventuellement, le répandre à nouveau !
- Pourquoi dit-on que le virus de la grippe espagnole est-il apparu au Tibet en 1917, d’après les données historiques officielles ? On a raconté que les journaux espagnols avaient été les seuls à publier des articles concernant cette grande épidémie, en raison de leur neutralité au cours de la première guerre mondiale. Toutefois, les relations entre l’Espagne et les Etats-Unis, à l’époque, n’étaient pas meilleures que les relations entre la Chine communiste et les Etats-Unis aujourd’hui. On avait décidé de baptiser cette épidémie « grippe espagnole », suite à deux décennies de disputes entre l’Amérique et l’Espagne, à propos de la colonisation des Caraïbes, de Hawaii et des Philippines, après la guerre hispano-américaine, qui s’était terminée en 1902 aux Philippines. En fait, la grippe espagnole avait commencé dans des camps militaires. L’Histoire n’est-elle pas en train de se répéter ?
N’est-il pas clair que l’Amérique est en train d’être manipulée, et qu’elle est sans doute la victime des planificateurs du Nouvel Ordre Mondial ? N’oubliez pas que l’une des priorités de ces planificateurs est la réduction de la population mondiale !
La grande pandémie annoncée.
J’affirme à nouveau qu’au cours des années 60 et 70, des laboratoires militaires étroitement associés à l’industrie pharmaceutique ont fabriqué des virus mutants de la grippe, et les ont combinés avec des virus de la leucémie aiguë. En d’autres termes, ils ont amassé des quantités considérables de virus de la leucémie, aussi contagieux que celui de la grippe.
Par ailleurs, de nombreux experts des maladies infectieuses ou hauts responsables de la santé publique, apparemment oublieux de cette réalité scientifique, affirment que la grippe aviaire actuelle pourrait être la « grande pandémie » prédite. Il y a quelques jours, les Nations Unies ont publié un rapport déclarant que 150 millions de personnes dans le monde pourraient mourir de cette grippe aviaire.
Emma Ross, journaliste à l’Associated Press, avait publié des articles sur la manière dont l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avait lancé son « plan de crise pour éradiquer l’épidémie de pneumonie atypique ». Vous savez sans doute que l’OMS est l’une des organisations qui dépendent de l’ONU, et qu’elle a été accusée de répandre le SIDA en Afrique, sous couvert de campagnes de vaccination contre l’hépatite B et la poliomyélite. Il existe un certain nombre de faits précis qui étayent cette accusation.
Il est troublant de savoir que les Nations Unies sont très fortement influencées par certains membres de la famille Rockefeller, qui possèdent des intérêts dans les industries pétrochimique et pharmaceutique. On sait que le siège des Nations Unies à New York a été construit grâce à la fortune des Rockefeller. Au cours de la seconde guerre mondiale, ce sont encore les Rockefeller, ainsi que leur « Standard Oil Company », qui ont soutenu Hitler, bien plus que les Alliés. Cela a été reconnu devant les tribunaux. Un juge fédéral a décidé que Rockefeller avait commis une « trahison » envers les Etats-Unis.
Après la seconde guerre mondiale, selon l’avocat John Loftus, enquêteur officiel sur les crimes nazis, Nelson Rockefeller a persuadé les nations Sud-Américaines de voter en faveur de la création de l’Etat d’Israël, dans le seul but de détourner l’attention du fait qu’il avait soutenu les Nazis.
John D. Rockefeller s’est joint à Prescott Bush (le grand-père de George W. Bush), ainsi qu’à la famille royale anglaise, pour financer les initiatives « d’amélioration de la race » qui ont donné naissance aux programmes « eugéniques » d’Adolf Hitler. Au cours de cette même période, la famille Rockefeller a pratiquement monopolisé l’industrie pharmaceutique américaine, ainsi que les laboratoires de lutte contre le cancer et de recherche génétique.
Aujourd’hui, la famille Rockefeller, la Fondation Rockefeller, les Nations Unies et l’OMS sont responsables de « programmes démographiques » visant à réduire la population mondiale à un niveau jugé plus « acceptable ». Comme l’a écrit « Foreign Affairs », un périodique politique prestigieux publié par le CFR (Council on Foreign Relations), dirigé par David Rockefeller, l’objectif serait de réduire la population des Etats-Unis de 50 %.
Davis Heymann, de l’OMS, avait déclaré, à propos de la pneumonie atypique : « Nous n’avons jamais rencontré une épidémie aussi généralisée, à une aussi grande échelle. »
Le Docteur Klaus Stohr, virologue de l’OMS en charge de la coordination internationale des laboratoires, avait ajouté : « C’est la première fois qu’un réseau mondial de laboratoires échange ainsi des informations, des échantillons, des prélèvements sanguins et des images. Il n’y a plus de secrets, plus de jalousie, ni de compétition, face à une telle urgence sanitaire mondiale. C’est un réseau phénoménal ! ».
Ces réseaux de surveillance des maladies infectieuses sont encore contrôlés par les Rockefeller !
Léonard G. Horowitz
À propos de l’auteur :
Le Docteur Leonard Horowitz est un expert international en matière de santé publique, de sciences du comportement, de maladies nouvelles et de terrorisme bactériologique. Diplômé de Harvard, il est membre de l’équipe de chercheurs de cette université. Il est connu pour plusieurs livres à succès, dont un best-seller : « Emerging Viruses : AIDS & Ebola – Nature, Accident or Intentional ? » (Les virus émergents, SIDA et Ebola – Naturels, accidentels ou intentionnels ?) Ce livre a permis l’ouverture d’une enquête officielle aux Etats-Unis pour vérifier les hypothèses avancées par le Dr Horowitz.
Les travaux du Dr Horowitz concernant les risques associés aux vaccinations ont poussé au moins trois pays du Tiers-Monde de modifier leurs politiques en matière de vaccination. Le Dr Horowitz a eu l’occasion de donner un témoignage retentissant devant le Sénat des Etats-Unis.
Une semaine avant les attentats à l’anthrax, le Dr Horowitz avait officiellement averti le FBI de cette menace précise, mais il n’avait pas été écouté.
Trois mois avant les attaques du 11 septembre, le Dr Horowitz avait publié son treizième livre, intitulé, d’une manière plutôt prophétique : « Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare » (Mort dans l’air : Mondialisation, Terrorisme et Guerre bactériologique). Dans ce livre, le Dr Horowitz s’en prend au « cartel pétrolier et pharmaceutique, » qu’il accuse de préparer un nouveau génocide programmé.
Source: Zone 7
Octo- Aime le chapelet
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Les véritables objectifs de la mondialisation
Article rédigé le 06 oct 2008, par Mecanopolis
» Ceux qui n’apprennent rien de l’Histoire sont condamnés à la revivre. »
George Santayana
De plus en plus de gens ont une vision toujours plus critique du phénomène planétaire appelé mondialisation. Non pas qu’ils soient opposés à une coopération constructive entre les nations souveraines du monde pour des buts communs, mais plutôt parce qu’ils rejettent ce modèle actuel de mondialisation.
Telle que nous l’avons, la mondialisation peut être définie comme une idéologie qui considère l’Etat-nation souverain comme son ennemi juré. Elle cherche donc à l’affaiblir, à le dissoudre et finalement à le détruire en tant qu’institution sociale pour le remplacer par de nouvelles structures mondiales de gouvernement. Ces structures sont liées aux objectifs politiques et aux intérêts économiques d’un petit nombre de groupes hautement concentrés et très puissants qui aujourd’hui dirigent et pilotent le processus de mondialisation dans une direction très spécifique.
Ces groupes de pouvoir consistent en intérêts privés qui ont aujourd’hui réussi une chose qui est sans précédent dans l’histoire humaine et qui peut être décrite comme la privatisation du pouvoir à l’échelle mondiale. La mondialisation est un euphémisme pour ce que les anciens présidents américains Woodrow Wilson, Franklin D. Roosevelt, Harry Truman et George Bush, chacun à une époque différente, ont décrit comme un » nouvel ordre mondial « .
Un Nouvel Ordre Mondial ! Clairement, lorsque l’ancien président Bush utilisa imprudemment ce terme, il y a une décennie, l’Establishment le cacha et le remplaça par le terme plus neutre et moins agressif de » mondialisation » qui, cependant, n’a qu’une seule signification aujourd’hui : le néo-impérialisme anglo-saxon à un niveau planétaire et dans tous les domaines.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?
Le processus que nous avons décrit n’est en aucune manière synonyme de secret, parce que les groupes de pouvoir promouvant et dirigeant la mondialisation sont pleinement visibles de l’opinion publique : les sociétés multinationales – en particulier les 500 plus riches, représentant 80 % de l’économie américaine ; la structure financière mondiale qui inclut les banques, les fonds d’investissements, les échanges boursiers et les marchés des matières premières ; les monopoles multimédias ; les principales universités de la Ivy League ; les organisations multinationales internationales et, le plus important, les postes-clés gouvernementaux aux Etats-Unis et dans les autres nations industrialisées.
Ce qui n’est pas immédiatement évident est le fait que tous les joueurs de cette véritable roue du pouvoir mondial ont une chose en commun : leurs principaux managers, financiers, stratèges, banquiers, fonctionnaires gouvernementaux, universitaires et actionnaires appartiennent au même réseau de groupes de réflexion [en anglais : think-tank]. Ce réseau forme un pivot commun dirigeant la roue du pouvoir mondial dans sa course.
Parmi ces principaux groupes de réflexion – qui sont en fait des centres de planification géopolitique – le rôle du Council on Foreign Relations [Conseil en Relations Etrangères, CFR] de la Commission Trilatérale, du Royal Institute of International Affairs, de la Brookings Institution, de la RAND Corporation et du Centre d’Etudes Stratégiques et Internationales, parmi d’autres, est d’importance vitale.
Un peu d’histoire
Pour comprendre correctement le monde d’aujourd’hui, il faut regarder celui d’hier, pour voir comment les choses ont évolué. C’est en 1919 qu’un petit groupe d’influents banquiers, juristes, politiciens et spécialistes – ayant tous pris part aux négociations de paix à Paris entre les Alliés victorieux et les Puissances Centrales vaincues de l’Europe – se réunit à l’Hôtel Majestic de Paris et parvint à un accord transcendantal : ils décidèrent de créer un » groupe de réflexion » ; une sorte de » club de gentleman » ou une loge à partir de laquelle ils pourraient définir le genre de » Nouvel Ordre Mondial » qui servirait au mieux les intérêts coloniaux de l’alliance anglo-nord-américaine.
A Londres, ce groupe de réflexion prendra le nom de Royal Institute of International Affairs (RIIA), alors qu’aux Etats-Unis il sera connu sous le nom de Council on Foreign Relations (CFR), basé à New York. Les deux organisations portaient la marque indélébile de la stratégie sociale consistant à imposer graduellement un ordre socialiste comme moyen de contrôle des masses, qui était alors encouragé par la Fabian Society, financée par le Round Table Group qui à son tour avait été créé, contrôlé et financé par le magnat Sud-Africain Cecil Rhodes, par la dynastie financière internationale des Rothschild, et par la Couronne britannique.
Le CFR reçut son appui initial de la part des familles les plus riches, les plus puissantes et les plus influentes des Etats-Unis, incluant Rockefeller, Mellon, Harriman, Morgan, Schiff, Kahn, Warburg, Loeb et Carnegie (cette dernière, particulièrement à travers sa propre organisation, la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale).
Pour exprimer et ainsi propager son influence parmi les milieux de l’élite, l’une des premières mesures du CFR consista à fonder son propre journal, qui reste à ce jour la première publication mondiale pour la géopolitique et les sciences politiques : Foreign Affairs [Affaires Etrangères]. Parmi les premiers directeurs du CFR, on trouve Allan Welsh Dulles, une figure clé des Renseignements américains, qui organisera plus tard la structure d’espionnage de la CIA ; le journaliste Walter Lippmann, directeur et fondateur du New Republic ; les juristes de la corporation J.P. Morgan ; les banquiers Otto H. Kahn et Paul Moritz Warburg [1], ce dernier étant un émigré allemand venu aux Etats-Unis et qui en 1913 conçut et promut la législation qui conduisit à la création de la Banque de Réserve Fédérale qui contrôle à ce jour la structure financière des Etats-Unis. Quand la Seconde Guerre Mondiale se termina en 1945, la Banque de Réserve Fédérale fut complétée par le Fonds Monétaire International et par la Banque Mondiale, toutes deux pensées, planifiées et conçues par le CFR à la conférence de Bretton Woods en 1944.
Un autre membre du CFR et l’un de ses premiers directeurs fut le géographe et président de la Société Géographique Américaine, Isaiah Bowman, qui redessina la carte de l’Europe Centrale après la Première Guerre Mondiale, ouvrant ainsi une époque de graves troubles dans ce continent, qui conduisirent à la Seconde Guerre Mondiale. Ce furent des juristes du CFR comme Owen D. Young (président de la General Electric) et Charles Dawes (Banque J.P. Morgan), qui dans les années 20 conçurent et promurent les plans de » refinancement » pour les réparations de guerre de l’Allemagne, imposées par le Traité de Versailles. Ce furent les principaux directeurs de la Banque de Réserve Fédérale et les principaux membres du CFR qui générèrent les déviations monétaires qui conduisirent à la crise financière de 1929 et à la Dépression qui suivit. Ce furent les directeurs du CFR qui par l’intermédiaire des puissants médias sous leur contrôle, comme les réseaux de radio NBC et CBS et des journaux comme le Washington Post et le New York Times, amadouèrent et pressèrent l’opinion publique à abandonner la neutralité isolationniste des Etats-Unis et à embarquer la nation dans une autre guerre européenne en 1939, en faveur de laquelle ils avaient fait campagne depuis le début des années 30.
La Seconde Guerre Mondiale
Au tout début de cette guerre européenne à laquelle les Etats-Unis ne prirent formellement part qu’en 1941, les membres du CRF créèrent le Groupe d’Etudes sur la Guerre et la Paix qui devint littéralement une partie du Département d’Etat, et qui conçut ses principales politiques étrangères envers l’Allemagne, l’Italie, le Japon et envers ses alliés. Plus tard, ils commencèrent à préparer un autre » nouvel ordre mondial » pour après la victoire alliée, alors prévisible. De cette manière, le CFR conçut et promut la création des Nations Unies pour diriger la politique mondiale, et certaines de ses principales agences économiques comme le FMI et la Banque Mondiale, par l’intermédiaire de ses membres Alger Hiss, John J. McCloy, W. Averell Harriman, Harry Dexter White et beaucoup d’autres.
Dès que la guerre se termina, le président américain Harry Salomon Truman établit la doctrine de sécurité nationale à définition élargie, qui fut basée sur la doctrine du » containment » de l’expansion soviétique, sur la proposition d’un autre membre du CFR, alors ambassadeur US à Moscou, George Kennan [2], qui décrivit ses idées dans un fameux article de Foreign Affairs, qu’il signa du pseudonyme de » X » ; ainsi que sur la directive NSC 68 émise par le Conseil de Sécurité National et préparée par le membre du CFR Paul Nitze. On peut dire la même chose du dénommé » Plan Marshall « , conçu par une commission du CFR et plus tard mis en œuvre par W. Averell Harriman [3].
Structures de pouvoir
Bien qu’il soit une organisation peu connue de l’opinion publique, le CFR est très puissant et a grandi en influence, en prestige et en nombre d’activités. Tellement grandi qu’aujourd’hui nous pouvons dire sans aucun doute qu’il définit le » Mastermind mondial « , dirigeant silencieusement le cours des nombreux et hautement volatiles processus sociaux, politiques, financiers et économiques à travers le monde. Il n’y a pas un peuple, une région ou un aspect de la vie humaine qui ne soit pas affecté par l’influence du CFR – consciemment ou inconsciemment -, et c’est le fait qu’il ait cependant été capable de demeurer » derrière la scène » qui rend le CFR si exceptionnellement puissant.
Aujourd’hui, le CFR est une organisation discrète comptant plus de 3600 membres, les meilleurs, les gens les plus capables et les plus puissants, possédant une grande influence dans leur professions, corporations, institutions, postes gouvernementaux et milieux sociaux respectifs. De cette manière, le CFR réunit les principaux dirigeants des institutions financières, des géants industriels, des médias, des organisations de recherche, des savants, des responsables militaires, des leaders gouvernementaux, des doyens d’universités, des dirigeants syndicaux et des dirigeants de centres d’études. Leurs objectifs fondamentaux consistent à identifier et à évaluer un grand nombre de facteurs politiques, économiques, financiers, sociaux, culturels et militaires englobant tous les aspects imaginables de la vie publique et privée aux Etats-Unis, chez leurs alliés principaux et dans le reste du monde. Aujourd’hui, grâce à l’énorme puissance possédée par les Etats-Unis, l’étendue des activités du CFR couvre littéralement la planète entière.
Ses recherches et ses investigations sont menées par différentes commissions et différents groupes d’études à l’intérieur du CFR, qui identifient les opportunités et les menaces, évaluent les forces et les faiblesses, et conçoivent des stratégies à long terme pour promouvoir ses intérêts à l’échelle mondiale, chacun avec ses plans tactiques et opératifs respectifs. Bien que ces tâches intensives et à long terme soient effectuées à l’intérieur du CFR, la question clé pour comprendre son énorme succès réside dans le fait qu’en réalité le CFR lui-même ne fait jamais rien en son nom propre mais que ce sont plutôt ses membres individuels qui le font, et ils le font depuis leurs postes officiels de présidents, de PDG et de directeurs de grandes sociétés, institutions financières, institutions multilatérales internationales, médias et postes clés dans les gouvernements, les universités, les forces armées et les syndicats. Ils n’évoquent jamais le CFR ou ne font jamais référence à lui comme étant leur principal centre de planification et de coordination. [4]
Les membres du CFR sont en effet puissants puisque aujourd’hui nous trouvons parmi eux (et nous ne citons qu’une poignée des 3600 membres du CFR) des gens comme David Rockefeller, Henry Kissinger, Bill Clinton, Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington, Francis Fukuyama, l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, le spéculateur international George Soros, le juge de la Cour Suprême Stephen Breyer, le PDG de Lowes / CBS Laurence A. Tisch, l’actuel Secrétaire d’Etat le général L. Colin Powell, le PDG de General Electrics Jack Welsh, le PDG de CNN W. Thomas Johnson, le président et PDG de Washington Post / Newsweek / International Herald Tribune Katherine Graham, le vice-président des Etats-Unis ancien Secrétaire à la Défense et ancien PDG de Halliburton Richard Cheney, le président George Bush, l’ancien Conseiller à la Sécurité Nationale du président Clinton, Samuel » Sandy » Berger, l’ancien directeur de la CIA John M. Deutch, le gouverneur de la Banque de Réserve Fédérale Alan Greespan, le président de la Banque Mondiale James D. Wolfensohn, le PDG de la CS First Boston Bank et ancien directeur de la Banque de Réserve Fédérale Paul Volker, les reporters Mike Wallace et Barbara Walters, l’ancien PDG de CitiGroup John Reed, les économistes Jeffrey Sachs et Lester Thurow, l’ancien Secrétaire au Trésor, ancien PDG de Goldman Sachs et actuel directeur de CitiGroup Robert E. Rubin, l’ancien Secrétaire d’Etat et » médiateur » pendant la guerre des Malouines entre l’Argentine et la Grande-Bretagne, le général Alexander Haig, le » médiateur » dans le conflit des Balkans Richard Holbrooke, le PDG d’IBM Louis V. Gerstner, le Sénateur démocrate George J. Mitchell, le Représentant républicain Newt Gingrich, et l’actuelle Conseillère à la Sécurité Nationale Condoleeza Rice, parmi beaucoup d’autres. [5]
Dans le monde des affaires, les principales parmi les 500 sociétés les plus riches ont toutes un directeur principal qui est membre du CFR. Ces sociétés ensemble ont sur le marché une valeur combinée égale au double du PNB des Etats-Unis, concentrent la meilleure partie de la richesse et du pouvoir du pays, et contrôlent les ressources et technologiques clé à travers le monde. Ensemble, elles emploient plus de 25 millions de personnes rien qu’aux Etats-Unis et comptent pour plus de 75 % du PNB. En bref, elles possèdent un pouvoir, une puissance et une influence gigantesques aux Etats-Unis et sur toute la planète.
Nous trouvons donc ici la clé de l’énorme efficacité du CFR en ce que ses décisions et ses plans sont préparés et approuvés dans ses rencontres, ses conférences et ses commissions derrière des portes closes, et sont ensuite mises en œuvre par ses différents membres, chacun depuis son poste officiel dans diverses organisations. Et quels postes puissants !
Si par exemple, il existait une série de plans approuvés concernant, disons, la mondialisation de l’économie et du système financier, ou quels pays auront la paix et la prospérité et lesquels auront la guerre et la famine, alors nous pouvons supposer que l’action coordonnée de personnalités telles que le Président des Etats-Unis, ses Secrétaires d’Etat à la Défense, au Commerce et au Trésor, le directeur de la CIA, les principaux banquiers et financiers internationaux, capitaines d’industries, médias, reporters et rédacteurs, responsables militaires et universitaires, dirigeants du FMI, de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale du Commerce, seront capables de coordonner des actions concrètes, efficaces et – sans aucun doute – presque irrésistible. Il en a été ainsi pendant les 80 dernières années.
Pouvoir réel et pouvoir formel
Pour vraiment comprendre comment fonctionne réellement le monde, il faut d’abord comprendre la différence entre pouvoir formel et pouvoir réel. Ce que les médias propagent de manière hautement visible chaque jour dans leurs journaux d’informations, à la télévision, à la radio et dans la presse, n’est rien d’autre que le résultat concret et visible des actions des structures du pouvoir formel, en particulier celles des gouvernements nationaux et des structures financières technocratiques et supranationales. Cependant, les détenteurs du pouvoir réel sont beaucoup moins visibles et ce sont eux qui planifient ce qui arrivera dans le monde, quand et où cela aura lieu et qui le mettra en œuvre.
Le pouvoir formel est à court terme et a un visage hautement public ; le pouvoir réel est à long terme et n’a presque aucun visage public. Le pouvoir formel est » public » – le pouvoir réel est » privé « .
Comme les Etats-Unis sont aujourd’hui la seule superpuissance planétaire, il est raisonnable de conclure que cette structure de pouvoir mondial – puisque c’est ce qu’elle est vraiment – dirige provisoirement ce véritable gouvernement mondial à partir du territoire et des structures politiques et économiques des Etats-Unis. Cela n’implique en aucune manière que la majorité du peuple des Etats-Unis fait nécessairement partie de cet ordre de choses, mais plutôt que c’est le cas de ses élites et de ses classes dirigeantes. Nous parlons donc d’un groupe de pouvoir qui opère à l’intérieur des Etats-Unis (comme il le fait aussi à l’intérieur du Royaume-Uni, de l’Allemagne et du Japon, et à travers ses agents en Espagne, en Argentine, au Brésil, en Corée et dans beaucoup d’autres pays) mais qui ne s’identifie pas automatiquement avec le peuple des Etats-Unis (ni avec aucun des autres pays, dont les peuples, les besoins et les intérêts n’ont pas besoin d’être pris en compte).
Pour mieux comprendre la vraie nature des Etats-Unis, nous devons garder à l’esprit que – particulièrement en ce qui concerne leur politique étrangère – l’ » Administration » américaine, comme ils nomment eux-mêmes si bien leur gouvernement, est basé à Washington DC qui est le siège du pouvoir formel aux Etats-Unis, alors que ses véritables structures de pouvoir sont situées à New York. C’est-à-dire que les Etats-Unis sont dirigés depuis Washington DC mais sont gouvernés depuis New York. Dès que nous saisissons cela, alors beaucoup de choses trouvent automatiquement leur place. De plus, le véritable centre du pouvoir planétaire se situe non à New York, mais à Londres …
Qu’il en soit ainsi est compréhensible, si l’on se souvient que l’exercice du pouvoir réel requiert l’acceptation d’un ensemble de règles et de conditions, par exemple une continuité s’étendant sur des années et des décennies pour réaliser des objectifs à long terme, et des stratégies complexes qui, en retour, couvriront la planète entière, ses nations et ses ressources. Cela requiert une planification à long terme : 20, 30, 50 ans à l’avance. Ces élites de pouvoir savent bien qu’il n’y a pas de plus grande menace pour la continuité politique et l’esprit de suite dans la conception et l’exécution de telles stratégies mondiales, que de les voir soumises au processus démocratique qui impose une grande visibilité publique à ses leaders qui doivent prêter attention à la voix du public à chaque pas qu’ils font, et les constantes interruptions de pouvoir que le processus électoral démocratique entraîne.
Combien il est meilleur d’opérer discrètement, à partir de ce qu’on peut formellement décrire comme un simple club de gentlemen comme le CFR, dont les hommes et les femmes influents peuvent être des officiels, des directeurs et des présidents pendant des décennies sans jamais avoir à donner d’explications à personne sauf à leurs pairs. De cette manière, 3600 personnes puissantes peuvent exercer une influence politique, économique, financière et médiatique gigantesque sur d’innombrables millions de gens sur la planète entière. Il va sans dire que les médias imposent le » politiquement correct » qui ne peut s’exprimer qu’à travers deux partis politiques principaux – les Démocrates et les Républicains aux Etats-Unis, les travaillistes et les conservateurs au Royaume-Uni, la CDU et le SPD en Allemagne, les radicaux et les justicialistes en Argentine – qui sont de simples variantes à partir des mêmes principes de base. En pratique, les démocraties occidentales stables se sont toutes conformées à ce qui est en pratique un système de parti unique avec des factions internes légèrement différentes.
Ce que nous décrivons est en fait le nœud central d’un véritable réseau d’hommes et de femmes puissants, sachant que le CFR est à son tour complété par une myriade d’institutions similaires, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur des Etats-Unis. Parmi celles-ci nous pouvons en mentionner une poignée : le Hudson Institute, la RAND Corporation, la Brookings Institution, la Commission Trilatérale, le Forum Economique Mondial, le Aspen Institute, l’American Enterprise Institute, la Deutsche Gesellschaft für Auswärtigen Politik, et la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale.
Tous ces groupes de réflexion réunissent les hommes et les femmes les plus intelligents, les mieux préparés, les plus créatifs et les plus ambitieux dans une vaste étendue de domaines et de disciplines. Ils sont payés et récompensés très généreusement à la fois économiquement et socialement, tant qu’ils s’alignent clairement et sans compromission sur les principes de base des objectifs politiques du CFR. Ceux-ci ne sont rien de moins que la création d’un gouvernement mondial privé, l’érosion systématique des structures de tous les Etats souverains (mais naturellement, pas tous de la même manière, à la même vitesse ni en même temps), la standardisation des valeurs culturelles et des normes sociales, l’expansion du système financier mondialisé sur une base spéculative-usurière, et la gestion d’un système de guerre mondial pour maintenir la nécessaire cohésion sociale de ses propres masses au moyen d’une flatterie et d’un alignement permanents contre des ennemis [8] réels ou imaginaires de la » démocratie « , des » droits de l’homme « , de la » liberté » et de la » paix « .
Ainsi, pour mieux comprendre le monde, on doit lire et évaluer ce que le CFR – ou plutôt, ses membres individuels – dit et propage, puisque beaucoup de ses activités ne sont pas secrètes mais plutôt simplement discrètes. Toute personne visitant son siège sur la prestigieuse Park Avenue et la 68ème rue à New York, comme l’auteur de cet article l’a fait de nombreuses fois ces dernières années, pourra obtenir une copie gratuite de son dernier Rapport Annuel qui décrit ses principales activités et donne la liste complète de ses 3600 membres. Ainsi l’information est facilement disponible pour tous ceux qui la désirent.
C’est cependant à nous de prendre la peine de parcourir toute l’information concernant les membres du CFR, ce que chacun fait réellement dans ses activités professionnelles, collectives, universitaires et gouvernementales. Nous devons aussi regarder l’histoire moderne et évaluer l’influence exceptionnelle que le CFR a eu pendant le 20ème siècle, par lui-même ou à travers ses organisations-sœurs, générant et influençant ainsi les idéologies, les événements publics, les guerres, la formation des alliances, les crimes politiques, les activités clandestines, la guerre psychologique de masse, les crises économiques et financières, la promotion et la destruction des personnalités politiques et commerciales, et autres événements importants – nombre d’entre eux étant clairement difficiles à admettre ou à confesser – qui ont pourtant tous marqué le cours de l’humanité pendant notre époque moderne tourmentée.
Il semble qu’on prend soin à ce que nous soyons tous trop occupés et fascinés comme spectateurs passifs du cours des événements qui ont lieu chaque jour dans le monde, pour s’assurer qu’aucun d’entre nous ne pense jamais à regarder ailleurs pour chercher des explications logiques aux graves crises d’aujourd’hui, ce qui nous empêche donc d’identifier non pas les effets et les résultats choquants de tant de décisions politiques et d’actions clandestines, mais plutôt leurs véritables et concrètes causes et sources.
Pour mener à bien cette gigantesque guerre psychologique de masse – car c’est bien de cela qu’il s’agit – les mass médias jouent un rôle essentiel et vital qui ne peut être assez souligné. Car ils sont les instruments dont le but est de saper et de neutraliser la capacité de pensée indépendante parmi la population du monde. C’est le rôle des médias mondiaux comme CNN, CBS, NBC, le New York Times, le Daily Telegraph, le Figaro, The Economist, le Wall Street Journal, le Corriere della Serra, le Monde, le Washington Post, le Times, Newsweek, US News & World Report, Business Week, RTVE, tous dirigés par des personnes clés appartenant au CFR et / ou à une de ses organisations-sœurs aux Etats-Unis et ailleurs.
Implications pour l’Argentine
A l’intérieur de ce contexte, nous pouvons dire que les médias locaux en Argentine, nos éducateurs et nos principaux politiciens sont tous alignés sur le processus de mondialisation, et sont déterminés à atteindre trois objectifs clés :
1. Cacher à l’opinion publique la manière dont le monde fonctionne réellement, sachant que si nous ne pouvons pas correctement comprendre et diagnostiquer l’origine de nos problèmes et de nos faiblesses, nous pouvons difficilement nous attendre à en trouver les solutions appropriées. Nous sommes donc (mal) conduits à croire que nous sommes en » paix « , alors que dans les faits réels une guerre totale véritable et violente est menée contre l’Argentine depuis plus d’un demi-siècle, sur les fronts politique, économique, financier, médiatique, éducatif, technologique et environnemental. C’est en premier lieu une guerre psychologique.
2. Nous faire croire que nous sommes dans une situation difficile mais que » les choses s’amélioreront » dès que nous parviendrons à un autre accord avec le FMI, que nous privatiserons encore plus de secteurs publics, que nous réformerons notre gouvernement fédéral et provincial selon les désirs de la Banque Mondiale, que nous réformerons notre législation du travail et notre législation sociale pour que les » investisseurs internationaux » nous sourient, et que nous ferons notre travail selon les » recettes » du FMI et de la Banque Mondiale. En vérité, dire que nous sommes dans une » situation difficile » est un euphémisme absurde. L’Argentine est dans une situation terminale et si nous ne nous éveillons pas à cette réalité en l’espace de quelques années – une décennie tout au plus – nous cesserons complètement d’exister en tant que pays.
3. Nous faire croire que, que cela nous plaise ou non, nous ne pouvons rien faire pour stopper la » mondialisation « . La vérité est pourtant que des myriades de choses peuvent être faites pour neutraliser les effets néfastes de la mondialisation. Cela implique fondamentalement de restaurer l’Etat-nation pour qu’il remplisse ses fonctions basiques et fondamentales :
- intégrer les forces sociales internes en conflit.
- prévoir toutes les menaces et opportunités possibles venant de l’extérieur et de l’intérieur.
- conduire la nation sur une voie politique défendant son intérêt national.
Ces fonctions impliquent qu’il existe un Etat-nation souverain que l’Argentine ne possède plus aujourd’hui. Nous sommes devenus une colonie et nous devons donc, en premier lieu, promouvoir une véritable Seconde Déclaration d’Indépendance pour ensuite fonder une Seconde République [10]. Les implications et l’exemple pour notre région et même plus loin dans le monde, donnés par un tel acte révolutionnaire, seraient vraiment capitales. De plus, on doit garder à l’esprit – et ceci dépasse le cadre de ce bref article – que l’infrastructure financière mondiale est au bord d’un effondrement contrôlé à l’échelle mondiale, ce que
le CFR a tranquillement planifié à travers ses soi-disant programmes de Financial Vulnerabilities Project et de New International Financial Architecture.
Dès que nous devenons conscients de ces réalités, le chemin que nous devons suivre devient aussi de plus en plus clair et, en vérité, les choses ensuite n’apparaissent pas aussi complexes qu’on l’avait pensé. Tout cela est fondamentalement une question de penser avec nos propres esprits et non avec ceux de nos ennemis ; de commencer à évaluer et à défendre nos intérêts nationaux, ce qui implique d’avoir notre propre vision des événements, intérêts et forces mondiaux, et ensuite de les défendre selon nos besoins, nos possibilités réelles et notre idiosyncrasie.
Dans les faits réels, nous n’avons pas besoin de » réinventer la roue « , parce que le CFR lui-même nous donne un exemple de méthode de planification et de gestion réussies du pouvoir mondial, [sur le plan] politique, économique, financier et social. Pourquoi ne pas apprendre d’eux ? Pourquoi ne pas former notre propre réseau de groupes de réflexion réunissant une grande quantité d’intérêts, d’acteurs et de penseurs locaux, régionaux, de même orientation, venant de différents domaines, les faire tous travailler à promouvoir les intérêts nationaux de l’Argentine et de ses voisins, pour recouvrer la souveraineté et l’autodétermination de nos peuples d’une manière conséquente et cohérente, sans tenir compte de ce que les acteurs du pouvoir mondial peuvent tenter de nous imposer ?
Cela impliquerait de comprendre ce que la mondialisation est réellement : une immense quantité de menaces et d’opportunités que nous devons éviter ou saisir, selon le cas. Pour tous les sujets ayant un impact potentiel sur nous, nous devons commencer à comprendre ce que sont nos forces et nos faiblesses relatives pour pouvoir les affronter avec succès, sinon aujourd’hui alors certainement dans l’avenir. Ce requiert une planification appropriée. Une planification à moyen et à long terme. Cela requiert d’essayer d’avoir toujours un coup d’avance sur l’ennemi, d’obtenir et de garder une supériorité et un avantage pour les événements à venir.
Cela nous conduirait sans aucun doute à concevoir correctement des politiques cadrant avec notre intérêt national, qui dans de nombreux cas ne coïncideront pas avec les intérêts des détenteurs actuels du pouvoir, en vue desquelles nous devons rechercher et travailler étroitement avec les nations et les organisations en Amérique Centrale et en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Europe, avec le but commun de neutraliser les effets négatifs de la domination mondiale. En vérité cela impliquerait de créer une Nouvelle Argentine.
Nous avons en main beaucoup des outils nécessaires ; nous avons des millions de compatriotes prêts à relever le défi si nous leur expliquons clairement et énergiquement les intérêts qui sont en jeu ; et des millions de plus en dehors de nos frontières avec qui nous pouvons travailler main dans la main pour une Cause commune.
La question est donc de comprendre qu’en politique il existe deux sortes de gens : ceux qui sont des acteurs dans l’arène politique et ceux qui la regardent simplement. Le Council on Foreign Relations est un acteur clé, actif, dans l’arène politique mondiale où il fait sentir sa force. N’est-il pas temps de commencer à faire la même chose dans notre propre pays ?
Adrian Salbuchi
1 – Warburg appartenait à une prestigieuse et puissante famille juive allemande de banquiers, étroitement liée aux Rothschild et aux Schiff, possesseurs d’une société de banque basée à New York, Kühn Loeb & Co, dont Paul Warburg était un partenaire. Quand la Première Guerre Mondiale se termina, il est révélateur qu’un Warburg – Paul – était du coté allié de la table de négociations à Versailles, alors qu’un autre Warburg – son frère Max – était du coté des Allemands vaincus. Jacob Schiff, le partenaire de Paul Warburg, avait déjà financé les Japonais contre le Tsar russe pendant la guerre russo-japonaise en 1905 …
2 – Aujourd’hui Kennan est âgé de 98 ans et écrit encore pour le CFR, symbole éloquent de son influence continue pendant plus d’un demi-siècle parmi les possesseurs du Pouvoir Réel dans le CFR.
3 – Remarquablement, W. Averell Harriman était un partenaire commercial de Prescott Bush, sénateur républicain du Connecticut, père de l’ancien président George Herbert Walker Bush et grand-père du président George W. Bush.
4 – Les règles de conduite du CFR interdisent spécifiquement à ses membres d’évoquer publiquement le CFR sous une forme ou une manière quelconque.
5 – Le lecteur trouvera des informations détaillées dans le livre de l’auteur, en langue espagnole, El Cerebro del Mundo : la cara oculta de la Globalizacion (Editiones del Copista, Cordoba, Argentine, 1999, 404 pages).
6 – Groupe de réflexion étroitement lié à l’US Air Force, qui, entre autres choses, créa l’Internet.
7 – Fondé en 1973 par David Rockefeller et réunissant les intérêts des élites de pouvoir des Etats-Unis / Canada, de l’Europe et du Japon. Son idéologue est Zbigniew Brzezinski, professeur à l’Université de Georgetown et à celle de Columbia, et ancien conseiller à la Sécurité Nationale du président Jimmy Carter (également membre du CFR et de la Trilatérale, comme l’étaient la plupart des membres de son cabinet).
8 – Parmi ces » ennemis » des » peuples libres du monde » des dernières décennies, on peut mentionner le fascisme, le national-socialisme, les Japonais, le communisme, la pollution de l’environnement, le terrorisme, Saddam Hussein, Slobodan Milosevic, le » fondamentalisme » islamique, le militarisme et l’ » antisémitisme « , entre autres.
9 – Cela pourrait sembler un peu excessif et pourtant peu à peu ces choses arrivent dans le monde, une telle prévision pourrait se révéler exacte pour tous les pays du monde. Songez
seulement à ce que les gens auraient pensé il y a juste douze ans – au début de 1989 – si quelqu’un leur avait dit que seulement trois ans plus tard les événements suivants auraient lieu : la chute du mur de Berlin, la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’URSS en quinze républiques indépendantes et leur abandon du marxisme en faveur du capitalisme. On aurait pensé que cette personne exagérait totalement ou même qu’elle était carrément stupide, et pourtant c’est exactement ce qui est arrivé.
(10) Dans un autre texte, l’auteur de cet article a exposé en détail la nécessité de fonder une Seconde République Argentine.
Les véritables objectifs de la mondialisation
Article rédigé le 06 oct 2008, par Mecanopolis
» Ceux qui n’apprennent rien de l’Histoire sont condamnés à la revivre. »
George Santayana
De plus en plus de gens ont une vision toujours plus critique du phénomène planétaire appelé mondialisation. Non pas qu’ils soient opposés à une coopération constructive entre les nations souveraines du monde pour des buts communs, mais plutôt parce qu’ils rejettent ce modèle actuel de mondialisation.
Telle que nous l’avons, la mondialisation peut être définie comme une idéologie qui considère l’Etat-nation souverain comme son ennemi juré. Elle cherche donc à l’affaiblir, à le dissoudre et finalement à le détruire en tant qu’institution sociale pour le remplacer par de nouvelles structures mondiales de gouvernement. Ces structures sont liées aux objectifs politiques et aux intérêts économiques d’un petit nombre de groupes hautement concentrés et très puissants qui aujourd’hui dirigent et pilotent le processus de mondialisation dans une direction très spécifique.
Ces groupes de pouvoir consistent en intérêts privés qui ont aujourd’hui réussi une chose qui est sans précédent dans l’histoire humaine et qui peut être décrite comme la privatisation du pouvoir à l’échelle mondiale. La mondialisation est un euphémisme pour ce que les anciens présidents américains Woodrow Wilson, Franklin D. Roosevelt, Harry Truman et George Bush, chacun à une époque différente, ont décrit comme un » nouvel ordre mondial « .
Un Nouvel Ordre Mondial ! Clairement, lorsque l’ancien président Bush utilisa imprudemment ce terme, il y a une décennie, l’Establishment le cacha et le remplaça par le terme plus neutre et moins agressif de » mondialisation » qui, cependant, n’a qu’une seule signification aujourd’hui : le néo-impérialisme anglo-saxon à un niveau planétaire et dans tous les domaines.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?
Le processus que nous avons décrit n’est en aucune manière synonyme de secret, parce que les groupes de pouvoir promouvant et dirigeant la mondialisation sont pleinement visibles de l’opinion publique : les sociétés multinationales – en particulier les 500 plus riches, représentant 80 % de l’économie américaine ; la structure financière mondiale qui inclut les banques, les fonds d’investissements, les échanges boursiers et les marchés des matières premières ; les monopoles multimédias ; les principales universités de la Ivy League ; les organisations multinationales internationales et, le plus important, les postes-clés gouvernementaux aux Etats-Unis et dans les autres nations industrialisées.
Ce qui n’est pas immédiatement évident est le fait que tous les joueurs de cette véritable roue du pouvoir mondial ont une chose en commun : leurs principaux managers, financiers, stratèges, banquiers, fonctionnaires gouvernementaux, universitaires et actionnaires appartiennent au même réseau de groupes de réflexion [en anglais : think-tank]. Ce réseau forme un pivot commun dirigeant la roue du pouvoir mondial dans sa course.
Parmi ces principaux groupes de réflexion – qui sont en fait des centres de planification géopolitique – le rôle du Council on Foreign Relations [Conseil en Relations Etrangères, CFR] de la Commission Trilatérale, du Royal Institute of International Affairs, de la Brookings Institution, de la RAND Corporation et du Centre d’Etudes Stratégiques et Internationales, parmi d’autres, est d’importance vitale.
Un peu d’histoire
Pour comprendre correctement le monde d’aujourd’hui, il faut regarder celui d’hier, pour voir comment les choses ont évolué. C’est en 1919 qu’un petit groupe d’influents banquiers, juristes, politiciens et spécialistes – ayant tous pris part aux négociations de paix à Paris entre les Alliés victorieux et les Puissances Centrales vaincues de l’Europe – se réunit à l’Hôtel Majestic de Paris et parvint à un accord transcendantal : ils décidèrent de créer un » groupe de réflexion » ; une sorte de » club de gentleman » ou une loge à partir de laquelle ils pourraient définir le genre de » Nouvel Ordre Mondial » qui servirait au mieux les intérêts coloniaux de l’alliance anglo-nord-américaine.
A Londres, ce groupe de réflexion prendra le nom de Royal Institute of International Affairs (RIIA), alors qu’aux Etats-Unis il sera connu sous le nom de Council on Foreign Relations (CFR), basé à New York. Les deux organisations portaient la marque indélébile de la stratégie sociale consistant à imposer graduellement un ordre socialiste comme moyen de contrôle des masses, qui était alors encouragé par la Fabian Society, financée par le Round Table Group qui à son tour avait été créé, contrôlé et financé par le magnat Sud-Africain Cecil Rhodes, par la dynastie financière internationale des Rothschild, et par la Couronne britannique.
Le CFR reçut son appui initial de la part des familles les plus riches, les plus puissantes et les plus influentes des Etats-Unis, incluant Rockefeller, Mellon, Harriman, Morgan, Schiff, Kahn, Warburg, Loeb et Carnegie (cette dernière, particulièrement à travers sa propre organisation, la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale).
Pour exprimer et ainsi propager son influence parmi les milieux de l’élite, l’une des premières mesures du CFR consista à fonder son propre journal, qui reste à ce jour la première publication mondiale pour la géopolitique et les sciences politiques : Foreign Affairs [Affaires Etrangères]. Parmi les premiers directeurs du CFR, on trouve Allan Welsh Dulles, une figure clé des Renseignements américains, qui organisera plus tard la structure d’espionnage de la CIA ; le journaliste Walter Lippmann, directeur et fondateur du New Republic ; les juristes de la corporation J.P. Morgan ; les banquiers Otto H. Kahn et Paul Moritz Warburg [1], ce dernier étant un émigré allemand venu aux Etats-Unis et qui en 1913 conçut et promut la législation qui conduisit à la création de la Banque de Réserve Fédérale qui contrôle à ce jour la structure financière des Etats-Unis. Quand la Seconde Guerre Mondiale se termina en 1945, la Banque de Réserve Fédérale fut complétée par le Fonds Monétaire International et par la Banque Mondiale, toutes deux pensées, planifiées et conçues par le CFR à la conférence de Bretton Woods en 1944.
Un autre membre du CFR et l’un de ses premiers directeurs fut le géographe et président de la Société Géographique Américaine, Isaiah Bowman, qui redessina la carte de l’Europe Centrale après la Première Guerre Mondiale, ouvrant ainsi une époque de graves troubles dans ce continent, qui conduisirent à la Seconde Guerre Mondiale. Ce furent des juristes du CFR comme Owen D. Young (président de la General Electric) et Charles Dawes (Banque J.P. Morgan), qui dans les années 20 conçurent et promurent les plans de » refinancement » pour les réparations de guerre de l’Allemagne, imposées par le Traité de Versailles. Ce furent les principaux directeurs de la Banque de Réserve Fédérale et les principaux membres du CFR qui générèrent les déviations monétaires qui conduisirent à la crise financière de 1929 et à la Dépression qui suivit. Ce furent les directeurs du CFR qui par l’intermédiaire des puissants médias sous leur contrôle, comme les réseaux de radio NBC et CBS et des journaux comme le Washington Post et le New York Times, amadouèrent et pressèrent l’opinion publique à abandonner la neutralité isolationniste des Etats-Unis et à embarquer la nation dans une autre guerre européenne en 1939, en faveur de laquelle ils avaient fait campagne depuis le début des années 30.
La Seconde Guerre Mondiale
Au tout début de cette guerre européenne à laquelle les Etats-Unis ne prirent formellement part qu’en 1941, les membres du CRF créèrent le Groupe d’Etudes sur la Guerre et la Paix qui devint littéralement une partie du Département d’Etat, et qui conçut ses principales politiques étrangères envers l’Allemagne, l’Italie, le Japon et envers ses alliés. Plus tard, ils commencèrent à préparer un autre » nouvel ordre mondial » pour après la victoire alliée, alors prévisible. De cette manière, le CFR conçut et promut la création des Nations Unies pour diriger la politique mondiale, et certaines de ses principales agences économiques comme le FMI et la Banque Mondiale, par l’intermédiaire de ses membres Alger Hiss, John J. McCloy, W. Averell Harriman, Harry Dexter White et beaucoup d’autres.
Dès que la guerre se termina, le président américain Harry Salomon Truman établit la doctrine de sécurité nationale à définition élargie, qui fut basée sur la doctrine du » containment » de l’expansion soviétique, sur la proposition d’un autre membre du CFR, alors ambassadeur US à Moscou, George Kennan [2], qui décrivit ses idées dans un fameux article de Foreign Affairs, qu’il signa du pseudonyme de » X » ; ainsi que sur la directive NSC 68 émise par le Conseil de Sécurité National et préparée par le membre du CFR Paul Nitze. On peut dire la même chose du dénommé » Plan Marshall « , conçu par une commission du CFR et plus tard mis en œuvre par W. Averell Harriman [3].
Structures de pouvoir
Bien qu’il soit une organisation peu connue de l’opinion publique, le CFR est très puissant et a grandi en influence, en prestige et en nombre d’activités. Tellement grandi qu’aujourd’hui nous pouvons dire sans aucun doute qu’il définit le » Mastermind mondial « , dirigeant silencieusement le cours des nombreux et hautement volatiles processus sociaux, politiques, financiers et économiques à travers le monde. Il n’y a pas un peuple, une région ou un aspect de la vie humaine qui ne soit pas affecté par l’influence du CFR – consciemment ou inconsciemment -, et c’est le fait qu’il ait cependant été capable de demeurer » derrière la scène » qui rend le CFR si exceptionnellement puissant.
Aujourd’hui, le CFR est une organisation discrète comptant plus de 3600 membres, les meilleurs, les gens les plus capables et les plus puissants, possédant une grande influence dans leur professions, corporations, institutions, postes gouvernementaux et milieux sociaux respectifs. De cette manière, le CFR réunit les principaux dirigeants des institutions financières, des géants industriels, des médias, des organisations de recherche, des savants, des responsables militaires, des leaders gouvernementaux, des doyens d’universités, des dirigeants syndicaux et des dirigeants de centres d’études. Leurs objectifs fondamentaux consistent à identifier et à évaluer un grand nombre de facteurs politiques, économiques, financiers, sociaux, culturels et militaires englobant tous les aspects imaginables de la vie publique et privée aux Etats-Unis, chez leurs alliés principaux et dans le reste du monde. Aujourd’hui, grâce à l’énorme puissance possédée par les Etats-Unis, l’étendue des activités du CFR couvre littéralement la planète entière.
Ses recherches et ses investigations sont menées par différentes commissions et différents groupes d’études à l’intérieur du CFR, qui identifient les opportunités et les menaces, évaluent les forces et les faiblesses, et conçoivent des stratégies à long terme pour promouvoir ses intérêts à l’échelle mondiale, chacun avec ses plans tactiques et opératifs respectifs. Bien que ces tâches intensives et à long terme soient effectuées à l’intérieur du CFR, la question clé pour comprendre son énorme succès réside dans le fait qu’en réalité le CFR lui-même ne fait jamais rien en son nom propre mais que ce sont plutôt ses membres individuels qui le font, et ils le font depuis leurs postes officiels de présidents, de PDG et de directeurs de grandes sociétés, institutions financières, institutions multilatérales internationales, médias et postes clés dans les gouvernements, les universités, les forces armées et les syndicats. Ils n’évoquent jamais le CFR ou ne font jamais référence à lui comme étant leur principal centre de planification et de coordination. [4]
Les membres du CFR sont en effet puissants puisque aujourd’hui nous trouvons parmi eux (et nous ne citons qu’une poignée des 3600 membres du CFR) des gens comme David Rockefeller, Henry Kissinger, Bill Clinton, Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington, Francis Fukuyama, l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, le spéculateur international George Soros, le juge de la Cour Suprême Stephen Breyer, le PDG de Lowes / CBS Laurence A. Tisch, l’actuel Secrétaire d’Etat le général L. Colin Powell, le PDG de General Electrics Jack Welsh, le PDG de CNN W. Thomas Johnson, le président et PDG de Washington Post / Newsweek / International Herald Tribune Katherine Graham, le vice-président des Etats-Unis ancien Secrétaire à la Défense et ancien PDG de Halliburton Richard Cheney, le président George Bush, l’ancien Conseiller à la Sécurité Nationale du président Clinton, Samuel » Sandy » Berger, l’ancien directeur de la CIA John M. Deutch, le gouverneur de la Banque de Réserve Fédérale Alan Greespan, le président de la Banque Mondiale James D. Wolfensohn, le PDG de la CS First Boston Bank et ancien directeur de la Banque de Réserve Fédérale Paul Volker, les reporters Mike Wallace et Barbara Walters, l’ancien PDG de CitiGroup John Reed, les économistes Jeffrey Sachs et Lester Thurow, l’ancien Secrétaire au Trésor, ancien PDG de Goldman Sachs et actuel directeur de CitiGroup Robert E. Rubin, l’ancien Secrétaire d’Etat et » médiateur » pendant la guerre des Malouines entre l’Argentine et la Grande-Bretagne, le général Alexander Haig, le » médiateur » dans le conflit des Balkans Richard Holbrooke, le PDG d’IBM Louis V. Gerstner, le Sénateur démocrate George J. Mitchell, le Représentant républicain Newt Gingrich, et l’actuelle Conseillère à la Sécurité Nationale Condoleeza Rice, parmi beaucoup d’autres. [5]
Dans le monde des affaires, les principales parmi les 500 sociétés les plus riches ont toutes un directeur principal qui est membre du CFR. Ces sociétés ensemble ont sur le marché une valeur combinée égale au double du PNB des Etats-Unis, concentrent la meilleure partie de la richesse et du pouvoir du pays, et contrôlent les ressources et technologiques clé à travers le monde. Ensemble, elles emploient plus de 25 millions de personnes rien qu’aux Etats-Unis et comptent pour plus de 75 % du PNB. En bref, elles possèdent un pouvoir, une puissance et une influence gigantesques aux Etats-Unis et sur toute la planète.
Nous trouvons donc ici la clé de l’énorme efficacité du CFR en ce que ses décisions et ses plans sont préparés et approuvés dans ses rencontres, ses conférences et ses commissions derrière des portes closes, et sont ensuite mises en œuvre par ses différents membres, chacun depuis son poste officiel dans diverses organisations. Et quels postes puissants !
Si par exemple, il existait une série de plans approuvés concernant, disons, la mondialisation de l’économie et du système financier, ou quels pays auront la paix et la prospérité et lesquels auront la guerre et la famine, alors nous pouvons supposer que l’action coordonnée de personnalités telles que le Président des Etats-Unis, ses Secrétaires d’Etat à la Défense, au Commerce et au Trésor, le directeur de la CIA, les principaux banquiers et financiers internationaux, capitaines d’industries, médias, reporters et rédacteurs, responsables militaires et universitaires, dirigeants du FMI, de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale du Commerce, seront capables de coordonner des actions concrètes, efficaces et – sans aucun doute – presque irrésistible. Il en a été ainsi pendant les 80 dernières années.
Pouvoir réel et pouvoir formel
Pour vraiment comprendre comment fonctionne réellement le monde, il faut d’abord comprendre la différence entre pouvoir formel et pouvoir réel. Ce que les médias propagent de manière hautement visible chaque jour dans leurs journaux d’informations, à la télévision, à la radio et dans la presse, n’est rien d’autre que le résultat concret et visible des actions des structures du pouvoir formel, en particulier celles des gouvernements nationaux et des structures financières technocratiques et supranationales. Cependant, les détenteurs du pouvoir réel sont beaucoup moins visibles et ce sont eux qui planifient ce qui arrivera dans le monde, quand et où cela aura lieu et qui le mettra en œuvre.
Le pouvoir formel est à court terme et a un visage hautement public ; le pouvoir réel est à long terme et n’a presque aucun visage public. Le pouvoir formel est » public » – le pouvoir réel est » privé « .
Comme les Etats-Unis sont aujourd’hui la seule superpuissance planétaire, il est raisonnable de conclure que cette structure de pouvoir mondial – puisque c’est ce qu’elle est vraiment – dirige provisoirement ce véritable gouvernement mondial à partir du territoire et des structures politiques et économiques des Etats-Unis. Cela n’implique en aucune manière que la majorité du peuple des Etats-Unis fait nécessairement partie de cet ordre de choses, mais plutôt que c’est le cas de ses élites et de ses classes dirigeantes. Nous parlons donc d’un groupe de pouvoir qui opère à l’intérieur des Etats-Unis (comme il le fait aussi à l’intérieur du Royaume-Uni, de l’Allemagne et du Japon, et à travers ses agents en Espagne, en Argentine, au Brésil, en Corée et dans beaucoup d’autres pays) mais qui ne s’identifie pas automatiquement avec le peuple des Etats-Unis (ni avec aucun des autres pays, dont les peuples, les besoins et les intérêts n’ont pas besoin d’être pris en compte).
Pour mieux comprendre la vraie nature des Etats-Unis, nous devons garder à l’esprit que – particulièrement en ce qui concerne leur politique étrangère – l’ » Administration » américaine, comme ils nomment eux-mêmes si bien leur gouvernement, est basé à Washington DC qui est le siège du pouvoir formel aux Etats-Unis, alors que ses véritables structures de pouvoir sont situées à New York. C’est-à-dire que les Etats-Unis sont dirigés depuis Washington DC mais sont gouvernés depuis New York. Dès que nous saisissons cela, alors beaucoup de choses trouvent automatiquement leur place. De plus, le véritable centre du pouvoir planétaire se situe non à New York, mais à Londres …
Qu’il en soit ainsi est compréhensible, si l’on se souvient que l’exercice du pouvoir réel requiert l’acceptation d’un ensemble de règles et de conditions, par exemple une continuité s’étendant sur des années et des décennies pour réaliser des objectifs à long terme, et des stratégies complexes qui, en retour, couvriront la planète entière, ses nations et ses ressources. Cela requiert une planification à long terme : 20, 30, 50 ans à l’avance. Ces élites de pouvoir savent bien qu’il n’y a pas de plus grande menace pour la continuité politique et l’esprit de suite dans la conception et l’exécution de telles stratégies mondiales, que de les voir soumises au processus démocratique qui impose une grande visibilité publique à ses leaders qui doivent prêter attention à la voix du public à chaque pas qu’ils font, et les constantes interruptions de pouvoir que le processus électoral démocratique entraîne.
Combien il est meilleur d’opérer discrètement, à partir de ce qu’on peut formellement décrire comme un simple club de gentlemen comme le CFR, dont les hommes et les femmes influents peuvent être des officiels, des directeurs et des présidents pendant des décennies sans jamais avoir à donner d’explications à personne sauf à leurs pairs. De cette manière, 3600 personnes puissantes peuvent exercer une influence politique, économique, financière et médiatique gigantesque sur d’innombrables millions de gens sur la planète entière. Il va sans dire que les médias imposent le » politiquement correct » qui ne peut s’exprimer qu’à travers deux partis politiques principaux – les Démocrates et les Républicains aux Etats-Unis, les travaillistes et les conservateurs au Royaume-Uni, la CDU et le SPD en Allemagne, les radicaux et les justicialistes en Argentine – qui sont de simples variantes à partir des mêmes principes de base. En pratique, les démocraties occidentales stables se sont toutes conformées à ce qui est en pratique un système de parti unique avec des factions internes légèrement différentes.
Ce que nous décrivons est en fait le nœud central d’un véritable réseau d’hommes et de femmes puissants, sachant que le CFR est à son tour complété par une myriade d’institutions similaires, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur des Etats-Unis. Parmi celles-ci nous pouvons en mentionner une poignée : le Hudson Institute, la RAND Corporation, la Brookings Institution, la Commission Trilatérale, le Forum Economique Mondial, le Aspen Institute, l’American Enterprise Institute, la Deutsche Gesellschaft für Auswärtigen Politik, et la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale.
Tous ces groupes de réflexion réunissent les hommes et les femmes les plus intelligents, les mieux préparés, les plus créatifs et les plus ambitieux dans une vaste étendue de domaines et de disciplines. Ils sont payés et récompensés très généreusement à la fois économiquement et socialement, tant qu’ils s’alignent clairement et sans compromission sur les principes de base des objectifs politiques du CFR. Ceux-ci ne sont rien de moins que la création d’un gouvernement mondial privé, l’érosion systématique des structures de tous les Etats souverains (mais naturellement, pas tous de la même manière, à la même vitesse ni en même temps), la standardisation des valeurs culturelles et des normes sociales, l’expansion du système financier mondialisé sur une base spéculative-usurière, et la gestion d’un système de guerre mondial pour maintenir la nécessaire cohésion sociale de ses propres masses au moyen d’une flatterie et d’un alignement permanents contre des ennemis [8] réels ou imaginaires de la » démocratie « , des » droits de l’homme « , de la » liberté » et de la » paix « .
Ainsi, pour mieux comprendre le monde, on doit lire et évaluer ce que le CFR – ou plutôt, ses membres individuels – dit et propage, puisque beaucoup de ses activités ne sont pas secrètes mais plutôt simplement discrètes. Toute personne visitant son siège sur la prestigieuse Park Avenue et la 68ème rue à New York, comme l’auteur de cet article l’a fait de nombreuses fois ces dernières années, pourra obtenir une copie gratuite de son dernier Rapport Annuel qui décrit ses principales activités et donne la liste complète de ses 3600 membres. Ainsi l’information est facilement disponible pour tous ceux qui la désirent.
C’est cependant à nous de prendre la peine de parcourir toute l’information concernant les membres du CFR, ce que chacun fait réellement dans ses activités professionnelles, collectives, universitaires et gouvernementales. Nous devons aussi regarder l’histoire moderne et évaluer l’influence exceptionnelle que le CFR a eu pendant le 20ème siècle, par lui-même ou à travers ses organisations-sœurs, générant et influençant ainsi les idéologies, les événements publics, les guerres, la formation des alliances, les crimes politiques, les activités clandestines, la guerre psychologique de masse, les crises économiques et financières, la promotion et la destruction des personnalités politiques et commerciales, et autres événements importants – nombre d’entre eux étant clairement difficiles à admettre ou à confesser – qui ont pourtant tous marqué le cours de l’humanité pendant notre époque moderne tourmentée.
Il semble qu’on prend soin à ce que nous soyons tous trop occupés et fascinés comme spectateurs passifs du cours des événements qui ont lieu chaque jour dans le monde, pour s’assurer qu’aucun d’entre nous ne pense jamais à regarder ailleurs pour chercher des explications logiques aux graves crises d’aujourd’hui, ce qui nous empêche donc d’identifier non pas les effets et les résultats choquants de tant de décisions politiques et d’actions clandestines, mais plutôt leurs véritables et concrètes causes et sources.
Pour mener à bien cette gigantesque guerre psychologique de masse – car c’est bien de cela qu’il s’agit – les mass médias jouent un rôle essentiel et vital qui ne peut être assez souligné. Car ils sont les instruments dont le but est de saper et de neutraliser la capacité de pensée indépendante parmi la population du monde. C’est le rôle des médias mondiaux comme CNN, CBS, NBC, le New York Times, le Daily Telegraph, le Figaro, The Economist, le Wall Street Journal, le Corriere della Serra, le Monde, le Washington Post, le Times, Newsweek, US News & World Report, Business Week, RTVE, tous dirigés par des personnes clés appartenant au CFR et / ou à une de ses organisations-sœurs aux Etats-Unis et ailleurs.
Implications pour l’Argentine
A l’intérieur de ce contexte, nous pouvons dire que les médias locaux en Argentine, nos éducateurs et nos principaux politiciens sont tous alignés sur le processus de mondialisation, et sont déterminés à atteindre trois objectifs clés :
1. Cacher à l’opinion publique la manière dont le monde fonctionne réellement, sachant que si nous ne pouvons pas correctement comprendre et diagnostiquer l’origine de nos problèmes et de nos faiblesses, nous pouvons difficilement nous attendre à en trouver les solutions appropriées. Nous sommes donc (mal) conduits à croire que nous sommes en » paix « , alors que dans les faits réels une guerre totale véritable et violente est menée contre l’Argentine depuis plus d’un demi-siècle, sur les fronts politique, économique, financier, médiatique, éducatif, technologique et environnemental. C’est en premier lieu une guerre psychologique.
2. Nous faire croire que nous sommes dans une situation difficile mais que » les choses s’amélioreront » dès que nous parviendrons à un autre accord avec le FMI, que nous privatiserons encore plus de secteurs publics, que nous réformerons notre gouvernement fédéral et provincial selon les désirs de la Banque Mondiale, que nous réformerons notre législation du travail et notre législation sociale pour que les » investisseurs internationaux » nous sourient, et que nous ferons notre travail selon les » recettes » du FMI et de la Banque Mondiale. En vérité, dire que nous sommes dans une » situation difficile » est un euphémisme absurde. L’Argentine est dans une situation terminale et si nous ne nous éveillons pas à cette réalité en l’espace de quelques années – une décennie tout au plus – nous cesserons complètement d’exister en tant que pays.
3. Nous faire croire que, que cela nous plaise ou non, nous ne pouvons rien faire pour stopper la » mondialisation « . La vérité est pourtant que des myriades de choses peuvent être faites pour neutraliser les effets néfastes de la mondialisation. Cela implique fondamentalement de restaurer l’Etat-nation pour qu’il remplisse ses fonctions basiques et fondamentales :
- intégrer les forces sociales internes en conflit.
- prévoir toutes les menaces et opportunités possibles venant de l’extérieur et de l’intérieur.
- conduire la nation sur une voie politique défendant son intérêt national.
Ces fonctions impliquent qu’il existe un Etat-nation souverain que l’Argentine ne possède plus aujourd’hui. Nous sommes devenus une colonie et nous devons donc, en premier lieu, promouvoir une véritable Seconde Déclaration d’Indépendance pour ensuite fonder une Seconde République [10]. Les implications et l’exemple pour notre région et même plus loin dans le monde, donnés par un tel acte révolutionnaire, seraient vraiment capitales. De plus, on doit garder à l’esprit – et ceci dépasse le cadre de ce bref article – que l’infrastructure financière mondiale est au bord d’un effondrement contrôlé à l’échelle mondiale, ce que
le CFR a tranquillement planifié à travers ses soi-disant programmes de Financial Vulnerabilities Project et de New International Financial Architecture.
Dès que nous devenons conscients de ces réalités, le chemin que nous devons suivre devient aussi de plus en plus clair et, en vérité, les choses ensuite n’apparaissent pas aussi complexes qu’on l’avait pensé. Tout cela est fondamentalement une question de penser avec nos propres esprits et non avec ceux de nos ennemis ; de commencer à évaluer et à défendre nos intérêts nationaux, ce qui implique d’avoir notre propre vision des événements, intérêts et forces mondiaux, et ensuite de les défendre selon nos besoins, nos possibilités réelles et notre idiosyncrasie.
Dans les faits réels, nous n’avons pas besoin de » réinventer la roue « , parce que le CFR lui-même nous donne un exemple de méthode de planification et de gestion réussies du pouvoir mondial, [sur le plan] politique, économique, financier et social. Pourquoi ne pas apprendre d’eux ? Pourquoi ne pas former notre propre réseau de groupes de réflexion réunissant une grande quantité d’intérêts, d’acteurs et de penseurs locaux, régionaux, de même orientation, venant de différents domaines, les faire tous travailler à promouvoir les intérêts nationaux de l’Argentine et de ses voisins, pour recouvrer la souveraineté et l’autodétermination de nos peuples d’une manière conséquente et cohérente, sans tenir compte de ce que les acteurs du pouvoir mondial peuvent tenter de nous imposer ?
Cela impliquerait de comprendre ce que la mondialisation est réellement : une immense quantité de menaces et d’opportunités que nous devons éviter ou saisir, selon le cas. Pour tous les sujets ayant un impact potentiel sur nous, nous devons commencer à comprendre ce que sont nos forces et nos faiblesses relatives pour pouvoir les affronter avec succès, sinon aujourd’hui alors certainement dans l’avenir. Ce requiert une planification appropriée. Une planification à moyen et à long terme. Cela requiert d’essayer d’avoir toujours un coup d’avance sur l’ennemi, d’obtenir et de garder une supériorité et un avantage pour les événements à venir.
Cela nous conduirait sans aucun doute à concevoir correctement des politiques cadrant avec notre intérêt national, qui dans de nombreux cas ne coïncideront pas avec les intérêts des détenteurs actuels du pouvoir, en vue desquelles nous devons rechercher et travailler étroitement avec les nations et les organisations en Amérique Centrale et en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Europe, avec le but commun de neutraliser les effets négatifs de la domination mondiale. En vérité cela impliquerait de créer une Nouvelle Argentine.
Nous avons en main beaucoup des outils nécessaires ; nous avons des millions de compatriotes prêts à relever le défi si nous leur expliquons clairement et énergiquement les intérêts qui sont en jeu ; et des millions de plus en dehors de nos frontières avec qui nous pouvons travailler main dans la main pour une Cause commune.
La question est donc de comprendre qu’en politique il existe deux sortes de gens : ceux qui sont des acteurs dans l’arène politique et ceux qui la regardent simplement. Le Council on Foreign Relations est un acteur clé, actif, dans l’arène politique mondiale où il fait sentir sa force. N’est-il pas temps de commencer à faire la même chose dans notre propre pays ?
Adrian Salbuchi
1 – Warburg appartenait à une prestigieuse et puissante famille juive allemande de banquiers, étroitement liée aux Rothschild et aux Schiff, possesseurs d’une société de banque basée à New York, Kühn Loeb & Co, dont Paul Warburg était un partenaire. Quand la Première Guerre Mondiale se termina, il est révélateur qu’un Warburg – Paul – était du coté allié de la table de négociations à Versailles, alors qu’un autre Warburg – son frère Max – était du coté des Allemands vaincus. Jacob Schiff, le partenaire de Paul Warburg, avait déjà financé les Japonais contre le Tsar russe pendant la guerre russo-japonaise en 1905 …
2 – Aujourd’hui Kennan est âgé de 98 ans et écrit encore pour le CFR, symbole éloquent de son influence continue pendant plus d’un demi-siècle parmi les possesseurs du Pouvoir Réel dans le CFR.
3 – Remarquablement, W. Averell Harriman était un partenaire commercial de Prescott Bush, sénateur républicain du Connecticut, père de l’ancien président George Herbert Walker Bush et grand-père du président George W. Bush.
4 – Les règles de conduite du CFR interdisent spécifiquement à ses membres d’évoquer publiquement le CFR sous une forme ou une manière quelconque.
5 – Le lecteur trouvera des informations détaillées dans le livre de l’auteur, en langue espagnole, El Cerebro del Mundo : la cara oculta de la Globalizacion (Editiones del Copista, Cordoba, Argentine, 1999, 404 pages).
6 – Groupe de réflexion étroitement lié à l’US Air Force, qui, entre autres choses, créa l’Internet.
7 – Fondé en 1973 par David Rockefeller et réunissant les intérêts des élites de pouvoir des Etats-Unis / Canada, de l’Europe et du Japon. Son idéologue est Zbigniew Brzezinski, professeur à l’Université de Georgetown et à celle de Columbia, et ancien conseiller à la Sécurité Nationale du président Jimmy Carter (également membre du CFR et de la Trilatérale, comme l’étaient la plupart des membres de son cabinet).
8 – Parmi ces » ennemis » des » peuples libres du monde » des dernières décennies, on peut mentionner le fascisme, le national-socialisme, les Japonais, le communisme, la pollution de l’environnement, le terrorisme, Saddam Hussein, Slobodan Milosevic, le » fondamentalisme » islamique, le militarisme et l’ » antisémitisme « , entre autres.
9 – Cela pourrait sembler un peu excessif et pourtant peu à peu ces choses arrivent dans le monde, une telle prévision pourrait se révéler exacte pour tous les pays du monde. Songez
seulement à ce que les gens auraient pensé il y a juste douze ans – au début de 1989 – si quelqu’un leur avait dit que seulement trois ans plus tard les événements suivants auraient lieu : la chute du mur de Berlin, la réunification de l’Allemagne, l’éclatement de l’URSS en quinze républiques indépendantes et leur abandon du marxisme en faveur du capitalisme. On aurait pensé que cette personne exagérait totalement ou même qu’elle était carrément stupide, et pourtant c’est exactement ce qui est arrivé.
(10) Dans un autre texte, l’auteur de cet article a exposé en détail la nécessité de fonder une Seconde République Argentine.
Octo- Aime le chapelet
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« Limiter la population pour sauver la planète » (première partie)
Article rédigé le 14 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Les limites du cynisme semblent repoussées avec une vitesse et une intensité tragiquement exponentielles, à tel point qu’elles en deviennent inexistantes. En effet, les médias alignés semblent préparer dangereusement l’opinion publique à l’acceptation de la réduction de la population. Ainsi peut-on lire cet article sur le site de la RTBF.
En bleu: les passages identiques dans les deux articles suivants.
« Le rythme de la croissance mondiale est insoutenable pour la planète et le climat, estime une ONG australienne qui demande que le futur accord de Copenhague lie « explicitement » la réduction de la population et celle des émissions de gaz à effet de serre.
« Le Protocole de Copenhague doit explicitement établir la relation entre le fait de réduire ‘humainement’ le nombre d’êtres humains et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre » (GES), indique Sustanaible Population Australia, une organisation non gouvernementale, dans une communication aux Nations unies.
Le texte est consultable en ligne sur le site de la Convention de l’Onu contre les changements climatiques (CNUCC). Il a été présenté jeudi soir à Bonn, en marge des négociations du futur accord climatique qui doit être adopté en décembre à Copenhague.
Tout en reconnaissant que « des objections culturelles et religieuses sont parfois soulevées » quand il s’agit de limiter le nombre d’êtres humains, l’ONG estime que « sans réaction, les pires scénarios seront presque certainement inévitables ».
La population mondiale approche actuellement les 6,7 milliards et augmente chaque année d’environ 77 millions d’individus, rappelle-t-elle.
Même si les émissions par tête n’ont guère évolué, les émissions mondiales totales n’ont cessé d’augmenter, en raison d’un usage accru des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon.
« L’ONU prévoit une augmentation de 50% de la population mondiale en 2050; même si les émissions par tête étaient réduites de 30%, leur volume global resterait inchangé », explique l’ONG.
« Par conséquent, les remèdes proposés aujourd’hui, sans tenir compte de la croissance de la population, n’apporteront aucune solution quand la population mondiale atteindra les 9 à 10 milliards envisagés », conclut-elle.
L’organisation australienne, qui avance que « 41% des naissances dans le monde sont non désirées », demande que celles-ci soient réduites: « s’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de GES ».
Pour garder un climat gérable, les scientifiques estiment que les émissions mondiales de GES doivent être divisées par deux d’ici 2050. »
Or, Chretiente, tout en reprenant les mêmes déclarations de l’ONG australienne Sustainable Population Australia, présente les choses sous un tout autre angle:
« Le vrai projet de la Deep ecology prend davantage place au sein de l’ONU.
Le rythme de la croissance mondiale est insoutenable pour la planète et le climat, estime une ONG australienne qui demande que le futur accord de Copenhague lie « explicitement » la réduction de la population et celle des émissions de gaz à effet de serre. « Le Protocole de Copenhague doit explicitement établir la relation entre le fait de réduire « humainement » le nombre d‘êtres humains et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre », indique Sustainable Population Australia, une organisation non gouvernementale, dans une communication aux Nations unies.
Pour l’AFP, l’ONG va lever un « tabou », ce qui montre à quel point l’on ignore ou feint d’ignorer ce discours de plus en plus fréquent et de plus en plus ouvertement soutenus par les grands « philanthropes » comme Bill Gates (Microsoft), Ted Turner (AOL), la fondation Rockefeller et bien d’autres.
Le texte est consultable en ligne sur le site de la Convention de l’ONU contre les changements climatiques (CCNUCC). Il a été présenté jeudi soir à Bonn, en marge des négociations du futur accord climatique qui doit être adopté en décembre à Copenhague.
Partisane de la décroissance, l’ONG identifie comme facteurs d’abus des ressources énergétiques de la planète et d’émissions de gaz à effet de serre la population, la richesse par tête et les choix technologiques. La population apparaît alors comme une variable d’ajustement. La population mondiale approche actuellement les 6,7 milliards et augmente chaque année d’environ 77 millions d’individus, rappelle-t-elle. Et même si les émissions par tête n’ont guère évolué, les émissions mondiales totales n’ont cessé d’augmenter, en raison d’un usage accru des énergies fossiles : pétrole, gaz, charbon. « L’ONU prévoit une augmentation de 50 % de la population mondiale en 2050 ; même si les émissions par tête étaient réduites de 30 %, leur volume global resterait inchangé », affirme l’ONG, d’autant que selon elle, la production de nourriture, la multiplication des voyages et les migrations vers des pays riches accélèrent le mouvement.
L’organisation australienne, qui avance que « 41% des naissances dans le monde sont non désirées », demande (exige ?) que celles-ci soient réduites : « S’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de gaz à effet de serre. »
En clair : « les chefs d’Etat doivent soutenir » les programmes de planning familial qui doivent être financés par des contributions internationales accrues (Obama s’y emploie…) ; « le maillage des lieux d’offre de planification familiale doit être dense » ; « les contraceptifs doivent être délivrés sans ordonnance » (tiens, en France, le gouvernement Sarkozy s’y emploie…) ; « l’avortement doit être légalisé ».
Le tout s’accompagnant d’un matraquage de l’opinion, notamment dans les écoles (les manuels scolaires français répondent déjà à cette exigence).
Tout en reconnaissant que « des objections culturelles et religieuses sont parfois soulevées » quand il s’agit de limiter le nombre d‘êtres humains, l’ONG estime que « tout examen dépassionné du niveau actuel de l’impasse environnementale humaine présente montre que le taux et la croissance de la population ne sont pas « soutenables » et ne peuvent être ignorés. Sans réaction, les pires scénarios seront presque certainement inévitables ».
Ce n’est pas un tabou qui est levé, mais au moins le discours devient plus audible. Et il a déjà produit des effets. »
J’imagine qu’il n’y aura pas un seul lecteur de cette page qui hésitera un seul instant à décider de laquelle des deux présentations du rapport de Sustainable Population Australia il juge la plus valable; celle qui en fait l’apologie ou celle qui le dénonce. Il semblerait effectivement clair, en toute logique humaine et un tant soit peu sensée, de se ranger derrière l’avis de l’article de Chretiente et d’être offusqué de celui de la RTBF. Mais alors, nous pourrions avoir une surprise des plus… surprenantes. En effet, les commentaires des lecteurs du site de la RTBF postés sur la page de leur article sont des plus inquiètants, voire choquants. En voici quelques extraits éloquents (abstraction faite des fautes d’orthographe abondantes…):
« Enfin des personnes qui prennent le fond du problème. Quelle serait la population de la Chine sans mesures draconiennes sur le nombre des naissances ?
« Je soutiens totalement cette position. »
« En voilà une trouvaille : depuis les années 1930 on connaît le problème de la surpopulation mondiale, c’est même la SEULE vraie question car tous les déchets viennent de l’homme: la Terre a une maladie mortelle : l’espèce humaine. »
« Ah! enfin! Il était temps que quelqu’un lache le morceau ! Bien sûr que nous sommes trop nombreux sur terre… Prenons des mesures, bon sang ! »
Des pensées médiocres qui virent au sadisme sincèrement bête et méchant, car comment peut-on croire honnêtement que les 2,3 à 3 milliards d’êtres humains supplémentaires prévus pour 2050 seront des sources abondantes de population ? Comment peut-on croire qu’il est nécessaire de limiter les naissances dans nos pays occidentaux ? La moyenne des naissances est nettement en dessous de 2 enfants par femme en France, et notre démographie est déclinante, d’une part justement à cause d’une relance de la natalité trop faible, et d’autre part à cause du vieillissement de la population, aggravé dans la conjoncture actuelle des décès successifs des nombreuses personnes issues du « Baby Boom ». Nous sommes d’ailleurs tellement en peine de relance démographique que nous devons recourir à une immigration massive pour limiter les dégâts, comme il l’est expliqué dans notre article « À quoi joue-t-on avec l’immigration ? »: Nous avons donc besoin de tout sauf d’une politique de contrôle des naissances.
Les tentatives de contrôle de la croissance de la population se sont d’ailleurs toutes soldées par un échec, à l’exception relative du cas de la Chine chez qui les résultats se sont principalement obtenus par une répression inhumaine des familles qui enfreignaient la loi concernée et une amélioration simultanée des conditions de vie. Une politique du contrôle des naissances qui faisaient que les fillettes étaient noyées, et le garçon unique largement préféré. De fait, il y a désormais des millions de Chinois qui n’ont pas de Chinoise de leur génération pour procréer, ce qui donne notamment lieu à de nouvelles violences comme des rapts pour se procurer une femme de force, et donnera surtout lieu à un écroulement de la relance démographique, qui devrait être une catastrophe pour le maintien de l’impressionnante croissance économique de la Chine (9,7% par an), puisqu’il manquera un nombre assez important de nouveaux travailleurs dans les 25 prochaines années. Les conséquences de ce cas d’application d’un programme de limitation de naissances a donc des résultats des plus mitigés…
L’autre cas frappant de diminution forcée de la natalité dans un pays à forte démographie, l’Inde, a été un échec pur et simple. Malgré des stérilisations de masse entre 1950 et 1970, période pendant laquelle le maximum de personnes stérilisées fut de 8,3 millions sur une année, le nombre d’habitants du pays est passé d’environ 380 millions en 1950 à plus d’un milliard aujourd’hui, sans doute parce que les conditions de vie ne se sont pas suffisamment améliorées au rythme des limitations des naissances…
Il est effectivement primordial de souligner que les habitants des pays du Tiers-Monde ne sont pas pauvres parce qu’ils ont beaucoup d’enfants, mais ont beaucoup d’enfants parce qu’ils sont pauvres. Les enfants sont leur principale façon de survivre, en cumulant les revenus et en s’appuyant sur la solidarité entre membres d’une famille large et unie. Cela se prouve parfaitement bien par le graphique de transition démographique affiché ci-dessous (tiré de cet article), qui s’applique à toute société passée d’un taux de mortalité haut à un taux de mortalité bas grâce à l’amélioration des conditions de vie; on constate effectivement que le taux de natalité baisse en même temps que le taux de mortalité, mais plus lentement, jusqu’à ce que les deux taux se stabilisent à une valeur fixée. Entre-temps, pendant cette transition, a lieu l’accroissement naturel, soit l’augmentation de la population pendant le laps de temps qu’il faut au taux de natalité pour rejoindre le taux de mortalité. La Chine aura terminé une telle transition d’ici 2030 et l’Inde d’ici 2050.
Mais dans nos pays occidentaux, cette transition s’est déjà effectuée depuis longtemps et les taux de natalité et de mortalité sont stables. Voilà pourquoi les programmes de limitations de naissance n’ont aucune raison de nous concerner. Or, le rapport de Sustainable Population Australia prétend que la réduction de la croissance de la population est intrinsèquement liée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et donc au sauvetage de notre planète. Mais puisque nous avons vu que ce n’est pas dans les pays industrialisés que la croissance démographique explose, alors que ce sont ceux-là qui produisent ces mêmes gaz à effet de serre et autres pollutions, nous ne pouvons que conclure que ce rapport est d’un cynisme total. Les pays industrialisés produisent effectivement plus de 90% de la pollution mondiale, c’est-à-dire des pays comme les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine ou encore l’Allemagne. Ce n’est donc pas en optant pour des solutions malthusiennes et insensées dans les pays les plus démunis qu’il en sortira un quelconque impact positif au niveau mondial… Mais cela ne contribuerait-il pas à une préparation des mentalités à quelque chose de plus vaste ?
Régis Mex
« Limiter la population pour sauver la planète » (première partie)
Article rédigé le 14 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Les limites du cynisme semblent repoussées avec une vitesse et une intensité tragiquement exponentielles, à tel point qu’elles en deviennent inexistantes. En effet, les médias alignés semblent préparer dangereusement l’opinion publique à l’acceptation de la réduction de la population. Ainsi peut-on lire cet article sur le site de la RTBF.
En bleu: les passages identiques dans les deux articles suivants.
« Le rythme de la croissance mondiale est insoutenable pour la planète et le climat, estime une ONG australienne qui demande que le futur accord de Copenhague lie « explicitement » la réduction de la population et celle des émissions de gaz à effet de serre.
« Le Protocole de Copenhague doit explicitement établir la relation entre le fait de réduire ‘humainement’ le nombre d’êtres humains et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre » (GES), indique Sustanaible Population Australia, une organisation non gouvernementale, dans une communication aux Nations unies.
Le texte est consultable en ligne sur le site de la Convention de l’Onu contre les changements climatiques (CNUCC). Il a été présenté jeudi soir à Bonn, en marge des négociations du futur accord climatique qui doit être adopté en décembre à Copenhague.
Tout en reconnaissant que « des objections culturelles et religieuses sont parfois soulevées » quand il s’agit de limiter le nombre d’êtres humains, l’ONG estime que « sans réaction, les pires scénarios seront presque certainement inévitables ».
La population mondiale approche actuellement les 6,7 milliards et augmente chaque année d’environ 77 millions d’individus, rappelle-t-elle.
Même si les émissions par tête n’ont guère évolué, les émissions mondiales totales n’ont cessé d’augmenter, en raison d’un usage accru des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon.
« L’ONU prévoit une augmentation de 50% de la population mondiale en 2050; même si les émissions par tête étaient réduites de 30%, leur volume global resterait inchangé », explique l’ONG.
« Par conséquent, les remèdes proposés aujourd’hui, sans tenir compte de la croissance de la population, n’apporteront aucune solution quand la population mondiale atteindra les 9 à 10 milliards envisagés », conclut-elle.
L’organisation australienne, qui avance que « 41% des naissances dans le monde sont non désirées », demande que celles-ci soient réduites: « s’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de GES ».
Pour garder un climat gérable, les scientifiques estiment que les émissions mondiales de GES doivent être divisées par deux d’ici 2050. »
Or, Chretiente, tout en reprenant les mêmes déclarations de l’ONG australienne Sustainable Population Australia, présente les choses sous un tout autre angle:
« Le vrai projet de la Deep ecology prend davantage place au sein de l’ONU.
Le rythme de la croissance mondiale est insoutenable pour la planète et le climat, estime une ONG australienne qui demande que le futur accord de Copenhague lie « explicitement » la réduction de la population et celle des émissions de gaz à effet de serre. « Le Protocole de Copenhague doit explicitement établir la relation entre le fait de réduire « humainement » le nombre d‘êtres humains et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre », indique Sustainable Population Australia, une organisation non gouvernementale, dans une communication aux Nations unies.
Pour l’AFP, l’ONG va lever un « tabou », ce qui montre à quel point l’on ignore ou feint d’ignorer ce discours de plus en plus fréquent et de plus en plus ouvertement soutenus par les grands « philanthropes » comme Bill Gates (Microsoft), Ted Turner (AOL), la fondation Rockefeller et bien d’autres.
Le texte est consultable en ligne sur le site de la Convention de l’ONU contre les changements climatiques (CCNUCC). Il a été présenté jeudi soir à Bonn, en marge des négociations du futur accord climatique qui doit être adopté en décembre à Copenhague.
Partisane de la décroissance, l’ONG identifie comme facteurs d’abus des ressources énergétiques de la planète et d’émissions de gaz à effet de serre la population, la richesse par tête et les choix technologiques. La population apparaît alors comme une variable d’ajustement. La population mondiale approche actuellement les 6,7 milliards et augmente chaque année d’environ 77 millions d’individus, rappelle-t-elle. Et même si les émissions par tête n’ont guère évolué, les émissions mondiales totales n’ont cessé d’augmenter, en raison d’un usage accru des énergies fossiles : pétrole, gaz, charbon. « L’ONU prévoit une augmentation de 50 % de la population mondiale en 2050 ; même si les émissions par tête étaient réduites de 30 %, leur volume global resterait inchangé », affirme l’ONG, d’autant que selon elle, la production de nourriture, la multiplication des voyages et les migrations vers des pays riches accélèrent le mouvement.
L’organisation australienne, qui avance que « 41% des naissances dans le monde sont non désirées », demande (exige ?) que celles-ci soient réduites : « S’assurer que chaque enfant qui naît est un enfant attendu est le moyen le plus rapide et le plus efficace de réduire l’impact humain sur l’environnement, y compris sur les émissions de gaz à effet de serre. »
En clair : « les chefs d’Etat doivent soutenir » les programmes de planning familial qui doivent être financés par des contributions internationales accrues (Obama s’y emploie…) ; « le maillage des lieux d’offre de planification familiale doit être dense » ; « les contraceptifs doivent être délivrés sans ordonnance » (tiens, en France, le gouvernement Sarkozy s’y emploie…) ; « l’avortement doit être légalisé ».
Le tout s’accompagnant d’un matraquage de l’opinion, notamment dans les écoles (les manuels scolaires français répondent déjà à cette exigence).
Tout en reconnaissant que « des objections culturelles et religieuses sont parfois soulevées » quand il s’agit de limiter le nombre d‘êtres humains, l’ONG estime que « tout examen dépassionné du niveau actuel de l’impasse environnementale humaine présente montre que le taux et la croissance de la population ne sont pas « soutenables » et ne peuvent être ignorés. Sans réaction, les pires scénarios seront presque certainement inévitables ».
Ce n’est pas un tabou qui est levé, mais au moins le discours devient plus audible. Et il a déjà produit des effets. »
J’imagine qu’il n’y aura pas un seul lecteur de cette page qui hésitera un seul instant à décider de laquelle des deux présentations du rapport de Sustainable Population Australia il juge la plus valable; celle qui en fait l’apologie ou celle qui le dénonce. Il semblerait effectivement clair, en toute logique humaine et un tant soit peu sensée, de se ranger derrière l’avis de l’article de Chretiente et d’être offusqué de celui de la RTBF. Mais alors, nous pourrions avoir une surprise des plus… surprenantes. En effet, les commentaires des lecteurs du site de la RTBF postés sur la page de leur article sont des plus inquiètants, voire choquants. En voici quelques extraits éloquents (abstraction faite des fautes d’orthographe abondantes…):
« Enfin des personnes qui prennent le fond du problème. Quelle serait la population de la Chine sans mesures draconiennes sur le nombre des naissances ?
« Je soutiens totalement cette position. »
« En voilà une trouvaille : depuis les années 1930 on connaît le problème de la surpopulation mondiale, c’est même la SEULE vraie question car tous les déchets viennent de l’homme: la Terre a une maladie mortelle : l’espèce humaine. »
« Ah! enfin! Il était temps que quelqu’un lache le morceau ! Bien sûr que nous sommes trop nombreux sur terre… Prenons des mesures, bon sang ! »
Des pensées médiocres qui virent au sadisme sincèrement bête et méchant, car comment peut-on croire honnêtement que les 2,3 à 3 milliards d’êtres humains supplémentaires prévus pour 2050 seront des sources abondantes de population ? Comment peut-on croire qu’il est nécessaire de limiter les naissances dans nos pays occidentaux ? La moyenne des naissances est nettement en dessous de 2 enfants par femme en France, et notre démographie est déclinante, d’une part justement à cause d’une relance de la natalité trop faible, et d’autre part à cause du vieillissement de la population, aggravé dans la conjoncture actuelle des décès successifs des nombreuses personnes issues du « Baby Boom ». Nous sommes d’ailleurs tellement en peine de relance démographique que nous devons recourir à une immigration massive pour limiter les dégâts, comme il l’est expliqué dans notre article « À quoi joue-t-on avec l’immigration ? »: Nous avons donc besoin de tout sauf d’une politique de contrôle des naissances.
Les tentatives de contrôle de la croissance de la population se sont d’ailleurs toutes soldées par un échec, à l’exception relative du cas de la Chine chez qui les résultats se sont principalement obtenus par une répression inhumaine des familles qui enfreignaient la loi concernée et une amélioration simultanée des conditions de vie. Une politique du contrôle des naissances qui faisaient que les fillettes étaient noyées, et le garçon unique largement préféré. De fait, il y a désormais des millions de Chinois qui n’ont pas de Chinoise de leur génération pour procréer, ce qui donne notamment lieu à de nouvelles violences comme des rapts pour se procurer une femme de force, et donnera surtout lieu à un écroulement de la relance démographique, qui devrait être une catastrophe pour le maintien de l’impressionnante croissance économique de la Chine (9,7% par an), puisqu’il manquera un nombre assez important de nouveaux travailleurs dans les 25 prochaines années. Les conséquences de ce cas d’application d’un programme de limitation de naissances a donc des résultats des plus mitigés…
L’autre cas frappant de diminution forcée de la natalité dans un pays à forte démographie, l’Inde, a été un échec pur et simple. Malgré des stérilisations de masse entre 1950 et 1970, période pendant laquelle le maximum de personnes stérilisées fut de 8,3 millions sur une année, le nombre d’habitants du pays est passé d’environ 380 millions en 1950 à plus d’un milliard aujourd’hui, sans doute parce que les conditions de vie ne se sont pas suffisamment améliorées au rythme des limitations des naissances…
Il est effectivement primordial de souligner que les habitants des pays du Tiers-Monde ne sont pas pauvres parce qu’ils ont beaucoup d’enfants, mais ont beaucoup d’enfants parce qu’ils sont pauvres. Les enfants sont leur principale façon de survivre, en cumulant les revenus et en s’appuyant sur la solidarité entre membres d’une famille large et unie. Cela se prouve parfaitement bien par le graphique de transition démographique affiché ci-dessous (tiré de cet article), qui s’applique à toute société passée d’un taux de mortalité haut à un taux de mortalité bas grâce à l’amélioration des conditions de vie; on constate effectivement que le taux de natalité baisse en même temps que le taux de mortalité, mais plus lentement, jusqu’à ce que les deux taux se stabilisent à une valeur fixée. Entre-temps, pendant cette transition, a lieu l’accroissement naturel, soit l’augmentation de la population pendant le laps de temps qu’il faut au taux de natalité pour rejoindre le taux de mortalité. La Chine aura terminé une telle transition d’ici 2030 et l’Inde d’ici 2050.
Mais dans nos pays occidentaux, cette transition s’est déjà effectuée depuis longtemps et les taux de natalité et de mortalité sont stables. Voilà pourquoi les programmes de limitations de naissance n’ont aucune raison de nous concerner. Or, le rapport de Sustainable Population Australia prétend que la réduction de la croissance de la population est intrinsèquement liée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et donc au sauvetage de notre planète. Mais puisque nous avons vu que ce n’est pas dans les pays industrialisés que la croissance démographique explose, alors que ce sont ceux-là qui produisent ces mêmes gaz à effet de serre et autres pollutions, nous ne pouvons que conclure que ce rapport est d’un cynisme total. Les pays industrialisés produisent effectivement plus de 90% de la pollution mondiale, c’est-à-dire des pays comme les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine ou encore l’Allemagne. Ce n’est donc pas en optant pour des solutions malthusiennes et insensées dans les pays les plus démunis qu’il en sortira un quelconque impact positif au niveau mondial… Mais cela ne contribuerait-il pas à une préparation des mentalités à quelque chose de plus vaste ?
Régis Mex
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« Limiter la population pour sauver la planète » (deuxième partie)
Article rédigé le 16 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Il me semble approprié de développer davantage ce qu’est le malthusianisme avant de continuer, et d’expliquer pourquoi cette « doctrine » est fausse. Ce qui suit est repris de notre article « La surpopulation est-elle une fatalité malthusienne ? » : « Économiste anglais et néanmoins pasteur, Robert Malthus (1766-1834), contemporain de Smith, est connu pour avoir donné du problème économique une vision pessimiste et de sa solution une vision simple, mais radicale et tout aussi pessimiste. Les hommes sont soumis à une malédiction : leur nombre a naturellement tendance à augmenter selon une suite géométrique (2, 4, 8, 16, 32…), alors que la production de biens, notamment alimentaires, progresse, dans le meilleur des cas, selon une suite arithmétique (2, 4, 6, 8, 10…). « Au bout de deux siècles, écrit Malthus, la population et les moyens de subsistance seront dans le rapport de 256 à 9 ; au bout de trois siècles, de 4096 à 13 ; après deux mille ans, la différence sera incalculable. » (Essai sur le principe de population, 1798). Il en conclut que si les hommes ne font rien pour limiter les naissances, l’humanité va droit dans le mur : la nature se chargera d’ajuster le nombre d’homme aux ressources disponibles par la famine.
Cette approche a été sévèrement et justement critiquée. D’après André Piettre (1906-1994), l’économiste et académicien français, le malthusianisme est « le plus barbare des contresens ». La majorité des contemporains de Malthus tenaient pour vraie les affirmations de Jean Bodin (1530-1596) : « Il n’y a richesse, ni force que d’hommes », « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens » (Les Six Livres de la république, 1576). La réalité de l’histoire a montré, et avec quelle évidence, que la malédiction de Malthus n’était qu’une chimère. La réalité est tout autre. Le problème de la population a été pris à l’envers. Cela arrive souvent en économie.
Mais si Malthus s’est trompé, pourquoi des millions d’hommes meurent-ils de faim ? L’économie affronte beaucoup de problèmes, mais celui-ci, même s’il ne fait la une des journaux qu’en cas de catastrophe spectaculaire, est probablement le premier qu’un économiste digne de ce nom doit essayer de comprendre et que les responsables de tous niveaux devraient essayer de résoudre. Est-ce réellement le cas ? Tous les ans, entre 10 et 20 millions d’hommes meurent de faim dans le monde. Un milliard souffrent de sous-alimentation ou de malnutrition. L’exercice qui consiste à chiffrer ce qu’il en coûterait pour faire cesser cette abomination est aussi facile que désespérément stérile.
Il en est de la faim comme de la soif. Ce n’est pas un problème de richesse globale, mais de répartition de celle-ci. Ce n’est pas l’eau qui manque sur terre, mais l’eau n’est pas forcément là où on en a besoin. Les 250 hommes les plus riches du monde disposent de la même part de la richesse mondiale que les 3 milliards les plus pauvres. Pendant que les uns meurent de faim, d’autres souffrent d’obésité. On peut même constater qu’un animal domestique dans un pays riche consomme quotidiennement plus que chacun des 2,8 milliards d’hommes les plus pauvres, qui disposent de moins de 2 dollars par jour pour vivre, ou, a fortiori, que le milliard qui dispose de moins de 1 dollar. Mais ça serait sans doute une faute de goût.
Tenons-nous-en à des données simples. Selon l’organisation de l’ONU pour l’alimentation, la FAO, les disponibilités énergétiques alimentaires par personne et par jour sont de plus de 3 300 kilocalories dans les pays développés, de 2 500 dans les pays sous-développés, et de 2 700 pour l’ensemble du monde. Cela veut dire, mais en théorie seulement, que le monde produit déjà de quoi nourrir l’humanité tout entière.
La thèse de l’économiste danoise Ester Boserup (1910-1999) dans son livre « The Conditions of Agricultural Growth » (1965) se situe aux antipodes du spectre malthusien. Pour l’économiste danoise, l’augmentation de la population exerce une « pression créatrice » qui a toujours été le moteur de l’innovation agricole depuis l’invention de la charrue jusqu’à celle de la culture en terrasses. Peter Drucker ou Simon Kusnetz (1901-1985) voient d’ailleurs dans la pression démographique le ressort principal de l’innovation en général.
Nous ne connaîtrons certainement plus une augmentation de la population d’une ampleur comparable à celle de la deuxième moitié du XXème siècle. Est-ce que cela signifie que le moment le plus difficile est passé ? Probablement. »
Nous avons vu que la démographie se stabilise à un taux de croissance où le taux de natalité est proportionnel au taux de mortalité une fois que les conditions de vie du pays observé sont suffisantes pour permettre ce phénomène. Nous venons de voir, à la lumière de l’extrait précédent, que contrairement à ce qu’on nous dit souvent, il y a, en substance, assez de nourriture et d’eau pour nourrir toute l’espèce humaine. Ces denrées fondamentalement nécessaires à la survie de chacun sont tout simplement si mal réparties qu’un milliard d’habitants en ont bien trop, que trois milliards en ont juste assez et que les trois milliards restant en manquent cruellement. Mais la « surpopulation » n’a qu’un rôle très mineur dans cette grande problématique, et n’en est aucunement la cause primordiale.
En effet, nous sommes souvent tentés d’appréhender le problème de la famine à travers le Tiers-Monde en pensant que ce qui se passe dans le règne animal lorsqu’il y a trop de représentants d’une espèce doit ressembler à ce qui se passerait chez les êtres humains dans la même situation. En effet, si, pour prendre un exemple simple, il y a trop de loups à un endroit donné, nous remarquerons rapidement que la population des moutons vivant au même endroit diminuera plus qu’en temps normal, puisqu’ils serviront de nourriture à leurs prédateurs. Peu de temps après, nous remarquerons à nouveau que cette diminution excessive du nombre de moutons provoquera un manque de nourriture pour tous les loups de la région, qui seront alors touchés de famine. Le nombre qui sera obtenu par la différence entre le nombre de loups et le nombre de moutons nous dira alors combien de loups mourront de cette famine engendrée de façon purement automatique, de sorte à rétablir l’ordre naturel. Outre la famine, dans l’ordre naturel, le nombre de représentants des espèces est aussi souvent maintenu à la norme par les effets des maladies. Voilà résumée de façon simpliste la problématique généralement acceptée de l’anticipation du manque de ressources causé par la surpopulation.
Mais cette logique ne peut être appliquée à l’être humain, puisque la seule survie de l’être humain tel que nous le connaissons aujourd’hui s’inscrit en dehors des lois naturelles élémentaires. Il bouscule effectivement les équilibres naturels dans chacune de ses actions, et est de moins en moins soumis aux mécanismes de régulation naturelle de sa population (famines, maladies). Il n’a pas non plus de prédateur en dehors des autres représentants de sa propre espèce. Or, pour assurer sa survie, il est capable de faire ce que les animaux ne peuvent faire, à savoir faire produire à la Terre et aux animaux les éléments qui lui sont nécessaires pour subsister. L’agriculture et l’élevage ont ainsi été à la base de toute civilisation. L’Homme est donc capable de « créer » plus de ressources que la Terre ne peut en produire par son fonctionnement naturel. Mais il est évidemment tenu de ne pas demander plus que ce que la Terre ne peut offrir, ou ne pas consommer abusivement d’une espèce, sans quoi il causerait la disparition de plusieurs de ces mêmes espèces, directement ou par effet en chaîne, et pourrait bien arriver à causer sa propre disparition à terme…. Et c’est ce qui se passe actuellement.
Mais qui en est à l’origine ? Les six milliards d’êtres humains qui font partie d’une classe moyenne basse ou d’une classe pauvre, ou bien le dernier milliard d’habitants, formé par les habitants des plus riches pays de l’Union Européenne, des États-Unis, de Chine, et du reste des personnes aisées de tous les autres pays. Il semble qu’il n’y ait pas lieu d’hésiter… Ce milliard d’habitants n’a d’ailleurs pas tellement besoin de ce qu’il consomme à outrance, que ce soit dans l’alimentaire ou dans tout autre domaine matériel, et gaspille énormément, soit par sa gourmandise (au sens propre comme au figuré), soit par sa dépendance envers l’esprit de société de consommation qui le manipule, soit par un goût du luxe inutile autant qu’exagéré. Ainsi avons-nous, par exemple, tellement vidé nos propres mers et océans que nous sommes désormais obligés d’aller vider ceux des autres, en Afrique notamment, pour que nous puissions continuer de nous délecter de délicieux poissons de toute sorte. Et nous avons tout de même le culot de nous inquiéter sur les menaces que font courir la future « surpopulation » des pays du Tiers-Monde sur les ressources de la planète, apeurés à l’idée que nous n’en ayons plus assez pour nous, pendant que les autres n’en ont pas assez, alors que nous sommes les seuls à consommer à outrance ces mêmes ressources…
La seule menace qui résulte de l’accroissement de la population des pays du Tiers-Monde est tout simplement un danger pour ce Tiers-Monde lui-même, qui a déjà du mal à nourrir les habitants qu’il comprend actuellement. Mais généralement, les conditions de vie des pays et leur richesse ont tendance à s’améliorer avec l’augmentation de la population, et sont souvent portés par cette dernière. Par exemple, l’Inde a été victime de famines jusqu’à la fin des années 1960, avant de devenir exportatrice nette de blé et de céréales dix ans plus tard, ce qui ne l’a pas empêché de passer de 400 millions d’habitants à 1 milliard entre 1950 et 200, et ce sans que la famine ne réapparaisse, au contraire. Il y a donc peu de chance que cette menace en soit réellement une.
On pourrait par contre se dire que lorsque les pays du Tiers-Monde se seront modernisés au point d’égaler nos pays occidentaux, ils commettront les mêmes erreurs que nous, à savoir surconsommation et « surpollution ». Encore faudrait-il qu’une dangereuse quantité d’entre eux y parviennent un jour, ce qui a peu de chance d’arriver étant donné qu’il y a aura toujours des riches et des pauvres, que ce soit au sein d’une société ou à l’échelle du monde. De puissants « philanthropes » tout comme de braves institutions internationales font d’ailleurs tout leur possible pour que les pays qui acceptent leurs offres ne se développent jamais, car les politiques qu’ils leur dicte et que ces pays mettent en place ont des conséquences désastreuses pour eux et les plongent dans la catastrophe. En effet, l’encouragement à privatiser toute une série de secteurs rentables, de dévaluer sa monnaie pour se rendre compétitif sur la scène internationale, et d’ouvrir son marché à la concurrence mondiale détruisent tout à fait les pays qui les acceptent sans même être suffisamment fort pour ne pas être déstabilisé par les différentes concurrences qui régnaient à l’intérieur de leur pays. Il est donc évident que leurs agriculteurs, entreprises et autres n’en mènent pas large face à la concurrence des multinationales. Ces pays alors détruits économiquement ne servent plus qu’à fournir des matières premières aux multinationales venues les piller sur leur propre sol, selon le concept de néocolonialisme. Certains pays ont toujours eu la sagesse de refuser ces « aides », d’autres se sont relevés des effets destructeurs qu’eurent chez eux les conseils américano-européens, et nourrissent un certain mépris pour ces derniers. D’autres ne s’en sont jamais sortis ou ne se hissent pas bien haut dans leur niveau de développement même sans être troublé par de quelconques malveillances extérieures… Il est donc probable qu’une certaine partie du Tiers-Monde ne se développe tout simplement jamais significativement, comme si une certaine proportion sur la scène internationale de pays riches, de pays moyennement riches et de pays pauvres devait être une fatalité. Pour ce qui est d’une éventuelle surconsommation de nourriture, elle n’aura sans doute pas lieu et tous les pays pourront avoir de quoi alimenter leurs habitants pour peu qu’ils aient de l’argent. Mais des solutions seront sans doute trouvées si besoin, et de nouvelles « révolutions vertes » comme celle de l’Inde ne sont pas à exclure.
Reprise de chiffres intéressants postés par un lecteur (aladin):
Le rapport World Food de la FAO donne ces chiffres et affirme que l’agriculture mondiale, dans l’état actuel de développement de ses forces de productions, pourrait normalement (soit à raison de 2700 calories par jour et par adulte) nourrir 12 milliards d’êtres humains. Nous sommes aujourd’hui 6,7 milliards sur Terre.
Conclusion: Il n’existe aucune fatalité. Un humain qui meurt de faim est un humain assassiné.
Pour ce qui est de la pollution, d’ici à ce qu’elle soit produite dans des proportions significatives par les pays pauvres actuels, le pétrole et le gaz auront probablement disparus et nous aurons recours à de nouvelles énergies, à espérer qu’elles soient vertes et renouvelables. Je parle là de pollution dans le sens de destruction et de mortification de l’environnement, notamment par l’utilisation d’hydrocarbures et le rejet de déchets toxiques, et non pas dans l’optique d’un rejet excessif de CO2 dont je doute sincèrement de l’impact significatif sur le réchauffement du climat, bien que le réchauffement existe effectivement.
Bref, on se demande bien ce qu’une limitation de population pourrait bien changer dans tout ça, d’autant plus que se contenter de prendre des mesures pour la limiter est inefficace et causera sûrement des effets négatifs à long terme dans le pays qui les met en application. On se demande donc où Sustainable Population Australia veut en venir. Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que cette ONG n’a pas rédigé ce rapport par pure intention altruiste. Le fait de prétexter que la limitation de la population aura un impact positif sur la diminution des effets de serre est tout à fait stratégique, puisque nous disions à propos de l’instrumentalisation de l’écologie et de la situation énergétique de nos sociétés dans « Qui a peur de Claude Allègre ? » :
« Alors que le chemin devrait être tout ouvert devant ces alternatives, de nombreux lobbys dont les intérêts se trouvent dans le commerce des hydrocarbures rachètent les brevets des inventions qui pourraient causer du tort à leur entreprise, et freinent donc la recherche. Ils ne permettent pas que les événements les dépassent et qu’ils puissent perdre leur mainmise sur l’énergie à cause de l’une ou l’autre invention permise par le progrès, mais ils seront forcés, un jour ou l’autre, de se convertir à d’autres types d’énergie que ceux dans lesquels ils font actuellement fortune, car la disparition du pétrole et du gaz est bel et bien inéluctable. C’est pourquoi il est permis de chercher mais pas de trouver ni de mettre en place des projets vraiment significatifs trop tôt : il faudra attendre que ces magnats du monde financier soient prêts à faire migrer leurs intérêts vers les nouvelles énergies, de sorte à ne pas disparaître ni faire trop de pertes, pour que des nouvelles techniques puissent émerger sur le marché. Mais, étant donné qu’ils iront sans doute jusqu’au bout de leurs moyens, c’est-à-dire attendre aussi longtemps que ces 30-50 ans de longévité des ressources le leur accordent, beaucoup de mal qui aurait pu être évité sera fait à la planète. Malgré tout, l’hypocrisie et le manque de scrupules sont poussés jusqu’à ce que certains fonds d’investissement tentent de faire de l’écologie un business lucratif ; ces fonds se spécialisent dans l’achat et la vente de droits à polluer dans l’objectif de faire du profit avec ce type de produits, exactement comme ils le font avec le pétrole, avec les produits alimentaires, avec les crédits immobiliers, etc. Ces droits de polluer induits par les Protocoles de Kyoto semblent donc faire des heureux. Protocoles qui sont un retentissant échec, puisque outre le fait qu’ils n’ont même pas été ratifiés par la première puissance mondiale que sont les Etats-Unis, l’émission des gaz à effet de serre a augmenté de 35% au niveau mondial entre 1997 et 2007, et on conçoit mal ce que les États ont le pouvoir de faire pour contraindre des entreprises qui les dominent complètement à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces derniers ont d’ailleurs été si généreux avec les entreprises que le prix de la tonne de carbone est quasiment d’un niveau 0, leur permettant ainsi de polluer autant que cela leur chante. »
L’hypocrisie consiste donc à donner l’illusion aux citoyens qu’ils ont le pouvoir d’avoir un impact sur la situation environnementale alors qu’en fait, ils ne l’auront que lorsque nos sociétés seront décidées à le lui donner. Pour l’instant, on semble préparer lentement la transition entre modes d’énergie basés sur les hydrocarbures et le nucléaire à des énergies vertes dans les mentalités. Mais tout laisse à penser que ce délai, qui s’annonce long, permet aussi aux magnats de l’énergie de se convertir petit à petit de sorte à conserver en définitive leur monopole, ne laissant la recherche s’effectuer qu’au rythme qu’ils veulent bien lui accorder.
L’idée est aussi de rejeter systématiquement la responsabilité des pires tragédies sur le pauvre citoyen. Ainsi, pense-t-on, si on arrive à faire en sorte qu’il croie sincèrement être celui qui doit faire changer les choses, on pourra instrumentaliser la façon dont il agira aux façons que l’on choisira, puisqu’il suit le chemin tout tracé par la propagande de masse. On pourra alors, entre autre, leur faire accepter plus facilement leur propre asservissement s’ils sont convaincus que c’est pour le bien de la planète. Joseph Goebbels, ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich (1933-1945), indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, disait que la meilleure façon de persuader le public de la véracité de quelque chose, c’était de le lui répéter ce quelque chose de façon massivement répétitive. Continuellement. Et finalement, le public croit que ce quelque chose est vrai, même s’il n’est appuyé par rien de tangible. Le sujet du réchauffement climatique répond à ses critères, et sa diffusion est largement permise par des lobbys tels que le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Á noter également que les fonds investis dans la recherche pour l’écologie et le climat sont passés de 170 millions de dollars par an avant Bush père à 2 milliards de dollars par an. D’où de nouveaux investissements et des créations d’emplois qui en ont fait un secteur rentable. »
La façon dont l’écologie est instrumentalisée, telle une religion obscurantiste qui repose sur des bases pseudo-scientifiques, permet, comme il est dit dans l’extrait ci-dessus, de faire plus facilement accepter des choses démentielles à la population à laquelle on s’adresse, comme leur proposer leur propre esclavage ou une réduction (je dis bien maintenant réduction et non plus limitation) de la population mondiale, si cela permet de « sauver la planète » et leurs conditions de vie. Ils n’auront pas beaucoup de scrupules à accepter que des millions de gens périssent si toutes les voix qui ont un poids d’influence sur eux (gouvernement, scientifiques, médias) leur assurent que la situation ne serait plus tenable sans ce « sacrifice ». En effet, puisque toutes les méthodes imaginables de limitation de la population ne sont pas suffisamment efficaces, il faudra se faire plus radicale et passer à l’étape suivante : la réduire. Parler de la limiter en usant d’arguments écologiques n’est qu’un premier pas dans la préparation des mentalités visant l’acceptation de mesures de réduction de population, bien que beaucoup de personnes s’estimeraient d’ores et déjà heureux de la voir réduite.
Rappelons que la CIA et des membres du CFR avaient déjà invoqué, il y a deux ans, la nécessité d’une réduction drastique de la population, considérant l’accroissement de cette dernière comme « le plus grand danger à l’horizon d’ici 2050 ». Il est donc logique que ceci s’appuie progressivement sur une base populaire pour en arriver à une réalisation on ne peut plus concrète et soutenue par l’opinion publique, plus ou moins directement. Or, il semblerait que nous soyons au début d’une propagande en ce sens sur une base écologique, donc « morale » en aspect, bien que cela fasse déjà quelques temps que le débat porté sur la surpopulation aille bon train et qu’il ait déjà fait de nombreux adeptes de la réduction de la population, que ceux-là considèrent comme seul remède. Pourquoi le gouvernement et la CIA se gêneraient-ils alors d’exécuter ce qu’un nombre croissant de gens demande avec de plus en plus d’insistance ; réduire la population ? Certes, on ne dira sans doute pas clairement à l’opinion publique que l’on est en pleine préparation de plans pour une réduction efficace de la population mondiale, mais on les habituera à l’idée que c’est une nécessité. Voyons… Qu’est-ce qui peut faire baisser significativement le nombre d’êtres humains sur Terre ? Les guerres, les grandes famines, les maladies… Hmmmm… Il me semble bien qu’une pandémie s’est déclarée il y a peu de temps. Quelle étrange coïncidence.
Mais quels seraient les avantages de réduire la population mondiale pour les gouvernements américain et européens, voire japonais, si l’Europe et le Japon sont en manque de relance démographique et qu’une future surpopulation causée par le Tiers-Monde ne les menace pas ? Et bien, peut-être tout simplement parce qu’un virus est un tueur aveugle et qu’il est facile d’en faire dégénérer les effets à l’échelle mondiale, servant ainsi des intérêts nationaux en éliminant certains types de personnes à l’intérieur de nos pays, à l’insu des citoyens qui n’auront toujours pas conscience que la pandémie a en fait été volontairement provoquée. Mais quel genre de citoyen pourrait-on vouloir supprimer ? Ceux qui, globalement, coûtent plus qu’ils ne rapportent à l’État tout au long de leur vie et ne contribuent pas non plus à contribuer à fournir à cet État une production abondante de ressources ? La classe moyenne, autrement dit ? Possible…
Régis Mex
« Limiter la population pour sauver la planète » (deuxième partie)
Article rédigé le 16 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Il me semble approprié de développer davantage ce qu’est le malthusianisme avant de continuer, et d’expliquer pourquoi cette « doctrine » est fausse. Ce qui suit est repris de notre article « La surpopulation est-elle une fatalité malthusienne ? » : « Économiste anglais et néanmoins pasteur, Robert Malthus (1766-1834), contemporain de Smith, est connu pour avoir donné du problème économique une vision pessimiste et de sa solution une vision simple, mais radicale et tout aussi pessimiste. Les hommes sont soumis à une malédiction : leur nombre a naturellement tendance à augmenter selon une suite géométrique (2, 4, 8, 16, 32…), alors que la production de biens, notamment alimentaires, progresse, dans le meilleur des cas, selon une suite arithmétique (2, 4, 6, 8, 10…). « Au bout de deux siècles, écrit Malthus, la population et les moyens de subsistance seront dans le rapport de 256 à 9 ; au bout de trois siècles, de 4096 à 13 ; après deux mille ans, la différence sera incalculable. » (Essai sur le principe de population, 1798). Il en conclut que si les hommes ne font rien pour limiter les naissances, l’humanité va droit dans le mur : la nature se chargera d’ajuster le nombre d’homme aux ressources disponibles par la famine.
Cette approche a été sévèrement et justement critiquée. D’après André Piettre (1906-1994), l’économiste et académicien français, le malthusianisme est « le plus barbare des contresens ». La majorité des contemporains de Malthus tenaient pour vraie les affirmations de Jean Bodin (1530-1596) : « Il n’y a richesse, ni force que d’hommes », « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens » (Les Six Livres de la république, 1576). La réalité de l’histoire a montré, et avec quelle évidence, que la malédiction de Malthus n’était qu’une chimère. La réalité est tout autre. Le problème de la population a été pris à l’envers. Cela arrive souvent en économie.
Mais si Malthus s’est trompé, pourquoi des millions d’hommes meurent-ils de faim ? L’économie affronte beaucoup de problèmes, mais celui-ci, même s’il ne fait la une des journaux qu’en cas de catastrophe spectaculaire, est probablement le premier qu’un économiste digne de ce nom doit essayer de comprendre et que les responsables de tous niveaux devraient essayer de résoudre. Est-ce réellement le cas ? Tous les ans, entre 10 et 20 millions d’hommes meurent de faim dans le monde. Un milliard souffrent de sous-alimentation ou de malnutrition. L’exercice qui consiste à chiffrer ce qu’il en coûterait pour faire cesser cette abomination est aussi facile que désespérément stérile.
Il en est de la faim comme de la soif. Ce n’est pas un problème de richesse globale, mais de répartition de celle-ci. Ce n’est pas l’eau qui manque sur terre, mais l’eau n’est pas forcément là où on en a besoin. Les 250 hommes les plus riches du monde disposent de la même part de la richesse mondiale que les 3 milliards les plus pauvres. Pendant que les uns meurent de faim, d’autres souffrent d’obésité. On peut même constater qu’un animal domestique dans un pays riche consomme quotidiennement plus que chacun des 2,8 milliards d’hommes les plus pauvres, qui disposent de moins de 2 dollars par jour pour vivre, ou, a fortiori, que le milliard qui dispose de moins de 1 dollar. Mais ça serait sans doute une faute de goût.
Tenons-nous-en à des données simples. Selon l’organisation de l’ONU pour l’alimentation, la FAO, les disponibilités énergétiques alimentaires par personne et par jour sont de plus de 3 300 kilocalories dans les pays développés, de 2 500 dans les pays sous-développés, et de 2 700 pour l’ensemble du monde. Cela veut dire, mais en théorie seulement, que le monde produit déjà de quoi nourrir l’humanité tout entière.
La thèse de l’économiste danoise Ester Boserup (1910-1999) dans son livre « The Conditions of Agricultural Growth » (1965) se situe aux antipodes du spectre malthusien. Pour l’économiste danoise, l’augmentation de la population exerce une « pression créatrice » qui a toujours été le moteur de l’innovation agricole depuis l’invention de la charrue jusqu’à celle de la culture en terrasses. Peter Drucker ou Simon Kusnetz (1901-1985) voient d’ailleurs dans la pression démographique le ressort principal de l’innovation en général.
Nous ne connaîtrons certainement plus une augmentation de la population d’une ampleur comparable à celle de la deuxième moitié du XXème siècle. Est-ce que cela signifie que le moment le plus difficile est passé ? Probablement. »
Nous avons vu que la démographie se stabilise à un taux de croissance où le taux de natalité est proportionnel au taux de mortalité une fois que les conditions de vie du pays observé sont suffisantes pour permettre ce phénomène. Nous venons de voir, à la lumière de l’extrait précédent, que contrairement à ce qu’on nous dit souvent, il y a, en substance, assez de nourriture et d’eau pour nourrir toute l’espèce humaine. Ces denrées fondamentalement nécessaires à la survie de chacun sont tout simplement si mal réparties qu’un milliard d’habitants en ont bien trop, que trois milliards en ont juste assez et que les trois milliards restant en manquent cruellement. Mais la « surpopulation » n’a qu’un rôle très mineur dans cette grande problématique, et n’en est aucunement la cause primordiale.
En effet, nous sommes souvent tentés d’appréhender le problème de la famine à travers le Tiers-Monde en pensant que ce qui se passe dans le règne animal lorsqu’il y a trop de représentants d’une espèce doit ressembler à ce qui se passerait chez les êtres humains dans la même situation. En effet, si, pour prendre un exemple simple, il y a trop de loups à un endroit donné, nous remarquerons rapidement que la population des moutons vivant au même endroit diminuera plus qu’en temps normal, puisqu’ils serviront de nourriture à leurs prédateurs. Peu de temps après, nous remarquerons à nouveau que cette diminution excessive du nombre de moutons provoquera un manque de nourriture pour tous les loups de la région, qui seront alors touchés de famine. Le nombre qui sera obtenu par la différence entre le nombre de loups et le nombre de moutons nous dira alors combien de loups mourront de cette famine engendrée de façon purement automatique, de sorte à rétablir l’ordre naturel. Outre la famine, dans l’ordre naturel, le nombre de représentants des espèces est aussi souvent maintenu à la norme par les effets des maladies. Voilà résumée de façon simpliste la problématique généralement acceptée de l’anticipation du manque de ressources causé par la surpopulation.
Mais cette logique ne peut être appliquée à l’être humain, puisque la seule survie de l’être humain tel que nous le connaissons aujourd’hui s’inscrit en dehors des lois naturelles élémentaires. Il bouscule effectivement les équilibres naturels dans chacune de ses actions, et est de moins en moins soumis aux mécanismes de régulation naturelle de sa population (famines, maladies). Il n’a pas non plus de prédateur en dehors des autres représentants de sa propre espèce. Or, pour assurer sa survie, il est capable de faire ce que les animaux ne peuvent faire, à savoir faire produire à la Terre et aux animaux les éléments qui lui sont nécessaires pour subsister. L’agriculture et l’élevage ont ainsi été à la base de toute civilisation. L’Homme est donc capable de « créer » plus de ressources que la Terre ne peut en produire par son fonctionnement naturel. Mais il est évidemment tenu de ne pas demander plus que ce que la Terre ne peut offrir, ou ne pas consommer abusivement d’une espèce, sans quoi il causerait la disparition de plusieurs de ces mêmes espèces, directement ou par effet en chaîne, et pourrait bien arriver à causer sa propre disparition à terme…. Et c’est ce qui se passe actuellement.
Mais qui en est à l’origine ? Les six milliards d’êtres humains qui font partie d’une classe moyenne basse ou d’une classe pauvre, ou bien le dernier milliard d’habitants, formé par les habitants des plus riches pays de l’Union Européenne, des États-Unis, de Chine, et du reste des personnes aisées de tous les autres pays. Il semble qu’il n’y ait pas lieu d’hésiter… Ce milliard d’habitants n’a d’ailleurs pas tellement besoin de ce qu’il consomme à outrance, que ce soit dans l’alimentaire ou dans tout autre domaine matériel, et gaspille énormément, soit par sa gourmandise (au sens propre comme au figuré), soit par sa dépendance envers l’esprit de société de consommation qui le manipule, soit par un goût du luxe inutile autant qu’exagéré. Ainsi avons-nous, par exemple, tellement vidé nos propres mers et océans que nous sommes désormais obligés d’aller vider ceux des autres, en Afrique notamment, pour que nous puissions continuer de nous délecter de délicieux poissons de toute sorte. Et nous avons tout de même le culot de nous inquiéter sur les menaces que font courir la future « surpopulation » des pays du Tiers-Monde sur les ressources de la planète, apeurés à l’idée que nous n’en ayons plus assez pour nous, pendant que les autres n’en ont pas assez, alors que nous sommes les seuls à consommer à outrance ces mêmes ressources…
La seule menace qui résulte de l’accroissement de la population des pays du Tiers-Monde est tout simplement un danger pour ce Tiers-Monde lui-même, qui a déjà du mal à nourrir les habitants qu’il comprend actuellement. Mais généralement, les conditions de vie des pays et leur richesse ont tendance à s’améliorer avec l’augmentation de la population, et sont souvent portés par cette dernière. Par exemple, l’Inde a été victime de famines jusqu’à la fin des années 1960, avant de devenir exportatrice nette de blé et de céréales dix ans plus tard, ce qui ne l’a pas empêché de passer de 400 millions d’habitants à 1 milliard entre 1950 et 200, et ce sans que la famine ne réapparaisse, au contraire. Il y a donc peu de chance que cette menace en soit réellement une.
On pourrait par contre se dire que lorsque les pays du Tiers-Monde se seront modernisés au point d’égaler nos pays occidentaux, ils commettront les mêmes erreurs que nous, à savoir surconsommation et « surpollution ». Encore faudrait-il qu’une dangereuse quantité d’entre eux y parviennent un jour, ce qui a peu de chance d’arriver étant donné qu’il y a aura toujours des riches et des pauvres, que ce soit au sein d’une société ou à l’échelle du monde. De puissants « philanthropes » tout comme de braves institutions internationales font d’ailleurs tout leur possible pour que les pays qui acceptent leurs offres ne se développent jamais, car les politiques qu’ils leur dicte et que ces pays mettent en place ont des conséquences désastreuses pour eux et les plongent dans la catastrophe. En effet, l’encouragement à privatiser toute une série de secteurs rentables, de dévaluer sa monnaie pour se rendre compétitif sur la scène internationale, et d’ouvrir son marché à la concurrence mondiale détruisent tout à fait les pays qui les acceptent sans même être suffisamment fort pour ne pas être déstabilisé par les différentes concurrences qui régnaient à l’intérieur de leur pays. Il est donc évident que leurs agriculteurs, entreprises et autres n’en mènent pas large face à la concurrence des multinationales. Ces pays alors détruits économiquement ne servent plus qu’à fournir des matières premières aux multinationales venues les piller sur leur propre sol, selon le concept de néocolonialisme. Certains pays ont toujours eu la sagesse de refuser ces « aides », d’autres se sont relevés des effets destructeurs qu’eurent chez eux les conseils américano-européens, et nourrissent un certain mépris pour ces derniers. D’autres ne s’en sont jamais sortis ou ne se hissent pas bien haut dans leur niveau de développement même sans être troublé par de quelconques malveillances extérieures… Il est donc probable qu’une certaine partie du Tiers-Monde ne se développe tout simplement jamais significativement, comme si une certaine proportion sur la scène internationale de pays riches, de pays moyennement riches et de pays pauvres devait être une fatalité. Pour ce qui est d’une éventuelle surconsommation de nourriture, elle n’aura sans doute pas lieu et tous les pays pourront avoir de quoi alimenter leurs habitants pour peu qu’ils aient de l’argent. Mais des solutions seront sans doute trouvées si besoin, et de nouvelles « révolutions vertes » comme celle de l’Inde ne sont pas à exclure.
Reprise de chiffres intéressants postés par un lecteur (aladin):
Le rapport World Food de la FAO donne ces chiffres et affirme que l’agriculture mondiale, dans l’état actuel de développement de ses forces de productions, pourrait normalement (soit à raison de 2700 calories par jour et par adulte) nourrir 12 milliards d’êtres humains. Nous sommes aujourd’hui 6,7 milliards sur Terre.
Conclusion: Il n’existe aucune fatalité. Un humain qui meurt de faim est un humain assassiné.
Pour ce qui est de la pollution, d’ici à ce qu’elle soit produite dans des proportions significatives par les pays pauvres actuels, le pétrole et le gaz auront probablement disparus et nous aurons recours à de nouvelles énergies, à espérer qu’elles soient vertes et renouvelables. Je parle là de pollution dans le sens de destruction et de mortification de l’environnement, notamment par l’utilisation d’hydrocarbures et le rejet de déchets toxiques, et non pas dans l’optique d’un rejet excessif de CO2 dont je doute sincèrement de l’impact significatif sur le réchauffement du climat, bien que le réchauffement existe effectivement.
Bref, on se demande bien ce qu’une limitation de population pourrait bien changer dans tout ça, d’autant plus que se contenter de prendre des mesures pour la limiter est inefficace et causera sûrement des effets négatifs à long terme dans le pays qui les met en application. On se demande donc où Sustainable Population Australia veut en venir. Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que cette ONG n’a pas rédigé ce rapport par pure intention altruiste. Le fait de prétexter que la limitation de la population aura un impact positif sur la diminution des effets de serre est tout à fait stratégique, puisque nous disions à propos de l’instrumentalisation de l’écologie et de la situation énergétique de nos sociétés dans « Qui a peur de Claude Allègre ? » :
« Alors que le chemin devrait être tout ouvert devant ces alternatives, de nombreux lobbys dont les intérêts se trouvent dans le commerce des hydrocarbures rachètent les brevets des inventions qui pourraient causer du tort à leur entreprise, et freinent donc la recherche. Ils ne permettent pas que les événements les dépassent et qu’ils puissent perdre leur mainmise sur l’énergie à cause de l’une ou l’autre invention permise par le progrès, mais ils seront forcés, un jour ou l’autre, de se convertir à d’autres types d’énergie que ceux dans lesquels ils font actuellement fortune, car la disparition du pétrole et du gaz est bel et bien inéluctable. C’est pourquoi il est permis de chercher mais pas de trouver ni de mettre en place des projets vraiment significatifs trop tôt : il faudra attendre que ces magnats du monde financier soient prêts à faire migrer leurs intérêts vers les nouvelles énergies, de sorte à ne pas disparaître ni faire trop de pertes, pour que des nouvelles techniques puissent émerger sur le marché. Mais, étant donné qu’ils iront sans doute jusqu’au bout de leurs moyens, c’est-à-dire attendre aussi longtemps que ces 30-50 ans de longévité des ressources le leur accordent, beaucoup de mal qui aurait pu être évité sera fait à la planète. Malgré tout, l’hypocrisie et le manque de scrupules sont poussés jusqu’à ce que certains fonds d’investissement tentent de faire de l’écologie un business lucratif ; ces fonds se spécialisent dans l’achat et la vente de droits à polluer dans l’objectif de faire du profit avec ce type de produits, exactement comme ils le font avec le pétrole, avec les produits alimentaires, avec les crédits immobiliers, etc. Ces droits de polluer induits par les Protocoles de Kyoto semblent donc faire des heureux. Protocoles qui sont un retentissant échec, puisque outre le fait qu’ils n’ont même pas été ratifiés par la première puissance mondiale que sont les Etats-Unis, l’émission des gaz à effet de serre a augmenté de 35% au niveau mondial entre 1997 et 2007, et on conçoit mal ce que les États ont le pouvoir de faire pour contraindre des entreprises qui les dominent complètement à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces derniers ont d’ailleurs été si généreux avec les entreprises que le prix de la tonne de carbone est quasiment d’un niveau 0, leur permettant ainsi de polluer autant que cela leur chante. »
L’hypocrisie consiste donc à donner l’illusion aux citoyens qu’ils ont le pouvoir d’avoir un impact sur la situation environnementale alors qu’en fait, ils ne l’auront que lorsque nos sociétés seront décidées à le lui donner. Pour l’instant, on semble préparer lentement la transition entre modes d’énergie basés sur les hydrocarbures et le nucléaire à des énergies vertes dans les mentalités. Mais tout laisse à penser que ce délai, qui s’annonce long, permet aussi aux magnats de l’énergie de se convertir petit à petit de sorte à conserver en définitive leur monopole, ne laissant la recherche s’effectuer qu’au rythme qu’ils veulent bien lui accorder.
L’idée est aussi de rejeter systématiquement la responsabilité des pires tragédies sur le pauvre citoyen. Ainsi, pense-t-on, si on arrive à faire en sorte qu’il croie sincèrement être celui qui doit faire changer les choses, on pourra instrumentaliser la façon dont il agira aux façons que l’on choisira, puisqu’il suit le chemin tout tracé par la propagande de masse. On pourra alors, entre autre, leur faire accepter plus facilement leur propre asservissement s’ils sont convaincus que c’est pour le bien de la planète. Joseph Goebbels, ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich (1933-1945), indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, disait que la meilleure façon de persuader le public de la véracité de quelque chose, c’était de le lui répéter ce quelque chose de façon massivement répétitive. Continuellement. Et finalement, le public croit que ce quelque chose est vrai, même s’il n’est appuyé par rien de tangible. Le sujet du réchauffement climatique répond à ses critères, et sa diffusion est largement permise par des lobbys tels que le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Á noter également que les fonds investis dans la recherche pour l’écologie et le climat sont passés de 170 millions de dollars par an avant Bush père à 2 milliards de dollars par an. D’où de nouveaux investissements et des créations d’emplois qui en ont fait un secteur rentable. »
La façon dont l’écologie est instrumentalisée, telle une religion obscurantiste qui repose sur des bases pseudo-scientifiques, permet, comme il est dit dans l’extrait ci-dessus, de faire plus facilement accepter des choses démentielles à la population à laquelle on s’adresse, comme leur proposer leur propre esclavage ou une réduction (je dis bien maintenant réduction et non plus limitation) de la population mondiale, si cela permet de « sauver la planète » et leurs conditions de vie. Ils n’auront pas beaucoup de scrupules à accepter que des millions de gens périssent si toutes les voix qui ont un poids d’influence sur eux (gouvernement, scientifiques, médias) leur assurent que la situation ne serait plus tenable sans ce « sacrifice ». En effet, puisque toutes les méthodes imaginables de limitation de la population ne sont pas suffisamment efficaces, il faudra se faire plus radicale et passer à l’étape suivante : la réduire. Parler de la limiter en usant d’arguments écologiques n’est qu’un premier pas dans la préparation des mentalités visant l’acceptation de mesures de réduction de population, bien que beaucoup de personnes s’estimeraient d’ores et déjà heureux de la voir réduite.
Rappelons que la CIA et des membres du CFR avaient déjà invoqué, il y a deux ans, la nécessité d’une réduction drastique de la population, considérant l’accroissement de cette dernière comme « le plus grand danger à l’horizon d’ici 2050 ». Il est donc logique que ceci s’appuie progressivement sur une base populaire pour en arriver à une réalisation on ne peut plus concrète et soutenue par l’opinion publique, plus ou moins directement. Or, il semblerait que nous soyons au début d’une propagande en ce sens sur une base écologique, donc « morale » en aspect, bien que cela fasse déjà quelques temps que le débat porté sur la surpopulation aille bon train et qu’il ait déjà fait de nombreux adeptes de la réduction de la population, que ceux-là considèrent comme seul remède. Pourquoi le gouvernement et la CIA se gêneraient-ils alors d’exécuter ce qu’un nombre croissant de gens demande avec de plus en plus d’insistance ; réduire la population ? Certes, on ne dira sans doute pas clairement à l’opinion publique que l’on est en pleine préparation de plans pour une réduction efficace de la population mondiale, mais on les habituera à l’idée que c’est une nécessité. Voyons… Qu’est-ce qui peut faire baisser significativement le nombre d’êtres humains sur Terre ? Les guerres, les grandes famines, les maladies… Hmmmm… Il me semble bien qu’une pandémie s’est déclarée il y a peu de temps. Quelle étrange coïncidence.
Mais quels seraient les avantages de réduire la population mondiale pour les gouvernements américain et européens, voire japonais, si l’Europe et le Japon sont en manque de relance démographique et qu’une future surpopulation causée par le Tiers-Monde ne les menace pas ? Et bien, peut-être tout simplement parce qu’un virus est un tueur aveugle et qu’il est facile d’en faire dégénérer les effets à l’échelle mondiale, servant ainsi des intérêts nationaux en éliminant certains types de personnes à l’intérieur de nos pays, à l’insu des citoyens qui n’auront toujours pas conscience que la pandémie a en fait été volontairement provoquée. Mais quel genre de citoyen pourrait-on vouloir supprimer ? Ceux qui, globalement, coûtent plus qu’ils ne rapportent à l’État tout au long de leur vie et ne contribuent pas non plus à contribuer à fournir à cet État une production abondante de ressources ? La classe moyenne, autrement dit ? Possible…
Régis Mex
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« Limiter la population pour sauver la planète » (troisième partie)
Article rédigé le 18 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Poursuivons nos interrogations : pourquoi, alors que nos pays européens doivent remédier à leur crise de relance démographique par l’ouverture à l’immigration massive (ce que les États-Unis font également sans toutefois être déjà victime d’un vieillissement trop important de la population), les décideurs de la politique de nos sociétés occidentales pourraient-ils désirer liquider une certaine partie des citoyens des États pour lesquels ils travaillent ?
Certes, si la pandémie de grippe A a été délibérément projetée et provoquée par quelques membres de « l’élite », nous pourrions nous dire que leur but est avant tout d’affaiblir certains pays ennemis ou rivaux peu aptes à contrer efficacement le mal viral qui s’abat sur eux. Un foyer de virus apparaissant dans un vaste pays où la densité de population est forte et où la société est encore majoritairement constituée de paysans comme la Chine pourrait faire des ravages. En outre, les entreprises qui fabriqueraient un remède (plus ou moins digne de ce nom) au fléau mondial feraient de gigantesques profits, puisque tout le monde achèterait leurs produits, et ce quel que soit leur efficacité, parce qu’il n’y aura pas de meilleur antidote que ce que l’on voudra bien leur proposer. En prime, cette pandémie constitue un élément déclencheur important d’un état d’urgence national (puis mondial, si le virus s’étend à ce point) probable, couplé à la crise financière qui, elle, est déjà mondiale. Elle constituera donc un nouvel ennemi à combattre, aidera à renforcer la peur qui règnera de plus en plus dans l’opinion publique, et contribuera ainsi à l’avènement de nouvelles mesures politiques, sociales et économiques qui n’auraient jamais pu être prises dans des conditions normales. Tous ces éléments sont autant de raisons non négligeables pour « l’élite » d’avoir provoqué cette pandémie. Mais il y a probablement également un facteur plus directement économique au niveau national qui a joué un rôle significatif dans le déclenchement de cette pandémie, en persistant toujours dans l’hypothèse qu’elle ait été provoquée.
Le vieillissement de la population accentue effectivement de façon croissante l’inutilité de la classe moyenne (que l’on définit généralement comme les citoyens qui gagnent entre 1200 et 3000€ par mois en France) pour le capitalisme, car on estime qu’après 65 ans, une personne de la classe moyenne coûte une somme plus importante en retraite et en frais de santé que la totalité de ce qu’elle a rapporté à l’État et aux entreprises par ses impôts et sa consommation pendant toute la durée de sa vie active. C’est en tout cas la constatation que Jacques Attali fait dans son livre « L’homme nomade », dans lequel il a la sympathie de recommander l’euthanasie à toute personne de plus de 65 ans.
De part et d’autre de cette classe moyenne, il y a la classe aisée (celle qui possède suffisamment d’argent pour faire tourner l’économie grâce à la consommation importante qu’elle peut se permettre et aux rentrées non négligeables que cela induit pour les entreprises, ainsi que pour l’État par l’intermédiaire des impôts), et la classe populaire (celle qui se contente de produire et de fournir les matières premières pendant qu’elle retire juste assez d’argent de son travail pour survivre). Ce sont les deux moteurs du capitalisme : l’une fournit les ressources, et les autres s’enrichissent de leur exploitation et alimentent l’économie en faisant circuler leurs capitaux.
Mais la classe moyenne ne remplit ni l’un ni l’autre des critères de façon satisfaisante pour que son existence soit appréciable au capitalisme ; au contraire, elle vit aux frais de ce dernier. C’est pourquoi tout est fait pour élargir le fossé entre classe aisée et classe pauvre, selon le principe « les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres ». Ces deux graphiques montrent de façon éloquente à quel point on tente d’effacer une classe moyenne obsolète :
De 1955 à 1975:
De 1975 à aujourd’hui:
Ajoutons à cela que les moyens toujours élargis de mécanisation du travail aboutissent à un remplacement toujours plus important du travail humain par des machines, permettant aux entreprises de payer moins de salaires (ce qui ne se répercute pas forcément dans les prix de leurs produits, sauf pour des raisons de concurrence). Humainement, on imaginerait qu’il serait logique que ceux dont les machines ont remplacé l’emploi se voient garantis du même salaire qu’auparavant tout en n’ayant plus à effectuer le même travail, puisque c’est avant tout du ressort de la technologie d’accroître le bien-être des hommes en les soulageant d’une part relative d’effort. Mais dans notre dure réalité, cela se traduit plutôt par la mise au chômage de ces personnes et par la prise du profit par les employeurs. Tout cela mène à la société 20/80.
La Loi de Pareto, aussi appelée loi des 80/20, est une loi empirique inspirée par les observations de Vilfredo Pareto (1848-1923), économiste et sociologue italien : environ 80 % des effets est le produit de 20 % des causes. Cette « loi », bien qu’empirique, a été formalisée en mathématiques par la distribution de Pareto.
Pareto avait remarqué que 20% de la population italienne détenait 80% des richesses du pays.
Quelques exemples pour mieux illustrer l’idée :
• 20% des moyens permettent d’atteindre 80% des objectifs.
• 20% des produits ou des clients représentent 80% du chiffre d’affaires.
• 20% des ventes représentent environ 80% de la marge bénéficiaire.
• 20% de votre activité fournit 80% du résultat de votre activité.
• 20% de vos résultats proviennent de 80% de votre temps.
Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par Zbigniew Brzezinski, idéologue néolibéral, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier « State Of The World Forum », qui eut lieu à l’Hôtel Fairmont, dans la ville de San Francisco. L’objectif de la rencontre était d’analyser l’état du monde, de fixer des objectifs souhaitables et les moyens de les atteindre, et de définir la politique globale utile à leur mise en œuvre [Cf. la technique managériale des entreprises]. Les dirigeants réunis à San Francisco (Mikael Gorbachov, George H W Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc.) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20/80 (basée sur le principe de la Loi de Pareto) est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. La population restante (80 %) s’avèrera superflue, et, ne disposant pas de travail ni d’aucune forme d’occupation, nourrira une frustration croissante.
C’est ici qu’entre en jeu le tittytainment, concept de Brzezinski. Brzezinski a proposé le tittytainment, un mélange d’aliment physique et psychologique, pour endormir les masses et contrôler leurs frustrations et protestations prévisibles. Brzezinski définit le tittytainment, comme une combinaison des mots anglais « tits » ( »seins » en jargon américain) et « entertainment ». Ce mot fait allusion à l’effet calmant, anesthésiant de l’allaitement maternel sur le bébé.
Puisque nos « élites » projettent de longue date d’établir cette loi de Pareto en véritable modèle de société, nous pouvons penser en toute logique qu’ils ne se gêneront pas d’utiliser des moyens peu scrupuleux pour atteindre une méthode qui multipliera leurs profits et leur pouvoir. Il est probable que ce soit là aussi un rôle important de la pandémie de grippe A.
Entre autre, la détérioration des conditions de vie globales des citoyens peut y contribuer. En effet, les États ont privatisé tant de secteurs rentables, et nationalisé tellement de secteurs coûteux, que les budgets de la Sécurité sociale, de l’enseignement et de ce que l’État possède encore dans le domaine de la médecine ne cessent de diminuer, tout simplement parce que l’État n’est plus capable de tenir le rythme des financements. Il n’est pas nouveau que la médecine soit majoritairement une affaire privée et qui doit donc prioritairement se montrer rentable, mais l’enseignement est lui aussi en début de privatisation, et qui sait ce qui sera enseigné dans les écoles lorsque ce processus aura abouti…
Pour ce qui est des aides de l’État telles que la pension, on nous suggère de cotiser jusqu’à 65 voire 70 ans pour que l’on puisse continuer à l’offrir aux citoyens en âge d’y accéder, qui se font de plus en plus nombreux. On conseille aussi à certains de commencer à travailler le dimanche. En plus du chômage et du RMI, nous voyons aussi depuis deux ans l’expérimentation du RSA (Revenu de Solidarité Active), qui permet à une personne recevant le RMI (450€ par mois pour une personne seule) de gagner une moyenne de 110€ supplémentaire par mois en travaillant… Soit de gagner environ 560€ par mois en faisant un travail qui rapporterait plus de 1000€ à quelqu’un dont ce serait l’emploi. Cela dans le but louable d’aider les personnes à se « réinsérer dans la vie active ». Bref, ce RSA peut ouvrir la voie à une banalisation de « vol » d’emploi par des personnes qualifiées ou non pour des salaires bien moindres que le prix normal. À coup sûr, s’il y a diminution significative de la classe moyenne par quelque procédé que ce soit dans les prochaines années, la majorité sera reléguée dans la classe populaire comme lors de la transition de 1955-75 à nos jours, voire d’une façon plus flagrante.
Rappelons cependant que dans aucun cas nous ne pouvons être dans le secret des dieux, et que ce qui a été publié dans les trois parties d’article portant sur ce sujet relève majoritairement de l’hypothèse qui s’appuie sur un raisonnement logique en chaîne, mais n’est en aucun cas une certitude, puisque tout cela n’a pas encore été démontré de façon concrète. Néanmoins, l’intérêt d’établir des modèles d’appréhension de l’avenir permet de dresser une liste de scénarios plus ou moins probables que l’on verrait se réaliser à une certaine échéance, et donc de se préparer à ce que certains éléments déduits de la réflexion se concrétisent. Le temps nous dira si ce que nous avons raisonné sur ce sujet est juste ou non, et il serait préférable que nous nous trompions. Mais une chose est sûre : faire accepter aux gens que la population doit être limitée, c’est les préparer à accepter ensuite l’idée de la réduire, ce qui ne pourrait que servir, pour des raisons flagrantes, les éventuels desseins que nous avons développés ci-dessus.
Régis Mex, pour Mecanopolis
« Limiter la population pour sauver la planète » (troisième partie)
Article rédigé le 18 juin 2009, par Régis Mex
Par Régis Mex
Poursuivons nos interrogations : pourquoi, alors que nos pays européens doivent remédier à leur crise de relance démographique par l’ouverture à l’immigration massive (ce que les États-Unis font également sans toutefois être déjà victime d’un vieillissement trop important de la population), les décideurs de la politique de nos sociétés occidentales pourraient-ils désirer liquider une certaine partie des citoyens des États pour lesquels ils travaillent ?
Certes, si la pandémie de grippe A a été délibérément projetée et provoquée par quelques membres de « l’élite », nous pourrions nous dire que leur but est avant tout d’affaiblir certains pays ennemis ou rivaux peu aptes à contrer efficacement le mal viral qui s’abat sur eux. Un foyer de virus apparaissant dans un vaste pays où la densité de population est forte et où la société est encore majoritairement constituée de paysans comme la Chine pourrait faire des ravages. En outre, les entreprises qui fabriqueraient un remède (plus ou moins digne de ce nom) au fléau mondial feraient de gigantesques profits, puisque tout le monde achèterait leurs produits, et ce quel que soit leur efficacité, parce qu’il n’y aura pas de meilleur antidote que ce que l’on voudra bien leur proposer. En prime, cette pandémie constitue un élément déclencheur important d’un état d’urgence national (puis mondial, si le virus s’étend à ce point) probable, couplé à la crise financière qui, elle, est déjà mondiale. Elle constituera donc un nouvel ennemi à combattre, aidera à renforcer la peur qui règnera de plus en plus dans l’opinion publique, et contribuera ainsi à l’avènement de nouvelles mesures politiques, sociales et économiques qui n’auraient jamais pu être prises dans des conditions normales. Tous ces éléments sont autant de raisons non négligeables pour « l’élite » d’avoir provoqué cette pandémie. Mais il y a probablement également un facteur plus directement économique au niveau national qui a joué un rôle significatif dans le déclenchement de cette pandémie, en persistant toujours dans l’hypothèse qu’elle ait été provoquée.
Le vieillissement de la population accentue effectivement de façon croissante l’inutilité de la classe moyenne (que l’on définit généralement comme les citoyens qui gagnent entre 1200 et 3000€ par mois en France) pour le capitalisme, car on estime qu’après 65 ans, une personne de la classe moyenne coûte une somme plus importante en retraite et en frais de santé que la totalité de ce qu’elle a rapporté à l’État et aux entreprises par ses impôts et sa consommation pendant toute la durée de sa vie active. C’est en tout cas la constatation que Jacques Attali fait dans son livre « L’homme nomade », dans lequel il a la sympathie de recommander l’euthanasie à toute personne de plus de 65 ans.
De part et d’autre de cette classe moyenne, il y a la classe aisée (celle qui possède suffisamment d’argent pour faire tourner l’économie grâce à la consommation importante qu’elle peut se permettre et aux rentrées non négligeables que cela induit pour les entreprises, ainsi que pour l’État par l’intermédiaire des impôts), et la classe populaire (celle qui se contente de produire et de fournir les matières premières pendant qu’elle retire juste assez d’argent de son travail pour survivre). Ce sont les deux moteurs du capitalisme : l’une fournit les ressources, et les autres s’enrichissent de leur exploitation et alimentent l’économie en faisant circuler leurs capitaux.
Mais la classe moyenne ne remplit ni l’un ni l’autre des critères de façon satisfaisante pour que son existence soit appréciable au capitalisme ; au contraire, elle vit aux frais de ce dernier. C’est pourquoi tout est fait pour élargir le fossé entre classe aisée et classe pauvre, selon le principe « les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres ». Ces deux graphiques montrent de façon éloquente à quel point on tente d’effacer une classe moyenne obsolète :
De 1955 à 1975:
De 1975 à aujourd’hui:
Ajoutons à cela que les moyens toujours élargis de mécanisation du travail aboutissent à un remplacement toujours plus important du travail humain par des machines, permettant aux entreprises de payer moins de salaires (ce qui ne se répercute pas forcément dans les prix de leurs produits, sauf pour des raisons de concurrence). Humainement, on imaginerait qu’il serait logique que ceux dont les machines ont remplacé l’emploi se voient garantis du même salaire qu’auparavant tout en n’ayant plus à effectuer le même travail, puisque c’est avant tout du ressort de la technologie d’accroître le bien-être des hommes en les soulageant d’une part relative d’effort. Mais dans notre dure réalité, cela se traduit plutôt par la mise au chômage de ces personnes et par la prise du profit par les employeurs. Tout cela mène à la société 20/80.
La Loi de Pareto, aussi appelée loi des 80/20, est une loi empirique inspirée par les observations de Vilfredo Pareto (1848-1923), économiste et sociologue italien : environ 80 % des effets est le produit de 20 % des causes. Cette « loi », bien qu’empirique, a été formalisée en mathématiques par la distribution de Pareto.
Pareto avait remarqué que 20% de la population italienne détenait 80% des richesses du pays.
Quelques exemples pour mieux illustrer l’idée :
• 20% des moyens permettent d’atteindre 80% des objectifs.
• 20% des produits ou des clients représentent 80% du chiffre d’affaires.
• 20% des ventes représentent environ 80% de la marge bénéficiaire.
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Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par Zbigniew Brzezinski, idéologue néolibéral, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier « State Of The World Forum », qui eut lieu à l’Hôtel Fairmont, dans la ville de San Francisco. L’objectif de la rencontre était d’analyser l’état du monde, de fixer des objectifs souhaitables et les moyens de les atteindre, et de définir la politique globale utile à leur mise en œuvre [Cf. la technique managériale des entreprises]. Les dirigeants réunis à San Francisco (Mikael Gorbachov, George H W Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc.) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20/80 (basée sur le principe de la Loi de Pareto) est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. La population restante (80 %) s’avèrera superflue, et, ne disposant pas de travail ni d’aucune forme d’occupation, nourrira une frustration croissante.
C’est ici qu’entre en jeu le tittytainment, concept de Brzezinski. Brzezinski a proposé le tittytainment, un mélange d’aliment physique et psychologique, pour endormir les masses et contrôler leurs frustrations et protestations prévisibles. Brzezinski définit le tittytainment, comme une combinaison des mots anglais « tits » ( »seins » en jargon américain) et « entertainment ». Ce mot fait allusion à l’effet calmant, anesthésiant de l’allaitement maternel sur le bébé.
Puisque nos « élites » projettent de longue date d’établir cette loi de Pareto en véritable modèle de société, nous pouvons penser en toute logique qu’ils ne se gêneront pas d’utiliser des moyens peu scrupuleux pour atteindre une méthode qui multipliera leurs profits et leur pouvoir. Il est probable que ce soit là aussi un rôle important de la pandémie de grippe A.
Entre autre, la détérioration des conditions de vie globales des citoyens peut y contribuer. En effet, les États ont privatisé tant de secteurs rentables, et nationalisé tellement de secteurs coûteux, que les budgets de la Sécurité sociale, de l’enseignement et de ce que l’État possède encore dans le domaine de la médecine ne cessent de diminuer, tout simplement parce que l’État n’est plus capable de tenir le rythme des financements. Il n’est pas nouveau que la médecine soit majoritairement une affaire privée et qui doit donc prioritairement se montrer rentable, mais l’enseignement est lui aussi en début de privatisation, et qui sait ce qui sera enseigné dans les écoles lorsque ce processus aura abouti…
Pour ce qui est des aides de l’État telles que la pension, on nous suggère de cotiser jusqu’à 65 voire 70 ans pour que l’on puisse continuer à l’offrir aux citoyens en âge d’y accéder, qui se font de plus en plus nombreux. On conseille aussi à certains de commencer à travailler le dimanche. En plus du chômage et du RMI, nous voyons aussi depuis deux ans l’expérimentation du RSA (Revenu de Solidarité Active), qui permet à une personne recevant le RMI (450€ par mois pour une personne seule) de gagner une moyenne de 110€ supplémentaire par mois en travaillant… Soit de gagner environ 560€ par mois en faisant un travail qui rapporterait plus de 1000€ à quelqu’un dont ce serait l’emploi. Cela dans le but louable d’aider les personnes à se « réinsérer dans la vie active ». Bref, ce RSA peut ouvrir la voie à une banalisation de « vol » d’emploi par des personnes qualifiées ou non pour des salaires bien moindres que le prix normal. À coup sûr, s’il y a diminution significative de la classe moyenne par quelque procédé que ce soit dans les prochaines années, la majorité sera reléguée dans la classe populaire comme lors de la transition de 1955-75 à nos jours, voire d’une façon plus flagrante.
Rappelons cependant que dans aucun cas nous ne pouvons être dans le secret des dieux, et que ce qui a été publié dans les trois parties d’article portant sur ce sujet relève majoritairement de l’hypothèse qui s’appuie sur un raisonnement logique en chaîne, mais n’est en aucun cas une certitude, puisque tout cela n’a pas encore été démontré de façon concrète. Néanmoins, l’intérêt d’établir des modèles d’appréhension de l’avenir permet de dresser une liste de scénarios plus ou moins probables que l’on verrait se réaliser à une certaine échéance, et donc de se préparer à ce que certains éléments déduits de la réflexion se concrétisent. Le temps nous dira si ce que nous avons raisonné sur ce sujet est juste ou non, et il serait préférable que nous nous trompions. Mais une chose est sûre : faire accepter aux gens que la population doit être limitée, c’est les préparer à accepter ensuite l’idée de la réduire, ce qui ne pourrait que servir, pour des raisons flagrantes, les éventuels desseins que nous avons développés ci-dessus.
Régis Mex, pour Mecanopolis
Octo- Aime le chapelet
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