EN CE TEMPS DE "L'AVENT": VIVONS DANS LA PAIX !

Dans la revue « Magnificat » , pour le 3ème dimanche de l’Avent, on peut lire :

« Faisons attention à ce que notre vie soit ouverte et que – surtout dans la détresse, ou maintenant en ce temps de l’Avent – nous devons « relever la tête » et regarder vers notre Seigneur comme vers le but, l’Espérance et l’avenir de notre vie. Efforçons-nous d’atteindre le calme, le recueillement, la réflexion…»

Card. Walter Kasper


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A la fin de l’audience générale, le Pape Benoît XVI a dit aujourd'hui :

« laissez de la place dans votre cœur à Jésus qui vient. » :Star: :Star: :Star:

Dans quelques jours Noël...



Quand approche la fête de Noël, les lumières et décorations s’emparent des rues et des magasins. On dirait que tout se met en fête. Déjà la Messe des santonniers et la Foire aux santons ont éveillé notre attention. Pour qualifier ces journées de fête, on parle souvent de fête de famille, de fête des enfants. Comment ne pas s’en réjouir ?
Bien évidemment, il n’échappe à personne que c’est aussi le moment le plus dur de l’année pour ceux et celles qui, marginalisés, isolés, en difficulté, ressentent plus encore leur épreuve ou leur solitude. Des initiatives sont prises en leur faveur. Il n’y en aura jamais assez. Parfois même, la situation internationale ou quelque événement local ou hexagonal viennent faire apparaître ce climat de fête comme surréaliste.
C’est dans cette réalité de nos vies terrestres que, depuis le premier Noël, les chrétiens s’émerveillent de la naissance du Fils de Dieu en un tel monde.Noël n’est pas l’annonce de la fin subite de toutes les épreuves comme d’un coup de baguette divine. Mais Noël est l’annonce de la proximité du Dieu Sauveur, du Dieu avec nous, de l’Emmanuel.
Chrétiens, en ce temps qui est le nôtre, assurons notre mission de veilleurs et de témoins. Adorons le Sauveur, adorons ce Fils d’homme. Reconnaissons la manifestation inouïe, scandaleuse pour certains, de l’amour d’un Dieu qui se fait homme si pauvrement. Prenons du temps pour accueillir en nous toute la signification de cet événement, de ce « mystère ». Cela en dit beaucoup sur la profondeur de l’amour de Dieu et sur la grandeur de tout être humain dont le Fils bien-aimé s’est fait le frère.Que, dans nos maisons, un lieu - une crèche peut-être - aide à prendre le temps de la prière familiale en ces derniers jours de préparation.
Et puis soyons attentifs à ceux et à celles qui, autour de nous, ont besoin d’un signe d’amitié bien humaine, de partage, de solidarité, pour croire aujourd’hui qu’Il n’est pas trop loin d’eux ce Dieu que les chrétiens disent proche. S’il en est un peu ainsi, Il aura trouvé place dans nos maisons, dans nos quartiers, dans notre ville, dans notre monde, dans notre cœur, le Prince de la Paix, Prince de cette paix qu’ Il fait habiter dans le cœur de ceux qui l’accueillent pour qu’elle puisse exister entre nous, les humains.
Joyeux Noël.

+ Georges Pontier
Archevêque de Marseille





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