Les personnes les plus puissantes du monde...

Par Michael Noer et Nicole Perlroth, Forbes, 1 décembre 2009 14:46

Les personnes les plus puissantes du monde



On a comparé le pouvoir à de nombreuses choses. Le meilleur aphrodisiaque qui soit. Une voie certaine vers la corruption. Une maîtresse. Un violon. Mais sa véritable nature reste insaisissable.




Photo: AP



Après tout, un chef d'État a un pouvoir bien différent de celui d'une figure religieuse.
Le président américain Barack Obama est ressorti à l'unanimité comme la personne la plus puissante du monde, et de loin. Mais il y avait aussi plusieurs surprises. L'ancien président George W. Bush ne figurait absolument nulle part, alors que son prédécesseur au bureau ovale, Bill Clinton, termine 31e, devant plusieurs chefs d'État en fonctions. Steve Jobs d'Apple n'a eu aucun mal à trouver une place, mais pas Arnold Schwarzenegger, la vedette de cinéma qui gouverne la Californie (qui possède à elle seule une économie plus importante que celle du Canada).
Peut-on vraiment comparer l'influence d'un journaliste et celle d'un terroriste ? Et le pouvoir non exercé reste-t-il du pouvoir ?
Pour préparer notre premier classement des personnes les plus puissantes du monde nous avons soupesé toutes ces questions, et bien d'autres, avant de décider de donner quatre dimensions à notre définition du pouvoir. Tout d'abord, nous nous sommes demandés si cette personne avait de l'influence sur beaucoup d'autres. Le pape Benedict XVI, classé 11e dans notre liste, est le dirigeant spirituel de plus d'un milliard d'âmes, soit environ un sixième de la population mondiale, alors que Mike Duke, PDG de Wal-Mart (No. est le plus grand employeur du secteur privé aux États-Unis.
Nous avons ensuite évalué les ressources financières contrôlées par ces personnes. Sont-elles relativement importantes par rapport à leurs pairs ? Pour les chefs d'État, nous avons utilisé le PIB, alors que pour les PDG nous avons examiné un classement tenant compte de la capitalisation boursière, des actifs, du bénéfice et du chiffre d'affaires que l'on retrouve dans notre classement annuel des 2000 plus grandes entreprises du monde. Dans certains cas, comme pour Bill Keller, le rédacteur en chef du New York Times (No. 51), nous avons pris comme référence les ressources dont il dispose par rapport à ses collègues dans ce secteur. Pour les milliardaires comme Bill Gates (No. 10) le patrimoine figurait aussi parmi les éléments pris en compte.
Nous avons ensuite déterminé si ces personnes ont du pouvoir dans plusieurs sphères. Il y a seulement 67 places dans notre liste - une pour chaque tranche de 100 millions de personnes de la planète. Il n'est donc pas suffisant d'avoir du pouvoir dans un seul domaine pour obtenir l'une de ces places. Les personnalités choisies protègent leur influence de nombreuses manières. Prenez le premier ministre italien haut en couleurs, Silvio Berlusconi (No. 12), qui est politicien, monopoliseur des médias et propriétaire d'un grand club de football, A.C. Milan, ou bien Oprah Winfrey (No. 45) qui peut fabriquer un best-seller ou un président américain.
Enfin, nous avons insisté sur un point : les personnalités choisies doivent utiliser activement leur pouvoir. Ingvar Kamprad, l'entrepreneur de 83 ans qui a fondé Ikea, et qui est l'homme le plus riche d'Europe, figurait parmi les premiers candidats à notre classement, mais il a été exclu car il n'exerce pas son pouvoir. Par contre, l'autocrate russe Vladimir Poutine (No. 3) a obtenu un bon score car il adore exercer le sien en faisant emprisonner des oligarques, en envahissant les pays voisins et en coupant de temps en temps l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe occidentale.
Pour déterminer le classement final, cinq rédacteurs senior de Forbes ont chacun classé tous nos candidats pour chacune de ces quatre dimensions du pouvoir. Ces classements individuels ont ensuite été transformés en un score composite qui a déterminé la place relative de chacun.
Ce classement a l'intention d'être le début d'une conversation. Ce n'est pas le dernier mot. Le Dalai Lama (No. 39) est-il vraiment plus puissant que le président français (No. 56) ? Les criminels tels que le milliardaire mexicain roi de la drogue Joaquín Guzmán (No. 41) devraient-ils figurer sur la liste ?

Gilles. Ville de Québec - Canada

Ce classement de Forbes s'abstient bien de signaler qu'Obama est un pantin et que, derrière lui, on trouve des individus comme Henry Kissinger (ancien secrétaire d'Etat U.S.) et des groupes d'influense comme le Council on Foreign Relations, la Commission trilatérale ou le groupe Bilderberg !

C'est que, voyez-vous, il ne faudrait pas que les gens du peuple sachent réellement où est le pouvoir !

David Rockefeller n'apparaît nulle part, lui non plus... Pourtant, ce richissime et diabolique individu très puissant et véritablement démoniaque est mêlé à de nombreuses idées et projets atroces.

Zbigniew Brzezinski n'est pas cité, lui non plus...

A remarquer quand même : Benoît XVI est situé en 11e place. Ce qui prouve bien qu'il dispose d'une richesse et d'un pouvoir très importants. Idem pour le Dalaï Lama, qui est situé en 39e place. Les chefs religieux ont donc toujours la cote, et font partie de ce groupe restreint de puissants.

Il suffit de reprendre tous les sinistres personnages qui ont fait un appel au nouvel ordre mondial pour savoir qui est un pion des instances mondialistes (Pilgrims Society, Bilderberg, Commission trilatérale, Club de Rome, Bilderberg, etc.)...