Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: La Fin des Temps :: PROPHÉTIES, RÉVÉLATIONS SUR LE TEMPS QUI VIENT
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour,
Proposition d'action universelle de purification :
Que chacun qui en sente la nécessité envoie depuis l'endroit où il se trouve quelques gouttes d'eau bénite aux quatre points cardinaux en pensant très fortement à Seamus. Merci pour lui...
Cela calmera sa fièvre et sa trop grande rapidité à porter des jugements téméraires sur autrui...
Seigneur, je renvoie sur en bénédiction sur son auteur toutes les paroles inconvenantes et tous jugements téméraires proférées par Seamus. Amen.
Meilleures pensées
Hercule
Proposition d'action universelle de purification :
Que chacun qui en sente la nécessité envoie depuis l'endroit où il se trouve quelques gouttes d'eau bénite aux quatre points cardinaux en pensant très fortement à Seamus. Merci pour lui...
Cela calmera sa fièvre et sa trop grande rapidité à porter des jugements téméraires sur autrui...
Seigneur, je renvoie sur en bénédiction sur son auteur toutes les paroles inconvenantes et tous jugements téméraires proférées par Seamus. Amen.
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Hercule
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Merci Hercule !
Je suis immédiatement votre conseil !
Lau
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invité1- Combat avec Sainte Marie
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
* * * Après-midi récréative * * *
Bonjour Seamus,
Peut-être ignorez-vous aussi qu'en vous adressant ainsi à moi de manière aussi cavalière, vous êtes peut-être en train d'investiver et d'insulter le futur Pape Français de l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine, car Pie XII a dit :
SI UN LAÏC ÉTAIT ÉLU PAPE !
Un an avant sa mort, Pie XII statua : « Si un laïc était élu pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; le pouvoir d’enseigner et de gouverner, ainsi que le charisme de l’infaillibilité, lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination » (Allocution au deuxième Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, 5 octobre 1957). Or nous avons vu plus haut que pour être apte à recevoir l’ordination, il faut être catholique (canon 985). Un non-catholique est inapte. Si l’élu du conclave n’est pas apte à recevoir l’ordination, dit Pie XII (5 octobre 1957, cité ci-dessus), il ne peut pas accepter le pontificat. Ainsi donc, PIE XII A CONFIRMÉ EXPRESSÉMENT LA CLAUSE DE CATHOLICITÉ EN 1957 (Page 111).
Un laïc pourrait être élu validement pape, mais il est plus convenable que l’élu soit pris parmi les cardinaux. Or les cardinaux, est-il précisé dans le code, doivent être « éminents en doctrine » (canon 232, § 1). Puisqu’il leur est demandé de surpasser les autres clercs par l’éminence de leur doctrine, on est en droit d’exiger d’eux, au minimum, la simple rectitude doctrinale. C’est la moindre des choses.
* * *
Tout ceci, Cher Seamus, pour vous appeler au respect et à la prudence la plus élémentaire, car si cette hypothèse assez improbable pouvait se réaliser, je vous promets que je vous assènerais sur votre petite tête creuse un grand coup de crosse pontificale, à vous en faire voir mille chandelles et entendre des milliers de carillons des cloches de Rome et de toute la Chrétienté...
Amen
Bénédiction Urbi et Orbi
Et Meilleures pensées
d'un éventuel futur Grégoire XVII
Bonjour Seamus,
Peut-être ignorez-vous aussi qu'en vous adressant ainsi à moi de manière aussi cavalière, vous êtes peut-être en train d'investiver et d'insulter le futur Pape Français de l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine, car Pie XII a dit :
SI UN LAÏC ÉTAIT ÉLU PAPE !
Un an avant sa mort, Pie XII statua : « Si un laïc était élu pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; le pouvoir d’enseigner et de gouverner, ainsi que le charisme de l’infaillibilité, lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination » (Allocution au deuxième Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, 5 octobre 1957). Or nous avons vu plus haut que pour être apte à recevoir l’ordination, il faut être catholique (canon 985). Un non-catholique est inapte. Si l’élu du conclave n’est pas apte à recevoir l’ordination, dit Pie XII (5 octobre 1957, cité ci-dessus), il ne peut pas accepter le pontificat. Ainsi donc, PIE XII A CONFIRMÉ EXPRESSÉMENT LA CLAUSE DE CATHOLICITÉ EN 1957 (Page 111).
Un laïc pourrait être élu validement pape, mais il est plus convenable que l’élu soit pris parmi les cardinaux. Or les cardinaux, est-il précisé dans le code, doivent être « éminents en doctrine » (canon 232, § 1). Puisqu’il leur est demandé de surpasser les autres clercs par l’éminence de leur doctrine, on est en droit d’exiger d’eux, au minimum, la simple rectitude doctrinale. C’est la moindre des choses.
* * *
Tout ceci, Cher Seamus, pour vous appeler au respect et à la prudence la plus élémentaire, car si cette hypothèse assez improbable pouvait se réaliser, je vous promets que je vous assènerais sur votre petite tête creuse un grand coup de crosse pontificale, à vous en faire voir mille chandelles et entendre des milliers de carillons des cloches de Rome et de toute la Chrétienté...
Amen
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Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Quand, et en quels termes, vous ai-je invectivé ?Hercule a écrit:* * * Après-midi récréative * * *
Bonjour Seamus,
Peut-être ignorez-vous aussi qu'en vous adressant ainsi à moi de manière aussi cavalière, vous êtes peut-être en train d'investiver et d'insulter le futur Pape Français de l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine
Vous seriez le prochain pape, et vous serinez que le successeur de Benoît XVI sera un antipape ? Vous avez le goût du risque vous !Hercule a écrit:Tout ceci, Cher Seamus, pour vous appeler au respect et à la prudence la plus élémentaire, car si cette hypothèse assez improbable pouvait se réaliser, je vous promets que je vous assènerais sur votre petite tête creuse un grand coup de crosse pontificale, à vous en faire voir mille chandelles et entendre des milliers de carillons des cloches de Rome et de toute la Chrétienté...
Je comprend le choix de votre pseudo…
Allez ramez, prenez des forces pour le coup de crosse !
Amen
Seamus Maximus, pp Primus
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
seamus7 a écrit:Preuves de rien du tout. Le démon n’est pas en peine de provoquer des stigmates chez un de ses suppôts s’il le désire. Ce ne sont pas les stigmates qui font le saint, c’est sa vie et son œuvre, son amour pour Dieu et son obéissance à l’Eglise.ANNE4 a écrit:Heureusement que le BON DIEU n'a pas attendu que l'EGLISE se réveille au sujet de PADRE PIO ! SES STIGMATES N'ETAIENT PAS FICTIFS, mais des preuves réelles de la sainteté de Padre Pio...Les canonisations répondent aux besoins des fidèles dans les siècles. Jeanne avait été réhabilitée depuis longtemps. Sa confiscation par la république laïcarde aura peut-être poussé l’Eglise à expliciter la chose, je ne connais pas les détails de l’affaire donc je n’affirme rien mais c’est une possibilité.ANNE4 a écrit:Vous dites :
"Padre Pio fut mis à l’écart avant que l’Eglise ait eu le recul nécessaire pour juger de ses actions."
Quant à JEANNE D'ARC... 1920 pour s'intéresser à sa canonisation... Vous ne trouvez pas que c'est un peu trop après sa mort spectaculaire ?
MAIS, ENFIN ! QUI ETES-VOUS SEAMUS 7 ?
Vous dépassez l'entendement !
Votre prose est de qualité... Mais votre information est défaillante ou de mauvaise qualité !
Pour Hercule, C'est le PERE ETERNEL qui choisit son PAPE... Si Il décide d'y placer un laïc dans un autre temps... C'est son choix... Et je me plais à dire qu'il sera délivré du PECHE ORIGINEL...
Nous ne manquerons pas d'avoir des surprises dans un avenir que lui seul connait !
----
Changeons nos coeurs de pierre en COEURS de CHAIR !
http://annedallemagne.forumactif.org
Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour Seamus,
Vous me semblez avoir vraiment un très gros problème...
N'avez-vous pas utilisé le terme "gnostique" à mon encontre ?
C'est une amabilité de plus de votre part ?
De quel droit jugez-vous les autres avec de tels propos ?
Qu'apportez-vous sur ces forums ? Quel est votre rôle ?
Croyez-vous que vos avis personnels vous empêcher la réalisation des annonces de tous ces messages à travers les siècles et les continents ?
De quoi ou de qui avez-vous peur ?
Avez-vous reçu une mission d'Eglise pour jouer le Torquemada sur ces forums ?
Très sincèrement, je vous plains...
Meilleures pensées
Hercule
LES PAPES
ET LE RETOUR EN GLOIRE DU CHRIST
Tous les derniers papes sans exception, ont reconnu l’imminence de ce Retour. Leur discernement résultait-il de la lecture du secret de Fatima qui leur avait été confié par Soeur Lucie ? Si la dernière des trois petits voyants de Fatima demeure toujours en vie, c’est qu’elle en verra, comme beaucoup le pensent, l’accomplissement ...
Pie XII, qui n’avait pas ouvert l’enveloppe du secret, déclarait déjà à Pâques 1957 :
“Venez, Seigneur Jésus,
il y a TANT DE SIGNES que VOTRE RETOUR N’EST PAS LOIN !”
Jean XXIII venait juste d’en prendre connaissance en août 1959 lorsqu’il déclara à son tour à Noël :
“LE RETOUR DU CHRIST EST PROCHE !”
Paul VI s’exclama dans son discours du 23 octobre 1965 :
“L’attente des peuples est plus anxieuse que jamais,
les tristesses des temps, les dangers courus par la paix,
donnent à penser que LE TEMPS DE DIEU est PROCHE !”
Puis le 13 mai 1970, troisième anniversaire de son pèlerinage à Fatima où il rencontra Soeur Lucie :
“LE RETOUR DU CHRIST est PRESQU’IMMINENT !”
Quant à Jean-Paul II qui révéla en 1983 à Fulda, le contenu impressionnant du secret de Fatima aujourd’hui publié (voir plus loin), et le commenta à Fatima-même en 1991, il a plusieurs fois lancé cette grave question, notamment à Lourdes :
“ÊTES-VOUS PRÊTS POUR LE MARTYRE ?”
Dans la lettre apostolique du 10 novembre 1994 : “Tertio millenio adveniente” sur le Grand Jubilé de l’an 2.000, les observateurs n’ont pas manqué de relever ce clin d’oeil du Saint Père :
“Le mot “Jubilé” évoque la Joie, non seulement la joie intérieure mais la joie qui se manifeste extérieurement, car LA VENUE DE DIEU est un événement qui est également EXTÉRIEUR, VISIBLE, AUDIBLE, TANGIBLE, comme le rappelle saint Jean (cf. 1 Jn 1,1). Il est donc juste que toute marque de joie suscitée par cette venue se manifeste extérieurement. Cela montre que l’Église se réjouit du salut.” (n° 16)
Pour qui pèse chacun des mots, ce qui surprend bien entendu dans cette introduction à la joie du Jubilé, c’est la présentation de cette venue de Dieu comme un événement dépassant la simple commémoration temporelle, pour affirmer son caractère extérieur, visible, audible, tangible, en relation intime avec le salut... lequel implique dès lors pour l’Église, une manifestation de joie toute aussi extérieure et à sa mesure !
Isaïe prophétisait : “ Toute chair Le verra” (40,5). Ce qu’annonce pareillement l’Apocalypse : “Et tout oeil Le verra”. (1,7) Depuis, à plusieurs reprises, le Saint Père n’a pas manqué de faire allusion à cette Venue. Le 28 février 1997, il déclarait à Rome :
“Le défi consiste à s’assurer que le monde est correctement informé sur le vrai sens de l’an 2.000, anniversaire de la Naissance de Jésus-Christ. Le Jubilé ne peut pas être seulement le souvenir d’un événement passé, aussi extraordinaire soit-il; il doit être la célébration d’une PRÉSENCE VIVANTE, et une invitation à regarder vers LA SECONDE VENUE de Notre Sauveur, lorsqu’Il établira une fois pour toutes, son Royaume de Justice, d’Amour et de Paix.”
Le vendredi saint 28 mars 1997, il s’écriait :
“Seigneur, un faisceau de lumière s’échappe de Ta Croix : dans ta mort, notre mort est vaincue et l’Espérance de la Résurrection nous est offerte. Agrippés à Ta Croix, nous restons DANS L’ATTENTE DE TON RETOUR DANS LA GLOIRE, Seigneur Jésus, notre Rédempteur. Nous acclamons ta mort, nous proclamons ta Résurrection, DANS L’ATTENTE DE TA VENUE DANS LA GLOIRE.”
Le 11 mai 1997, il reprenait à Beyrouth :
“Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus,
nous proclamons Ta Résurrection dans L’ATTENTE de TA VENUE.
Toute l’Eglise attend sa Venue en Orient et en Occident.
Les fils et les filles du Liban attendent Sa Venue dans la Gloire.
Nous tous, nous vivons l’Avent des derniers temps de l’Histoire,
et tous, nous cherchons à PRÉPARER LA VENUE DU CHRIST,
à discerner le Règne de Dieu qu’Il a annoncé.”
Le 24 mai 1998, il s’exclame à Turin :
“Nous sommes pour l’instant dans LE TEMPS DE L’ATTENTE,
agissante et vigilante, du RETOUR GLORIEUX DU CHRIST.
Notre esprit animé par une vive espérance se réjouit et invoque :
“VIENS SEIGNEUR JÉSUS”.
Et la réponse, rapportée par le Livre de l’Apocalyspe,
remplit de joie notre coeur, comme celui de tout croyant :
“OUI, JE VIENS BIENTÔT !” Loué soit Jésus-Christ, Amen !”
Enfin, pour le 20ème anniversaire de son pontificat, le 18 octobre 1998, célébrant la messe devant 75.000 personnes, le Saint Père évoquant son Ministère, s’est écrié :
“Annoncer la Parole ! C’est ma tâche,
en faisant tout mon possible pour que LE FILS DE L’HOMME
LORSQU’IL VIENDRA, puisse trouver la foi sur terre !” (Lc 18,
Certes cette phrase n’est pas celle d’un pape “ordinaire”, mais d’un Souverain Pontife qui, après avoir récapitulé les grandes et douloureuses questions de son Ministère, prend à témoin une foule immense de tous ses efforts accomplis (spirituels et physiques) pour préparer dignement le Retour du Christ, en réclamant impli-citement la compréhension et l’aide, de ceux qui peuvent se laisser séduire par les voix de la facilité ou de l’indifférence, sans deviner combien nous sommes proches du terme justifiant cette citation...
Et il est encore, bien d’autres lieux très importants où Jean-Paul II, au cours de ses voyages, n’a pas manqué d’annoncer le Retour en Gloire du Christ; notamment le 17 septembre 1984 au Canada, à Edmonton, le 15 août 1993 aux U.S.A., à Denvers (par deux fois lors la Journée Mondiale de la Jeunesse et durant l’homélie de la Messe de l’Assomption), le 15 mai 1995 aux Philippines, à Manille, etc... En 1999, Dans sa lettre apostolique pour la Journée mondiale des Missions, il s’exclamait, en citant le prophète Isaïe :
“Vous n’entendez-pas les veilleurs ?! ILS CRIENT DE JOIE PARCE QU’ILS VOIENT, DE LEURS YEUX, LE RETOUR DANS SION DU SEIGNEUR ! À l’approche du troisième millénaire de la Rédem-ption, se prépare UN GRAND PRINTEMPS CHRÉTIEN QUI SE RÉPANDRA DANS LE MONDE ENTIER !”
Paroles prophétiques ? Mgr Paulo Maria Hnilica, intime du Pape et mandaté par lui en 1984 pour effectuer secrètement à Moscou la Consécration au Coeur Immaculé de Marie, écrivait :
“Il s’agit de passer ces dernières années
qui nous séparent du deuxième millénaire,
dans UN ESPRIT D’AVENT,
ainsi que nous y a invités plusieurs fois le Saint Père.
Je suis convaincu que
L’AVÈNEMENT DU TRIOMPHE du Coeur Immaculé de MARIE,
tel qu’il fut PROMIS À FATIMA,
S’ACCOMPLIRA ENCORE SOUS SON PONTIFICAT.” (8 déc 1983)
Vous me semblez avoir vraiment un très gros problème...
N'avez-vous pas utilisé le terme "gnostique" à mon encontre ?
C'est une amabilité de plus de votre part ?
De quel droit jugez-vous les autres avec de tels propos ?
Qu'apportez-vous sur ces forums ? Quel est votre rôle ?
Croyez-vous que vos avis personnels vous empêcher la réalisation des annonces de tous ces messages à travers les siècles et les continents ?
De quoi ou de qui avez-vous peur ?
Avez-vous reçu une mission d'Eglise pour jouer le Torquemada sur ces forums ?
Très sincèrement, je vous plains...
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Hercule
LES PAPES
ET LE RETOUR EN GLOIRE DU CHRIST
Tous les derniers papes sans exception, ont reconnu l’imminence de ce Retour. Leur discernement résultait-il de la lecture du secret de Fatima qui leur avait été confié par Soeur Lucie ? Si la dernière des trois petits voyants de Fatima demeure toujours en vie, c’est qu’elle en verra, comme beaucoup le pensent, l’accomplissement ...
Pie XII, qui n’avait pas ouvert l’enveloppe du secret, déclarait déjà à Pâques 1957 :
“Venez, Seigneur Jésus,
il y a TANT DE SIGNES que VOTRE RETOUR N’EST PAS LOIN !”
Jean XXIII venait juste d’en prendre connaissance en août 1959 lorsqu’il déclara à son tour à Noël :
“LE RETOUR DU CHRIST EST PROCHE !”
Paul VI s’exclama dans son discours du 23 octobre 1965 :
“L’attente des peuples est plus anxieuse que jamais,
les tristesses des temps, les dangers courus par la paix,
donnent à penser que LE TEMPS DE DIEU est PROCHE !”
Puis le 13 mai 1970, troisième anniversaire de son pèlerinage à Fatima où il rencontra Soeur Lucie :
“LE RETOUR DU CHRIST est PRESQU’IMMINENT !”
Quant à Jean-Paul II qui révéla en 1983 à Fulda, le contenu impressionnant du secret de Fatima aujourd’hui publié (voir plus loin), et le commenta à Fatima-même en 1991, il a plusieurs fois lancé cette grave question, notamment à Lourdes :
“ÊTES-VOUS PRÊTS POUR LE MARTYRE ?”
Dans la lettre apostolique du 10 novembre 1994 : “Tertio millenio adveniente” sur le Grand Jubilé de l’an 2.000, les observateurs n’ont pas manqué de relever ce clin d’oeil du Saint Père :
“Le mot “Jubilé” évoque la Joie, non seulement la joie intérieure mais la joie qui se manifeste extérieurement, car LA VENUE DE DIEU est un événement qui est également EXTÉRIEUR, VISIBLE, AUDIBLE, TANGIBLE, comme le rappelle saint Jean (cf. 1 Jn 1,1). Il est donc juste que toute marque de joie suscitée par cette venue se manifeste extérieurement. Cela montre que l’Église se réjouit du salut.” (n° 16)
Pour qui pèse chacun des mots, ce qui surprend bien entendu dans cette introduction à la joie du Jubilé, c’est la présentation de cette venue de Dieu comme un événement dépassant la simple commémoration temporelle, pour affirmer son caractère extérieur, visible, audible, tangible, en relation intime avec le salut... lequel implique dès lors pour l’Église, une manifestation de joie toute aussi extérieure et à sa mesure !
Isaïe prophétisait : “ Toute chair Le verra” (40,5). Ce qu’annonce pareillement l’Apocalypse : “Et tout oeil Le verra”. (1,7) Depuis, à plusieurs reprises, le Saint Père n’a pas manqué de faire allusion à cette Venue. Le 28 février 1997, il déclarait à Rome :
“Le défi consiste à s’assurer que le monde est correctement informé sur le vrai sens de l’an 2.000, anniversaire de la Naissance de Jésus-Christ. Le Jubilé ne peut pas être seulement le souvenir d’un événement passé, aussi extraordinaire soit-il; il doit être la célébration d’une PRÉSENCE VIVANTE, et une invitation à regarder vers LA SECONDE VENUE de Notre Sauveur, lorsqu’Il établira une fois pour toutes, son Royaume de Justice, d’Amour et de Paix.”
Le vendredi saint 28 mars 1997, il s’écriait :
“Seigneur, un faisceau de lumière s’échappe de Ta Croix : dans ta mort, notre mort est vaincue et l’Espérance de la Résurrection nous est offerte. Agrippés à Ta Croix, nous restons DANS L’ATTENTE DE TON RETOUR DANS LA GLOIRE, Seigneur Jésus, notre Rédempteur. Nous acclamons ta mort, nous proclamons ta Résurrection, DANS L’ATTENTE DE TA VENUE DANS LA GLOIRE.”
Le 11 mai 1997, il reprenait à Beyrouth :
“Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus,
nous proclamons Ta Résurrection dans L’ATTENTE de TA VENUE.
Toute l’Eglise attend sa Venue en Orient et en Occident.
Les fils et les filles du Liban attendent Sa Venue dans la Gloire.
Nous tous, nous vivons l’Avent des derniers temps de l’Histoire,
et tous, nous cherchons à PRÉPARER LA VENUE DU CHRIST,
à discerner le Règne de Dieu qu’Il a annoncé.”
Le 24 mai 1998, il s’exclame à Turin :
“Nous sommes pour l’instant dans LE TEMPS DE L’ATTENTE,
agissante et vigilante, du RETOUR GLORIEUX DU CHRIST.
Notre esprit animé par une vive espérance se réjouit et invoque :
“VIENS SEIGNEUR JÉSUS”.
Et la réponse, rapportée par le Livre de l’Apocalyspe,
remplit de joie notre coeur, comme celui de tout croyant :
“OUI, JE VIENS BIENTÔT !” Loué soit Jésus-Christ, Amen !”
Enfin, pour le 20ème anniversaire de son pontificat, le 18 octobre 1998, célébrant la messe devant 75.000 personnes, le Saint Père évoquant son Ministère, s’est écrié :
“Annoncer la Parole ! C’est ma tâche,
en faisant tout mon possible pour que LE FILS DE L’HOMME
LORSQU’IL VIENDRA, puisse trouver la foi sur terre !” (Lc 18,
Certes cette phrase n’est pas celle d’un pape “ordinaire”, mais d’un Souverain Pontife qui, après avoir récapitulé les grandes et douloureuses questions de son Ministère, prend à témoin une foule immense de tous ses efforts accomplis (spirituels et physiques) pour préparer dignement le Retour du Christ, en réclamant impli-citement la compréhension et l’aide, de ceux qui peuvent se laisser séduire par les voix de la facilité ou de l’indifférence, sans deviner combien nous sommes proches du terme justifiant cette citation...
Et il est encore, bien d’autres lieux très importants où Jean-Paul II, au cours de ses voyages, n’a pas manqué d’annoncer le Retour en Gloire du Christ; notamment le 17 septembre 1984 au Canada, à Edmonton, le 15 août 1993 aux U.S.A., à Denvers (par deux fois lors la Journée Mondiale de la Jeunesse et durant l’homélie de la Messe de l’Assomption), le 15 mai 1995 aux Philippines, à Manille, etc... En 1999, Dans sa lettre apostolique pour la Journée mondiale des Missions, il s’exclamait, en citant le prophète Isaïe :
“Vous n’entendez-pas les veilleurs ?! ILS CRIENT DE JOIE PARCE QU’ILS VOIENT, DE LEURS YEUX, LE RETOUR DANS SION DU SEIGNEUR ! À l’approche du troisième millénaire de la Rédem-ption, se prépare UN GRAND PRINTEMPS CHRÉTIEN QUI SE RÉPANDRA DANS LE MONDE ENTIER !”
Paroles prophétiques ? Mgr Paulo Maria Hnilica, intime du Pape et mandaté par lui en 1984 pour effectuer secrètement à Moscou la Consécration au Coeur Immaculé de Marie, écrivait :
“Il s’agit de passer ces dernières années
qui nous séparent du deuxième millénaire,
dans UN ESPRIT D’AVENT,
ainsi que nous y a invités plusieurs fois le Saint Père.
Je suis convaincu que
L’AVÈNEMENT DU TRIOMPHE du Coeur Immaculé de MARIE,
tel qu’il fut PROMIS À FATIMA,
S’ACCOMPLIRA ENCORE SOUS SON PONTIFICAT.” (8 déc 1983)
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Inscription : 10/01/2007
Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour Seamus,
Un Pape doit fuir Rome en marchant sur les cadavres de ses prêtres. Il partira vers Cologne puis vers de Sud-est de la France...
Aussitôt, un Antipape prendra sa place en faisant croire que le précédent est décédé (c'est-à-dire qu'il arrivera quelqu'un de non canoniquement élu. Il sera élu par Mail, par fax ou autres systèmes, car le conclave ne pourra se réunir à cause des émeutes dans les capitales du fait de la crise économique générale)
Dans sa fuite et son exil, le vrai Pape se cachera puis il sera fait prisonnier...
A la fin, cet "Evêque en blanc" ira au martyre...
Conformément au 3° secret de Fatima donné par Jean-Paul II...
Mais le jour même de son martyre, sans qu'il y ait rupture, et sans que l’un et l’autre soit informé des évènements conjoints, un nouveau Pape français qui ne sera pas cardinal, sera élu sur une intervention miraculeuse de Saint Pierre et Saint Paul, et cette élection céleste sera tellement extraordinaire qu'aucune contestation ne sera possible (sauf bien sûr par Seamus car il faut toujours une exception à la règle…)
Mais à quoi cela peut-il bien servir d’essayer de faire boire un âne qui refuse de boire ?
Seamus, cette chronologie vous a déjà été expliquée, mais à quoi bon puisque vous refusez tout en bloc et qu'en plus vous falsifiez mes propos.
Soyez patient et confiant, l’Esprit-Saint finira peut-être un jour par vous toucher de son doigt… et de ses 7 dons.
Meilleures pensées
Hercule
Un Pape doit fuir Rome en marchant sur les cadavres de ses prêtres. Il partira vers Cologne puis vers de Sud-est de la France...
Aussitôt, un Antipape prendra sa place en faisant croire que le précédent est décédé (c'est-à-dire qu'il arrivera quelqu'un de non canoniquement élu. Il sera élu par Mail, par fax ou autres systèmes, car le conclave ne pourra se réunir à cause des émeutes dans les capitales du fait de la crise économique générale)
Dans sa fuite et son exil, le vrai Pape se cachera puis il sera fait prisonnier...
A la fin, cet "Evêque en blanc" ira au martyre...
Conformément au 3° secret de Fatima donné par Jean-Paul II...
Mais le jour même de son martyre, sans qu'il y ait rupture, et sans que l’un et l’autre soit informé des évènements conjoints, un nouveau Pape français qui ne sera pas cardinal, sera élu sur une intervention miraculeuse de Saint Pierre et Saint Paul, et cette élection céleste sera tellement extraordinaire qu'aucune contestation ne sera possible (sauf bien sûr par Seamus car il faut toujours une exception à la règle…)
Mais à quoi cela peut-il bien servir d’essayer de faire boire un âne qui refuse de boire ?
Seamus, cette chronologie vous a déjà été expliquée, mais à quoi bon puisque vous refusez tout en bloc et qu'en plus vous falsifiez mes propos.
Soyez patient et confiant, l’Esprit-Saint finira peut-être un jour par vous toucher de son doigt… et de ses 7 dons.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour,
C'est aujourd'hui la fête de Saint Pio de Pietrelcina.
Il a confirmé le Père René de Strasbourg, San Damiano et Garabandal, et sa mission est loin d'être terminée malgré les agitations du démon sur son sanctuaire...
Saint Pio de Pietrelcina
(1968-09-23)
Saint Padre Pio (Francesco Forgione) (1887-1968), célèbre capucin italien et premier prêtre stigmatisé, naît 25 mai 1887, dans l'église du village à Piétrelcina, en Italie du sud, dans l'archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. C'est là qu'il sera baptisé le lendemain. À 12 ans, il fait sa Confirmation et sa première communion. Après une enfance très pieuse, à 14 ans, le Seigneur l’appelle "à une très haute mission."
En octobre 1902, le jeune Francesco va avec son père à Morcone demander son admission au couvent des Capucins, et le 6 janvier 1903, à l'âge de 16 ans, il entre au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone. C’est là que, le 22 du même mois, il revêt l'habit franciscain en prenant le nom de Frère Pio.
Le 27 janvier 1907, il prononce ses voeux solennels et le 10 août 1910, il reçoit son ordination sacerdotale à Bénévent. Il restera dans sa famille jusqu'en 1916, pour des raisons de santé.
En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeure jusqu'à sa mort. Enflammé de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l'homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu'il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Le 5 mai 1956, avec des dons reçus du monde entier, il y fonde un hôpital, la "Casa Sollievo della Sofferenza" pour soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, avec des méthodes thérapeutiques innovantes de médecines douces qui respectent le malades tout en cherchant le soulagement de ses souffrances.
Le 23 septembre 1968, peu après avoir fêté le cinquantième anniversaire de sa stigmatisation, et après avoir reçu le sacrement de l'extrême-onction pour les malades, Padre Pio s'éteint paisiblement, un chapelet à la main, en prononçant "Jésus ! Marie !".
Il est canonisé le dimanche 16 juin 2002 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Déjà durant sa vie Padre Pio a connu une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort, la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant. Padre Pio comblé par Dieu de charismes étonnants, a passé sa vie à diriger les âmes, confesser et célébrer la messe. Aujourd'hui sa tombe attire un flot ininterrompu de pèlerins venus du monde entier. La mystérieuse fécondité de sa longue vie de prêtre et de religieux fils de Saint François d'Assise continue d’opérer dans une popularité hors du commun, drainant des milliers de fidèles, en confirmant que l'esprit du Saint Homme est encore bien vivant.
Il a était révélé à une âme privilégiée française, Agnès-Marie, que Saint Padre n’est pas dans son tombeau, son corps s’étant dématérialisé sans réduction des chairs des chairs. Ce phénomène mystique est commun à St Jean l’Evangéliste, à Marie Mesmin, la mystique de la Vierge en Pleurs de Bordeaux, et à quelques autres âmes choisies. Ce phénomène est, semble t-il réservé aux élus qui doivent réapparaître à la fin des temps. Une chose est certaine, c’est que Saint Padre Pio est toujours très actif, car il continue de se manifester de manière surnaturelle à de nombreuses âme choisies, pour continuer de développer et de gérer ses œuvres de charité, en divers lieux du monde, et en particulier en Afrique, au Bénin.
Padre Pio nous invite à cultiver une bonne, humble, saine et joyeuse estime de soi afin de porter du fruit, dépouillé des soucis du monde.
« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »
Le texte qui suit, daté de fin Mai 1950, est un message prophétique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, attribué à Padre Pio :
« Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.
L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.
Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible.
Mes Anges qui seront les exécuteurs de ce travail sont prêts.
Ils prendront un soin spirituel d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi et qui ne croiront pas à Mes Prophéties.
Des ouragans de feu seront lancés des nuages et s’étendront à la terre entière.
Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits.
Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.
Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création.
Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas. Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère.
Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.
La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre.
Fermez toutes les portes et les fenêtres.
Ne parlez à personne de l’extérieur.
Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés.
Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.
Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint.
La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas (Jésus ne veut pas que nous regardions avec curiosité la colère de Dieu parce qu’elle doit être contemplée avec crainte et tremblement).
Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.
Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre.
Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume.
Satan triomphera (semblera triompher un instant) mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.
Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre.
Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.
Il faut prier ! Dites pieusement le chapelet en commun si possible ou seul, mais dites-le bien.
L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.
Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire que lors du déluge.
L’humanité étouffe dans le marasme du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.»
Cet autre texte prophétique reçu par Padre Pio complète le précédant :
« Notre Seigneur : Je suis tout près… Je viendrai sur cette terre portant le fardeau des péchés.
La terre tremblera violemment, des masses de nuages s’enflammeront et un feu descendra du ciel, des éclairs réduiront en cendres tout ce qui est corrompu, l’air sera imprégné de gaz, et lourd d’une fumée suffocante que des vents violents répandront partout. Les hauts bâtiments, construits par l’homme avec son esprit orgueilleux, seront détruits.
Alors l’humanité verra que, sur elle, plane une volonté si puissante que tous les projets insensés, de vaine gloire, seront réduits en cendres. Un Ange destructeur anéantira définitivement les forces imprégnées de sophisme et de blasphème qui se sont opposées à l’Evangile du Christ.
Malheur à vous, impies, qui vous jouez de Moi, au travers de vos théories hypocrites et fausses.
Quand à vous, disciples fidèles, Je vous ai averti de ne pas suivre de faux prophètes et de faux christs. Je suis Votre Sauveur.
Quand l’Ange Exterminateur commencera à accomplir sa mission avec l’épée de la Justice, alors votre foi devra être ferme comme un rocher.
Ayez confiance en Moi, Je vous protégerai, Je vous protégerai.
Je vous donnerai un signe pour vous faire connaître le principe de mon jugement. Par une froide nuit d’hiver, je vous ferai retentir le tonnerre qui fera trembler les montagnes. Alors, fermez les fenêtres et ne regardez pas au-dehors.
Ne profanez pas vos yeux en jetant votre regard sur ces événements terribles, parce que trois fois saintes est la Justice de Dieu qui purifiera la terre à travers vous, mon troupeau fidèle.
Mettez-vous sous la protection de Ma Mère.
Qu’importe ce que vous pourrez voir ou entendre, ne désespérez pas, cela précédera la Fin des Temps. Mais alors, réunissez-vous pour prier. Invoquez vos Anges Gardiens. Combattez avec confiance en Mon Nom, ne doutez pas de votre libération.
Moi je vous garderai de tous les dangers si vous avez confiance en Mon Amour... demeurez près de Mon Cœur et combattez pour le salut des âmes.
Offrez vos épreuves, vos tentations, les vexations qui vous arriveront, pour le salut des pécheurs, pour les prêtres infidèles qui prêchent l’erreur avec ténacité. Ceux-ci sont toujours près de mon Cœur, demandez pour eux la contrition parfaite à l’heure de leur mort.
Persévérez pendant une nuit et un jour dans la prière, la nuit suivante portera la fin des tribulations avec l’aurore du lendemain. Le soleil donnera à nouveau sa chaleur, et sa lumière remplacera les ténèbres.
Alors, acceptez avec gratitude la nouvelle vie qui vous sera offerte. Vous vivez dans la justice et la simplicité, la paix et l’amour seront ma volonté.
Consolez, encouragez, priez, afin qu’une race renouvelée naisse de la joie de votre cœur.
Et vous, âmes consacrées, Je vous supplie de vous plier à sa volonté, comme victimes pour le salut de vos frères. Aucune affliction ne vous sera épargnée.
Restez en éveil, résistez au monde, parce que les mauvais esprits essayeront de vous séduire. Luttez dans l’humilité et le silence, appliquez-vous à la prière et au don du sacrifice, avec la conviction de vous appliquer à un devoir sacré.
Ayez de la compassion pour vos frères qui sont dans l’erreur. Soyez crucifiés afin de rendre le ciel clément envers les hommes.
Moi je suis prêt à agir. La terre est en train de trembler.
Cela sera le dernier Jugement mais soyez sans crainte, Je serai avec vous.
Ceux qui M’attendent auront Ma grâce et Mon assistance, mais pour ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Les Anges de la Justice sont déjà placés aux quatre coins de la terre. Je me manifesterai à tous les hommes et chaque homme me reconnaîtra pour son Dieu. Je suis à la porte…
La terre tremblera, les hommes gémiront, l’œuvre de l’Esprit Saint se consumera.
Les hommes n’entendent pas Mon appel ; les pêcheurs durcissent leur cœur, ils résistent à Ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire qu’avant le Déluge. Le monde est enveloppé de ténèbres.
L’humanité étouffe dans le marasme de l’erreur et du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde. La coupe de la colère va se déverser sur la terre, mais bientôt, l’Ange de la Paix planera sur elle. Je veux guérir et assainir les plaies qui saignent actuellement ; Ma Miséricorde dépassera Ma Justice.
Vous, Mes fidèles, priez sans interruption ; ne vous endormez pas comme Mes disciples au Jardin des Oliviers. Priez sans interruption afin de sauver le monde. Puisez dans Mes mérites pour vous-même et pour les autres.
Mes enfants, je viendrai bientôt. Ce qui va venir dépassera tout ce que vous pouvez imaginer. De grandes choses se préparent : ce sera effroyable, comme jamais depuis la création du monde.
Je viendrai et Je ferai connaître au monde Ma volonté.
Tous ceux qui auront souffert pendant cette période… seront la semence de l’Eglise nouvelle ; ils participeront à Ma Flagellation, à Mon Couronnement d’épines, à Mon Chemin de Croix.
La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes. L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai ; Je lui arracherai sa moisson ; Je viendrai et avec Moi Ma Paix.
Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne. Je leur donnerai une lumière particulière. Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.
Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.
Je rassemble les miens, de toutes les directions, et ils viendront pour Me rendre gloire. Je viendrai. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.
La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.
Ma divine Mère vous a dit : "Je suis la grande Médiatrice des Grâces."
De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.
Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi. Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer. Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur. Faites que Mon Cœur soit votre refuge, c’est là que vous trouverez le repos. De là découle le bonheur.
Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation.
Persistez dans l’Amour, en union avec Mon Sacrifice, pour la Rédemption de l’humanité. »
C'est aujourd'hui la fête de Saint Pio de Pietrelcina.
Il a confirmé le Père René de Strasbourg, San Damiano et Garabandal, et sa mission est loin d'être terminée malgré les agitations du démon sur son sanctuaire...
Saint Pio de Pietrelcina
(1968-09-23)
Saint Padre Pio (Francesco Forgione) (1887-1968), célèbre capucin italien et premier prêtre stigmatisé, naît 25 mai 1887, dans l'église du village à Piétrelcina, en Italie du sud, dans l'archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. C'est là qu'il sera baptisé le lendemain. À 12 ans, il fait sa Confirmation et sa première communion. Après une enfance très pieuse, à 14 ans, le Seigneur l’appelle "à une très haute mission."
En octobre 1902, le jeune Francesco va avec son père à Morcone demander son admission au couvent des Capucins, et le 6 janvier 1903, à l'âge de 16 ans, il entre au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone. C’est là que, le 22 du même mois, il revêt l'habit franciscain en prenant le nom de Frère Pio.
Le 27 janvier 1907, il prononce ses voeux solennels et le 10 août 1910, il reçoit son ordination sacerdotale à Bénévent. Il restera dans sa famille jusqu'en 1916, pour des raisons de santé.
En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo et il y demeure jusqu'à sa mort. Enflammé de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain, Padre Pio vécut pleinement sa vocation qui consistait à participer à la rédemption de l'homme, selon la mission spéciale qui caractérisa toute sa vie et qu'il réalisa par la direction spirituelle des fidèles, la réconciliation sacramentelle des pénitents et la célébration de l'Eucharistie. Le moment le plus éminent de son activité apostolique était celui où il célébrait la messe. Les fidèles qui y participaient y percevaient le sommet et la plénitude de sa spiritualité.
Le 5 mai 1956, avec des dons reçus du monde entier, il y fonde un hôpital, la "Casa Sollievo della Sofferenza" pour soulager les souffrances et les misères de nombreuses familles, avec des méthodes thérapeutiques innovantes de médecines douces qui respectent le malades tout en cherchant le soulagement de ses souffrances.
Le 23 septembre 1968, peu après avoir fêté le cinquantième anniversaire de sa stigmatisation, et après avoir reçu le sacrement de l'extrême-onction pour les malades, Padre Pio s'éteint paisiblement, un chapelet à la main, en prononçant "Jésus ! Marie !".
Il est canonisé le dimanche 16 juin 2002 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Déjà durant sa vie Padre Pio a connu une grande renommée de sainteté, due à ses vertus, à son esprit de prière, de sacrifice et de consécration totale au bien des âmes. Au cours des années qui ont suivi sa mort, la renommée de sa sainteté et de ses miracles est allée en se développant. Padre Pio comblé par Dieu de charismes étonnants, a passé sa vie à diriger les âmes, confesser et célébrer la messe. Aujourd'hui sa tombe attire un flot ininterrompu de pèlerins venus du monde entier. La mystérieuse fécondité de sa longue vie de prêtre et de religieux fils de Saint François d'Assise continue d’opérer dans une popularité hors du commun, drainant des milliers de fidèles, en confirmant que l'esprit du Saint Homme est encore bien vivant.
Il a était révélé à une âme privilégiée française, Agnès-Marie, que Saint Padre n’est pas dans son tombeau, son corps s’étant dématérialisé sans réduction des chairs des chairs. Ce phénomène mystique est commun à St Jean l’Evangéliste, à Marie Mesmin, la mystique de la Vierge en Pleurs de Bordeaux, et à quelques autres âmes choisies. Ce phénomène est, semble t-il réservé aux élus qui doivent réapparaître à la fin des temps. Une chose est certaine, c’est que Saint Padre Pio est toujours très actif, car il continue de se manifester de manière surnaturelle à de nombreuses âme choisies, pour continuer de développer et de gérer ses œuvres de charité, en divers lieux du monde, et en particulier en Afrique, au Bénin.
Padre Pio nous invite à cultiver une bonne, humble, saine et joyeuse estime de soi afin de porter du fruit, dépouillé des soucis du monde.
« Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore Lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire. »
Le texte qui suit, daté de fin Mai 1950, est un message prophétique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, attribué à Padre Pio :
« Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.
L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.
Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible.
Mes Anges qui seront les exécuteurs de ce travail sont prêts.
Ils prendront un soin spirituel d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi et qui ne croiront pas à Mes Prophéties.
Des ouragans de feu seront lancés des nuages et s’étendront à la terre entière.
Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits.
Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.
Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création.
Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas. Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère.
Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.
La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre.
Fermez toutes les portes et les fenêtres.
Ne parlez à personne de l’extérieur.
Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés.
Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.
Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint.
La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas (Jésus ne veut pas que nous regardions avec curiosité la colère de Dieu parce qu’elle doit être contemplée avec crainte et tremblement).
Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.
Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre.
Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume.
Satan triomphera (semblera triompher un instant) mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.
Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre.
Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.
Il faut prier ! Dites pieusement le chapelet en commun si possible ou seul, mais dites-le bien.
L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.
Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire que lors du déluge.
L’humanité étouffe dans le marasme du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.»
Cet autre texte prophétique reçu par Padre Pio complète le précédant :
« Notre Seigneur : Je suis tout près… Je viendrai sur cette terre portant le fardeau des péchés.
La terre tremblera violemment, des masses de nuages s’enflammeront et un feu descendra du ciel, des éclairs réduiront en cendres tout ce qui est corrompu, l’air sera imprégné de gaz, et lourd d’une fumée suffocante que des vents violents répandront partout. Les hauts bâtiments, construits par l’homme avec son esprit orgueilleux, seront détruits.
Alors l’humanité verra que, sur elle, plane une volonté si puissante que tous les projets insensés, de vaine gloire, seront réduits en cendres. Un Ange destructeur anéantira définitivement les forces imprégnées de sophisme et de blasphème qui se sont opposées à l’Evangile du Christ.
Malheur à vous, impies, qui vous jouez de Moi, au travers de vos théories hypocrites et fausses.
Quand à vous, disciples fidèles, Je vous ai averti de ne pas suivre de faux prophètes et de faux christs. Je suis Votre Sauveur.
Quand l’Ange Exterminateur commencera à accomplir sa mission avec l’épée de la Justice, alors votre foi devra être ferme comme un rocher.
Ayez confiance en Moi, Je vous protégerai, Je vous protégerai.
Je vous donnerai un signe pour vous faire connaître le principe de mon jugement. Par une froide nuit d’hiver, je vous ferai retentir le tonnerre qui fera trembler les montagnes. Alors, fermez les fenêtres et ne regardez pas au-dehors.
Ne profanez pas vos yeux en jetant votre regard sur ces événements terribles, parce que trois fois saintes est la Justice de Dieu qui purifiera la terre à travers vous, mon troupeau fidèle.
Mettez-vous sous la protection de Ma Mère.
Qu’importe ce que vous pourrez voir ou entendre, ne désespérez pas, cela précédera la Fin des Temps. Mais alors, réunissez-vous pour prier. Invoquez vos Anges Gardiens. Combattez avec confiance en Mon Nom, ne doutez pas de votre libération.
Moi je vous garderai de tous les dangers si vous avez confiance en Mon Amour... demeurez près de Mon Cœur et combattez pour le salut des âmes.
Offrez vos épreuves, vos tentations, les vexations qui vous arriveront, pour le salut des pécheurs, pour les prêtres infidèles qui prêchent l’erreur avec ténacité. Ceux-ci sont toujours près de mon Cœur, demandez pour eux la contrition parfaite à l’heure de leur mort.
Persévérez pendant une nuit et un jour dans la prière, la nuit suivante portera la fin des tribulations avec l’aurore du lendemain. Le soleil donnera à nouveau sa chaleur, et sa lumière remplacera les ténèbres.
Alors, acceptez avec gratitude la nouvelle vie qui vous sera offerte. Vous vivez dans la justice et la simplicité, la paix et l’amour seront ma volonté.
Consolez, encouragez, priez, afin qu’une race renouvelée naisse de la joie de votre cœur.
Et vous, âmes consacrées, Je vous supplie de vous plier à sa volonté, comme victimes pour le salut de vos frères. Aucune affliction ne vous sera épargnée.
Restez en éveil, résistez au monde, parce que les mauvais esprits essayeront de vous séduire. Luttez dans l’humilité et le silence, appliquez-vous à la prière et au don du sacrifice, avec la conviction de vous appliquer à un devoir sacré.
Ayez de la compassion pour vos frères qui sont dans l’erreur. Soyez crucifiés afin de rendre le ciel clément envers les hommes.
Moi je suis prêt à agir. La terre est en train de trembler.
Cela sera le dernier Jugement mais soyez sans crainte, Je serai avec vous.
Ceux qui M’attendent auront Ma grâce et Mon assistance, mais pour ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.
Les Anges de la Justice sont déjà placés aux quatre coins de la terre. Je me manifesterai à tous les hommes et chaque homme me reconnaîtra pour son Dieu. Je suis à la porte…
La terre tremblera, les hommes gémiront, l’œuvre de l’Esprit Saint se consumera.
Les hommes n’entendent pas Mon appel ; les pêcheurs durcissent leur cœur, ils résistent à Ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.
L’humanité est pire qu’avant le Déluge. Le monde est enveloppé de ténèbres.
L’humanité étouffe dans le marasme de l’erreur et du péché.
J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde. La coupe de la colère va se déverser sur la terre, mais bientôt, l’Ange de la Paix planera sur elle. Je veux guérir et assainir les plaies qui saignent actuellement ; Ma Miséricorde dépassera Ma Justice.
Vous, Mes fidèles, priez sans interruption ; ne vous endormez pas comme Mes disciples au Jardin des Oliviers. Priez sans interruption afin de sauver le monde. Puisez dans Mes mérites pour vous-même et pour les autres.
Mes enfants, je viendrai bientôt. Ce qui va venir dépassera tout ce que vous pouvez imaginer. De grandes choses se préparent : ce sera effroyable, comme jamais depuis la création du monde.
Je viendrai et Je ferai connaître au monde Ma volonté.
Tous ceux qui auront souffert pendant cette période… seront la semence de l’Eglise nouvelle ; ils participeront à Ma Flagellation, à Mon Couronnement d’épines, à Mon Chemin de Croix.
La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes. L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai ; Je lui arracherai sa moisson ; Je viendrai et avec Moi Ma Paix.
Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne. Je leur donnerai une lumière particulière. Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.
Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.
Je rassemble les miens, de toutes les directions, et ils viendront pour Me rendre gloire. Je viendrai. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.
La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.
Ma divine Mère vous a dit : "Je suis la grande Médiatrice des Grâces."
De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.
Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi. Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer. Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur. Faites que Mon Cœur soit votre refuge, c’est là que vous trouverez le repos. De là découle le bonheur.
Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation.
Persistez dans l’Amour, en union avec Mon Sacrifice, pour la Rédemption de l’humanité. »
Her- En adoration
- Messages : 2751
Inscription : 10/01/2007
Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour Hercule,Hercule a écrit:Bonjour Seamus,
Vous me semblez avoir vraiment un très gros problème...
N'avez-vous pas utilisé le terme "gnostique" à mon encontre ?
C'est une amabilité de plus de votre part ?
De quel droit jugez-vous les autres avec de tels propos ?
Qu'apportez-vous sur ces forums ? Quel est votre rôle ?
Croyez-vous que vos avis personnels vous empêcher la réalisation des annonces de tous ces messages à travers les siècles et les continents ?
De quoi ou de qui avez-vous peur ?
Avez-vous reçu une mission d'Eglise pour jouer le Torquemada sur ces forums ?
Très sincèrement, je vous plains...
Meilleures pensées
Hercule
Est gnostique quiconque prétend connaître sur Dieu et Ses plans des choses que Son Eglise ignore. A vous lire, c’est votre cas. Que ces révélations vous viennent de Nostradamus, Garabandal, ou d’ailleurs, ne change rien à la question.
Saint Irénée a démontré, voici presque 2000 ans, que la seule alternative au gnosticisme est la foi de l’Eglise, définie par la Tradition apostolique. C’est ce que je fais (ou plutôt tente de faire), avec vous. Affublez-moi du surnom de Torquemada si ça vous chante, mais rendez grâces d’avoir affaire à moi plutôt qu’à lui !
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1117
Age : 56
Localisation : Picardie
Inscription : 24/09/2008
Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes. L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai ; Je lui arracherai sa moisson ; Je viendrai et avec Moi Ma Paix.
Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne. Je leur donnerai une lumière particulière. Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.
Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.
Je rassemble les miens, de toutes les directions, et ils viendront pour Me rendre gloire. Je viendrai. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.
La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.
Ma divine Mère vous a dit : "Je suis la grande Médiatrice des Grâces."
De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.
Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi. Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer. Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur. Faites que Mon Cœur soit votre refuge, c’est là que vous trouverez le repos. De là découle le bonheur.
Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation.
Persistez dans l’Amour, en union avec Mon Sacrifice, pour la Rédemption de l’humanité.
Merci Hercule ! C'est magnifique !
St Padre Pio, priez pour nous en ces temps difficiles... priez pour les prêtres, priez pour les pécheurs que nous sommes... priez pour l'Eglise !
Notre Dame de la Sainte Espérance, j'ai confiance en vous !
Lau
invité1- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009
Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Et avec ça, vous viendrez encore me dire que vous n’êtes pas gnostique !Hercule a écrit:Bonjour Seamus,
Un Pape doit fuir Rome en marchant sur les cadavres de ses prêtres. Il partira vers Cologne puis vers de Sud-est de la France...
Aussitôt, un Antipape prendra sa place en faisant croire que le précédent est décédé (c'est-à-dire qu'il arrivera quelqu'un de non canoniquement élu. Il sera élu par Mail, par fax ou autres systèmes, car le conclave ne pourra se réunir à cause des émeutes dans les capitales du fait de la crise économique générale)
Dans sa fuite et son exil, le vrai Pape se cachera puis il sera fait prisonnier...
A la fin, cet "Evêque en blanc" ira au martyre...
Conformément au 3° secret de Fatima donné par Jean-Paul II...
Mais le jour même de son martyre, sans qu'il y ait rupture, et sans que l’un et l’autre soit informé des évènements conjoints, un nouveau Pape français qui ne sera pas cardinal, sera élu sur une intervention miraculeuse de Saint Pierre et Saint Paul, et cette élection céleste sera tellement extraordinaire qu'aucune contestation ne sera possible (sauf bien sûr par Seamus car il faut toujours une exception à la règle…)
Mais à quoi cela peut-il bien servir d’essayer de faire boire un âne qui refuse de boire ?
Seamus, cette chronologie vous a déjà été expliquée, mais à quoi bon puisque vous refusez tout en bloc et qu'en plus vous falsifiez mes propos.
Soyez patient et confiant, l’Esprit-Saint finira peut-être un jour par vous toucher de son doigt… et de ses 7 dons.
Meilleures pensées
Hercule
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Sûrement pas, car tous les Papes d’avant Fatima, sans exception, ont reconnu l’imminence de ce Retour.Hercule a écrit:LES PAPES
ET LE RETOUR EN GLOIRE DU CHRIST
Tous les derniers papes sans exception, ont reconnu l’imminence de ce Retour. Leur discernement résultait-il de la lecture du secret de Fatima qui leur avait été confié par Soeur Lucie ?
Et Jésus Lui-même, durant Sa mission, l’a annoncé « pour la génération présente. » Comment comprenez-vous cela, à la « lumière » de vos prophètes ?
Savez-vous que pour certains de vos collègues de gnose, cette consécration n’a pas encore été faite (comme je l’ai lu pas plus tard qu’hier sur je ne sais plus quel fil) ?Hercule a écrit:Paroles prophétiques ? Mgr Paulo Maria Hnilica, intime du Pape et mandaté par lui en 1984 pour effectuer secrètement à Moscou la Consécration au Coeur Immaculé de Marie, écrivait :
“Il s’agit de passer ces dernières années
qui nous séparent du deuxième millénaire,
dans UN ESPRIT D’AVENT,
ainsi que nous y a invités plusieurs fois le Saint Père.
Je suis convaincu que
L’AVÈNEMENT DU TRIOMPHE du Coeur Immaculé de MARIE,
tel qu’il fut PROMIS À FATIMA,
S’ACCOMPLIRA ENCORE SOUS SON PONTIFICAT.” (8 déc 1983)
Faut vous mettre d’accord entre vous les charlots (décidément, je devrais déposer un copyright sur cette phrase !)
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Hercule, vous fumez la même moquette qu’Anne4 ?Hercule a écrit:Il a était révélé à une âme privilégiée française, Agnès-Marie, que Saint Padre n’est pas dans son tombeau, son corps s’étant dématérialisé sans réduction des chairs des chairs.
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0403081_padre_pio
seamus7- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Au sujet de la consécration de la Russie, il est exact qu'elle n'a pas été faite.
Une preuve évidente.... on devait obtenir la paix pour le monde.... trouvez-vous beaucoup de paix autour de vous, dans les familles, la société, les gouvernements, ... tous ces pays en guerre ou en course pour la bombe nucléaire... la course à l'armement... les massacres ethniques...
Seule la consécration au monde a été faite, sous prétexte de préserver les relations diplomatiques avec la Russie !
Déjà la Ste Vierge mettait en garde le monde à Ezquioga, et le monde n'a pas changé !..
lau
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/propheties-revelations-sur-le-temps-qui-vient-f25/les-apparitions-qui-derangent-l-eglise-t5472.htm#47140
Une preuve évidente.... on devait obtenir la paix pour le monde.... trouvez-vous beaucoup de paix autour de vous, dans les familles, la société, les gouvernements, ... tous ces pays en guerre ou en course pour la bombe nucléaire... la course à l'armement... les massacres ethniques...
Seule la consécration au monde a été faite, sous prétexte de préserver les relations diplomatiques avec la Russie !
Déjà la Ste Vierge mettait en garde le monde à Ezquioga, et le monde n'a pas changé !..
lau
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/propheties-revelations-sur-le-temps-qui-vient-f25/les-apparitions-qui-derangent-l-eglise-t5472.htm#47140
invité1- Combat avec Sainte Marie
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
seamus7 a écrit:
Et avec ça, vous viendrez encore me dire que vous n’êtes pas gnostique !
Bonjour Seamus,
Je suis désolé pour vous je ne reçois aucune révélation personnelle particulière, je ne fais que lire et comparer les messages et prophéties chrétiennes. Il n'y a rien de gnostique dans tout cela.
J'ai collationné environ 500 prophéties depuis la Genèse jusqu'à aujourd'hui et toute disent la même chose que ce qui est annoncé par jésus dans les Evangiles. Je n'invente rien.
Relisez par exemple la prophétie de St. François d'Assise, il nous parle bien de la venue d'un antipape... et d'un exterminateur.
Relisez Marie Lataste, elle nous parle de la venue de l'ange exterminateur sur Paris... Mais il y en a beaucoup d'autres...
Vous refusez de les lire ! C'est votre problème et non le lien...
Etre gnostique, c'est croire que la foi est réservée à certains initiés.
Ce n'est pas mon cas. La seule initiation que j'ai, c'est mon baptême, la confession fréquente, la messe journalière, la prière, l'adoration, la spiritualité franciscaine.
Je ne lis jamais les apocryphes qui sont comme une belle assiette anglaise avec une goutte d'arsenic au milieu... L'Eglise a préféré jeter toute l'assiette plutôt que de tenter de faire le tri au risque d'empoisonner le Bon Peuple de Dieu. Je respecte ce choix.
Aujourd'hui, c'est la fête de Saint Pio qui a eu beaucoup de révélations sur la Mission divine de la France (Le sais cela par un de ses fils spirituels), mais je vous assure qu'il y a eu beaucoup d'autres tertiaires franciscains qui ont reçu des révélations particulières et il ne s'agit en aucun cas de gnosticisme. Juste d'un don de prophétie...
Oui, vous avez vraiment un très gros problème...
Meilleures Pensées
Hercule
Vous semblez ignorer ce qu'est le gnosticisme. Voici l'article de Wikipedia :
Gnosticisme
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Cet article traite des gnostiques des premiers siècles de l'ère chrétienne. Pour une vision plus générale voir l'article Gnose
Le gnosticisme est un mouvement religieux regroupant des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par la croyance que les hommes sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait appelé le démiurge. Le mouvement connut son apogée au cours du iie siècle1.
Le démiurge peut être considéré comme une incarnation du mal, ou comme un dieu bon mais imparfait. Il existe aux côtés d'un autre être suprême plus éloigné et dont la connaissance est difficile, qui incarne le bien. Afin de se libérer du monde matériel inférieur, l'homme a besoin de la gnose, soit la connaissance spirituelle ésotérique disponible à travers l'expérience directe ou la connaissance (gnose) de l'être suprême. Jésus de Nazareth est identifié par certains cultes gnostiques comme une incarnation de l'être suprême qui s'incarne pour apporter la gnose aux hommes.
Le terme gnose, du grec γνώσις / gnốsis (« connaissance »), désigne « des tendances universelles de la pensée qui trouvent leur dénominateur commun autour de la notion de connaissance2 ». Ainsi, le manichéisme, le mandéisme, la Kabbale et l'hermétisme, entre autres, peuvent être considérés comme des formes de Gnose.3 Par contre le terme gnosticisme a une connotation historique précise.
Selon la définition du néoplatonicien Plotin, adversaire des gnostiques, ceux-ci sont:
« Ceux qui disent que le Démiurge de ce monde est mauvais et que le Cosmos est mauvais.4 »
Ainsi 5, à leurs yeux, L'homme est prisonnier du temps, de son corps, de son âme inférieure et du monde.
Les gnostiques en concluent : « Je suis au monde, mais je ne suis pas de ce monde6 », et de ce point de vue, le monde et l'existence dans le monde apparaîtront mauvais parce qu'ils sont mélange de deux natures et de deux mondes d'êtres contraires et inconciliables. Le gnostique sera celui qui retrouvera son moi véritable et qui prendra conscience de la condition glorieuse, divine qui était la sienne dans un passé immémorial7.
Les gnostiques chrétiens se référaient tant aux textes canoniques qu'apocryphes, le plus célèbre étant l'évangile de Thomas. D'inspiration chrétienne, le gnosticisme fut qualifié d'hérésie par les Pères de l'Église de ce qui allait devenir la « Grande Église » chrétienne. Irénée de Lyon, dans la deuxième moitié du ier dans sa Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur (ou Contre les hérésies) en a laissé le témoignage antique le plus important et le nom qui leur restera. Il est possible que certains de ces groupes aient revendiqué le terme. Les sectes gnostiques disparurent presque complètement à partir du iiie siècle, mais leurs doctrines influencèrent d'autres religions comme le manichéisme, le marcionisme et le catharisme.
Jusqu'au milieu du xxe siècle on ne disposait que de très peu de sources directes sur les gnostiques, celles-ci ayant été falsifiées ou détruites. Les principaux témoignages viennent de leurs détracteurs, notamment les pères de l'Église. La découverte en 1945 de la Bibliothèque de Nag Hammadi (la première traduction complète étant publiée en 1977), a permis de renouveler la recherche sur le sujet.
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Matthieu
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Matthieu, fils d'Alphée selon Saint Marc, naît en Galilée. Son nom était Lévi et il était publicain (percepteur des impôts) à Capharnaüm, employé au péage de douane d'Hérode, près du lac de Génésareth. Dans son Evangile, Saint Matthieu nous fait le récit de sa propre conversion. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus, devenant l’un des douze Apôtres, et plus tard Evêque. Il est aussi l’un des quatre évangélistes et la Tradition lui attribue le premier Evangile. De la célèbre vision où sont montrés à Ezéchiel quatre animaux symboliques, dès les premiers siècles, on y a reconnu les quatre Evangélistes. Saint Matthieu est représenté par l’animal à face humaine, parce qu’il commence son Evangile par la généalogie des ancêtres de Jésus.
Lévi, appelé Matthieu après sa conversion, invita Jésus-Christ et Ses disciples à manger chez lui; il appela même au festin ses amis, espérant sans doute que les entretiens de Jésus les attireraient aussi à Lui. C'est à cette occasion que les Pharisiens dirent aux disciples du Sauveur: "Pourquoi votre Maître mange-t-Il avec les publicains et les pécheurs?" Et Jésus, entendant leurs murmures, répondit ces belles paroles: "Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, Je veux la miséricorde et non le sacrifice; car Je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs."
Après la Pentecôte, il prêcha aux Hébreux, écrivit pour eux son Evangile en araméen, traduit en grec, Le but qu’il eut en écrivant ce livre, empreint d’une sagesse toute divine, fut de prouver que Jésus a réalisé les oracles relatifs au libérateur d’Israël et qu’il est donc le Messie. Cet apôtre prêcha aussi la bonne nouvelle en Palestine et en Ethiopie. C’est là qu’il mourut martyr en 61. Son corps fut transféré à Salerne.
Evangile selon saint Matthieu 7, 5 à 8, 2
« Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l'oeil de ton frère." Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs, de crainte qu'ils ne les piétinent, puis se retournent contre vous pour vous déchirer. "Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve; et à qui frappe on ouvrira. Quel est d'entre vous l'homme auquel son fils demandera du pain, et qui lui remettra une pierre ? Ou encore, s'il lui demande un poisson, lui remettra-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui l'en prient ! "Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes. "Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s'y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. "Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines ? Ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout arbre bon produit de bons fruits, tandis que l'arbre gâté produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits. Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. "Ce n'est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que nous avons fait bien des miracles ? Alors je leur dirai en face : Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. "Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine!" Et il advint, quand Jésus eut achevé ces discours, que les foules étaient frappées de son enseignement : car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. Quand il fut descendu de la montagne, des foules nombreuses se mirent à le suivre. »
Evangile selon saint Matthieu 10, 05 - 42
« Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les prescriptions suivantes: "Ne prenez pas le chemin des païens et n'entrez pas dans une ville de Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Chemin faisant, proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or, ni argent, ni menue monnaie pour vos ceintures, ni besace pour la route, ni deux tuniques, ni sandales, ni bâton : car l'ouvrier mérite sa nourriture.
"En quelque ville ou village que vous entriez, faites-vous indiquer quelqu'un d'honorable et demeurez-y jusqu'à ce que vous partiez. En entrant dans la maison, saluez-la : si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; si elle ne l'est pas, que votre paix vous soit retournée. Et si quelqu'un ne vous accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds.
En vérité je vous le dis : au Jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville-là. Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; montrez-vous donc prudents comme les serpents et candides comme les colombes. "Méfiez-vous des hommes :ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux et des païens. Mais, lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. "Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Si l'on vous pourchasse dans telle ville, fuyez dans telle autre, et si l'on vous pourchasse dans celle-là, fuyez dans une troisième ; en vérité je vous le dis, vous n'achèverez pas le tour des villes d'Israël avant que ne vienne le Fils de l'homme. « Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Il suffit pour le disciple qu'il devienne comme son maître, et le serviteur comme son patron. Du moment qu'ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas de sa maisonnée ! "N'allez donc pas les craindre! Rien, en effet, n'est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour; et ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
"Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. Ne vend-on pas deux passereaux pour un as ? Et pas un d'entre eux ne tombera au sol à l'insu de votre Père ! Et vous donc ! Vos cheveux même sont tous comptés ! Soyez donc sans crainte; vous valez mieux, vous, qu'une multitude de passereaux. "Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux ; mais celui qui m'aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. « N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille. "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n'est pas digne de moi. Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera. "Qui vous accueille m'accueille, et qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé. "Qui accueille un prophète en tant que prophète recevra une récompense de prophète, et qui accueille un juste en tant que juste recevra une récompense de juste. "Quiconque donnera à boire à l'un de ces petits rien qu'un verre d'eau fraîche, en tant qu'il est un disciple, en vérité je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense." »
Evangile selon saint Matthieu 11, 20 - 30
« Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui. En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. » En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Evangile selon saint Matthieu 12, 1 - 8
« En ce temps-là Jésus vint à passer, un jour de sabbat, à travers les moissons. Ses disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger. Ce que voyant, les Pharisiens lui dirent : "Voilà tes disciples qui font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat !" Mais il leur dit : "N'avez-vous pas lu ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Comment il entra dans la demeure de Dieu et comment ils mangèrent les pains d'oblation, qu'il ne lui était pas permis de manger, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seuls ? Ou n'avez-vous pas lu dans la Loi que, le jour du sabbat, les prêtres dans le Temple violent le sabbat sans être en faute ? Or, je vous le dis, il y a ici plus grand que le Temple. Et si vous aviez compris ce que signifie : C'est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice, vous n'auriez pas condamné des gens qui sont sans faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat." »
Evangile selon saint Matthieu 13, 10 - 17
« Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le coeur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur coeur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris ! Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Evangile selon saint Matthieu 13, 36 - 43
« Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »
Evangile selon saint Matthieu 16, 13 - 28
« Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus posa à ses disciples cette question : "Au dire des gens, qu'est le Fils de l'homme ? » Ils dirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste; pour d'autres, Elie ; pour d'autres encore, Jérémie ou quelqu'un des prophètes" -- "Mais pour vous, leur dit-il, qui suis-je ? » Simon-Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." En réponse, Jésus lui dit : "Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. » Alors il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ. A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter. Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner en disant : "Dieu t'en préserve, Seigneur ! Non, cela ne t'arrivera point !" Mais lui, se retournant, dit à Pierre : "Passe derrière moi, Satan ! tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes !" Alors Jésus dit à ses disciples : "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. Que servira-t-il donc à l'homme de gagner le monde entier, s'il ruine sa propre vie ? Ou, que pourra donner l'homme en échange de sa propre vie ? "C'est qu'en effet le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite. En vérité je vous le dis : il en est d'ici présents qui ne goûteront pas la mort avant d'avoir vu le Fils de l'homme venant avec son Royaume. »
Evangile selon saint Matthieu 19, 27 - 30
« Alors, prenant la parole, Pierre lui dit : "Voici que nous, nous avons tout laissé et nous t'avons suivi, quelle sera donc notre part ?" Jésus leur dit : "En vérité je vous le dis, à vous qui m'avez suivi : dans la régénération, quand le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, pour juger les douze tribus d'Israël. Et quiconque aura laissé maisons, frères, soeurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle. "Beaucoup de premiers seront derniers, et de derniers seront premiers." »
Evangile selon saint Matthieu 23, 09 à 25, 46
« Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux des justes, tout en disant : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes. Ainsi, vous en témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes ! Eh bien ! Vous, comblez la mesure de vos pères ! Serpents, engeance de vipères ! Comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ? C'est pourquoi, voici que j'envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues et pourchasserez de ville en ville, pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang de l'innocent Abel jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l'autel ! En vérité, je vous le dis, tout cela va retomber sur cette génération ! Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes... et vous n'avez pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée déserte. Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!"
Comme Jésus sortait du Temple et s'en allait, ses disciples s'approchèrent pour lui faire voir les constructions du Temple. Mais il leur répondit :"Vous voyez tout cela, n'est-ce pas ? En vérité je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit jetée bas."
Et, comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples s'approchèrent de lui, en particulier, et demandèrent : "Dis-nous quand cela aura lieu, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde." Et Jésus leur répondit : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi le Christ, et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres; voyez, ne vous alarmez pas : car il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin. On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des famines et des tremblements de terre. Et tout cela ne fera que commencer les douleurs de l'enfantement. "Alors on vous livrera aux tourments et on vous tuera ; vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Et alors beaucoup succomberont; ce seront des trahisons et des haines intestines. Des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens. Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre. Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier, en témoignage à la face de toutes les nations. Et alors viendra la fin.
"Lors donc que vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieu (que le lecteur comprenne!) Alors que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas dans sa maison pour prendre ses affaires, et que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau ! Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite ne tombe pas en hiver, ni un sabbat. Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eue depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus. Et si ces jours-là n'avaient été abrégés, nul n'aurait eu la vie sauve; mais à cause des élus, ils seront abrégés, ces jours-là. "Alors si quelqu'un vous dit : Voici : le Christ est ici ! Ou bien : Il est là ! n'en croyez rien. Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d'abuser, s'il était possible, même les élus. Voici que je vous ai prévenus. "Si donc on vous dit : Le voici au désert, n'y allez pas ; Le voici dans les retraites, n'en croyez rien. Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'homme. Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours.
"Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme ; et alors toutes les races de la terre se frapperont la poitrine ; et l'on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités. "Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez tout cela, comprenez qu'Il est proche, aux portes. En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Quant à la date de ce jour, et à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père, seul.
"Comme les jours de Noé, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu'à l'arrivée du déluge, qui les emporta tous. Tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme.
Alors deux hommes seront aux champs : l'un est pris, l'autre laissé ; deux femmes en train de moudre : l’une est prise, l'autre laissée. "Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour va venir votre Maître. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n'aurait pas permis qu'on perçât le mur de sa demeure. Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir.
"Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte ! En vérité je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde. Et qu'il se mette à frapper ses compagnons, à manger et à boire en compagnie des ivrognes, le maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas ; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.
"Alors il en sera du Royaume des Cieux comme de dix vierges qui s'en allèrent, munies de leurs lampes, à la rencontre de l'époux. Or cinq d'entre elles étaient sottes et cinq étaient sensées. Les sottes, en effet, prirent leurs lampes, mais sans se munir d'huile ; tandis que les sensées, en même temps que leurs lampes, prirent de l'huile dans les fioles. Comme l'époux se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Mais à minuit un cri retentit : Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Et les sottes de dire aux sensées : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Mais celles-ci leur répondirent :Il n'y en aurait sans doute pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. Elles étaient parties en acheter quand arriva l'époux : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte se referma. Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas ! Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.
"C'est comme un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit sa fortune. A l'un il donna cinq talents, deux à un autre, un seul à un troisième, à chacun selon ses capacités, et puis il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire produire et en gagna cinq autres. De même celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un s'en alla faire un trou en terre et enfouit l'argent de son maître. Après un long temps, le maître de ces serviteurs arrive et il règle ses comptes avec eux. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança et présenta cinq autres talents : Seigneur, dit-il, tu m'as remis cinq talents : voici cinq autres talents que j'ai gagnés. -- C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents : Seigneur, dit-il, tu m'as remis deux talents : voici deux autres talents que j'ai gagnés. -- C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. Vint enfin celui qui détenait un seul talent : Seigneur, dit-il, j'ai appris à te connaître pour un homme âpre au gain : tu moissonnes où tu n'as point semé, et tu ramasses où tu n'as rien répandu. Aussi, pris de peur, je suis allé enfouir ton talent dans la terre : le voici, tu as ton bien. Mais son maître lui répondit : Serviteur mauvais et paresseux! Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que je ramasse où je n'ai rien répandu ? Eh bien! Tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers, et à mon retour j'aurais recouvré mon bien avec un intérêt. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car à tout homme qui a, l'on donnera et il aura du surplus; mais à celui qui n'a pas, on enlèvera ce qu'il a. Et ce propre-à-rien de serviteur, jetez-le dehors, dans les ténèbres : là seront les pleurs et les grincements de dents.
"Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux de droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ? Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. Alors il dira encore à ceux de gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ? Alors il leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle." »
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Matthieu, fils d'Alphée selon Saint Marc, naît en Galilée. Son nom était Lévi et il était publicain (percepteur des impôts) à Capharnaüm, employé au péage de douane d'Hérode, près du lac de Génésareth. Dans son Evangile, Saint Matthieu nous fait le récit de sa propre conversion. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus, devenant l’un des douze Apôtres, et plus tard Evêque. Il est aussi l’un des quatre évangélistes et la Tradition lui attribue le premier Evangile. De la célèbre vision où sont montrés à Ezéchiel quatre animaux symboliques, dès les premiers siècles, on y a reconnu les quatre Evangélistes. Saint Matthieu est représenté par l’animal à face humaine, parce qu’il commence son Evangile par la généalogie des ancêtres de Jésus.
Lévi, appelé Matthieu après sa conversion, invita Jésus-Christ et Ses disciples à manger chez lui; il appela même au festin ses amis, espérant sans doute que les entretiens de Jésus les attireraient aussi à Lui. C'est à cette occasion que les Pharisiens dirent aux disciples du Sauveur: "Pourquoi votre Maître mange-t-Il avec les publicains et les pécheurs?" Et Jésus, entendant leurs murmures, répondit ces belles paroles: "Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, Je veux la miséricorde et non le sacrifice; car Je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs."
Après la Pentecôte, il prêcha aux Hébreux, écrivit pour eux son Evangile en araméen, traduit en grec, Le but qu’il eut en écrivant ce livre, empreint d’une sagesse toute divine, fut de prouver que Jésus a réalisé les oracles relatifs au libérateur d’Israël et qu’il est donc le Messie. Cet apôtre prêcha aussi la bonne nouvelle en Palestine et en Ethiopie. C’est là qu’il mourut martyr en 61. Son corps fut transféré à Salerne.
Evangile selon saint Matthieu 7, 5 à 8, 2
« Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l'oeil de ton frère." Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs, de crainte qu'ils ne les piétinent, puis se retournent contre vous pour vous déchirer. "Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve; et à qui frappe on ouvrira. Quel est d'entre vous l'homme auquel son fils demandera du pain, et qui lui remettra une pierre ? Ou encore, s'il lui demande un poisson, lui remettra-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui l'en prient ! "Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes. "Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s'y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. "Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines ? Ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout arbre bon produit de bons fruits, tandis que l'arbre gâté produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits. Tout arbre qui ne donne pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. "Ce n'est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que nous avons fait bien des miracles ? Alors je leur dirai en face : Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. "Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n'a pas croulé : c'est qu'elle avait été fondée sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s'est écroulée. Et grande a été sa ruine!" Et il advint, quand Jésus eut achevé ces discours, que les foules étaient frappées de son enseignement : car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. Quand il fut descendu de la montagne, des foules nombreuses se mirent à le suivre. »
Evangile selon saint Matthieu 10, 05 - 42
« Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les prescriptions suivantes: "Ne prenez pas le chemin des païens et n'entrez pas dans une ville de Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Chemin faisant, proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or, ni argent, ni menue monnaie pour vos ceintures, ni besace pour la route, ni deux tuniques, ni sandales, ni bâton : car l'ouvrier mérite sa nourriture.
"En quelque ville ou village que vous entriez, faites-vous indiquer quelqu'un d'honorable et demeurez-y jusqu'à ce que vous partiez. En entrant dans la maison, saluez-la : si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; si elle ne l'est pas, que votre paix vous soit retournée. Et si quelqu'un ne vous accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds.
En vérité je vous le dis : au Jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville-là. Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups; montrez-vous donc prudents comme les serpents et candides comme les colombes. "Méfiez-vous des hommes :ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux et des païens. Mais, lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. "Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Si l'on vous pourchasse dans telle ville, fuyez dans telle autre, et si l'on vous pourchasse dans celle-là, fuyez dans une troisième ; en vérité je vous le dis, vous n'achèverez pas le tour des villes d'Israël avant que ne vienne le Fils de l'homme. « Le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Il suffit pour le disciple qu'il devienne comme son maître, et le serviteur comme son patron. Du moment qu'ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas de sa maisonnée ! "N'allez donc pas les craindre! Rien, en effet, n'est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour; et ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
"Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. Ne vend-on pas deux passereaux pour un as ? Et pas un d'entre eux ne tombera au sol à l'insu de votre Père ! Et vous donc ! Vos cheveux même sont tous comptés ! Soyez donc sans crainte; vous valez mieux, vous, qu'une multitude de passereaux. "Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux ; mais celui qui m'aura renié devant les hommes, à mon tour je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. « N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille. "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n'est pas digne de moi. Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera. "Qui vous accueille m'accueille, et qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé. "Qui accueille un prophète en tant que prophète recevra une récompense de prophète, et qui accueille un juste en tant que juste recevra une récompense de juste. "Quiconque donnera à boire à l'un de ces petits rien qu'un verre d'eau fraîche, en tant qu'il est un disciple, en vérité je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense." »
Evangile selon saint Matthieu 11, 20 - 30
« Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui. En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. » En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Evangile selon saint Matthieu 12, 1 - 8
« En ce temps-là Jésus vint à passer, un jour de sabbat, à travers les moissons. Ses disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger. Ce que voyant, les Pharisiens lui dirent : "Voilà tes disciples qui font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat !" Mais il leur dit : "N'avez-vous pas lu ce que fit David lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Comment il entra dans la demeure de Dieu et comment ils mangèrent les pains d'oblation, qu'il ne lui était pas permis de manger, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seuls ? Ou n'avez-vous pas lu dans la Loi que, le jour du sabbat, les prêtres dans le Temple violent le sabbat sans être en faute ? Or, je vous le dis, il y a ici plus grand que le Temple. Et si vous aviez compris ce que signifie : C'est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice, vous n'auriez pas condamné des gens qui sont sans faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat." »
Evangile selon saint Matthieu 13, 10 - 17
« Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le coeur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur coeur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris ! Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent ! Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Evangile selon saint Matthieu 13, 36 - 43
« Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »
Evangile selon saint Matthieu 16, 13 - 28
« Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus posa à ses disciples cette question : "Au dire des gens, qu'est le Fils de l'homme ? » Ils dirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste; pour d'autres, Elie ; pour d'autres encore, Jérémie ou quelqu'un des prophètes" -- "Mais pour vous, leur dit-il, qui suis-je ? » Simon-Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." En réponse, Jésus lui dit : "Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié. » Alors il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ. A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter. Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner en disant : "Dieu t'en préserve, Seigneur ! Non, cela ne t'arrivera point !" Mais lui, se retournant, dit à Pierre : "Passe derrière moi, Satan ! tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes !" Alors Jésus dit à ses disciples : "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. Que servira-t-il donc à l'homme de gagner le monde entier, s'il ruine sa propre vie ? Ou, que pourra donner l'homme en échange de sa propre vie ? "C'est qu'en effet le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite. En vérité je vous le dis : il en est d'ici présents qui ne goûteront pas la mort avant d'avoir vu le Fils de l'homme venant avec son Royaume. »
Evangile selon saint Matthieu 19, 27 - 30
« Alors, prenant la parole, Pierre lui dit : "Voici que nous, nous avons tout laissé et nous t'avons suivi, quelle sera donc notre part ?" Jésus leur dit : "En vérité je vous le dis, à vous qui m'avez suivi : dans la régénération, quand le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, pour juger les douze tribus d'Israël. Et quiconque aura laissé maisons, frères, soeurs, père, mère, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra bien davantage et aura en héritage la vie éternelle. "Beaucoup de premiers seront derniers, et de derniers seront premiers." »
Evangile selon saint Matthieu 23, 09 à 25, 46
« Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux des justes, tout en disant : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes. Ainsi, vous en témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes ! Eh bien ! Vous, comblez la mesure de vos pères ! Serpents, engeance de vipères ! Comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ? C'est pourquoi, voici que j'envoie vers vous des prophètes, des sages et des scribes : vous en tuerez et mettrez en croix, vous en flagellerez dans vos synagogues et pourchasserez de ville en ville, pour que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang de l'innocent Abel jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l'autel ! En vérité, je vous le dis, tout cela va retomber sur cette génération ! Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes... et vous n'avez pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée déserte. Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!"
Comme Jésus sortait du Temple et s'en allait, ses disciples s'approchèrent pour lui faire voir les constructions du Temple. Mais il leur répondit :"Vous voyez tout cela, n'est-ce pas ? En vérité je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit jetée bas."
Et, comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples s'approchèrent de lui, en particulier, et demandèrent : "Dis-nous quand cela aura lieu, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde." Et Jésus leur répondit : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi le Christ, et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres; voyez, ne vous alarmez pas : car il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin. On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des famines et des tremblements de terre. Et tout cela ne fera que commencer les douleurs de l'enfantement. "Alors on vous livrera aux tourments et on vous tuera ; vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Et alors beaucoup succomberont; ce seront des trahisons et des haines intestines. Des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens. Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre. Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier, en témoignage à la face de toutes les nations. Et alors viendra la fin.
"Lors donc que vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieu (que le lecteur comprenne!) Alors que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas dans sa maison pour prendre ses affaires, et que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau ! Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite ne tombe pas en hiver, ni un sabbat. Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eue depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus. Et si ces jours-là n'avaient été abrégés, nul n'aurait eu la vie sauve; mais à cause des élus, ils seront abrégés, ces jours-là. "Alors si quelqu'un vous dit : Voici : le Christ est ici ! Ou bien : Il est là ! n'en croyez rien. Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d'abuser, s'il était possible, même les élus. Voici que je vous ai prévenus. "Si donc on vous dit : Le voici au désert, n'y allez pas ; Le voici dans les retraites, n'en croyez rien. Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'homme. Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours.
"Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme ; et alors toutes les races de la terre se frapperont la poitrine ; et l'on verra le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités. "Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez tout cela, comprenez qu'Il est proche, aux portes. En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Quant à la date de ce jour, et à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père, seul.
"Comme les jours de Noé, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu'à l'arrivée du déluge, qui les emporta tous. Tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme.
Alors deux hommes seront aux champs : l'un est pris, l'autre laissé ; deux femmes en train de moudre : l’une est prise, l'autre laissée. "Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour va venir votre Maître. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n'aurait pas permis qu'on perçât le mur de sa demeure. Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir.
"Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte ! En vérité je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde. Et qu'il se mette à frapper ses compagnons, à manger et à boire en compagnie des ivrognes, le maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas ; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.
"Alors il en sera du Royaume des Cieux comme de dix vierges qui s'en allèrent, munies de leurs lampes, à la rencontre de l'époux. Or cinq d'entre elles étaient sottes et cinq étaient sensées. Les sottes, en effet, prirent leurs lampes, mais sans se munir d'huile ; tandis que les sensées, en même temps que leurs lampes, prirent de l'huile dans les fioles. Comme l'époux se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Mais à minuit un cri retentit : Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Et les sottes de dire aux sensées : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Mais celles-ci leur répondirent :Il n'y en aurait sans doute pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. Elles étaient parties en acheter quand arriva l'époux : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte se referma. Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas ! Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.
"C'est comme un homme qui, partant en voyage, appela ses serviteurs et leur remit sa fortune. A l'un il donna cinq talents, deux à un autre, un seul à un troisième, à chacun selon ses capacités, et puis il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents alla les faire produire et en gagna cinq autres. De même celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un s'en alla faire un trou en terre et enfouit l'argent de son maître. Après un long temps, le maître de ces serviteurs arrive et il règle ses comptes avec eux. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança et présenta cinq autres talents : Seigneur, dit-il, tu m'as remis cinq talents : voici cinq autres talents que j'ai gagnés. -- C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. Vint ensuite celui qui avait reçu deux talents : Seigneur, dit-il, tu m'as remis deux talents : voici deux autres talents que j'ai gagnés. -- C'est bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t'établirai; entre dans la joie de ton seigneur. Vint enfin celui qui détenait un seul talent : Seigneur, dit-il, j'ai appris à te connaître pour un homme âpre au gain : tu moissonnes où tu n'as point semé, et tu ramasses où tu n'as rien répandu. Aussi, pris de peur, je suis allé enfouir ton talent dans la terre : le voici, tu as ton bien. Mais son maître lui répondit : Serviteur mauvais et paresseux! Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que je ramasse où je n'ai rien répandu ? Eh bien! Tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers, et à mon retour j'aurais recouvré mon bien avec un intérêt. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car à tout homme qui a, l'on donnera et il aura du surplus; mais à celui qui n'a pas, on enlèvera ce qu'il a. Et ce propre-à-rien de serviteur, jetez-le dehors, dans les ténèbres : là seront les pleurs et les grincements de dents.
"Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux de droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. Alors les justes lui répondront : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ? Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. Alors il dira encore à ceux de gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ? Alors il leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle." »
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Marc
(Vers 0065 ap. J.-C.)
Saint Marc l’Évangéliste (1er siècle) était probablement de la race d'Aaron; il était né en Galilée. Il fut Évêque d'Alexandrie et mourut vers l'an 75. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre. C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines. Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un coeur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater. Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son oeuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante. La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même.
Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait Sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant: "Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains."
Saint Marc, disciple de Saint Pierre, est l’un des quatre évangélistes qui écrivirent sous l’inspiration de l’Esprit-Saint un abrégé de la vie de Jésus. Second dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ? C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70. L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12). Son récit débute par la Mission de Saint Jean-Baptiste dont « la voix crie dans le désert ». On le présente avec un lion couché à ses pieds, parce que le lion, l’un des quatre animaux symboliques de la vision d’Ezéchiel fait retentir le désert de ses rugissements. Il fut l’un des soixante-douze disciples. Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Saint Paul lui en voudra, un moment, de cet abandon : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39) Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, Saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13). Il alla prêcher en Egypte, où, le premier, il annonça le Christ à Alexandrie. La prédication de son Evangile, que vint confirmer son martyre, le fit entrer dans la gloire. Son corps fut transporté à Venise, et il en est le Saint Patron depuis le IXème siècle. Il fut un fidèle secrétaire pour Saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon Saint Marc, à l'intention des Romains.
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 6, 1 - 6.
« Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Qu’elle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant. »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 13, 1 - 37
« Comme il s'en allait hors du Temple, un de ses disciples lui dit : « Maître, regarde, quelles pierres ! Quelles constructions ! » Et Jésus lui dit : « Tu vois ces grandes constructions ? Il n'en restera pas pierre sur pierre qui ne soit jetée bas. » Et comme il était assis sur le mont des Oliviers en face du Temple, Pierre, Jacques, Jean et André l'interrogeaient en particulier : « Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe que tout cela va finir ? » Alors Jésus se mit à leur dire : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi, et ils abuseront bien des gens. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerres, ne vous alarmez pas : il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des tremblements de terre, il y aura des famines. Ce sera le commencement des douleurs de l'enfantement. "Soyez sur vos gardes. On vous livrera aux sanhédrins, vous serez battus de verges dans les synagogues et vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux. Il faut d'abord que l'Evangile soit proclamé à toutes les nations. "Et quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment : car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit Saint. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Lorsque vous verrez l'abomination de la désolation installée là où elle ne doit pas être (que le lecteur comprenne !) Alors que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas pour rentrer dans sa maison et prendre ses affaires ; et que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau ! Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que cela ne tombe pas en hiver. Car en ces jours-là il y aura une tribulation telle qu'il n'y en a pas eu de pareille depuis le commencement de la création qu'a créée Dieu jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus. Et si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, nul n'aurait eu la vie sauve; mais à cause des élus qu'il a choisis, il a abrégé ces jours. Alors si quelqu'un vous dit : Voici : le Christ est ici ! Voici : il est là ! N'en croyez rien. Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes qui opéreront des signes et des prodiges pour abuser, s'il était possible, les élus. Pour vous, soyez en garde : je vous ai prévenus de tout. Mais en ces jours-là, après cette tribulation, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles se mettront à tomber du ciel et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans des nuées avec grande puissance et gloire. Et alors il enverra les anges pour rassembler ses élus, des quatre vents, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel. "Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez qu'Il est proche, aux portes. En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. "Quant à la date de ce jour, ou à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père. Soyez sur vos gardes, veillez, car vous ne savez pas quand ce sera le moment. Il en sera comme d'un homme parti en voyage : il a quitté sa maison, donné pouvoir à ses serviteurs, à chacun sa tâche, et au portier il a recommandé de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison va venir, le soir, à minuit, au chant du coq ou le matin, de peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis. Et ce que je vous dis à vous, je le dis à tous : veillez ! »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 16, 14 - 16
« Enfin il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l'avaient vu ressuscité. Et il leur dit : "Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné. »
(Vers 0065 ap. J.-C.)
Saint Marc l’Évangéliste (1er siècle) était probablement de la race d'Aaron; il était né en Galilée. Il fut Évêque d'Alexandrie et mourut vers l'an 75. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre. C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre ; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines. Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un coeur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater. Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son oeuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante. La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même.
Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison ; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait Sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant: "Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains."
Saint Marc, disciple de Saint Pierre, est l’un des quatre évangélistes qui écrivirent sous l’inspiration de l’Esprit-Saint un abrégé de la vie de Jésus. Second dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ? C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70. L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12). Son récit débute par la Mission de Saint Jean-Baptiste dont « la voix crie dans le désert ». On le présente avec un lion couché à ses pieds, parce que le lion, l’un des quatre animaux symboliques de la vision d’Ezéchiel fait retentir le désert de ses rugissements. Il fut l’un des soixante-douze disciples. Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Saint Paul lui en voudra, un moment, de cet abandon : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39) Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, Saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13). Il alla prêcher en Egypte, où, le premier, il annonça le Christ à Alexandrie. La prédication de son Evangile, que vint confirmer son martyre, le fit entrer dans la gloire. Son corps fut transporté à Venise, et il en est le Saint Patron depuis le IXème siècle. Il fut un fidèle secrétaire pour Saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon Saint Marc, à l'intention des Romains.
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 6, 1 - 6.
« Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Qu’elle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant. »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 13, 1 - 37
« Comme il s'en allait hors du Temple, un de ses disciples lui dit : « Maître, regarde, quelles pierres ! Quelles constructions ! » Et Jésus lui dit : « Tu vois ces grandes constructions ? Il n'en restera pas pierre sur pierre qui ne soit jetée bas. » Et comme il était assis sur le mont des Oliviers en face du Temple, Pierre, Jacques, Jean et André l'interrogeaient en particulier : « Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe que tout cela va finir ? » Alors Jésus se mit à leur dire : "Prenez garde qu'on ne vous abuse. Il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi, et ils abuseront bien des gens. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerres, ne vous alarmez pas : il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura par endroits des tremblements de terre, il y aura des famines. Ce sera le commencement des douleurs de l'enfantement. "Soyez sur vos gardes. On vous livrera aux sanhédrins, vous serez battus de verges dans les synagogues et vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d'eux. Il faut d'abord que l'Evangile soit proclamé à toutes les nations. "Et quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment : car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit Saint. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. "Lorsque vous verrez l'abomination de la désolation installée là où elle ne doit pas être (que le lecteur comprenne !) Alors que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas pour rentrer dans sa maison et prendre ses affaires ; et que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau ! Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que cela ne tombe pas en hiver. Car en ces jours-là il y aura une tribulation telle qu'il n'y en a pas eu de pareille depuis le commencement de la création qu'a créée Dieu jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus. Et si le Seigneur n'avait abrégé ces jours, nul n'aurait eu la vie sauve; mais à cause des élus qu'il a choisis, il a abrégé ces jours. Alors si quelqu'un vous dit : Voici : le Christ est ici ! Voici : il est là ! N'en croyez rien. Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes qui opéreront des signes et des prodiges pour abuser, s'il était possible, les élus. Pour vous, soyez en garde : je vous ai prévenus de tout. Mais en ces jours-là, après cette tribulation, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles se mettront à tomber du ciel et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans des nuées avec grande puissance et gloire. Et alors il enverra les anges pour rassembler ses élus, des quatre vents, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel. "Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez qu'Il est proche, aux portes. En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. "Quant à la date de ce jour, ou à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père. Soyez sur vos gardes, veillez, car vous ne savez pas quand ce sera le moment. Il en sera comme d'un homme parti en voyage : il a quitté sa maison, donné pouvoir à ses serviteurs, à chacun sa tâche, et au portier il a recommandé de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison va venir, le soir, à minuit, au chant du coq ou le matin, de peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis. Et ce que je vous dis à vous, je le dis à tous : veillez ! »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 16, 14 - 16
« Enfin il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et leur obstination à ne pas ajouter foi à ceux qui l'avaient vu ressuscité. Et il leur dit : "Allez dans le monde entier, proclamez l'Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné. »
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Luc
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Luc l’évangéliste est né à Antioche, en ancienne Syrie et l’actuelle Turquie, dans une famille païenne. Médecin de profession, il n'eut ni femme, ni enfants. Il était citoyen grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Devenu le disciple de Saint Paul puis Evêque, pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre.
Il est collecteur de témoignages oculaires de la vie de Jésus Christ qu'il n'a pas connu personnellement et il est l'auteur du troisième Evangile du Nouveau Testament qui fait partie des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'évangile selon saint Matthieu et l'évangile selon saint Marc. Il est aussi l’auteur du livre des Actes des Apôtres qu'il a rédigés après en avoir été le témoin oculaire. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parle de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur : l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée pardonnée, le bon larron.
Avec l'apôtre Paul, ils font ensemble une partie du second voyage aux environs de l'an 49, puis se retrouvent quelque temps après à Philippes en Macédoine. Luc suit saint Paul à Rome où il assiste à son martyre puis à sa décapitation par les autorités romaines.
Il quitte alors Rome et poursuit sa mission d'évangélisation de l'Empire romain. Il mourut à 84 ans en Béotie en Grèce.
Luc donne le récit le plus détaillé de la naissance et de l'enfance de Jésus de Nazareth. C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit : « Elle méditait toutes ces choses en son cœur. » ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Luc 4, 14 - 30
« Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l'Esprit, et une rumeur se répandit par toute la région à son sujet. Il enseignait dans leurs synagogues, glorifié par tous. Il vint à Nazareth où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur. Il replia le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous dans la synagogue tenaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : "Aujourd'hui s'accomplit à vos oreilles ce passage de l'Ecriture." Et tous lui rendaient témoignage et étaient en admiration devant les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche. Et ils disaient : "N'est-il pas le fils de Joseph, celui-là?" Et il leur dit : "A coup sûr, vous allez me citer ce dicton : Médecin, guéris-toi toi-même. Tout ce qu'on nous a dit être arrivé à Capharnaüm, fais-le de même ici dans ta patrie." Et il dit : "En vérité, je vous le dis, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. « Assurément, je vous le dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé pour trois ans et six mois, quand survint une grande famine sur tout le pays ; et ce n'est à aucune d'elles que fut envoyé Elie, mais bien à une veuve de Sarepta, au pays de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée; et aucun d'eux ne fut purifié, mais bien Naaman, le Syrien." Entendant cela, tous dans la synagogue furent remplis de fureur. Et, se levant, ils le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline sur laquelle leur ville était bâtie, pour l'en précipiter. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin. »
Luc 6, 20 – 26
« Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous ! Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez ! Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation ! Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
Luc 11, 29 – 32
« Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
Luc 12, 32 - 53
« Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit. Car où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. "Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira. Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils ! Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir." Pierre dit alors : "Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tout le monde ?" Et le Seigneur dit : "Quel est donc l'intendant fidèle, avisé, que le maître établira sur ses gens pour leur donner en temps voulu leur ration de blé ? Heureux ce serviteur, que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte ! Vraiment, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde à venir, et qu'il se mette à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, boire et s'enivrer, le maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les infidèles. "Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'aura rien préparé ou fait selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups. Quant à celui qui, sans la connaître, aura par sa conduite mérité des coups, il n'en recevra qu'un petit nombre. A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage. Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Luc 13, 22 - 30
« Et il cheminait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem. Quelqu'un lui dit : "Seigneur, est-ce le petit nombre qui sera sauvé ?" Il leur dit : "Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. « Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que, restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : Seigneur, ouvre-nous, il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, tu as enseigné sur nos places. Mais il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. "Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors. Et l'on viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de Dieu. "Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers." »
Luc 17, 20 à 18, 1
« Les Pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : "La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, et l'on ne dira pas : Voici : il est ici ! Ou bien : il est là ! Car voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous." Il dit encore aux disciples : "Viendront des jours où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : Le voilà ! Le voici! N'y allez pas, n'y courez pas. Comme l'éclair en effet, jaillissant d'un point du ciel, resplendit jusqu'à l'autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme lors de son Jour. Mais il faut d'abord qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération. "Et comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l'homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et vint le déluge, qui les fit tous périr. De même, comme il advint aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, Dieu fit pleuvoir du ciel du feu et du soufre, et il les fit tous périr. De même en sera-t-il, le Jour où le Fils de l'homme doit se révéler. "En ce Jour-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison, ne descende pas les prendre et, pareillement, que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Lot. Qui cherchera à épargner sa vie la perdra, et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : en cette nuit-là, deux seront sur un même lit : l'un sera pris et l'autre laissé ; deux femmes seront à moudre ensemble : l'une sera prise et l'autre laissée. Prenant alors la parole, ils lui disent : "Où, Seigneur ?" Il leur dit : "Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront." Et il leur disait une parabole sur ce qu'il leur fallait prier sans cesse et ne pas se décourager.
Luc 18 : 7 - 8
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus qui crient vers lui jour et nuit, tandis qu'il patiente à leur sujet !
Je vous dis qu'il leur fera prompte justice. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?"
Luc 21, 1 - 38
Levant les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve indigente qui y mettait deux piécettes, et il dit : "Vraiment, je vous le dis, cette veuve qui est pauvre a mis plus qu'eux tous. Car tous ceux-là ont mis de leur superflu dans les offrandes, mais elle, de son dénuement, a mis tout ce qu'elle avait pour vivre."
Comme certains disaient du Temple qu'il était orné de belles pierres et d'offrandes votives, il dit : "De ce que vous contemplez, viendront des jours où il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit jetée bas." Ils l'interrogèrent alors en disant : "Maître, quand donc cela aura-t-il lieu, et quel sera le signe que cela est sur le point d'arriver ?"
Il dit : "Prenez garde de vous laisser abuser, car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi ! Et le temps est tout proche. N'allez pas à leur suite. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne vous effrayez pas; car il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas de sitôt la fin." Alors il leur disait : "On se dressera nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, par endroits, des pestes et des famines; il y aura aussi des phénomènes terribles et, venant du ciel, de grands signes.
"Mais, avant tout cela, on portera les mains sur vous, on vous persécutera, on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous traduira devant des rois et des gouverneurs à cause de mon Nom, et cela aboutira pour vous au témoignage. Mettez-vous donc bien dans l'esprit que vous n'avez pas à préparer d'avance votre défense : car moi je vous donnerai un langage et une sagesse, à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire. Vous serez livrés même par vos pères et mère, vos frères, vos proches et vos amis; on fera mourir plusieurs d'entre vous, et vous serez haïs de tous à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne se perdra. C'est par votre constance que vous sauverez vos vies !
"Mais lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, alors comprenez que sa dévastation est toute proche. Alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que ceux qui seront à l'intérieur de la ville s'en éloignent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas ; car ce seront des jours de vengeance, où devra s'accomplir tout ce qui a été écrit. Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! « Car il y aura grande détresse sur la terre et colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant du glaive et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens jusqu'à ce que soient accomplis les temps des païens.
"Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l'angoisse, inquiètes du fracas de la mer et des flots ; des hommes défailliront de frayeur, dans l'attente de ce qui menace le monde habité, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche."
Et il leur dit une parabole : "Voyez le figuier et les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous comprenez de vous-mêmes, en les regardant, que désormais l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez que le Royaume de Dieu est proche.
En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. "Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos coeurs ne s'appesantissent dans la débauche, l'ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s'abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d'avoir la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme." Pendant le jour, il était dans le Temple à enseigner; mais la nuit, il s'en allait la passer en plein air sur le mont dit des Oliviers.
Luc 23, 26 - 31
Quand ils l'emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les seins qui n'ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous! Et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du sec ?"
Luc 23, 35 - 46
Le peuple se tenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient : "Il en a sauvé d'autres, disaient-ils; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de Dieu, l'Elu !" Les soldats aussi se gaussèrent de lui : s'approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient : "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !" Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : "Celui-ci est le roi des Juifs." L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : "N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi même, et nous aussi." Mais l'autre, le reprenant, déclara : "Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait : "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume." Et il lui dit : "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis." C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : "Père, en tes mains je remets mon esprit." Ayant dit cela, il expira.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Luc l’évangéliste est né à Antioche, en ancienne Syrie et l’actuelle Turquie, dans une famille païenne. Médecin de profession, il n'eut ni femme, ni enfants. Il était citoyen grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Devenu le disciple de Saint Paul puis Evêque, pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre.
Il est collecteur de témoignages oculaires de la vie de Jésus Christ qu'il n'a pas connu personnellement et il est l'auteur du troisième Evangile du Nouveau Testament qui fait partie des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'évangile selon saint Matthieu et l'évangile selon saint Marc. Il est aussi l’auteur du livre des Actes des Apôtres qu'il a rédigés après en avoir été le témoin oculaire. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parle de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur : l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée pardonnée, le bon larron.
Avec l'apôtre Paul, ils font ensemble une partie du second voyage aux environs de l'an 49, puis se retrouvent quelque temps après à Philippes en Macédoine. Luc suit saint Paul à Rome où il assiste à son martyre puis à sa décapitation par les autorités romaines.
Il quitte alors Rome et poursuit sa mission d'évangélisation de l'Empire romain. Il mourut à 84 ans en Béotie en Grèce.
Luc donne le récit le plus détaillé de la naissance et de l'enfance de Jésus de Nazareth. C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit : « Elle méditait toutes ces choses en son cœur. » ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Luc 4, 14 - 30
« Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l'Esprit, et une rumeur se répandit par toute la région à son sujet. Il enseignait dans leurs synagogues, glorifié par tous. Il vint à Nazareth où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur. Il replia le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous dans la synagogue tenaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : "Aujourd'hui s'accomplit à vos oreilles ce passage de l'Ecriture." Et tous lui rendaient témoignage et étaient en admiration devant les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche. Et ils disaient : "N'est-il pas le fils de Joseph, celui-là?" Et il leur dit : "A coup sûr, vous allez me citer ce dicton : Médecin, guéris-toi toi-même. Tout ce qu'on nous a dit être arrivé à Capharnaüm, fais-le de même ici dans ta patrie." Et il dit : "En vérité, je vous le dis, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. « Assurément, je vous le dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé pour trois ans et six mois, quand survint une grande famine sur tout le pays ; et ce n'est à aucune d'elles que fut envoyé Elie, mais bien à une veuve de Sarepta, au pays de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée; et aucun d'eux ne fut purifié, mais bien Naaman, le Syrien." Entendant cela, tous dans la synagogue furent remplis de fureur. Et, se levant, ils le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline sur laquelle leur ville était bâtie, pour l'en précipiter. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin. »
Luc 6, 20 – 26
« Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous ! Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez ! Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation ! Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
Luc 11, 29 – 32
« Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
Luc 12, 32 - 53
« Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit. Car où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. "Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira. Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils ! Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir." Pierre dit alors : "Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tout le monde ?" Et le Seigneur dit : "Quel est donc l'intendant fidèle, avisé, que le maître établira sur ses gens pour leur donner en temps voulu leur ration de blé ? Heureux ce serviteur, que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte ! Vraiment, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde à venir, et qu'il se mette à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, boire et s'enivrer, le maître de ce serviteur arrivera au jour qu'il n'attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les infidèles. "Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'aura rien préparé ou fait selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups. Quant à celui qui, sans la connaître, aura par sa conduite mérité des coups, il n'en recevra qu'un petit nombre. A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage. Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Luc 13, 22 - 30
« Et il cheminait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem. Quelqu'un lui dit : "Seigneur, est-ce le petit nombre qui sera sauvé ?" Il leur dit : "Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. « Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que, restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : Seigneur, ouvre-nous, il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, tu as enseigné sur nos places. Mais il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. "Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors. Et l'on viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de Dieu. "Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers." »
Luc 17, 20 à 18, 1
« Les Pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : "La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, et l'on ne dira pas : Voici : il est ici ! Ou bien : il est là ! Car voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous." Il dit encore aux disciples : "Viendront des jours où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : Le voilà ! Le voici! N'y allez pas, n'y courez pas. Comme l'éclair en effet, jaillissant d'un point du ciel, resplendit jusqu'à l'autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme lors de son Jour. Mais il faut d'abord qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération. "Et comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l'homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et vint le déluge, qui les fit tous périr. De même, comme il advint aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, Dieu fit pleuvoir du ciel du feu et du soufre, et il les fit tous périr. De même en sera-t-il, le Jour où le Fils de l'homme doit se révéler. "En ce Jour-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison, ne descende pas les prendre et, pareillement, que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Lot. Qui cherchera à épargner sa vie la perdra, et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : en cette nuit-là, deux seront sur un même lit : l'un sera pris et l'autre laissé ; deux femmes seront à moudre ensemble : l'une sera prise et l'autre laissée. Prenant alors la parole, ils lui disent : "Où, Seigneur ?" Il leur dit : "Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront." Et il leur disait une parabole sur ce qu'il leur fallait prier sans cesse et ne pas se décourager.
Luc 18 : 7 - 8
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus qui crient vers lui jour et nuit, tandis qu'il patiente à leur sujet !
Je vous dis qu'il leur fera prompte justice. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?"
Luc 21, 1 - 38
Levant les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve indigente qui y mettait deux piécettes, et il dit : "Vraiment, je vous le dis, cette veuve qui est pauvre a mis plus qu'eux tous. Car tous ceux-là ont mis de leur superflu dans les offrandes, mais elle, de son dénuement, a mis tout ce qu'elle avait pour vivre."
Comme certains disaient du Temple qu'il était orné de belles pierres et d'offrandes votives, il dit : "De ce que vous contemplez, viendront des jours où il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit jetée bas." Ils l'interrogèrent alors en disant : "Maître, quand donc cela aura-t-il lieu, et quel sera le signe que cela est sur le point d'arriver ?"
Il dit : "Prenez garde de vous laisser abuser, car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : C'est moi ! Et le temps est tout proche. N'allez pas à leur suite. Lorsque vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne vous effrayez pas; car il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas de sitôt la fin." Alors il leur disait : "On se dressera nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, par endroits, des pestes et des famines; il y aura aussi des phénomènes terribles et, venant du ciel, de grands signes.
"Mais, avant tout cela, on portera les mains sur vous, on vous persécutera, on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous traduira devant des rois et des gouverneurs à cause de mon Nom, et cela aboutira pour vous au témoignage. Mettez-vous donc bien dans l'esprit que vous n'avez pas à préparer d'avance votre défense : car moi je vous donnerai un langage et une sagesse, à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire. Vous serez livrés même par vos pères et mère, vos frères, vos proches et vos amis; on fera mourir plusieurs d'entre vous, et vous serez haïs de tous à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne se perdra. C'est par votre constance que vous sauverez vos vies !
"Mais lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, alors comprenez que sa dévastation est toute proche. Alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que ceux qui seront à l'intérieur de la ville s'en éloignent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas ; car ce seront des jours de vengeance, où devra s'accomplir tout ce qui a été écrit. Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! « Car il y aura grande détresse sur la terre et colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant du glaive et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens jusqu'à ce que soient accomplis les temps des païens.
"Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l'angoisse, inquiètes du fracas de la mer et des flots ; des hommes défailliront de frayeur, dans l'attente de ce qui menace le monde habité, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche."
Et il leur dit une parabole : "Voyez le figuier et les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous comprenez de vous-mêmes, en les regardant, que désormais l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez que le Royaume de Dieu est proche.
En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. "Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos coeurs ne s'appesantissent dans la débauche, l'ivrognerie, les soucis de la vie, et que ce Jour-là ne fonde soudain sur vous comme un filet ; car il s'abattra sur tous ceux qui habitent la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin d'avoir la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme." Pendant le jour, il était dans le Temple à enseigner; mais la nuit, il s'en allait la passer en plein air sur le mont dit des Oliviers.
Luc 23, 26 - 31
Quand ils l'emmenèrent, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus. Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les seins qui n'ont pas nourri ! Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous! Et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du sec ?"
Luc 23, 35 - 46
Le peuple se tenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient : "Il en a sauvé d'autres, disaient-ils; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de Dieu, l'Elu !" Les soldats aussi se gaussèrent de lui : s'approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient : "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !" Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : "Celui-ci est le roi des Juifs." L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : "N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi même, et nous aussi." Mais l'autre, le reprenant, déclara : "Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait : "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume." Et il lui dit : "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis." C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand cri, Jésus dit : "Père, en tes mains je remets mon esprit." Ayant dit cela, il expira.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Jean
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Selon les évangiles et le livre des Actes des Apôtres, Saint Jean est l'un des douze apôtres de Jésus, et il devient évêque. On l'appelle Jean l'Apôtre ou Jean l'Évangéliste pour le distinguer de Jean le Baptiste, précurseur et prophète de Jésus. On lui attribue l'Evangile qui porte son nom, le "Quatrième Evangile", pour le distinguer des trois autres, dits "Evangiles synoptiques" ainsi que le Livre de l'Apocalypse. Son père s'appelle Zébédée. Sa mère est Marie Salomé et il a pour frère un autre apôtre : Jacques le Majeur.
Comme André, il était disciple de Jean le Baptiste jusqu'au moment où celui-ci leur désigna Jésus par ces termes : « Voici l'agneau de Dieu ». Quittant Jean le Baptiste, après le Baptême et la venue de l'Esprit Saint sous la forme d'une colombe, et lorsque Jésus vint vers lui, il abandonna tout sur-le-champ, pour le suivre avec son frère Jacques. Une tradition veut qu'il soit resté vierge toute sa vie, ayant été choisi comme apôtre alors qu'il était sur le point de se marier. Souvent appelé « le bien-aimé du Seigneur », ou celui que Jésus aimait, Jean est considéré comme l'apôtre préféré du Christ.
C'est aux apôtres Pierre, Jacques et Jean que Jésus se confie au Mont des Oliviers (Marc 14:33). Il fut l'un des trois à monter sur la montagne du Thabor, pour contempler la divinité du Verbe resplendissante dans le corps de Jésus et entendre la voix venue du ciel dire : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance : écoutez-le » (Matthieu 17:5).
Lorsque Jésus fut arrêté par les soldats romains, il le suivit jusque dans la cour du Grand Prêtre, et assista à la crucifixion, et à son agonie à Gethsémani. Le Christ en croix, avant de rendre l'âme, donne pour mission à Jean de veiller sur sa mère, la Vierge Marie. Il l'accueillit chez lui et fut le dernier à rester à Jérusalem pour la servir.
Jean l’Evangéliste fut victime d’une tentative d’empoisonnement puis d’un martyre, n’y succomba pas. Il est représenté avec une coupe surmontée d’un serpent ou avec une chaudière remplie d’huile bouillante. Fuyant les persécutions des Romains, il quitta la Palestine, et se réfugie à Éphèse ou il réalise des miracles et baptise de nombreuses personnes.
Amené à Rome pour être présenté à l'empereur Domitien qui l'avait envoyé quérir, il lui montra que sa foi en Jésus-Christ était plus forte que toutes les puissances terrestres. Tertullien nous dit qu'il aurait subi à Rome le supplice de l'eau bouillante, dont sa virginité lui aurait permis de sortir indemne.
L'empereur l'envoie en exil sur l'île de Patmos, où il écrit l'Apocalypse. À Patmos, île montagneuse, qui était luxuriante à l'époque, Jean reçoit une vision du Christ de l'Apocalypse, majestueux d'apparence, vêtu de blanc, le glaive de la Parole dans la bouche. Jean s'agenouille et il est béni par l'apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent et ce qui doit arriver plus tard » (Apocalypse I:17). Puis il lui aurait révélé en de grandioses visions ce qui doit arriver à la fin des temps : l'accroissement de l'iniquité, la venue de l'Antéchrist, son combat contre les fidèles et sa lutte ultime qui le jettera finalement pour toujours en Enfer avec le diables et ses anges maléfiques. Il contempla aussi les bouleversements du Monde, la consommation de toute chose sous le feu divin, et, enfin le triomphe du Fils de l'homme, la résurrection de tous et le jugement dernier, et enfin la descente sur terre de la Jérusalem céleste, cité sainte et éternelle, où Dieu demeurera pour toujours avec les hommes.
Après la mort de Domitien en l'an 96, l'empereur Nerva permit à Jean de revenir à Éphèse, au grand regret des habitants de Patmos qu'il avait convertis en très grand nombre. Puis la tradition le fait vivre pendant de longues années à Éphèse, ville où il compose ses trois Épîtres et le quatrième Évangile ou Évangile selon Jean (dont la plus ancienne trace est le Papyrus P52), en l'an 97.
Il serait mort à Éphèse en l'an 101, à l'âge de 98 ans.
Jean 5, 19 – 29
Jésus reprit donc la parole et leur dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu'il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier. Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne; il a donné au Fils le jugement tout entier, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient -- et c'est maintenant -- où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d'avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est Fils d'homme. N'en soyez pas étonnés, car elle vient, l'heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement.
Jean 10, 14 – 18
Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ; c'est pour cela que le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l'enlève ; mais je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner et j'ai pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Selon les évangiles et le livre des Actes des Apôtres, Saint Jean est l'un des douze apôtres de Jésus, et il devient évêque. On l'appelle Jean l'Apôtre ou Jean l'Évangéliste pour le distinguer de Jean le Baptiste, précurseur et prophète de Jésus. On lui attribue l'Evangile qui porte son nom, le "Quatrième Evangile", pour le distinguer des trois autres, dits "Evangiles synoptiques" ainsi que le Livre de l'Apocalypse. Son père s'appelle Zébédée. Sa mère est Marie Salomé et il a pour frère un autre apôtre : Jacques le Majeur.
Comme André, il était disciple de Jean le Baptiste jusqu'au moment où celui-ci leur désigna Jésus par ces termes : « Voici l'agneau de Dieu ». Quittant Jean le Baptiste, après le Baptême et la venue de l'Esprit Saint sous la forme d'une colombe, et lorsque Jésus vint vers lui, il abandonna tout sur-le-champ, pour le suivre avec son frère Jacques. Une tradition veut qu'il soit resté vierge toute sa vie, ayant été choisi comme apôtre alors qu'il était sur le point de se marier. Souvent appelé « le bien-aimé du Seigneur », ou celui que Jésus aimait, Jean est considéré comme l'apôtre préféré du Christ.
C'est aux apôtres Pierre, Jacques et Jean que Jésus se confie au Mont des Oliviers (Marc 14:33). Il fut l'un des trois à monter sur la montagne du Thabor, pour contempler la divinité du Verbe resplendissante dans le corps de Jésus et entendre la voix venue du ciel dire : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance : écoutez-le » (Matthieu 17:5).
Lorsque Jésus fut arrêté par les soldats romains, il le suivit jusque dans la cour du Grand Prêtre, et assista à la crucifixion, et à son agonie à Gethsémani. Le Christ en croix, avant de rendre l'âme, donne pour mission à Jean de veiller sur sa mère, la Vierge Marie. Il l'accueillit chez lui et fut le dernier à rester à Jérusalem pour la servir.
Jean l’Evangéliste fut victime d’une tentative d’empoisonnement puis d’un martyre, n’y succomba pas. Il est représenté avec une coupe surmontée d’un serpent ou avec une chaudière remplie d’huile bouillante. Fuyant les persécutions des Romains, il quitta la Palestine, et se réfugie à Éphèse ou il réalise des miracles et baptise de nombreuses personnes.
Amené à Rome pour être présenté à l'empereur Domitien qui l'avait envoyé quérir, il lui montra que sa foi en Jésus-Christ était plus forte que toutes les puissances terrestres. Tertullien nous dit qu'il aurait subi à Rome le supplice de l'eau bouillante, dont sa virginité lui aurait permis de sortir indemne.
L'empereur l'envoie en exil sur l'île de Patmos, où il écrit l'Apocalypse. À Patmos, île montagneuse, qui était luxuriante à l'époque, Jean reçoit une vision du Christ de l'Apocalypse, majestueux d'apparence, vêtu de blanc, le glaive de la Parole dans la bouche. Jean s'agenouille et il est béni par l'apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent et ce qui doit arriver plus tard » (Apocalypse I:17). Puis il lui aurait révélé en de grandioses visions ce qui doit arriver à la fin des temps : l'accroissement de l'iniquité, la venue de l'Antéchrist, son combat contre les fidèles et sa lutte ultime qui le jettera finalement pour toujours en Enfer avec le diables et ses anges maléfiques. Il contempla aussi les bouleversements du Monde, la consommation de toute chose sous le feu divin, et, enfin le triomphe du Fils de l'homme, la résurrection de tous et le jugement dernier, et enfin la descente sur terre de la Jérusalem céleste, cité sainte et éternelle, où Dieu demeurera pour toujours avec les hommes.
Après la mort de Domitien en l'an 96, l'empereur Nerva permit à Jean de revenir à Éphèse, au grand regret des habitants de Patmos qu'il avait convertis en très grand nombre. Puis la tradition le fait vivre pendant de longues années à Éphèse, ville où il compose ses trois Épîtres et le quatrième Évangile ou Évangile selon Jean (dont la plus ancienne trace est le Papyrus P52), en l'an 97.
Il serait mort à Éphèse en l'an 101, à l'âge de 98 ans.
Jean 5, 19 – 29
Jésus reprit donc la parole et leur dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu'il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier. Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne; il a donné au Fils le jugement tout entier, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient -- et c'est maintenant -- où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d'avoir aussi la vie en lui-même et il lui a donné pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est Fils d'homme. N'en soyez pas étonnés, car elle vient, l'heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement.
Jean 10, 14 – 18
Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ; c'est pour cela que le Père m'aime, parce que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l'enlève ; mais je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner et j'ai pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Bonjour Seamus,
Pensez-vous que Jésus soit gnostique ???
Meilleures pensées
Hercule
Pensez-vous que Jésus soit gnostique ???
Meilleures pensées
Hercule
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Actes des Apôtres - Saint Luc
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Luc l’évangéliste est l’auteur du livre des Actes des Apôtres qu'il a rédigés après, non pas en retranscrit un récit entendu, mais après avoir assisté à ces évènements de ses propres yeux.
Livre des Actes des Apôtres 1, 1-9
J'ai consacré mon premier livre, ô Théophile, à tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement jusqu'au jour où, après avoir donné ses instructions aux apôtres qu'il avait choisis sous l'action de l'Esprit Saint, il fut enlevé au ciel. C'est encore à eux qu'avec de nombreuses preuves il s'était présenté vivant après sa passion; pendant 40 jours, il leur était apparu et les avait entretenus du Royaume de Dieu. Alors, au cours d'un repas qu'il partageait avec eux, il leur enjoignit de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait promis, "ce que, dit-il, vous avez entendu de ma bouche : Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours." Etant donc réunis, ils l'interrogeaient ainsi : "Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ?" Il leur répondit : "Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre." A ces mots, sous leurs regards, il s'éleva, et une nuée le déroba à leurs yeux.
Livre des Actes des Apôtres 2, 14 - 21
Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots : "Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour. Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète : Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai mon Esprit. Et je ferai paraître des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand Jour. Et quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Livre des Actes des Apôtres 4, 32 - 35
La multitude des croyants n'avait qu'un coeur et qu'une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun. Avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur Jésus, et ils jouissaient tous d'une grande faveur. Aussi parmi eux nul n'était dans le besoin; car tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le déposaient aux pieds des apôtres. On distribuait alors à chacun suivant ses besoins.
Livre des Actes des Apôtres 5, 27 - 32
Il amena les Apôtres devant le grand conseil, et le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d'enseigner le nom de cet homme-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Voulez-vous donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ? » Pierre, avec les Apôtres, répondit alors : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice. C'est lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l'Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » On convoqua alors les Apôtres, et, après les avoir fouettés, on leur interdit de parler au nom de Jésus, puis on les relâcha. Mais eux, en sortant du grand conseil, repartaient tout joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Livre des Actes des Apôtres 10, 37 - 42
Vous savez ce qui s'est passé dans toute la Judée : Jésus de Nazareth, ses débuts en Galilée, après le baptême proclamé par Jean ; comment Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable ; car Dieu était avec lui.
Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Lui qu'ils sont allés jusqu'à faire mourir en le suspendant au gibet, Dieu l'a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d'avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts ; et il nous a enjoint de proclamer au Peuple et d'attester qu'il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts.
C'est de lui que tous les prophètes rendent ce témoignage que quiconque croit en lui recevra, par son nom, la rémission de ses péchés."
Pierre parlait encore quand l'Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole. Et tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de voir que le don du Saint Esprit avait été répandu aussi sur les païens.
Livre des Actes des Apôtres 24, 10 - 16
Alors, le gouverneur lui ayant fait signe de parler, Paul répondit : "Voilà, je le sais, de nombreuses années que tu as cette nation sous ta juridiction; aussi est-ce avec confiance que je plaiderai ma cause. Tu peux t'en assurer : il n'y a pas plus de douze jours que je suis monté en pèlerinage à Jérusalem, et, ni dans le Temple, ni dans les synagogues, ni par la ville, on ne m'a trouvé en discussion avec quelqu'un ou en train d'ameuter la foule. Ils ne peuvent pas davantage te prouver ce dont ils m'accusent maintenant. "Je t'avoue pourtant ceci : c'est suivant la Voie, qualifiée par eux de parti, que je sers le Dieu de mes pères, gardant ma foi à tout ce qu'il y a dans la Loi et à ce qui est écrit dans les Prophètes, ayant en Dieu l'espérance, comme ceux-ci l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des pécheurs. C'est pourquoi, moi aussi, je m'applique à avoir sans cesse une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Luc l’évangéliste est l’auteur du livre des Actes des Apôtres qu'il a rédigés après, non pas en retranscrit un récit entendu, mais après avoir assisté à ces évènements de ses propres yeux.
Livre des Actes des Apôtres 1, 1-9
J'ai consacré mon premier livre, ô Théophile, à tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement jusqu'au jour où, après avoir donné ses instructions aux apôtres qu'il avait choisis sous l'action de l'Esprit Saint, il fut enlevé au ciel. C'est encore à eux qu'avec de nombreuses preuves il s'était présenté vivant après sa passion; pendant 40 jours, il leur était apparu et les avait entretenus du Royaume de Dieu. Alors, au cours d'un repas qu'il partageait avec eux, il leur enjoignit de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait promis, "ce que, dit-il, vous avez entendu de ma bouche : Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours." Etant donc réunis, ils l'interrogeaient ainsi : "Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël ?" Il leur répondit : "Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre." A ces mots, sous leurs regards, il s'éleva, et une nuée le déroba à leurs yeux.
Livre des Actes des Apôtres 2, 14 - 21
Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots : "Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles. Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour. Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète : Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai mon Esprit. Et je ferai paraître des prodiges là-haut dans le ciel et des signes ici-bas sur la terre. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand Jour. Et quiconque alors invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Livre des Actes des Apôtres 4, 32 - 35
La multitude des croyants n'avait qu'un coeur et qu'une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun. Avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage à la résurrection du Seigneur Jésus, et ils jouissaient tous d'une grande faveur. Aussi parmi eux nul n'était dans le besoin; car tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le déposaient aux pieds des apôtres. On distribuait alors à chacun suivant ses besoins.
Livre des Actes des Apôtres 5, 27 - 32
Il amena les Apôtres devant le grand conseil, et le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d'enseigner le nom de cet homme-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Voulez-vous donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ? » Pierre, avec les Apôtres, répondit alors : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice. C'est lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l'Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » On convoqua alors les Apôtres, et, après les avoir fouettés, on leur interdit de parler au nom de Jésus, puis on les relâcha. Mais eux, en sortant du grand conseil, repartaient tout joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Livre des Actes des Apôtres 10, 37 - 42
Vous savez ce qui s'est passé dans toute la Judée : Jésus de Nazareth, ses débuts en Galilée, après le baptême proclamé par Jean ; comment Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable ; car Dieu était avec lui.
Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Lui qu'ils sont allés jusqu'à faire mourir en le suspendant au gibet, Dieu l'a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait choisis d'avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts ; et il nous a enjoint de proclamer au Peuple et d'attester qu'il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts.
C'est de lui que tous les prophètes rendent ce témoignage que quiconque croit en lui recevra, par son nom, la rémission de ses péchés."
Pierre parlait encore quand l'Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole. Et tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de voir que le don du Saint Esprit avait été répandu aussi sur les païens.
Livre des Actes des Apôtres 24, 10 - 16
Alors, le gouverneur lui ayant fait signe de parler, Paul répondit : "Voilà, je le sais, de nombreuses années que tu as cette nation sous ta juridiction; aussi est-ce avec confiance que je plaiderai ma cause. Tu peux t'en assurer : il n'y a pas plus de douze jours que je suis monté en pèlerinage à Jérusalem, et, ni dans le Temple, ni dans les synagogues, ni par la ville, on ne m'a trouvé en discussion avec quelqu'un ou en train d'ameuter la foule. Ils ne peuvent pas davantage te prouver ce dont ils m'accusent maintenant. "Je t'avoue pourtant ceci : c'est suivant la Voie, qualifiée par eux de parti, que je sers le Dieu de mes pères, gardant ma foi à tout ce qu'il y a dans la Loi et à ce qui est écrit dans les Prophètes, ayant en Dieu l'espérance, comme ceux-ci l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des pécheurs. C'est pourquoi, moi aussi, je m'applique à avoir sans cesse une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes.
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Paul
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Paul (à l’origine Saul) est né à Tarse en Cilicie. Il était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Sa vie sera bouleversée sur le chemin de Damas par une manifestation du Seigneur qui lui dit : " Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines. Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne entièrement au Christ :" Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Paul devient l'apôtre des païens. Devenu disciple de Jésus et prédicateur itinérant, il est l’auteur de plusieurs épîtres. Il meurt martyr à Rome vers l’an 67.
Les Juifs ayant refusé l'Evangile, celui-ci fut prêché aux autres nations, mais il est écrit que la conversion du peuple d'Israël, à l'époque de la splendeur de sa restauration, donnera à l’église une grandeur insoupçonnée et inconnue. Il s'agit sans doute pour l’église de ces temps de splendeur annoncés depuis si longtemps, au cours de l'histoire chrétienne. La conquête de Jérusalem ne serait-elle pas le commencement de ces temps de triomphe pour l’Eglise ? Saint Paul dit :
Romains 3, 9 - 18
Quoi donc ? L'emportons-nous ? Pas du tout. Car nous avons établi que Juifs et Grecs, tous sont soumis au péché, comme il est écrit : Il n'est pas de juste, pas un seul, il n'en est pas de sensé, pas un qui recherche Dieu. Tous ils sont dévoyés, ensemble pervertis ; il n'en est pas qui fasse le bien, non, pas un seul. Leur gosier est un sépulcre béant, leur langue trame la ruse. Un venin d'aspic est sous leurs lèvres, la malédiction et l'aigreur emplissent leur bouche. Agiles sont leurs pieds à verser le sang ; ruine et misère sont sur leurs chemins. Le chemin de la paix, ils ne l'ont pas connu, nulle crainte de Dieu devant leurs yeux.
Romains 4, 13 - 18
De fait ce n'est point par l'intermédiaire d'une loi qu'agit la promesse faite à Abraham ou à sa descendance de recevoir le monde en héritage, mais par le moyen de la justice de la foi. Car si l'héritage appartient à ceux qui relèvent de la Loi, la foi est sans objet, et la promesse sans valeur ; la Loi en effet produit la colère, tandis qu'en l'absence de loi il n'y a pas non plus de transgression. Aussi dépend-il de la foi, afin d'être don gracieux, et qu'ainsi la promesse soit assurée à toute la descendance, qui se réclame non de la Loi seulement, mais encore de la foi d'Abraham, notre père à tous, comme il est écrit : Je t'ai établi père d'une multitude de peuples -- notre père devant Celui auquel il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle le néant à l'existence. Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d'une multitude de peuples, selon qu'il fut dit : Telle sera ta descendance.
Romains 8, 16 - 31
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu : si elle fut assujettie à la vanité, -- non qu'elle l'eût voulu, mais à cause de celui qui l'y a soumise, -- c'est avec l'espérance d'être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Nous le savons en effet, toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement. Et non pas elle seule : nous-mêmes qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l'attente de la rédemption de notre corps. Car notre salut est objet d'espérance; et voir ce qu'on espère, ce n'est plus l'espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore ? Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec constance. Pareillement l'Esprit vient au secours de notre faiblesse; car nous ne savons que demander pour prier comme il faut; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables, et Celui qui sonde les coeurs sait quel est le désir de l'Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu.
Et nous savons qu'avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu'il a appelés selon son dessein. Car ceux que d'avance il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l'image de son Fils, afin qu'il soit l'aîné d'une multitude de frères ; et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?
Romains 9, 25 - 33
C'est bien ce qu'il dit en Osée : J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée. Et au lieu même où on leur avait dit : "Vous n'êtes pas mon peuple", on les appellera fils du Dieu vivant. Et Isaïe s'écrie en faveur d'Israël : Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, le reste sera sauvé : car sans retard ni reprise le Seigneur accomplira sa parole sur la terre. Et comme l'avait prédit Isaïe : Si le Seigneur Sabaot ne nous avait laissé un germe, nous serions devenus comme Sodome, assimilés à Gomorrhe. Que conclure ? Que des païens qui ne poursuivaient pas de justice, ont atteint une justice, la justice de la foi, tandis qu'Israël qui poursuivait une loi de justice, n'a pas atteint la Loi. Pourquoi ? Parce que, au lieu de recourir à la foi, ils comptaient sur les oeuvres. Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, comme il est écrit : Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber; mais qui croit en lui ne sera pas confondu.
Romains 10, 13 à 11, 36
En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais comment l'invoquer sans d'abord croire en lui ? Et comment croire sans d'abord l'entendre? Et comment entendre sans prédicateur ? Et comment prêcher sans être d'abord envoyé ? Selon le mot de l'Ecriture : Qu'ils sont beaux les pieds des messagers de bonnes nouvelles !
Mais tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Car Isaïe l'a dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? Ainsi la foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ. Or je demande : n'auraient-ils pas entendu ? Et pourtant leur voix a retenti par toute la terre et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. Mais je demande : Israël n'aurait-il pas compris ? Déjà Moïse dit : Je vous rendrai jaloux de ce qui n'est pas une nation, contre une nation sans intelligence j'exciterai votre dépit. Et Isaïe ose ajouter : J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne m'interrogeaient pas, tandis qu'il dit à l'adresse d'Israël : Tout le jour j'ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle. Je demande donc : Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Certes non ! Ne suis-je pas moi-même Israélite, de la race d'Abraham, de la tribu de Benjamin ? Dieu n'a pas rejeté le peuple que d'avance il a discerné. Ou bien ignorez-vous ce que dit l'Ecriture à propos d'Elie, quand il s'entretient avec Dieu pour accuser Israël : Seigneur, ils ont tué tes prophètes, rasé tes autels, et moi je suis resté seul et ils en veulent à ma vie ! Eh bien, que lui répond l'oracle divin? Je me suis réservé 7.000 hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal. Ainsi pareillement aujourd'hui il subsiste un reste, élu par grâce. Mais si c'est par grâce, ce n'est plus en raison des oeuvres; autrement la grâce n'est plus grâce. Que conclure ? Ce que recherche Israël, il ne l'a pas atteint; mais ceux-là l'ont atteint qui ont été élus. Les autres, ils ont été endurcis, selon le mot de l'Ecriture : Dieu leur a donné un esprit de torpeur : ils n'ont pas d'yeux pour voir, d'oreilles pour entendre jusqu'à ce jour. David dit aussi : Que leur table soit un piège, un lacet, une cause de chute, et leur serve de salaire ! Que leurs yeux s'enténèbrent pour ne point voir, et fais-leur sans arrêt courber le dos ! Je demande donc : serait-ce pour une vraie chute qu'ils ont bronché ? Certes non ! Mais leur faux pas a procuré le salut aux païens, afin que leur propre jalousie en fût excitée. Et si leur faux pas a fait la richesse du monde et leur amoindrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur totalité ! Or je vous le dis à vous, les païens, je suis bien l'apôtre des païens et j'honore mon ministère, mais c'est avec l'espoir d'exciter la jalousie de ceux de mon sang et d'en sauver quelques-uns. Car si leur mise à l'écart fut une réconciliation pour le monde, que sera leur admission, sinon une résurrection d'entre les morts ? Or si les prémices sont saintes, toute la pâte aussi ; et si la racine est sainte, les branches aussi. Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d'olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l'olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la racine qui te porte. Tu diras : On a coupé des branches, pour que, moi, je fusse greffé. Fort bien. Elles ont été coupées pour leur incrédulité, et c'est la foi qui te fait tenir. Ne t'enorgueillis pas; crains plutôt. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, prends garde qu'il ne t'épargne pas davantage. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et envers toi bonté, pourvu que tu demeures en cette bonté; autrement tu seras retranché toi aussi. Et eux, s'ils ne demeurent pas dans l'incrédulité, ils seront greffés : Dieu est bien assez puissant pour les greffer à nouveau. En effet, si toi tu as été retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, et greffé, contre nature, sur un olivier franc, combien plus eux, les branches naturelles, seront-ils greffés sur leur propre olivier !
Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d'Israël s'est endurcie jusqu'à ce que soit entrée la totalité des païens, et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : De Sion viendra le Libérateur, il ôtera les impiétés du milieu de Jacob. Et voici quelle sera mon alliance avec eux lorsque j'enlèverai leurs péchés. Ennemis, il est vrai, selon l'Evangile, à cause de vous, ils sont, selon l'Election, chéris à cause de leurs pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance. En effet, de même que jadis vous avez désobéi à Dieu et qu'au temps présent vous avez obtenu miséricorde grâce à leur désobéissance, eux de même au temps présent ont désobéi grâce à la miséricorde exercée envers vous, afin qu'eux aussi ils obtiennent au temps présent miséricorde. Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde. O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles ! Qui en effet a jamais connu la pensée du Seigneur ? Qui en fut jamais le conseiller ? Ou bien qui l'a prévenu de ses dons pour devoir être payé de retour ? Car tout est de lui et par lui et pour lui. A lui soit la gloire éternellement! Amen.
Romains 14, 16 - 17
N'exposez donc pas votre privilège à l'outrage. Car le règne de Dieu n'est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Saint Paul (à l’origine Saul) est né à Tarse en Cilicie. Il était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Sa vie sera bouleversée sur le chemin de Damas par une manifestation du Seigneur qui lui dit : " Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines. Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne entièrement au Christ :" Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Paul devient l'apôtre des païens. Devenu disciple de Jésus et prédicateur itinérant, il est l’auteur de plusieurs épîtres. Il meurt martyr à Rome vers l’an 67.
Les Juifs ayant refusé l'Evangile, celui-ci fut prêché aux autres nations, mais il est écrit que la conversion du peuple d'Israël, à l'époque de la splendeur de sa restauration, donnera à l’église une grandeur insoupçonnée et inconnue. Il s'agit sans doute pour l’église de ces temps de splendeur annoncés depuis si longtemps, au cours de l'histoire chrétienne. La conquête de Jérusalem ne serait-elle pas le commencement de ces temps de triomphe pour l’Eglise ? Saint Paul dit :
Romains 3, 9 - 18
Quoi donc ? L'emportons-nous ? Pas du tout. Car nous avons établi que Juifs et Grecs, tous sont soumis au péché, comme il est écrit : Il n'est pas de juste, pas un seul, il n'en est pas de sensé, pas un qui recherche Dieu. Tous ils sont dévoyés, ensemble pervertis ; il n'en est pas qui fasse le bien, non, pas un seul. Leur gosier est un sépulcre béant, leur langue trame la ruse. Un venin d'aspic est sous leurs lèvres, la malédiction et l'aigreur emplissent leur bouche. Agiles sont leurs pieds à verser le sang ; ruine et misère sont sur leurs chemins. Le chemin de la paix, ils ne l'ont pas connu, nulle crainte de Dieu devant leurs yeux.
Romains 4, 13 - 18
De fait ce n'est point par l'intermédiaire d'une loi qu'agit la promesse faite à Abraham ou à sa descendance de recevoir le monde en héritage, mais par le moyen de la justice de la foi. Car si l'héritage appartient à ceux qui relèvent de la Loi, la foi est sans objet, et la promesse sans valeur ; la Loi en effet produit la colère, tandis qu'en l'absence de loi il n'y a pas non plus de transgression. Aussi dépend-il de la foi, afin d'être don gracieux, et qu'ainsi la promesse soit assurée à toute la descendance, qui se réclame non de la Loi seulement, mais encore de la foi d'Abraham, notre père à tous, comme il est écrit : Je t'ai établi père d'une multitude de peuples -- notre père devant Celui auquel il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle le néant à l'existence. Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d'une multitude de peuples, selon qu'il fut dit : Telle sera ta descendance.
Romains 8, 16 - 31
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu : si elle fut assujettie à la vanité, -- non qu'elle l'eût voulu, mais à cause de celui qui l'y a soumise, -- c'est avec l'espérance d'être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Nous le savons en effet, toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement. Et non pas elle seule : nous-mêmes qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l'attente de la rédemption de notre corps. Car notre salut est objet d'espérance; et voir ce qu'on espère, ce n'est plus l'espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore ? Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec constance. Pareillement l'Esprit vient au secours de notre faiblesse; car nous ne savons que demander pour prier comme il faut; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables, et Celui qui sonde les coeurs sait quel est le désir de l'Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu.
Et nous savons qu'avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu'il a appelés selon son dessein. Car ceux que d'avance il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l'image de son Fils, afin qu'il soit l'aîné d'une multitude de frères ; et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?
Romains 9, 25 - 33
C'est bien ce qu'il dit en Osée : J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée. Et au lieu même où on leur avait dit : "Vous n'êtes pas mon peuple", on les appellera fils du Dieu vivant. Et Isaïe s'écrie en faveur d'Israël : Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, le reste sera sauvé : car sans retard ni reprise le Seigneur accomplira sa parole sur la terre. Et comme l'avait prédit Isaïe : Si le Seigneur Sabaot ne nous avait laissé un germe, nous serions devenus comme Sodome, assimilés à Gomorrhe. Que conclure ? Que des païens qui ne poursuivaient pas de justice, ont atteint une justice, la justice de la foi, tandis qu'Israël qui poursuivait une loi de justice, n'a pas atteint la Loi. Pourquoi ? Parce que, au lieu de recourir à la foi, ils comptaient sur les oeuvres. Ils ont buté contre la pierre d'achoppement, comme il est écrit : Voici que je pose en Sion une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber; mais qui croit en lui ne sera pas confondu.
Romains 10, 13 à 11, 36
En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Mais comment l'invoquer sans d'abord croire en lui ? Et comment croire sans d'abord l'entendre? Et comment entendre sans prédicateur ? Et comment prêcher sans être d'abord envoyé ? Selon le mot de l'Ecriture : Qu'ils sont beaux les pieds des messagers de bonnes nouvelles !
Mais tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Car Isaïe l'a dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? Ainsi la foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ. Or je demande : n'auraient-ils pas entendu ? Et pourtant leur voix a retenti par toute la terre et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde. Mais je demande : Israël n'aurait-il pas compris ? Déjà Moïse dit : Je vous rendrai jaloux de ce qui n'est pas une nation, contre une nation sans intelligence j'exciterai votre dépit. Et Isaïe ose ajouter : J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne m'interrogeaient pas, tandis qu'il dit à l'adresse d'Israël : Tout le jour j'ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle. Je demande donc : Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Certes non ! Ne suis-je pas moi-même Israélite, de la race d'Abraham, de la tribu de Benjamin ? Dieu n'a pas rejeté le peuple que d'avance il a discerné. Ou bien ignorez-vous ce que dit l'Ecriture à propos d'Elie, quand il s'entretient avec Dieu pour accuser Israël : Seigneur, ils ont tué tes prophètes, rasé tes autels, et moi je suis resté seul et ils en veulent à ma vie ! Eh bien, que lui répond l'oracle divin? Je me suis réservé 7.000 hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal. Ainsi pareillement aujourd'hui il subsiste un reste, élu par grâce. Mais si c'est par grâce, ce n'est plus en raison des oeuvres; autrement la grâce n'est plus grâce. Que conclure ? Ce que recherche Israël, il ne l'a pas atteint; mais ceux-là l'ont atteint qui ont été élus. Les autres, ils ont été endurcis, selon le mot de l'Ecriture : Dieu leur a donné un esprit de torpeur : ils n'ont pas d'yeux pour voir, d'oreilles pour entendre jusqu'à ce jour. David dit aussi : Que leur table soit un piège, un lacet, une cause de chute, et leur serve de salaire ! Que leurs yeux s'enténèbrent pour ne point voir, et fais-leur sans arrêt courber le dos ! Je demande donc : serait-ce pour une vraie chute qu'ils ont bronché ? Certes non ! Mais leur faux pas a procuré le salut aux païens, afin que leur propre jalousie en fût excitée. Et si leur faux pas a fait la richesse du monde et leur amoindrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur totalité ! Or je vous le dis à vous, les païens, je suis bien l'apôtre des païens et j'honore mon ministère, mais c'est avec l'espoir d'exciter la jalousie de ceux de mon sang et d'en sauver quelques-uns. Car si leur mise à l'écart fut une réconciliation pour le monde, que sera leur admission, sinon une résurrection d'entre les morts ? Or si les prémices sont saintes, toute la pâte aussi ; et si la racine est sainte, les branches aussi. Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d'olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l'olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la racine qui te porte. Tu diras : On a coupé des branches, pour que, moi, je fusse greffé. Fort bien. Elles ont été coupées pour leur incrédulité, et c'est la foi qui te fait tenir. Ne t'enorgueillis pas; crains plutôt. Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, prends garde qu'il ne t'épargne pas davantage. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et envers toi bonté, pourvu que tu demeures en cette bonté; autrement tu seras retranché toi aussi. Et eux, s'ils ne demeurent pas dans l'incrédulité, ils seront greffés : Dieu est bien assez puissant pour les greffer à nouveau. En effet, si toi tu as été retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, et greffé, contre nature, sur un olivier franc, combien plus eux, les branches naturelles, seront-ils greffés sur leur propre olivier !
Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d'Israël s'est endurcie jusqu'à ce que soit entrée la totalité des païens, et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : De Sion viendra le Libérateur, il ôtera les impiétés du milieu de Jacob. Et voici quelle sera mon alliance avec eux lorsque j'enlèverai leurs péchés. Ennemis, il est vrai, selon l'Evangile, à cause de vous, ils sont, selon l'Election, chéris à cause de leurs pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance. En effet, de même que jadis vous avez désobéi à Dieu et qu'au temps présent vous avez obtenu miséricorde grâce à leur désobéissance, eux de même au temps présent ont désobéi grâce à la miséricorde exercée envers vous, afin qu'eux aussi ils obtiennent au temps présent miséricorde. Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde. O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles ! Qui en effet a jamais connu la pensée du Seigneur ? Qui en fut jamais le conseiller ? Ou bien qui l'a prévenu de ses dons pour devoir être payé de retour ? Car tout est de lui et par lui et pour lui. A lui soit la gloire éternellement! Amen.
Romains 14, 16 - 17
N'exposez donc pas votre privilège à l'outrage. Car le règne de Dieu n'est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint.
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 4 - 8
Je rends grâce à Dieu sans cesse à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée dans le Christ Jésus ; car vous avez été comblés en lui de toutes les richesses, toutes celles de la parole et toutes celles de la science, à raison même de la fermeté qu'a prise en vous le témoigne age du Christ. Aussi ne manquez-vous d'aucun don de la grâce, dans l'attente où vous êtes de la Révélation de notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous affermira jusqu'au bout, pour que vous soyez irréprochables au Jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 17 - 31
Car le Christ ne m'a pas envoyé baptiser, mais annoncer l'Evangile, et cela sans la sagesse du langage, pour que ne soit pas réduite à néant la croix du Christ. Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et l'intelligence des intelligents je la rejetterai. Où est-il, le sage ? Où est-il, l'homme cultivé ? Où est-il, le raisonneur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde? Puisqu'en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n'a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c'est par la folie du message qu'il a plu à Dieu de sauver les croyants. Alors que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quête de sagesse, nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs, c'est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. Aussi bien, frères, considérez votre appel : il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nés. Mais ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ; ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l'on méprise, voilà ce que Dieu a choisi; ce qui n'est pas, pour réduire à rien ce qui est, afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu. Car c'est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification et rédemption, afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, qu'il se glorifie dans le Seigneur.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 6, 1 - 14
Quand l'un de vous a un différend avec un autre, ose-t-il bien aller en justice devant les injustes, et non devant les saints ? Ou bien ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c'est par vous que le monde doit être jugé, êtes-vous indignes de prononcer sur des riens ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? A plus forte raison les choses de cette vie ! Et quand vous avez là-dessus des litiges, vous allez prendre pour juges des gens que l'Eglise méprise ! Je le dis à votre honte; ainsi, il n'y a parmi vous aucun homme sage, qui puisse servir d'arbitre entre ses frères ! Mais on va en justice frère contre frère, et cela devant des infidèles ! De toute façon, certes, c'est déjà pour vous une défaite que d'avoir des procès entre vous. Pourquoi ne pas souffrir plutôt l'injustice ? Pourquoi ne pas vous laisser plutôt dépouiller ? Mais non, c'est vous qui commettez l'injustice et dépouillez les autres ; et ce sont des frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de moeurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu'ivrognes, insulteurs ou rapaces, n'hériteront du Royaume de Dieu. Et cela, vous l'étiez bien, quelques-uns. Mais vous vous êtes lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu. "Tout m'est permis"; mais tout n'est pas profitable. "Tout m'est permis"; mais je ne me laisserai, moi, dominer par rien. Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, et Dieu détruira ceux-ci comme celui-là. Mais le corps n'est pas pour la fornication; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 13, 8 - 10
La charité ne passe jamais. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 14, 1 - 40
Recherchez la charité; aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie. Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu; personne en effet ne comprend : il dit en esprit des choses mystérieuses. Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes; il édifie, exhorte, réconforte. Celui qui parle en langue s'édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l'assemblée. Je voudrais, certes, que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l'emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'assemblée en tire édification. Et maintenant, frères, supposons que je vienne chez vous et vous parle en langues, en quoi vous serai-je utile, si ma parole ne vous apporte ni révélation, ni science, ni prophétie, ni enseignement ? Ainsi en est-il des instruments de musique, flûte ou cithare; s'ils ne donnent pas distinctement les notes, comment saura-t-on ce que joue la flûte ou la cithare ? Et si la trompette n'émet qu'un son confus, qui se préparera au combat ? Ainsi de vous : si votre langue n'émet pas de parole intelligible, comment saura-t-on ce que vous dites ? Vous parlerez en l'air. Il y a, de par le monde, je ne sais combien d'espèces de langages, et rien n'est sans langage. Si donc j'ignore la valeur du langage, je ferai l'effet d'un Barbare à celui qui parle, et celui qui parle me fera, à moi, l'effet d'un Barbare. Ainsi de vous : puisque vous aspirez aux dons spirituels, cherchez à les avoir en abondance pour l'édification de l'assemblée. C'est pourquoi celui qui parle en langue doit prier pour pouvoir interpréter. Car, si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n'en retire aucun fruit. Que faire donc ? Je prierai avec l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence. Je dirai un hymne avec l'esprit, mais je le dirai aussi avec l'intelligence. Autrement, si tu ne bénis qu'en esprit, comment celui qui a rang de non-initié répondra-t-il "Amen!" à ton action de grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ? Ton action de grâces est belle, certes, mais l'autre n'en est pas édifié. Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous ; mais dans l'assemblée, j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, pour instruire aussi les autres, que 10.000 en langue. Frères, ne soyez pas des enfants pour le jugement; des petits enfants pour la malice, soit, mais pour le jugement soyez des hommes faits. Il est écrit dans la Loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres d'étrangers que je parlerai à ce peuple, et même ainsi ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. Ainsi donc, les langues servent de signe non pour les croyants, mais pour les infidèles : la prophétie, elle, n'est pas pour les infidèles mais pour les croyants. Si donc l'Eglise entière se réunit ensemble et que tous parlent en langues, et qu'il entre des non-initiés ou des infidèles, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent et qu'il entre un infidèle ou un non-initié, le voilà repris par tous, jugé par tous ; les secrets de son coeur sont dévoilés, et ainsi, tombant sur la face, il adorera Dieu, en déclarant que Dieu est réellement parmi vous. Que conclure, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun peut avoir un cantique, un enseignement, une révélation, un discours en langue, une interprétation. Que tout se passe de manière à édifier. Parle-t-on en langue ? Que ce soit le fait de deux ou de trois tout au plus, et à tour de rôle; et qu'il y ait un interprète. S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'assemblée; qu'on se parle à soi-même et à Dieu. Pour les prophètes, qu'il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent. Si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser à tour de rôle, pour que tous soient instruits et tous exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison ; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée. Est-ce de chez vous qu'est sortie la parole de Dieu ? Ou bien, est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue ? Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré par l'Esprit, qu'il reconnaisse en ce que je vous écris un commandement du Seigneur. S'il l'ignore, c'est qu'il est ignoré. Ainsi donc, mes frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues. Mais que tout se passe dignement et dans l'ordre.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 15, 12 - 26
Or, si l'on prêche que le Christ est ressuscité des morts, comment certains parmi vous peuvent-ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ? S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Mais si le Christ n'est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi. Il se trouve même que nous sommes des faux témoins de Dieu, puisque nous avons attesté contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ, alors qu'il ne l'a pas ressuscité, s'il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est votre foi; vous êtes encore dans vos péchés. Alors aussi ceux qui se sont endormis dans le Christ ont péri. Si c'est pour cette vie seulement que nous avons mis notre espoir dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non; le Christ est ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : comme prémices, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement. Puis ce sera la fin, lorsqu'il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait placé tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi détruit, c'est la Mort.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 15, 34 - 58
Dégrisez-vous, comme il sied, et ne péchez pas ; car il en est parmi vous qui ignorent tout de Dieu. Je le dis à votre honte. Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils? Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie s'il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps à venir, mais un simple grain, soit de blé, soit de quelque autre plante ; et Dieu lui donne un corps à son gré, à chaque semence un corps particulier. Toutes les chairs ne sont pas les mêmes, mais autre est la chair des hommes, autre la chair des bêtes, autre la chair des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres, mais autre est l'éclat des célestes, autre celui des terrestres. Autre l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, autre l'éclat des étoiles. Une étoile même diffère en éclat d'une étoile. Ainsi en va-t-il de la résurrection des morts : on est semé dans la corruption, on ressuscite dans l'incorruptibilité ; on est semé dans l'ignominie, on ressuscite dans la gloire; on est semé dans la faiblesse, on ressuscite dans la force ; on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel. C'est ainsi qu'il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante; le dernier Adam, esprit vivifiant. Mais ce n'est pas le spirituel qui paraît d'abord; c'est le psychique, puis le spirituel. Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel. Tel a été le terrestre, tels seront aussi les terrestres; tel le céleste, tels seront aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. Je l'affirme, frères : la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu, ni la corruption hériter de l'incorruptibilité. Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés. En un instant, en un clin d'oeil, au son de la trompette finale, car elle sonnera, la trompette, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Il faut, en effet, que cet être corruptible revête l'incorruptibilité, que cet être mortel revête l'immortalité. Quand donc cet être corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la force du péché, c'est la Loi. Mais grâces soient à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! Ainsi donc, mes frères bien-aimés, montrez-vous fermes, inébranlables, toujours en progrès dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n'est pas vain dans le Seigneur.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 4 - 8
Je rends grâce à Dieu sans cesse à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée dans le Christ Jésus ; car vous avez été comblés en lui de toutes les richesses, toutes celles de la parole et toutes celles de la science, à raison même de la fermeté qu'a prise en vous le témoigne age du Christ. Aussi ne manquez-vous d'aucun don de la grâce, dans l'attente où vous êtes de la Révélation de notre Seigneur Jésus Christ. C'est lui qui vous affermira jusqu'au bout, pour que vous soyez irréprochables au Jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 17 - 31
Car le Christ ne m'a pas envoyé baptiser, mais annoncer l'Evangile, et cela sans la sagesse du langage, pour que ne soit pas réduite à néant la croix du Christ. Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et l'intelligence des intelligents je la rejetterai. Où est-il, le sage ? Où est-il, l'homme cultivé ? Où est-il, le raisonneur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde? Puisqu'en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n'a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c'est par la folie du message qu'il a plu à Dieu de sauver les croyants. Alors que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quête de sagesse, nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs, c'est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. Aussi bien, frères, considérez votre appel : il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nés. Mais ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ; ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l'on méprise, voilà ce que Dieu a choisi; ce qui n'est pas, pour réduire à rien ce qui est, afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu. Car c'est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification et rédemption, afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, qu'il se glorifie dans le Seigneur.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 6, 1 - 14
Quand l'un de vous a un différend avec un autre, ose-t-il bien aller en justice devant les injustes, et non devant les saints ? Ou bien ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c'est par vous que le monde doit être jugé, êtes-vous indignes de prononcer sur des riens ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? A plus forte raison les choses de cette vie ! Et quand vous avez là-dessus des litiges, vous allez prendre pour juges des gens que l'Eglise méprise ! Je le dis à votre honte; ainsi, il n'y a parmi vous aucun homme sage, qui puisse servir d'arbitre entre ses frères ! Mais on va en justice frère contre frère, et cela devant des infidèles ! De toute façon, certes, c'est déjà pour vous une défaite que d'avoir des procès entre vous. Pourquoi ne pas souffrir plutôt l'injustice ? Pourquoi ne pas vous laisser plutôt dépouiller ? Mais non, c'est vous qui commettez l'injustice et dépouillez les autres ; et ce sont des frères ! Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du Royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de moeurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu'ivrognes, insulteurs ou rapaces, n'hériteront du Royaume de Dieu. Et cela, vous l'étiez bien, quelques-uns. Mais vous vous êtes lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu. "Tout m'est permis"; mais tout n'est pas profitable. "Tout m'est permis"; mais je ne me laisserai, moi, dominer par rien. Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, et Dieu détruira ceux-ci comme celui-là. Mais le corps n'est pas pour la fornication; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 13, 8 - 10
La charité ne passe jamais. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 14, 1 - 40
Recherchez la charité; aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie. Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu; personne en effet ne comprend : il dit en esprit des choses mystérieuses. Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes; il édifie, exhorte, réconforte. Celui qui parle en langue s'édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l'assemblée. Je voudrais, certes, que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l'emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'assemblée en tire édification. Et maintenant, frères, supposons que je vienne chez vous et vous parle en langues, en quoi vous serai-je utile, si ma parole ne vous apporte ni révélation, ni science, ni prophétie, ni enseignement ? Ainsi en est-il des instruments de musique, flûte ou cithare; s'ils ne donnent pas distinctement les notes, comment saura-t-on ce que joue la flûte ou la cithare ? Et si la trompette n'émet qu'un son confus, qui se préparera au combat ? Ainsi de vous : si votre langue n'émet pas de parole intelligible, comment saura-t-on ce que vous dites ? Vous parlerez en l'air. Il y a, de par le monde, je ne sais combien d'espèces de langages, et rien n'est sans langage. Si donc j'ignore la valeur du langage, je ferai l'effet d'un Barbare à celui qui parle, et celui qui parle me fera, à moi, l'effet d'un Barbare. Ainsi de vous : puisque vous aspirez aux dons spirituels, cherchez à les avoir en abondance pour l'édification de l'assemblée. C'est pourquoi celui qui parle en langue doit prier pour pouvoir interpréter. Car, si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n'en retire aucun fruit. Que faire donc ? Je prierai avec l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence. Je dirai un hymne avec l'esprit, mais je le dirai aussi avec l'intelligence. Autrement, si tu ne bénis qu'en esprit, comment celui qui a rang de non-initié répondra-t-il "Amen!" à ton action de grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ? Ton action de grâces est belle, certes, mais l'autre n'en est pas édifié. Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous ; mais dans l'assemblée, j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, pour instruire aussi les autres, que 10.000 en langue. Frères, ne soyez pas des enfants pour le jugement; des petits enfants pour la malice, soit, mais pour le jugement soyez des hommes faits. Il est écrit dans la Loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres d'étrangers que je parlerai à ce peuple, et même ainsi ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. Ainsi donc, les langues servent de signe non pour les croyants, mais pour les infidèles : la prophétie, elle, n'est pas pour les infidèles mais pour les croyants. Si donc l'Eglise entière se réunit ensemble et que tous parlent en langues, et qu'il entre des non-initiés ou des infidèles, ne diront-ils pas que vous êtes fous ? Mais si tous prophétisent et qu'il entre un infidèle ou un non-initié, le voilà repris par tous, jugé par tous ; les secrets de son coeur sont dévoilés, et ainsi, tombant sur la face, il adorera Dieu, en déclarant que Dieu est réellement parmi vous. Que conclure, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun peut avoir un cantique, un enseignement, une révélation, un discours en langue, une interprétation. Que tout se passe de manière à édifier. Parle-t-on en langue ? Que ce soit le fait de deux ou de trois tout au plus, et à tour de rôle; et qu'il y ait un interprète. S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'assemblée; qu'on se parle à soi-même et à Dieu. Pour les prophètes, qu'il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent. Si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser à tour de rôle, pour que tous soient instruits et tous exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison ; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée. Est-ce de chez vous qu'est sortie la parole de Dieu ? Ou bien, est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue ? Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré par l'Esprit, qu'il reconnaisse en ce que je vous écris un commandement du Seigneur. S'il l'ignore, c'est qu'il est ignoré. Ainsi donc, mes frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues. Mais que tout se passe dignement et dans l'ordre.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 15, 12 - 26
Or, si l'on prêche que le Christ est ressuscité des morts, comment certains parmi vous peuvent-ils dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts ? S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Mais si le Christ n'est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi. Il se trouve même que nous sommes des faux témoins de Dieu, puisque nous avons attesté contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ, alors qu'il ne l'a pas ressuscité, s'il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est votre foi; vous êtes encore dans vos péchés. Alors aussi ceux qui se sont endormis dans le Christ ont péri. Si c'est pour cette vie seulement que nous avons mis notre espoir dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non; le Christ est ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : comme prémices, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement. Puis ce sera la fin, lorsqu'il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait placé tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi détruit, c'est la Mort.
Première épître de Saint Paul aux Corinthiens 15, 34 - 58
Dégrisez-vous, comme il sied, et ne péchez pas ; car il en est parmi vous qui ignorent tout de Dieu. Je le dis à votre honte. Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils? Avec quel corps reviennent-ils ? Insensé! Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie s'il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps à venir, mais un simple grain, soit de blé, soit de quelque autre plante ; et Dieu lui donne un corps à son gré, à chaque semence un corps particulier. Toutes les chairs ne sont pas les mêmes, mais autre est la chair des hommes, autre la chair des bêtes, autre la chair des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres, mais autre est l'éclat des célestes, autre celui des terrestres. Autre l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, autre l'éclat des étoiles. Une étoile même diffère en éclat d'une étoile. Ainsi en va-t-il de la résurrection des morts : on est semé dans la corruption, on ressuscite dans l'incorruptibilité ; on est semé dans l'ignominie, on ressuscite dans la gloire; on est semé dans la faiblesse, on ressuscite dans la force ; on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel. C'est ainsi qu'il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante; le dernier Adam, esprit vivifiant. Mais ce n'est pas le spirituel qui paraît d'abord; c'est le psychique, puis le spirituel. Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel. Tel a été le terrestre, tels seront aussi les terrestres; tel le céleste, tels seront aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. Je l'affirme, frères : la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu, ni la corruption hériter de l'incorruptibilité. Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés. En un instant, en un clin d'oeil, au son de la trompette finale, car elle sonnera, la trompette, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Il faut, en effet, que cet être corruptible revête l'incorruptibilité, que cet être mortel revête l'immortalité. Quand donc cet être corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la force du péché, c'est la Loi. Mais grâces soient à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! Ainsi donc, mes frères bien-aimés, montrez-vous fermes, inébranlables, toujours en progrès dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n'est pas vain dans le Seigneur.
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 3 - 7
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit. De même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation. Sommes-nous dans la tribulation ? C'est pour votre consolation et salut. Sommes-nous consolés ? C'est pour votre consolation, qui vous donne de supporter avec constance les mêmes souffrances que nous endurons, nous aussi. Et notre espoir à votre égard est ferme : nous savons que, partageant nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation.
Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens 4, 1 - 18
Voilà pourquoi, miséricordieusement investis de ce ministère, nous ne faiblissons pas, mais nous avons répudié les dissimulations de la honte, ne nous conduisant pas avec astuce et ne falsifiant pas la parole de Dieu. Au contraire, par la manifestation de la vérité, nous nous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu. Que si notre Evangile demeure voilé, c'est pour ceux qui se perdent qu'il est voilé, pour les incrédules, dont le dieu de ce monde a aveuglé l'entendement afin qu'ils ne voient pas briller l'Evangile de la gloire du Christ, qui est l'image de Dieu. Car ce n'est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs, à cause de Jésus. En effet le Dieu qui a dit : "Que des ténèbres resplendisse la lumière", est Celui qui a resplendi dans nos coeurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. Mais ce trésor, nous le portons en des vases d'argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous. Nous sommes pressés de toute part, mais non pas écrasés; ne sachant qu'espérer, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés; terrassés, mais non annihilés. Nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps. Quoique vivants en effet, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi donc, la mort fait son oeuvre en nous, et la vie en vous. Mais, possédant ce même esprit de foi, selon ce qui est écrit : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, nous aussi, nous croyons, et c'est pourquoi nous parlons, sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus, et nous placera près de lui avec vous. Car tout cela arrive à cause de vous, pour que la grâce, se multipliant, fasse abonder l'action de grâces chez un plus grand nombre, à la gloire de Dieu. C'est pourquoi nous ne faiblissons pas. Au contraire, même si notre homme extérieur s'en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car la légère tribulation d'un instant nous prépare, jusqu'à l'excès, une masse éternelle de gloire, à nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles; les choses visibles en effet n'ont qu'un temps, les invisibles sont éternelles.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens 1, 3 - 7
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit. De même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation. Sommes-nous dans la tribulation ? C'est pour votre consolation et salut. Sommes-nous consolés ? C'est pour votre consolation, qui vous donne de supporter avec constance les mêmes souffrances que nous endurons, nous aussi. Et notre espoir à votre égard est ferme : nous savons que, partageant nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation.
Deuxième épître de Saint Paul aux Corinthiens 4, 1 - 18
Voilà pourquoi, miséricordieusement investis de ce ministère, nous ne faiblissons pas, mais nous avons répudié les dissimulations de la honte, ne nous conduisant pas avec astuce et ne falsifiant pas la parole de Dieu. Au contraire, par la manifestation de la vérité, nous nous recommandons à toute conscience humaine devant Dieu. Que si notre Evangile demeure voilé, c'est pour ceux qui se perdent qu'il est voilé, pour les incrédules, dont le dieu de ce monde a aveuglé l'entendement afin qu'ils ne voient pas briller l'Evangile de la gloire du Christ, qui est l'image de Dieu. Car ce n'est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs, à cause de Jésus. En effet le Dieu qui a dit : "Que des ténèbres resplendisse la lumière", est Celui qui a resplendi dans nos coeurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ. Mais ce trésor, nous le portons en des vases d'argile, pour que cet excès de puissance soit de Dieu et ne vienne pas de nous. Nous sommes pressés de toute part, mais non pas écrasés; ne sachant qu'espérer, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés; terrassés, mais non annihilés. Nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps. Quoique vivants en effet, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi donc, la mort fait son oeuvre en nous, et la vie en vous. Mais, possédant ce même esprit de foi, selon ce qui est écrit : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé, nous aussi, nous croyons, et c'est pourquoi nous parlons, sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus, et nous placera près de lui avec vous. Car tout cela arrive à cause de vous, pour que la grâce, se multipliant, fasse abonder l'action de grâces chez un plus grand nombre, à la gloire de Dieu. C'est pourquoi nous ne faiblissons pas. Au contraire, même si notre homme extérieur s'en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car la légère tribulation d'un instant nous prépare, jusqu'à l'excès, une masse éternelle de gloire, à nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles; les choses visibles en effet n'ont qu'un temps, les invisibles sont éternelles.
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Galates
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Galates 1, 6 - 9
Je m'étonne que si vite vous abandonniez Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un second évangile -- non qu'il y en ait deux; il y a seulement des gens en train de jeter le trouble parmi vous et qui veulent bouleverser l'Evangile du Christ. Eh bien ! si nous-même, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit, et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!
Galates 4, 22 à 5 -6
Il est écrit en effet qu'Abraham eut deux fils, l'un de la servante, l'autre de la femme libre; mais celui de la servante est né selon la chair, celui de la femme libre en vertu de la promesse. Il y a là une allégorie : ces femmes représentent deux alliances; la première se rattache au Sinaï et enfante pour la servitude : c'est Agar (car le Sinaï est en Arabie) et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui de fait est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, et elle est notre mère ; car il est écrit : Réjouis-toi, stérile qui n'enfantais pas, éclate en cris de joie, toi qui n'as pas connu les douleurs ; car nombreux sont les enfants de l'abandonnée, plus que les fils de l'épouse. Or vous mes frères, à la manière d'Isaac, vous êtes enfants de la promesse. Mais, comme alors l'enfant de la chair persécutait l'enfant de l'esprit, il en est encore ainsi maintenant. Eh bien, que dit l'Ecriture : Chasse la servante et son fils, car il ne faut pas que le fils de la servante hérite avec le fils de la femme libre. Aussi, mes frères, ne sommes-nous pas enfants d'une servante mais de la femme libre. C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés. Donc tenez bon et ne vous remettez pas sous le joug de l'esclavage. C'est moi, Paul, qui vous le dis : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous servira de rien. De nouveau je l'atteste à tout homme qui se fait circoncire : il est tenu à l'observance intégrale de la Loi. Vous avez rompu avec le Christ, vous qui cherchez la justice dans la Loi; vous êtes déchus de la grâce. Car pour nous, c'est l'Esprit qui nous fait attendre de la foi les biens qu'espère la justice. En effet, dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision ne comptent, mais seulement la foi opérant par la charité.
Galates 5, 13 - 25
Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair; mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres. Car une seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous allez vous entre-détruire. Or je dis : laissez-vous mener par l'Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. Car la chair convoite contre l'esprit et l'esprit contre la chair; il y a entre eux antagonisme, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez. Mais si l'Esprit vous anime, vous n'êtes pas sous la Loi. Or on sait bien tout ce que produit la chair : fornication, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d'envie, orgies, ripailles et choses semblables -- et je vous préviens, comme je l'ai déjà fait, que ceux qui commettent ces fautes-là n'hériteront pas du Royaume de Dieu. -- Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses il n'y a pas de loi. Or ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse aussi agir.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Galates 1, 6 - 9
Je m'étonne que si vite vous abandonniez Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un second évangile -- non qu'il y en ait deux; il y a seulement des gens en train de jeter le trouble parmi vous et qui veulent bouleverser l'Evangile du Christ. Eh bien ! si nous-même, si un ange venu du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons déjà dit, et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!
Galates 4, 22 à 5 -6
Il est écrit en effet qu'Abraham eut deux fils, l'un de la servante, l'autre de la femme libre; mais celui de la servante est né selon la chair, celui de la femme libre en vertu de la promesse. Il y a là une allégorie : ces femmes représentent deux alliances; la première se rattache au Sinaï et enfante pour la servitude : c'est Agar (car le Sinaï est en Arabie) et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui de fait est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, et elle est notre mère ; car il est écrit : Réjouis-toi, stérile qui n'enfantais pas, éclate en cris de joie, toi qui n'as pas connu les douleurs ; car nombreux sont les enfants de l'abandonnée, plus que les fils de l'épouse. Or vous mes frères, à la manière d'Isaac, vous êtes enfants de la promesse. Mais, comme alors l'enfant de la chair persécutait l'enfant de l'esprit, il en est encore ainsi maintenant. Eh bien, que dit l'Ecriture : Chasse la servante et son fils, car il ne faut pas que le fils de la servante hérite avec le fils de la femme libre. Aussi, mes frères, ne sommes-nous pas enfants d'une servante mais de la femme libre. C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés. Donc tenez bon et ne vous remettez pas sous le joug de l'esclavage. C'est moi, Paul, qui vous le dis : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous servira de rien. De nouveau je l'atteste à tout homme qui se fait circoncire : il est tenu à l'observance intégrale de la Loi. Vous avez rompu avec le Christ, vous qui cherchez la justice dans la Loi; vous êtes déchus de la grâce. Car pour nous, c'est l'Esprit qui nous fait attendre de la foi les biens qu'espère la justice. En effet, dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision ne comptent, mais seulement la foi opérant par la charité.
Galates 5, 13 - 25
Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair; mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres. Car une seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous allez vous entre-détruire. Or je dis : laissez-vous mener par l'Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. Car la chair convoite contre l'esprit et l'esprit contre la chair; il y a entre eux antagonisme, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez. Mais si l'Esprit vous anime, vous n'êtes pas sous la Loi. Or on sait bien tout ce que produit la chair : fornication, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d'envie, orgies, ripailles et choses semblables -- et je vous préviens, comme je l'ai déjà fait, que ceux qui commettent ces fautes-là n'hériteront pas du Royaume de Dieu. -- Mais le fruit de l'Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : contre de telles choses il n'y a pas de loi. Or ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse aussi agir.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Paul
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Ephésiens 1, 1 - 14
« Paul, apôtre du Christ Jésus, par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles dans le Christ Jésus. A vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C'est ainsi qu'Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour, déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ. Tel fut le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien-Aimé. En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce, qu'Il nous a prodiguée, en toute sagesse et intelligence : Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu'Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres. C'est en lui encore que nous avons été mis à part, désignés d'avance, selon le plan préétabli de Celui qui mène toutes choses au gré de sa volonté, pour être, à la louange de sa gloire, ceux qui ont par avance espéré dans le Christ. C'est en lui que vous aussi, après avoir entendu la Parole de vérité, l'Evangile de votre salut, et y avoir cru, vous avez été marqués d'un sceau par l'Esprit de la Promesse, cet Esprit Saint qui constitue les arrhes de notre héritage, et prépare la rédemption du Peuple que Dieu s'est acquis, pour la louange de sa gloire. »
Ephésiens 1, 17 - 23
« Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire, vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître ! Puisse-t-il illuminer les yeux de votre coeur pour vous faire voir quelle espérance vous ouvre son appel, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints, et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants, selon la vigueur de sa force, qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux, bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, Tête pour l'Eglise, laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout. »
Ephésiens 4, 11 - 16
« C'est lui encore qui "a donné" aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'oeuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ, au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ. Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter et emporter à tout vent de la doctrine, au gré de l'imposture des hommes et de leur astuce à fourvoyer dans l'erreur. Mais, vivant selon la vérité et dans la charité, nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la Tête, le Christ, dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures qui le nourrissent et l'actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité. »
Ephésiens 5, 1 - 7
« Oui, cherchez à imiter Dieu, comme des enfants bien-aimés, et suivez la voie de l'amour, à l'exemple du Christ qui vous a aimés et s'est livré pour nous, s'offrant à Dieu en sacrifice d'agréable odeur. Quant à la fornication, à l'impureté sous toutes ses formes, ou encore à la cupidité, que leurs noms ne soient même pas prononcés parmi vous : c'est ce qui sied à des saints. De même pour les grossièretés, les inepties, les facéties : tout cela ne convient guère; faites entendre plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, ni le fornicateur, ni le débauché, ni le cupide -- qui est un idolâtre -- n'ont droit à l'héritage dans le Royaume du Christ et de Dieu. Que nul ne vous abuse par de vaines raisons : ce sont bien de tels désordres qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui lui résistent. N'ayez donc rien de commun avec eux. »
Ephésiens 6, 10 - 20
« En définitive, rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manoeuvres du diable. Car ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. C'est pour cela qu'il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en oeuvre, rester fermes. Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l'Evangile de la paix ; ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l'Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu. Vivez dans la prière et les supplications; priez en tout temps, dans l'Esprit; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints. Priez aussi pour moi, afin qu'il me soit donné d'ouvrir la bouche pour parler et d'annoncer hardiment le Mystère de l'Evangile, dont je suis l'ambassadeur dans mes chaînes; obtenez-moi la hardiesse d'en parler comme je le dois. »
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Ephésiens 1, 1 - 14
« Paul, apôtre du Christ Jésus, par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles dans le Christ Jésus. A vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C'est ainsi qu'Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour, déterminant d'avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ. Tel fut le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien-Aimé. En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce, qu'Il nous a prodiguée, en toute sagesse et intelligence : Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu'Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres. C'est en lui encore que nous avons été mis à part, désignés d'avance, selon le plan préétabli de Celui qui mène toutes choses au gré de sa volonté, pour être, à la louange de sa gloire, ceux qui ont par avance espéré dans le Christ. C'est en lui que vous aussi, après avoir entendu la Parole de vérité, l'Evangile de votre salut, et y avoir cru, vous avez été marqués d'un sceau par l'Esprit de la Promesse, cet Esprit Saint qui constitue les arrhes de notre héritage, et prépare la rédemption du Peuple que Dieu s'est acquis, pour la louange de sa gloire. »
Ephésiens 1, 17 - 23
« Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire, vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître ! Puisse-t-il illuminer les yeux de votre coeur pour vous faire voir quelle espérance vous ouvre son appel, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints, et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants, selon la vigueur de sa force, qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux, bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, Tête pour l'Eglise, laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout. »
Ephésiens 4, 11 - 16
« C'est lui encore qui "a donné" aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'oeuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ, au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ. Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter et emporter à tout vent de la doctrine, au gré de l'imposture des hommes et de leur astuce à fourvoyer dans l'erreur. Mais, vivant selon la vérité et dans la charité, nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la Tête, le Christ, dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures qui le nourrissent et l'actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité. »
Ephésiens 5, 1 - 7
« Oui, cherchez à imiter Dieu, comme des enfants bien-aimés, et suivez la voie de l'amour, à l'exemple du Christ qui vous a aimés et s'est livré pour nous, s'offrant à Dieu en sacrifice d'agréable odeur. Quant à la fornication, à l'impureté sous toutes ses formes, ou encore à la cupidité, que leurs noms ne soient même pas prononcés parmi vous : c'est ce qui sied à des saints. De même pour les grossièretés, les inepties, les facéties : tout cela ne convient guère; faites entendre plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, ni le fornicateur, ni le débauché, ni le cupide -- qui est un idolâtre -- n'ont droit à l'héritage dans le Royaume du Christ et de Dieu. Que nul ne vous abuse par de vaines raisons : ce sont bien de tels désordres qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui lui résistent. N'ayez donc rien de commun avec eux. »
Ephésiens 6, 10 - 20
« En définitive, rendez-vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manoeuvres du diable. Car ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. C'est pour cela qu'il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir tout mis en oeuvre, rester fermes. Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l'Evangile de la paix ; ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l'Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu. Vivez dans la prière et les supplications; priez en tout temps, dans l'Esprit; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints. Priez aussi pour moi, afin qu'il me soit donné d'ouvrir la bouche pour parler et d'annoncer hardiment le Mystère de l'Evangile, dont je suis l'ambassadeur dans mes chaînes; obtenez-moi la hardiesse d'en parler comme je le dois. »
Her- En adoration
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Paul aux Thessaloniciens I
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de St Paul aux Thessaloniciens 4, 13 - 18
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez ignorants au sujet des morts ; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n'ont pas d'espérance. Puisque nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les emmènera avec lui. Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis. Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées.
Première épître de St Paul aux Thessaloniciens 5, 1 - 28
Quant aux temps et moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! c'est alors que tout d'un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, de telle sorte que ce Jour vous surprenne comme un voleur : tous vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit, des ténèbres. Alors ne nous endormons pas, comme font les autres, mais restons éveillés et sobres. Ceux qui dorment dorment la nuit, ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. Nous, au contraire, nous qui sommes du jour, soyons sobres; revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l'espérance du salut. Dieu ne nous a pas réservés pour sa colère, mais pour entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, qui est mort pour nous afin que, éveillés ou endormis, nous vivions unis à lui. C'est pourquoi il faut vous réconforter mutuellement et vous édifier l'un l'autre, comme déjà vous le faites. Nous vous demandons, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui se donnent de la peine au milieu de vous, qui sont à votre tête dans le Seigneur et qui vous reprennent. Estimez-les avec une extrême charité, en raison de leur travail. Soyez en paix entre vous. Nous vous y engageons, frères, reprenez les désordonnés, encouragez les craintifs, soutenez les faibles, ayez de la patience envers tous. Veillez à ce que personne ne rende le mal pour le mal, mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous soit envers tous. Restez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l'action de grâces. C'est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie ; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le ; gardez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, celui qui vous appelle : c'est encore lui qui fera cela. Frères, priez vous aussi pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser. Je vous en adjure par le Seigneur, que cette lettre soit lue à tous les frères. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de St Paul aux Thessaloniciens 4, 13 - 18
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez ignorants au sujet des morts ; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, qui n'ont pas d'espérance. Puisque nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les emmènera avec lui. Voici en effet ce que nous avons à vous dire, sur la parole du Seigneur. Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis. Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. Réconfortez-vous donc les uns les autres de ces pensées.
Première épître de St Paul aux Thessaloniciens 5, 1 - 28
Quant aux temps et moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! c'est alors que tout d'un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper. Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, de telle sorte que ce Jour vous surprenne comme un voleur : tous vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit, des ténèbres. Alors ne nous endormons pas, comme font les autres, mais restons éveillés et sobres. Ceux qui dorment dorment la nuit, ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. Nous, au contraire, nous qui sommes du jour, soyons sobres; revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l'espérance du salut. Dieu ne nous a pas réservés pour sa colère, mais pour entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, qui est mort pour nous afin que, éveillés ou endormis, nous vivions unis à lui. C'est pourquoi il faut vous réconforter mutuellement et vous édifier l'un l'autre, comme déjà vous le faites. Nous vous demandons, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui se donnent de la peine au milieu de vous, qui sont à votre tête dans le Seigneur et qui vous reprennent. Estimez-les avec une extrême charité, en raison de leur travail. Soyez en paix entre vous. Nous vous y engageons, frères, reprenez les désordonnés, encouragez les craintifs, soutenez les faibles, ayez de la patience envers tous. Veillez à ce que personne ne rende le mal pour le mal, mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous soit envers tous. Restez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l'action de grâces. C'est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie ; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le ; gardez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, celui qui vous appelle : c'est encore lui qui fera cela. Frères, priez vous aussi pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser. Je vous en adjure par le Seigneur, que cette lettre soit lue à tous les frères. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Saint Paul aux Thessaloniciens II
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de St Paul aux Thessaloniciens 1, 2 à 3, 5
Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus Christ vous accordent grâce et paix. Nous devons rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères, et ce n'est que juste, parce que votre foi est en grand progrès et que l'amour de chacun pour les autres s'accroît parmi vous tous, au point que nous-mêmes sommes fiers de vous parmi les Eglises de Dieu, de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et tribulations que vous supportez. Par là se manifeste le juste jugement de Dieu, où vous serez trouvés dignes du Royaume de Dieu pour lequel vous souffrez vous aussi. Car ce sera bien l'effet de la justice de Dieu de rendre la tribulation à ceux qui vous l'infligent, et à vous, qui la subissez, le repos avec nous, quand le Seigneur Jésus se révélera du haut du ciel, avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme brûlante, et qu'il tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et de ceux qui n'obéissent pas à l'Evangile de notre Seigneur Jésus. Ceux-là seront châtiés d'une perte éternelle, éloignés de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, quand il viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru -- et vous, vous avez cru notre témoignage. Ainsi en sera-t-il en ce jour-là. Dans cette pensée, nous prions nous aussi à tout moment pour vous, afin que notre Dieu vous rende dignes de son appel, qu'il mène à bonne fin par sa puissance toute intention de faire le bien et toute activité de votre foi ; de la sorte, le nom de notre Seigneur Jésus sera glorifié en vous, et vous en lui, conformément à la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.
Nous vous le demandons, frères, à propos de la Venue de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas trop vite mettre hors de sens ni alarmer par des manifestations de l'Esprit, des paroles ou des lettres données comme venant de nous, et qui vous feraient penser que le jour du Seigneur est déjà là. Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Etre perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. Vous vous rappelez, n'est-ce pas, que quand j'étais encore près de vous je vous disais cela. Et vous savez ce qui le retient maintenant, de façon qu'il ne se révèle qu'à son moment. Dès maintenant, oui, le mystère de l'impiété est à l'oeuvre. Mais que seulement celui qui le retient soit d'abord écarté. Alors l'Impie se révélera, et le Seigneur le fera disparaître par le souffle de sa bouche, l'anéantira par la manifestation de sa Venue. Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'oeuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal. Nous devons, quant à nous, rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères aimés du Seigneur, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour être sauvés par l'Esprit qui sanctifie et la foi en la vérité : c'est à quoi il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous entriez en possession de la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Dès lors, frères, tenez bon, gardez fermement les traditions que vous avez apprises de nous, de vive voix ou par lettre. Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos coeurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. Enfin, frères, priez pour nous, demandant que la parole du Seigneur accomplisse sa course et soit glorifiée, comme elle le fait chez vous, et que nous soyons délivrés de ces hommes égarés et mauvais -- car la foi n'est pas donnée à tous. Mais le Seigneur est fidèle : il vous affermira et vous gardera du Mauvais. Nous avons d'ailleurs, dans le Seigneur, toute confiance en vous : ce que nous vous prescrivons, vous le faites et vous continuerez de le faire. Que le Seigneur dirige vos coeurs vers l'amour de Dieu et la constance du Christ.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de St Paul aux Thessaloniciens 1, 2 à 3, 5
Que Dieu le Père et le Seigneur Jésus Christ vous accordent grâce et paix. Nous devons rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères, et ce n'est que juste, parce que votre foi est en grand progrès et que l'amour de chacun pour les autres s'accroît parmi vous tous, au point que nous-mêmes sommes fiers de vous parmi les Eglises de Dieu, de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et tribulations que vous supportez. Par là se manifeste le juste jugement de Dieu, où vous serez trouvés dignes du Royaume de Dieu pour lequel vous souffrez vous aussi. Car ce sera bien l'effet de la justice de Dieu de rendre la tribulation à ceux qui vous l'infligent, et à vous, qui la subissez, le repos avec nous, quand le Seigneur Jésus se révélera du haut du ciel, avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme brûlante, et qu'il tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et de ceux qui n'obéissent pas à l'Evangile de notre Seigneur Jésus. Ceux-là seront châtiés d'une perte éternelle, éloignés de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, quand il viendra pour être glorifié dans ses saints et admiré en tous ceux qui auront cru -- et vous, vous avez cru notre témoignage. Ainsi en sera-t-il en ce jour-là. Dans cette pensée, nous prions nous aussi à tout moment pour vous, afin que notre Dieu vous rende dignes de son appel, qu'il mène à bonne fin par sa puissance toute intention de faire le bien et toute activité de votre foi ; de la sorte, le nom de notre Seigneur Jésus sera glorifié en vous, et vous en lui, conformément à la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.
Nous vous le demandons, frères, à propos de la Venue de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas trop vite mettre hors de sens ni alarmer par des manifestations de l'Esprit, des paroles ou des lettres données comme venant de nous, et qui vous feraient penser que le jour du Seigneur est déjà là. Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Etre perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. Vous vous rappelez, n'est-ce pas, que quand j'étais encore près de vous je vous disais cela. Et vous savez ce qui le retient maintenant, de façon qu'il ne se révèle qu'à son moment. Dès maintenant, oui, le mystère de l'impiété est à l'oeuvre. Mais que seulement celui qui le retient soit d'abord écarté. Alors l'Impie se révélera, et le Seigneur le fera disparaître par le souffle de sa bouche, l'anéantira par la manifestation de sa Venue. Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'oeuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal. Nous devons, quant à nous, rendre grâce à Dieu à tout moment à votre sujet, frères aimés du Seigneur, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour être sauvés par l'Esprit qui sanctifie et la foi en la vérité : c'est à quoi il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous entriez en possession de la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Dès lors, frères, tenez bon, gardez fermement les traditions que vous avez apprises de nous, de vive voix ou par lettre. Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos coeurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. Enfin, frères, priez pour nous, demandant que la parole du Seigneur accomplisse sa course et soit glorifiée, comme elle le fait chez vous, et que nous soyons délivrés de ces hommes égarés et mauvais -- car la foi n'est pas donnée à tous. Mais le Seigneur est fidèle : il vous affermira et vous gardera du Mauvais. Nous avons d'ailleurs, dans le Seigneur, toute confiance en vous : ce que nous vous prescrivons, vous le faites et vous continuerez de le faire. Que le Seigneur dirige vos coeurs vers l'amour de Dieu et la constance du Christ.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Timothée 1
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de saint Paul à Timothée 2, 1 à 3, 13
Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et tous les dépositaires de l'autorité, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité. Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s'est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu aux temps marqués et dont j'ai été établi, moi, héraut et apôtre -- je dis vrai, je ne mens pas --, docteur des païens, dans la foi et la vérité. Ainsi donc je veux que les hommes prient en tout lieu, élevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute. Que les femmes, de même, aient une tenue décente; que leur parure, modeste et réservée, ne soit pas faite de cheveux tressés, d'or, de pierreries, de somptueuses toilettes, mais bien plutôt de bonnes oeuvres, ainsi qu'il convient à des femmes qui font profession de piété. Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression. Néanmoins elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. Elle est sûre cette parole : celui qui aspire à la charge d'épiscope désire une noble fonction. Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme, qu'il soit sobre, pondéré, courtois, hospitalier, apte à l'enseignement, ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l'argent, sachant bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission d'une manière parfaitement digne. Car celui qui ne sait pas gouverner sa propre maison, comment pourrait-il prendre soin de l'Eglise de Dieu ? Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur que, l'orgueil lui tournant la tête, il ne vienne à encourir la même condamnation que le diable. Il faut en outre que ceux du dehors rendent de lui un bon témoignage, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans les filets du diable. Les diacres, eux aussi, seront des hommes dignes, n'ayant qu'une parole, modérés dans l'usage du vin, fuyant les profits déshonnêtes. Qu'ils gardent le mystère de la foi dans une conscience pure. On commencera par les mettre à l'épreuve, et ensuite, si on n'a rien à leur reprocher, on les admettra aux fonctions de diacres. Que pareillement les femmes soient dignes, point médisantes, sobres, fidèles en tout. Les diacres doivent être maris d'une seule femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison. Ceux qui remplissent bien leurs fonctions s'acquièrent un rang honorable et une ferme assurance en la foi au Christ Jésus.
Première épître de saint Paul à Timothée 6, 11 à 6, 16
Pour toi, homme de Dieu, fuis tout cela. Poursuis la justice, la piété, la foi, la charité, la constance, la douceur. Combats le bon combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé et en vue de laquelle tu as fait ta belle profession de foi en présence de nombreux témoins. Je t'en prie devant Dieu qui donne la vie à toutes choses et devant le Christ Jésus qui, sous Ponce Pilate, a rendu son beau témoignage, garde le commandement sans tache et sans reproche, jusqu'à l'Apparition de notre Seigneur Jésus Christ, que fera paraître aux temps marqués le Bienheureux et unique Souverain, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, le seul qui possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul d'entre les hommes n'a vu ni ne peut voir. A lui appartiennent honneur et puissance à jamais ! Amen.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Première épître de saint Paul à Timothée 2, 1 à 3, 13
Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois et tous les dépositaires de l'autorité, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité. Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s'est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu aux temps marqués et dont j'ai été établi, moi, héraut et apôtre -- je dis vrai, je ne mens pas --, docteur des païens, dans la foi et la vérité. Ainsi donc je veux que les hommes prient en tout lieu, élevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute. Que les femmes, de même, aient une tenue décente; que leur parure, modeste et réservée, ne soit pas faite de cheveux tressés, d'or, de pierreries, de somptueuses toilettes, mais bien plutôt de bonnes oeuvres, ainsi qu'il convient à des femmes qui font profession de piété. Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression. Néanmoins elle sera sauvée en devenant mère, à condition de persévérer avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté. Elle est sûre cette parole : celui qui aspire à la charge d'épiscope désire une noble fonction. Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme, qu'il soit sobre, pondéré, courtois, hospitalier, apte à l'enseignement, ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l'argent, sachant bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission d'une manière parfaitement digne. Car celui qui ne sait pas gouverner sa propre maison, comment pourrait-il prendre soin de l'Eglise de Dieu ? Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur que, l'orgueil lui tournant la tête, il ne vienne à encourir la même condamnation que le diable. Il faut en outre que ceux du dehors rendent de lui un bon témoignage, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans les filets du diable. Les diacres, eux aussi, seront des hommes dignes, n'ayant qu'une parole, modérés dans l'usage du vin, fuyant les profits déshonnêtes. Qu'ils gardent le mystère de la foi dans une conscience pure. On commencera par les mettre à l'épreuve, et ensuite, si on n'a rien à leur reprocher, on les admettra aux fonctions de diacres. Que pareillement les femmes soient dignes, point médisantes, sobres, fidèles en tout. Les diacres doivent être maris d'une seule femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison. Ceux qui remplissent bien leurs fonctions s'acquièrent un rang honorable et une ferme assurance en la foi au Christ Jésus.
Première épître de saint Paul à Timothée 6, 11 à 6, 16
Pour toi, homme de Dieu, fuis tout cela. Poursuis la justice, la piété, la foi, la charité, la constance, la douceur. Combats le bon combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé et en vue de laquelle tu as fait ta belle profession de foi en présence de nombreux témoins. Je t'en prie devant Dieu qui donne la vie à toutes choses et devant le Christ Jésus qui, sous Ponce Pilate, a rendu son beau témoignage, garde le commandement sans tache et sans reproche, jusqu'à l'Apparition de notre Seigneur Jésus Christ, que fera paraître aux temps marqués le Bienheureux et unique Souverain, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, le seul qui possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul d'entre les hommes n'a vu ni ne peut voir. A lui appartiennent honneur et puissance à jamais ! Amen.
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Re: Les apparitions d'EZQUIOGA (Espagne)
Timothée 2
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 1, 6 - 14
C'est pourquoi je t'invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l'imposition de mes mains. Car ce n'est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force, d'amour et de maîtrise de soi. Ne rougis donc pas du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais souffre plutôt avec moi pour l'Evangile, soutenu par la force de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel, non en considération de nos oeuvres, mais conformément à son propre dessein et à sa grâce. A nous donnée avant tous les siècles dans le Christ Jésus, cette grâce a été maintenant manifestée par l'Apparition de notre Sauveur le Christ Jésus, qui a détruit la mort et fait resplendir la vie et l'immortalité par le moyen de l'Evangile, au service duquel j'ai été établi, moi, héraut, apôtre et docteur. C'est à cause de cela que je connais cette nouvelle épreuve, mais je n'en rougis pas, car je sais en qui j'ai mis ma foi et j'ai la conviction qu'il est capable de garder mon dépôt jusqu'à ce Jour-là. Prends pour norme les saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l'amour du Christ Jésus.
Garde le bon dépôt avec l'aide de l'Esprit Saint qui habite en nous.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 2, 2 - 19
Ce que tu as appris de moi sur l'attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d'en instruire d'autres. Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s'encombre des affaires de la vie civile, s'il veut donner satisfaction à qui l'a engagé. De même l'athlète ne reçoit la couronne que s'il a lutté selon les règles. C'est au cultivateur qui travaille dur, que doivent revenir, en premier lieu, les fruits de la récolte. Comprends ce que je veux dire. D'ailleurs le Seigneur te fera tout comprendre. Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d'entre les morts, issu de la race de David, selon mon Evangile. Pour lui je souffre jusqu'à porter des chaînes comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée. C'est pourquoi j'endure tout pour les élus, afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus avec la gloire éternelle. Elle est sûre cette parole : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même. Tout cela, rappelle-le, attestant devant Dieu qu'il faut éviter les querelles de mots, bonnes seulement à perdre ceux qui les écoutent. Efforce-toi de te présenter à Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a pas à rougir, un fidèle dispensateur de la parole de vérité. Quant aux discours creux et impies, évite-les. Leurs auteurs feront toujours plus de progrès dans la voie de l'impiété, et leur parole étendra ses ravages comme la gangrène. Hyménée et Philète sont de ceux-là ; ils se sont écartés de la vérité, en prétendant que la résurrection a déjà eu lieu, renversant ainsi la foi de plusieurs. Cependant les solides fondations posées par Dieu tiennent bon, marquées du sceau de ces paroles : Le Seigneur connaît les siens, et : Qu'il évite l'iniquité, celui qui prononce le nom du Seigneur.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 3, 1- 17
Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les. Ils sont bien du nombre, ceux qui s'introduisent dans les maisons et envoûtent des femmelettes chargées de péchés, entraînées par toutes sortes de passions et qui, toujours à s'instruire, ne sont jamais capables de parvenir à la connaissance de la vérité. A l'exemple de Jannès et de Jambrès qui se dressèrent contre Moïse, ils se dressent, eux aussi, contre la vérité, hommes à l'esprit corrompu, sans garantie en matière de foi. Mais ils n'iront pas plus loin, car leur folie sera démasquée aux yeux de tous, comme le fut celle des deux autres. Pour toi, tu m'as suivi dans mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance dans les persécutions et les souffrances qui me sont survenues à Antioche, à Iconium, à Lystres. Quelles persécutions n'ai-je pas eu à subir! Et de toutes le Seigneur m'a délivré. Oui, tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés. Quant aux pécheurs et aux charlatans, ils feront toujours plus de progrès dans le mal, à la fois trompeurs et trompés. Pour toi, tiens-toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu le tiens ; et c'est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l'homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute oeuvre bonne.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 4, 1 - 5
Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne : proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d'instruire. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l'épreuve, fais oeuvre de prédicateur de l'Evangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.
(Vers 0070 ap. J.-C.)
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 1, 6 - 14
C'est pourquoi je t'invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l'imposition de mes mains. Car ce n'est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force, d'amour et de maîtrise de soi. Ne rougis donc pas du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais souffre plutôt avec moi pour l'Evangile, soutenu par la force de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel, non en considération de nos oeuvres, mais conformément à son propre dessein et à sa grâce. A nous donnée avant tous les siècles dans le Christ Jésus, cette grâce a été maintenant manifestée par l'Apparition de notre Sauveur le Christ Jésus, qui a détruit la mort et fait resplendir la vie et l'immortalité par le moyen de l'Evangile, au service duquel j'ai été établi, moi, héraut, apôtre et docteur. C'est à cause de cela que je connais cette nouvelle épreuve, mais je n'en rougis pas, car je sais en qui j'ai mis ma foi et j'ai la conviction qu'il est capable de garder mon dépôt jusqu'à ce Jour-là. Prends pour norme les saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l'amour du Christ Jésus.
Garde le bon dépôt avec l'aide de l'Esprit Saint qui habite en nous.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 2, 2 - 19
Ce que tu as appris de moi sur l'attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d'en instruire d'autres. Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s'encombre des affaires de la vie civile, s'il veut donner satisfaction à qui l'a engagé. De même l'athlète ne reçoit la couronne que s'il a lutté selon les règles. C'est au cultivateur qui travaille dur, que doivent revenir, en premier lieu, les fruits de la récolte. Comprends ce que je veux dire. D'ailleurs le Seigneur te fera tout comprendre. Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d'entre les morts, issu de la race de David, selon mon Evangile. Pour lui je souffre jusqu'à porter des chaînes comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée. C'est pourquoi j'endure tout pour les élus, afin qu'eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus avec la gloire éternelle. Elle est sûre cette parole : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même. Tout cela, rappelle-le, attestant devant Dieu qu'il faut éviter les querelles de mots, bonnes seulement à perdre ceux qui les écoutent. Efforce-toi de te présenter à Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a pas à rougir, un fidèle dispensateur de la parole de vérité. Quant aux discours creux et impies, évite-les. Leurs auteurs feront toujours plus de progrès dans la voie de l'impiété, et leur parole étendra ses ravages comme la gangrène. Hyménée et Philète sont de ceux-là ; ils se sont écartés de la vérité, en prétendant que la résurrection a déjà eu lieu, renversant ainsi la foi de plusieurs. Cependant les solides fondations posées par Dieu tiennent bon, marquées du sceau de ces paroles : Le Seigneur connaît les siens, et : Qu'il évite l'iniquité, celui qui prononce le nom du Seigneur.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 3, 1- 17
Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les. Ils sont bien du nombre, ceux qui s'introduisent dans les maisons et envoûtent des femmelettes chargées de péchés, entraînées par toutes sortes de passions et qui, toujours à s'instruire, ne sont jamais capables de parvenir à la connaissance de la vérité. A l'exemple de Jannès et de Jambrès qui se dressèrent contre Moïse, ils se dressent, eux aussi, contre la vérité, hommes à l'esprit corrompu, sans garantie en matière de foi. Mais ils n'iront pas plus loin, car leur folie sera démasquée aux yeux de tous, comme le fut celle des deux autres. Pour toi, tu m'as suivi dans mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance dans les persécutions et les souffrances qui me sont survenues à Antioche, à Iconium, à Lystres. Quelles persécutions n'ai-je pas eu à subir! Et de toutes le Seigneur m'a délivré. Oui, tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés. Quant aux pécheurs et aux charlatans, ils feront toujours plus de progrès dans le mal, à la fois trompeurs et trompés. Pour toi, tiens-toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu le tiens ; et c'est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l'homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute oeuvre bonne.
Deuxième épître de saint Paul à Timothée 4, 1 - 5
Je t'adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne : proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d'instruire. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l'épreuve, fais oeuvre de prédicateur de l'Evangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.
Her- En adoration
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