L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
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L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Pour ceux qui ne connaissent pas L'Abbé Chiniquy.
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Charles Chiniquy ( (1809-99, vicaire, curé, apôtre de la
tempérance, schismatique et renégat) naquit à Kamouraska le 30
juillet 1809. A huit ans, il fut mis à l'école primaire de Saint-
Thomas de Montmagny. De retour à la Malbaie, où demeurait son père,
Charles, avec sa mère Reine Perrault, il devint orphelin, le 19
juillet 1821. Son oncle, Amable Dionne de Kamouraska le recueillit,
lui fit donner les rudiments du latin au presbytère et l'envoya, en
1822, au séminaire de Nicolet. Mais en 1825, l'oncle cessa ses
générosités et lui ferma la porte de sa maison. Ses directeurs le
prirent à leur charge jusqu'eu 1829, lui donnèrent la soutane et
l'admirent à suivre le cours de théologie. Le 21 Septembre 1833, il
fut ordonné prêtre et nommé successivement vicaire à Saint-Charles, à
Charlesbourg et à Saint-Roch de Québec. Le 21 septembre 1838, on lui
confia la cure de Beauport. Le 28 septembre 1842, l'évêque le
transféra à Kamouraska, où il scandalisa les paroissiens par sa
conduite licencieuse. En 1846, obligé de quitter le diocèse; il
sollicita son entrée au noviciat des Pères Oblats, alors établis à
Longueuil : il en sortait le 1er septembre 1847 et se mit à prêcher
la Tempérance dans plusieurs paroisses du diocèse de Montréal. Son
succès et sa popularité furent immenses: il eut l'art d'entraîner les
foules, de les séduire et de les toucher jusqu'aux larmes; Dès 1844,
il avait publié à Québec le Manuel où Règlement de la Société de
Tempérance, dédié à la jeunesse canadienne (Vol. de 158 p. in-12°).
Ses moeurs devenant, paraît-il, déplorables, Mgr Bourget lui intima
plusieurs avertissements et lui retira, le 28 septembre 1851, tous
ses pouvoirs; puis, le 19 octobre, lui octroya son exeat pour le
diocèse de Chicago, sans un seul mot de recommandation. Le malheureux
prêtre ne tarda guère à s'emparer de la confiance de 1.200 familles
canadiennes des environs et à les réunir dans un groupe de missions.
En 1852, il tenta un voyage au Canada en vue d'en emmener d'autres
dans ces régions. Ses démarches furent déjouées. De retour aux.
Illinois, il travailla efficacement à établir le schisme. Maintes
fois dénoncé aux évêques Vandervelde, O'Regan et Duggan, il ne tint
compte ni des avis, ni même des interdictions et il continua à
célébrer
L'évêque de Québec délégua M. Mailloux, son grand vicaire, avec
mission de combattre les agissements du prêtre scandaleux et
schismatique et de ramener au devoir ses victimes égarées. Il
écrivait, le 28 mars 1858 : « Il y a un an que je suis à Chicago.
J'ai très bien connu M. Chiniquy au Canada et la conduite morale
qu'il y a tenue. Avant de l'interdire, Mgr O'Regan avait reçu contre
lui des dépositions graves: je connais parfaitement ces faits et les
personnes. Le dimanche qui suivit l'interdit, lancé le 19 août 1856,
l'évêque fit publier à Bourbonnais et à l'Érable qu'il avait suspendu
M. Chiniquy de ses fonctions. Le coupable ayant violé cet interdit,
il fut excommunié le 3 septembre suivant. L'été dernier (1857),
l'évêque donna sous serment devant les magistrats civils un affidavit
certifiant ces deux censures. Des accusations affreuses pèsent sur la
tête du malheureux : celle d'avoir fait brûler, le 5 juin 1853,
l'église du Bourbonnais; celle d'avoir gardé les 2.000 liv. sterl.
recueillis au Canada pour la rebâtir; celle d'avoir séduit des femmes
en grand nombre... », Le 25 novembre 1856, il tenta une
réconciliation avec son Ordinaire. Le 27 mars 1858, il essaya la même
démarche auprès de M. Mailloux. Mais, en dépit de ces hypocrisies, il
fallut l'excommunier de nouveau, le 3 août suivant: cet acte mit fin
à la co- médie.
M. Chiniquy passa alors au Protestantisme et travailla à garder dans
le schisme et l'hérésie les âmes qu'il avait séduites: un groupe de
familles seulement consentit à lui demeurer fidèle. Il se maria en
1864 et a laissé une postérité. Après avoir vécu à Sainte-Anne des
Illinois, il entreprit des voyages fort bien rémunérés, vendant ses
livres, qui débordent de calomnies contre le catholicisme, au Canada,
en Angleterre, en Écosse, et jusqu'aux Indes et en Australie.
M. Chiniquy mourut à Montréal le 16 janvier 1899, en apparence dans
l'impénitence finale, puisque, six jours avant son décès, parut dans
la Montréal Gazette son testament religieux, rempli de blasphèmes
contre l'Église catholique.
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Charles Chiniquy ( (1809-99, vicaire, curé, apôtre de la
tempérance, schismatique et renégat) naquit à Kamouraska le 30
juillet 1809. A huit ans, il fut mis à l'école primaire de Saint-
Thomas de Montmagny. De retour à la Malbaie, où demeurait son père,
Charles, avec sa mère Reine Perrault, il devint orphelin, le 19
juillet 1821. Son oncle, Amable Dionne de Kamouraska le recueillit,
lui fit donner les rudiments du latin au presbytère et l'envoya, en
1822, au séminaire de Nicolet. Mais en 1825, l'oncle cessa ses
générosités et lui ferma la porte de sa maison. Ses directeurs le
prirent à leur charge jusqu'eu 1829, lui donnèrent la soutane et
l'admirent à suivre le cours de théologie. Le 21 Septembre 1833, il
fut ordonné prêtre et nommé successivement vicaire à Saint-Charles, à
Charlesbourg et à Saint-Roch de Québec. Le 21 septembre 1838, on lui
confia la cure de Beauport. Le 28 septembre 1842, l'évêque le
transféra à Kamouraska, où il scandalisa les paroissiens par sa
conduite licencieuse. En 1846, obligé de quitter le diocèse; il
sollicita son entrée au noviciat des Pères Oblats, alors établis à
Longueuil : il en sortait le 1er septembre 1847 et se mit à prêcher
la Tempérance dans plusieurs paroisses du diocèse de Montréal. Son
succès et sa popularité furent immenses: il eut l'art d'entraîner les
foules, de les séduire et de les toucher jusqu'aux larmes; Dès 1844,
il avait publié à Québec le Manuel où Règlement de la Société de
Tempérance, dédié à la jeunesse canadienne (Vol. de 158 p. in-12°).
Ses moeurs devenant, paraît-il, déplorables, Mgr Bourget lui intima
plusieurs avertissements et lui retira, le 28 septembre 1851, tous
ses pouvoirs; puis, le 19 octobre, lui octroya son exeat pour le
diocèse de Chicago, sans un seul mot de recommandation. Le malheureux
prêtre ne tarda guère à s'emparer de la confiance de 1.200 familles
canadiennes des environs et à les réunir dans un groupe de missions.
En 1852, il tenta un voyage au Canada en vue d'en emmener d'autres
dans ces régions. Ses démarches furent déjouées. De retour aux.
Illinois, il travailla efficacement à établir le schisme. Maintes
fois dénoncé aux évêques Vandervelde, O'Regan et Duggan, il ne tint
compte ni des avis, ni même des interdictions et il continua à
célébrer
L'évêque de Québec délégua M. Mailloux, son grand vicaire, avec
mission de combattre les agissements du prêtre scandaleux et
schismatique et de ramener au devoir ses victimes égarées. Il
écrivait, le 28 mars 1858 : « Il y a un an que je suis à Chicago.
J'ai très bien connu M. Chiniquy au Canada et la conduite morale
qu'il y a tenue. Avant de l'interdire, Mgr O'Regan avait reçu contre
lui des dépositions graves: je connais parfaitement ces faits et les
personnes. Le dimanche qui suivit l'interdit, lancé le 19 août 1856,
l'évêque fit publier à Bourbonnais et à l'Érable qu'il avait suspendu
M. Chiniquy de ses fonctions. Le coupable ayant violé cet interdit,
il fut excommunié le 3 septembre suivant. L'été dernier (1857),
l'évêque donna sous serment devant les magistrats civils un affidavit
certifiant ces deux censures. Des accusations affreuses pèsent sur la
tête du malheureux : celle d'avoir fait brûler, le 5 juin 1853,
l'église du Bourbonnais; celle d'avoir gardé les 2.000 liv. sterl.
recueillis au Canada pour la rebâtir; celle d'avoir séduit des femmes
en grand nombre... », Le 25 novembre 1856, il tenta une
réconciliation avec son Ordinaire. Le 27 mars 1858, il essaya la même
démarche auprès de M. Mailloux. Mais, en dépit de ces hypocrisies, il
fallut l'excommunier de nouveau, le 3 août suivant: cet acte mit fin
à la co- médie.
M. Chiniquy passa alors au Protestantisme et travailla à garder dans
le schisme et l'hérésie les âmes qu'il avait séduites: un groupe de
familles seulement consentit à lui demeurer fidèle. Il se maria en
1864 et a laissé une postérité. Après avoir vécu à Sainte-Anne des
Illinois, il entreprit des voyages fort bien rémunérés, vendant ses
livres, qui débordent de calomnies contre le catholicisme, au Canada,
en Angleterre, en Écosse, et jusqu'aux Indes et en Australie.
M. Chiniquy mourut à Montréal le 16 janvier 1899, en apparence dans
l'impénitence finale, puisque, six jours avant son décès, parut dans
la Montréal Gazette son testament religieux, rempli de blasphèmes
contre l'Église catholique.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Ven 27 Sep 2013 - 4:36, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Il y a aussi le cas de Félicité de Lamenais, dans les cas graves de désobéissance.
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Quelques mots sur l'abbé Charles Chiniquy (1809-1899). Avant d'être excommunié en 1856 pour ses démêlés avec la hiérarchie catholique et de joindre le protestantisme (l'Église presbytérienne), Chiniquy était foncièrement un ultramontain, grand défenseur de l'autorité papale et ennemi du libéralisme. Même s'il est surtout connu pour ses conférences contre l'alcoolisme (un fanatique de la prohibition de l'alcool comme il s'en trouve aujourd'hui pour le tabac), il a aussi combattu brièvement l'Institut canadien (en 1849) qui avait le soutien des protestants francophones. Il faut dire que cette défense du papisme venait peu de temps après qu'il eut reçu un crucifix du pape (en 1847). Devenu protestant, Chiniquy a été lui-même victime de l'intolérance (menaces de mort, etc.). Je donne comme références «La conversion controversée de Charles Chiniquy» racontée par un historien protestant, Richard Lougheed (36) et «Chiniquy -- Prêtre catholique, ministre presbytérien» (de Marcel Trudel, un résumé bien illustré (avec photos récentes de l'ancienne demeure de Chiniquy à Ste-Louise, dans L'Islet, et d'une église protestante qui existe toujours à St-Damase-de-L'Islet).
Source: Yvon Dionne - Histoire du laïcisme et de l'anticléricalisme au Québec
Gilles. Ville de Québec - Canada
Source: Yvon Dionne - Histoire du laïcisme et de l'anticléricalisme au Québec
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Le mouvement de la tempérance
Au XIXe siècle, les prédicateurs en faveur de la tempérance sont particulièrement actifs sur la Côte-du-Sud, une des premières régions québécoises touchée par le mouvement de tempérance. Ce mouvement est une manifestation de l’emprise accrue du clergé sur la population.
Les comtés de la Côte-du-Sud possèdent plusieurs débits de boissons alcooliques au début du XIXe siècle. La région ne se distingue pas vraiment du reste du Bas-Canada à ce chapitre, mais, en raison de la présence de trois prédicateurs qui exercent leur ministère dans une paroisse de Kamouraska, elle est l’une des premières touchée par le mouvement de la tempérance. Cette vaste croisade connaît beaucoup de succès, sans éliminer complètement la consommation des boissons dans la population.
Charles Chiniquy : " l’apôtre de la tempérance "
Originaire de Kamouraska, Charles Chiniquy devient orphelin à l’âge de douze ans. Selon la tradition, son père est un alcoolique. Recueilli par son oncle, le marchand Amable Dionne, le jeune homme poursuit ses études classiques au séminaire de Nicolet. Il est ordonné prêtre en 1833 et, après avoir été vicaire dans différentes paroisses, il est nommé à la cure de Beauport en 1838. C’est là qu’il amorce sa prédication contre les ravages de l’alcool, une croisade qui le mène jusqu’à Montréal.
Chiniquy doit quitter Beauport à cause de sa conduite immorale à l’endroit de la ménagère du presbytère. Il doit se contenter alors d’un poste de vicaire à Kamouraska en 1842. Il remplace le curé décédé l’année suivante tout en continuant à prêcher la tempérance. En 1844, il publie Manuel ou Règlement de la société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne, une œuvre qui lui attire des éloges et qui sera diffusée dans les écoles de Montréal. Au mois d’octobre de 1846, le prédicateur fait part à ses paroissiens de sa volonté d’entrer chez les oblats de Marie-Immaculée, ce qui lui laissera plus de temps pour prêcher dans le reste de la province. En fait, il doit quitter la région pour avoir poursuivi une ménagère au presbytère de Saint-Pascal.
De 1848 à 1851, Chiniquy, qui est établi à Longueuil, prêche la tempérance dans le diocèse de Montréal. Il prononce plusieurs centaines de sermons et réussit à enrôler dans son mouvement des centaines de milliers de personnes. Il est adulé par les foules qui se pressent pour l’écouter parler, le crucifix à la main. On le désigne comme " l’apôtre de la tempérance ". De nouveaux problèmes de mœurs, qui se doublent cette fois de déclarations politiques embarrassantes pour les autorités du diocèse, le forcent à partir pour l’Illinois, où il se convertira au protestantisme.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Au XIXe siècle, les prédicateurs en faveur de la tempérance sont particulièrement actifs sur la Côte-du-Sud, une des premières régions québécoises touchée par le mouvement de tempérance. Ce mouvement est une manifestation de l’emprise accrue du clergé sur la population.
Les comtés de la Côte-du-Sud possèdent plusieurs débits de boissons alcooliques au début du XIXe siècle. La région ne se distingue pas vraiment du reste du Bas-Canada à ce chapitre, mais, en raison de la présence de trois prédicateurs qui exercent leur ministère dans une paroisse de Kamouraska, elle est l’une des premières touchée par le mouvement de la tempérance. Cette vaste croisade connaît beaucoup de succès, sans éliminer complètement la consommation des boissons dans la population.
Charles Chiniquy : " l’apôtre de la tempérance "
Originaire de Kamouraska, Charles Chiniquy devient orphelin à l’âge de douze ans. Selon la tradition, son père est un alcoolique. Recueilli par son oncle, le marchand Amable Dionne, le jeune homme poursuit ses études classiques au séminaire de Nicolet. Il est ordonné prêtre en 1833 et, après avoir été vicaire dans différentes paroisses, il est nommé à la cure de Beauport en 1838. C’est là qu’il amorce sa prédication contre les ravages de l’alcool, une croisade qui le mène jusqu’à Montréal.
Chiniquy doit quitter Beauport à cause de sa conduite immorale à l’endroit de la ménagère du presbytère. Il doit se contenter alors d’un poste de vicaire à Kamouraska en 1842. Il remplace le curé décédé l’année suivante tout en continuant à prêcher la tempérance. En 1844, il publie Manuel ou Règlement de la société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne, une œuvre qui lui attire des éloges et qui sera diffusée dans les écoles de Montréal. Au mois d’octobre de 1846, le prédicateur fait part à ses paroissiens de sa volonté d’entrer chez les oblats de Marie-Immaculée, ce qui lui laissera plus de temps pour prêcher dans le reste de la province. En fait, il doit quitter la région pour avoir poursuivi une ménagère au presbytère de Saint-Pascal.
De 1848 à 1851, Chiniquy, qui est établi à Longueuil, prêche la tempérance dans le diocèse de Montréal. Il prononce plusieurs centaines de sermons et réussit à enrôler dans son mouvement des centaines de milliers de personnes. Il est adulé par les foules qui se pressent pour l’écouter parler, le crucifix à la main. On le désigne comme " l’apôtre de la tempérance ". De nouveaux problèmes de mœurs, qui se doublent cette fois de déclarations politiques embarrassantes pour les autorités du diocèse, le forcent à partir pour l’Illinois, où il se convertira au protestantisme.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Jugement de l’Encyclopédie catholique de 1913 (On Imposters)
Difficilement plus crédible est l'histoire du Pasteur Chiniquy (1809-1899), qui pendant des années dénonça dans des pamphlets enflammés, notamment "La Femme, le prêtre et le confessionnal", des abus supposés de l'Église catholique. Il est admis qu'il a été suspendu deux fois par deux évêques différents avant de se séparer de l'Église, et il n'y a pas lieu de douter que ses suspensions étaient motivées par de graves fautes morales dont les évêques en question avaient une pleine et entière information, quoique, comme cela arrive souvent dans de tels cas, les jeunes filles qu'il avait séduites n'aient pu être convaincues de faire face aux conséquences d'un procès public en déposant sous serment.
Il est certain aussi, que tandis que ses premiers livres, écrits aussitôt après avoir quitté l'Église, ne comportaient pas d'attaque contre la moralité du clergé Catholique mais portaient plutôt sur des questions doctrinales ou de foi, dans ses ouvrages ultérieurs, notamment 50 ans dans l'Église de Rome (1885), il se présente comme forcé de dénoncer le catholicisme à cause des trop nombreux scandales dont il avait été témoin. (cf. S. F. Smith's "Pastor Chiniquy", Catholic Truth Soc. pamphlet, Lond., 1908).
Mais en ce temps il savait ce que le public protestant exigeait, d'autant plus que tous ceux qui pouvaient efficacement le réfuter étaient morts.
Influence
Parus à une époque où les États-Unis étaient méfiants vis à vis de toute influence étrangère, ses écrits contribuèrent à attiser l'anticatholicisme. Plusieurs protestants étaient cependant mal à l'aise avec ses propos et ses méthodes qui cherchaient à provoquer.
Aujourd'hui encore, quelques écrits de Chiniquy sont mis en avant dans les milieux protestants, en particulier fondamentalistes. Un des ses adeptes contemporains les plus connus est Jack Chick, qui a créé une version en bandes dessinées de 50 ans dans l'Église de Rome sous le titre La Grande Trahison. Il reprend avec emphase les assertions de Chiniquy dans ses propres tracts anticatholiques.
Au Québec, aucune rue, aucun lieu ne porte son nom. Même s'il fut un temps un homme public important, ses grandes réalisations dans les campagnes de tempérance ont été cachées dès son excommunication par une Église catholique soucieuse de faire oublier son nom (Lougheed, p.242). Aujourd'hui, les velléités œcuméniques promues par Vatican-II ont eu pour résultat une sorte de révisionnisme historique qui veut qu'on oublie ceux qui, à une époque, symbolisèrent la division dans le christianisme.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Difficilement plus crédible est l'histoire du Pasteur Chiniquy (1809-1899), qui pendant des années dénonça dans des pamphlets enflammés, notamment "La Femme, le prêtre et le confessionnal", des abus supposés de l'Église catholique. Il est admis qu'il a été suspendu deux fois par deux évêques différents avant de se séparer de l'Église, et il n'y a pas lieu de douter que ses suspensions étaient motivées par de graves fautes morales dont les évêques en question avaient une pleine et entière information, quoique, comme cela arrive souvent dans de tels cas, les jeunes filles qu'il avait séduites n'aient pu être convaincues de faire face aux conséquences d'un procès public en déposant sous serment.
Il est certain aussi, que tandis que ses premiers livres, écrits aussitôt après avoir quitté l'Église, ne comportaient pas d'attaque contre la moralité du clergé Catholique mais portaient plutôt sur des questions doctrinales ou de foi, dans ses ouvrages ultérieurs, notamment 50 ans dans l'Église de Rome (1885), il se présente comme forcé de dénoncer le catholicisme à cause des trop nombreux scandales dont il avait été témoin. (cf. S. F. Smith's "Pastor Chiniquy", Catholic Truth Soc. pamphlet, Lond., 1908).
Mais en ce temps il savait ce que le public protestant exigeait, d'autant plus que tous ceux qui pouvaient efficacement le réfuter étaient morts.
Influence
Parus à une époque où les États-Unis étaient méfiants vis à vis de toute influence étrangère, ses écrits contribuèrent à attiser l'anticatholicisme. Plusieurs protestants étaient cependant mal à l'aise avec ses propos et ses méthodes qui cherchaient à provoquer.
Aujourd'hui encore, quelques écrits de Chiniquy sont mis en avant dans les milieux protestants, en particulier fondamentalistes. Un des ses adeptes contemporains les plus connus est Jack Chick, qui a créé une version en bandes dessinées de 50 ans dans l'Église de Rome sous le titre La Grande Trahison. Il reprend avec emphase les assertions de Chiniquy dans ses propres tracts anticatholiques.
Au Québec, aucune rue, aucun lieu ne porte son nom. Même s'il fut un temps un homme public important, ses grandes réalisations dans les campagnes de tempérance ont été cachées dès son excommunication par une Église catholique soucieuse de faire oublier son nom (Lougheed, p.242). Aujourd'hui, les velléités œcuméniques promues par Vatican-II ont eu pour résultat une sorte de révisionnisme historique qui veut qu'on oublie ceux qui, à une époque, symbolisèrent la division dans le christianisme.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
L'Église Presbythérienne: Refuge de l'apostat Chiniquy...
Charles Chiniquy
En 1875, à la suite de la fusion des quatre branches des Églises presbytériennes, l’Église Saint-Jean fit désormais partie de l’Église presbytérienne du Canada. La communauté s’empressa de faire venir le père Charles Chiniquy, l’ex-prêtre catholique canadien-français et apôtre de la tempérance qui attirait les foules. Il prêchait au service du matin en alternance avec les étudiants du Collège Presbytérien et le pasteur Doudiet, au service du soir. Chiniquy n’était pas pasteur de la paroisse, mais ses fréquentes visites y suscitaient tant de conversions que l’édifice de la rue Dorchester parut trop petit. La congrégation acheta alors le Russell Hall, qui avait servi à la première église baptiste de Montréal, rue Sainte-Catherine, à peu de chose près sur l’emplacement actuel de l’église.
C.A. Doudiet redevint officiellement pasteur de la paroisse Saint-Jean en 1877. Ce fin lettré était aussi un prédicateur d’envergure et il sut attirer à l’église d’assez grandes foules. Lui succéda le gendre de Chiniquy, Joseph Luther Morin (1888-1896), qui accepta en 1895 la chaire de français à l’université Mc Gill. Cette période fut très active, rehaussée à bien des reprises par la présence de Chiniquy. Le couple Morin sut réunir autour de lui des personnalités de l’époque, universitaires, théologiens ou hommes d’affaires. Le total des communiants passa à 70.
Source : www.egliseunie.org/paroisses/st-jean
Gilles. Ville de Québec - Canada
Sous la nouvelle Église presbytérienne (1875-1894)
Charles Chiniquy
En 1875, à la suite de la fusion des quatre branches des Églises presbytériennes, l’Église Saint-Jean fit désormais partie de l’Église presbytérienne du Canada. La communauté s’empressa de faire venir le père Charles Chiniquy, l’ex-prêtre catholique canadien-français et apôtre de la tempérance qui attirait les foules. Il prêchait au service du matin en alternance avec les étudiants du Collège Presbytérien et le pasteur Doudiet, au service du soir. Chiniquy n’était pas pasteur de la paroisse, mais ses fréquentes visites y suscitaient tant de conversions que l’édifice de la rue Dorchester parut trop petit. La congrégation acheta alors le Russell Hall, qui avait servi à la première église baptiste de Montréal, rue Sainte-Catherine, à peu de chose près sur l’emplacement actuel de l’église.
C.A. Doudiet redevint officiellement pasteur de la paroisse Saint-Jean en 1877. Ce fin lettré était aussi un prédicateur d’envergure et il sut attirer à l’église d’assez grandes foules. Lui succéda le gendre de Chiniquy, Joseph Luther Morin (1888-1896), qui accepta en 1895 la chaire de français à l’université Mc Gill. Cette période fut très active, rehaussée à bien des reprises par la présence de Chiniquy. Le couple Morin sut réunir autour de lui des personnalités de l’époque, universitaires, théologiens ou hommes d’affaires. Le total des communiants passa à 70.
Source : www.egliseunie.org/paroisses/st-jean
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Sam 3 Sep 2011 - 6:11, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Le fameux abbé Charles Chiniquy faillit être assassiné au mont Saint-Hilaire par Pierre Lambert | ||
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Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Le monument des Tempérance de Beauport, le témoignage d'un engagement
Lorsque l'on parcourt aujourd'hui l'avenue du Monument, dans l'arrondissement de Beauport, on y chercherait en vain un quelconque monument. De vieux Beauportois se rappellent cependant y avoir vu jadis un monument en forme de colonne surmontée d'une croix. C'était le monument de Tempérance.
Charles Chiniquy, qui n'avait que 29 ans lorsqu'il devint curé de Beauport en 1838, ne prit guère de temps à déplorer la grande consommation d'alcool qu'on y faisait : la paroisse ne comptait pas moins de sept auberges. Inspiré par le mouvement de tempérance fondé en Irlande en 1837 et introduit depuis à Montréal, il fonda, le 29 mars 1840, la Société de tempérance de Beauport. Le succès de la nouvelle société ne tarda guère. Plus de 1 300 paroissiens y adhérèrent et les sept auberges durent bientôt fermer leurs portes. Devenu un apôtre de la tempérance, Chiniquy se mit à prêcher d'une paroisse à l'autre.
Pour rappeler leur engagement aux paroissiens de Beauport et laisser un digne témoignage à leurs descendants, le curé Chiniquy eut l'idée d'ériger un monument. Le site choisi fut la terre d'Antoine Laurent dit Lortie, du côté nord du Chemin Royal, à quelques mètres à l'ouest de la route menant au Bourg-Royal. En grande pompe, le monument fut béni en 1841 par Mgr de Forbin-Janson, évêque de Nancy (France). Dès l'année suivante, Chiniquy fut nommé curé de Kamouraska et fit ses adieux à ses paroissiens de Beauport chagrinés. Quelques décennies plus tard, l'apôtre de la tempérance apostasia la foi catholique et se fit pasteur presbytérien, au grand étonnement de ses anciens paroissiens. Il fit un long séjour aux États-Unis puis mourut à Montréal en 1899. À Beauport, le monument de Tempérance tint bon jusqu'en 1909, année où il fut remplacé par un monument identique neuf, qui occupa le même site jusqu'en 1944. Ce monument est aujourd'hui conservé à l'église Saint-Ignace-de-Loyola de Giffard.
Jean-Marie Lebel
www.capitale.gouv.qc.ca/produits-services/publications/item-monument-des-temperance-de-beauport.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Quelques mots sur l'abbé Charles Chiniquy (1809-1899)...
Avant d'être excommunié en 1856 pour ses démêlés avec la hiérarchie catholique et de joindre le protestantisme (l'Église presbytérienne), Chiniquy était foncièrement un ultramontain, grand défenseur de l'autorité papale et ennemi du libéralisme. Même s'il est surtout connu pour ses conférences contre l'alcoolisme (un fanatique de la prohibition de l'alcool comme il s'en trouve aujourd'hui pour le tabac), il a aussi combattu brièvement l'Institut canadien (en 1849) qui avait le soutien des protestants francophones. Il faut dire que cette défense du papisme venait peu de temps après qu'il eut reçu un crucifix du pape (en 1847). Devenu protestant, Chiniquy a été lui-même victime de l'intolérance (menaces de mort, etc.). Je donne comme références «La conversion controversée de Charles Chiniquy» racontée par un historien protestant, Richard Lougheed (36) et «Chiniquy -- Prêtre catholique, ministre presbytérien» (de Marcel Trudel, un résumé bien illustré (avec photos récentes de l'ancienne demeure de Chiniquy à Ste-Louise, dans L'Islet, et d'une église protestante qui existe toujours à St-Damase-de-L'Islet).
Source: Yvon Dionne - Histoire du laïcisme et de l'anticléricalisme au Québec
Gilles. Ville de Québec - Canada
Avant d'être excommunié en 1856 pour ses démêlés avec la hiérarchie catholique et de joindre le protestantisme (l'Église presbytérienne), Chiniquy était foncièrement un ultramontain, grand défenseur de l'autorité papale et ennemi du libéralisme. Même s'il est surtout connu pour ses conférences contre l'alcoolisme (un fanatique de la prohibition de l'alcool comme il s'en trouve aujourd'hui pour le tabac), il a aussi combattu brièvement l'Institut canadien (en 1849) qui avait le soutien des protestants francophones. Il faut dire que cette défense du papisme venait peu de temps après qu'il eut reçu un crucifix du pape (en 1847). Devenu protestant, Chiniquy a été lui-même victime de l'intolérance (menaces de mort, etc.). Je donne comme références «La conversion controversée de Charles Chiniquy» racontée par un historien protestant, Richard Lougheed (36) et «Chiniquy -- Prêtre catholique, ministre presbytérien» (de Marcel Trudel, un résumé bien illustré (avec photos récentes de l'ancienne demeure de Chiniquy à Ste-Louise, dans L'Islet, et d'une église protestante qui existe toujours à St-Damase-de-L'Islet).
Source: Yvon Dionne - Histoire du laïcisme et de l'anticléricalisme au Québec
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Merci Gilles.
Il y en a encore de nos jours...
L'abbé se rallie alors à l'Église presbytérienne et il revient dans la province prêcher contre le catholicisme.
Il y en a encore de nos jours...
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Je suis native de st- Jean-Port-Joly ,il est enterré dans un petit cimetière à st-damase de l`islet à quelques milles de chez moi .Ce que tu dis est réel, par ici toutl`monde connait son histoire. A+ Bien à vous!
vlbtgwqj- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
vlbtgwqj a écrit:Je suis native de st- Jean-Port-Joly ,il est enterré dans un petit cimetière à st-damase de l`islet à quelques milles de chez moi .Ce que tu dis est réel, par ici toutl`monde connait son histoire. A+ Bien à vous!
Merci pour cette précision "vlbtgwqj" !
J'ai lu qu'il avait été inhumé au Cimetière Mont-Royal à Montréal car le texte dit : "Il s'éteignit paisiblement à Montréal le 16 janvier 1899, à l'âge de 90 ans."
Mais vous devez en connaître davantage que moi sur son "dernier repos" puisque vous êtes native de la région !
"Marcel Trudel, un résumé bien illustré (avec photos récentes de l'ancienne demeure de Chiniquy à Ste-Louise, dans L'Islet, et d'une église protestante qui existe toujours à St-Damase-de-L'Islet)."
Avez-vous déjà vu cette église ?
Que Dieu vous bénisse et bon week-end !
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Dim 4 Sep 2011 - 16:10, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
En 1852, le père Charles Chiniquy, " apôtre de la tempérance " et orateur doué, arriva du Québec à la tête d'une nouvelle vague d'immigration. Chiniquy était emporté et indépendant de nature, ce qui lui a valu de se brouiller avec son évêque, d'abord au Québec puis, par la suite, à Chicago. Ses opinions menèrent à des schismes au sein de la colonie de Bourbonnais. Les divisions s'accentuèrent lorsqu'en septembre 1853 l'église nouvellement reconstruite en charpente fut complètement rasée par le feu.
Chiniquy fut soupçonné d'incendie criminel, et se vit obligé de déménager avec un groupe de ses disciples au village voisin de Ste-Anne où il se retrouva aussitôt mêlé, avec un homme d'affaires local, à des disputes de propriétés immobilières. Il en résulta deux procès qui tournèrent court grâce à une défense éloquente de son avocat, Abraham Lincoln.
L'évêque de Chicago finit par excommunier Chiniquy en 1856 à cause de ses interprétations peu orthodoxes. Le prêtre rebelle et plusieurs centaines de ses fidèles se joignirent alors à l'Église presbytérienne fondant leur propre congrégation à Ste-Anne.
L'apostasie de Chiniquy et de ses disciples fit sursauter la hiérarchie canadienne et lui fit prendre conscience que pour le bien-être des âmes des immigrants, il serait nécessaire de ménager leurs efforts pour approvisionner les jeunes colonies du Midwest en prêtres et en équipements scolaires.
Cliquez sur les icônes pour visionner des passages d'une émission au sujet de ce personnage :
Source: www.cefan.ulaval.ca
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
"Gilles"
Bonjour Gilles ; oui, moi aussi je m'appelle Gilles! Alléluia!
J'ai réappris, il y a quelques jours, que François d'Assise avait un profond désir d'aider les prêtres en détresse ; l'Abbé Chiniquy n'en était peut-être pas un vers 1850 mais aujourd'hui ne l'est-il pas devenu ?
Pardon, s'il vous plaît!
Merci!
Alléluia!
"Gilles"
Bonjour Gilles ; oui, moi aussi je m'appelle Gilles! Alléluia!
J'ai réappris, il y a quelques jours, que François d'Assise avait un profond désir d'aider les prêtres en détresse ; l'Abbé Chiniquy n'en était peut-être pas un vers 1850 mais aujourd'hui ne l'est-il pas devenu ?
Pardon, s'il vous plaît!
Merci!
Alléluia!
"Gilles"
JACOBERGER Gilles- Aime la prière
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
JACOBERGER Gilles a écrit:J'ai réappris, il y a quelques jours, que François d'Assise avait un profond désir d'aider les prêtres en détresse ; l'Abbé Chiniquy n'en était peut-être pas un vers 1850 mais aujourd'hui ne l'est-il pas devenu ?
Charles Chiniquy n'est plus de ce monde depuis 1899 !!!
«M. Chiniquy mourut à Montréal le 16 janvier 1899, en apparence dans
l'impénitence finale, puisque, six jours avant son décès, parut dans
la Montréal Gazette son testament religieux, rempli de blasphèmes
contre l'Église catholique.»
Fraternellement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
c'est triste et vraiment horrible.
j'espère de tout coeur qu'a la dernière seconde de sa vie terrestre il a demandé pardons.
j'espère de tout coeur qu'a la dernière seconde de sa vie terrestre il a demandé pardons.
Nicolas77- Contemplatif
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
En effet cher Nicolas, c'est triste la fin de cet homme.
Et dire que Charles Chiniquy lorsqu'il était prêtre, a sauvé des milliers de personnes de l'ivrognerie en fondant la Société de Tempérance" et fut même félicité par le Pape de l'époque...
Charles Chiniquy : " l’apôtre de la tempérance "
Originaire de Kamouraska, Charles Chiniquy devient orphelin à l’âge de douze ans. Selon la tradition, son père est un alcoolique. Recueilli par son oncle, le marchand Amable Dionne, le jeune homme poursuit ses études classiques au séminaire de Nicolet. Il est ordonné prêtre en 1833 et, après avoir été vicaire dans différentes paroisses, il est nommé à la cure de Beauport en 1838. C’est là qu’il amorce sa prédication contre les ravages de l’alcool, une croisade qui le mène jusqu’à Montréal.
Il acquiert une telle renommée que Mgr Bourget, l'évêque de Montréal, le nomme en 1848 missionnaire itinérant de la tempérance pour son diocèse. Il est surnommé à cette époque l'« Apôtre de la tempérance ».
Il est couvert d'honneurs: don d'un crucifix en provenance de Rome par Mgr Bourget, et de 300 jours d'indulgence accordés par le pape pour les membres de la tempérance, de son portrait par le peintre Théophile Hamel, le 29 octobre 1848, et d'une médaille d'or le 15 juillet 1849
Chiniquy doit quitter Beauport à cause de sa conduite immorale à l’endroit de la ménagère du presbytère. Il doit se contenter alors d’un poste de vicaire à Kamouraska en 1842. Il remplace le curé décédé l’année suivante tout en continuant à prêcher la tempérance. En 1844, il publie Manuel ou Règlement de la société de tempérance dédié à la jeunesse canadienne, une œuvre qui lui attire des éloges et qui sera diffusée dans les écoles de Montréal. Au mois d’octobre de 1846, le prédicateur fait part à ses paroissiens de sa volonté d’entrer chez les oblats de Marie-Immaculée, ce qui lui laissera plus de temps pour prêcher dans le reste de la province. En fait, il doit quitter la région pour avoir poursuivi une ménagère au presbytère de Saint-Pascal.
De 1848 à 1851, Chiniquy, qui est établi à Longueuil, prêche la tempérance dans le diocèse de Montréal. Il prononce plusieurs centaines de sermons et réussit à enrôler dans son mouvement des centaines de milliers de personnes. Il est adulé par les foules qui se pressent pour l’écouter parler, le crucifix à la main. On le désigne comme " l’apôtre de la tempérance ". De nouveaux problèmes de mœurs, qui se doublent cette fois de déclarations politiques embarrassantes pour les autorités du diocèse, le forcent à partir pour l’Illinois, où il se convertira au protestantisme.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Depuis la fin du 18e siècle, avec l’implantation de brasseries et de distilleries sur le territoire de Beauport, les boissons alcooliques deviennent très accessibles. Charles Chiniquy, curé de Beauport de 1838 à 1842, réussit à convaincre un grand nombre de paroissiens de s’abstenir de consommer de la bière ou des boissons fortes et de fréquenter les cabarets. Impressionnés par les sermons qui décrivent les ravages de l’alcool dans les familles, ils signent leur engagement de la tempérance. Une colonne corinthienne de 12 mètres de haut surmontée d’une croix, est érigée en 1841.
Le monument de Tempérance, remplacé en 1909 par un monument identique neuf qui occupa le même site jusqu'en 1944, est aujourd'hui conservé à l'église Saint-Ignace-de-Loyola du secteur Giffard.
Source : Histoire de raconter. Le quartier de Giffard, p.29.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Cher Gilles, mon avis est qu'il est impossible de se prononcer sur la perdition d'un homme. Judas, à la rigueur, a une parole de Jésus assez effrayante concernant son destin éternel : "Il aurait mieux valu que cet homme ne soit pas né".
L'erreur théologique, l'hérésie et le schisme ne damnent que si, face au Christ et la vérité étant cette fois pleinement manifestée, l'homme s'obstine. Alors et alors seulement, on est face au "blasphème contre l'Esprit" qui n'est jamais pardonné car il refuse tout idée de repentir.
Cette obstination se passe très probablement à l'heure de la mort, c'est du moins ce que semble suggérer ce texte du pape Benoît XVI :
- Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 ».
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/ceremonie-a-rome-intervention-de-benoit-xvi-a-la-television-italienne/00059302[/quote]
Je mets ici une retranscription de ses dires :
L'erreur théologique, l'hérésie et le schisme ne damnent que si, face au Christ et la vérité étant cette fois pleinement manifestée, l'homme s'obstine. Alors et alors seulement, on est face au "blasphème contre l'Esprit" qui n'est jamais pardonné car il refuse tout idée de repentir.
Cette obstination se passe très probablement à l'heure de la mort, c'est du moins ce que semble suggérer ce texte du pape Benoît XVI :
- Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 ».
« 47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.[39] Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il pourrait être à la fin pour nous tous seulement un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1). »
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/ceremonie-a-rome-intervention-de-benoit-xvi-a-la-television-italienne/00059302[/quote]
Je mets ici une retranscription de ses dires :
« Sainteté, Dans le Credo, on dit que Jésus est descendu aux enfers après sa mort. Pouvons-nous penser que nous le verrons-nous aussi après la mort et avant de monter au Ciel ?
- Tout d’abord, cette descente de l’âme de Jésus aux enfers ne doit pas être imaginée comme un voyage géographique local. C’est un voyage de l’âme. Nous ne devons pas oublier que l’âme de Jésus touche toujours le Père mais que, en même temps, cette âme humaine touche jusqu’aux dernières frontières de l’être humain. C’est pourquoi elle va en profondeur vers tous les égarées, vers tous ceux qui ne sont pas arrivés au but de leur vie, et jusqu’aux hommes du passé. Cette descente de Jésus aux enfers indique que même le passé est rejoint par Jésus. Il embrasse le passé et tous les hommes de tous les temps. Les Pères disent avec une image très belle que Jésus prend Adam et Eve par la main, c'est-à-dire l’humanité et la guide vers le haut. Il crée ainsi l’accès à Dieu parce que l’homme ne peut atteindre la hauteur de Dieu par lui-même. Il prend l’homme par la main et ouvre ainsi l’accès au Ciel. C’est pourquoi cette descente de Jésus aux enfers, c’est-à-dire dans les profondeurs de l’être humain, dans les profondeurs du passé de l’humanité, vers les hommes du passé est une partie essentielle de sa mission de rédempteur.
Cette descente de Jésus aux enfers des anciens ne s’applique pas à nous. Notre vie est différente. Nous avons déjà été racheté par le Seigneur. Pourtant nous verrons le visage du juge, de Jésus, à l’heure de notre mort. Et son regard sera purifiant car je pense que tous, plus ou moins, nous avons besoin de purification. Cette purification venant de son regard nous purifiera d’abord puis nous rendra capable de vivre avec Dieu et avec les saints, mais aussi en communion avec les personnes que nous aimons et qui nous ont précédé. »
Invité- Invité
Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
j'ignore ce qui a pu arriver à cette créature et si devant l'Eternel,il a pu se ressaisir ou non.
lardida- Combat l'antechrist
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
nul ne peut savoir si cette homme est en enfer, est quoi qu'est fait le plus pire des hommes pécheurs on devrait lui souhaiter le paradis (après un long purgatoire) l'enfer est terrible.
Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
cher gilles
que répondre à cela ??? PERSONNE ne peut savoir si ce prêtre est en enfer ou au ciel, sauf Dieu
Nous ne savons, ni ne connaissons les derniers instants de ce prêtre, il suffit d'une fraction de seconde pour tout homme se répend et ne soit pas damné.
QUI SAIT ??? il suffit des prieres de personnes le connaissant pour qu'il soit sauvé, Dieu est miséricordieux et bon, alors il faut toujour avoir confiance en la miséricorde infinie de Dieu et la tendresse de notre Mère pour ses enfants.
Dieu ne peut oublier toutes les bonnes actions qu'a fait ce prêtre
Le Curé d'Ars a bien dit a une dame que son mari avait été sauvé parce qu'il avait mis des fleurs à la statue de la Vierge
violaine
que répondre à cela ??? PERSONNE ne peut savoir si ce prêtre est en enfer ou au ciel, sauf Dieu
Nous ne savons, ni ne connaissons les derniers instants de ce prêtre, il suffit d'une fraction de seconde pour tout homme se répend et ne soit pas damné.
QUI SAIT ??? il suffit des prieres de personnes le connaissant pour qu'il soit sauvé, Dieu est miséricordieux et bon, alors il faut toujour avoir confiance en la miséricorde infinie de Dieu et la tendresse de notre Mère pour ses enfants.
Dieu ne peut oublier toutes les bonnes actions qu'a fait ce prêtre
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violaine
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Oui Gilles, je suis de l'avis de Violaine.Nous ne pouvons pas savoir comment Dieu a jugé, car il est le seul juge.
Mais rien ne nous empêche de prier pour le repos de son âme.Tous les dimanches à la messe,le curé et l'assistance prient "O Père très aimant, daigne accueillir auprès de Toi tous tes enfants disparus".Quelquefois, il y a mention de la recommandation spéciale d' une personne décédée et nous prions "rappelle-toi tout particulièrement, Père très aimant, de X... ou Y.... et accueille-le auprès de Toi, dans Ta Lumière.
Je ne sais pas comment cela se passe dans votre assemblée, mais chez nous c'est ce que nous prions.
Et nous pouvons aussi reprendre les paroles de la prière de l'Ange, donnée aux trois petits voyants de Fatima pour les préparer à l'apparition de la Sainte Vierge
"Nous vous prions, ô Sainte Mère, pour ceux qui n'aiment pas, qui n'espèrent pas et qui ne croient pas"
Bien à vous, cher Gilles.
Bonne journée à vous.
Mais rien ne nous empêche de prier pour le repos de son âme.Tous les dimanches à la messe,le curé et l'assistance prient "O Père très aimant, daigne accueillir auprès de Toi tous tes enfants disparus".Quelquefois, il y a mention de la recommandation spéciale d' une personne décédée et nous prions "rappelle-toi tout particulièrement, Père très aimant, de X... ou Y.... et accueille-le auprès de Toi, dans Ta Lumière.
Je ne sais pas comment cela se passe dans votre assemblée, mais chez nous c'est ce que nous prions.
Et nous pouvons aussi reprendre les paroles de la prière de l'Ange, donnée aux trois petits voyants de Fatima pour les préparer à l'apparition de la Sainte Vierge
"Nous vous prions, ô Sainte Mère, pour ceux qui n'aiment pas, qui n'espèrent pas et qui ne croient pas"
Bien à vous, cher Gilles.
Bonne journée à vous.
vero57- Combat avec l'Archange Michel
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Je suis d'accord avec vous, Violaine, seul Dieu, dans son infinité a le droit de condamner,d'envoyer définitivement en enfer. Si cet homme a eu accès à la prêtrise c'est qu'il y a un fond de lumière en lui
De plus une phrase à retenu mon attention, "en septembre 1851, Mgr Bourget lui retira tous ses pouvoirs "
Là une question m'interpelle, de quels pouvoirs s'agit-il, administratifs ou spirituels. S'il s'agit des pouvoirs administratifs cela ne me pose pas de problème Par contre Dieu lui même n'a pas voulu retirer les pouvoirs spirituels qu'il avait octroyé à Satan.
Je pense donc que cet abbé n'est pas en enfer mais que sa pénitence risque d'être longue, n'oublions jamais que Dieu est Amour
De plus une phrase à retenu mon attention, "en septembre 1851, Mgr Bourget lui retira tous ses pouvoirs "
Là une question m'interpelle, de quels pouvoirs s'agit-il, administratifs ou spirituels. S'il s'agit des pouvoirs administratifs cela ne me pose pas de problème Par contre Dieu lui même n'a pas voulu retirer les pouvoirs spirituels qu'il avait octroyé à Satan.
Je pense donc que cet abbé n'est pas en enfer mais que sa pénitence risque d'être longue, n'oublions jamais que Dieu est Amour
karitas- Aime la Bible
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
karitas a écrit:De plus une phrase à retenu mon attention, "en septembre 1851, Mgr Bourget lui retira tous ses pouvoirs "
Là une question m'interpelle, de quels pouvoirs s'agit-il, administratifs ou spirituels. S'il s'agit des pouvoirs administratifs cela ne me pose pas de problème Par contre Dieu lui même n'a pas voulu retirer les pouvoirs spirituels qu'il avait octroyé à Satan.
L'évêque de Chicago finit par excommunier Chiniquy en 1856 à cause de ses interprétations peu orthodoxes. Le prêtre rebelle et plusieurs centaines de ses fidèles se joignirent alors à l'Église presbytérienne fondant leur propre congrégation à Ste-Anne.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
@ Gilles
Difficile de répondre .Il est vrai que cet homme a commis l'apostasie et le blasphème ..gros péchés ..rappelons que St Luc 12,10 ..dit "
" Quiconque parlera contre le Fils de l'homme , lui sera pardonné , mais à celui qui blasphèmera contre le St Esprit ne sera point pardonné "
Dieu seul sait si cet homme a blasphémé contre l' Esprit Saint
Pour sa défense ..il a mené une grande campagne contre l' alcolisme et peut -etre éviter bien des drames ...ce qui lui justifie un pardon ....c'était une très bonne action .
Dieu , témoin et juge !
nous ne savons , comme le dit Violaine ci -dessus si cet homme a demandé pardon .
Les 2 plateaux de la balance sont en action
en partage
Maud
Difficile de répondre .Il est vrai que cet homme a commis l'apostasie et le blasphème ..gros péchés ..rappelons que St Luc 12,10 ..dit "
" Quiconque parlera contre le Fils de l'homme , lui sera pardonné , mais à celui qui blasphèmera contre le St Esprit ne sera point pardonné "
Dieu seul sait si cet homme a blasphémé contre l' Esprit Saint
Pour sa défense ..il a mené une grande campagne contre l' alcolisme et peut -etre éviter bien des drames ...ce qui lui justifie un pardon ....c'était une très bonne action .
Dieu , témoin et juge !
nous ne savons , comme le dit Violaine ci -dessus si cet homme a demandé pardon .
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Maud a écrit:Pour sa défense ..il a mené une grande campagne contre l' alcolisme et peut -etre éviter bien des drames ...ce qui lui justifie un pardon ....c'était une très bonne action .
Bonjour chère Maud !
Je me joins à votre bon raisonnement.
Effectivement, la grande oeuvre de M. Chiniquy contre l'alcoolisme a sûrement évité de grands drames humains.
Fraternellement...
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
Cher Gilles
Suite à ton message privé me demandant de donner avis sur l'article,
Je dois dire que je perds mes repères dans le protestantisme et l'Eglise Évangélique.
C'est une question de foi et je ne veux ni l'aborder ni la critiquer......
Je veux prendre un recul
Fraternellement,LOTFI
Suite à ton message privé me demandant de donner avis sur l'article,
Je dois dire que je perds mes repères dans le protestantisme et l'Eglise Évangélique.
C'est une question de foi et je ne veux ni l'aborder ni la critiquer......
Je veux prendre un recul
Fraternellement,LOTFI
Lotfi- Dans la prière
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
violaine a écrit:cher gilles
que répondre à cela ??? PERSONNE ne peut savoir si ce prêtre est en enfer ou au ciel, sauf Dieu
Nous ne savons, ni ne connaissons les derniers instants de ce prêtre, il suffit d'une fraction de seconde pour tout homme se répend et ne soit pas damné.
QUI SAIT ??? il suffit des prieres de personnes le connaissant pour qu'il soit sauvé, Dieu est miséricordieux et bon, alors il faut toujour avoir confiance en la miséricorde infinie de Dieu et la tendresse de notre Mère pour ses enfants.
Dieu ne peut oublier toutes les bonnes actions qu'a fait ce prêtre
Le Curé d'Ars a bien dit a une dame que son mari avait été sauvé parce qu'il avait mis des fleurs à la statue de la Vierge
violaine
Je pense comme violaine, elle a écrit exactement ce que j'aurais mis
Thècle- Avec les chérubins
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Re: L'abbé Charles Chiniquy : apôtre de la Tempérance et prêtre excommunié
C'est à Dieu qu'appartient la Justice et la Miséricorde. Je n'ai pas à porter de jugement,mais à prier pour le salut de l'âme de cet homme.C'est entre Dieu et lui.Ma contribution est d'implorer la Miséricorde Divine,le reste....
tekakwita- J'ai la foi
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Localisation : Bretagne
Inscription : 09/07/2011
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