messes hybrides

Je suis étonné de ne plus pouvoir continuer le fil "hosties sans gluten"le droit d'écrire m'étant retiré...

Il y a des choses étranges sur ce forum.

Le post qui doit suivre est celui-ci:

Le ressenti.


Rien n'est plus subjectif,donc contestable,que le ressenti.
Et pourtant,il a le mérite d'exister.
Ayant l'habitude de participer aux eucharisties hybrides (comme le maïs hybride ou les voitures hybrides),c'est à dire comportant du pain ajouté d'un corps étranger,je voudrais partager mon ressenti.
Loin d'être un visionnaire,habituellement,je ressens quelque chose à certains moments de la messe,particulièrement à l'Epiclèse ou à la Consécration.Si ma prière est profonde à ces moments,il peut y avoir un tressaillement.Ma mère avait aussi ce don.
Oh,cela n'a rien à voir avec un état extatique quelconque,mais plutôt un éclair très bref de bien-être,d'ouverture,de faible clarté,et une conviction de se trouver dans la vérité.Bien difficile à expliquer avec des mots.
Et je reconnais que pour les messes de »mélange »,cette impression n'existe pas.
Sans affirmer que les eucharisties ne sont pas authentiques,on peut se poser la question s'il n'y a pas cette sensation au moment de l'Epiclèse,c'est-à dire de l'invocation du Saint-Esprit sur les espèces.
J'ai une impression également très négative lorsque je vois préparée,avant la célébration,la patène avec les hosties blanches et ce morceau brunâtre posé sur elles !
Comme il a été dit,l'ivraie est à sa maturité dans l'Eglise et s'est introduite jusqu'à son sommet:l'Eucharistie.
Les autorités sont au courant et les responsables au plus haut niveau restent muets et inertes.Ils ont été tellement obnubilés par les événements d'ordre sexuels dans l'Eglise,qu'ils ne bronchent plus lorsqu'il s'agit d'aberrations liturgiques.
On doit largement au Franc-maçon Jean Marc Sauvé fondateur de la Ciase,d'avoir réalisé cette prouesse et réussi à dévier les rôles des évêques et chefs de communautés qui n'interviennent que dans las cas d'abus moral,laissant de côté tout le reste de la dimension sacramentelle et spirituelle de l'Eglise.

Nous ne savons pas encore ce qui et comment ce beug

Heureux de pouvoir patienter avec vous :
Nous avions envisagé trois mois de sourdine avant que le piratage ne nous l’impose

. Ma foi c’est très bien comme ça. Une pause de grâce et de tranquillité spirituelle

ChEd. Est tout seul pour visiter et comprendre le panneau administratif. Qu’il prenne son temps parce que le moment est donné par la Providence de faire un peu plus silence et être attentifs
Prier pour la Paix en tous et partout

merci.

Il convient à tout prix de faire la distinction entre ce qui n'est pas permis et l'invalidité décrétée par l'Eglise.

Lorsque l'on change les formules liturgiques,que l'on remplace volontairement un mot par un autre dans le canon eucharistique,que l'on déplace une formule après la consécration (tout cela se fait),que l'on célèbre sans ornement comme dans les années 70...
Tout cela est interdit mais n'intervient pas dans la réalisation du sacrement.
Par contre,lorsque l'Eglise déclare que telle pratique est invalide,le sacrement est invalidé,c'est à dire qu'il n'a pas eu lieu.
Ainsi,gaufrettes,cracottes et autres additifs ne sont pas eucharistiés.
On ne mesure pas les conséquences de cet esprit libertaire,"à la bonne franquette" peuvent avoir.

Je connais le cas d'un homme,aujourd'hui décédé,qui avait une phobie de l'eau depuis son plus jeune âge,et le prêtre chargé de baptiser le bébé n'a pas pu verser l'eau.
Converti et devenu religieux,nul n'a pu trouver son certificat de baptème en vue de son ordination sacerdotale!
Mais le débonnaire supérieur de l'époque a passé outre en utilisant le trop facile; "Ecclesia supplet"
Donc nous avons eu quelqu'un qui a exercé le sacerdoce pendant 41 ans sans être prêtre.On imagine toutes les messes invalides,les communions blanches et les confessions sans véritables absolutions.
On ne peut être ainsi dans et hors l'Eglise et vivre l'esprit de la Libre Pensée à l'intérieur de cette sainte (divine) institution.

L'hybridation de l'Eglise,l'esprit de mélange dénoncé par la mystique Filiola dans ses révélations (Edition Tequi),est magnifiquement représentée par le colosse aux pieds d'argile du Livre de Daniel.
Quelle est la base sur laquelle repose l'Eglise sinon l'eucharistie?
Si la base est constituée d'alliage disparate,mélange de vrai et de faux,de pain et "autre chose",l'édifice ne peut se maintenir.
Puisse le Saint-Esprit,qui n'est pas mélange mais unification,inspirer les auteurs de ces erreurs et rectifier leur chemin vers Celui qui vient.

Le drame de l'Eglise actuelle pourrait être signifié par:

"Le voleur arrive et les chiens n'aboient plus"

Il serait intéressant de considérer le point de vue du Ciel sur la petite cuisine liturgique de la Communauté.
Les abus liturgiques ne sont pas nouveaux dans l'histoire et l'on raconte que dans une communauté de moniales du temps où il y avait encore beaucoup de soeurs,il ne restait qu'une seule hostie consacrée dans le tabernacle.
La mère supérieure a eu l'idée qu'après l'office,les soeurs viendraient en procession pour communier.Elle prélevait des hosties non consacrées et les distibuait en mettant chacune en contact avec la seule hostie eucharistiée.

Tout est possible et la réalité dépasse la fiction!

Mais ici,quel est le regard de Dieu?
Son seul regard en plénitude est sur celui posé sur son Fils,en qui il voit tout homme.Il voit son Fils mêlé avec quelque chose qui n'est pas Lui..
Et si les hosties normales sont bien eucharistiées (si...),ce qui est à côté sont des fibres de bois,commestibles,mais bien du bois.
On sait que le symbolisme est le lieu de Dieu par excellence et si pour nous il est spéculation, il est pour Lui réalité.
Or ce bois sur lequel repose Jésus ne peut être que celui de la Croix.
La Croix ne pourra jamais être assimilée à l'hostie.
Nous avons donc une présence réelle du Christ mais non glorieux,en souffrance et dans les affres de sa Passion.
Une présence lourde et sans grâces.