Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
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Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ? |
Le 24 mars 2009 - (E.S.M.) - Il est vrai que la communication du Vatican a un peu cafouillé ces derniers temps et qu’il est grand temps qu’à Rome on reprenne les choses en main. Cela n’excuse pas pour autant la hargne des media beaucoup plus préoccupés de salir le Pape Benoît XVI que d’informer sérieusement. |
Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
Gérard LECLERC : Lettre à mon ami Jacques Julliard
Le 24 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Mon cher Jacques, nous avons déjà longuement parlé ensemble de la crise qui secoue l’opinion à propos de l’Église et dont les effets sont profonds. Vous vous êtes d’ailleurs fait l’interprète de l’émotion publique dans vos éditoriaux du Nouvel Observateur. Le dernier d’entre eux, que j’ai lu et relu, m’a incité à reprendre notre controverse ouvertement, tant il me paraît de salut public de discuter franchement et avec la plus grande rigueur des sujets qui troublent au point d’ébranler la confiance de certains dans l’Église catholique. Je reviendrai rapidement sur la lamentable affaire Williamson, pour m’étonner que des media n’aient pas compris sur le champ que Benoît XVI n’avait jamais eu l’intention de « réintégrer un négationniste ». Donner à penser le contraire était une ignominie. D’ailleurs la communauté juive, après un premier moment de flottement, n’a pas été dupe de la manipulation, et l’État d’Israël s’apprête à recevoir Benoît XVI avec une grande satisfaction. Je ne reviens sur l’éprouvante affaire du Brésil, que pour mentionner la mise au point du porte-parole officiel du Pape, le Père Lombardi qui a, enfin, livré le jugement que l’on attendait en rappelant simplement la compassion maternelle et évangélique de l’Église pour une petite fille que le Christ aurait consolé dans sa détresse.
Oui, il est vrai que dans les deux cas, et même dans un troisième qui concerne la question du sida, la communication du Vatican a cafouillé et qu’il est grand temps qu’à Rome on reprenne les choses en main. Cela n’excuse pas pour autant la hargne des médias beaucoup plus préoccupés de salir le Pape que d’informer sérieusement. Mais j’espère, comme vous que, selon le proverbe, « Le diable porte pierre » et que tout cela débouchera sur des clarifications et des approfondissements. Car le déchaînement médiatique cache trop souvent la véritable nature des enjeux et notre vocation, à nous, est de les rappeler sans relâche. Ainsi, à propos de la défense de la vie et des fondements de la bioéthique. Là-dessus, je dois vous signifier un désaccord radical. Comment pouvez-vous incriminer un prétendu « vitalisme » de l’Église qui la conduirait dans une attitude de refus à l’égard des progrès scientifiques ?
L'Église n’est pas vitaliste, elle est personnaliste, et défend la dignité de la personne contre vents et marées. C’est ce qu’a compris le grand philosophe et compatriote de Benoît XVI qu’est Jürgen Habermas. Un des enjeux majeurs actuels, c’est que la science médicale ne cherche plus à guérir les malades. Elle fait du tri génétique, sélectionne impitoyablement les embryons non conformes, selon des critères d’éradication qui rendront bientôt improbable l’existence des personnes trisomiques. Un Jacques Testart l’avait prévu de longue date. Comment ne voyez-vous pas que l’Église se bat contre la barbarie, au seul service de la dignité humaine ? Et c’est sans doute pour cela qu’on la déteste autant.
Cordialement.
Gérard LECLERC
Oui, il est vrai que dans les deux cas, et même dans un troisième qui concerne la question du sida, la communication du Vatican a cafouillé et qu’il est grand temps qu’à Rome on reprenne les choses en main. Cela n’excuse pas pour autant la hargne des médias beaucoup plus préoccupés de salir le Pape que d’informer sérieusement. Mais j’espère, comme vous que, selon le proverbe, « Le diable porte pierre » et que tout cela débouchera sur des clarifications et des approfondissements. Car le déchaînement médiatique cache trop souvent la véritable nature des enjeux et notre vocation, à nous, est de les rappeler sans relâche. Ainsi, à propos de la défense de la vie et des fondements de la bioéthique. Là-dessus, je dois vous signifier un désaccord radical. Comment pouvez-vous incriminer un prétendu « vitalisme » de l’Église qui la conduirait dans une attitude de refus à l’égard des progrès scientifiques ?
L'Église n’est pas vitaliste, elle est personnaliste, et défend la dignité de la personne contre vents et marées. C’est ce qu’a compris le grand philosophe et compatriote de Benoît XVI qu’est Jürgen Habermas. Un des enjeux majeurs actuels, c’est que la science médicale ne cherche plus à guérir les malades. Elle fait du tri génétique, sélectionne impitoyablement les embryons non conformes, selon des critères d’éradication qui rendront bientôt improbable l’existence des personnes trisomiques. Un Jacques Testart l’avait prévu de longue date. Comment ne voyez-vous pas que l’Église se bat contre la barbarie, au seul service de la dignité humaine ? Et c’est sans doute pour cela qu’on la déteste autant.
Cordialement.
Gérard LECLERC
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
SUITE...SUITE...SUITE...
Au-delà de la question du préservatif
Dans l’avion qui le conduisait vers l’Afrique le 17 mars, le Pape a répondu oralement à une question de Philippe Visseyrias de France 2 qui lui avait préalablement été soumise par écrit : « Saint-Père, parmi les multiples maux dont souffre l’Afrique, il y a aussi en particulier celui de l’épidémie du sida. La position de l’Église catholique quant aux moyens de lutter contre ce fléau est souvent considérée comme irréaliste et inefficace. Aborderez-vous ce thème durant le voyage ? » Deux phrases de cette réponse, effectuée en Italien, ont aussitôt fait le tour de la planète. L’enregistrement audiovisuel de la séquence donne comme traduction : « Je dirais qu’on ne peut pas surmonter ce problème du sida seulement avec de l’argent, qui est nécessaire, mais s’il n’y a pas l’âme, qui sait l’utiliser, il n’aide pas. On ne peut pas le surmonter avec la distribution de préservatifs, au contraire, ils augmentent le problème. » C’est cette dernière affirmation qui a provoqué l’ire de nombreuses personnalités qui ont aussitôt traité le Saint-Père, au mieux d’irresponsable et au pire de meurtrier. Ces propos se situaient dans une réponse beaucoup plus riche du Pape que les services de communication du Vatican ont ensuite rendue publique, en ajustant légèrement la formulation de la séquence qui faisait scandale. Certains ont pu croire qu’on avait délibérément dénaturé la réponse papale. Le préservatif peut-il augmenter la pandémie ?
Certes, il est indéniable qu’une relation sexuelle avec une personne contaminée utilisant un préservatif est moins risquée qu’une relation sans préservatif. Mais 7 fois moins seulement, d’après certaines études officielles, car il demeure un risque « résiduel » de contamination. L’OMS n’a d’ailleurs pas classé le préservatif parmi les « méthodes contraceptives très efficaces », notant un taux de 2% de grossesses après un an d’utilisation correcte.* Pour ceux qui le croient infaillible, le danger vient donc d’une illusion d’invulnérabilité. La France a connu ce phénomène avec sa ligne Maginot qu’on voulait croire protectrice de toute invasion germanique. Elle fut inviolée : l’envahisseur est passé par la frontière Belge où la défense avait baissé sa garde. La fiabilité du préservatif peut être comparée à celle d’un casque de moto avec lequel un motard s’autoriserait à rouler sans limite de vitesse. Une dérive de toute puissance menace ceux pour lesquels le préservatif fait figure de sésame pour la débauche. Sur le seul plan moral, on déresponsabilise les êtres humains en leur laissant croire que tout est permis, y compris les violences sexuelles dont les plus vulnérables sont toujours victimes. Sur le plan sanitaire, le retour de bâton menace également : il y a toujours une différence entre un taux d’efficacité théorique d’une technique et son taux d’efficacité pratique plus faible. Les aléas de fabrication, de pose, de retrait, les ruptures du latex, sans compter d’autres éléments encore inexpliqués, sont occultés. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler les limites du tout préservatif en Afrique (FC n°3069). Et si le Pape avait raison ?
Pourquoi cette virulence hexagonale contre le Vatican ?
Les tremblements de terre sont consécutifs à des bouleversements des profondeurs de la planète. Entre l’enseignement de l’Église catholique sur la sexualité ou la vie et la réalité législative, sociale et médiatique française, la fracture augmente depuis des années. Déjà en 1995, Act up Paris avait fait imprimer et diffuser en kiosque, par les Nouvelles messageries de la presse parisienne, 200 000 exemplaires d’une édition pirate de l’encyclique l’Évangile de la Vie qui venait de sortir. En quatrième de couverture figurait la marque d’une main ensanglantée sur un visage de Jean-Paul II avec le slogan « Non aux sermons, oui aux capotes. Ce pape est un assassin ». Les pouvoirs publics n’avaient pas protesté et Mgr Billé l’avait déploré par un communiqué officiel. Désormais 52% des enfants naissent hors mariage, ce que l’Église considère comme une atteinte à leurs droits. Des centaines de milliers de vies conçues en France sont détruites chaque année en toute légalité (220 000 avortements officiellement recensés, 238 000 embryons conçus dans le cadre de la fécondation in vitro, pour 14 000 naissances liées à cette technique). L’Église affirme que chacune de ces vies est aussi respectable que celle d’une personne déjà née. Nous ne sommes plus au temps où les « hussards noirs de la République » professaient, malgré leurs convictions anticléricales, des valeurs de fidélité conjugale et de tempérance. Le président de France Inter, radio publique, s’est récemment permis de poser à demi-nu en tenue sadomasochiste avec son compagnon pour le calendrier d’Act up. Même si le président de la République s’en est ému, il ne faut pas s’étonner que celui de France 2, télévision publique, ait décidé – en réponse aux propos du Pape – d’incruster sur l’écran de la messe télévisée du Jour du Seigneur du 22 mars le logo du Sidaction. La morale chrétienne fut d’abord marginalisée ; elle est désormais accusée d’être transgressive.
Pourquoi la parole de l’Église fait-elle violence en matière de morale sexuelle ?
Depuis vingt-cinq ans, on présente en France le préservatif comme « seul moyen fiable de prévention » renonçant à tout appel à l’abstinence et à la fidélité. La parole du Pape a logiquement heurté tous ceux qui font de sa diffusion massive leur unique crédo. Les responsables politiques, médiatiques et associatifs mais aussi les militants dévoués et les téléspectateurs sont victimes d’un aveuglement collectif. Face aux fléaux, les peuples manipulés par leurs leaders d’opinion désignent des boucs-émissaires sur lesquels ils s’acharnent. Ils les imaginent responsables de leur malheur. Or, depuis l’origine du Sida, dans l’inconscient collectif, rôde l’idée folle que l’Église pourrait se réjouir de cette pandémie, simplement du fait de son mode de contamination. « Les hommes – et il ne faut pas s’en étonner – paraissent concevoir la vie et le bonheur selon la vie qu’ils mènent » constatait déjà Aristote, tandis que, plus récemment, Maurice Zundel notait « la tendance anthropomorphique » de l’être humain à « donner à la vérité son propre visage ». Or, l’idéologie hostile à la morale sexuelle prônée par l’Église a envahi notre société. Son exigence morale, quoique « naturelle », est rejetée jusque dans les rangs des chrétiens. Elle constitue, en raison de certains modes de vie, une agression insupportable. Quant au visage et la douceur du Pape, ils peuvent exaspérer ceux qui jalousent inconsciemment le bien et le vrai.
Vers de nouvelles persécutions pour les chrétiens de France ?
Les interventions médiatiques sont indispensables pour expliquer les positions de l’Église et la défendre. Mais ce n’est pas un rapport de forces qui rendra justice à la vérité. La colère compréhensible qui monte quand on entend son chef spirituel se faire insulter doit être canalisée. Gare à la tentation de la violence ! Être respectés, reconnus, admirés, célébrés, ce n’est aucunement cela que promet le Christ à ceux qui renoncent à beaucoup pour le suivre, mais « des frères en grand nombre et des persécutions ». Les clercs et les laïcs dont le catholicisme est affiché commencent à endurer des brimades douloureuses, de l’ordre de celles que le père Maximilien Kolbe nommait « le martyre blanc » (c’est-à-dire progressif et non sanglant). Il devient plus difficile pour les chrétiens d’assumer des postes à responsabilité où il leur est demandé de se taire ou de se compromettre. Même les puissants qui aiment à dialoguer avec l’Église peuvent se retourner contre elle quand elle leur rappelle les exigences morales. Hérode appréciait les conversations avec Jean-Baptiste, mais ce dernier perdit la vie pour avoir rappelé au Roi qu’il ne devait pas coucher avec sa belle-sœur. Médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, chercheurs, étudiants qui mettent le Christ avant leur intérêt en payent déjà le prix, dans leur carrière voire devant la justice. Devenir minoritaires, être punis, persécutés, c’est peut-être notre lot. Mais les cœurs simples seront touchés. Aucune raison de perdre l’Espérance.
Tugdual DERVILLE
* La dernière enquête Baromètre santé française révèle également qu’un « problème de préservatif » est invoqué comme motif de leur demande de pilule du lendemain par 32 % des jeunes gens de 15 à 24 ans.
La réponse complète écrite de Benoît XVI à bord de l’avion…
« Je dirais le contraire. Il me semble que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est vraiment l’Église catholique, avec ses mouvements et ses diverses structures. Je pense à la Communauté Saint Egidio qui fait tant, de manière visible et aussi de manière invisible pour lutter contre le sida, aux religieux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont au service des malades… Je dirais qu’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si ce n’est pas le cœur, si les Africains ne s’y entraident pas, on ne peut résoudre ce fléau avec la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d’accroître le problème. La solution ne peut venir que d’un double engagement : en premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui permette une nouvelle manière de se comporter les uns avec les autres, et deuxièmement une vraie attention particulièrement à l’égard des personnes qui souffrent, la disponibilité, les sacrifices aussi, les renoncements personnels pour être avec les personnes souffrantes. Ce sont les moyens qui aident et permettent des progrès visibles. C’est pourquoi, je dirais que c’est là notre double force : renouveler l’homme intérieur, donner une force spirituelle et morale pour un comportement juste dans la manière de considérer son propre corps et celui d’autrui, et d’autre part cette capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, d’être présents aux côtés de ceux qui traversent des épreuves. Je crois que c’est là la juste réponse, que l’Église la met en œuvre et offre ainsi une aide très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui y participent. »
► Fidélité, loyauté et affection envers Benoît XVI - 23.03.09
Sources : francecatholique
Gilles. Ville de Québec - Canada
Au-delà de la question du préservatif
Dans l’avion qui le conduisait vers l’Afrique le 17 mars, le Pape a répondu oralement à une question de Philippe Visseyrias de France 2 qui lui avait préalablement été soumise par écrit : « Saint-Père, parmi les multiples maux dont souffre l’Afrique, il y a aussi en particulier celui de l’épidémie du sida. La position de l’Église catholique quant aux moyens de lutter contre ce fléau est souvent considérée comme irréaliste et inefficace. Aborderez-vous ce thème durant le voyage ? » Deux phrases de cette réponse, effectuée en Italien, ont aussitôt fait le tour de la planète. L’enregistrement audiovisuel de la séquence donne comme traduction : « Je dirais qu’on ne peut pas surmonter ce problème du sida seulement avec de l’argent, qui est nécessaire, mais s’il n’y a pas l’âme, qui sait l’utiliser, il n’aide pas. On ne peut pas le surmonter avec la distribution de préservatifs, au contraire, ils augmentent le problème. » C’est cette dernière affirmation qui a provoqué l’ire de nombreuses personnalités qui ont aussitôt traité le Saint-Père, au mieux d’irresponsable et au pire de meurtrier. Ces propos se situaient dans une réponse beaucoup plus riche du Pape que les services de communication du Vatican ont ensuite rendue publique, en ajustant légèrement la formulation de la séquence qui faisait scandale. Certains ont pu croire qu’on avait délibérément dénaturé la réponse papale. Le préservatif peut-il augmenter la pandémie ?
Certes, il est indéniable qu’une relation sexuelle avec une personne contaminée utilisant un préservatif est moins risquée qu’une relation sans préservatif. Mais 7 fois moins seulement, d’après certaines études officielles, car il demeure un risque « résiduel » de contamination. L’OMS n’a d’ailleurs pas classé le préservatif parmi les « méthodes contraceptives très efficaces », notant un taux de 2% de grossesses après un an d’utilisation correcte.* Pour ceux qui le croient infaillible, le danger vient donc d’une illusion d’invulnérabilité. La France a connu ce phénomène avec sa ligne Maginot qu’on voulait croire protectrice de toute invasion germanique. Elle fut inviolée : l’envahisseur est passé par la frontière Belge où la défense avait baissé sa garde. La fiabilité du préservatif peut être comparée à celle d’un casque de moto avec lequel un motard s’autoriserait à rouler sans limite de vitesse. Une dérive de toute puissance menace ceux pour lesquels le préservatif fait figure de sésame pour la débauche. Sur le seul plan moral, on déresponsabilise les êtres humains en leur laissant croire que tout est permis, y compris les violences sexuelles dont les plus vulnérables sont toujours victimes. Sur le plan sanitaire, le retour de bâton menace également : il y a toujours une différence entre un taux d’efficacité théorique d’une technique et son taux d’efficacité pratique plus faible. Les aléas de fabrication, de pose, de retrait, les ruptures du latex, sans compter d’autres éléments encore inexpliqués, sont occultés. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler les limites du tout préservatif en Afrique (FC n°3069). Et si le Pape avait raison ?
Pourquoi cette virulence hexagonale contre le Vatican ?
Les tremblements de terre sont consécutifs à des bouleversements des profondeurs de la planète. Entre l’enseignement de l’Église catholique sur la sexualité ou la vie et la réalité législative, sociale et médiatique française, la fracture augmente depuis des années. Déjà en 1995, Act up Paris avait fait imprimer et diffuser en kiosque, par les Nouvelles messageries de la presse parisienne, 200 000 exemplaires d’une édition pirate de l’encyclique l’Évangile de la Vie qui venait de sortir. En quatrième de couverture figurait la marque d’une main ensanglantée sur un visage de Jean-Paul II avec le slogan « Non aux sermons, oui aux capotes. Ce pape est un assassin ». Les pouvoirs publics n’avaient pas protesté et Mgr Billé l’avait déploré par un communiqué officiel. Désormais 52% des enfants naissent hors mariage, ce que l’Église considère comme une atteinte à leurs droits. Des centaines de milliers de vies conçues en France sont détruites chaque année en toute légalité (220 000 avortements officiellement recensés, 238 000 embryons conçus dans le cadre de la fécondation in vitro, pour 14 000 naissances liées à cette technique). L’Église affirme que chacune de ces vies est aussi respectable que celle d’une personne déjà née. Nous ne sommes plus au temps où les « hussards noirs de la République » professaient, malgré leurs convictions anticléricales, des valeurs de fidélité conjugale et de tempérance. Le président de France Inter, radio publique, s’est récemment permis de poser à demi-nu en tenue sadomasochiste avec son compagnon pour le calendrier d’Act up. Même si le président de la République s’en est ému, il ne faut pas s’étonner que celui de France 2, télévision publique, ait décidé – en réponse aux propos du Pape – d’incruster sur l’écran de la messe télévisée du Jour du Seigneur du 22 mars le logo du Sidaction. La morale chrétienne fut d’abord marginalisée ; elle est désormais accusée d’être transgressive.
Pourquoi la parole de l’Église fait-elle violence en matière de morale sexuelle ?
Depuis vingt-cinq ans, on présente en France le préservatif comme « seul moyen fiable de prévention » renonçant à tout appel à l’abstinence et à la fidélité. La parole du Pape a logiquement heurté tous ceux qui font de sa diffusion massive leur unique crédo. Les responsables politiques, médiatiques et associatifs mais aussi les militants dévoués et les téléspectateurs sont victimes d’un aveuglement collectif. Face aux fléaux, les peuples manipulés par leurs leaders d’opinion désignent des boucs-émissaires sur lesquels ils s’acharnent. Ils les imaginent responsables de leur malheur. Or, depuis l’origine du Sida, dans l’inconscient collectif, rôde l’idée folle que l’Église pourrait se réjouir de cette pandémie, simplement du fait de son mode de contamination. « Les hommes – et il ne faut pas s’en étonner – paraissent concevoir la vie et le bonheur selon la vie qu’ils mènent » constatait déjà Aristote, tandis que, plus récemment, Maurice Zundel notait « la tendance anthropomorphique » de l’être humain à « donner à la vérité son propre visage ». Or, l’idéologie hostile à la morale sexuelle prônée par l’Église a envahi notre société. Son exigence morale, quoique « naturelle », est rejetée jusque dans les rangs des chrétiens. Elle constitue, en raison de certains modes de vie, une agression insupportable. Quant au visage et la douceur du Pape, ils peuvent exaspérer ceux qui jalousent inconsciemment le bien et le vrai.
Vers de nouvelles persécutions pour les chrétiens de France ?
Les interventions médiatiques sont indispensables pour expliquer les positions de l’Église et la défendre. Mais ce n’est pas un rapport de forces qui rendra justice à la vérité. La colère compréhensible qui monte quand on entend son chef spirituel se faire insulter doit être canalisée. Gare à la tentation de la violence ! Être respectés, reconnus, admirés, célébrés, ce n’est aucunement cela que promet le Christ à ceux qui renoncent à beaucoup pour le suivre, mais « des frères en grand nombre et des persécutions ». Les clercs et les laïcs dont le catholicisme est affiché commencent à endurer des brimades douloureuses, de l’ordre de celles que le père Maximilien Kolbe nommait « le martyre blanc » (c’est-à-dire progressif et non sanglant). Il devient plus difficile pour les chrétiens d’assumer des postes à responsabilité où il leur est demandé de se taire ou de se compromettre. Même les puissants qui aiment à dialoguer avec l’Église peuvent se retourner contre elle quand elle leur rappelle les exigences morales. Hérode appréciait les conversations avec Jean-Baptiste, mais ce dernier perdit la vie pour avoir rappelé au Roi qu’il ne devait pas coucher avec sa belle-sœur. Médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, chercheurs, étudiants qui mettent le Christ avant leur intérêt en payent déjà le prix, dans leur carrière voire devant la justice. Devenir minoritaires, être punis, persécutés, c’est peut-être notre lot. Mais les cœurs simples seront touchés. Aucune raison de perdre l’Espérance.
Tugdual DERVILLE
* La dernière enquête Baromètre santé française révèle également qu’un « problème de préservatif » est invoqué comme motif de leur demande de pilule du lendemain par 32 % des jeunes gens de 15 à 24 ans.
La réponse complète écrite de Benoît XVI à bord de l’avion…
« Je dirais le contraire. Il me semble que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est vraiment l’Église catholique, avec ses mouvements et ses diverses structures. Je pense à la Communauté Saint Egidio qui fait tant, de manière visible et aussi de manière invisible pour lutter contre le sida, aux religieux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont au service des malades… Je dirais qu’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si ce n’est pas le cœur, si les Africains ne s’y entraident pas, on ne peut résoudre ce fléau avec la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d’accroître le problème. La solution ne peut venir que d’un double engagement : en premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui permette une nouvelle manière de se comporter les uns avec les autres, et deuxièmement une vraie attention particulièrement à l’égard des personnes qui souffrent, la disponibilité, les sacrifices aussi, les renoncements personnels pour être avec les personnes souffrantes. Ce sont les moyens qui aident et permettent des progrès visibles. C’est pourquoi, je dirais que c’est là notre double force : renouveler l’homme intérieur, donner une force spirituelle et morale pour un comportement juste dans la manière de considérer son propre corps et celui d’autrui, et d’autre part cette capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, d’être présents aux côtés de ceux qui traversent des épreuves. Je crois que c’est là la juste réponse, que l’Église la met en œuvre et offre ainsi une aide très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui y participent. »
► Fidélité, loyauté et affection envers Benoît XVI - 23.03.09
Sources : francecatholique
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
Ainsi que le commente le Père Anatrella les paroles du Saint Père sont non pas retrogrades mais prophétiques ( http://www.lesalonbeige.com 23 mars 2009 à 21h03).
Comme ses prédécesseurs Benoît XVI rappelle, avec la responsabilisation de la sexualité, le caractère sacré indissoluble de l’union d’un homme et de son épouse avec comme perspective le don total réciproque, pour engendrer de nouvelles vies. Il se place sur le plan de « l’enseignement », non sur celui de « l’éducation » sexuelle avec son attirail chimique, mécanique ouvrant les horizons de la licence totale, en remettant sa vie à l’efficience du latex. Bientôt peut être le savoir permettra d’améliorer l’efficacité du préservatif mais les garanties supposées de cette membrane artificielle ne doivent pas détourner les couples de la finalité voulue par notre Créateur. Pour un chrétien chaque nouvel être humain est destiné à connaître la vie éternelle avec Dieu.
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071209063129AAepFF3
Quel est la taille du rétrovirus du sida ?
by Sarah Pitbull ‡
…Meilleure réponse - Choisie par les votants
juste assez petit pour s'infiltrer entre les pores d'une capote
taille d'un virus 90 à 120 nm
rappelons que le préservatif n'est qu'un pis aller, et que, comme écrit sur les notices, il ne protège pas à 100 %
mais évidemment, mieux vaut un préservatif que rien du tout
Sources :
Certaines études in vitro ont montré que les membranes de latex des préservatifs étaient imperméables au VIH et autres agents des MST20. Cependant, ces résultats ont été mis en question - en particulier lors de la Vth International Conference on AIDS à Montreal - après que des préservatifs bien contrôlés, issus de fabricants bien connus aient montré une perméabilité à des microsphères de taille supérieure à celle du VIH (6 préservatifs sur 69)21. Gordon concluait de ces résultats que les méthodes actuelles pour contrôler la qualité des condoms n'étaient pas suffisantes pour que l'on puisse en déduire que les préservatifs étaient imperméables au VIH22.
Le VIH est en effet un virus très petit (90 à 120 nm). il est 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis et 450 plus petit que les spermatozoïdes23. C'est du reste le fait que les VIH aient pu passer la filtration destinée à retirer les champignons et les bactéries du plasma qui amena les premiers chercheurs à identifier comme virus l'agent causal du SIDA24. l est clair que l'utilisation d'un préservatif de latex comme barrière de protection contre un virus pose un autre problème que celui de la prévention d'une infection bactérienne ou du passage de spermatozoïdes.
L'efficacité de l'effet de barrière et l'intégrité des préservatifs en latex est testée au travers d'une épreuve de fuit. Pour les VIH, tout orifice plus grand que 0,10m serait à considérer comme une fuite au travers de laquelle le virus pourrait passer. Le problème est que la sensibilité du test de fuite pour de petits défauts de la membrane n'est pas très grande. On a calculé que le plus petit orifice détectable par ce test sous des conditions idéales devait mesurer 10-12 microns25. Cette limite de sensibilité du test rend critique le problème des défauts des membranes en élastomères.
L'intégrité de la structure du latex dépend de la formation d'un film cohérent par coacervation et coalescence des particules de latex. Dans le latex naturel ces particules mesurent de 0.1 à 5 microns. La très petite taille des virus pose une exigence inhabituelle sur tout matériel devant faire office de barrière. Bien que l'on suppose que la structure initiale capillaire du latex, d'avant lavage, traversée par des passages interstitiels, s'effondre lorsque le film sèche, l'examen en microscopie optique suggère la persistance d'une structure rappelant les particules originelles du caoutchouc. Cette structure originelle de particules se perpétue dans le matériel ultime sous forme d'un réseau étendu de pores26. Ces pores ont des diamètres atteignant 1,5 microns, comme le montre les images de microscopie électronique27. Le lavage par gel humide semble diminuer la porosité de la surface, suggérant que la structure poreuse est un reflet de la présence de résidus hydrosolubles qui empêchent la coalescence des particules de latex.
Les gants en latex produits par quatre manufactures différentes, examinés au microscope électronique, montrent des creux allant jusqu'à 15 microns de largeur et 30 microns de profondeur. Plus importants pour la question du passage du VIH, des passages de 5 mm de large, traversant toute l'épaisseur de la membrane, ont été trouvés sur des sections fracturées par congélation de tous les gants28. En se basant sur ces faits, les chercheurs ont recommandé à ceux manipulant des éléments infectés par le VIH de porter deux paires de gants superposées. Une même recommandation a été faite en ce qui concerne les préservatifs29. A cela doivent être ajoutées les anecdotes relatant le passage de secrétions corporelles au travers des gants en latex portés par les médecins lors de leur examen et les infirmières. Les chirurgiens mettent une second paire de gants lorsqu'ils arrivent au niveau des tissus particulièrement exposés à l'infection, tels que les os, au cours d'une intervention chirurgicale. La taille déduite expérimentalement des défauts du latex naturel varie entre 5 et 70 microns. Les différents protocoles d'expérience ont donné des résultats qui concordent entre eux.
Donc, la présence de défauts dans le latex, due à la structure en particules de ce matériel, est bien établie. L'utilisation d'un tel matériel pour une barrière de protection contre un virus de 100 nanomètres semble peu sage. Le latex ne peut que réduire la probabilité de transmission du virus. Mais il ne s'agit que d'une réduction, pas d'une barrière absolue. Il y a des pores dans le latex et ces pores sont suffisamment grands pour laisser passer des particules de la taille du VIH, et même de la taille de spermatozoïdes pour certains de ces pores30. Carey et coll. ont observé au travers 33% des membranes des préservatifs en latex étudiés, le passage de particules de la taille du VIH 31.
On dit que, comme le VIH est associé aux spermatozoïdes, ces pores du latex n'ont pas une réelle importance parce que les spermatozoïdes ne peuvent pas de toutes façons passer au travers. Les pores naturels trouvés dans les préservatifs en latex ne permettraient pas le passage du VIH, parce que celui-ci est dans les spermatozoïdes et que l'ensemble est trop grand pour passer au travers de ces pores. Mais ceci est trompeur. Les articles de Anderson 32 et Scofield33 ont été certes utilisés pour supporter ces allégations. Ces articles signalent que le VIH est présent dans le sperme sous la double forme de l'association à des cellules et du virus libre. Ces articles montraient aussi que la première des cellules avec laquelle le VIH s'associe est le globule blanc et que les leucocytes semblent constituer un composant très infectant du sperme. Ils pourraient servir comme vecteurs dans la transmission du VIH. Anderson souligne aussi que "il y a une grande chance pour que des virus VIH-1 sous forme libre, présents dans le sperme, puisse passer dans l'organisme du partenaire". Les deux articles semblent différer sur un point. Anderson écrit que "le sperme peut aussi servir de vecteur de la transmission de VIH-1 mais que des faits conclusifs manquent à ce propos". Scofield propose pour sa part que "le sperme absorbe directement et incorpore VIH-1, que le DNA viral est transmis du sperme aux cellules-cibles du tractus génital". Ce qui paraît clair est le fait que le VIH existe bien dans un état libre, non combiné à des cellules dans le sperme et qu'il est très vraisemblable qu'il est alors infectant et que si une fraction du VIH se trouve associée au sperme, alors le sperme peut agir en augmentant réellement l'infectivité virale.
Il est dit que, en effet, un condom asséché laisserait passer le VIH (et d'autres virus) par ses pores, mais que l'humidification du préservatif le rend imperméable au VIH, à cause de la tension hydrostatique qui empêche tout passage de particules du genre du VIH. Le latex serait imperméable au VIH, bien que laissant passer le virus de l'hépatite34. Cependant, si la surface du préservatif est enduite d'huile (par exemple par un liquide lubrifiant huileux), alors la tension superficielle à la surface du préservatif diminue, ce qui abaisse l'obstacle opposé au passage de l'eau et des molécules ou corps hydrophiles (virus). Les utilisateurs de préservatifs sont donc avisés de ne pas utiliser des liquides lubrifiants huileux lors des rapports sexuels. L'huile rendrait le latex cassant.
(Plus de texte sur :
http://pagesperso-orange.fr/radix.ecclesiae/inf.bio.preserv.protect.html
http://perso.wanadoo.fr/radix.ecclesiae )
Comme ses prédécesseurs Benoît XVI rappelle, avec la responsabilisation de la sexualité, le caractère sacré indissoluble de l’union d’un homme et de son épouse avec comme perspective le don total réciproque, pour engendrer de nouvelles vies. Il se place sur le plan de « l’enseignement », non sur celui de « l’éducation » sexuelle avec son attirail chimique, mécanique ouvrant les horizons de la licence totale, en remettant sa vie à l’efficience du latex. Bientôt peut être le savoir permettra d’améliorer l’efficacité du préservatif mais les garanties supposées de cette membrane artificielle ne doivent pas détourner les couples de la finalité voulue par notre Créateur. Pour un chrétien chaque nouvel être humain est destiné à connaître la vie éternelle avec Dieu.
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071209063129AAepFF3
Quel est la taille du rétrovirus du sida ?
by Sarah Pitbull ‡
…Meilleure réponse - Choisie par les votants
juste assez petit pour s'infiltrer entre les pores d'une capote
taille d'un virus 90 à 120 nm
rappelons que le préservatif n'est qu'un pis aller, et que, comme écrit sur les notices, il ne protège pas à 100 %
mais évidemment, mieux vaut un préservatif que rien du tout
Sources :
Certaines études in vitro ont montré que les membranes de latex des préservatifs étaient imperméables au VIH et autres agents des MST20. Cependant, ces résultats ont été mis en question - en particulier lors de la Vth International Conference on AIDS à Montreal - après que des préservatifs bien contrôlés, issus de fabricants bien connus aient montré une perméabilité à des microsphères de taille supérieure à celle du VIH (6 préservatifs sur 69)21. Gordon concluait de ces résultats que les méthodes actuelles pour contrôler la qualité des condoms n'étaient pas suffisantes pour que l'on puisse en déduire que les préservatifs étaient imperméables au VIH22.
Le VIH est en effet un virus très petit (90 à 120 nm). il est 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis et 450 plus petit que les spermatozoïdes23. C'est du reste le fait que les VIH aient pu passer la filtration destinée à retirer les champignons et les bactéries du plasma qui amena les premiers chercheurs à identifier comme virus l'agent causal du SIDA24. l est clair que l'utilisation d'un préservatif de latex comme barrière de protection contre un virus pose un autre problème que celui de la prévention d'une infection bactérienne ou du passage de spermatozoïdes.
L'efficacité de l'effet de barrière et l'intégrité des préservatifs en latex est testée au travers d'une épreuve de fuit. Pour les VIH, tout orifice plus grand que 0,10m serait à considérer comme une fuite au travers de laquelle le virus pourrait passer. Le problème est que la sensibilité du test de fuite pour de petits défauts de la membrane n'est pas très grande. On a calculé que le plus petit orifice détectable par ce test sous des conditions idéales devait mesurer 10-12 microns25. Cette limite de sensibilité du test rend critique le problème des défauts des membranes en élastomères.
L'intégrité de la structure du latex dépend de la formation d'un film cohérent par coacervation et coalescence des particules de latex. Dans le latex naturel ces particules mesurent de 0.1 à 5 microns. La très petite taille des virus pose une exigence inhabituelle sur tout matériel devant faire office de barrière. Bien que l'on suppose que la structure initiale capillaire du latex, d'avant lavage, traversée par des passages interstitiels, s'effondre lorsque le film sèche, l'examen en microscopie optique suggère la persistance d'une structure rappelant les particules originelles du caoutchouc. Cette structure originelle de particules se perpétue dans le matériel ultime sous forme d'un réseau étendu de pores26. Ces pores ont des diamètres atteignant 1,5 microns, comme le montre les images de microscopie électronique27. Le lavage par gel humide semble diminuer la porosité de la surface, suggérant que la structure poreuse est un reflet de la présence de résidus hydrosolubles qui empêchent la coalescence des particules de latex.
Les gants en latex produits par quatre manufactures différentes, examinés au microscope électronique, montrent des creux allant jusqu'à 15 microns de largeur et 30 microns de profondeur. Plus importants pour la question du passage du VIH, des passages de 5 mm de large, traversant toute l'épaisseur de la membrane, ont été trouvés sur des sections fracturées par congélation de tous les gants28. En se basant sur ces faits, les chercheurs ont recommandé à ceux manipulant des éléments infectés par le VIH de porter deux paires de gants superposées. Une même recommandation a été faite en ce qui concerne les préservatifs29. A cela doivent être ajoutées les anecdotes relatant le passage de secrétions corporelles au travers des gants en latex portés par les médecins lors de leur examen et les infirmières. Les chirurgiens mettent une second paire de gants lorsqu'ils arrivent au niveau des tissus particulièrement exposés à l'infection, tels que les os, au cours d'une intervention chirurgicale. La taille déduite expérimentalement des défauts du latex naturel varie entre 5 et 70 microns. Les différents protocoles d'expérience ont donné des résultats qui concordent entre eux.
Donc, la présence de défauts dans le latex, due à la structure en particules de ce matériel, est bien établie. L'utilisation d'un tel matériel pour une barrière de protection contre un virus de 100 nanomètres semble peu sage. Le latex ne peut que réduire la probabilité de transmission du virus. Mais il ne s'agit que d'une réduction, pas d'une barrière absolue. Il y a des pores dans le latex et ces pores sont suffisamment grands pour laisser passer des particules de la taille du VIH, et même de la taille de spermatozoïdes pour certains de ces pores30. Carey et coll. ont observé au travers 33% des membranes des préservatifs en latex étudiés, le passage de particules de la taille du VIH 31.
On dit que, comme le VIH est associé aux spermatozoïdes, ces pores du latex n'ont pas une réelle importance parce que les spermatozoïdes ne peuvent pas de toutes façons passer au travers. Les pores naturels trouvés dans les préservatifs en latex ne permettraient pas le passage du VIH, parce que celui-ci est dans les spermatozoïdes et que l'ensemble est trop grand pour passer au travers de ces pores. Mais ceci est trompeur. Les articles de Anderson 32 et Scofield33 ont été certes utilisés pour supporter ces allégations. Ces articles signalent que le VIH est présent dans le sperme sous la double forme de l'association à des cellules et du virus libre. Ces articles montraient aussi que la première des cellules avec laquelle le VIH s'associe est le globule blanc et que les leucocytes semblent constituer un composant très infectant du sperme. Ils pourraient servir comme vecteurs dans la transmission du VIH. Anderson souligne aussi que "il y a une grande chance pour que des virus VIH-1 sous forme libre, présents dans le sperme, puisse passer dans l'organisme du partenaire". Les deux articles semblent différer sur un point. Anderson écrit que "le sperme peut aussi servir de vecteur de la transmission de VIH-1 mais que des faits conclusifs manquent à ce propos". Scofield propose pour sa part que "le sperme absorbe directement et incorpore VIH-1, que le DNA viral est transmis du sperme aux cellules-cibles du tractus génital". Ce qui paraît clair est le fait que le VIH existe bien dans un état libre, non combiné à des cellules dans le sperme et qu'il est très vraisemblable qu'il est alors infectant et que si une fraction du VIH se trouve associée au sperme, alors le sperme peut agir en augmentant réellement l'infectivité virale.
Il est dit que, en effet, un condom asséché laisserait passer le VIH (et d'autres virus) par ses pores, mais que l'humidification du préservatif le rend imperméable au VIH, à cause de la tension hydrostatique qui empêche tout passage de particules du genre du VIH. Le latex serait imperméable au VIH, bien que laissant passer le virus de l'hépatite34. Cependant, si la surface du préservatif est enduite d'huile (par exemple par un liquide lubrifiant huileux), alors la tension superficielle à la surface du préservatif diminue, ce qui abaisse l'obstacle opposé au passage de l'eau et des molécules ou corps hydrophiles (virus). Les utilisateurs de préservatifs sont donc avisés de ne pas utiliser des liquides lubrifiants huileux lors des rapports sexuels. L'huile rendrait le latex cassant.
(Plus de texte sur :
http://pagesperso-orange.fr/radix.ecclesiae/inf.bio.preserv.protect.html
http://perso.wanadoo.fr/radix.ecclesiae )
sables- Veut-etre un saint/e
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Re: Pourquoi cette virulence hexagonale contre Benoît XVI ?
http://209.85.229.132/search?q=cache:S1rFHaVTgLMJ:fr.answers.yahoo.com/question/index%3Fqid%3D20061226141145AAGRXtM+Razafindratandra+inefficace+preservatif&hl=fr&strip=1
...2// le preservatif ne protège pas contre le SIDA : vos commentaires
•Il y a 2 années …
M♥oohay♥M M♥oohay♥…
Membre depuis :
01 juillet 2006
"Le préservatif ne protège pas du sida
Le cardinal malgache Gaëtan Razafindratandra a jugé " inefficace " l'utilisation des préservatifs sur les ondes de la radio Don Bosco.. Son utilisation serait même un vecteur de propagation du Sida du fait de "la porosité du latex"."
http://www.cardinalrating.com/cardinal_85__article.htm
"...Armand Gaétan Razafindratandra devient archevêque d’Antananarivo avec le titre de Cardinal. Il va se distinguer par son attachement aux traditions, catholiques s’entend, et à ses prises de positions fermes notamment contre l’usage du préservatif."
http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=25198
"pour les catholiques, la déclaration du Pape Benoît XVI est la suite logique de ce qu'avait dit le pape Jean Paul II et le cardinal Gaëtan Razafindratandra.
« Chacun doit prioriser ses valeurs morales. La pratique d'activités intellectuelles et spirituelles aide les gens à freiner leurs élans sexuels, minimisant du coup les risques de contamination », explique le père François de Paul Rakotondrasolo, secrétaire général de la communication sociale au sein de l'Église catholique.
Fanja Saholiarisoa
Date : 19-03-2009"
http://gazety.malagasy.org/article.php3?id_article=1656
http://www.aegis.com/news/afp/2004/AF041003_FR.html
"A Madagascar, l'utilisation du préservatif se heurte aux églises
Agence France-Presse - octobre 1, 2004
Patrick Mercier
________________________________________
ANTANANARIVO, 1er oct (AFP) - A Madagascar, l'utilisation du préservatif masculin reste très faible, malgré d'intenses campagnes de sensibilisation menées depuis plus d'un an, en raison surtout de la position des églises qui condamnent la promotion et l'utilisation du condom…
"Je suis formellement contre l'utilisation du préservatif comme moyen de lutte contre le sida, car cela renforce la liberté sexuelle", a déclaré à l'AFP le pasteur Armand Razafimahefa, qui était président de l'église protestante de Madagascar (FJKM) jusqu'en août dernier.
"Pourquoi on ne dépense pas cet argent pour trouver des vaccins contre le sida, au lieu de commercialiser les préservatifs... C'est une histoire de gros sous", a-t-il affirmé.
"Je suis en accord avec le cardinal sur ce point", a-t-il conclu. Le cardinal Gaëtan Armand Razafindratandra, évêque de Madagascar, a lui aussi fait part à plusieurs reprises de son hostilité à l'utilisation des condoms.
Les églises chétiennes de Madagascar (catholiques, protestants, luthériens et anglicans) compteraient de 8 à 10 millions de fidèles, selon leurs propres sources, sur une population totale de 17 millions d'habitants.
Malgré cette opposition, l'organisation non gouvernementale américaine Population Services International (PSI), financée par la coopération américaine, diffuse dans tout Madagascar sa marque de préservatif au prix de 500 francs malgaches l'unité (4 centimes d'euros).
"Nous en avons vendu 11 millions en 2003 et estimons couvrir 80% du territoire..."
...2// le preservatif ne protège pas contre le SIDA : vos commentaires
•Il y a 2 années …
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"Le préservatif ne protège pas du sida
Le cardinal malgache Gaëtan Razafindratandra a jugé " inefficace " l'utilisation des préservatifs sur les ondes de la radio Don Bosco.. Son utilisation serait même un vecteur de propagation du Sida du fait de "la porosité du latex"."
http://www.cardinalrating.com/cardinal_85__article.htm
"...Armand Gaétan Razafindratandra devient archevêque d’Antananarivo avec le titre de Cardinal. Il va se distinguer par son attachement aux traditions, catholiques s’entend, et à ses prises de positions fermes notamment contre l’usage du préservatif."
http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=25198
"pour les catholiques, la déclaration du Pape Benoît XVI est la suite logique de ce qu'avait dit le pape Jean Paul II et le cardinal Gaëtan Razafindratandra.
« Chacun doit prioriser ses valeurs morales. La pratique d'activités intellectuelles et spirituelles aide les gens à freiner leurs élans sexuels, minimisant du coup les risques de contamination », explique le père François de Paul Rakotondrasolo, secrétaire général de la communication sociale au sein de l'Église catholique.
Fanja Saholiarisoa
Date : 19-03-2009"
http://gazety.malagasy.org/article.php3?id_article=1656
http://www.aegis.com/news/afp/2004/AF041003_FR.html
"A Madagascar, l'utilisation du préservatif se heurte aux églises
Agence France-Presse - octobre 1, 2004
Patrick Mercier
________________________________________
ANTANANARIVO, 1er oct (AFP) - A Madagascar, l'utilisation du préservatif masculin reste très faible, malgré d'intenses campagnes de sensibilisation menées depuis plus d'un an, en raison surtout de la position des églises qui condamnent la promotion et l'utilisation du condom…
"Je suis formellement contre l'utilisation du préservatif comme moyen de lutte contre le sida, car cela renforce la liberté sexuelle", a déclaré à l'AFP le pasteur Armand Razafimahefa, qui était président de l'église protestante de Madagascar (FJKM) jusqu'en août dernier.
"Pourquoi on ne dépense pas cet argent pour trouver des vaccins contre le sida, au lieu de commercialiser les préservatifs... C'est une histoire de gros sous", a-t-il affirmé.
"Je suis en accord avec le cardinal sur ce point", a-t-il conclu. Le cardinal Gaëtan Armand Razafindratandra, évêque de Madagascar, a lui aussi fait part à plusieurs reprises de son hostilité à l'utilisation des condoms.
Les églises chétiennes de Madagascar (catholiques, protestants, luthériens et anglicans) compteraient de 8 à 10 millions de fidèles, selon leurs propres sources, sur une population totale de 17 millions d'habitants.
Malgré cette opposition, l'organisation non gouvernementale américaine Population Services International (PSI), financée par la coopération américaine, diffuse dans tout Madagascar sa marque de préservatif au prix de 500 francs malgaches l'unité (4 centimes d'euros).
"Nous en avons vendu 11 millions en 2003 et estimons couvrir 80% du territoire..."
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