USA : le FBI classe les catholiques traditionalistes comme étant de dangereux extrémistes.

Article anglais :
https://www.newsweek.com/fbi-memo-catholics-radical-traditional-leaked-1780379

Article français :
https://gloria.tv/post/dgXTKqc4AxsR2C1vzb4QeEjwV

bientôt ce sera les catholiques tout court...

vinz 109 a écrit:bientôt ce sera les catholiques tout court...

Oui, on arrive à pouvoir l'envisager de façon concrète aujourd'hui.
Il suffit d'une cabale relayée par les médias mondiaux sur "l'odieuse" position de l'Eglise par rapport à l'homosexualité par exemple, avec polémiques à la clef, etc.
C'est la logique de la cancel culture qui entend bannir et interdire tout ce qui n'est pas en accord avec l'air du temps.

Ce qui est commode pour eux, c'est que l'Eglise a une hiérarchie définie avec un Pape. Il serait plus difficile de mettre l'Islam en porte-à-faux à ce niveau-là (autorités mouvantes, multiples, etc.), d'autant plus que la logique de l'interdiction et du bannissement touche beaucoup plus à tout ce qui touche à l'héritage occidental.
Et évidemment, Satan à ses préférences en terme de cible.

Mgr Barry Knestout dénonce la note du FBI contre les catholiques attachés à la messe traditionnelle

L’évêque de Richmond, Mgr Barry Knestout, a réagi le 13 février à la note du FBI de Richmond assimilant les catholiques allant à la messe en latin à des terroristes en puissance, note déjà retirée suite à la levée de boucliers :

“Les personnes de toutes confessions ont longtemps trouvé refuge dans les protections constitutionnelles de notre grande nation. Nous cherchons tous à partager le don de la vie de Dieu, à profiter des fruits de la liberté qu’offre notre nation et à nous entraider pour assurer le bien commun.

J’ai été alarmé de lire les rapports écrits à la fin de la semaine dernière sur le contenu du mémo interne créé par le Richmond Field Office du Federal Bureau of Investigation. J’ai également été surpris d’apprendre la mention de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP), une communauté religieux qui célèbre la forme traditionnelle de la messe catholique. La FSSP a servi avec dévouement pendant de nombreuses années les paroisses de notre communauté catholique et les fidèles de notre diocèse qui apprécient cette forme de la messe catholique dans notre diocèse.

Le document qui a fuité devrait être troublant et offensant pour toutes les communautés de foi, ainsi que pour tous les Américains. Je suis reconnaissant au procureur général de Virginie et aux 19 procureurs généraux qui ont demandé au gouvernement de rendre public tous les documents liés à la production de ce mémo. Si des preuves d’extrémisme existent, il faut les éliminer, mais pas au détriment de la liberté de religion. Une préférence pour les formes traditionnelles de culte et le respect des enseignements de l’Église sur le mariage, la famille, la sexualité humaine et la dignité de la personne humaine ne sont pas synonymes d’extrémisme.

La liberté religieuse est une question importante reconnue chaque année en juin par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), au cours de laquelle mes frères évêques et moi-même valorisons et célébrons la Semaine de la liberté religieuse. Plus récemment, le 16 janvier 2023, les États-Unis ont célébré la Journée de la liberté religieuse avec le président de l’USCCB pour la liberté religieuse, le cardinal Timothy M. Dolan, notant qu'”il n’y a pas de liberté sans la vérité”. J’espère que nous arriverons à la vérité du mémo publié la semaine dernière.

Notre foi et notre Église nous incitent à être un peuple de paix et à défendre la dignité humaine. Nous ne tolérons pas la violence. Comme l’a écrit le pape François dans sa lettre de 2017 pour la célébration de la Journée mondiale de la paix, ‘la violence profane le nom de Dieu’ et ‘… le nom de Dieu ne peut être utilisé pour justifier la violence. Seule la paix est sainte.’

Je demande à tous les représentants nationaux du Commonwealth de Virginie à la Chambre et au Sénat d’exercer leur rôle de surveillance, de condamner publiquement cette menace pour la liberté religieuse et de veiller à ce que de telles offenses contre le libre exercice de la religion protégé par la Constitution ne se reproduisent plus. Le racisme, le sectarisme religieux, la violence et la discrimination n’ont pas leur place dans notre Église ou nos enseignements.”


https://www.lesalonbeige.fr/mgr-barry-knestout-denonce-la-note-du-fbi-contre-les-catholiques-attaches-a-la-messe-traditionnelle/

Au moins un évêque qui l'ouvre 

Bonjour,

Le point important c'est que la véritable Église de Jésus-Christ n'est pas du monde et ni son enseignement dogmatique. Et alors le monde qui se trouve privé de la grâce sanctifiante (non baptisés, athées, protestants, etc.) ne peut pas éprouver de l'amour tendre pour ce phénomène (je parle de la vraie Église, la vraie foi, la sainteté véritable) qu'il ne reconnaît pas non plus pour sien. L'inimitié est ici naturelle. Il n'est donc pas étonnant que des protestants américains libéralisés par surcroît et oeuvrant dans les bureaux d'un organisme fédéral américain comme le FBI - que des protestants, voire des «païens» à la limite, dis-je - puissent non seulement ne pas aimer les vérités de l'enseignement traditionnelle de la sainte Église mais en même temps s'en méfier, pour les en percevoir comme autant de ferments de folie furieuse, de graines de discrimination contre eux et leurs convictions. Et de la discrimination à l'intolérance la limite sera vite franchie, pensera-t-on.  En théorie, il serait évidemment plus facile de penser pouvoir recruter un poseur de bombes pour les cliniques d'avortement en cherchant dans un milieu qui condamnerait fermement cette pratique qu'en cherchant du côté de catholiques libéraux et conciliaires mous, protestantisés, totalement d'accord avec les valeurs de Joe Biden (divorce, avortement, euthanasie, etc.) 

Le raisonnement du païens d'en face et travaillant pour le compte du FBI ne sera donc pas totalement dépourvu de valeur ou de logique jusqu'à un certain point. Oui, mais en autant que l'on précise bien qu'il ne vaudrait que pour une infime minorité de religieux décidés.

Le problème avec une note de service comme celle relevée c'est surtout qu'elle amalgamerait peut-être trop facilement des groupuscules de gens qui ne seraient pas vraiment non plus des «radicaux suivant les enseignements véritables de l'Église» autant que de simples groupes de «réactionnaires», et bien qu'ils pourraient prétendre se couvrir des croyances religieuses traditionnelles. C'est un peu différent. Des crypto-fascistes entreraient bien dans un tel cas de figure. Mais la vérité c'est aussi que l'Église catholique la plus traditionnelle du Moyen-Âge aussi bien que du XIXe siècle ultramontain n'a jamais ni prêché ni formé des bandes de jeunes activistes, pour ensuite les lâcher dans le monde afin qu'ils y mettent en pratique des méthodes de terreur.

Quant au contenu des propos de l'évêque livré en réplique ... 

Celui-ci semble affecté, - en fait de discours -, d'un même coefficient d'erreur que l'on retrouverait évidemment, dirais-je, du côté de nos conférences d'évêques modernistes ou du côté de Vatican II.

 La liberté religieuse n'est pas un enseignement catholique romain, cela ne l'a jamais été. Parce que la liberté religieuse dont on parle et couplé avec le laïcisme ou le sécularisme de la démocratie américaine : c'est la liberté de changer de religion ou la liberté d'apostasier sans se faire embêter. Or aucun baptisé n'a le droit d'apostasier, tout comme aucun sujet n'est réputé être «libre de ne pas croire».

 Il y a une différence énorme entre le fait de pouvoir changer de religion (de catholique devenir protestant, devenir incroyant) et avoir le droit de le faire. Je peux pécher (voler, tuer) mais je n'ai pas le droit de le faire en vérité. Le fait de pouvoir faire quelque chose (liberté d'action) ne fonde pas en bonne justice divine le droit de le faire. 

Ainsi, le régime de la liberté religieuse tant vanté (comme ce régime idéal de Voltaire, celui des illuminés francs-maçons), ce régime devant lequel s'agenouillent apparemment nos évêques comme les anciens hébreux devant le veau d'or du temps de Moïse, c'est d'abord et avant tout un régime d'athées. Parce que ce régime refuse non seulement de reconnaître le vrai Dieu mais ira-t-il placer l'erreur sur le même pied que la vérité, accordant à toutes les fausses religions le même droit qu'à l'Église de Jésus-Christ.

 Entre dire «toutes les religions sont fausses» (cf. communistes de 1917) et «toutes les religions sont subjectivement vraies» (cf. «elles seront vraies au moins pour chacun des intéressés, par conséquent faudra-t-il éviter [nous, les décideurs] de les détromper [les sans dents] pour les laisser mariner dans leurs illusions religieuses s'ils le veulent»  - raisonnement voltairien) : cela est tout aussi mauvais, mauvais et archi-mauvais. D'un côté comme de l'autre, on n'y fera toujours qu'entraîner le bon peuple dans l'apostasie générale. Ici une position est aussi fausse que l'autre.

L'erreur de l'évêque catholique plus haut n'est que de se réclamer de la protection tutélaire de ce système impie. La belle affaire ! 

A part ça, l'évêque écrit :

Le racisme, le sectarisme religieux, la violence et la discrimination n’ont pas leur place dans notre Église ou nos enseignements

Mais bien sûr que la discrimination a sa place dans l'enseignement de l'Église. Un homme n'est pas une femme, un prêtre n'est pas un laïc, un baptisé dispose d'un droit dans l'Église que ne peut avoir celui qui ne l'est pas, etc. L'injustice n'a pas sa place. Mais le fait de discriminer ne correspond pas en soi à de l'injustice. Je relève cette phrase parce qu'elle me semble dénoter l'influence qu'exerce sur la pensée de l'évêque les idées en vogue de notre monde actuel.  

La note anticatholique du FBI continue à provoquer des remous


Les chefs des forces de l’ordre de 20 États ont signé une lettre adressée au procureur général des États-Unis, Merrick Garland, dans laquelle ils condamnent la fuite da la note de service interne anticatholique produite par le bureau local du FBI à Richmond, qui a été retirée depuis. Le 9 février, le FBI a confirmé que le document provenait de son bureau de Richmond et a publié une déclaration le rétractant. L’évêque de Richmond a également dénoncé cette note.

Dans leur lettre au procureur général des États-Unis, les 20 procureurs généraux des États, qui sont tous républicains, font part de leurs préoccupations concernant le mémorandum :

“Nous écrivons avec indignation et inquiétude au sujet du mémorandum interne anticatholique produit par le bureau local du FBI de Richmond le 23 janvier 2023, qui a été rendu public cette semaine. Le FBI doit immédiatement et sans équivoque ordonner au personnel de l’agence de ne pas cibler les Américains en fonction de leurs croyances et pratiques religieuses. Nous demandons également que le FBI produise publiquement tous les documents relatifs à ce mémorandum et à sa production”.

Le matériel demandé comprend tous les documents mettant en œuvre les recommandations du rapport, un exposé complet du processus par lequel il a été rédigé, et des informations permettant de savoir si le FBI infiltre les lieux de culte, entre autres choses.

Le fait que le FBI ait supprimé le document de ses systèmes et le prétendu “examen” du processus qui l’a permis ne nous rassure en rien sur le fait que ce mémorandum ne reflète pas un programme plus large de surveillance secrète des catholiques américains ou d’autres adeptes de la religion, et d’infiltration de leurs lieux de culte”. “Il nous assure seulement que le FBI est embarrassé par la révélation publique du contenu du mémorandum”.

La lettre indique en outre que les procureurs généraux sont “horrifiés” par le “fanatisme anticatholique [qui] semble s’envenimer au FBI” et accusent l’agence de “traiter les catholiques comme des terroristes potentiels en raison de leurs croyances”.

La suite : https://www.lesalonbeige.fr/la-note-anticatholique-du-fbi-continue-a-provoquer-des-remous/

Toujours est-il que l'évêque auxiliaire de Los Angeles vient d'être retrouvé mort par balle. 

https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t47346-l-eveque-auxiliaire-de-los-angeles-tue-par-balle