Contre toute apparence, l’Église demeure sainte, catholique et apostolique
2 participants
Page 1 sur 1
Contre toute apparence, l’Église demeure sainte, catholique et apostolique
Xavier Patier - publié le 23/11/22
Beaucoup de catholiques estiment que notre Église traverse, avec le drame des crimes sexuels, les églises vides et les chrétiens divisés, une crise de l’identité. Pour l’écrivain Xavier Patier, la crise que traverse l’Église est une crise de la foi.
Ces temps-ci, nous nous représentons volontiers notre Église comme une entité plurielle, pécheresse, identitaire et repliée. Des voix autorisées annoncent un schisme et suggèrent que la trahison de certains clercs discrédite le message ecclésial pour « au moins quarante ans », et même, je cite, que nous avons devant nous une « génération perdue ».
À quoi songez-vous, chaque dimanche, quand vous affirmez à haute voix que l’Église est une, sainte, catholique et apostolique ?
Hommes de peu de foi ! À quoi songez-vous, chaque dimanche, quand vous affirmez à haute voix que l’Église est une, sainte, catholique et apostolique ? Car vous ne dites pas que vous désirez de tout votre cœur que l’Église soit une, sainte, catholique et apostolique ; vous ne dites pas qu’il faut absolument que l’Église soit une, sainte, catholique et apostolique : vous dites qu’elle l’est. Vous le dites tous ensemble. C’est dans votre credo.
Contre toute apparence
Alors de deux choses l’une, soit le symbole de Nicée-Constantinople énonce des erreurs, et dans ce cas mieux vaut aller à la pêche qu’à la messe, et mieux vaut définitivement se taire et passer à autre chose, soit il énonce la Vérité, et alors oui, contre toute apparence, notre Église est bel et bien une, sainte, universelle et envoyée pour enseigner les nations. Pas pour séduire les nations : pour les enseigner. Pas pour plaire aux puissants : pour leur dire la Vérité. Pas pour asséner une vérité qu’elle possède, mais pour témoigner de la Vérité qui la possède. Pas pour battre sa coulpe devant tous les tribunaux médiatiques de la terre : pour annoncer le Christ. Pas pour se lamenter sur les péchés : pour les pardonner. Mais comment enseigner le Christ lorsqu’on a cessé de croire à ce qu’Il enseigne ? Comment enseigner le Christ quand on s’imagine que c’est le péché qui décide de tout ? En retrouvant la foi.
Beaucoup des nôtres estiment que notre Église traverse, avec le drame des crimes sexuels, les églises vides et les chrétiens divisés, une crise de l’identité. En réalité, elle traverse une crise de la foi, aboutissement logique de trois siècles de déconstruction de Dieu par la culture occidentale. On pourrait même affirmer que cette crise de la foi était parfaitement prévisible. Et donc que, les causes cessant bientôt, cette crise sera un cap à passer, comme il y en a eu et comme il y en aura d’autres.
Le Christ est venu sauver ce qui était perdu
Nous passerons ce cap au moyen de la foi. Pourquoi croyons-nous saint Paul quand il proclame que dans le Christ, « il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme », et restons-nous persuadés qu’il y aura toujours des musulmans et des chrétiens, et parmi ces derniers (à qui Jésus a dit : « soyez un ») des tradis et des progressistes, des abonnés à Famille chrétienne et des lecteurs de Golias, des catholiques de droite et des catholiques de gauche ? On nous parle aussi de « génération perdue ». Mais c’est une idée du diable, que de perdre une génération.
Le Fils de l’homme est venu « sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Il n’est pas venu condamner une génération. Il est venu sauver toutes les générations. Il n’abandonne aucun pécheur, fût-il clerc, fût-il mitré. Nos évêques dans la tempête crient leur détresse : « Au secours Seigneur, nous périssons ! » (Mc 4, 38). Et nous pensons que le Seigneur ne les sauverait pas ? Bien sûr qu’Il les sauvera. Il les a déjà sauvés. Quand les clercs crient au secours, quand un instant ils cessent de faire du jus de crâne pour supplier Jésus du fond de leur détresse, alors notre Église se met à ressembler à ce qu’elle est : une, sainte, catholique et apostolique.
Source Aleteia:https://fr.aleteia.org/2022/11/23/contre-toute-apparence-leglise-demeure-sainte-catholique-et-apostolique/
sga- MEDIATEUR
- Messages : 1336
Inscription : 13/06/2014
Re: Contre toute apparence, l’Église demeure sainte, catholique et apostolique
Bonjour,
Dans la tribune d'Aléteia indiquée :
C'est là une belle déclaration de sophiste, ou, au minimum, d'ignorant pensant avoir tout vu et fait le tour de toutes les options possibles et croyant bien sûr n'avoir face à lui que des égarés
Parce que «croire au credo de Nicée» (c'est mon cas) n'oblige personne en retour à croire à l'impossibilité d'une éclipse institutionnelle de l'Église et dans la personne des évêques placés à sa tête; à l'impossibilité de ce que s'est déjà vu historiquement au IVe siècle dans la crise arienne (l'immense majorité des évêques passés dans le camp de l'hérésie), etc.
Et qu'un pape à Rome puisse être faux pape n'est qu'une éventualité toujours possible, chose très réaliste, que les papes du concile de Trente avaient eux-mêmes envisagé, de même que tous les plus grands théologiens de l'Église, les anciens aussi bien que des évêques du XXe siècle dans le genre de Mgr Fulton-Sheen aux États-Unis. Il arrivait même à un Mgr Lefevbre de le penser et le dire. Et d'autres évêques catholiques, - dès la clotûre de Vatican II svp - , avaient déjà conclu à un coup de force réaliser contre l'Église.
Donc,- non -, il ne réclame pas d'être un pauvre misérable ayant perdu la foi catholique ou d'avoir perdu cette conviction que l'Église est sainte, pour penser que nous aurions bien à Rome (entre autres) des évêques capables de proférer des erreurs ou de s'en révéler eux-mêmes opiniâtres à tenir pour vrai ce qui serait totalement faux au plan doctrinal catholique.
La foi catholique c'est qu'un vrai pape ne va pas enseigner publiquement des hérésies, non pas qu'un imposteur n'en pourrait pas le faire, et comme simplement du moment qu'il lui aurait été donné de pouvoir se hisser sur un siège épiscopal. La foi catholique ne fait aucune obligation aux membres de l'Église à devoir suivre et reconnaître comme chefs des hérétiques, non plus du moment que ceux-ci seraient porteurs d'une chasuble, d'une étole ou de l'assortiment vestimentaire même du pape en occupant les anciens locaux.
Pour mémoire : un Thomas More a déjà pu se retrouver fin seul (en pratique) à l'encontre de toute son Église d'Angleterre et son appareillage hiérarchique, fin seul contre une masse d'évêques et de religieux tous passés à l'hérésie, et eux pour assurer leur propre tranquilité et pour n'en point rompre avec Henri VIII et son royaume d'Angleterre. Toutes les magnifiques cathédrales catholiques d'Angleterre se sont retrouvées désormais gérées et occupées par des gens qui ne professaient plus la foi catholique; eh oui, bien qu'ils y auront été baptisés, même ordonnés ... quand même qu'ils auraient pu y amorcer leur carrière ecclésiastique dans l'orthodoxie de la vraie foi. La séduction du monde (les honneurs, la carrière), c'est quelque chose.
Dans la tribune d'Aléteia indiquée :
Hommes de peu de foi ! À quoi songez-vous, chaque dimanche, quand vous affirmez à haute voix que l’Église est une, sainte, catholique et apostolique ? Car vous ne dites pas que vous désirez de tout votre cœur que l’Église soit une, sainte, catholique et apostolique ; [...] vous dites qu’elle l’est
[...]
Alors de deux choses l’une, soit le symbole de Nicée-Constantinople énonce des erreurs, et dans ce cas mieux vaut aller à la pêche qu’à la messe, et mieux vaut définitivement se taire et passer à autre chose, soit il énonce la Vérité, et alors oui, contre toute apparence, notre Église est bel et bien une, sainte, universelle et envoyée pour enseigner les nations.
C'est là une belle déclaration de sophiste, ou, au minimum, d'ignorant pensant avoir tout vu et fait le tour de toutes les options possibles et croyant bien sûr n'avoir face à lui que des égarés
Parce que «croire au credo de Nicée» (c'est mon cas) n'oblige personne en retour à croire à l'impossibilité d'une éclipse institutionnelle de l'Église et dans la personne des évêques placés à sa tête; à l'impossibilité de ce que s'est déjà vu historiquement au IVe siècle dans la crise arienne (l'immense majorité des évêques passés dans le camp de l'hérésie), etc.
Et qu'un pape à Rome puisse être faux pape n'est qu'une éventualité toujours possible, chose très réaliste, que les papes du concile de Trente avaient eux-mêmes envisagé, de même que tous les plus grands théologiens de l'Église, les anciens aussi bien que des évêques du XXe siècle dans le genre de Mgr Fulton-Sheen aux États-Unis. Il arrivait même à un Mgr Lefevbre de le penser et le dire. Et d'autres évêques catholiques, - dès la clotûre de Vatican II svp - , avaient déjà conclu à un coup de force réaliser contre l'Église.
Donc,- non -, il ne réclame pas d'être un pauvre misérable ayant perdu la foi catholique ou d'avoir perdu cette conviction que l'Église est sainte, pour penser que nous aurions bien à Rome (entre autres) des évêques capables de proférer des erreurs ou de s'en révéler eux-mêmes opiniâtres à tenir pour vrai ce qui serait totalement faux au plan doctrinal catholique.
La foi catholique c'est qu'un vrai pape ne va pas enseigner publiquement des hérésies, non pas qu'un imposteur n'en pourrait pas le faire, et comme simplement du moment qu'il lui aurait été donné de pouvoir se hisser sur un siège épiscopal. La foi catholique ne fait aucune obligation aux membres de l'Église à devoir suivre et reconnaître comme chefs des hérétiques, non plus du moment que ceux-ci seraient porteurs d'une chasuble, d'une étole ou de l'assortiment vestimentaire même du pape en occupant les anciens locaux.
Pour mémoire : un Thomas More a déjà pu se retrouver fin seul (en pratique) à l'encontre de toute son Église d'Angleterre et son appareillage hiérarchique, fin seul contre une masse d'évêques et de religieux tous passés à l'hérésie, et eux pour assurer leur propre tranquilité et pour n'en point rompre avec Henri VIII et son royaume d'Angleterre. Toutes les magnifiques cathédrales catholiques d'Angleterre se sont retrouvées désormais gérées et occupées par des gens qui ne professaient plus la foi catholique; eh oui, bien qu'ils y auront été baptisés, même ordonnés ... quand même qu'ils auraient pu y amorcer leur carrière ecclésiastique dans l'orthodoxie de la vraie foi. La séduction du monde (les honneurs, la carrière), c'est quelque chose.
Cinci- Avec Saint Joseph
- Messages : 1420
Inscription : 22/04/2021
Sujets similaires
» Le devenir de notre église UNE, SAINTE, CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE
» Redresser l'Eglise
» L'argent et la fin des Illuminati
» LES FÊTES D'OBLIGATION de la Sainte Église Catholique.
» "Je crois à la sainte Eglise Catholique"
» Redresser l'Eglise
» L'argent et la fin des Illuminati
» LES FÊTES D'OBLIGATION de la Sainte Église Catholique.
» "Je crois à la sainte Eglise Catholique"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum