Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
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Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
Chaque année, de plus en plus de personnes choisissent d'être incinérées. En 2020, le taux de crémation aux États-Unis était de 56 % et de 35 % dans le Kentucky. Notre État Bluegrass est encore très traditionnel en ce qui concerne les pratiques funéraires, mais cela s'étend rapidement. Ce changement rapide s'accompagne également d'un large éventail de nouvelles pratiques concernant la façon dont les familles gèrent la disposition finale des restes incinérés de leurs proches.
La crémation offre aux familles plus d'options à personnaliser et leur permet de devenir plus « créatives » lors de la planification de la disposition finale des restes incinérés de leurs proches. Quelques exemples de pratiques qui démontrent un respect insuffisant pour les cendres du cadavre comprennent la dispersion des restes incinérés, garder les restes incinérés à la maison, diviser les restes incinérés et les partager avec les membres de la famille et les amis, transformer les restes incinérés en bijoux (pendentifs, bagues, bracelets, etc.), mélanger les restes incinérés de plus d'une personne, etc. La règle générale est de ne pas faire aux restes incinérés d'une personne ce que nous ne ferions pas au corps entier de cette personne.
Le Saint-Siège autorise la crémation depuis 1963. Comme l'indique le Code de droit canonique de 1983, « l'Église recommande instamment que la pieuse coutume d'inhumer les corps des défunts soit observée ; néanmoins, l'Église n'interdit la crémation que si elle a été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne.
Quelle que soit la forme de la dépouille, l'Église attend de ceux qui ont été baptisés en tant que catholiques qu'ils profitent de l'Ordre des funérailles chrétiennes. Ces rites contiennent des prières au moment de la mort et par la suite, un service de réveil révélé du temps pour les prières et le soutien, une messe d'enterrement chrétien désignée pour les vivants et les morts, et l'inhumation dans un cimetière catholique comme dernier lieu de repos pour ceux qui se sont endormis en Christ. Nos cimetières catholiques archidiocésains accueillent des personnes d'autres traditions religieuses ; ceux qui étaient ensemble dans la vie ne doivent pas être séparés dans la mort.
Lorsque la crémation est choisie, l'Église recommande que le corps du défunt soit présent pour les rites funéraires. La présence du corps humain exprime mieux les valeurs que l'Église affirme dans les rites funéraires. Néanmoins, le Saint-Siège a donné à l'évêque de chaque diocèse le pouvoir d'autoriser la célébration d'une liturgie funéraire en présence des restes incinérés du corps.
L'Église catholique reconnaît la dignité et le caractère sacré du corps humain et souligne que les restes incinérés doivent être traités avec le même respect que celui accordé au corps humain dont ils sont issus. Cela comprend l'utilisation d'un récipient digne de contenir les restes incinérés de la personne, les soins appropriés pour les transporteurs et leur disposition finale dans un sol consacré, qui est enterré dans une tombe ou brûlé dans un columbarium. Une commémoration appropriée est recommandée.
L'inhumation dans un cimetière catholique est une déclaration de foi continue en la vie éternelle, même dans la mort. Travaillons ensemble pour assurer la continuité des valeurs sacrées et des engagements que l'Église a pris envers ses fidèles.
Javier Fajardo
Javier Fajardo est directeur exécutif des cimetières catholiques de l'archidiocèse de Louisville. (U.S.A.)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
Est-il permis de se faire incinérer ?
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
Crémation : Le Vatican incite à remplir les cimetières
Pour éviter tout malentendu, Rome publie une nouvelle instruction sur la sépulture des défunts.
Alors que la tendance à la crémation ne cesse de grimper – elle représente, aujourd’hui, en France près d’un tiers des obsèques et environ la moitié dans les grandes villes – l’Église catholique arrive pour mettre un peu d’ordre. Le 25 octobre dernier, la congrégation pour la doctrine de la foi a publié une nouvelle instruction Ad resurgendum cum Christosur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération, dans laquelle elle réaffirme la préférence de l’Église pour l’inhumation des corps. La crémation est donc acceptée, mais « ni la dispersion, ni la conservation des cendres à domicile, sauf dans des cas exceptionnels et en attendant qu’un lieu sacré puisse accueillir les restes du défunt », précise-t-elle.
L’inhumation, « plus digne »
L’inhumation, « en souvenir de la mort, de la sépulture et de la résurrection du Seigneur, mystère à la lumière duquel se manifeste le sens chrétien de la mort », est d’abord et avant tout « la forme la plus idoine pour exprimer la foi et l’espérance dans la résurrection du corporelle », réaffirme l’instruction. En ensevelissant les corps des fidèles, l’Église confirme la foi en la résurrection de la chair et veut mettre l’accent sur la grande dignité du corps humain, en tant que partie intégrante de la personne, dont le corps partage l’histoire ».
Grâce à la sépulture des corps dans les cimetières, « dans les églises ou les espaces réservés à cet usage », la tradition chrétienne préserve « la communion entre les vivants et les morts » contre la tendance de plus en plus répandue à « dissimuler ou privatiser l’événement de la mort ainsi que la signification qu’il revêt pour les chrétiens ». De la sorte, précise le texte, on évite « d’éventuels oublis et manques de respect qui peuvent advenir surtout après la disparition de la première génération, ainsi que des pratiques inconvenantes ou superstitieuses ».
La crémation oui, mais…
Mais si l’Église continue de préférer l’inhumation des corps, elle n’interdit pas la crémation, ne voyant pas « de raisons doctrinales pour prohiber cette pratique ». En effet, « la crémation du cadavre ne touche pas à l’âme et n’empêche pas la toute-puissance divine de ressusciter le corps », explique-t-elle. Mais pas question de « tolérer des attitudes et des rites impliquant des conceptions erronées de la mort, considérée soit comme l’anéantissement définitif de la personne, soit comme un moment de sa fusion avec la Mère-nature ou avec l’univers, soit comme une étape dans le processus de réincarnation, ou encore comme la libération définitive de la “prison” du corps ».
Des circonstances graves et exceptionnelles « liées à des conditions culturelles à caractère local » sont admises pour conserver des cendres chez soi, mais sur stricte autorisation de « l’Ordinaire, en accord avec la Conférence épiscopale ou le Synode des évêques des Églises orientales ». Toutefois, précise l’instruction, les cendres « ne peuvent être distribuées entre les différents cercles familiaux » et les conditions de conservation doivent être « respectueuses et adéquates ».
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
Crémation : l’Eglise catholique fixe ses règles
Le Vatican a publié un document officiel pour les fidèles qui veulent se conformer au droit canon.
En 1963, le Vatican avait déjà fait un pas en avant, en autorisant la crémation pour les fidèles catholiques. En cette veille de Toussaint et de fête des morts, le Saint Siège fait un nouveau pas : il vient de publier un nouveau document officiel pour les fidèles qui veulent se conformer au droit canon. Objectif : fixer les règles de conservation des cendres. Aucune norme n’existait en la matière jusqu’à aujourd’hui. Les évêques se sont donc tournés vers la Congrégation pour la doctrine de la Foi, qui a publié cette semaine une "instruction".
L'Église veut éviter les pratiques "superstitieuses". Et le document est clair : il est interdit de conserver les cendres du défunt chez soi, tout comme il est interdit de les disperser dans la nature. "Il convient de les conserver dans un lieu sacré, un cimetière ou une église. La dispersion des cendres, en quelque endroit que ce soit, n’est pas permise", explique au micro d’Europe 1 le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi. Pourquoi une telle interdiction ? Le Saint Siège veut éviter que les fidèles mêlent des croyances étrangères au rite catholique.
"Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise", peut-on ainsi lire sur le document, relayé par La Croix. Objectif également : "réduire le risque de soustraire les défunts à la prière et au souvenir de leur famille et de la communauté chrétienne" et éviter les "éventuels oublis et manques de respect qui peuvent advenir surtout après la disparition de la première génération, ainsi que des pratiques inconvenantes ou superstitieuses", insiste le document.
L'inhumation reste privilégiée. La publication de cette "instruction" est d’ailleurs l’occasion de rappeler que l’inhumation reste l’option privilégiée pour le Saint Siège. La crémation peut laisser transparaître "des attitudes et des rites impliquant des conceptions erronées de la mort, considérée soit comme l’anéantissement définitif de la personne, soit comme un moment de sa fusion avec la Mère-nature ou avec l’univers, soit comme une étape dans le processus de réincarnation, ou encore comme la libération définitive de la ‘prison’ du corps", prévient le Vatican.
Et de conclure : "l’inhumation est d’abord et avant tout la forme la plus idoine pour exprimer la foi et l’espérance dans la résurrection du corporel […] L’Église confirme la foi en la résurrection de la chair et veut mettre l’accent sur la grande dignité du corps humain, en tant que partie intégrante de la personne, dont le corps partage l’histoire".
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le point de vue catholique sur la crémation des défunts...
La crémation est manifestement un irrespect du corps humain des défunts. C'est violent et c'est contre l'honneur que nous devons à tous les défunts.
On a trouvé pire et bien entendu, le sujet est proposé à nos politiques qui sembleraient manquer de sujets de réflexions, disons, prioritaires :
Voici donc l'humusation ( les dictionnaires s'enrichissent de leurs bêtises) :
Isère : Une députée propose de tester l’humusation, le « compostage humain »
ENVIRONNEMENT L’humusation permettrait de lutter contre la pollution engendrée par l’inhumation et la crémation, et contre le manque de places dans les cimetières
https://www.20minutes.fr/planete/4022173-20230206-isere-deputee-propose-tester-humusation-compostage-humain
On a trouvé pire et bien entendu, le sujet est proposé à nos politiques qui sembleraient manquer de sujets de réflexions, disons, prioritaires :
Voici donc l'humusation ( les dictionnaires s'enrichissent de leurs bêtises) :
Isère : Une députée propose de tester l’humusation, le « compostage humain »
ENVIRONNEMENT L’humusation permettrait de lutter contre la pollution engendrée par l’inhumation et la crémation, et contre le manque de places dans les cimetières
https://www.20minutes.fr/planete/4022173-20230206-isere-deputee-propose-tester-humusation-compostage-humain
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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