La Servante de Dieu Marie Dominique Lazzeri
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La Servante de Dieu Marie Dominique Lazzeri
La Servante de Dieu Marie Dominique Lazzeri
Epouse de Jésus Crucifié
1815-1848
Devant le mystère de la souffrance, toujours présent le long de la vie de chaque être humain, on en reste effarés et aucune tentative d'explication de la part de philosophes et de théologiens n'a pu permettre de réussir à faire accepter cela avec sérénité. Le mal dans toute sa composante, tant physique, que morale, où psychique, est considéré pour les philosophes comme étant un problème, pour le Christ et pour les chrétiens, il est un ennemi, un scandale, une provocation, qui exige une protestation, une mobilisation, une révolte. En vérité, l'on n'e doit pas expliquer le mal, mais l'on se doit de le combattre. Jésus ouvre les yeux à l'aveugle, même si il est jour du Shabbat! Jésus n'a-t-Il pas dit qu'Il était venu pour ceux qui étaient sans espérance, ainsi que pour les malades, et surtout pour les pécheurs, en l'occurence, pour nous tous? Devant les questions sur le pourquoi de la souffrance, le pauvre Job avait demandé des comptes au Seigneur, qui lui avait répondu simplement: « Qui est-tu pour exiger des explications de ton Dieu ? » Il nous faut donc admettre que les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres. Dieu a une conception très positive de la souffrance, a tel point, que celui qui accueille pour lui même le douleur comme une voie nécessaire, explique Jésus aux disciples d'Emmaus : « ne fallait pas que le Christ supportait toutes ces souffrances pour entrer dans la gloire ? » Et aux Apôtres, n'a-t-Il pas dit : « En vérité, Je vous le dis ; si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; si par contre il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Ensuite selon la manière de voir du Bon Dieu et dans l'expérience de Jésus, la Passion même se jette impétueuse dans la gloire du Ressuscité, par la mort, ses fruits abondent pour aider à la rédemption du monde. A la lumière de tout ce qui vient d'être dit, la souffrance devient donc une réalité inéluctable, le problème maintenant est de la changer en une occasion privilégiée nous aidant à notre propre rédemption et aussi de pouvoir offrir afin de participer à la rédemption de nos autres frères, étrangers, marchant comme nous, dans cette "vallée de larmes", comme il est dit dans le Salve Regina.
Il a y eu au cours des siècles, des personnes qui ont eu leur ration de souffrance en quantité supérieure aux autres, beaucoup n'eurent pas la grâce d'avoir une entractes réparatrice et il a y eu certaines âmes privilégiées, qui ont porté dans leur corps les blessures, les stigmates et les douleurs de la Passion de Christ. Elles n'ont pas toujours été comprises, crues, et elles furent souvent beaucoup calomniées et très souvent traitées de masochistes, d'hystériques, d'obsédées, considérées comme étant en proie a l'autosuggestions, etc.; seulement après beaucoup de temps et souvent après leur mort, ces personnes ont été considérés et reconnues comme étant porteuses d'un cadeau spécial du Christ, étant intiment liés à Lui et complètement unis a ses souffrances. Nous en citons rapidement quelques uns: Saint François d'Assise, Saint Pio de Pietrelcina, Sainte Rita de Cascia, la Bienheureuse Maria de Jésus Crucifié, carmélite D&échaussée, la Bienheureuse Marguerite Bays, la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, Sainte Gemma Galgani, etc.
À eux s'ajoute la Servante de Dieu Marie-Dominique Lazzeri, qui naquit le 16 mars 1815 à Capriana, Trente, dernière des cinq enfants fils de Margherita et Bortolo Lazzeri, meunier du pays. Après une enfance tranquille, elle fréquenta avec profit l'école du pays ; adolescente, elle se dédia vite au travail, à la prière et a l'aide des souffrants, specialement ceux qui avaient contracté des maladie lors des diverses épidémies et on prit soin des enfants, lorsque elle allait prêter ses services aux familles des contrées voisines. De cette période remonte son amour pour la lecture de la le vie des Saints, pour les écrits de Saint Alfonse-Marie de Liguori, mais surtout pour les récits de la Passion et de la morts d Jésus, pour lesquels elle montrait une très grande prédilection.
La mort de son père qu'elle chérissait tant, alors qu'elle n'avait que 13 ans, lui apporta une très grande douleur, à cela on ajouta peu de temps après, une maladie au diagnostic incertain, qui la frappa longtemps; ces souffrances provoquèrent chez elle, d'une façon générale, une grande disposition à une vie spirituelle plus intense et une très grande sensibilité pour les malades. Entre 17 et 18 ans, elle fut contaminée par une épidémie de grippe contractée probablement pendant qu'elle assistait les malades, et ainsi commença son calvaire. Du le 15 août 1833 jusqu'au mois d'avril 1834, la maladie allait crescendo en des symptômes étranges et mystérieux, elle atteignit son sommet pendant le mois de mai 1834, dans une forme très grave et inexplicable, de telle façon que Marie-Dominique Lazzeri se trouva clouée au lit dans une forme de stigmatisation totale, marquée par des souffrances extrêmes, ne prenant plus ni sommeil, ni nourriture, ni boisson sauf la très Sainte Communion, l'aliment unique qu'elle pût recevoir chaque mois.Vraie image vivante du Christ Crucifié, de 19 à 33 ans, c'est-à-dire jusqu'à sa mort, elle vécut immobilisée dans son lit, les mains jointes transpercées par de profondes blessures tout comme ses pieds posés l'un sur l'autre, et le chef entouré de plaies sanglantes ressemblants à des piqûres d'épines, en proie à des forts tremblements pendant les atroces souffrances procurées par les blessures des stigmate, des sueurs de sang et paraissant comme presque morte chaque vendredi. Un tableau clinique inquiétant, parce que les phénomènes physiques étaient inusuels et incurables, lié à une maladie non diagnosticable. Son cas attira l'attention d'illustres cliniciens, parmi lesquels le médecin-chef de l'Hôpital Civil et Militaire de Trente, le docteur Leonardo Cloch, qui étudia les phénomènes avec attention, en publiant une relation dans les Annales Universelles de Médicine en 1837, et ensuite avec la collaboration du docteur Antonio Faes de l'Université de Padoue, dont les relations analogues furent présentées à la Section Médicale des savants italiens, réunis dans le Congrès de Naples (1845), Gênes (1846), Venise (1847).
La renommée de la jeune mystique de Capriana, dépassa bien vite les frontières du Trentino en se répandant en toute Italie et en Europe,; Un éditeur, de 1836 à 1848, jugeant le phénomène digne d'être connu, imprima diverses oeuvres de vulgarisation dans lesquels les auteurs étaient souvent des témoins oculaires, frappés de l'extraordinaire maladie, et par les stigmates, mais surtout par patience rempli de vertus, et de patience face aux incroyables souffrances et par l'esprit de prière, qu'avait Marie-Dominique Lazzeri. Son histoire attira l'attention et la visite à Capriana, de spécialistes médicaux étudiant le cas d'autres stigmatisées ou de cas présumés, provenants de toute l'Europe et des plus célèbres Universités; et aussi des Evêques et Archevêques dont entre autre celui de Sydney en Australie. Autour de son cas, s'organisèrent des débats religieux et culturels différents de l'époque, instaurant une polémique journalistique entre les groupes catholiques et les associations Protestantes européennes et Australiennes.
Entre temps Marie Dominique, surnommée la Meneghina par ses compatriotes (abréviation de Dominique), poursuivait dans son lit de douleur, l'expérience terrible mais edifiante, de la Passion du Christ, en condition d'une entière immobilité, les mains jointes et les pieds superposés, comme cloués l'un sur l'autre, en somme, une vraie image vivante du Crucifix. Etant immobilisée dans son lit, elle réussissait à entendre les homélies en langue allemande de l'église d'Anterivo, patelin limitrophe et celles en italien de l'église de Capriana; au-delà ce don de comprendre les langues, elle qui n'avait pas fait les études supérieures mais juste les classes élémentaires, "Meneghina" eut aussi le don de trans-location, phénomène mystique reporté dans les lettres du bienheureux Jean Nepomucène De Tschiderer († en1860, évêque de Trente; la jeune fille disparut plus d'une fois de son lit pour se retrouver au Caldaro, à Bolzano, ou a Cermes (Bolzano) pour prier avec autres deux stigmatisées contemporaines.
Ses confesseurs furent les témoins dépositaires de ses grâces mystiques, dans documents retrouvés récemment, l'on apprend de son confesseur, que la Sainte Vierge lui avait demandés: « Est-ce que tu veux jouir les plaies sanglantes de Jésus? à qui elle répondit: Si j'en suis vraiment digne et si vraiment je le mérite, alors que votre volonté soit faite. » Le charisme de Marie-Dominique, qui était de revivre et de participer à la Passion du Christ, Marie-Dominique ne le pas compris tout de suite; au début, elle avait peur de ce qui était en train de lui arriver; puis les phénomènes continuèrent et s'intensifièrent et les médecins ne pouvaient trouver aucune explications scientifiques, alors se créa un afflux de visiteurs venant de toute l'Europe, parmi lesquels Antonio Rosmini, empruntant les sinueux chemins d'accès au petit pays, montant à Capriana pour leur faire visite. Il fut nécessaire de la part de l'évêque de Trente, de mettre à exécution quelques mesures pour limiter l'accès à la maison de Capriana, en exécutant les demandes de "Meneghina", qui ne pouvait pas supporter un si grand nombre de visites, spécialement de celle des visiteurs venant de l'étranger, car elle perdait cette tranquillité qui était si nécessaire pour alimenter son esprit dans la méditation et dans la prière. Le même évêque, Monseigneur de Tschiderer évitait de se rendre chez elle pour la visiter personnellement, et par contre, suivait avec ube certaine prudence les rapports mis par écrit de son calvaire, en exprimant respect et admiration à leur lecture, et il n'hésita pas dans le temps à prendre sa défenses contre des nouvelles fausses et partielles publiées dans la presse anglaise.
Un théologien, Don Divo Barsoni écrivit à son sujet: "Dieu l'avait prise. Il l'avait prise pour faire de sa participation au mystère de la douleur, un signe d'amour et de salut. Aussi Marie-Dominique avait compris quand elle disait: "Je veux souffrir jusqu'à la fin du monde, s'il plaît à mon Christ. Souffrir est mon Salut." Elle entra dans la Vie, dans sa petite maison de Capriana le 4 avril 1848 âgé seulement de 33 ans, âge du Christ, qui vécut les les 15 dernières années, dans une souffrance telle, que cela lui mérita les surnoms de « Douloureuse de Capriana » et de « Crucifix vivant ».
Son souvenir suivit les nombreux émigrants de la zone qui le répandirent et qui le tinrent vifs dans des État parfois lointains; la vénération pour la "Bienheureuse Meneghina" ne cessa jamais, même s'il subit quelques variations d'intensité dans le temps. Un premier acte officiel, en vue de sa béatification, fut produit en 1943, mais l'on était il était en pleine Seconde Guerre Mondiale et il fut suivi de l'examen du corps de Marie-Dominique en août 1944. Le 4 avril 1995 le procès informatif a été officiellement été rouvert dans le diocèse de Trente, il a été conclus positivement que positivement en septembre 2000, et envoyé à Rome auprès des Congrégations compétentes au Vatican.Il n'existe pas de photos d'elle, mais seulement un portrait qu'il représente au lit avec les stigmates bien visibles et les mains jointes; une association " les Amis de Meneghina a été constituée à Capriana dans la « Casa Modesta », via Casal, qui a pour but la diffusion de sa mémoire et de sa vénération.
Epouse de Jésus Crucifié
1815-1848
Devant le mystère de la souffrance, toujours présent le long de la vie de chaque être humain, on en reste effarés et aucune tentative d'explication de la part de philosophes et de théologiens n'a pu permettre de réussir à faire accepter cela avec sérénité. Le mal dans toute sa composante, tant physique, que morale, où psychique, est considéré pour les philosophes comme étant un problème, pour le Christ et pour les chrétiens, il est un ennemi, un scandale, une provocation, qui exige une protestation, une mobilisation, une révolte. En vérité, l'on n'e doit pas expliquer le mal, mais l'on se doit de le combattre. Jésus ouvre les yeux à l'aveugle, même si il est jour du Shabbat! Jésus n'a-t-Il pas dit qu'Il était venu pour ceux qui étaient sans espérance, ainsi que pour les malades, et surtout pour les pécheurs, en l'occurence, pour nous tous? Devant les questions sur le pourquoi de la souffrance, le pauvre Job avait demandé des comptes au Seigneur, qui lui avait répondu simplement: « Qui est-tu pour exiger des explications de ton Dieu ? » Il nous faut donc admettre que les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres. Dieu a une conception très positive de la souffrance, a tel point, que celui qui accueille pour lui même le douleur comme une voie nécessaire, explique Jésus aux disciples d'Emmaus : « ne fallait pas que le Christ supportait toutes ces souffrances pour entrer dans la gloire ? » Et aux Apôtres, n'a-t-Il pas dit : « En vérité, Je vous le dis ; si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; si par contre il meurt, il porte beaucoup de fruit ». Ensuite selon la manière de voir du Bon Dieu et dans l'expérience de Jésus, la Passion même se jette impétueuse dans la gloire du Ressuscité, par la mort, ses fruits abondent pour aider à la rédemption du monde. A la lumière de tout ce qui vient d'être dit, la souffrance devient donc une réalité inéluctable, le problème maintenant est de la changer en une occasion privilégiée nous aidant à notre propre rédemption et aussi de pouvoir offrir afin de participer à la rédemption de nos autres frères, étrangers, marchant comme nous, dans cette "vallée de larmes", comme il est dit dans le Salve Regina.
Il a y eu au cours des siècles, des personnes qui ont eu leur ration de souffrance en quantité supérieure aux autres, beaucoup n'eurent pas la grâce d'avoir une entractes réparatrice et il a y eu certaines âmes privilégiées, qui ont porté dans leur corps les blessures, les stigmates et les douleurs de la Passion de Christ. Elles n'ont pas toujours été comprises, crues, et elles furent souvent beaucoup calomniées et très souvent traitées de masochistes, d'hystériques, d'obsédées, considérées comme étant en proie a l'autosuggestions, etc.; seulement après beaucoup de temps et souvent après leur mort, ces personnes ont été considérés et reconnues comme étant porteuses d'un cadeau spécial du Christ, étant intiment liés à Lui et complètement unis a ses souffrances. Nous en citons rapidement quelques uns: Saint François d'Assise, Saint Pio de Pietrelcina, Sainte Rita de Cascia, la Bienheureuse Maria de Jésus Crucifié, carmélite D&échaussée, la Bienheureuse Marguerite Bays, la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, Sainte Gemma Galgani, etc.
À eux s'ajoute la Servante de Dieu Marie-Dominique Lazzeri, qui naquit le 16 mars 1815 à Capriana, Trente, dernière des cinq enfants fils de Margherita et Bortolo Lazzeri, meunier du pays. Après une enfance tranquille, elle fréquenta avec profit l'école du pays ; adolescente, elle se dédia vite au travail, à la prière et a l'aide des souffrants, specialement ceux qui avaient contracté des maladie lors des diverses épidémies et on prit soin des enfants, lorsque elle allait prêter ses services aux familles des contrées voisines. De cette période remonte son amour pour la lecture de la le vie des Saints, pour les écrits de Saint Alfonse-Marie de Liguori, mais surtout pour les récits de la Passion et de la morts d Jésus, pour lesquels elle montrait une très grande prédilection.
La mort de son père qu'elle chérissait tant, alors qu'elle n'avait que 13 ans, lui apporta une très grande douleur, à cela on ajouta peu de temps après, une maladie au diagnostic incertain, qui la frappa longtemps; ces souffrances provoquèrent chez elle, d'une façon générale, une grande disposition à une vie spirituelle plus intense et une très grande sensibilité pour les malades. Entre 17 et 18 ans, elle fut contaminée par une épidémie de grippe contractée probablement pendant qu'elle assistait les malades, et ainsi commença son calvaire. Du le 15 août 1833 jusqu'au mois d'avril 1834, la maladie allait crescendo en des symptômes étranges et mystérieux, elle atteignit son sommet pendant le mois de mai 1834, dans une forme très grave et inexplicable, de telle façon que Marie-Dominique Lazzeri se trouva clouée au lit dans une forme de stigmatisation totale, marquée par des souffrances extrêmes, ne prenant plus ni sommeil, ni nourriture, ni boisson sauf la très Sainte Communion, l'aliment unique qu'elle pût recevoir chaque mois.Vraie image vivante du Christ Crucifié, de 19 à 33 ans, c'est-à-dire jusqu'à sa mort, elle vécut immobilisée dans son lit, les mains jointes transpercées par de profondes blessures tout comme ses pieds posés l'un sur l'autre, et le chef entouré de plaies sanglantes ressemblants à des piqûres d'épines, en proie à des forts tremblements pendant les atroces souffrances procurées par les blessures des stigmate, des sueurs de sang et paraissant comme presque morte chaque vendredi. Un tableau clinique inquiétant, parce que les phénomènes physiques étaient inusuels et incurables, lié à une maladie non diagnosticable. Son cas attira l'attention d'illustres cliniciens, parmi lesquels le médecin-chef de l'Hôpital Civil et Militaire de Trente, le docteur Leonardo Cloch, qui étudia les phénomènes avec attention, en publiant une relation dans les Annales Universelles de Médicine en 1837, et ensuite avec la collaboration du docteur Antonio Faes de l'Université de Padoue, dont les relations analogues furent présentées à la Section Médicale des savants italiens, réunis dans le Congrès de Naples (1845), Gênes (1846), Venise (1847).
La renommée de la jeune mystique de Capriana, dépassa bien vite les frontières du Trentino en se répandant en toute Italie et en Europe,; Un éditeur, de 1836 à 1848, jugeant le phénomène digne d'être connu, imprima diverses oeuvres de vulgarisation dans lesquels les auteurs étaient souvent des témoins oculaires, frappés de l'extraordinaire maladie, et par les stigmates, mais surtout par patience rempli de vertus, et de patience face aux incroyables souffrances et par l'esprit de prière, qu'avait Marie-Dominique Lazzeri. Son histoire attira l'attention et la visite à Capriana, de spécialistes médicaux étudiant le cas d'autres stigmatisées ou de cas présumés, provenants de toute l'Europe et des plus célèbres Universités; et aussi des Evêques et Archevêques dont entre autre celui de Sydney en Australie. Autour de son cas, s'organisèrent des débats religieux et culturels différents de l'époque, instaurant une polémique journalistique entre les groupes catholiques et les associations Protestantes européennes et Australiennes.
Entre temps Marie Dominique, surnommée la Meneghina par ses compatriotes (abréviation de Dominique), poursuivait dans son lit de douleur, l'expérience terrible mais edifiante, de la Passion du Christ, en condition d'une entière immobilité, les mains jointes et les pieds superposés, comme cloués l'un sur l'autre, en somme, une vraie image vivante du Crucifix. Etant immobilisée dans son lit, elle réussissait à entendre les homélies en langue allemande de l'église d'Anterivo, patelin limitrophe et celles en italien de l'église de Capriana; au-delà ce don de comprendre les langues, elle qui n'avait pas fait les études supérieures mais juste les classes élémentaires, "Meneghina" eut aussi le don de trans-location, phénomène mystique reporté dans les lettres du bienheureux Jean Nepomucène De Tschiderer († en1860, évêque de Trente; la jeune fille disparut plus d'une fois de son lit pour se retrouver au Caldaro, à Bolzano, ou a Cermes (Bolzano) pour prier avec autres deux stigmatisées contemporaines.
Ses confesseurs furent les témoins dépositaires de ses grâces mystiques, dans documents retrouvés récemment, l'on apprend de son confesseur, que la Sainte Vierge lui avait demandés: « Est-ce que tu veux jouir les plaies sanglantes de Jésus? à qui elle répondit: Si j'en suis vraiment digne et si vraiment je le mérite, alors que votre volonté soit faite. » Le charisme de Marie-Dominique, qui était de revivre et de participer à la Passion du Christ, Marie-Dominique ne le pas compris tout de suite; au début, elle avait peur de ce qui était en train de lui arriver; puis les phénomènes continuèrent et s'intensifièrent et les médecins ne pouvaient trouver aucune explications scientifiques, alors se créa un afflux de visiteurs venant de toute l'Europe, parmi lesquels Antonio Rosmini, empruntant les sinueux chemins d'accès au petit pays, montant à Capriana pour leur faire visite. Il fut nécessaire de la part de l'évêque de Trente, de mettre à exécution quelques mesures pour limiter l'accès à la maison de Capriana, en exécutant les demandes de "Meneghina", qui ne pouvait pas supporter un si grand nombre de visites, spécialement de celle des visiteurs venant de l'étranger, car elle perdait cette tranquillité qui était si nécessaire pour alimenter son esprit dans la méditation et dans la prière. Le même évêque, Monseigneur de Tschiderer évitait de se rendre chez elle pour la visiter personnellement, et par contre, suivait avec ube certaine prudence les rapports mis par écrit de son calvaire, en exprimant respect et admiration à leur lecture, et il n'hésita pas dans le temps à prendre sa défenses contre des nouvelles fausses et partielles publiées dans la presse anglaise.
Un théologien, Don Divo Barsoni écrivit à son sujet: "Dieu l'avait prise. Il l'avait prise pour faire de sa participation au mystère de la douleur, un signe d'amour et de salut. Aussi Marie-Dominique avait compris quand elle disait: "Je veux souffrir jusqu'à la fin du monde, s'il plaît à mon Christ. Souffrir est mon Salut." Elle entra dans la Vie, dans sa petite maison de Capriana le 4 avril 1848 âgé seulement de 33 ans, âge du Christ, qui vécut les les 15 dernières années, dans une souffrance telle, que cela lui mérita les surnoms de « Douloureuse de Capriana » et de « Crucifix vivant ».
Son souvenir suivit les nombreux émigrants de la zone qui le répandirent et qui le tinrent vifs dans des État parfois lointains; la vénération pour la "Bienheureuse Meneghina" ne cessa jamais, même s'il subit quelques variations d'intensité dans le temps. Un premier acte officiel, en vue de sa béatification, fut produit en 1943, mais l'on était il était en pleine Seconde Guerre Mondiale et il fut suivi de l'examen du corps de Marie-Dominique en août 1944. Le 4 avril 1995 le procès informatif a été officiellement été rouvert dans le diocèse de Trente, il a été conclus positivement que positivement en septembre 2000, et envoyé à Rome auprès des Congrégations compétentes au Vatican.Il n'existe pas de photos d'elle, mais seulement un portrait qu'il représente au lit avec les stigmates bien visibles et les mains jointes; une association " les Amis de Meneghina a été constituée à Capriana dans la « Casa Modesta », via Casal, qui a pour but la diffusion de sa mémoire et de sa vénération.
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