L'Eglise doit respirer de ses deux poumons
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L'Eglise doit respirer de ses deux poumons
Le rôle de Jean-Paul II dans la chute des régimes communistes à l’Est
Lorsqu’il était archevêque de Cracovie, il menait déjà un combat remarqué, plus spirituel que politique, contre les entraves mises par le pouvoir communiste polonais à l’exercice du culte. Quand les chantiers navals de Gdansk se sont mis en grève, Jean-Paul II a apporté un appui ouvert au nouveau syndicat libre Solidarnosc. Ses voyages répétés en Pologne durant les années 1980 ont incontestablement guidé le sursaut du peuple polonais et entraîné la chute du régime en 1989. La victoire de Lech Walesa à Varsovie a eu un effet d’entraînement sur le reste de l’Europe de l’Est.
Jean-Paul II a milité pour un renouveau spirituel du Vieux continent qui rassemblerait de nouveau les "deux poumons" de l’Europe, mais il a manifesté dans les années 1990 une certaine déception devant la tournure prise par l’après-communisme dans ces pays. Opposé au système communiste, intrinsèquement pervers à ses yeux par son athéisme et par son matérialisme, il a également émis des critiques sévères contre les excès de la société de consommation occidentale et les dérives d’un capitalisme non régulé faisant peu de cas de la justice sociale. Ses discours comme ses encycliques (Centesimus annus, 1991) mettent l’accent sur la pensée sociale de l’Église.
Lorsqu’il était archevêque de Cracovie, il menait déjà un combat remarqué, plus spirituel que politique, contre les entraves mises par le pouvoir communiste polonais à l’exercice du culte. Quand les chantiers navals de Gdansk se sont mis en grève, Jean-Paul II a apporté un appui ouvert au nouveau syndicat libre Solidarnosc. Ses voyages répétés en Pologne durant les années 1980 ont incontestablement guidé le sursaut du peuple polonais et entraîné la chute du régime en 1989. La victoire de Lech Walesa à Varsovie a eu un effet d’entraînement sur le reste de l’Europe de l’Est.
Jean-Paul II a milité pour un renouveau spirituel du Vieux continent qui rassemblerait de nouveau les "deux poumons" de l’Europe, mais il a manifesté dans les années 1990 une certaine déception devant la tournure prise par l’après-communisme dans ces pays. Opposé au système communiste, intrinsèquement pervers à ses yeux par son athéisme et par son matérialisme, il a également émis des critiques sévères contre les excès de la société de consommation occidentale et les dérives d’un capitalisme non régulé faisant peu de cas de la justice sociale. Ses discours comme ses encycliques (Centesimus annus, 1991) mettent l’accent sur la pensée sociale de l’Église.
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Re: L'Eglise doit respirer de ses deux poumons
Le pape visitera la Russie quand les temps seront "mûrs"
Mgr Mennini a expliqué qu’Alexis II «a guidé l'Eglise au cours de la période agitée des années 1990, quand l'Eglise a affronté des problèmes immenses, entre, d'une part, le flux massif de populations qui tapait à sa porte pour demander une parole de vérité et de soutien face à l'écroulement de l'idéologie, et de l'autre, le risque d'être mise au banc des accusés en tant qu'institution ‘collaboratrice' ou du moins favorable au communisme".
Son successeur Kirill se montre particulièrement préoccupé « par l'éducation à la foi et à l'appartenance ecclésiale. Il a visité les principaux monastères du pays, cherchant le dialogue et rappelant sa fidélité à la tradition, son engagement pour la défense de l'intégrité de la famille.
Selon le nonce, le nouveau patriarche « devra sûrement et voudra être très attentif aux équilibres internes de l'Eglise orthodoxe russe, mais ne renoncera pas à faire avancer le dialogue avec les autres Eglises, en particulier avec l'Eglise catholique ».
Quant à une éventuelle rencontre entre le patriarche et Benoît XVI, Mgr Mennini a confessé que « Rome n'insiste pas beaucoup» et «s'est montrée, surtout ces derniers temps, très compréhensive vis-à-vis des motivations du patriarcat de Moscou». « La visite se fera quand les temps seront mûrs, au moins quand les questions principales seront résolues», a-t-il déclaré. De toutes manières, a-t-il souligné, cela devra être « surtout un événement spirituel ».
Mgr Mennini a expliqué qu’Alexis II «a guidé l'Eglise au cours de la période agitée des années 1990, quand l'Eglise a affronté des problèmes immenses, entre, d'une part, le flux massif de populations qui tapait à sa porte pour demander une parole de vérité et de soutien face à l'écroulement de l'idéologie, et de l'autre, le risque d'être mise au banc des accusés en tant qu'institution ‘collaboratrice' ou du moins favorable au communisme".
Son successeur Kirill se montre particulièrement préoccupé « par l'éducation à la foi et à l'appartenance ecclésiale. Il a visité les principaux monastères du pays, cherchant le dialogue et rappelant sa fidélité à la tradition, son engagement pour la défense de l'intégrité de la famille.
Selon le nonce, le nouveau patriarche « devra sûrement et voudra être très attentif aux équilibres internes de l'Eglise orthodoxe russe, mais ne renoncera pas à faire avancer le dialogue avec les autres Eglises, en particulier avec l'Eglise catholique ».
Quant à une éventuelle rencontre entre le patriarche et Benoît XVI, Mgr Mennini a confessé que « Rome n'insiste pas beaucoup» et «s'est montrée, surtout ces derniers temps, très compréhensive vis-à-vis des motivations du patriarcat de Moscou». « La visite se fera quand les temps seront mûrs, au moins quand les questions principales seront résolues», a-t-il déclaré. De toutes manières, a-t-il souligné, cela devra être « surtout un événement spirituel ».
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