Le poison qui nous tue c'est l'orgueil (Paulette Leblanc) qui détruit l'âme
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Le poison qui nous tue c'est l'orgueil (Paulette Leblanc) qui détruit l'âme
Le poison...
Notre société contemporaine a rejeté tous les commandements de Dieu pour mieux jouir de son confort. Pourtant, elle n’offre le plus souvent que le spectacle du malheur, fruit du poison de Satan, cette toxine qui fait tant souffrir.
Le poison qui nous tue, c’est l’orgueil. L’orgueil, tout le monde connaît. Dans certains milieux il est même exalté, recommandé. Mais, si on est un peu intelligent, on ne le manifeste pas trop car on se rend vite compte combien la vantardise est stupide. Dans de nombreux milieux scientifiques on ne parle pas d’orgueil non plus, on parle de modestie. Les problèmes abordés sont, en effet, tellement complexes, que les vrais savants se sentent rapidement dépassés et tellement vulnérables face aux forces ou aux mystères de la nature. Ils ne peuvent qu’être modestes. Modestes, oui, mais pas forcément humbles, car le poison est toujours là, plus caché mais tout aussi nocif. Les savants sont généralement modestes face à leurs travaux, mais ils peuvent être très orgueilleux en se comparant à leurs collègues, ou jaloux de ceux qui réussissent mieux qu’eux.
L’orgueil est un poison qui fausse absolument tout. Il est présent en permanence dans nos cœurs et nos esprits, parfois à des doses homéopathiques, mais il est toujours là. C’est un poison qui agit lentement, qui instille ses produits toxiques sans qu’on y prenne garde. Et ces toxines sont si douces, si indétectables qu’on ne s’en méfie pas. Pourtant elles sont redoutables, d’autant plus redoutables et dangereuses qu’on les croit bénéfiques. Elle sont redoutables car elles pénètrent partout, elles infestent et infectent tout...
Il est une expression qui met bien en évidence la nocivité de l’orgueil, c’est “l’envers du cœur”. Cette expression est comme un révélateur; en fait, c’est notre inconscient qui cache ce poison. Aussi, lorsque, presque inconsciemment, nos pensées nous conduisent vers des jugements téméraires, des pensées d’amour-propre ou de jalousie, tournons-nous vers le Seigneur et demandons-Lui de nettoyer et de purifier très vite l’envers de notre cœur. C’est, en effet, toujours l’envers de notre cœur qui, ayant soigneusement enfoui les toxines maléfiques, empêche l’endroit du cœur de répondre aux appels de la raison et de l’amour. Car le poison est là, infiltré et solidement établi; l’infection est soigneusement cachée, mais elle est toujours présente, endémique, prête à reprendre vie, à se fortifier, en un mot, à poursuivre son lent travail d’intoxication, voire de putréfaction, de notre âme. Le cancer fait son chemin, discrètement, sournoisement; on ne le découvrira que lorsqu’il sera trop tard.
Souvent l’on découvre, en étudiant la vie des saints, que Jésus veut souvent leur faire prendre conscience de leur misère, de leur faiblesse. Jésus veut qu’ils découvrent la perversité de l’orgueil qui fausse tout sans que nous y prenions garde. Il veut aussi qu’ils pénètrent davantage dans la vertu qu’Il aime particulièrement: l’humilité. Cette vertu, qui fut et qui est toujours celle de Jésus, “doux et humble de Cœur”, ne nous est pas naturelle: c’est comme si Satan, voulant nous détruire de l’intérieur, l’avait arrachée de notre cœur pour la remplacer par son poison perfide et mortel.
Les saints se sont tous aperçus, un jour ou l’autre, et avec horreur, que nombre de leurs actions, même les meilleures, étaient infestées par ce poison mortel.
Suite du texte : Le poison nouvl.evangelisation.free.fr/bonheur_1_02_c.htm
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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