la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
+7
azais
François Bernon
Desiderius Ulixes
Pierre L.
vinz 109
Philippe-Antoine
Calex
11 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Si "Une pieuse réserve sur ce qui nous échappe vaut mieux qu'une âpre discussion sur ce dont on est incertain" (Adam de Perseigne) .... cependant, la question posée ne mérite-t-elle pas qu'on s'y arrête en profondeur ?
Un appel à écouter l'Esprit …... Aujourd'hui le Seigneur me dit à ce propos , Bruno ....
tu n'es pas indifférent à ce qui arrive en matière de décisions qui obligent à plier l'échine sous des directives tres largement excessives et injustifiées ( un ministre du gouvernement ne disait il pas sur Europe 1 en France " les decisions du gouvernement ne sont pas fondées sur la réalité du developpement de la contagion du coronavirus ", propos largement confirmé par les experts de la sante et les publications des chiffres connus ) d'une part
et d'autre part , tu comprends que l'encyclique Tutti fratri surgit est un signe , un appel qui t' es aussi adressé ,
il t'est difficile d'échapper à ta manière de regarder où tu te situes , de te pencher et ne pas être indifférent aux blessures de l'humanité et aux familles affaiblies , à commencer par celles qui sont les plus proches et que tu connais ou que tu cottoies , qui vont devoir affronter quelques tempêtes , et sûrement désolantes sur ce chemin de bouleversements , comme autant d'appel à transformer à ton tour le sens de ta vie individuelle, familiale , spirituelle, au delà de ton "cercle " , tes engagements et centres d'intérêts ... tout en ne sachant pas où va ce monde qui vous bouleverse, finalement , tous ...mais Je suis là proche de vous et de ce qui vous trouble .... je t'inspirerai si tu me le demandes
je réponds , Seigneur , merci de me parler et de me donner de prendre le temps de connaitre ce que tu me diras ...
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
...oui dans un monde où le péché recule semble-t-il :azais a écrit:la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
À Las Vegas, dévastée par le Covid, le vice ne fait plus recette
https://www.lefigaro.fr/international/a-las-vegas-devastee-par-le-covid-le-vice-ne-fait-plus-recette-20201013
Le Covid-19 conduit à une pénurie de drogue (ONU)
https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/le-covid-19-conduit-a-une-penurie-de-drogue-onu/562906
Coronavirus : en Allemagne, une des plus grandes maisons closes met la clef sous la porte
https://www.capital.fr/economie-politique/coronavirus-en-allemagne-une-des-plus-grandes-maisons-closes-met-la-clef-sous-la-porte-1379674
...et où le matérialisme et le consumérisme reculent :
Ces 7 chiffres prédisant une baisse durable de la consommation des Français [Etude EY]
https://www.lsa-conso.fr/ces-7-chiffres-predisant-une-baisse-durable-de-la-consommation-des-francais-etude-ey,357758
La chute abyssale attendue pour le trafic aérien cette année
https://www.capital.fr/entreprises-marches/liata-table-desormais-sur-une-chute-de-66-du-trafic-aerien-cette-annee-1381752
Dernière édition par Calex le Jeu 15 Oct 2020 - 21:46, édité 1 fois
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Un mal pour un bien en somme. Espérons que cette crise nous fasse à tous, mieux comprendre les vraies valeurs.Calex a écrit:...oui dans un monde où le péché recule semble-t-il :azais a écrit:la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
À Las Vegas, dévastée par le Covid, le vice ne fait plus recette
https://www.lefigaro.fr/international/a-las-vegas-devastee-par-le-covid-le-vice-ne-fait-plus-recette-20201013
Le Covid-19 conduit à une pénurie de drogue (ONU)
https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/le-covid-19-conduit-a-une-penurie-de-drogue-onu/562906
Coronavirus : en Allemagne, une des plus grandes maisons closes met la clef sous la porte
https://www.capital.fr/economie-politique/coronavirus-en-allemagne-une-des-plus-grandes-maisons-closes-met-la-clef-sous-la-porte-1379674
...et où le matérialisme et le consumérisme reculent :
Ces 7 chiffres prédisant une baisse durable de la consommation des Français [Etude EY]
https://www.lsa-conso.fr/ces-7-chiffres-predisant-une-baisse-durable-de-la-consommation-des-francais-etude-ey,357758
La chute abyssale attendue pour le trafic aérien cette année
https://www.capital.fr/entreprises-marches/liata-table-desormais-sur-une-chute-de-66-du-trafic-aerien-cette-annee-1381752
Philippe-Antoine- Avec les anges
- Messages : 6169
Age : 71
Localisation : Var
Inscription : 27/02/2007
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
.... les vrais valeurs indiquées par l'Esprit et le souci du bien et de la creation tel que voulu par Dieu
car l'on ne peut ignorer la chute de pans entiers des activités humaines ne peut pas ne pas faire d'effets dominos tous azimut
et quid de la vie naissante , de la famille, du travail, de la pauvreté , de la paix, de la faim dans le monde, de la solidarité , du profit, du devenir de la monnaie, de l'humain, de l'humanitaire, du controle et de la liberté, de la foi, des vocations , des personnes agées, des refugiés , des victimes des fleaux divers, des conflits ...?
car l'on ne peut ignorer la chute de pans entiers des activités humaines ne peut pas ne pas faire d'effets dominos tous azimut
et quid de la vie naissante , de la famille, du travail, de la pauvreté , de la paix, de la faim dans le monde, de la solidarité , du profit, du devenir de la monnaie, de l'humain, de l'humanitaire, du controle et de la liberté, de la foi, des vocations , des personnes agées, des refugiés , des victimes des fleaux divers, des conflits ...?
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
azais a écrit:
car l'on ne peut ignorer la chute de pans entiers des activités humaines ne peut pas ne pas faire d'effets dominos tous azimut
Oui, le Covid a porté un coup à l’orgueil de l'Homme et à sa croyance en sa toute puissance.
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Dans un sens il oblige à s'interroger sur le sens de l'existence avec la suppression des "fêtes étudiantes" et des soirées dans les bars qui étaient souvent plus des lieux de débauche qu'autre chose.
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1875
Inscription : 26/12/2009
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
vinz 109 a écrit:Dans un sens il oblige à s'interroger sur le sens de l'existence avec la suppression des "fêtes étudiantes" et des soirées dans les bars qui étaient souvent plus des lieux de débauche qu'autre chose.
Je pense que l'utilisation des réseaux sociaux va fortement limiter ce type d'interrogation chez la jeunesse. A la rupture physique, il faudrait ajouter la rupture virtuelle.
Dernière édition par Calex le Lun 19 Oct 2020 - 23:53, édité 1 fois
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
Philippe-Antoine- Avec les anges
- Messages : 6169
Age : 71
Localisation : Var
Inscription : 27/02/2007
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Couvre-feu, surveillance, mensonge : et si Orwell avait raison ?
« En dehors du travail, tout sera interdit… Marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser… ». Cette phrase, faussement attribuée à Orwell dans son roman d’anticipation 1984, a tourné en boucle sur les réseaux sociaux au soir de l’annonce, par Emmanuel Macron, d’un couvre-feu pour Paris et de nombreuses métropoles françaises. ….Confinement, restriction des libertés individuelles, surveillance et maintenant couvre-feu. ….Souvenez-vous. Publiée sur le compte Twitter du journal Global Times le 31 janvier dernier, un organe proche du pouvoir chinois, une vidéo avait alors fait beaucoup réagir sur Internet. On y voit plusieurs personnes, enfreignant les règles du confinement à la chinoise, se faire rappeler à l’ordre par un drone : « Camarades à vélo, quand vous êtes dans la rue, mettez votre masque. Ne compliquez pas les choses pour votre mère patrie. » « Vous feriez mieux de rentrer chez vous. Et n’oubliez pas de vous laver les mains », ordonne-t-on encore à une sympathique grand-mère qui semble n’y rien comprendre. Sur les réseaux sociaux, on se félicitait de ne pas vivre en Chine, ce pays qui surveille ses habitants à outrance... jusqu’à ce que de telles mesures soient prises en France. C’est à Nice que cela a commencé, dès le 19 mars, quelques jours après le début du confinement. Un drone y répétait deux messages préenregistrés : « Tous les déplacements hors du domicile sont interdits sauf dérogation » et « Veuillez respecter une distance de sécurité d’au moins un mètre entre chaque personne ». Paris, Marseille, Versailles, Metz, Lyon, Rouen ou encore la Corse ont suivi.
« Dès que l’on parle de surveillance, on a le réflexe de recourir à Orwell », analyse Olivier Tesquet, journaliste d’investigation français et auteur de À la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de surveillance (Premier Parallèle). « Cela donne l’impression que 1984 est un livre sur la surveillance, mais ce n’est pas le cas : c’est un livre sur la menace totalitaire ». Ce que décrit Orwell, ce n’est pas tant la surveillance... que la sensation d’être surveillé sans interruption, jour et nuit. Ce qui a deux conséquences : d’une part, la surveillance devient indolore, on ne s’en rend presque plus compte ; d’autre part, elle oblige les personnes surveillées à se surveiller elles-mêmes.
dans le monde orwellien, l’État règne seul, sans partage. Dans notre monde, la surveillance vient d’une curieuse alliance entre les entreprises privées et l’État.(…) cela donne quelque chose qui ressemble à la situation de la Chine: «L’objectif, c’est que les citoyens aillent au-devant de l’obéissance, c’est l’intériorisation du contrôle, c’est l’autocensure. »
Une anesthésie générale des citoyens ? Faut-il pour autant s’inquiéter de ces chinoiseries ? Ce qui est sûr, c’est que la Chine fascine et répugne tout à la fois ceux qui sont aux manettes…..« Nous sommes pris en tenaille entre les géants américains et chinois, juge Olivier Tesquet, la Chine est un repoussoir car c’est un régime totalitaire, mais sa croissance forcenée impose à bas bruit une course à l’armement technologique que nos démocraties libérales embrassent en invoquant un besoin de compétitivité. »
Si l’on n’a rien à se reprocher, pourquoi s’inquiéter ? C’est en substance, l’argumentation du Quotidien du peuple, journal inféodé de Pékin : « Certains peuvent se sentir menacés par une technologie qui met pratiquement chacun sous l’œil d’un microscope. Mais la grande majorité se sent en sécurité parce qu’elle sait que la technologie est en de bonnes mains. » « Dire : « Je n’ai rien à cacher », c’est surtout dire qu’on est incapable de cacher quoi que ce soit, et reconnaître qu’on a abdiqué face à ce monde numérique dans lequel on vit. Je pense que c’est un réflexe mortifère, parce que c’est une anesthésie générale de l’esprit critique. Et c’est aussi paver la voie d’une société qui pourrait ressembler fortement à la société chinoise », termine Olivier Tesquet. « Il n’est pas nouveau que les gouvernants s’impatientent de la liberté », pestait l’avocat et écrivain français François Sureau dans son livre Sans la liberté (Gallimard). « Il est plus étonnant que le citoyen y consente, parce qu’il est inquiet bien sûr, mais plus profondément parce qu’il se pense moins désormais comme citoyen que comme individu, réclamant des droits pour lui et des supplices pour les autres, prêt à ce que la liberté de tous s’efface pour peu qu’on paraisse lui garantir la sienne, sous la forme d’une pleine capacité de jouissance des objets variés qu’il aime. »
Et si s’inquiéter de l’omniprésence du numérique dans nos vies était d’abord un acte de liberté intérieure ?
source et extraits de famille chretienne | 16/10/2020 | Par Théophane Leroux
Huit jours après l'instauration du confinement généralisé en France, un drone de la police survole le marché des Capucins à Marseille, le 24 mars 2020.
:copyright:G.JULIEN / AFP« En dehors du travail, tout sera interdit… Marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser… ». Cette phrase, faussement attribuée à Orwell dans son roman d’anticipation 1984, a tourné en boucle sur les réseaux sociaux au soir de l’annonce, par Emmanuel Macron, d’un couvre-feu pour Paris et de nombreuses métropoles françaises. ….Confinement, restriction des libertés individuelles, surveillance et maintenant couvre-feu. ….Souvenez-vous. Publiée sur le compte Twitter du journal Global Times le 31 janvier dernier, un organe proche du pouvoir chinois, une vidéo avait alors fait beaucoup réagir sur Internet. On y voit plusieurs personnes, enfreignant les règles du confinement à la chinoise, se faire rappeler à l’ordre par un drone : « Camarades à vélo, quand vous êtes dans la rue, mettez votre masque. Ne compliquez pas les choses pour votre mère patrie. » « Vous feriez mieux de rentrer chez vous. Et n’oubliez pas de vous laver les mains », ordonne-t-on encore à une sympathique grand-mère qui semble n’y rien comprendre. Sur les réseaux sociaux, on se félicitait de ne pas vivre en Chine, ce pays qui surveille ses habitants à outrance... jusqu’à ce que de telles mesures soient prises en France. C’est à Nice que cela a commencé, dès le 19 mars, quelques jours après le début du confinement. Un drone y répétait deux messages préenregistrés : « Tous les déplacements hors du domicile sont interdits sauf dérogation » et « Veuillez respecter une distance de sécurité d’au moins un mètre entre chaque personne ». Paris, Marseille, Versailles, Metz, Lyon, Rouen ou encore la Corse ont suivi.
« Dès que l’on parle de surveillance, on a le réflexe de recourir à Orwell », analyse Olivier Tesquet, journaliste d’investigation français et auteur de À la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de surveillance (Premier Parallèle). « Cela donne l’impression que 1984 est un livre sur la surveillance, mais ce n’est pas le cas : c’est un livre sur la menace totalitaire ». Ce que décrit Orwell, ce n’est pas tant la surveillance... que la sensation d’être surveillé sans interruption, jour et nuit. Ce qui a deux conséquences : d’une part, la surveillance devient indolore, on ne s’en rend presque plus compte ; d’autre part, elle oblige les personnes surveillées à se surveiller elles-mêmes.
dans le monde orwellien, l’État règne seul, sans partage. Dans notre monde, la surveillance vient d’une curieuse alliance entre les entreprises privées et l’État.(…) cela donne quelque chose qui ressemble à la situation de la Chine: «L’objectif, c’est que les citoyens aillent au-devant de l’obéissance, c’est l’intériorisation du contrôle, c’est l’autocensure. »
Une anesthésie générale des citoyens ? Faut-il pour autant s’inquiéter de ces chinoiseries ? Ce qui est sûr, c’est que la Chine fascine et répugne tout à la fois ceux qui sont aux manettes…..« Nous sommes pris en tenaille entre les géants américains et chinois, juge Olivier Tesquet, la Chine est un repoussoir car c’est un régime totalitaire, mais sa croissance forcenée impose à bas bruit une course à l’armement technologique que nos démocraties libérales embrassent en invoquant un besoin de compétitivité. »
Si l’on n’a rien à se reprocher, pourquoi s’inquiéter ? C’est en substance, l’argumentation du Quotidien du peuple, journal inféodé de Pékin : « Certains peuvent se sentir menacés par une technologie qui met pratiquement chacun sous l’œil d’un microscope. Mais la grande majorité se sent en sécurité parce qu’elle sait que la technologie est en de bonnes mains. » « Dire : « Je n’ai rien à cacher », c’est surtout dire qu’on est incapable de cacher quoi que ce soit, et reconnaître qu’on a abdiqué face à ce monde numérique dans lequel on vit. Je pense que c’est un réflexe mortifère, parce que c’est une anesthésie générale de l’esprit critique. Et c’est aussi paver la voie d’une société qui pourrait ressembler fortement à la société chinoise », termine Olivier Tesquet. « Il n’est pas nouveau que les gouvernants s’impatientent de la liberté », pestait l’avocat et écrivain français François Sureau dans son livre Sans la liberté (Gallimard). « Il est plus étonnant que le citoyen y consente, parce qu’il est inquiet bien sûr, mais plus profondément parce qu’il se pense moins désormais comme citoyen que comme individu, réclamant des droits pour lui et des supplices pour les autres, prêt à ce que la liberté de tous s’efface pour peu qu’on paraisse lui garantir la sienne, sous la forme d’une pleine capacité de jouissance des objets variés qu’il aime. »
Et si s’inquiéter de l’omniprésence du numérique dans nos vies était d’abord un acte de liberté intérieure ?
source et extraits de famille chretienne | 16/10/2020 | Par Théophane Leroux
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Dans le même numero decidement à acheter ou ses articles en numerique , famille chretienne appelle ici à s'interroger personnellement et ensemble et à s'inquiéter effectivement face à la decision de couvre feu et de poursuite de la desorganisation de pans entiers de l'activité sociale , sociétale , économique et des libertés des francais condamnés à n'être plus que des "citoyens "
Titre d un autre article que j'ajouterais volontiers ici Deracinement : la destruction de la sphère intime
où cette fois , apres Orwell , c'est le meilleur des mondes de Aldous Huxley qui est mis en perspective des evenements qui se mettent en place de plus en plus clairement si l 'on veut y reflechir et observer
Autre écoute ou lecture interessante entendue ce matin samedi de 9h à 10 h le grand débat sur radio notre dame et qui pourait aussi alimenter des echanges et autres points de vue dans le sens de la question posée dans ce FIL
puis
Un appel à ne pas lacher notre attention et souci de partager notre regard de croyant et de temoin (martyre) de la verite, de la vie humaine sacrée et de sa fin ( ausens de finalité , sens, orientation )
Titre d un autre article que j'ajouterais volontiers ici Deracinement : la destruction de la sphère intime
où cette fois , apres Orwell , c'est le meilleur des mondes de Aldous Huxley qui est mis en perspective des evenements qui se mettent en place de plus en plus clairement si l 'on veut y reflechir et observer
Autre écoute ou lecture interessante entendue ce matin samedi de 9h à 10 h le grand débat sur radio notre dame et qui pourait aussi alimenter des echanges et autres points de vue dans le sens de la question posée dans ce FIL
16 octobre 2020 : Le couvre-feu
puis
/ l’avenir du projet de loi Bioéthique :
pour la première fois les debatteurs posent la question de Dieu sur cette question, et du commencement de la vie
c'est quelque chose qui est nouveau, on entendait plutot les slogans des mouvements qui s'essoufflent m^me si ils restent d'indispensables signes de la resistance et de la constance à se battre contre les derives de cette loi de plus en plus inhumaine , insoutenable et abominable ... aux yeux de Dieu et de notre humanité qu il a créée en vue de sa finalité et du BienUn appel à ne pas lacher notre attention et souci de partager notre regard de croyant et de temoin (martyre) de la verite, de la vie humaine sacrée et de sa fin ( ausens de finalité , sens, orientation )
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Ils veulent détruire Noël mais ils n'y'arrivons pas.
Amitiés
Pierre
Amitiés
Pierre
Pierre L.- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 342
Age : 35
Localisation : Yvelines
Inscription : 14/04/2020
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Pierre L. a écrit:Ils veulent détruire Noël mais ils n'y'arrivons pas.
Amitiés
Pierre
Détruire Noël ? Des choses à entendre ici :
Il est dit dans cette vidéo que Françoise Dolto fut la première secrétaire du père Noël (étrange ? non ?). Lorsque je suis passé par la négation de Dieu, j'ai dit : je ne crois plus au père Noël... bref... l'ensemble de cette causerie est à écouter... il y a matière à réfléchir... sans tout prendre en bloc nécessairement.
Le vrai père Noël
Dernière édition par Desiderius Ulixes le Dim 18 Oct 2020 - 10:36, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
Pierre L.- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 342
Age : 35
Localisation : Yvelines
Inscription : 14/04/2020
Desiderius Ulixes aime ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Je vais préciser mon post au-dessus. L'Incarnation a eu lieu et il est impossible d'empêcher quiconque d'adorer Jésus nouveau-né. Il est possible de porter un coup aux rassemblements familiaux pour Noël, oui. Mais l'Incarnation demeure et chacun pourra contempler secrètement l'Enfant et s'unir aux présents des mages. Si le silence se fait, tant mieux ! Nous déposerons au pied de la crèche toutes nos prétentions et nos "richesses". Personne n'empêchera cela.
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
D'après certaines sources, un reconfinement pourrait avoir lieu entre le 26 et le 28 octobre!!!
http://www.profession-gendarme.com/le-deuxieme-confinement-aura-lieu-entre-le-26-et-28-octobre-selon-des-emails-recus-par-des-entreprises/
Jusqu'où iront-ils?
http://www.profession-gendarme.com/le-deuxieme-confinement-aura-lieu-entre-le-26-et-28-octobre-selon-des-emails-recus-par-des-entreprises/
Jusqu'où iront-ils?
Philippe-Antoine- Avec les anges
- Messages : 6169
Age : 71
Localisation : Var
Inscription : 27/02/2007
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Philippe-Antoine a écrit:D'après certaines sources, un reconfinement pourrait avoir lieu entre le 26 et le 28 octobre!!!
http://www.profession-gendarme.com/le-deuxieme-confinement-aura-lieu-entre-le-26-et-28-octobre-selon-des-emails-recus-par-des-entreprises/
Jusqu'où iront-ils?
Edit :
Apparemment, ce ne serait qu'une rumeur, mais il faut s'attendre à tout avec ces gens là.
https://www.gentside.com/news/coronavirus-un-reconfinement-le-26-octobre-les-internautes-s-enflamment-apres-le-tweet-d-une-journaliste_art96421.html
Philippe-Antoine- Avec les anges
- Messages : 6169
Age : 71
Localisation : Var
Inscription : 27/02/2007
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Pierre L. a écrit:Ils veulent détruire Noël mais ils n'y'arrivons pas.
Amitiés
Pierre
Bonjour Pierre,
Ils ont déjà détruit la fête de Pâques, mais pas Pâques. Si la fête de Noël fait de la résistance, c'est uniquement en raison de la folie consumériste imposée par le Marché. En dehors des chrétiens, qui a Noël a une pensée pour la naissance du Christ ? Personne. Il nous importe donc peu que la fête de Noël soit détruite car ce n'est que la "fête des cadeaux" qui disparaîtra, pas Noël.
Dernière édition par Calex le Mar 20 Oct 2020 - 3:20, édité 1 fois
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
S'il y a quelque chose qu'ils aient intention de detruire ce n'est il pas , concrètement , plutot :
- les reunions familiales, nos églises domestiques (au Canada les lois autorisent déjà les perquisitions dans les maisons pour verifier que le quota est respecté, que Macron oriente vers "la règle les six", c'est "à peine" signé pour sa 6è intervention covid et annonce d'un couvre-feu de 6 semaines jusqu'à 6 heures du matin, ne comprenne pas qui veut)
- et surtout les réunions religieuses: ce qui est visé c'est la messe. Ils y sont parvenus par le confinement pendant 3 mois, en n'autorisant pas l'accès à l'église et, apres le deconfinement, en imposant des contraintes jusque dans la manière de communier auxquelles l'Eglise a du se soumettre (en en rajoutant parfois): en Irlande le gouvernement a demandé la fermeture des eglises (ils sont obligés d'aller en irlande du nord pour aller à la messe !); en Pologne les eveques lèvent, du fait des contraintes, l'obligation pour les fidèles d'assister a la messe dominicale (curieux : les pays de réputation les plus"catholiques")
Tout cela fait suite aux incendies de dizaines de cathédrales en France et symboliquement et spectaculairement de Notre Dame de Paris (plus personne ne doute qu'elle n'ait pas ete programmee et provoquee non accidentellement). Dans ce dernier cas c'est le lieu de l Eucharistie et aussi de l'Immaculée Conception qui est symboliquement ciblé comme à anihiler coute que coute , au moment ou la "Dignité de la Procréation" et de la vie embryonnaire et en fin de vie est balayée le plus inhumainement qui soit . Les avancées vers les plus bas fonds dans la loi euthanasie (ou de selection covid par l'age : diviser pour mieux detruire) et sur la loi bioéthique et ses coups de semonces contre la conception et la procréation humaine ne sont ils pas à relier à ces incendies ?
Et ce covid n'est-il pas un enorme coup qui interpelle comme par un effet de boomerang, la conscience des femmes et des hommes de notre cité sur la vie (et son autre face la peur de la maladie, et de la mort, par là, la peur de l'autre qui devient un danger pour moi), mieux: le sens de la vie, de son commencement, et par là, de Dieu (et son autre face: la fin et l'oubli de Dieu, la marginalisation et le muselage de l'Eglise et de sa parole, de sa mission, de sa vocation, des ses fidèles et de tous ceux qui les "suivent", peu ou prou, en tête les familles)
OUI : il est temps de revenir à Dieu avant que cela n'empire plus , à defaut nous finirons sous la pire "dictature de la santé et dictature sociale" :
-celle d'Orwell où il n'y a plus d'individus mais des "citoyens responsables" bien "éduqués " par la Bête qui a pris la place de Dieu ... 1984 et l'Oceania d'Orwell est la prefiguration de notre déracinement en cours rapide , où la jouissance des corps est d'abord suspecte , puis l'instinct sexuel et procréatif extirpé
- ou pire encore celui de Aldous Huxley et son univers des uterus artificiels ( legalisés en france depuis 2011) et là c'est le plus parfait déracinement qui trouve son apogée
- dans le progrès technique
qui decouple le genre et la génération humaine (mutée en sexe et injonction à jouir: la jouissance sexuelle est un outil majeur de l'asservisement des peuples , via les rencontres rapides les sites adultères la debauche generalisée et connectée ) , et dans ce même progrès technique qui ne cesse de s'immiscer dans la procréation en la dissociant de la sexualité
- dans la fin des liens amoureux , la destruction de la sphère intime , la procréation sera une formalité annuelle hors "chair " comme le renouvellement de la carte d'alimentation
Ce n'est donc pas le refus du corps mais celui de la "chair" : ce refus dela chait qui fait tout pour repousser la mort quand elle survient à l'improviste ( ce qui me transmet la maladie : ici on est en plein "paradigme covid"!) et tout pour l'amener quand elle est désirée et ainsi aussi de l'enfant refusé quand il vient et désiré quand il ne vient pas ( la grossesse c'est encombrant) : si la mort et la vie , la chair en un mot, continuent à s'imposer a notre "puissance"... cette époque la refuse et la sacrifie à notre bien être .... et, ce étant, fait perdre le lien avec l'autre ( vive la disparition des bars , restaurants , lieux de rencontre culturels ou de detente ou en famille et des visages decouverts ! )
Mais ce que l'on gomme en le supprimant, c'est la dimension de l'évènement :
ce qui arrive et que je ne prevois pas , ce qui me "déborde" et rend l'irruption de la grace
Dieu est toujours là, l'Eglise aussi, ses saints aussi, nos familles enfin qui en sont les berceaux precieux: soyons ces phares ou rejoignons-les là où l'amour est possible, plus juste, plus vrai, plus saint
- les reunions familiales, nos églises domestiques (au Canada les lois autorisent déjà les perquisitions dans les maisons pour verifier que le quota est respecté, que Macron oriente vers "la règle les six", c'est "à peine" signé pour sa 6è intervention covid et annonce d'un couvre-feu de 6 semaines jusqu'à 6 heures du matin, ne comprenne pas qui veut)
- et surtout les réunions religieuses: ce qui est visé c'est la messe. Ils y sont parvenus par le confinement pendant 3 mois, en n'autorisant pas l'accès à l'église et, apres le deconfinement, en imposant des contraintes jusque dans la manière de communier auxquelles l'Eglise a du se soumettre (en en rajoutant parfois): en Irlande le gouvernement a demandé la fermeture des eglises (ils sont obligés d'aller en irlande du nord pour aller à la messe !); en Pologne les eveques lèvent, du fait des contraintes, l'obligation pour les fidèles d'assister a la messe dominicale (curieux : les pays de réputation les plus"catholiques")
Tout cela fait suite aux incendies de dizaines de cathédrales en France et symboliquement et spectaculairement de Notre Dame de Paris (plus personne ne doute qu'elle n'ait pas ete programmee et provoquee non accidentellement). Dans ce dernier cas c'est le lieu de l Eucharistie et aussi de l'Immaculée Conception qui est symboliquement ciblé comme à anihiler coute que coute , au moment ou la "Dignité de la Procréation" et de la vie embryonnaire et en fin de vie est balayée le plus inhumainement qui soit . Les avancées vers les plus bas fonds dans la loi euthanasie (ou de selection covid par l'age : diviser pour mieux detruire) et sur la loi bioéthique et ses coups de semonces contre la conception et la procréation humaine ne sont ils pas à relier à ces incendies ?
Et ce covid n'est-il pas un enorme coup qui interpelle comme par un effet de boomerang, la conscience des femmes et des hommes de notre cité sur la vie (et son autre face la peur de la maladie, et de la mort, par là, la peur de l'autre qui devient un danger pour moi), mieux: le sens de la vie, de son commencement, et par là, de Dieu (et son autre face: la fin et l'oubli de Dieu, la marginalisation et le muselage de l'Eglise et de sa parole, de sa mission, de sa vocation, des ses fidèles et de tous ceux qui les "suivent", peu ou prou, en tête les familles)
OUI : il est temps de revenir à Dieu avant que cela n'empire plus , à defaut nous finirons sous la pire "dictature de la santé et dictature sociale" :
-celle d'Orwell où il n'y a plus d'individus mais des "citoyens responsables" bien "éduqués " par la Bête qui a pris la place de Dieu ... 1984 et l'Oceania d'Orwell est la prefiguration de notre déracinement en cours rapide , où la jouissance des corps est d'abord suspecte , puis l'instinct sexuel et procréatif extirpé
- ou pire encore celui de Aldous Huxley et son univers des uterus artificiels ( legalisés en france depuis 2011) et là c'est le plus parfait déracinement qui trouve son apogée
- dans le progrès technique
qui decouple le genre et la génération humaine (mutée en sexe et injonction à jouir: la jouissance sexuelle est un outil majeur de l'asservisement des peuples , via les rencontres rapides les sites adultères la debauche generalisée et connectée ) , et dans ce même progrès technique qui ne cesse de s'immiscer dans la procréation en la dissociant de la sexualité
- dans la fin des liens amoureux , la destruction de la sphère intime , la procréation sera une formalité annuelle hors "chair " comme le renouvellement de la carte d'alimentation
Ce n'est donc pas le refus du corps mais celui de la "chair" : ce refus dela chait qui fait tout pour repousser la mort quand elle survient à l'improviste ( ce qui me transmet la maladie : ici on est en plein "paradigme covid"!) et tout pour l'amener quand elle est désirée et ainsi aussi de l'enfant refusé quand il vient et désiré quand il ne vient pas ( la grossesse c'est encombrant) : si la mort et la vie , la chair en un mot, continuent à s'imposer a notre "puissance"... cette époque la refuse et la sacrifie à notre bien être .... et, ce étant, fait perdre le lien avec l'autre ( vive la disparition des bars , restaurants , lieux de rencontre culturels ou de detente ou en famille et des visages decouverts ! )
Mais ce que l'on gomme en le supprimant, c'est la dimension de l'évènement :
ce qui arrive et que je ne prevois pas , ce qui me "déborde" et rend l'irruption de la grace
Dieu est toujours là, l'Eglise aussi, ses saints aussi, nos familles enfin qui en sont les berceaux precieux: soyons ces phares ou rejoignons-les là où l'amour est possible, plus juste, plus vrai, plus saint
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
azais a écrit:S'il y a quelque chose qu'ils aient intention de detruire ce n'est il pas , concrètement , plutot :
- les reunions familiales, nos églises domestiques (au Canada les lois autorisent déjà les perquisitions dans les maisons pour verifier que le quota est respecté, que Macron oriente vers "la règle les six", c'est "à peine" signé pour sa 6è intervention covid et annonce d'un couvre-feu de 6 semaines jusqu'à 6 heures du matin, ne comprenne pas qui veut)
- et surtout les réunions religieuses:
La crise sanitaire liée au Covid n'est pas éternelle. Il y aura un retour à la normale de la pratique religieuse. En attendant, la période que nous vivons permet d'imaginer un peu ce qu'ont pu vivre pendant des décennies les catholiques et orthodoxes dans les pays communistes.
Calex- Combat l'antechrist
- Messages : 2059
Inscription : 26/06/2016
yvesroga2 aime ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Voici une interview de Martin Sfeffens : "les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas."
La parenthèse nucléaire n'a jamais été refermée,
La parenthèse marxiste n'a jamais été refermée,
La parenthèse sécuritaire post 11 Septembre n'a jamais été refermée,
La parenthèse sécurité-sanitaire sera-t-elle refermée....?
FIGAROVOX. - Votre ouvrage est un agrégat de chroniques séparées en trois parties, suivant les trois rois mages. Pourquoi avez-vous choisi cette approche?
Martin STEFFENS. - Les rois mages sont des êtres nocturnes. C’est au cœur de la nuit qu’ils rencontrent le salut du monde. Et encore, sous la forme d’un bébé. Tout est pour eux enveloppé de mystère. Comme je l’indique dans le prologue du livre, avec le coronavirus, nous sommes entrés dans l’une de ces nuits. Comme une éclipse de l’humain. En l’espace de quelques semaines, tous les lieux, cafés, salles de spectacle, écoles et églises, sont devenus inhospitaliers.
Fléchés, bariolés de sens interdits, bardés de consignes infantilisantes ou morbides. Comme Marie et Joseph, nous n’avons plus nulle part où aller pour mettre au monde ce que nous avons de meilleur. Le monde se fait, comme sous Hérode, recensement, peur, contrôle. Parce que, comme Hérode, on craint l’enfant qui y naîtra. L’enfant symbolise la vie telle qu’elle jaillit, la vie comme elle se risque, à rebours de cette morale de la préservation de soi qui prédomine désormais.
La poignée de mains, l’accolade, la bise, l’attroupement sont des facteurs d’union, de communion, de vie pour la communauté, or ils sont aujourd’hui déclarés et perçus comme des facteurs de contagion et de mort. Quelles pourraient être les répercussions de ce grand renversement, d’un «sans contact» particulièrement appuyé?
Il faudrait demander: quelles «sont» les répercussions? Car déjà des femmes et des hommes se suicident ou sont admis en hôpital psychiatrique. Les autres tiennent le coup en se disant que ce n’est qu’une parenthèse. Mais les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas. On attend encore que se referme la parenthèse nucléaire ouverte par Hiroshima.
Et les communistes n’ont jamais réussi à fermer cette «simple parenthèse» qu’ils appelaient «la dictature du prolétariat». Ainsi, parce qu’il nous l’est demandé, nous avons «adopté les bons réflexes», ceux de distanciation physique et sociale. Mais, une fois qu’ils sont pris, combien de temps nous faudra-t-il pour les perdre, ces réflexes?
Le masque exprime ainsi magnifiquement la substituabilité de chaque homme par n’importe quel autre
«Sans contact», dites-vous. Il est ironique que le paiement sans contact ait été étendu juste avant le confinement. Il symbolise ce monde plus liquide, où les visages, effacés, passent les uns sur les autres, sans plus s’accrocher. Le masque exprime ainsi magnifiquement la substituabilité de chaque homme par n’importe quel autre.
C’est pourquoi ce monde liquide est aussi un monde liquidé. Un monde digne de ce nom est la possibilité de rencontres singulières. Il faut, pour faire un monde, la main qu’on tend, le risque du toucher, les bras qui s’ouvrent, l’invitation d’amis à laquelle on peut répondre spontanément…
«Ce qui est aujourd’hui sacralisé, c’est la personne humaine» écrivez-vous. Le primat déclaré de la vie sur les profits est-il d’inspiration chrétienne? Ne faudrait-il pas plutôt aller chercher du côté de Hobbes, qui voit - prenant ainsi le contre-pied d’Aristote et de l’église - la seule finalité de la vie comme étant la survie, c’est-à-dire que la vie n’a pas d’autres finalités que soi-même?
Bien sûr! L’Église, comme toute philosophie d’inspiration humaniste, se trouve prise au piège quand on parle du soin des plus fragiles. Qui voudrait tuer une vieille personne? Ainsi, ceux qui appellent à raison garder face à l’épidémie seraient en réalité des meurtriers qui ne disent pas leur nom, peut-être des nazis…
Si l’on veut bien réfléchir, on voit que se pose ici une question d’une redoutable gravité. La vie est-elle à elle-même son propre but? Est-on encore capable de préférer mourir pour une vie digne de ce nom plutôt que de vivre en mourant de peur? Je pense à cette scène centrale du Journal d’un curé de campagne de Bernanos, quand l’humble curé se rend chez Mme la Comtesse et recueille d’elle, après une un dialogue d’une intensité et d’une violence folles, l’aveu que, depuis la mort de son garçon de dix-huit mois, elle déteste la fille qui lui est restée. La Comtesse, écoutée comme elle ne l’a jamais été mais épuisée par cet aveu, s’éteint la nuit qui suit.
Le soin de l’âme serait dangereux pour la santé! Fallait-il ménager la Comtesse, déjà fatiguée? Je ne le crois pas. Au terme de sa confession, la Comtesse retrouve l’espérance. La part d’amour qui nous relie au monde, ce que l’Écriture nomme notre «cœur de chair», c’est justement cela qui est «le plus fragile». La preuve: c’est ce qui peut mourir avant notre corps. En raison de cette fragilité de l’âme, parce que la désespérance arrive si vite, on n’a pas le droit d’abandonner nos anciens dans les EHPADs, ni de tuer chez les jeunes tout désir d’investir ce monde.
Vous citez Hannah Arendt, qui perçoit la cellule familiale comme la dernière bulle de liberté contre le régime totalitaire. Faut-il s’inquiéter de la généralisation du travail à la maison pour sa capacité à brouiller ces deux sphères de la vie?
Absolument. Notre Président vient d’interdire l’école à la maison. Sans doute devrait-il surtout interdire l’école «dans la maison», ce qu’on a appelé le «distanciel» mais qui, rivant les enfants aux écrans et les privant les uns des autres, devrait se nommer le «dist-enfer».
L’humanité s’est construite en instituant des seuils. Il y a le pas de la porte, où accueillir l’hôte, ou refuser l’importun. Il y a le parvis de l’église, comme une invitation à y entrer. Il y a les limites de ton corps, que je n’ai pas le droit, sans ton consentement, d’outrepasser, etc. Il y a le public et le privé, le sacré et le profane. Or de nos jours, on institue les gestes barrières, on sature l’espace public de barrières amovibles en métal… mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques.
On institue les gestes barrières (...) mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques.
Mon salon, quand ce n’est pas la chambre à coucher, devient mon bureau et mes enfants assistent à mes réunions. Nos seuils fondateurs, ce sont les mœurs, telles que la politesse, la décence, la pudeur, qui les préservaient. Aussi, plus les seuils symboliques seront ignorés, plus on aura besoin de protocoles contraignants, de barrières physiques, de consignes débilitantes qui passent en boucle dans nos gares. La destruction des mœurs, de l’éthos de notre civilisation, passera par leur traduction technique et policière.
Vous insistez beaucoup dans votre ouvrage sur l’importance de résister à l’emprise de l’état et du marché dans nos vies. Les réseaux sociaux, Netflix, Deliveroo ont vu leur fréquentation exploser pendant le confinement tandis que l’état s’est accordé une étendue inimaginable il y a encore quelques mois. Quelle approche adopter pour préserver la liberté de l’individu et de la communauté face à cette tenaille?
Je ne sais pas encore. Pour l’heure, je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres. Je leur demande de soutenir de leur bonne volonté les enseignants qui s’épuisent derrière leur masque, leurs professeurs de musique qui, malgré les complications, montent des spectacles et font tout pour les maintenir.
Ce qui est pratique, avec cette crise sanitaire, mais aussi politique et anthropologique, c’est que soigner la relation, s’inviter à la maison, cultiver la joie en famille, est déjà, en soi, un acte de résistance. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’est pas utile de savoir ce qu’il faut faire.
Commentant Hannah Arendt, Paul Ricœur écrit: «Lorsque les citoyens ne reconnaissent plus leur pouvoir dans les institutions devenues violentes, alors c’est dans la désobéissance civile que se réfugie le pouvoir véritable». Ce qu’Arendt nomme pouvoir, c’est ce qui, spontanément, naît de la réunion de plusieurs citoyens quand ils préfèrent à leur bonheur privé, bourgeois, le soin de la destinée commune.
Je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres
Ce qui les lie alors, je l’appellerais un «non possumus». «Non possumus sine dominico» (nous ne pouvons pas vivre sans dimanche) Voilà ce que les chrétiens d’Abitynie opposaient à l’empereur Dioclétien. «Sine facie non possumus»: nous ne pouvons vivre sans visage, dirions-nous aujourd’hui. Nous ne pouvons grandir au cœur de cette dissociation généralisée, encouragée, instituée.
En quoi consiste-t-il, ce «non»? De la part des patrons, des policiers, des préfets, des professeurs, s’appliquer déjà à ne pas faire de zèle. Ne pas mettre 135 euros d’amende à un homme qui promène son chien à 2 heures du matin… Petit à petit, nous verrons que, derrière ce «non», il y a un «nous». Et un «oui» à tout ce que nous aimons: la liberté, la relation, toute choses qui supposent que l’Etat, tout en limitant la puissance des GAFAM sur notre vie, se tienne lui-même à sa juste place.
Vivons donc ce «non possumus» et le reste, je veux dire «ce qu’il faut faire», nous sera donné par surcroît.
La parenthèse nucléaire n'a jamais été refermée,
La parenthèse marxiste n'a jamais été refermée,
La parenthèse sécuritaire post 11 Septembre n'a jamais été refermée,
La parenthèse sécurité-sanitaire sera-t-elle refermée....?
FIGAROVOX. - Votre ouvrage est un agrégat de chroniques séparées en trois parties, suivant les trois rois mages. Pourquoi avez-vous choisi cette approche?
Martin STEFFENS. - Les rois mages sont des êtres nocturnes. C’est au cœur de la nuit qu’ils rencontrent le salut du monde. Et encore, sous la forme d’un bébé. Tout est pour eux enveloppé de mystère. Comme je l’indique dans le prologue du livre, avec le coronavirus, nous sommes entrés dans l’une de ces nuits. Comme une éclipse de l’humain. En l’espace de quelques semaines, tous les lieux, cafés, salles de spectacle, écoles et églises, sont devenus inhospitaliers.
Fléchés, bariolés de sens interdits, bardés de consignes infantilisantes ou morbides. Comme Marie et Joseph, nous n’avons plus nulle part où aller pour mettre au monde ce que nous avons de meilleur. Le monde se fait, comme sous Hérode, recensement, peur, contrôle. Parce que, comme Hérode, on craint l’enfant qui y naîtra. L’enfant symbolise la vie telle qu’elle jaillit, la vie comme elle se risque, à rebours de cette morale de la préservation de soi qui prédomine désormais.
La poignée de mains, l’accolade, la bise, l’attroupement sont des facteurs d’union, de communion, de vie pour la communauté, or ils sont aujourd’hui déclarés et perçus comme des facteurs de contagion et de mort. Quelles pourraient être les répercussions de ce grand renversement, d’un «sans contact» particulièrement appuyé?
Il faudrait demander: quelles «sont» les répercussions? Car déjà des femmes et des hommes se suicident ou sont admis en hôpital psychiatrique. Les autres tiennent le coup en se disant que ce n’est qu’une parenthèse. Mais les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas. On attend encore que se referme la parenthèse nucléaire ouverte par Hiroshima.
Et les communistes n’ont jamais réussi à fermer cette «simple parenthèse» qu’ils appelaient «la dictature du prolétariat». Ainsi, parce qu’il nous l’est demandé, nous avons «adopté les bons réflexes», ceux de distanciation physique et sociale. Mais, une fois qu’ils sont pris, combien de temps nous faudra-t-il pour les perdre, ces réflexes?
Le masque exprime ainsi magnifiquement la substituabilité de chaque homme par n’importe quel autre
«Sans contact», dites-vous. Il est ironique que le paiement sans contact ait été étendu juste avant le confinement. Il symbolise ce monde plus liquide, où les visages, effacés, passent les uns sur les autres, sans plus s’accrocher. Le masque exprime ainsi magnifiquement la substituabilité de chaque homme par n’importe quel autre.
C’est pourquoi ce monde liquide est aussi un monde liquidé. Un monde digne de ce nom est la possibilité de rencontres singulières. Il faut, pour faire un monde, la main qu’on tend, le risque du toucher, les bras qui s’ouvrent, l’invitation d’amis à laquelle on peut répondre spontanément…
«Ce qui est aujourd’hui sacralisé, c’est la personne humaine» écrivez-vous. Le primat déclaré de la vie sur les profits est-il d’inspiration chrétienne? Ne faudrait-il pas plutôt aller chercher du côté de Hobbes, qui voit - prenant ainsi le contre-pied d’Aristote et de l’église - la seule finalité de la vie comme étant la survie, c’est-à-dire que la vie n’a pas d’autres finalités que soi-même?
Bien sûr! L’Église, comme toute philosophie d’inspiration humaniste, se trouve prise au piège quand on parle du soin des plus fragiles. Qui voudrait tuer une vieille personne? Ainsi, ceux qui appellent à raison garder face à l’épidémie seraient en réalité des meurtriers qui ne disent pas leur nom, peut-être des nazis…
Si l’on veut bien réfléchir, on voit que se pose ici une question d’une redoutable gravité. La vie est-elle à elle-même son propre but? Est-on encore capable de préférer mourir pour une vie digne de ce nom plutôt que de vivre en mourant de peur? Je pense à cette scène centrale du Journal d’un curé de campagne de Bernanos, quand l’humble curé se rend chez Mme la Comtesse et recueille d’elle, après une un dialogue d’une intensité et d’une violence folles, l’aveu que, depuis la mort de son garçon de dix-huit mois, elle déteste la fille qui lui est restée. La Comtesse, écoutée comme elle ne l’a jamais été mais épuisée par cet aveu, s’éteint la nuit qui suit.
Le soin de l’âme serait dangereux pour la santé! Fallait-il ménager la Comtesse, déjà fatiguée? Je ne le crois pas. Au terme de sa confession, la Comtesse retrouve l’espérance. La part d’amour qui nous relie au monde, ce que l’Écriture nomme notre «cœur de chair», c’est justement cela qui est «le plus fragile». La preuve: c’est ce qui peut mourir avant notre corps. En raison de cette fragilité de l’âme, parce que la désespérance arrive si vite, on n’a pas le droit d’abandonner nos anciens dans les EHPADs, ni de tuer chez les jeunes tout désir d’investir ce monde.
Vous citez Hannah Arendt, qui perçoit la cellule familiale comme la dernière bulle de liberté contre le régime totalitaire. Faut-il s’inquiéter de la généralisation du travail à la maison pour sa capacité à brouiller ces deux sphères de la vie?
Absolument. Notre Président vient d’interdire l’école à la maison. Sans doute devrait-il surtout interdire l’école «dans la maison», ce qu’on a appelé le «distanciel» mais qui, rivant les enfants aux écrans et les privant les uns des autres, devrait se nommer le «dist-enfer».
L’humanité s’est construite en instituant des seuils. Il y a le pas de la porte, où accueillir l’hôte, ou refuser l’importun. Il y a le parvis de l’église, comme une invitation à y entrer. Il y a les limites de ton corps, que je n’ai pas le droit, sans ton consentement, d’outrepasser, etc. Il y a le public et le privé, le sacré et le profane. Or de nos jours, on institue les gestes barrières, on sature l’espace public de barrières amovibles en métal… mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques.
On institue les gestes barrières (...) mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques.
Mon salon, quand ce n’est pas la chambre à coucher, devient mon bureau et mes enfants assistent à mes réunions. Nos seuils fondateurs, ce sont les mœurs, telles que la politesse, la décence, la pudeur, qui les préservaient. Aussi, plus les seuils symboliques seront ignorés, plus on aura besoin de protocoles contraignants, de barrières physiques, de consignes débilitantes qui passent en boucle dans nos gares. La destruction des mœurs, de l’éthos de notre civilisation, passera par leur traduction technique et policière.
Vous insistez beaucoup dans votre ouvrage sur l’importance de résister à l’emprise de l’état et du marché dans nos vies. Les réseaux sociaux, Netflix, Deliveroo ont vu leur fréquentation exploser pendant le confinement tandis que l’état s’est accordé une étendue inimaginable il y a encore quelques mois. Quelle approche adopter pour préserver la liberté de l’individu et de la communauté face à cette tenaille?
Je ne sais pas encore. Pour l’heure, je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres. Je leur demande de soutenir de leur bonne volonté les enseignants qui s’épuisent derrière leur masque, leurs professeurs de musique qui, malgré les complications, montent des spectacles et font tout pour les maintenir.
Ce qui est pratique, avec cette crise sanitaire, mais aussi politique et anthropologique, c’est que soigner la relation, s’inviter à la maison, cultiver la joie en famille, est déjà, en soi, un acte de résistance. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’est pas utile de savoir ce qu’il faut faire.
Commentant Hannah Arendt, Paul Ricœur écrit: «Lorsque les citoyens ne reconnaissent plus leur pouvoir dans les institutions devenues violentes, alors c’est dans la désobéissance civile que se réfugie le pouvoir véritable». Ce qu’Arendt nomme pouvoir, c’est ce qui, spontanément, naît de la réunion de plusieurs citoyens quand ils préfèrent à leur bonheur privé, bourgeois, le soin de la destinée commune.
Je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres
Ce qui les lie alors, je l’appellerais un «non possumus». «Non possumus sine dominico» (nous ne pouvons pas vivre sans dimanche) Voilà ce que les chrétiens d’Abitynie opposaient à l’empereur Dioclétien. «Sine facie non possumus»: nous ne pouvons vivre sans visage, dirions-nous aujourd’hui. Nous ne pouvons grandir au cœur de cette dissociation généralisée, encouragée, instituée.
En quoi consiste-t-il, ce «non»? De la part des patrons, des policiers, des préfets, des professeurs, s’appliquer déjà à ne pas faire de zèle. Ne pas mettre 135 euros d’amende à un homme qui promène son chien à 2 heures du matin… Petit à petit, nous verrons que, derrière ce «non», il y a un «nous». Et un «oui» à tout ce que nous aimons: la liberté, la relation, toute choses qui supposent que l’Etat, tout en limitant la puissance des GAFAM sur notre vie, se tienne lui-même à sa juste place.
Vivons donc ce «non possumus» et le reste, je veux dire «ce qu’il faut faire», nous sera donné par surcroît.
François Bernon- Aime le Rosaire
- Messages : 742
Localisation : Paris
Inscription : 23/10/2017
BENEDICTE 2 et azais aiment ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Hannah Arendt perçoit la cellule familiale comme la dernière bulle de liberté contre le régime totalitaire. la généralisation du travail à la maison porte sa capacité à brouiller ces deux sphères de la vie (mon salon devient celui des gafa, mon bureau des réunions auxquelles mes enfants assistent). Nos seuils fondateurs, ce sont les mœurs que l'éducation à domicile permet . Notre Président vient d’interdire l’école à la maison, ne devrait-il pas surtout interdire l’école «dans la maison», ce «distanciel» qui, rivant les enfants aux écrans les privent les uns des autres, un véritable «dist-enfer».
L’humanité s’est construite en instituant des seuils: le pas de la porte, où accueillir l’hôte, refuser l’importun; le parvis de l’église, invitation à y entrer; les limites de ton corps, qui préservent les mœurs, telles la politesse, la décence, la pudeur; le public et le privé, le sacré et le profane. Or de nos jours, on institue les gestes barrières (...) mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques. La destruction des mœurs, de l’éthos de notre civilisation, passera par leur traduction technique et policière : plus les seuils symboliques sont ignorés, plus on aura besoin de protocoles contraignants, de barrières physiques, de consignes débilitantes comme celles qui passent en boucle dans nos gares.
En l’espace de quelques semaines, tous les lieux, cafés, salles de spectacle, écoles et églises, sont devenus inhospitaliers. Fléchés, bariolés de sens interdits, de consignes infantilisantes ou morbides.
Comme Marie et Joseph, nous n’avons plus nulle part où aller pour mettre au monde ce que nous avons de meilleur. Le monde se fait, comme sous Hérode, recensement, peur, contrôle... on craint l’enfant qui y naîtra, la vie telle qu’elle jaillit, la vie comme elle se risque, à rebours de cette morale de la "préservation de soi" qui prédomine désormais dans la pensée bien-pensante en France qui approuve à 70% les mesures de cette dictature sociale sous couvert de santé .
La part d’amour qui nous relie au monde...,notre «cœur de chair», est «le plus fragile» et peut mourir avant notre corps, parce que la désespérance arrive si vite. On n’a pas le droit d’abandonner nos anciens dans les EHPADs, ni de tuer chez les jeunes et les gens de tout désir d’investir ce monde
En résumé : on est mal parti pour revenir en arrière dans cette course en avant de la destruction de la relation par des mesures qui n'ont rien à voir "avec la réalité du developpement du virus" (sic, par la ministre des sports du gouvernement Macron il ya 10 jours à Europe n°1) et c'est sans doute se faire illusion de croire que la volonté d'avancer le plus vite possible dans cette aliénation de la liberté par les Gafa et les contraintes de la dictature sanitaire (et en fait seulement sociale) est " provisoire" (plus encore s'il s'agit de baillonner l'Eglise)
j'aime ce résumé que tu fais de cet interview de Martin Sfeffens : "les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas.": La parenthèse nucléaire , marxiste, Hiroshima, sécuritaire post 11 Septembre: La parenthèse sécurité-sanitaire sera-t-elle refermée....?
Oui la cellule familiale est bien comme la dernière bulle de liberté contre le régime totalitaire. Eglise domestique, chrétienne ou inspirée de ses valeurs et de sa culture chretienne, elle symbolise le premier noyau de l'Eglise (de l'Humanité) qui defend la vie, de son commencement à sa fin . Privilégions ce refuge et avec la Grâce de Dieu d'en faire une semence de multitudes de lumières pour notre monde de demain: la "giffle du covid" à notre Oceania, n'est pas comprise comme il faut...sachons raison garder
L’humanité s’est construite en instituant des seuils: le pas de la porte, où accueillir l’hôte, refuser l’importun; le parvis de l’église, invitation à y entrer; les limites de ton corps, qui préservent les mœurs, telles la politesse, la décence, la pudeur; le public et le privé, le sacré et le profane. Or de nos jours, on institue les gestes barrières (...) mais on néglige généreusement tous les seuils symboliques. La destruction des mœurs, de l’éthos de notre civilisation, passera par leur traduction technique et policière : plus les seuils symboliques sont ignorés, plus on aura besoin de protocoles contraignants, de barrières physiques, de consignes débilitantes comme celles qui passent en boucle dans nos gares.
En l’espace de quelques semaines, tous les lieux, cafés, salles de spectacle, écoles et églises, sont devenus inhospitaliers. Fléchés, bariolés de sens interdits, de consignes infantilisantes ou morbides.
Comme Marie et Joseph, nous n’avons plus nulle part où aller pour mettre au monde ce que nous avons de meilleur. Le monde se fait, comme sous Hérode, recensement, peur, contrôle... on craint l’enfant qui y naîtra, la vie telle qu’elle jaillit, la vie comme elle se risque, à rebours de cette morale de la "préservation de soi" qui prédomine désormais dans la pensée bien-pensante en France qui approuve à 70% les mesures de cette dictature sociale sous couvert de santé .
La part d’amour qui nous relie au monde...,notre «cœur de chair», est «le plus fragile» et peut mourir avant notre corps, parce que la désespérance arrive si vite. On n’a pas le droit d’abandonner nos anciens dans les EHPADs, ni de tuer chez les jeunes et les gens de tout désir d’investir ce monde
En résumé : on est mal parti pour revenir en arrière dans cette course en avant de la destruction de la relation par des mesures qui n'ont rien à voir "avec la réalité du developpement du virus" (sic, par la ministre des sports du gouvernement Macron il ya 10 jours à Europe n°1) et c'est sans doute se faire illusion de croire que la volonté d'avancer le plus vite possible dans cette aliénation de la liberté par les Gafa et les contraintes de la dictature sanitaire (et en fait seulement sociale) est " provisoire" (plus encore s'il s'agit de baillonner l'Eglise)
j'aime ce résumé que tu fais de cet interview de Martin Sfeffens : "les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas.": La parenthèse nucléaire , marxiste, Hiroshima, sécuritaire post 11 Septembre: La parenthèse sécurité-sanitaire sera-t-elle refermée....?
Oui la cellule familiale est bien comme la dernière bulle de liberté contre le régime totalitaire. Eglise domestique, chrétienne ou inspirée de ses valeurs et de sa culture chretienne, elle symbolise le premier noyau de l'Eglise (de l'Humanité) qui defend la vie, de son commencement à sa fin . Privilégions ce refuge et avec la Grâce de Dieu d'en faire une semence de multitudes de lumières pour notre monde de demain: la "giffle du covid" à notre Oceania, n'est pas comprise comme il faut...sachons raison garder
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Evangile et lecture de ce vendredi 23 octobre de couvre feu étendu :
les méditant , je pensai qu'il pourrait nourrir mon offrande de cette journée et de moi même et mes proches (finalement le monde entier), compte tenu des dispositions prises comme si nous étions en situation de guerre et de danger pour les populations, et considérés comme étant les uns pour les autres un danger pour eux, la société, la paix, la vie. En realité, où est le verite et le mensonge ? Le Seigneur aujourd'hui nous répond:
le psaume 5 de l'office des Laudes cette semaine eclaire ce que nous vivons :
Luc 12, 54-59
S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
les méditant , je pensai qu'il pourrait nourrir mon offrande de cette journée et de moi même et mes proches (finalement le monde entier), compte tenu des dispositions prises comme si nous étions en situation de guerre et de danger pour les populations, et considérés comme étant les uns pour les autres un danger pour eux, la société, la paix, la vie. En realité, où est le verite et le mensonge ? Le Seigneur aujourd'hui nous répond:
le psaume 5 de l'office des Laudes cette semaine eclaire ce que nous vivons :
Écoute mes paroles, Seigneur, comprends ma plainte ; entends ma voix qui t'appelle,
ô mon Roi et mon Dieu ! Je me tourne vers toi, Seigneur, au matin, tu écoutes ma voix ;
au matin, je me prépare pour toi, et je reste en éveil.
Tu n'es pas un Dieu ami du mal, chez toi, le méchant n'est pas reçu.
Non, l'insensé ne tient pas devant ton regard.
Tu détestes tous les malfaisants, tu extermines les menteurs ;
l'homme de ruse et de sang, le Seigneur le hait.
Pour moi, grâce à ton amour, j'accède à ta maison ;
vers ton temple saint, je me prosterne, saisi de crainte.
Seigneur, que ta Justice me conduise ;
des ennemis me guettent : aplanis devant moi ton chemin.
Rien n'est vrai dans leur bouche, ils sont remplis de malveillance ;
leur gosier est un sépulcre béant,
et leur langue, un piège.
Allégresse pour qui s'abrite en toi, joie éternelle !
Tu les protèges, pour toi ils exultent, ceux qui aiment ton nom.
Toi, Seigneur, tu bénis le juste ; du bouclier de ta faveur, tu le couvres.
Luc 12, 54-59
S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Desiderius Ulixes et Pierre L. aiment ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
"Créer un électrochoc" Quand le ministre de la santé belge avoue avoir fait n'importe quoi :
Maurice d'Elbée- Aime la Divine Volonté
- Messages : 825
Inscription : 06/09/2019
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
azais aime ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Débat hallucinant face à une macroniste sur CNews (3è vague, traitements,...)
************ hors sujet dans ce FIL peut on mettre ce message
dans un FIL debats politiques france versus confinement therapie covid ??? *********
Maurice d'Elbée- Aime la Divine Volonté
- Messages : 825
Inscription : 06/09/2019
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
....
Dernière édition par Desiderius Ulixes le Jeu 8 Juil 2021 - 6:52, édité 1 fois
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
Malou aime ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
...
Dernière édition par Desiderius Ulixes le Jeu 8 Juil 2021 - 6:52, édité 1 fois
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
Desiderius Ulixes a écrit:A 1h 34, Astrid Stuckelberger dit ceci : la médecine va être mise au ban parce que plus personne ne va croire la médecine quand ils vont voir les dégâts qui ont été créés et donc il va pouvoir émerger une médecine magnifique qui était cachée (sic)...
Personnellement, c'est exactement ce que je pense depuis quelques années déjà...
Cette crise sanitaire aura eu au moins le mérite de nous ouvrir les yeux.
Pour ma part, bien que je partageais plus ou moins consciemment la même impression que vous, Desiderius, je m'aperçois que la réalité est encore bien pire!!! Sans doute aurons nous quelques surprises si la justice des hommes se met au service de la vérité (pas gagné d'avance).
En tout cas, merci de vos interventions, en particulier celles concernant les vaccins. ainsi que celles de quelques autres qui se reconnaîtront, notamment sur ce forum.
De toute façon, au final, comme dit Saint Luc (12-2)
"Il n''y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu".
La Vérité vaincra toujours, ceux qui se nourrissent de mensonges se mettent d'avance dans le camp des vaincus. Dieu aura certainement pitié de ceux qui ont été abusés malgré eux, mais sera impitoyable envers ceux qui trompent en pleine conscience car Il est à la fois Miséricorde et Justice.
Philippe-Antoine- Avec les anges
- Messages : 6169
Age : 71
Localisation : Var
Inscription : 27/02/2007
Malou aime ce message
Re: la Covid-19 nous fait basculer dans un autre monde ?
T..
Dernière édition par Desiderius Ulixes le Jeu 8 Juil 2021 - 6:53, édité 1 fois
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
- Messages : 3049
Inscription : 04/04/2019
Isabelle-Marie aime ce message
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» La vie continue dans l'autre monde - Père M. Doucette
» Tout se qui se passe dans le monde fait partie du Plan Pike de 1871
» Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l'OMS
» Pourquoi Dieu dans la Genèse dit "Nous" puis "l'un de nous "
» Passage d'un monde à l'autre
» Tout se qui se passe dans le monde fait partie du Plan Pike de 1871
» Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l'OMS
» Pourquoi Dieu dans la Genèse dit "Nous" puis "l'un de nous "
» Passage d'un monde à l'autre
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum