Confessions râtées

Bonjour,
Voilà j'ai commis un péché il y a à peu près 22 ans qui me tourmente et que je n'arrive pas à confesser

À chaque fois que je demande la confession, je me dégonfle, le regard du pretre me terrifie.

Je sais que je dois le dire pour arrêter d'y penser et surtout être pardonnée du Seigneur mais comme je manque de courage...

Pouvez-vous me raisonner ?

Merci d'avance et bon dimanche
Merci de ne pas me juger je le fais très bien seule

On ne vous juge pas, vous n'êtes pas la seule. 

C'est difficile on le comprend bien car on pense que le prêtre nous jugera alors qu'il ne veut que nous écouter. 
Dites vous bien qu'il en a entendu d'autres.

C'est parfois plus facile dans ce genre de situation de se confesser à un prêtre que l on l on connaît moins. Ou ans une paroisse ou on n'est pas connu. 
Cela peut-être une solution.

Merci infiniment pour vos messages à tout deux

Je sais que le Seigneur sait tout de nous; un jour, notre pretre nous avait dit lors de son homélie que douter de la miséricorde du Christ c'est vraiment une réaction humaine et que si l'on savait...

Je vais m'éloigner prochainement dans une paroisse que je ne connais pas pour tout avouer

Je vous dirai comment ça s'est passé

Très bonne nuit et merci

Magalie

Bonjour Magalie_a,
Personne ici-bas ne peut vous juger. Peut-être qu'un des rares effets positifs des récents scandales dans l'Église nous incite davantage à voir les prêtres, y compris ceux qui nous confessent, comme des humains faillibles, représentants sacrés du Christ mais humains tout de même et non comme des juges sévères qui du haut de leur excellence ont acquis le droit de nous juger. La très grande majorité des prêtres qui confessent sont bienveillants, compréhensifs et très aidants. J'ai souvent trouvé qu'une bonne confession est bien meilleure qu'une thérapie. Le vrai repentir chasse la culpabilité malsaine et la guérison obtenue grâce à l'absolution accordée favorise beaucoup le progrès spirituel.
 
Ce n'est jamais plaisant d'aller à l'hôpital mais la guérison obtenue vaut l'effort. Quand je peux me confesser, je m'adresse à Dieu en faisant une abstraction mentale de l'homme chez ce prêtre et j'écoute ce qu'il à me dire comme venant directement de Dieu. 

Telle que mentionnée précédemment, l'idée de changer de paroisse ou d'aller dans un lieu de pélérinage peut être très facilitant.

Bonjour à tous, 
Je voulais simplement vous dire que j'ai sauté le pas de la confession la plus difficile de ma vie. 
c'était le moment du Carême, l'Evangile et l'Homélie du prêtre qui m'ont dit que c'était le moment. 

Je suis sauvée, le prêtre me l'a assuré

Merci à vous également de m'avoir encouragée 

je vous souhaite un beau Carême en communion avec Dieu 

Amitié

Magalie

c'est bien que vous pussiez être libéré. Un poids non libéré peut provoquer des dégâts;

J'ai vu une personne s'en vouloir d'une faute et faire de sa vie un enfer alors que la vie qu'elle menait était très droite. Elle n'a pas eu la chance de pouvoir se confier et avoir une personne qui lui dise que puisqu'elle vivait dans le regret, il existait pour elle  la miséricorde.

je suis persuadée qu'elle aurait pu continuer sa vie avec apaisement.

une vie non apaisée ne peut rien donner de bon.