Il nous apprend à être tout-petits (Intervention catéchuménale du 15 janvier 2017)
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Il nous apprend à être tout-petits (Intervention catéchuménale du 15 janvier 2017)
Evangile de Jésus Christ selon St Luc (Lc. 10, 21-22) :
Sous l’action de l’Esprit Saint, Jésus exulta de joie et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Evangile de Jésus Christ selon St Luc (Lc. 20, 25-28) :
Un docteur de la Loi se leva pour mettre Jésus à l’épreuve et dit : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Le premier évangile nous parle d’un côté des sages et des savants, et de l’autre des tout-petits.
Le second évangile affirme « - tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton intelligence ».
Cela, c'est très important.
Il n'est pas dit "tu rechercheras de toute ton intelligence", mais "tu aimeras de toute ton intelligence".
C'est peut-être justement ce qui différencie les "sages et les savants" des "tout-petits" :
- Les sages et les savants recherchent pour la connaissance.
- Les tout-petits recherchent par amour. C'est l'intelligence du cœur.
Dans les deux cas, l'intelligence est mise à contribution, mais de façon différente :
- Dans le premier cas, l'intelligence se regarde elle-même, se trouve belle et cherche à s'enrichir par elle-même par "l'avoir", en possédant toujours plus, en accumulant. ("Regarde les riches, l'important, c'est ce qu'ils affichent" (Patricia Kass) - Ce n'est plus ce qu'ils sont, mais ce qu'ils "ont" : C'est l'avoir).
L'intelligence se trouve tellement belle qu'elle ne regarde plus qu'elle-même. Elle est persuadée de pouvoir se sauver toute seule et se coupe de la "Source"...
Ce n'est pas sans rappeler le péché d'un certain "Lucifer". (Devenu "Satan")
Lui, possède une intelligence phénoménale. La nôtre est toute petite. Par comparaison, lui, c'est une "outre", et nous un "dé à coudre".
Alors, comment quelqu'un de si intelligent a-t-il pu se couper de la "Source", a-t-il pu se couper de Dieu ? ...
- Si vous fermez le robinet d'eau au-dessus de l'outre, elle reste vide.
- Si vous ouvrez le robinet d'eau au-dessus du dé à coudre, il reste plein.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je préfère avoir un dé à coudre plein qu'une outre vide ! ...
Vous l'avez compris, ce premier cas, c'est ce qu'on appelle "l'orgueil". C'est aussi le péché originel, c'est-à-dire le péché "des origines".
Genèse 2, 16-17 & 3, 6-7 :
Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder, et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
Le péché originel, ce n'est pas, comme on voudrait nous le faire croire, le sexe et le péché de chair.
Le péché originel, c'est bien le péché d'orgueil.
Dans la Genèse, la pomme dans laquelle on croque est le fruit de "l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal". Dans le livre de la Genèse, tout ou presque est imagé pour nous faire comprendre une autre réalité. (Adam : terre rouge - Eve : mère des vivants)
Le fruit défendu était le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal.
Qui dit "connaissance" parle de l'intelligence. Cet arbre était désirable puisqu’il donnait l’intelligence. C'est donc bien "d'orgueil" dont il s'agit. Là encore, il y a désobéissance à Dieu. C’est l’intelligence qui veut tout connaître, tout posséder par elle-même, sans Dieu.
- Dans le second cas, l'intelligence est "branchée" sur la Source ; c'est-à-dire "Dieu", qu'elle aime. Et elle le recherche parce qu'elle l'aime ! (C’est le dé à coudre qui se place sous le robinet).
On veut toujours connaître plus la personne qu'on aime...
Plus nous recherchons Dieu de tout notre cœur et de toute notre intelligence ("-Tu aimeras...), plus Il nous permet de pénétrer son Mystère, plus nous nous comprenons tout-petits et plus nous adorons l'immensité de sa Grâce et de son Amour.
L'humilité, c'est l'intelligence qui se reconnaît dépendante de Dieu et veut le servir parce qu'elle l'aime.
Et plus l'intelligence se fait petite devant Dieu, plus Il l'inonde de sa Grâce...
C'est, comme l'a dit le père Georges dans son homélie de la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, l'intelligence qui se fait mendiante de Dieu, mendiante de son Amour et de sa Grâce. Mendiante de l'Esprit Saint.
Être petit est donc une intention, un choix de vie…
Être « petit » peut être plus une intention qu’un fait …
Riches & pauvres en réalité :
• Au niveau argent
• Au niveau connaissance
Riches & pauvres par intention :
• On peut être riche par intention (orgueil)
• On peut être riche (argent) en réalité, et pauvre selon l’état par intention (humilité)
• On peut être pauvre (petit) en réalité et par intention (humilité)
• On peut être pauvre en réalité et vouloir le cacher ou devenir riche (orgueil)
Plus on se fait petit devant Dieu, plus Il nous inonde de sa Grâce et de son Amour et plus on le reflète. Et plus on le reflète, plus on peut le communiquer à nos frères.
C'est pourquoi, le Christ a dit, « - Le plus grand d'entre vous sera votre serviteur » (Mt. 23, 10-12). La "grandeur" de Dieu n'est pas la "grandeur" des hommes.
La grandeur de Dieu se trouve dans la pureté et l'innocence. Dans le fait d'être "doux et humble de cœur".
C'est cela l'humilité. C'est ce qui nous rapproche Dieu. C'est se faire "petit". C'est être humble de cœur.
Dans les Béatitudes, Jésus appelle « heureux » les pauvres de cœur, ceux qui pleurent, les doux, les cœurs purs. Tous sont des qualificatifs de l’humble et du petit.
Contrairement à l'orgueilleux dont parle le psaume :
"- Celui-là se voit d'un œil trop flatteur pour connaître et haïr sa faute" (Ps 35,2-3).
En fait, l'orgueil, c'est l'intelligence qui, se trouvant belle par elle-même, s'aveugle elle-même, se saborde elle-même…
Ce qu'il faut, c'est être un vrai "serviteur" de Dieu en le servant dans la prière et à travers ses frères dans lesquels se trouve son image...
L'humilité conduit donc à la charité.
Plus nous serons "petits" sur cette terre, plus nous serons "grands" dans le Ciel.
C'est pourquoi, St Jean Baptiste dit dans l’évangile selon St Jean : « - Pour qu'Il croisse (le Christ), il faut que je diminue » (Jean 3, 30).
Nous devons faire disparaître notre "égo" pour que Lui puisse prendre toute la place.
Et comment alors ne pas parler de la Très Sainte Vierge ?
Pourquoi l’Église affirme-t-elle qu’elle a été couronnée au Ciel, par son Fils, Reine des créatures ? …
Les évangiles, et même le Nouveau Testament dans son ensemble, parlent très peu de la Mère de Dieu. En toute chose Marie est restée petite, humble, cachée. A la crèche, nous dit l’Évangile, Marie « retenait toutes ces choses dans son cœur » ; elle faisait confiance. Marie a toujours été un modèle d’humilité.
Tant et si bien que lors de la « Présentation » (Quelqu’un – catéchumène – peut-il me dire ce qu’est la Présentation ? …)
Après la naissance d’un enfant, il était d’usage chez les juifs, d’aller le « présenter » au Temple à Jérusalem. Pour cela, il fallait également apporter un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes.
Lors de la Présentation de l’enfant jésus au Temple, ses parents rencontrent 2 personnes, avancées en âge, qui avaient choisi de vivre au Temple de Jérusalem pour finir leur vie. Les 2 étaient remplies d’Esprit Saint et prophétisaient. C’était le vieillard Siméon et la veuve Anne de la tribu d’Aser.
Le vieillard Siméon a prédit à Marie qu’un glaive lui transpercerait le cœur. Et c’est ce qui arriva à la Vierge Marie qui « faisait confiance en gardant toutes ces choses dans son cœur ».
Marie a vécu intérieurement toute la Passion et la crucifixion de son Fils. Et, au moment de sa mort, un « glaive » lui a transpercé le cœur…
C’est pourquoi l’Église appelle Marie la « nouvelle Eve », et Jésus le « nouvel Adam ».
Si Marie est immaculée, conçue sans la malédiction du péché, et qu’elle est la seule créature qui n’aie jamais péché, alors, contrairement à Adam et Eve, en Marie, l’humanité a été obéissante jusqu’au bout. De même que, dans le Christ, elle a été obéissante jusqu’à la mort de la Croix.
Tout cela pour dire que Marie a été obéissante et effacée tout au long de sa vie terrestre. Marie est un modèle d’humilité ! Un modèle d’humilité dans lequel son Fils a pris toute la place…
La gloire de Marie au Ciel lui vient donc de son Fils. On peut dire de Marie qu’elle est « transparente de Dieu » dont elle reflète la Gloire. Tout comme la mer est bleue parce qu’elle reflète le ciel…
Je vous ai parlé de l’orgueil et de l’humilité. De celui qui veut tout posséder, tout chapeauter, et qui se coupe de Dieu, de la « Source » parce qu’il ne regarde que lui et est persuadé de se sauver par lui-même.
Et de celui qui, par amour, se tourne vers son Dieu et veut le connaître toujours plus en se faisant « tout-petit » pour qu’Il prenne toute la place.
Le petit, c'est celui qui choisit de se dépouiller en vue du Royaume des Cieux.
Avant de terminer, j’aimerais vous parler de ce que j’appelle la « fausse humilité »…
Vous en avez déjà un exemple dans l’Évangile. Au moment du « Lavement des pieds » :
Évangile de Jésus Christ selon St Jean (Jn. 13, 4-9 & 12-15 ) :
Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors, il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre qui lui dit : « - C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « - Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard, tu comprendras. » Pierre lui dit : « - Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « - Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit :
« - Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit :
« - Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez "Maître" et "Seigneur", et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
Lorsque Jésus prend un linge pour laver les pieds de ses disciples, Simon-Pierre est outré :
« - C’est toi, Seigneur, qui me lave les pieds ?! … »
Jésus tente alors de lui expliquer :
« - Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras… »
Or, au lieu d’écouter et de faire confiance au seul Juste, le Christ, Pierre se cramponne à ce que lui, croit juste :
« - Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Il tourne le dos au Christ, à la Vérité, pour faire son œuvre propre. Et cela au nom de l’humilité ; et pourtant ce n’en est pas ! …
Vous allez sans doute rencontrer des gens qui vous diront qu’être petit, c’est ne pas chercher à comprendre. Juste aimer…
Certes, aimer, c’est déjà beaucoup. Mais justement, le propre du petit, c’est de chercher à comprendre, puisqu’être petit, c’est une intention de vie…
Dieu veut que nous soyons tous innocent comme un enfant. Or, c’est souvent l’enfant qui pose les questions les plus judicieuses. Justement parce qu’il a le cœur pur et innocent. L’adulte, lui, est déjà blasé.
C’est le premier commandement que nous avons vu : « - Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton intelligence… » Mais c’est de l’intelligence du cœur dont il s’agit.
Il faut bien comprendre une chose : Nous ne nous appartenons pas ! …
C’est intéressant d’affirmer cela au moment où certaines personnes crient que leur corps leur appartient…
Mais mon corps, tel qu’il est, est-ce que j’ai choisi de l’avoir ? …
Mais ma volonté, mon intelligence, est-ce que j’ai choisi de les avoir ? …
Toutes les qualités qui sont les miennes, tous mes « talents », est-ce que j’ai choisi de les avoir ? …
Ma vie, mon existence, ai-je choisi de les avoir ? …
Pour avoir choisi d’exister, il aurait déjà fallu que j’existe, non ? …
Tout cela ne vient pas de nous et nous a été donné gratuitement ! …
Tout cela nous a été donné par amour, et c’est par amour qu’il faut le faire fructifier. Par amour avec un cœur d’enfant…
Il est d’ailleurs puéril d’aller lorgner chez l’un ou chez l’autre par jalousie, et donc par orgueil. Car chacun d’entre nous est unique et possède une place unique qui lui a été attribuée, de toute éternité, par Dieu… Si nous arrivions à prendre la place de l’autre, nous ne serions donc pas heureux…
Voici la parabole des talents :
Évangile de Jésus Christ selon St Matthieu (Mt. 25, 14-30) :
Un homme partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un, il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : « - Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres ». Son maître lui déclara : « - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur. »
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : « - Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. » Son maître lui déclara : « - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur. »
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : « - Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » Son maître lui répliqua : « - Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. A celui qui a, on donnera encore et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents ! »
Celui qui ne fait pas fructifier le « talent » qui lui a été donné par Dieu est donc un « Serviteur mauvais et paresseux ». C’est même souvent le « vrai orgueil » qui peut se cacher derrière la « fausse humilité ». C’est le 4ème cas donné précédemment : « On peut être pauvre en réalité et vouloir le cacher ». On prend le prétexte de l’humilité, et pourtant, c’est de l’orgueil…
Pour terminer, nous devons aimer le Seigneur de tout notre cœur et de toute notre intelligence. Cette intelligence du cœur qui nous pousse à être tout-petits pour être enfants du Père.
Cette intelligence qui nous pousse à aimer par humilité. A être la « lumière du monde », ces « miroirs » qui reflètent le Seigneur pour le transmettre gratuitement à nos frères quitte à « leur laver les pieds » …
Évangile de Jésus Christ selon St Matthieu (Mt. 5, 14-16) :
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Je ne veux pas connaître pour connaître (orgueil).
Je veux connaître Celui que j’aime et que je veux faire partager ! (amour)
- quelle que soit ma condition – selon mes propres moyens - (humilité)
C’est cela être serviteur…
Jean-Marie
Sous l’action de l’Esprit Saint, Jésus exulta de joie et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Evangile de Jésus Christ selon St Luc (Lc. 20, 25-28) :
Un docteur de la Loi se leva pour mettre Jésus à l’épreuve et dit : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Le premier évangile nous parle d’un côté des sages et des savants, et de l’autre des tout-petits.
Le second évangile affirme « - tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton intelligence ».
Cela, c'est très important.
Il n'est pas dit "tu rechercheras de toute ton intelligence", mais "tu aimeras de toute ton intelligence".
C'est peut-être justement ce qui différencie les "sages et les savants" des "tout-petits" :
- Les sages et les savants recherchent pour la connaissance.
- Les tout-petits recherchent par amour. C'est l'intelligence du cœur.
Dans les deux cas, l'intelligence est mise à contribution, mais de façon différente :
- Dans le premier cas, l'intelligence se regarde elle-même, se trouve belle et cherche à s'enrichir par elle-même par "l'avoir", en possédant toujours plus, en accumulant. ("Regarde les riches, l'important, c'est ce qu'ils affichent" (Patricia Kass) - Ce n'est plus ce qu'ils sont, mais ce qu'ils "ont" : C'est l'avoir).
L'intelligence se trouve tellement belle qu'elle ne regarde plus qu'elle-même. Elle est persuadée de pouvoir se sauver toute seule et se coupe de la "Source"...
Ce n'est pas sans rappeler le péché d'un certain "Lucifer". (Devenu "Satan")
Lui, possède une intelligence phénoménale. La nôtre est toute petite. Par comparaison, lui, c'est une "outre", et nous un "dé à coudre".
Alors, comment quelqu'un de si intelligent a-t-il pu se couper de la "Source", a-t-il pu se couper de Dieu ? ...
- Si vous fermez le robinet d'eau au-dessus de l'outre, elle reste vide.
- Si vous ouvrez le robinet d'eau au-dessus du dé à coudre, il reste plein.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je préfère avoir un dé à coudre plein qu'une outre vide ! ...
Vous l'avez compris, ce premier cas, c'est ce qu'on appelle "l'orgueil". C'est aussi le péché originel, c'est-à-dire le péché "des origines".
Genèse 2, 16-17 & 3, 6-7 :
Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder, et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
Le péché originel, ce n'est pas, comme on voudrait nous le faire croire, le sexe et le péché de chair.
Le péché originel, c'est bien le péché d'orgueil.
Dans la Genèse, la pomme dans laquelle on croque est le fruit de "l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal". Dans le livre de la Genèse, tout ou presque est imagé pour nous faire comprendre une autre réalité. (Adam : terre rouge - Eve : mère des vivants)
Le fruit défendu était le fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal.
Qui dit "connaissance" parle de l'intelligence. Cet arbre était désirable puisqu’il donnait l’intelligence. C'est donc bien "d'orgueil" dont il s'agit. Là encore, il y a désobéissance à Dieu. C’est l’intelligence qui veut tout connaître, tout posséder par elle-même, sans Dieu.
- Dans le second cas, l'intelligence est "branchée" sur la Source ; c'est-à-dire "Dieu", qu'elle aime. Et elle le recherche parce qu'elle l'aime ! (C’est le dé à coudre qui se place sous le robinet).
On veut toujours connaître plus la personne qu'on aime...
Plus nous recherchons Dieu de tout notre cœur et de toute notre intelligence ("-Tu aimeras...), plus Il nous permet de pénétrer son Mystère, plus nous nous comprenons tout-petits et plus nous adorons l'immensité de sa Grâce et de son Amour.
L'humilité, c'est l'intelligence qui se reconnaît dépendante de Dieu et veut le servir parce qu'elle l'aime.
Et plus l'intelligence se fait petite devant Dieu, plus Il l'inonde de sa Grâce...
C'est, comme l'a dit le père Georges dans son homélie de la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, l'intelligence qui se fait mendiante de Dieu, mendiante de son Amour et de sa Grâce. Mendiante de l'Esprit Saint.
Être petit est donc une intention, un choix de vie…
Être « petit » peut être plus une intention qu’un fait …
Riches & pauvres en réalité :
• Au niveau argent
• Au niveau connaissance
Riches & pauvres par intention :
• On peut être riche par intention (orgueil)
• On peut être riche (argent) en réalité, et pauvre selon l’état par intention (humilité)
• On peut être pauvre (petit) en réalité et par intention (humilité)
• On peut être pauvre en réalité et vouloir le cacher ou devenir riche (orgueil)
Plus on se fait petit devant Dieu, plus Il nous inonde de sa Grâce et de son Amour et plus on le reflète. Et plus on le reflète, plus on peut le communiquer à nos frères.
C'est pourquoi, le Christ a dit, « - Le plus grand d'entre vous sera votre serviteur » (Mt. 23, 10-12). La "grandeur" de Dieu n'est pas la "grandeur" des hommes.
La grandeur de Dieu se trouve dans la pureté et l'innocence. Dans le fait d'être "doux et humble de cœur".
C'est cela l'humilité. C'est ce qui nous rapproche Dieu. C'est se faire "petit". C'est être humble de cœur.
Dans les Béatitudes, Jésus appelle « heureux » les pauvres de cœur, ceux qui pleurent, les doux, les cœurs purs. Tous sont des qualificatifs de l’humble et du petit.
Contrairement à l'orgueilleux dont parle le psaume :
"- Celui-là se voit d'un œil trop flatteur pour connaître et haïr sa faute" (Ps 35,2-3).
En fait, l'orgueil, c'est l'intelligence qui, se trouvant belle par elle-même, s'aveugle elle-même, se saborde elle-même…
Ce qu'il faut, c'est être un vrai "serviteur" de Dieu en le servant dans la prière et à travers ses frères dans lesquels se trouve son image...
L'humilité conduit donc à la charité.
Plus nous serons "petits" sur cette terre, plus nous serons "grands" dans le Ciel.
C'est pourquoi, St Jean Baptiste dit dans l’évangile selon St Jean : « - Pour qu'Il croisse (le Christ), il faut que je diminue » (Jean 3, 30).
Nous devons faire disparaître notre "égo" pour que Lui puisse prendre toute la place.
Et comment alors ne pas parler de la Très Sainte Vierge ?
Pourquoi l’Église affirme-t-elle qu’elle a été couronnée au Ciel, par son Fils, Reine des créatures ? …
Les évangiles, et même le Nouveau Testament dans son ensemble, parlent très peu de la Mère de Dieu. En toute chose Marie est restée petite, humble, cachée. A la crèche, nous dit l’Évangile, Marie « retenait toutes ces choses dans son cœur » ; elle faisait confiance. Marie a toujours été un modèle d’humilité.
Tant et si bien que lors de la « Présentation » (Quelqu’un – catéchumène – peut-il me dire ce qu’est la Présentation ? …)
Après la naissance d’un enfant, il était d’usage chez les juifs, d’aller le « présenter » au Temple à Jérusalem. Pour cela, il fallait également apporter un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes.
Lors de la Présentation de l’enfant jésus au Temple, ses parents rencontrent 2 personnes, avancées en âge, qui avaient choisi de vivre au Temple de Jérusalem pour finir leur vie. Les 2 étaient remplies d’Esprit Saint et prophétisaient. C’était le vieillard Siméon et la veuve Anne de la tribu d’Aser.
Le vieillard Siméon a prédit à Marie qu’un glaive lui transpercerait le cœur. Et c’est ce qui arriva à la Vierge Marie qui « faisait confiance en gardant toutes ces choses dans son cœur ».
Marie a vécu intérieurement toute la Passion et la crucifixion de son Fils. Et, au moment de sa mort, un « glaive » lui a transpercé le cœur…
C’est pourquoi l’Église appelle Marie la « nouvelle Eve », et Jésus le « nouvel Adam ».
Si Marie est immaculée, conçue sans la malédiction du péché, et qu’elle est la seule créature qui n’aie jamais péché, alors, contrairement à Adam et Eve, en Marie, l’humanité a été obéissante jusqu’au bout. De même que, dans le Christ, elle a été obéissante jusqu’à la mort de la Croix.
Tout cela pour dire que Marie a été obéissante et effacée tout au long de sa vie terrestre. Marie est un modèle d’humilité ! Un modèle d’humilité dans lequel son Fils a pris toute la place…
La gloire de Marie au Ciel lui vient donc de son Fils. On peut dire de Marie qu’elle est « transparente de Dieu » dont elle reflète la Gloire. Tout comme la mer est bleue parce qu’elle reflète le ciel…
Je vous ai parlé de l’orgueil et de l’humilité. De celui qui veut tout posséder, tout chapeauter, et qui se coupe de Dieu, de la « Source » parce qu’il ne regarde que lui et est persuadé de se sauver par lui-même.
Et de celui qui, par amour, se tourne vers son Dieu et veut le connaître toujours plus en se faisant « tout-petit » pour qu’Il prenne toute la place.
Le petit, c'est celui qui choisit de se dépouiller en vue du Royaume des Cieux.
Avant de terminer, j’aimerais vous parler de ce que j’appelle la « fausse humilité »…
Vous en avez déjà un exemple dans l’Évangile. Au moment du « Lavement des pieds » :
Évangile de Jésus Christ selon St Jean (Jn. 13, 4-9 & 12-15 ) :
Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors, il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre qui lui dit : « - C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « - Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard, tu comprendras. » Pierre lui dit : « - Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « - Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit :
« - Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit :
« - Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez "Maître" et "Seigneur", et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
Lorsque Jésus prend un linge pour laver les pieds de ses disciples, Simon-Pierre est outré :
« - C’est toi, Seigneur, qui me lave les pieds ?! … »
Jésus tente alors de lui expliquer :
« - Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras… »
Or, au lieu d’écouter et de faire confiance au seul Juste, le Christ, Pierre se cramponne à ce que lui, croit juste :
« - Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Il tourne le dos au Christ, à la Vérité, pour faire son œuvre propre. Et cela au nom de l’humilité ; et pourtant ce n’en est pas ! …
Vous allez sans doute rencontrer des gens qui vous diront qu’être petit, c’est ne pas chercher à comprendre. Juste aimer…
Certes, aimer, c’est déjà beaucoup. Mais justement, le propre du petit, c’est de chercher à comprendre, puisqu’être petit, c’est une intention de vie…
Dieu veut que nous soyons tous innocent comme un enfant. Or, c’est souvent l’enfant qui pose les questions les plus judicieuses. Justement parce qu’il a le cœur pur et innocent. L’adulte, lui, est déjà blasé.
C’est le premier commandement que nous avons vu : « - Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton intelligence… » Mais c’est de l’intelligence du cœur dont il s’agit.
Il faut bien comprendre une chose : Nous ne nous appartenons pas ! …
C’est intéressant d’affirmer cela au moment où certaines personnes crient que leur corps leur appartient…
Mais mon corps, tel qu’il est, est-ce que j’ai choisi de l’avoir ? …
Mais ma volonté, mon intelligence, est-ce que j’ai choisi de les avoir ? …
Toutes les qualités qui sont les miennes, tous mes « talents », est-ce que j’ai choisi de les avoir ? …
Ma vie, mon existence, ai-je choisi de les avoir ? …
Pour avoir choisi d’exister, il aurait déjà fallu que j’existe, non ? …
Tout cela ne vient pas de nous et nous a été donné gratuitement ! …
Tout cela nous a été donné par amour, et c’est par amour qu’il faut le faire fructifier. Par amour avec un cœur d’enfant…
Il est d’ailleurs puéril d’aller lorgner chez l’un ou chez l’autre par jalousie, et donc par orgueil. Car chacun d’entre nous est unique et possède une place unique qui lui a été attribuée, de toute éternité, par Dieu… Si nous arrivions à prendre la place de l’autre, nous ne serions donc pas heureux…
Voici la parabole des talents :
Évangile de Jésus Christ selon St Matthieu (Mt. 25, 14-30) :
Un homme partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un, il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : « - Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres ». Son maître lui déclara : « - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur. »
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : « - Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. » Son maître lui déclara : « - Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur. »
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : « - Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » Son maître lui répliqua : « - Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. A celui qui a, on donnera encore et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents ! »
Celui qui ne fait pas fructifier le « talent » qui lui a été donné par Dieu est donc un « Serviteur mauvais et paresseux ». C’est même souvent le « vrai orgueil » qui peut se cacher derrière la « fausse humilité ». C’est le 4ème cas donné précédemment : « On peut être pauvre en réalité et vouloir le cacher ». On prend le prétexte de l’humilité, et pourtant, c’est de l’orgueil…
Pour terminer, nous devons aimer le Seigneur de tout notre cœur et de toute notre intelligence. Cette intelligence du cœur qui nous pousse à être tout-petits pour être enfants du Père.
Cette intelligence qui nous pousse à aimer par humilité. A être la « lumière du monde », ces « miroirs » qui reflètent le Seigneur pour le transmettre gratuitement à nos frères quitte à « leur laver les pieds » …
Évangile de Jésus Christ selon St Matthieu (Mt. 5, 14-16) :
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Je ne veux pas connaître pour connaître (orgueil).
Je veux connaître Celui que j’aime et que je veux faire partager ! (amour)
- quelle que soit ma condition – selon mes propres moyens - (humilité)
C’est cela être serviteur…
Jean-Marie
Jean-Marie- Près de Jésus Christ
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Re: Il nous apprend à être tout-petits (Intervention catéchuménale du 15 janvier 2017)
Merci cela est très beau mais j'aimerais revenir sur un point.
Saint Pierre n'a pas tourné le dos à Jésus ni voulu faire sa propre œuvre lors du lavement des Pieds.
Saint Pierre était un homme fougueux et entier et c'est par humilité qu'il n'avait pas voulu se faire laver les pieds. Il n'avait seulement pas compris pourquoi Jésus faisait cet acte.
Saint Pierre n'a pas tourné le dos à Jésus ni voulu faire sa propre œuvre lors du lavement des Pieds.
Saint Pierre était un homme fougueux et entier et c'est par humilité qu'il n'avait pas voulu se faire laver les pieds. Il n'avait seulement pas compris pourquoi Jésus faisait cet acte.
veilleur- Contre la Franc Maconnerie
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