Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
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Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
"On entend parfois répéter comme un mantra que Paul VI a dit (sic !) que « les fumées de Satan sont entrées dans l’Eglise ». On l’entend surtout dire par des gens pour qui le magistère de Paul VI n’est fondamentalement pas fiable, et qui comprennent cette phrase comme un aveu : « Eglise du Christ, moi, Paul VI, je viens te dire d’un ton patelin et bonhomme, qu’avec le concile Vatican II et les livres liturgiques que j’ai promulgués, j’ai fait entrer les fumées de Satan dans l’Eglise, et qu’en fait, assieds-toi (dans la cathèdre de Pierre), car moi, je ne suis en fait pas du tout le serviteur du Christ. »
Bref, ces fameuses « fumées de Satan » semblent parfois tenues pour l’alpha et l’oméga de l’ecclésiologie et de la vie de l’Eglise : la messe est dite de toujours, Paul VI se serait vanté là d’avoir fait mentir le Christ !
Car oui, les Paroles du Christ sont bien oubliées, Qui Se réjouissait de « voir Satan tomber comme l’éclair », après la première mission des 72 disciples, et Qui dit à Pierre que les « Portes de l’Enfer ne prévaudraient pas contre « elle » ».
Saint Thomas d’Aquin o.p., Joseph Ratzinger, Jean-Paul II, entre beaucoup d’autres, ont tenu à souligner, à la suite d’Origène, que ce « elle » peut se rapporter aussi bien à l’Eglise qu’à la pierre de fondation (« Pierre, tu es Pierre, et sur cette pierre J’édifierai Mon Eglise, et les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre ‘elle’ »). Saint Robert Bellarmin SJ et Jean-Paul II font même remarquer avec une logique imparable (ou alors, faites-leur signe !) qu’on ne voit pas comment un édifice pourrait être plus solide que sa pierre de fondation.
Le Christ, d’ailleurs, a prié explicitement et particulièrement pour la Foi de Pierre (lui obtenant et lui donnant une Grâce particulière pour lui et ses Successeurs) – et non pour celle des Apôtres, des Disciples, de l’Eglise, ni celle de la Chaire de Pierre, du Siège apostolique. Par contre, cette Grâce est obtenue, assurée, et garantie, pour conduire à chaque instant avec sûreté et prudence l’entier Troupeau du Christ – d’où son corollaire, l’inerrance du magistère pétrinien, qui guide avec sûreté les âmes vers le Mystère qu’il transmet intégralement et fidèlement, malgré les limites inhérentes aux discours humains, à commencer par ceux du Christ (voir les précédentes introductions).
Saint Thomas d’Aquin rappellera de fait qu’il vaut mieux s’en tenir aux sentences du pape qu’à la pensée des hommes les plus apparemment doctes. Passage que reprendra Saint Pie X dans un célèbre Discours aux prêtres : « Quand on aime le pape, on ne préfère pas à l’autorité du pape celle d’autres personnes, qui, quoique savantes, sont en dissentiment avec le pape : car si elles sont savantes, elles ne sont pas saintes, car qui est saint ne peut être en dissentiment avec le pape. »
Mais faut-il faire remarquer que Paul VI était meilleur théologien que ceux qui – pour mieux s’opposer à lui ! – feignent de se réclamer de lui : Paul VI n’a pas dit que les fumées de Satan seraient entrées dans l’Eglise, mais qu’il « a le sentiment » (affirmation déjà plus nuancée que celle qui est le plus souvent « citée »), sentiment donc que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée « dans le Peuple de Dieu ». Et Paul VI, de fait, de déplorer ensuite un manque de confiance… dans l’Eglise, avant d’appeler pour être raffermi… à se rapprocher de cœur et d’esprit du Pontife romain, pour en recevoir la grâce de certitude dans la Foi.
Rien de très étonnant : il s’agissait d’une homélie pour la fête de Saint Pierre et Saint Paul… Ce qui est étonnant, en revanche, c’est qu’un fragment isolé et déformé d’un texte soit utilisé avec opiniâtreté pendant des décennies à rebours de ce que son auteur a explicitement voulu dire et dit ! Et on vous répondra : mais Paul VI a bien parlé de fumées de Satan, je ne fais que citer le Magistère. Ami lecteur, dis-moi, comment faire comprendre qu’il s’agit d’un simple, bête et massif contresens ?
Bien sûr, ‘Peuple de Dieu’ est une des dénominations possibles de l’Eglise, mais en la choisissant, et en la distinguant expressément du concept d’ ‘Eglise’, Paul VI d’une part évite de dire quelque chose d’apparemment contraire aux Paroles du Christ, ce qui est toujours assez heureux, et d’autre part, insiste sur le trouble semé chez les personnes, chez fidèles et pasteurs… par… le Diable, dit-il en toutes lettres (et non le Concile Vatican II ni le Novus Ordo).
Benoît XVI, en commentant ce passage, a souligné que Paul VI ne visait bien évidemment en aucune manière la pierre de fondation de l’Eglise. D’ailleurs, Paul VI, comme l’ensemble de ses Prédécesseurs et Successeurs – et l’Eglise – a toujours enseigné que, par la Grâce du Christ, le magistère pétrinien est inerrant. Cette homélie se poursuit donc par un appel répété à se voir confirmé dans la Foi en étant plus intimement uni de cœur et d’esprit au Successeur de Pierre.
Comme le tient Pie XII : « Ceux-là se trompent dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ Tête de l’Eglise sans adhérer fidèlement à son Vicaire sur la terre, [et empêchent] les hommes en quête du port du Salut éternel de reconnaître et trouver le Corps mystique du Rédempteur. »
Ainsi, dit Pie XII, non seulement ils sont dangereux pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres.
« Qui vous écoute M’écoute, qui vous rejette Me rejette. »
A bon entendeur, par grâce de Dieu, Salut… éternel !"
la suite sur ce lien :
https://lanef.net/2019/10/29/lindefectible-assistance-du-christ-et-de-lesprit-saint-au-pontife-romain-5/
Bref, ces fameuses « fumées de Satan » semblent parfois tenues pour l’alpha et l’oméga de l’ecclésiologie et de la vie de l’Eglise : la messe est dite de toujours, Paul VI se serait vanté là d’avoir fait mentir le Christ !
Car oui, les Paroles du Christ sont bien oubliées, Qui Se réjouissait de « voir Satan tomber comme l’éclair », après la première mission des 72 disciples, et Qui dit à Pierre que les « Portes de l’Enfer ne prévaudraient pas contre « elle » ».
Saint Thomas d’Aquin o.p., Joseph Ratzinger, Jean-Paul II, entre beaucoup d’autres, ont tenu à souligner, à la suite d’Origène, que ce « elle » peut se rapporter aussi bien à l’Eglise qu’à la pierre de fondation (« Pierre, tu es Pierre, et sur cette pierre J’édifierai Mon Eglise, et les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre ‘elle’ »). Saint Robert Bellarmin SJ et Jean-Paul II font même remarquer avec une logique imparable (ou alors, faites-leur signe !) qu’on ne voit pas comment un édifice pourrait être plus solide que sa pierre de fondation.
Le Christ, d’ailleurs, a prié explicitement et particulièrement pour la Foi de Pierre (lui obtenant et lui donnant une Grâce particulière pour lui et ses Successeurs) – et non pour celle des Apôtres, des Disciples, de l’Eglise, ni celle de la Chaire de Pierre, du Siège apostolique. Par contre, cette Grâce est obtenue, assurée, et garantie, pour conduire à chaque instant avec sûreté et prudence l’entier Troupeau du Christ – d’où son corollaire, l’inerrance du magistère pétrinien, qui guide avec sûreté les âmes vers le Mystère qu’il transmet intégralement et fidèlement, malgré les limites inhérentes aux discours humains, à commencer par ceux du Christ (voir les précédentes introductions).
Saint Thomas d’Aquin rappellera de fait qu’il vaut mieux s’en tenir aux sentences du pape qu’à la pensée des hommes les plus apparemment doctes. Passage que reprendra Saint Pie X dans un célèbre Discours aux prêtres : « Quand on aime le pape, on ne préfère pas à l’autorité du pape celle d’autres personnes, qui, quoique savantes, sont en dissentiment avec le pape : car si elles sont savantes, elles ne sont pas saintes, car qui est saint ne peut être en dissentiment avec le pape. »
Mais faut-il faire remarquer que Paul VI était meilleur théologien que ceux qui – pour mieux s’opposer à lui ! – feignent de se réclamer de lui : Paul VI n’a pas dit que les fumées de Satan seraient entrées dans l’Eglise, mais qu’il « a le sentiment » (affirmation déjà plus nuancée que celle qui est le plus souvent « citée »), sentiment donc que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée « dans le Peuple de Dieu ». Et Paul VI, de fait, de déplorer ensuite un manque de confiance… dans l’Eglise, avant d’appeler pour être raffermi… à se rapprocher de cœur et d’esprit du Pontife romain, pour en recevoir la grâce de certitude dans la Foi.
Rien de très étonnant : il s’agissait d’une homélie pour la fête de Saint Pierre et Saint Paul… Ce qui est étonnant, en revanche, c’est qu’un fragment isolé et déformé d’un texte soit utilisé avec opiniâtreté pendant des décennies à rebours de ce que son auteur a explicitement voulu dire et dit ! Et on vous répondra : mais Paul VI a bien parlé de fumées de Satan, je ne fais que citer le Magistère. Ami lecteur, dis-moi, comment faire comprendre qu’il s’agit d’un simple, bête et massif contresens ?
Bien sûr, ‘Peuple de Dieu’ est une des dénominations possibles de l’Eglise, mais en la choisissant, et en la distinguant expressément du concept d’ ‘Eglise’, Paul VI d’une part évite de dire quelque chose d’apparemment contraire aux Paroles du Christ, ce qui est toujours assez heureux, et d’autre part, insiste sur le trouble semé chez les personnes, chez fidèles et pasteurs… par… le Diable, dit-il en toutes lettres (et non le Concile Vatican II ni le Novus Ordo).
Benoît XVI, en commentant ce passage, a souligné que Paul VI ne visait bien évidemment en aucune manière la pierre de fondation de l’Eglise. D’ailleurs, Paul VI, comme l’ensemble de ses Prédécesseurs et Successeurs – et l’Eglise – a toujours enseigné que, par la Grâce du Christ, le magistère pétrinien est inerrant. Cette homélie se poursuit donc par un appel répété à se voir confirmé dans la Foi en étant plus intimement uni de cœur et d’esprit au Successeur de Pierre.
Comme le tient Pie XII : « Ceux-là se trompent dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ Tête de l’Eglise sans adhérer fidèlement à son Vicaire sur la terre, [et empêchent] les hommes en quête du port du Salut éternel de reconnaître et trouver le Corps mystique du Rédempteur. »
Ainsi, dit Pie XII, non seulement ils sont dangereux pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres.
« Qui vous écoute M’écoute, qui vous rejette Me rejette. »
A bon entendeur, par grâce de Dieu, Salut… éternel !"
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https://lanef.net/2019/10/29/lindefectible-assistance-du-christ-et-de-lesprit-saint-au-pontife-romain-5/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8738
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
On d'ailleurs peut remarquer, ramener la véracité des Paroles du Christ à toute la hiérarchie et à Son Peuple, l'Église sur terre reste un miracle constant et permanent, quand on vois tout ces ennemis et même en son sein, sans l'Action permanente de L'esprit-Saint tout s'écroule en un instant.
Yeshoua- Avec Saint Joseph
- Messages : 1295
Inscription : 14/03/2017
Re: Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
Oui et Paul VI nous a aussi laissé ce Credo pour fortifier notre foi, notre amour pour Dieu, pour l'Eglise et pour notre prochain:
http://www.totus-tuus.fr/article-credo-du-pape-paul-vi-120173471.html
http://www.totus-tuus.fr/article-credo-du-pape-paul-vi-120173471.html
Invité- Invité
Re: Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
« La fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » (Paul VI)
« Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. Nous voyons le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction, l'affrontement. On n'a plus confiance dans l'Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d'un journal ou d'un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s'il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres. Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière. La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément. Les savants sont ceux qui courbent la tête, qui s'interrogent le plus douloureusement. Ils finissent par dire : « Je ne sais pas, nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir ». L'enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour pouvoir ensuite le démolir par les révolutions les plus étranges et les plus radicales, pour renier toutes les conquêtes, pour redevenir primitifs après avoir tant exalté les progrès du monde moderne. Dans l'Église également règne cet état d'incertitude.......
Sa Sainteté le pape Paul VI, Homélie 29 juin 1972
on dirait qu'une nuance est à apporter, le pape Paul 6 parle du Peuple de Dieu et non pas de l'Eglise dans son homélie , est ce que c'est important ou cela revient il au même ?
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-16356283.html
il semble que ce Pape a beaucoup souffert
« (…) Ce qui nous frappait le plus, c’était de le trouver prêtre dans l’exercice même de sa charge. Son âme était douloureuse : la dégradation du catholicisme en était la principale cause. Il dut dénoncer en juillet 1972 la « fumée de Satan » qui s’était introduite dans l’Eglise. Un long conflit avec le cardinal Alfrink et les évêques de Hollande (voir le catéchisme Hollandais, (+) NDLR) au sujet du célibat des prêtres le fit particulièrement souffrir. « J’espère que Dieu me rappellera à lui avant de voir cela ». Autre souffrance, la défection des prêtres, atteignant même tels jésuites-professeurs à la Grégorienne (Pin, Tufari, Diez, Alegria), qui prennent position contre le Pape dans la question de l’introduction du divorce en Italie, en vertu, disent-ils, du principe de la liberté religieuse proclamée par le récent concile : « à qui nous fier ? Si les jésuites se comportent ainsi qu’en sera-t-il des autres ? Si vous saviez quelle souffrance c’est pour moi, cette démolition de l’Eglise par le dedans, de la part de ceux qui devraient la défendre ». Dans un discours du mercredi, il dénonçait avec une tristesse indignée « les prêtres et religieux qui crucifient l’Eglise ». A Bruxelles, en septembre 1970, se tenait le congrès des théologiens (progressistes) de la revue « Concilium ». Paul VI me confia : « j’ai lu hier soir et cette nuit les exposés des théologiens de Bruxelles : c’est la destruction de toute autorité dans l’Eglise, tout vient d’en-bas ! ».
brigitte57- Avec le Pape François
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Age : 66
Inscription : 20/02/2017
Re: Le contresens sur la phrase de Paul VI :"les fumées de Satan..."
Mais faut-il faire remarquer que Paul VI était meilleur théologien que ceux qui – pour mieux s’opposer à lui ! – feignent de se réclamer de lui : Paul VI n’a pas dit que les fumées de Satan seraient entrées dans l’Église, mais qu’il « a le sentiment » (affirmation déjà plus nuancée que celle qui est le plus souvent « citée »), sentiment donc que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée « dans le Peuple de Dieu ». Et Paul VI, de fait, de déplorer ensuite un manque de confiance… dans l’Eglise, avant d’appeler pour être raffermi… à se rapprocher de cœur et d’esprit du Pontife romain, pour en recevoir la grâce de certitude dans la Foi.
Mais "le Peuple de Dieu" est "l’Église"!
Donc que l'on remplace "Peuple de Dieu" par "Église" cela ne change rien. Le sens est le même.
Et quoi qu'il en soit cette phrase ne contredit en rien l'évangile : "l'Enfer ne prévaudra jamais contre Elle" signifie que le démon n'aura jamais le dessus sur l’Église, mais cela ne signifie pas que l’Église ne peut être attaquée ou infiltrée par l'esprit du mal.
Ceci dit Paul VI a bien voulu dénoncer l'influence du démon sur l’Église entière pour son manque d'obéissance envers l'enseignement de l'église et donc du Christ. Mais il faut expliquer pourquoi et une des raisons peut être la suivante.
Cette homélie date du 29 juin 1972, elle a donc été dite après la promulgation des encycliques que Paul VI avait écrite dont l'une d'elle "Humane Vitae", promulguée le 25 juillet 1968, avait été excessivement mal accueillie et y compris par le "Peuple de Dieu", qui dès lors était visiblement lui aussi en parti influencé par la dite "révolution sexuelle" et donc par l'esprit du mal.
A cette époque il y a eu une telle "rébellion" envers cette encyclique et même dans l’Église que Paul VI en fut très affecté, Padre Pio lui même avait écrit une lettre au Pape pour le consoler car il connaissait sa profonde douleur de voir que l’Église n’avait pas accueillie son encyclique sur le mariage et la régulation des naissances. Encyclique qui était évidement parfaitement juste car elle s'opposait parfaitement et radicalement à la dite "révolution sexuelle" mondiale.
Tout Petit- Aime le chapelet
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