FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
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FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Le pape Benoît XVI va lever, probablement le week-end prochain, l'excommunication des quatre évêques traditionalistes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, écrit le quotidien italien Il Giornale.
En juin 1988, Mgr Marcel Lefebvre, fondateur français de la Fraternité, décédé en 1991, avait sacré à Econe (Suisse) des évêques sans l'accord du Saint-Siège, ce qui avait aussitôt entraîné cette mesure d'excommunication.
Il s'agit d'un nouveau geste du pape Benoît XVI pour mettre fin à ce schisme dans l'Eglise catholique, après ses initiatives en faveur de la réintroduction du rite traditionnel tridentin, en latin, auquel les traditionalistes sont attachés.
En août 2005, peu après l'élection de Benoît XVI et pour la première fois depuis la rupture de 1988, le dialogue avait été renoué entre le Vatican et la Fraternité Saint-Pie X, hostile aux innovations introduites par le Concile Vatican II au début des années 60.
En septembre dernier, au cours de sa visite en France, le pape avait lancé à Lourdes un appel aux vocations religieuses, rappelé aux évêques les dogmes contre la "permissivité morale" et leur avait suggéré une ouverture vers les traditionalistes.
Lors d'une rencontre à huis clos avec les évêques, il avait souhaité une "pacification des esprits" avec les tenants de la tradition.
"Je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage", avait-il dit. "Nul n'est de trop dans l'Eglise. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui et jamais rejeté."
Fondée en 1970, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X dénonce le "modernisme" et les "errements dogmatiques" qui ont, selon elle, suivi le concile.
Forte de quatre évêques et de 470 prêtres, présente dans une soixantaine de pays, elle marque son attachement à la "messe de toujours", en latin, et ne cache pas son aversion pour un "oecuménisme qui établit en fait l'égalité des religions" et symbolisé par la rencontre d'Assise en janvier 2002.
Benoît XVI, lorsqu'il n'était encore que le cardinal Josef Ratzinger, était apparu au Concile Vatican II comme un théologien libéral. Il a ensuite évolué vers des thèses plus conservatrices, au point de s'être vu affublé par ses détracteurs du sobriquet de "Panzerkardinal".
Philip Pullella, version française Guy Kerivel LE POINT
En juin 1988, Mgr Marcel Lefebvre, fondateur français de la Fraternité, décédé en 1991, avait sacré à Econe (Suisse) des évêques sans l'accord du Saint-Siège, ce qui avait aussitôt entraîné cette mesure d'excommunication.
Il s'agit d'un nouveau geste du pape Benoît XVI pour mettre fin à ce schisme dans l'Eglise catholique, après ses initiatives en faveur de la réintroduction du rite traditionnel tridentin, en latin, auquel les traditionalistes sont attachés.
En août 2005, peu après l'élection de Benoît XVI et pour la première fois depuis la rupture de 1988, le dialogue avait été renoué entre le Vatican et la Fraternité Saint-Pie X, hostile aux innovations introduites par le Concile Vatican II au début des années 60.
En septembre dernier, au cours de sa visite en France, le pape avait lancé à Lourdes un appel aux vocations religieuses, rappelé aux évêques les dogmes contre la "permissivité morale" et leur avait suggéré une ouverture vers les traditionalistes.
Lors d'une rencontre à huis clos avec les évêques, il avait souhaité une "pacification des esprits" avec les tenants de la tradition.
"Je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage", avait-il dit. "Nul n'est de trop dans l'Eglise. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui et jamais rejeté."
Fondée en 1970, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X dénonce le "modernisme" et les "errements dogmatiques" qui ont, selon elle, suivi le concile.
Forte de quatre évêques et de 470 prêtres, présente dans une soixantaine de pays, elle marque son attachement à la "messe de toujours", en latin, et ne cache pas son aversion pour un "oecuménisme qui établit en fait l'égalité des religions" et symbolisé par la rencontre d'Assise en janvier 2002.
Benoît XVI, lorsqu'il n'était encore que le cardinal Josef Ratzinger, était apparu au Concile Vatican II comme un théologien libéral. Il a ensuite évolué vers des thèses plus conservatrices, au point de s'être vu affublé par ses détracteurs du sobriquet de "Panzerkardinal".
Philip Pullella, version française Guy Kerivel LE POINT
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
MAIS ATTENTION !
SIc'est la volonté du PAPE BENOIT XVI, ce n'est pas celle de tous les EVEQUES !
Déjà dans certains évêchés, certains EVEQUES proposent des prostectus à la sortie des messes, le dimanche, pour montrer leur désacord... En particuliers, le MIEN...
je tâcherai de me procurer ce texte...
SIc'est la volonté du PAPE BENOIT XVI, ce n'est pas celle de tous les EVEQUES !
Déjà dans certains évêchés, certains EVEQUES proposent des prostectus à la sortie des messes, le dimanche, pour montrer leur désacord... En particuliers, le MIEN...
je tâcherai de me procurer ce texte...
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Il est heureux que " les traditionnels " rentrent au bercail.
Il y a de la place pour eux.
Qu'ils soient remerciés pour nous avoir conservé ce beau rite de la tradition.
Pourvu que l'on réhabilite Mgr Lefebvre qui fût un bon évêque à une désobéissance prés.
Il y a de la place pour eux.
Qu'ils soient remerciés pour nous avoir conservé ce beau rite de la tradition.
Pourvu que l'on réhabilite Mgr Lefebvre qui fût un bon évêque à une désobéissance prés.
P4572- Dans la prière
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Le pape a annulé les excommunications
AFP
22/01/2009 | Mise à jour : 11:01
.yui-panel { position:relative; background-color:white; }.mask { background-color:#000;opacity:.25; *filter:alpha(opacity=25); }
figcom_sep_bulle='avec';
|
.
Le pape Benoît XVI a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques intégristes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre, affirme aujourd'hui le quotidien italien Il Giornale.
Le décret déjà signé par le pape, qui lève l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre dont celle de son successeur Mgr Bernard Fellay, doit être rendu public d'ici la fin de la semaine, selon le vaticaniste d'Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.
Cette mesure de Benoît XVI fait suite à de précédents gestes du pape allemand pour mettre fin au schisme intégriste, avec notamment la réhabilitation en juillet 2007 de la "messe tridentine" en latin abandonnée après le concile Vatican II (1962-65).
En juin 2008, le Vatican a aussi renoncé à exiger explicitement des adeptes de Mgr Lefebvre, regroupés dans la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dirigée par Mgr Fellay, la reconnaissance du concile Vatican II (liberté religieuse et ouverture à la société).
AFP
22/01/2009 | Mise à jour : 11:01
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Le pape Benoît XVI a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques intégristes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre, affirme aujourd'hui le quotidien italien Il Giornale.
Le décret déjà signé par le pape, qui lève l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre dont celle de son successeur Mgr Bernard Fellay, doit être rendu public d'ici la fin de la semaine, selon le vaticaniste d'Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.
Cette mesure de Benoît XVI fait suite à de précédents gestes du pape allemand pour mettre fin au schisme intégriste, avec notamment la réhabilitation en juillet 2007 de la "messe tridentine" en latin abandonnée après le concile Vatican II (1962-65).
En juin 2008, le Vatican a aussi renoncé à exiger explicitement des adeptes de Mgr Lefebvre, regroupés dans la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dirigée par Mgr Fellay, la reconnaissance du concile Vatican II (liberté religieuse et ouverture à la société).
P4572- Dans la prière
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
C'est vrai, il faut toujours pardonner et avancer en oubliant les différences et les rancoeurs...
Souhaitons que les excommunications faites par le St Père Jean Paul II ne laisseront pas trop de traces... Malheureusement, le contexte actuel de Franc-Maçonnerie évolutive me laisse sceptique...
On verra...
Souhaitons que les excommunications faites par le St Père Jean Paul II ne laisseront pas trop de traces... Malheureusement, le contexte actuel de Franc-Maçonnerie évolutive me laisse sceptique...
On verra...
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Ce message n'est pas très limpide.
Je doute qu'il puisse provenir de notre Seigneur.
Tout est contenu dans la bible au titre de l'enseignement doctrinal.
En ce qui concerne , la vie de l'Eglise,mieux vaut lire les messages du mouvement sacerdotal marial, si vous voulez comprendre ce qui se trame en elle par l'intermédiaire de l'infiltration maçonnique.
Je doute qu'il puisse provenir de notre Seigneur.
Tout est contenu dans la bible au titre de l'enseignement doctrinal.
En ce qui concerne , la vie de l'Eglise,mieux vaut lire les messages du mouvement sacerdotal marial, si vous voulez comprendre ce qui se trame en elle par l'intermédiaire de l'infiltration maçonnique.
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Ce message n'est pas très limpide.
Je doute qu'il puisse provenir de notre Seigneur.
Tout est contenu dans la bible au titre de l'enseignement doctrinal.
Absolument d'accord avec vous, Panetier.
Moi non plus, je ne peux croire que ce message vienne du Seigneur.
En effet, reprocher à la Sainte l'Eglise Catholique de s'être modifiée, de vivre dans le modernisme et en même temps prétendre que la Bible n'est pas tout, qu'elle doit vivre et s'adapter au cours des temps n'est pas du tout cohérent. C'est le moins qu'on puisse dire!!!
De plus, dire que les "messagers" doivent "compléter" la Bible va carrément à l'encontre de ce que dit Saint Jean dans la conclusion du livre de l'Apocalypse qui clôt et scelle l'Ecriture!!!!
Par contre, concernant le msm, je ne partage pas votre avis. Mais là c'est un autre problème...
Amicalement
Philippe-Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Peut on être d'accord à 100 % avec quelqu'un en ce bas monde ?
On a tous des convergences et des divergences, même entre amis et c'est tant mieux...
Philippe-Antoine Votre avatar nous prouve au moins que vous êtes favorables aux apparitions de Fatima ( je vous sais hostile à bien d'autres ! ).
J'aimerai savoir votre avis concernant le 3e secret soi disant transmis par Jean-Paul II ; selon vous est ce le vrai ou un faux ?
( réponse souhaitée dans la rubrique apparitions/Fatima ...merci )
On a tous des convergences et des divergences, même entre amis et c'est tant mieux...
Philippe-Antoine Votre avatar nous prouve au moins que vous êtes favorables aux apparitions de Fatima ( je vous sais hostile à bien d'autres ! ).
J'aimerai savoir votre avis concernant le 3e secret soi disant transmis par Jean-Paul II ; selon vous est ce le vrai ou un faux ?
( réponse souhaitée dans la rubrique apparitions/Fatima ...merci )
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Marcel Lefebvre est né le 29 novembre 1905 dans une famille d’industriels du Nord de la France. Après ses études secondaires, il rejoint son frère aîné au séminaire français de Rome en octobre 1923. Mgr Lefebvre gardera toujours une grande estime pour le directeur du séminaire français le Père Henri Le Floch qui lui fit aimer et révérer l’enseignement des papes. Le Père expliquait avec force les grandes encycliques dirigées contre les erreurs modernes telles que le libéralisme, le modernisme ou le communisme. Le 21 septembre 1929, Marcel Lefebvre est ordonné prêtre par Mgr Liénart à Lille. (Mgr Lefebvre et Mgr Liénart étaient des cousins issus de germains à La huitième génération en lignée de LEPOUTRE Jean (1630-1702)et DELEBECQUE Marie (1638-1704) voir la généalogie de Mgr Lefebvre et celle de Mgr Liénart)
Il revient ensuite à Rome pour préparer son doctorat en théologie, tout en faisant office de grand cérémoniaire au séminaire. Déjà titulaire d’un doctorat en philosophie, il obtient le doctorat de théologie le 2 juillet 1930.
De 1930 à 1931, il est vicaire dans une banlieue ouvrière de Lille attendant la permission de son évêque d’entrer chez les Pères du Saint-Esprit (Congrégation missionnaire). Le 1er septembre 1931, il commence son noviciat
Ayant émis sa profession religieuse le 8 septembre 1932, le 12 novembre de la même année il s’embarque pour Libreville (Gabon) où il est nommé professeur au séminaire, poste qu’il occupera jusqu’en 1934, date à laquelle il se verra confier la responsabilité de directeur jusqu’en 1938. A cette date, souffrant de paludisme et absolument épuisé, il est envoyé « se reposer en brousse »
De 1938 à 1945, le Père Marcel est supérieur de diverses missions au Gabon. Il y montre un grand sens de l’organisation, et se révèle excellent administrateur, attentif à moderniser les installations pour faciliter la tâche de tous : il fait ainsi installer groupes électrogènes, machines, eau courante…
En octobre 1945 il est rappelé en France et se voit confier le scolasticat de philosophie des spiritains à Mortain (Manche). Il s’applique à relever la maison de ses ruines – elle avait souffert de la guerre – et à former ses séminaristes selon l’enseignement des papes.
Le 25 juin 1947, il apprend qu’il est nommé vicaire apostolique de Dakar, et le jeudi 18 septembre 1947, il est sacré évêque.
En 1948, Pie XII le nomme délégué apostolique pour l’Afrique noire francophone, c’est-à-dire l’équivalent d’un nonce apostolique. En outre, le délégué devant avoir le rang d’archevêque, Mgr Lefebvre était nommé archevêque titulaire d’Arcadiopolis in Europa. Il était représentant du pape dans un diocèse, 26 vicariats et 17 préfectures apostoliques, sur un territoire s’étendant du Maroc et du Sahara à Madagascar et à la Réunion en passant par l’AOF, le Cameroun français, l’AEF et la Somalie, soit une population catholique de plus de deux millions de fidèles.
En 1949, sur le parvis de la cathédrale de Dakar, le ministre de la France d’Outre-Mer viendra lui remettre la croix de chevalier de la Légion d’honneur.
Au moins une fois par an, le délégué apostolique rend compte au pape de son action et reçoit ses directives. Il fait ainsi la connaissance des divers dicastères de la Curie romaine. A la Secrétairerie d’État où il vient en tant que diplomate, Mgr Lefebvre fréquente les deux substituts : Mgr Tardini et Mgr Montini ; ce dernier reçoit le délégué aimablement mais ne manifeste pas de sympathie pour ses idées.
Après l’élection de Jean XXIII, il est relevé de sa charge de délégué apostolique, mais reste archevêque de Dakar. Mais sa franchise inflexible pour défendre l’enseignement des papes et dénoncer le « socialisme croyant » du président Senghor lui vaut la colère de ce dernier et contribua sans doute à hâter sa démission, souhaitée (silencieusement) par Rome.
En 1962, il est transféré du siège archiépiscopal de Dakar au siège épiscopal de Tulle avec le titre personnel d’archevêque. Les évêques français avaient fait pression sur Rome afin qu’il ne fût pas nommé archevêque d’Albi, comme cela avait été envisagé, et n’avaient accepté sa venue en métropole qu’à la condition qu’il fût envoyé dans un petit diocèse. On ne voulait pas de lui du fait de ses « tendances intégristes ».
A Tulle, la situation était sombre, les vocations en baisse, la pratique aussi, les prêtres vivaient dans la misère et se décourageaient. Monseigneur Lefebvre envisagea des mesures énergiques, remonta le courage de ses prêtres, les visitant et les soutenant. Il fut très impressionné par la différence qu’il put constater entre la mission florissante qu’il quittait et la désolation qu’il trouvait en France. Mais le 26 juillet 1962, Mgr Lefebvre fut élu, à une confortable majorité, supérieur général des Pères du Saint-Esprit. Il n’avait été évêque de Tulle que 6 mois.
Le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII avait annoncé la réunion d’un concile. Mgr Lefebvre, nommé parmi les membres de la Commission centrale préparatoire au concile, assistera à toutes les séances, parfois présidées par le pape, et sera témoin de l’affrontement, parfois violent, entre la tendance libérale et les membres conservateurs de la Commission. Cela lui apparut comme un présage funeste.
Durant le concile, devant l’importance prise par les thèses modernistes, soutenues par un véritable lobby, préparé et organisé[1], il sera à l’origine avec quelques autres évêques du Cœtus internationalis Patrum dont il est le président. Il fait la connaissance de Mgr de Antonio de Castro Mayer, évêque de Campos au Brésil, qui participera au Cœtus. Par son combat au sein du Cœtus et par ses interventions, il lutte contre l’influence moderniste qui s’étend sur le concile, mais les résultats seront insuffisants.
Comme supérieur général des Spiritains, il lutte contre le relâchement et les déviations théologiques, malheureusement encore sans un succès complet, car les hommes qu’il met en place ne sont pas toujours dignes de sa confiance. Il réforme l’organisation de la congrégation, transfère la maison mère à Rome, sillonne le monde pour visiter les maisons, encourager et organiser.
En 1965, commence l’“aggiornamento” des congrégations religieuses, demandé par le concile. Monseigneur Lefebvre veut qu’il aille dans le sens d’un redressement des déviations et d’une plus grande sainteté de la vie religieuse. Il est loin d’être fermé à toutes réformes, même audacieuses, pourvu qu’elles s’inscrivent dans la fidélité aux fondateurs. Au chapitre général de la congrégation, en 1968, on cherche à le mettre à l’écart et l’esprit qui règne est aux réformes de mauvais aloi. Pour ne pas avoir à signer les décrets qui mettront la Congrégation au goût du jour, Mgr Lefebvre, quittant le chapitre, se retire après l’élection de son successeur, dans une petite pension tenue par des religieuses, à Rome. Il a soixante-trois ans.
Depuis plusieurs années, il avait été sollicité par des prêtres, et surtout des séminaristes en quête d’une formation sérieuse. Il les avait dirigés sur le séminaire français de Rome, tenu par les spiritains et qu’il pensait pouvoir garder dans une ligne saine ; hélas, ce ne fut pas le cas, le recteur du séminaire tenant peu compte des avis de son supérieur général. Monseigneur dirigea alors certains séminaristes vers une société sacerdotale établie à Rome, et d’autres vers l’université catholique de Fribourg en Suisse. Devant l’insistance de nouveaux prêtres et de séminaristes qui le suppliaient de faire lui-même une œuvre pour le sacerdoce, il s’en remet à la décision de l’évêque de Fribourg qui l’autorise bien volontiers à ouvrir un “convict” pour des séminaristes de tous pays. Le séminaire était né. Mgr Lefebvre loue douze chambres dans un foyer religieux à Fribourg, et reçoit ses premiers candidats le 13 octobre 1969. Les débuts sont difficiles, les départs nombreux, de plus Mgr Lefebvre est éprouvé par la maladie
Il revient ensuite à Rome pour préparer son doctorat en théologie, tout en faisant office de grand cérémoniaire au séminaire. Déjà titulaire d’un doctorat en philosophie, il obtient le doctorat de théologie le 2 juillet 1930.
De 1930 à 1931, il est vicaire dans une banlieue ouvrière de Lille attendant la permission de son évêque d’entrer chez les Pères du Saint-Esprit (Congrégation missionnaire). Le 1er septembre 1931, il commence son noviciat
Ayant émis sa profession religieuse le 8 septembre 1932, le 12 novembre de la même année il s’embarque pour Libreville (Gabon) où il est nommé professeur au séminaire, poste qu’il occupera jusqu’en 1934, date à laquelle il se verra confier la responsabilité de directeur jusqu’en 1938. A cette date, souffrant de paludisme et absolument épuisé, il est envoyé « se reposer en brousse »
De 1938 à 1945, le Père Marcel est supérieur de diverses missions au Gabon. Il y montre un grand sens de l’organisation, et se révèle excellent administrateur, attentif à moderniser les installations pour faciliter la tâche de tous : il fait ainsi installer groupes électrogènes, machines, eau courante…
En octobre 1945 il est rappelé en France et se voit confier le scolasticat de philosophie des spiritains à Mortain (Manche). Il s’applique à relever la maison de ses ruines – elle avait souffert de la guerre – et à former ses séminaristes selon l’enseignement des papes.
Le 25 juin 1947, il apprend qu’il est nommé vicaire apostolique de Dakar, et le jeudi 18 septembre 1947, il est sacré évêque.
En 1948, Pie XII le nomme délégué apostolique pour l’Afrique noire francophone, c’est-à-dire l’équivalent d’un nonce apostolique. En outre, le délégué devant avoir le rang d’archevêque, Mgr Lefebvre était nommé archevêque titulaire d’Arcadiopolis in Europa. Il était représentant du pape dans un diocèse, 26 vicariats et 17 préfectures apostoliques, sur un territoire s’étendant du Maroc et du Sahara à Madagascar et à la Réunion en passant par l’AOF, le Cameroun français, l’AEF et la Somalie, soit une population catholique de plus de deux millions de fidèles.
En 1949, sur le parvis de la cathédrale de Dakar, le ministre de la France d’Outre-Mer viendra lui remettre la croix de chevalier de la Légion d’honneur.
Au moins une fois par an, le délégué apostolique rend compte au pape de son action et reçoit ses directives. Il fait ainsi la connaissance des divers dicastères de la Curie romaine. A la Secrétairerie d’État où il vient en tant que diplomate, Mgr Lefebvre fréquente les deux substituts : Mgr Tardini et Mgr Montini ; ce dernier reçoit le délégué aimablement mais ne manifeste pas de sympathie pour ses idées.
Après l’élection de Jean XXIII, il est relevé de sa charge de délégué apostolique, mais reste archevêque de Dakar. Mais sa franchise inflexible pour défendre l’enseignement des papes et dénoncer le « socialisme croyant » du président Senghor lui vaut la colère de ce dernier et contribua sans doute à hâter sa démission, souhaitée (silencieusement) par Rome.
En 1962, il est transféré du siège archiépiscopal de Dakar au siège épiscopal de Tulle avec le titre personnel d’archevêque. Les évêques français avaient fait pression sur Rome afin qu’il ne fût pas nommé archevêque d’Albi, comme cela avait été envisagé, et n’avaient accepté sa venue en métropole qu’à la condition qu’il fût envoyé dans un petit diocèse. On ne voulait pas de lui du fait de ses « tendances intégristes ».
A Tulle, la situation était sombre, les vocations en baisse, la pratique aussi, les prêtres vivaient dans la misère et se décourageaient. Monseigneur Lefebvre envisagea des mesures énergiques, remonta le courage de ses prêtres, les visitant et les soutenant. Il fut très impressionné par la différence qu’il put constater entre la mission florissante qu’il quittait et la désolation qu’il trouvait en France. Mais le 26 juillet 1962, Mgr Lefebvre fut élu, à une confortable majorité, supérieur général des Pères du Saint-Esprit. Il n’avait été évêque de Tulle que 6 mois.
Le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII avait annoncé la réunion d’un concile. Mgr Lefebvre, nommé parmi les membres de la Commission centrale préparatoire au concile, assistera à toutes les séances, parfois présidées par le pape, et sera témoin de l’affrontement, parfois violent, entre la tendance libérale et les membres conservateurs de la Commission. Cela lui apparut comme un présage funeste.
Durant le concile, devant l’importance prise par les thèses modernistes, soutenues par un véritable lobby, préparé et organisé[1], il sera à l’origine avec quelques autres évêques du Cœtus internationalis Patrum dont il est le président. Il fait la connaissance de Mgr de Antonio de Castro Mayer, évêque de Campos au Brésil, qui participera au Cœtus. Par son combat au sein du Cœtus et par ses interventions, il lutte contre l’influence moderniste qui s’étend sur le concile, mais les résultats seront insuffisants.
Comme supérieur général des Spiritains, il lutte contre le relâchement et les déviations théologiques, malheureusement encore sans un succès complet, car les hommes qu’il met en place ne sont pas toujours dignes de sa confiance. Il réforme l’organisation de la congrégation, transfère la maison mère à Rome, sillonne le monde pour visiter les maisons, encourager et organiser.
En 1965, commence l’“aggiornamento” des congrégations religieuses, demandé par le concile. Monseigneur Lefebvre veut qu’il aille dans le sens d’un redressement des déviations et d’une plus grande sainteté de la vie religieuse. Il est loin d’être fermé à toutes réformes, même audacieuses, pourvu qu’elles s’inscrivent dans la fidélité aux fondateurs. Au chapitre général de la congrégation, en 1968, on cherche à le mettre à l’écart et l’esprit qui règne est aux réformes de mauvais aloi. Pour ne pas avoir à signer les décrets qui mettront la Congrégation au goût du jour, Mgr Lefebvre, quittant le chapitre, se retire après l’élection de son successeur, dans une petite pension tenue par des religieuses, à Rome. Il a soixante-trois ans.
Depuis plusieurs années, il avait été sollicité par des prêtres, et surtout des séminaristes en quête d’une formation sérieuse. Il les avait dirigés sur le séminaire français de Rome, tenu par les spiritains et qu’il pensait pouvoir garder dans une ligne saine ; hélas, ce ne fut pas le cas, le recteur du séminaire tenant peu compte des avis de son supérieur général. Monseigneur dirigea alors certains séminaristes vers une société sacerdotale établie à Rome, et d’autres vers l’université catholique de Fribourg en Suisse. Devant l’insistance de nouveaux prêtres et de séminaristes qui le suppliaient de faire lui-même une œuvre pour le sacerdoce, il s’en remet à la décision de l’évêque de Fribourg qui l’autorise bien volontiers à ouvrir un “convict” pour des séminaristes de tous pays. Le séminaire était né. Mgr Lefebvre loue douze chambres dans un foyer religieux à Fribourg, et reçoit ses premiers candidats le 13 octobre 1969. Les débuts sont difficiles, les départs nombreux, de plus Mgr Lefebvre est éprouvé par la maladie
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
En juin 1970, il achète une maison, toujours à Fribourg, pour y loger ses séminaristes qui continueront leurs études à l’université, mais par ailleurs, avec l’autorisation de Mgr Adam, évêque de Sion, il accepte la maison d’Ecône qui lui est offerte par ses propriétaires, pour y installer une année de spiritualité pour les nouveaux venus (en application du concile dans son décret sur la formation des prêtres).
Le 1er novembre 1970, Mgr François Charrière, évêque de Fribourg, approuve les statuts rédigés par Mgr Lefebvre pour la Fraternité Saint-Pie X et érige celle-ci dans son diocèse. Le but de la Fraternité, fixé par ses statuts, est "le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte et rien que ce qui le concerne".
Les cours de l’université de Fribourg ne donnant pas satisfaction, Mgr Lefebvre obtient de l’évêque de Sion la permission d’installer un séminaire à Ecône qui connaîtra un développement rapide.
Devant la détresse et le découragement de nombreux catholiques confrontés la disparition de la foi, le saccage de la liturgie et la perte de tout sens divin, Monseigneur Lefebvre prend son bâton de missionnaire et commence à sillonner l’Europe et le monde, donnant des conférences, encourageant les fidèles désemparés et les prêtres persécutés à se grouper et à garder la foi sans compromis.
En 1973, à la demande d’une jeune Australienne, Mgr Lefebvre fonde avec l’aide de sa sœur, Mère Marie Gabriel, religieuse du Saint-Esprit, une société de religieuses, dont il avait eu l’idée dès la rédaction des statuts de la Société. Ce sont les débuts des Sœurs de la Fraternité, qui s’installent dans la maison acquise aux environs de Rome, à Albano. Leur vocation les appelle à être les aides discrètes et efficaces des prêtres tout en ayant une vie semi-contemplative (1 heure d’adoration par jour). Les frères de la Fraternité se développent vers la même époque, et l’institution des oblates est contemporaine de celle des Sœurs de la Fraternité. Dès 1971, quelques pieux laïcs avaient demandé à Mgr Lefebvre s’il ne constituerait pas un tiers-ordre. Celui-ci sera finalement érigé en 1981, selon les règles établies par le fondateur.
Le 11 novembre 1974, est effectuée une visite apostolique à Ecône, suite aux plaintes des évêques français contre ce séminaire qui garde la messe et la tradition et qui reçoit des vocations alors que leurs propres séminaires se vident.
Le 21 novembre 1974, Mgr Lefebvre dans une déclaration vibrante[2] affirme son attachement à la Rome éternelle et son refus « de la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues… » (texte intégral de la déclaration)
Mgr Lefebvre est convoqué à Rome pour un « entretien », en fait il s’agit d’une mise en accusation. Le 6 mai, la Fraternité est illégitimement « supprimée ». Mgr Lefebvre fait alors appel auprès de la Signature apostolique, mais cet appel est bloqué par le cardinal Jean Villot, Secrétaire d’État. Dans le calme et dans la paix, face à ce déni de justice, le prélat décide de poursuivre son œuvre considérant que la Fraternité continue à exister, sa suppression étant irrégulière et en tous cas injuste.
Le 29 juin 1976, passant outre aux menaces de Rome, estimant que le combat qu’il mène est fondamental pour la défense de la messe et de la foi, Mgr Lefebvre ordonne 13 prêtres et 14 sous-diacres sans lettres dimissoires. Il est frappé de suspens a divinis qui devrait le priver de l’exercice de tout acte sacramentel. Cette sanction ne le trouble ni ne le prend de court, mais, dans une vision supérieure de son devoir, il va continuer à mener le bon combat contre toutes les déviations qui, déjà, font vaciller l’Église.
Le 29 août il célèbre une messe solennelle publique, à Lille, devant 7000 fidèles, que la presse médiatise fortement, parlant de l’évêque « rebelle ».
Il est cependant reçu en audience par Paul VI le 11 septembre. Il découvre qu’il a été gravement calomnié auprès du pape. Ce dernier ne veut toutefois rien céder quant à la messe de saint Pie V, désireux d’imposer “sa” réforme, alors que Mgr Lefebvre, au nom de la fidélité à l’Église pérenne, ne veut et ne peut accepter l’Église “conciliaire” ni la nouvelle messe .
En septembre 1976, il fait paraître son livre J’accuse le concile.
Le 18 novembre 1978, à peine un mois après son élection, le pape Jean-Paul II reçoit Mgr Lefebvre. L’entretien débute favorablement, mais l’intervention du cardinal Seper, président de la Congrégation pour la doctrine de la foi, gâte les choses. Le dossier est d’ailleurs remis entre ses mains. C’est le début d’un processus qui durera des années, au cours duquel le fondateur d’Ecône viendra souvent à Rome pour s’expliquer et pour tâcher d’obtenir un retour à la tradition, gardienne de la foi, ou tout au moins que celle-là puisse être suivie librement pas la Fraternité. Mais ni le cardinal Seper, ni son successeur, le cardinal Ratzinger ne se montreront disposés à faire un quelconque geste.
En 1983, Mgr Lefebvre déjà progressivement déçu par les textes à saveur moderniste du pape Jean-Paul II, est profondément choqué par le nouveau code de droit canon qui réduit en lois les déviations du concile. Il envisage alors sérieusement un sacre épiscopal et s’engage dans la voie des protestations publiques contre les scandales perpétrés au sommet de l’Église. (texte ingéral de la lettre du 21 nov. 1983).
En 1985, Mgr Lefebvre soumet à Rome ses dubia : trente-neuf propositions ou « doutes » concernant la discordance de la doctrine de la liberté religieuse conciliaire avec l’enseignement antérieur de l’Église.
En Octobre 1986, c’est le terrible scandale d’Assise auquel Mgr Lefebvre répliquera par une lettre cosignée avec Mgr de Castro Mayer.
Mars 1987 voit arriver la réponse de Rome aux dubia. Réponse insatisfaisante. En juin 1987, l’archevêque publie son livre traitant de la destruction du Règne social du Christ Ils l’ont découronné. (Texte intégral)
Le 29 Juin 1987, Mgr Lefebvre annonce publiquement son intention de se donner des successeurs dans l’épiscopat. La réponse aux dubia est le signe qu’il attendait, car il est plus grave, explique-t-il, d’affirmer des principes faux que d’accomplir une action scandaleuse. Il fixe la date de la consécration à la fête du Christ-Roi.
Rome réagit alors et propose la visite d’un cardinal qui n’aurait qu’une tâche d’information. Mgr Lefebvre accepte ce visiteur et communique la nouvelle aux 4000 fidèles venus assister à la messe d’action de grâces pour ses 40 ans d’épiscopat, le 3 octobre.
Le 11 novembre le cardinal Cagnon commence sa visite qui s’achèvera le 8 décembre à Ecône. Le cardinal n’hésitera pas à assister à la messe pontificale de l’archevêque suspens et à l’engagement de jeunes gens dans une Fraternité supprimée ! Le rapport du visiteur est, pour ce que l’on a pu en savoir, favorable.
Monseigneur Lefebvre a dit clairement ses exigences. Le 2 février 1988 il confirme qu’il sacrera au moins trois évêques avec ou sans l’approbation du pape, pour le bien de l’Église et la perpétuité de la Tradition. Des négociations sont alors engagées à Rome entre des représentants de la Fraternité et des membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elles aboutissent le 5 mai à la signature d’un protocole d’accord avec Rome ; mais, se rendant vite compte que le cardinal Ratzinger n’est pas prêt à lui accorder ce qu’il demande, il se rétracte. Il consulte, puis le 2 juin 1988, il écrit au pape sa décision de sacrer 4 évêques le 30 juin. (Les documents sur la question des Sacres)
Le 30 juin 1988, il procède à la consécration de 4 évêques devant 10000 fidèles et une foule de journalistes. Au cours de la cérémonie Mgr Lefebvre explique clairement la nécessité où il se trouve de transmettre l’épiscopat, pour le bien de l’Église, et malgré l’opposition de la hiérarchie. L’excommunication, logique dans l’esprit des autorités romaines, tombera la lendemain, mais elle porte à faux. Elle ne fait que signer l’impuissance d’un modernisme autrefois triomphant, mais qui déjà se désagrège en une corruption qui fait sentir désormais ses relents dans toute l’Église.
Durant les trois années que Dieu va lui laisser, de 1988 à sa mort, Mgr Lefebvre va accompagner de sa présence morale ses quatre jeunes auxiliaires, introduire dans leur charge ses prochains héritiers, leur laissant conférer désormais les ordinations, auxquelles il assistera modestement.
Mais sa santé décline, il fait un dernier voyage intercontinental en 1990 pour se rendre au Gabon. Le 11 février 1991 il donne sa dernière conférence aux séminaristes. Le 8 mars il célèbre sa dernière messe et part pour Paris, mais dans la nuit du 9 mars, il réveille son chauffeur et demande à rentrer en Suisse. Il est hospitalisé d’urgence à l’hôpital de Martigny. Le 18 mars il est opéré. Le dimanche des Rameaux, 24 mars, son état empire soudain.
Le 25 mars 1991, fête de l’Annonciation, Lundi Saint cette année-là, à 3h25 du matin alors que le supérieur général et l’abbé Simoulin, directeur d’Ecône prient à ses côtés, Mgr Lefebvre rend son âme à Dieu.
Source biographie : http://www.dici.org/fraternite_read.php?id=000010
Source généalogie : http://www.duquesnoy-de-nechin.asso.fr/
Le 1er novembre 1970, Mgr François Charrière, évêque de Fribourg, approuve les statuts rédigés par Mgr Lefebvre pour la Fraternité Saint-Pie X et érige celle-ci dans son diocèse. Le but de la Fraternité, fixé par ses statuts, est "le sacerdoce et tout ce qui s’y rapporte et rien que ce qui le concerne".
Les cours de l’université de Fribourg ne donnant pas satisfaction, Mgr Lefebvre obtient de l’évêque de Sion la permission d’installer un séminaire à Ecône qui connaîtra un développement rapide.
Devant la détresse et le découragement de nombreux catholiques confrontés la disparition de la foi, le saccage de la liturgie et la perte de tout sens divin, Monseigneur Lefebvre prend son bâton de missionnaire et commence à sillonner l’Europe et le monde, donnant des conférences, encourageant les fidèles désemparés et les prêtres persécutés à se grouper et à garder la foi sans compromis.
En 1973, à la demande d’une jeune Australienne, Mgr Lefebvre fonde avec l’aide de sa sœur, Mère Marie Gabriel, religieuse du Saint-Esprit, une société de religieuses, dont il avait eu l’idée dès la rédaction des statuts de la Société. Ce sont les débuts des Sœurs de la Fraternité, qui s’installent dans la maison acquise aux environs de Rome, à Albano. Leur vocation les appelle à être les aides discrètes et efficaces des prêtres tout en ayant une vie semi-contemplative (1 heure d’adoration par jour). Les frères de la Fraternité se développent vers la même époque, et l’institution des oblates est contemporaine de celle des Sœurs de la Fraternité. Dès 1971, quelques pieux laïcs avaient demandé à Mgr Lefebvre s’il ne constituerait pas un tiers-ordre. Celui-ci sera finalement érigé en 1981, selon les règles établies par le fondateur.
Le 11 novembre 1974, est effectuée une visite apostolique à Ecône, suite aux plaintes des évêques français contre ce séminaire qui garde la messe et la tradition et qui reçoit des vocations alors que leurs propres séminaires se vident.
Le 21 novembre 1974, Mgr Lefebvre dans une déclaration vibrante[2] affirme son attachement à la Rome éternelle et son refus « de la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues… » (texte intégral de la déclaration)
Mgr Lefebvre est convoqué à Rome pour un « entretien », en fait il s’agit d’une mise en accusation. Le 6 mai, la Fraternité est illégitimement « supprimée ». Mgr Lefebvre fait alors appel auprès de la Signature apostolique, mais cet appel est bloqué par le cardinal Jean Villot, Secrétaire d’État. Dans le calme et dans la paix, face à ce déni de justice, le prélat décide de poursuivre son œuvre considérant que la Fraternité continue à exister, sa suppression étant irrégulière et en tous cas injuste.
Le 29 juin 1976, passant outre aux menaces de Rome, estimant que le combat qu’il mène est fondamental pour la défense de la messe et de la foi, Mgr Lefebvre ordonne 13 prêtres et 14 sous-diacres sans lettres dimissoires. Il est frappé de suspens a divinis qui devrait le priver de l’exercice de tout acte sacramentel. Cette sanction ne le trouble ni ne le prend de court, mais, dans une vision supérieure de son devoir, il va continuer à mener le bon combat contre toutes les déviations qui, déjà, font vaciller l’Église.
Le 29 août il célèbre une messe solennelle publique, à Lille, devant 7000 fidèles, que la presse médiatise fortement, parlant de l’évêque « rebelle ».
Il est cependant reçu en audience par Paul VI le 11 septembre. Il découvre qu’il a été gravement calomnié auprès du pape. Ce dernier ne veut toutefois rien céder quant à la messe de saint Pie V, désireux d’imposer “sa” réforme, alors que Mgr Lefebvre, au nom de la fidélité à l’Église pérenne, ne veut et ne peut accepter l’Église “conciliaire” ni la nouvelle messe .
En septembre 1976, il fait paraître son livre J’accuse le concile.
Le 18 novembre 1978, à peine un mois après son élection, le pape Jean-Paul II reçoit Mgr Lefebvre. L’entretien débute favorablement, mais l’intervention du cardinal Seper, président de la Congrégation pour la doctrine de la foi, gâte les choses. Le dossier est d’ailleurs remis entre ses mains. C’est le début d’un processus qui durera des années, au cours duquel le fondateur d’Ecône viendra souvent à Rome pour s’expliquer et pour tâcher d’obtenir un retour à la tradition, gardienne de la foi, ou tout au moins que celle-là puisse être suivie librement pas la Fraternité. Mais ni le cardinal Seper, ni son successeur, le cardinal Ratzinger ne se montreront disposés à faire un quelconque geste.
En 1983, Mgr Lefebvre déjà progressivement déçu par les textes à saveur moderniste du pape Jean-Paul II, est profondément choqué par le nouveau code de droit canon qui réduit en lois les déviations du concile. Il envisage alors sérieusement un sacre épiscopal et s’engage dans la voie des protestations publiques contre les scandales perpétrés au sommet de l’Église. (texte ingéral de la lettre du 21 nov. 1983).
En 1985, Mgr Lefebvre soumet à Rome ses dubia : trente-neuf propositions ou « doutes » concernant la discordance de la doctrine de la liberté religieuse conciliaire avec l’enseignement antérieur de l’Église.
En Octobre 1986, c’est le terrible scandale d’Assise auquel Mgr Lefebvre répliquera par une lettre cosignée avec Mgr de Castro Mayer.
Mars 1987 voit arriver la réponse de Rome aux dubia. Réponse insatisfaisante. En juin 1987, l’archevêque publie son livre traitant de la destruction du Règne social du Christ Ils l’ont découronné. (Texte intégral)
Le 29 Juin 1987, Mgr Lefebvre annonce publiquement son intention de se donner des successeurs dans l’épiscopat. La réponse aux dubia est le signe qu’il attendait, car il est plus grave, explique-t-il, d’affirmer des principes faux que d’accomplir une action scandaleuse. Il fixe la date de la consécration à la fête du Christ-Roi.
Rome réagit alors et propose la visite d’un cardinal qui n’aurait qu’une tâche d’information. Mgr Lefebvre accepte ce visiteur et communique la nouvelle aux 4000 fidèles venus assister à la messe d’action de grâces pour ses 40 ans d’épiscopat, le 3 octobre.
Le 11 novembre le cardinal Cagnon commence sa visite qui s’achèvera le 8 décembre à Ecône. Le cardinal n’hésitera pas à assister à la messe pontificale de l’archevêque suspens et à l’engagement de jeunes gens dans une Fraternité supprimée ! Le rapport du visiteur est, pour ce que l’on a pu en savoir, favorable.
Monseigneur Lefebvre a dit clairement ses exigences. Le 2 février 1988 il confirme qu’il sacrera au moins trois évêques avec ou sans l’approbation du pape, pour le bien de l’Église et la perpétuité de la Tradition. Des négociations sont alors engagées à Rome entre des représentants de la Fraternité et des membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elles aboutissent le 5 mai à la signature d’un protocole d’accord avec Rome ; mais, se rendant vite compte que le cardinal Ratzinger n’est pas prêt à lui accorder ce qu’il demande, il se rétracte. Il consulte, puis le 2 juin 1988, il écrit au pape sa décision de sacrer 4 évêques le 30 juin. (Les documents sur la question des Sacres)
Le 30 juin 1988, il procède à la consécration de 4 évêques devant 10000 fidèles et une foule de journalistes. Au cours de la cérémonie Mgr Lefebvre explique clairement la nécessité où il se trouve de transmettre l’épiscopat, pour le bien de l’Église, et malgré l’opposition de la hiérarchie. L’excommunication, logique dans l’esprit des autorités romaines, tombera la lendemain, mais elle porte à faux. Elle ne fait que signer l’impuissance d’un modernisme autrefois triomphant, mais qui déjà se désagrège en une corruption qui fait sentir désormais ses relents dans toute l’Église.
Durant les trois années que Dieu va lui laisser, de 1988 à sa mort, Mgr Lefebvre va accompagner de sa présence morale ses quatre jeunes auxiliaires, introduire dans leur charge ses prochains héritiers, leur laissant conférer désormais les ordinations, auxquelles il assistera modestement.
Mais sa santé décline, il fait un dernier voyage intercontinental en 1990 pour se rendre au Gabon. Le 11 février 1991 il donne sa dernière conférence aux séminaristes. Le 8 mars il célèbre sa dernière messe et part pour Paris, mais dans la nuit du 9 mars, il réveille son chauffeur et demande à rentrer en Suisse. Il est hospitalisé d’urgence à l’hôpital de Martigny. Le 18 mars il est opéré. Le dimanche des Rameaux, 24 mars, son état empire soudain.
Le 25 mars 1991, fête de l’Annonciation, Lundi Saint cette année-là, à 3h25 du matin alors que le supérieur général et l’abbé Simoulin, directeur d’Ecône prient à ses côtés, Mgr Lefebvre rend son âme à Dieu.
Les armes de Son Excellence Monseigneur Lefebvre
Source biographie : http://www.dici.org/fraternite_read.php?id=000010
Source généalogie : http://www.duquesnoy-de-nechin.asso.fr/
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Philippe-Antoine a écrit:Ce message n'est pas très limpide.
Je doute qu'il puisse provenir de notre Seigneur.
Tout est contenu dans la bible au titre de l'enseignement doctrinal.
Absolument d'accord avec vous, Panetier.
Moi non plus, je ne peux croire que ce message vienne du Seigneur.
En effet, reprocher à la Sainte l'Eglise Catholique de s'être modifiée, de vivre dans le modernisme et en même temps prétendre que la Bible n'est pas tout, qu'elle doit vivre et s'adapter au cours des temps n'est pas du tout cohérent. C'est le moins qu'on puisse dire!!!
De plus, dire que les "messagers" doivent "compléter" la Bible va carrément à l'encontre de ce que dit Saint Jean dans la conclusion du livre de l'Apocalypse qui clôt et scelle l'Ecriture!!!!
Par contre, concernant le msm, je ne partage pas votre avis. Mais là c'est un autre problème...
Amicalement
Philippe-Antoine
[b][i]Cette réponse ne m'étonne pas du tout de la part de Philippe Antoine... Il devrait changer son avatar pour une image de St Jean... et une écriture parcheminée...
Quant à Panetier, il devrait se plonger dans le Blog Annedallemagne... Il comprendrait que cet extrait fait partie d'un ensemble de messages donnés à une âme depuis quelques années et qui sont édifiants pour les âmes de bonne volonté !
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
panetier a écrit:Ce message n'est pas très limpide.
Je doute qu'il puisse provenir de notre Seigneur.
Tout est contenu dans la bible au titre de l'enseignement doctrinal.
En ce qui concerne , la vie de l'Eglise,mieux vaut lire les messages du mouvement sacerdotal marial, si vous voulez comprendre ce qui se trame en elle par l'intermédiaire de l'infiltration maçonnique.
Attention à un problème de traduction, dans ce cas-là allemand - français.
Il serait souhaitable qu'elle soit améliorée pour éviter des erreurs formelles d'interprétation, involontaires sans doute pour certains et ... une "chance" pour d'autres ...
En ce qui concerne la sempiternelle et fausse argumentation, parfois de mauvaise foi - je ne parle pas de mauvaise foi pour vous, Panetier - que la révélation étant close, il n'est pas besoin des révélations privées qui doivent l'expliciter et la faire mieux comprendre qu'elle ne l'est en général (et fort imparfaitement parfois), elle est bien connue et répandue.
Variante néfaste et classique elle aussi : attendre une reconnaissance officielle pour écouter et suivre la parole qui vient de Dieu et donnée aux vrais prophètes - je parle bien des vrais prophètes et non des faux prophètes - et rester immobiles ... afin de satisfaire surtout ceux qui veulent la voir disparaître ou annihiler, au moins dans ses meilleurs effets possibles.
Ceci spécialement par l'orgueil de clercs ou laïcs ou encore plus particulièrement par la franc-maçonnerie qui n'en veut à aucun prix, comme son maître Satan.
Effectivement vous avez raison Panetier, il est bon de se plonger dans la lecture du livre bleu du Mouvement Sacerdotal Marial donné à Don Gobbi, qui d'ailleurs énonce l'action perverse de la maçonnerie, spécialement la maçonnerie écclésiastique - c'est d'ailleurs ainsi en particulier que j'ai commencé à prendre conscience de l'ampleur de ce mal extrêmement pernicieux.
Enfin je pense qu'on peut se réjouir de la levée de l'excommunication en question, même si aussitôt certaines personnes mal intentionnées ont fait mine de croire qu'il s'agissait de l'approbation d'une déclaration révisionniste, effectivement inacceptable et fausse, de l'un des quatre évêques concernés ...
Le Motu proprio du 7-7-7 ayant été attaqué aussi (d'une tout autre manière) on retrouve là d'autres manoeuvres pénibles ... Eh oui! ...
L'Eglise a besoin de toutes ses forces vives et chacun peut apporter quelque chose de bon et respectable au Corps du Christ, "afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage".
Que le Seigneur vienne en aide à notre cher Pape Benoît XVI et à notre Eglise toute entière !!
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Une chose est sûre ! Quand le CIEL qui, pour apporter l'information importante à l'Homme boiteux près à se jeter du haut de la falaise, va chercher l'enfant innocent et sans culture ; il est sûr qu'il va aussi chercher l'adulte qui se sera éloigné de lui et qui se trouve dans une épreuve profonde pour en faire son instrument... (JNSR, Dougerthy, Gloria Polo).
Bonne ou mauvaise traduction, les faits sont là... Aussi faudra-t-il une bien mauvaise volonté pour ne pas comprendre que le message est à lire avec beaucoup d'attention et d'humilité !
Et c'est cela qui manque le plus : l'humilité...
Il faut reconnaitre que le SEIGNEUR insiste bien sur les abbérations de l'oecuménisme et de toutes les accumulations facheuses des nouveautés excessives de VATICAN II...
Une Eglise est sur sa fin, une autre pure et renouvelée arrive.... Tous les messages à venir iront dans ce sens malgré les conservateurs....
Ce qui me fait dire cela, c'est que en découvrant les messages simples et évidents d'Anne d'Allemagne, je découvre aussi qu'elle n'est pas en communication avec aucun des autres messagers... La dimension du plan de DIEU dans sa totalité, ELLE ne l'a pas... !!! C'est cela qui m'intèresse.
Bonne ou mauvaise traduction, les faits sont là... Aussi faudra-t-il une bien mauvaise volonté pour ne pas comprendre que le message est à lire avec beaucoup d'attention et d'humilité !
Et c'est cela qui manque le plus : l'humilité...
Il faut reconnaitre que le SEIGNEUR insiste bien sur les abbérations de l'oecuménisme et de toutes les accumulations facheuses des nouveautés excessives de VATICAN II...
Une Eglise est sur sa fin, une autre pure et renouvelée arrive.... Tous les messages à venir iront dans ce sens malgré les conservateurs....
Ce qui me fait dire cela, c'est que en découvrant les messages simples et évidents d'Anne d'Allemagne, je découvre aussi qu'elle n'est pas en communication avec aucun des autres messagers... La dimension du plan de DIEU dans sa totalité, ELLE ne l'a pas... !!! C'est cela qui m'intèresse.
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Ce qui me fait dire cela, c'est que en découvrant les messages simples et évidents d'Anne d'Allemagne, je découvre aussi qu'elle n'est pas en communication avec aucun des autres messagers... La dimension du plan de DIEU dans sa totalité, ELLE ne l'a pas... !!! C'est cela qui m'intèresse.
Peu importe de savoir si elle est en communication avec des autres "messagers". La seule question qu'il convient de se poser c'est de savoir si elle est en communion avec son evêque (ce qui prouverait au moins son humilité).
Au vu de la teneur de ses messages, j'en doute fort!!!!
Philippe-Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Evêque Franc-maçon sans doute...
Ben voyons!
Dès lors qu'il s'agit de justifier sa désobéissance envers l'autorité ecclesiale, on accuse cette dernière sansla moindre preuve d'être sous la coupe de la franc-maçonnerie!
Ph Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
Si vous voulez avoir le dernier mot, je vous laisse la place... Y A PAS DE SOUCIS !
Re: FIN DE L'EXCOMMUNICATION DES TRADI ST PIE X TANTOT ?
...c'est sûr qu'avec des gens comme vous qui n'arrêtent pas de tirer à boulets rouges sur les évêques, les francmacs n'ont pas de souci à se faire!!!
Si vous leur faîtes leur "boulot", ils doivent bien rigoler!
:boulet:
Si vous leur faîtes leur "boulot", ils doivent bien rigoler!
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Philippe-Antoine- Avec les anges
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