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CONVERSIONS CÉLÈBRES

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Message par Charles-Edouard Mer 21 Jan 2009 - 18:08

CONVERSIONS CÉLÈBRES

RÉCIT DE PAUL CLAUDEL

CONVERTI PENDANT LE CHANT DU MAGNIFICAT



« Je suis né le 6 août 1868. Ma conver­sion s'est produite le 25 décembre 1886. J'avais donc dix-huit ans. Mais le dévelop­pement de mon caractère était déjà, à ce moment, très avancé. Bien que rattachée des deux côtés à des lignées de croyants qui ont donné plusieurs prêtres à l'Église, ma famille était indifférente et, après notre arrivée à Paris, devint nettement étrangère aux cho­ses de la Foi.



Auparavant, j'avais fait une bonne pre­mière communion qui, comme pour la plu­part des jeunes garçons, fut à la fois le cou­ronnement et le terme de mes pratiques religieuses. J'ai été élevé, ou plutôt instruit, d'abord par un professeur libre, dans des collèges (laïcs) de province, puis enfin au lycée Louis-le-Grand. Dès mon entrée dans cet établissement, j'avais perdu la foi, qui me semblait inconciliable avec la pluralité des mondes. La lecture de la Vie de Jésus de Renan fournit de nouveaux prétextes à ce changement de convictions que tout, d'ailleurs, autour de moi, facilitait ou encourageait.



Que l'on se rappelle ces tristes années quatre-vingts, l'époque du plein épanouissement de la littérature naturaliste. Jamais le joug de la matière ne parut mieux affermi. Tout ce qui avait un nom dans l'art, dans la science et dans la littérature, était irréligieux. Tous les soi-disant grands hommes de ce siècle finissant s'étaient distingués par leur hostilité à l'Église. Renan régnait. Il prési­dait la dernière distribution de prix du lycée Louis-le-Grand à laquelle j’assistai et il me semble que je fus couronné de ses mains. Victor Hugo venait de disparaître dans une apothéose.



À dix-huit ans, je croyais donc ce que croyaient la plupart des gens dits cultivés de ce temps. La forte idée de l'individuel et du concret était obscurcie en moi. J'acceptais l'hypothèse moniste et mécaniste dans toute sa rigueur; je croyais que tout était soumis aux « lois », et que ce monde était un enchaînement dur d'effets et de causes que la science allait arriver après-demain à débrouiller parfaitement. Tout cela me semblait d'ailleurs fort triste et fort en­nuyeux. Quant à l'idée du devoir kantien que nous présentait mon professeur de philo­sophie, M. Burdeau, ja­mais il ne me fut pos­sible de la digérer.



Je vivais d'ailleurs dans l'immoralité et, peu à peu, je tombai dans un état de désespoir. La mort de mon grand-père, que j'avais vu de longs mois rongé par un cancer à l'estomac, m'avait inspiré une profonde terreur et la pensée de la mort ne me quittait pas. J'avais complètement oublié la religion et j'étais à son égard d'une ignorance sau­vage. La première lueur de vérité me fut donnée par la rencontre des livres d'un grand poète, à qui je dois une éternelle re­connaissance, et qui a eu dans la formation de ma pensée une part prépondérante : Arthur Rimbaud. La lecture des Illuminations, puis, quelques mois après, d'Une Sai­son en Enfer, fut pour moi un événement capital. Pour la première fois, ces livres ou­vraient une fissure dans mon bagne matéria­liste et me donnait l'impression vivante et presque physique du surnaturel. Mais mon état habituel d'asphyxie et de désespoir res­tait le même.



Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que, dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettan­tisme supérieur, je trouverais un excitant ap­proprié et la matière de quelques exercices décadents. C'est dans ces dispositions que, cou­doyé et bousculé par la foule, j'assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand-messe. Puis, n'ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blan­ches et les élèves du pe­tit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur, à droite du côté de la sacristie. Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie.



En un instant, mon cœur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, de l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable.





En essayant, comme je l'ai fait souvent, de reconstituer les minutes qui suivirent cet instant extraordinaire, je retrouve les éléments suivants qui, cependant, ne formaient qu'un seul éclair, une seule arme, dont la Providence divine se servait pour atteindre et s'ouvrir enfin le cœur d'un pauvre enfant désespéré : « Que les gens qui croient sont heureux ! Si c'était vrai, pourtant ? C'est vrai ! Dieu existe, Il est là. C'est quelqu'un, c'est un être aussi personnel que moi ! Il m'aime, Il m'appelle. » Les larmes et les san­glots étaient venus et le chant si tendre de l’Adeste ajoutait encore à mon émotion.



Émotion bien douce où se mêlait cepen­dant un sentiment d'épouvante et presque d'horreur ! Car mes convictions philosophiques étaient entières. Dieu les avait laissées dédaigneusement où elles étaient, je ne voyais rien à y changer, la religion catho­lique me semblait toujours le même trésor d'anecdotes absurdes, ses prêtres et les fidèles m'inspiraient la même aversion qui allait jusqu'à la haine et jusqu'au dégoût. L’édifice de mes opinions et de mes connaissan­ces restait debout et je n'y voyais aucun défaut. Il était seulement arrivé que j'en étais sorti.



Un Être nouveau et formidable, avec de terribles exigences pour le jeune homme et l'artiste que j'étais, s'était révélé que je ne savais concilier avec rien de ce qui m'entou­rait. L’état d'un homme qu'on arracherait d'un seul coup de sa peau pour le planter dans un corps étranger au milieu d'un monde inconnu est la seule comparaison que je puisse trouver pour exprimer cet état de désarroi complet. Ce qui était le plus répugnant, à mes opinions et à mes goûts, c'est cela pourtant qui était vrai, c'est cela dont il fallait bon gré, mal gré, que je m'accommodasse. Ah ! Ce ne serait pas, du moins, sans avoir essayé tout ce qu'il m'était possible pour résister.



Cette résistance a duré quatre ans. J'ose dire que je fis une belle défense et que la lutte fut loyale et complète. Rien ne fut omis. J'usai de tous les moyens de résis­tance et je dus abandonner l'une après l'autre des armes qui ne me servaient à rien. Ce fut la grande crise de mon existence, cette agonie de la pensée dont Arthur Rimbaud a écrit : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes. Dure nuit ! le sang séché fume sur ma face ! » Les jeunes gens qui abandonnent si facilement la foi ne savent pas ce qu'il en coûte pour la recou­vrer et de quelles tortures elle devient le prix. La pensée de l'enfer, la pensée aussi de tou­tes les beautés et de toutes les joies, dont, à ce qu'il me paraissait, mon retour à la vérité, devait m'imposer le sacrifice, étaient surtout ce qui me retirait en arrière.



Mais enfin, dès le soir même de ce mémorable jour à Notre-Dame, après que je fus rentré chez moi par les rues pluvieuses qui me semblaient maintenant si étranges, j'avais pris une bible protestante qu'une amie allemande avait donnée autrefois à ma sœur Camille et, pour la première fois, j'avais entendu l'accent de cette voix si douce et si inflexible qui n'a cessé de retentir dans mon cœur.



Je ne connaissais que par Renan l'histoire de Jésus et, sur la foi de cet imposteur, j'ignorais même qu'Il se fût jamais dit le Fils de Dieu. Chaque mot, chaque ligne démen­tait, avec une simplicité majestueuse, les impudentes affirmations de l'apostat et me dessillait les yeux. C'est vrai, je l'avouais avec le centurion, oui, Jésus était le Fils de Dieu. C'est à moi, Paul, entre tous, qu'Il s'adressait et Il me promettait Son amour. Mais, en même temps, si je ne Le suivais, Il ne me laissait d'autre alternative que la damnation. Ah ! de n'avais pas besoin qu'on m'expliquât ce qu'était l'enfer et j'y avais fait ma « Saison ». Ces quelques heures m'avaient suffi pour me montrer que l'enfer est partout où n'est pas Jésus-Christ. Et que m'importait le reste du monde auprès de cet Être nouveau et prodigieux qui venait de m'être révélé ?



C'était l'homme nouveau en moi qui par­lait ainsi, mais l'ancien résistait de toutes ses forces et ne voulait rien abandonner de cette vie qui s'ouvrait à lui. L’avouerai-je ? Au fond, le sentiment le plus fort qui m'empêchait de déclarer mes convictions était le res­pect humain. La pensée d'annoncer à tous ma conversion, de dire à mes parents que je vou­lais faire maigre le ven­dredi, de me proclamer moi-même un de ces catholiques tant raillés, me donnait des sueurs froides et, par mo­ments, la violence qui m'était faite me causait une véritable indignation. Mais je sentais sur moi une main ferme. Je ne connaissais pas un prêtre. Je n'avais pas un ami catholique.



L’étude de la religion était devenue mon intérêt dominant. Chose curieuse ! l'éveil de l'âme et celui des facultés poétiques se fai­sait chez moi en même temps, démentant mes préjugés et mes terreurs enfantines. C'est à ce moment que j'écrivis les premières versions de mes drames : Tête d'Or et La Ville. Quoique étranger encore aux sacrements, déjà je participais à la vie de l'Église, je respirais enfin et la vie pénétrait en moi par tous les pores. Les livres qui m'ont le plus aidé à cette époque sont d'abord les Pensées de Pascal, ouvrage inestimable pour ceux qui cherchent la foi, bien que son influence ait souvent été funeste; les Élévations sur les Mystères et les Méditations sur les Évangiles de Bossuet, et ses autres traités philosophiques; le Poème de Dante, et les admirables récits de la Sœur Emmerich. La Métaphysique d'Aristote m'avait nettoyé l'esprit et m'intro­duisait dans les domaines de la véritable rai­son. L’Imitation appartenait à une sphère trop élevée pour moi et ses deux premiers li­vres m'avaient paru d'une dureté terrible.



Mais le grand livre qui m'était ouvert et où je fis mes classes, c'était l'Église. Louée soit à jamais cette grande mère majes­tueuse aux genoux de qui j'ai tout appris ! Je passais tous mes dimanches à Notre-Dame et j'y allais le plus sou­vent possible en se­maine. J'étais alors aussi ignorant de ma religion qu'on peut l'être du bouddhisme, et voilà que le drame sacré se déployait de­vant moi avec une magni­ficence qui surpassait toutes mes imaginations. Ah ! ce n'était plus le pauvre langage des livres de dévotion ! C'était la plus pro­fonde et la plus grandiose poésie, les gestes les plus augustes qui aient jamais été confiés à des êtres humains.



Je ne pouvais me rassasier du spectacle de la messe et chaque mouvement du prêtre s'inscrivait profondément dans mon esprit et dans mon cœur. La lecture de l'office des Morts, de celui de Noël, le spectacle des jours de la Semaine Sainte, le sublime chant de l'Exultat auprès duquel les accents les plus enivrés de Sophocle et de Pindare me paraissaient fades, tout cela m'écrasait de respect et de joie, de reconnaissance, de re­pentir et d'adoration ! Peu à peu, lentement et péniblement, se faisait jour dans mon cœur cette idée que l'art et la poésie aussi sont des choses divines, et que les plaisirs de la chair, loin de leur être indispensables, leur sont au contraires un détriment. Combien j'enviais les heureux chrétiens que je voyais communier ! Quant à moi, j'osais à peine me glisser parmi ceux qui, à chaque vendredi de Carême, venaient baiser la couronne d'épines.



Cependant les années passaient et ma situation devenait intolérable. Je priais Dieu avec larmes en secret et cependant je n'osais ouvrir la bouche. Pourtant, chaque jour, mes objections devenaient plus faibles et l'exigence de Dieu plus dure. Ah ! que je Le connaissais bien à ce moment, et que Ses tou­ches sur mon âme étaient fortes ! Comment ai-je trouvé le courage d'y résister ?



La troisième année, je lus les Écritures posthumes de Baudelaire, et je vis qu'un poète que je préférais à tous les Français avait trouvé la foi dans les dernières années de sa vie et s'était débattu dans les mêmes angoisses et dans les mêmes remords que moi. Je réunis mon courage et j'entrai un après-midi dans un confessionnal de Saint-Médard, ma paroisse. Les minutes où j'attendis le prêtre sont les plus amères de ma vie. Je trouvai un vieil homme qui me parut fort peu ému d'une histoire qui, à moi, semblait si intéressante ; il me parla des « souvenirs de ma première communion » (à ma pro­fonde vexation) et m'ordonna avant toute absolu­tion de déclarer ma conversion à ma famille : en quoi aujourd'hui je ne puis lui donner tort. Je sortis de la boîte humilié et courroucé, et n'y revins que l'année suivante, lorsque je fus décidément forcé, réduit et poussé à bout. Là dans cette même église Saint-Médard, je trouvai un jeune prêtre miséricor­dieux et fraternel, M. l'abbé Ménard, qui me réconcilia, et plus tard, le saint et vénérable ecclésias­tique, l'abbé Villaume, qui fut mon directeur et mon père bien-aimé, et dont, du ciel où il est maintenant, je ne cesse de sentir sur moi la protection. Je fis ma seconde communion en ce même jour de Noël, le 25 décembre 1890, à Notre-Dame. »

Ecclesia, Lectures chrétiennes, Paris, No 1, avril 1949, p. 53-58,

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mer 21 Jan 2009 - 18:09

La conversion de Péguy

En juin 1912, le fils de Péguy, Pierre, tombe gravement malade. Péguy fait un vœu et va en pèlerinage à Chartres.



« Mon vieux, écrit-il à Lotte, j'ai senti que c’était grave... J'ai fait un pèlerinage à Chartres... J'ai fait 144 km en trois jours... On voit le clocher de Chartres à 17 km sur la plaine... Dès que je l'ai vu, ça a été une extase. Je ne sentais plus rien, ni la fatigue, ni mes pieds. Toutes mes impuretés sont tombées d'un seul coup, j’étais un autre homme. J'ai prié une heure dans la cathédrale le samedi soir; j'ai prié une heure le dimanche matin avant la grand-messe... J'ai prié comme je n'avais jamais prié, j'ai pu prier pour mes ennemis... Mon gosse est sauvé, je les ai donnés tous trois à Notre-Dame. Moi, je ne peux pas m’occuper de tout... Mes petits ne sont pas baptisés. A la Sainte Vierge de s'en occuper. »



Désormais sa foi est assurée, mais il n'a pas pleinement retrouvé le repos. Il n'était pas marié religieusement, sa femme et ses enfants n'étaient pas baptisés, et lui-même ne s'approchait pas des sacrements et n'allait pas à la messe.

À ses amis qui insistent pour le décider à faire un pas en avant, il confie: « Je prie sans cesse et, malgré cela, je suis horriblement mal­heureux. »



Sa femme entendait ne pas se faire baptiser et refusait de le suivre dans son évolution religieuse. Or, Péguy ne veut pas se sauver seul. « Il faut se sauver ensemble, il faut arriver ensemble chez le bon Dieu. Il faut se présenter ensemble, il ne faut pas arriver à trouver le Bon Dieu les uns sans les autres. Il faudra revenir tous ensemble dans la maison de Notre Père. »



Tout au long des rues de Paris, il récite des Ave Maria : « Derrière la flotte des Pater, je vois la deuxième flotte, l'innombrable flotte des Ave Maria... Et tous ces Ave Maria, et toutes ces prières de la Vierge, sont de blanches caravelles humblement couchées, sous les voiles, au ras de l'eau. »



La femme de Péguy acceptera le baptême, un an après la mort de son ami Lotte. Trois semaines avant, le 19 août 1914, Péguy assiste à la messe. La veille de sa mort, le 4 septembre, il dépose des fleurs au pied d'une statue de la Vierge, dans une petite chapelle de Montmélian. Le lendemain, frappé d'une balle au front, il donne sa vie pour la France.

Mallary - La Médaille Miraculeuse, N°65

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Message par Charles-Edouard Mer 21 Jan 2009 - 18:09

La conversion du célèbre Docteur Carrel


La Sainte Vierge ne guérit pas que les corps, mais aussi les âmes. Le docteur Carrel, un des plus remarquables chirurgiens de son temps, avait perdu la foi à la fin de ses études à Paris, où les pontifes du positivisme, Berthelot, Taine, Renan ensorcelaient les esprits des étudiants. Il n'y avait, d'après eux, que ce qui se voyait ou se touchait qui fût réel. Dieu, l’âme, le monde spirituel n'étaient que des produits de l'imagination.



« L'univers, disait Renan, est le développement spontané d'un prin­cipe interne », et ainsi, ce que nous prenons aujourd'hui pour du simple charabia, charmait les esprits qui abandonnaient la foi chrétienne.



Carrel, toutefois, souhaitait étudier scientifiquement ce qui se pas­sait à Lourdes et les miracles dont on parlait beaucoup. La Providence s'en mêla. Un médecin, son ami, empêché d'ac­compagner un train de malades allant à Lourdes, le pria de le rempla­cer, et il accepta. Il lui recommanda spécialement une jeune malade, Marie Ferrand, presque mourante, qui avait obtenu par ses instances d'être admise dans ce pèlerinage.



Le voyage fut pénible. Il fallut, la nuit, soutenir la malade par des piqûres et de même à l'hôpital. C'est tout juste si elle put obtenir d'être transportée à la Grotte. Son visage déjà cadavérique, l'enflure de son abdomen, son pouls qui battait follement à 150 pulsations, sa voix im­perceptible, tout faisait craindre un dénouement fatal. On la transporta tout de même sur une civière. Le docteur Carrel se tenait près d'elle.



Tout à coup, après une fervente supplication à la Sainte Vierge, la moribonde se mit à parler. « Je me sens guérie », dit-elle. Carrel l'obser­vant fut bouleversé. L'enflure avait disparu, le visage se colorait, les yeux brillaient, le pouls était redevenu normal.



« Il était 2 h 40, a noté Carrel. « À trois heures, je ne pouvais douter : Marie Ferrand était guérie... » « Et, ajouta-t-il, je me mis à errer comme un halluciné, me répétant : j'ai vu un miracle ! La Sainte Vierge existe. Dieu existe... »



Après une heure de trouble, Carrel revint à la Basilique et, s'age­nouillant, il fit une fervente prière à la Sainte Vierge. Dieu l'avait converti.



La Vierge chez les repentis - Janvier 1966

Charles-Edouard
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Message par blanche Mer 21 Jan 2009 - 23:11

De beaux récits de conversion , merci !

un sujet fort, et cher à la Sainte Vierge qui demande si souvent de prier pour la conversion des pécheurs ...
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Message par roselyne Jeu 22 Jan 2009 - 15:29

très émouvant surtout la conversion du Dr Carrel.
Merci beaucoup
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