Un chômeur sans diplôme peut-il devenir prêtre ?

Il m'a dit qu'il me recontacterai quand il aura trouvé un confrères qui accepterai de m'accueillir. On ce qui concerne ma retraite spirituel c'est moi qui dois prendre contact. Bon, je vais le faire.

C'est quelle abbaye qu'il t'a proposé ? Parce que justement à l'Oelenberg dans le Sud de l'Alsace, un des moines est un ancien prêtre diocésain, cela pourrait être intéressant pour toi ce qui te permettrait d'avoir un point de vue d'une personne qui a vécu le sacerdoce de manière pastoral et le sacerdoce dans un milieu monastique.

Bonsoir, 

Mon avis pour répondre à votre question :

Un diplôme, c'est la reconnaissance de l'apprentissage d'une ou plusieurs théories qu'il faut mettre en pratique ensuite dans sa vie pour développer son expérience.

Un prêtre, c'est avant tout un homme et un enfant de Dieu, tout comme chacun. Mais qui a une vocation un peu plus spéciale puisqu'il va étudier sur le Mystère de Dieu.

Il pratique donc un amour directement sur autrui, si sa vocation est vraiment de servir Dieu.
Cet amour n'a point besoin de diplômes pour être diffusé…..Point de théories sur l'amour. Cela se vit.

Et les études qui vont avec sont surtout pour approfondir encore plus cet amour et cette servitude. Ce n'est pas comparable, je pense, avec le sens du diplôme tel que nous le concevons en général.

Etre chômeur ? cela arrive à bons nombres d'entre nous, durant notre vie. Et c'est sans doute de plus en plus courant.
Point de honte à avoir car dur est le fait de trouver sa vocation….
Et si vous avez cet amour naissant, fleurissant, et qui déborde pour servir votre prochain au nom du Seigneur, alors essayez ! Mais ne choisissez pas un métier quel qu'il soit par défaut, et toute une vie. Cela rend les âmes aigries, la critique haute et forte, et l'égoïsme très présent. 

J'espère que vous trouverez votre chemin.
Bonne continuation.

Stef.

Et quels sont les critères pour devenir prêtre exorciste?

Il n'y pas de critères en soi. Le fait de nommer un prêtre exorciste relève de l'appréciation de l'évêque dont le choix reste libre.

vinz 109 il m'avait conseiller l'abbaye de Clairvaux, et aussi d'Orval. Il venait tout juste de me contacter pour me dire qu'un prêtre était prêt à m'accueillir pendant un Week-end quand le confinement a était annoncer. Donc, depuis la mi-mars je n'ai plus de nouvelle. Et mon séjour à Orval doit attendre..

Le succès est éphémère et l'échec ne tue pas. Ce qui compte c'est d'avoir le courage de continuer. Certes, mais quand on a perdu tout espoir de bonheur et toute confiance en Dieu ; le cœur brisé par le chagrin ; l'âme plongée dans une tristesse imperturbable .. nous reste-t-il encore du courage pour continuer ? Où trouver le courage quand même la foi ne nous est de plus aucun soutien ; quand la vision de la béatitude céleste ne nous procure plus la moindre consolation ; quand Dieu-même se tait et n'agit plus dans nos vies ? Quand on en vient à détesté notre vie et que la souffrance ne nous quitte plus que peut bien nous servir la pensée du Paradis ou bien de l'enfer ? Quand la souffrance est-elle que nous n'en voyons pas le terme ; qu'aussi bien le monde que Dieu reste sourd à nos appels, c'est alors qu'il nous apparaît comme de plus en plus évident qu'il n'y a que la mort qui puisse soulager nos maux. Et alors on se met à la désiré avec ardeur. Non pas par impatience de jouir des délices des âmes bienheureuses dans l'autre vie, mais parce que la souffrance est telle en cette vie que nous ne voulons plus vivre. 

Voilà ce que je ressens en permanence en mon cœur à la simple pensée que je ne me marierai jamais et que jamais je pourrais avoir d'enfants. On va sans doute me répondre que j'exagère. Qu'il y a des personnes qui vivent des situations plus terrible que la mienne ! Mais à vrai dire ; quand on souffre à ce point-là, on en a rien à foutre des autres.. je souffre bien assez moi-même pour être sensible à la souffrance des autres. Cela peut paraître égoïste. Mais quand on est paumé comme moi ; quand on est désespéré comme moi ; quand on a perdu toute confiance en soi et en Dieu ; je n'ai vraiment pas le cœur à me sentir préoccupé pour quelqu'un d'autre. Si vous connaissiez ma vie et me connaissiez moi-même vous comprendrez bien que mes sentiments sont légitimes.. Je ne renie pas la souffrance des autres. Je n'ai simplement pas la force de compatir à vos souffrances. 

Je ne sais pas ce qui se passe depuis 3/4 mois, mais toutes ces peines sont plus fortes que d'habitude. Je souffre en permanence et je ne vois pas le bout du tunnel. Enfin si, je sais. J'aurai, malgré la souffrance, aimé devenir prêtre, mais.. je pensé que je pourrais dépassé cette souffrance.. or je n'y parviens pas. Pendant un temps c'était comme une évidence que j'avais trouvé ma voie : ma vocation. Et alors mon chagrin s'était comme dissipé. Mais, maintenant que (la date fatidique approche) ; maintenant qu'il faudrait que j'envisage sérieusement de poursuivre sur cette voie - parce que entre nous que pourrais-je bien faire d'autre de ma vie ? Un bon à rien doublé d'un raté - Je souffre le martyr. Même si je sais que c'est de toute façon impossible que j'intéresse une femme un jour, et encore moins que j'eusse un enfant. Une partie de moi veut désespérément croire au miracle, et l'autre voudrait bien volontiers se résigner mais sans y parvenir de son plein consentement. Je ne souhaite cette douleur à personne. En même temps finalement je  me vois de moins en moins faire une année propédeutique en séminaire. Si tel était le cas alors je serai tenté de continuer par crainte de retourner à la maison, et de me retrouver à la case départ.. d'un autre côté, si je continuer ma souffrance ne serait-elle pas plus grande ? Je croyais avoir trouvé ma voie, mais maintenant je ne sais plus.. et j'ai de moins en moins envie de continuer. Après tout mon seul désir depuis que je suis adolescent n'était-il pas de fonder un foyer ? Comment renoncer à ce qui compte le plus chère au monde à nos yeux ? Je croyais pouvoir le faire, mais maintenant je n'en suis plus si sûr. Ou bien je me suis trompé et Dieu ne m'a jamais appelé ! ou bien ma foi n'est pas encore assez mûr pour songer à cette vocation pour le moment. Peut-être est-il encore trop tôt pour envisager sérieusement à la vocation sacerdotale ? Il est vrai que je n'ai rien vécu ; mais est-ce de ma faute ? Peut-être en partie seulement. Mais qui peut me dire avec une certitude absolu que tout va s'arranger pour moi d'ici peu ? Qui pourrait me dire que je vais me marier et avoir un enfant quoi qu'il arrive ? Mais en refusant de poursuivre ne prendrais-je pas le risque de passé à côté de ma vocation ? Celle de devenir prêtre. C'est vrai ! je n'ai pas de diplôme, je suis agoraphobe, je n'ai pas d'amis, je n'ai pas de vie ! (pas de loisirs, pas de passions, pas de hobbies). Je suis incapable de trouver un travail, je vis toujours chez mes parents, je n'ai pas d'argents, pas de voiture, je ne suis pas beau, pas à la mode, je ne sais pas draguer.. Tout ce que j'ai dans ma vie c'est la religion. Et des parents qui sont trop bons avec moi.. Tout ce que je sais faire c'est parler de Dieu, enfin.. ouais, bon.. je ne suis pas théologien.. Alors serait-il pas évident que je dois creusé dans cette direction ? Le sacerdoce ou alors la vie religieuse ? Quelles options ai-je a ma disposition ? J'ai l'impression que l'on m'a invité à jouer aux cartes, et que je me suis aperçus trop tard que le jeu était truqué.

Ainsi va la vie : il y a les gagnants et les perdants. Il y a beaucoup plus de perdants que de gagnants. Le bonheur que vous aurez à jouir, et la douleur que vous aurez à souffrir dépendra de la mise que vous aurez raflé ou de celle que vous aurez perdue. Les succès remporter et les échecs que vous aurez à subir dépendront de ce que vous aurez plus ou moins mal joué.

Que dire de tout cela...

Vous souffrez beaucoup et moi j'y suis sensible. 

Vous savez j'ai un peu connu les mêmes sentiments à  mon adolescence.  Bref cela me parle.

Alors déjà : avant de vouloir vous occuper des autres pensez à  vous construire. 

Vous ne pourrez sans cela aller plus loin. 

Vous êtes incapable de voir comme souvent vos qualités.  Seul le regard des autres le permet.

Parfois vous savez, ces moments très difficiles permettent vraiment de se remettre en question et de trouver un sens dans sa vie.

Le combat spirituel c'est une réalité et c'est quelque part ce que vous vivez. 

Satan dans la vie quotidienne c'est cela: la haine ( de soi parfois ) le désespoir ( vous y êtes ) le néant ( rien n'existe ou je ne suis rien,  je ne compte pas)

Si vous saviez à quel point DIEU vous aime,  quelque soit votre choix,  votre chemin de vie. 
Quelque soit votre situation , acceptez de passer au travers le temps qu il faudra. 

Ouvrez vous à un prêtre,  dites lui tout cela, vos craintes,  vos doutes sur votre vocation ( même les plus grands saints on douté )

Si vous n' y arrivez pas ou ne vous sentez pas le courage,  écrivez tout cela et remettez lui cet écrit. 

Si c'est trop dur, il y a aussi des prêtres sur le net qui peuvent anonymement vous répondre. 

Gardez courage, vous valez beaucoup plus que ce que vous pensez.

La beauté d'une personne ne  se résume en rien à son physique,  sa réussite sociale, de son aura auprès des autres. 

Vous avez de la valeur,  il faut juste le temps nécessaire pour que vous arriviez à  le voir .

Plus je lis vos derniers messages plus j'ai l'impression que vous vivez une attaque démoniaque. Le démon cherche à vous décourager et vous dévaloriser de l'intérieur (je vis cela moi aussi) et je vous comprends bien plus que vous croyez...

Il ne m'appartient pas de vous dire quoi faire vous seul avait le pouvoir de décider. Si j'ai un conseil à vous donner priez, faîtes une retraite, aller sur la tombe du saint curé d'arS, de Padre Pio ou dans un sanctuaire (Paray-le-Monial, Lourdes etc...). En règle général c'est souverain pour retrouver la pêche et trouver la réponse.

Et puis n'hésitez pas à pousser la porte des séminaires les plus proches et à demander à parler au supérieur. des cas comme vous ils en voient à la pelle c'est leur boulot ils ont l'habitude.

Et puis l'année de propédeutique a été faite pour les gens comme vous qui se questionnent. Profitez-en elle est faîte pour cela et vous permet d'entrer en douceur et cela vous permettra de faire machine arrière sans problème si le besoin s'en fait sentir.

Enfin je ne peux que vous dire ceci. Quel que soit notre choix de vie, nous sommes tous appelés à la sainteté. Même si dans le pire des cas cela ne marche pas ce n'est pas une tare mais cela signifiera peut-être que Dieu a soit un autre projet pour vous soit il vous veut ailleurs et croyez-moi il saura vous guider et cela peut prendre le temps qu'il faut. Chaque vocation est unique. A titre d'exemple, le père abbé de l'abbaye de L'oelenberg en Alsace n'est pas rentré au monastère à 18 ans mais 52 ans ! Il est donc resté chrétien engagé célibataire la majeure partie de sa vie : il était maître d'école et il le dit lui-même tout est venu progressivement. Il a été ordonné prêtre à 60 ans ! et aujourd'hui est père abbé du Monastère. 
Priez et laissez-vous guider. 

Pour tout vous avouer j'ai 41 ans célibataire et je me pose la question de la vocation sacerdotale depuis l'âge de 16 ans (dans ma classe on m'appelait "Monsieur le curé" au lycée c'est dire)... De nombreux prêtres et même des évêques (2 archevêques en fonction en France me connaissent personnellement ) ont prié pour que je rentre au séminaire. J'ai même été dans les délibérations du conseil du séminaire de mon diocèse sans que je sois séminariste (et sans que je sois au courant je ne l'ai su qu'après). Si je n'ai pas sauté le pas c'est pour des raisons personnelles et intimes que je ne tiens pas à dire ici sur un forum public. Mais vous voyez ? Vous n'êtes pas seul à vous interroger, à discerner. D'ailleurs même les membres du clergé cheminent s'interrogent et parfois doutent c'est arrivé aux plus grands saints comme dit plus haut et même aux apôtres.

Regardez le Christ, demandez conseil à la Vierge Marie (nombreuses sont les vocations sacerdotales et religieuses qui sont nées dans un sanctuaire marial) et faîtes confiance.

Bryan, allez à Chartres .

Pierre

... ou bien aussi demandez l'intercession du Saint Curé d'Ars qui n'avait  (je crois bien) pas de diplôme, ce qui ne l'a pas empêché d'être un exemple pour tous les curés du monde !!!

Philippe-Antoine a écrit:... ou bien aussi demandez l'intercession du Saint Curé d'Ars qui n'avait  (je crois bien) pas de diplôme, ce qui ne l'a pas empêché d'être un exemple pour tous les curés du monde !!!

Pas de diplôme mais en plus dune foi extraordinaire une intelligence  du cœur hors pair!

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ars/table.htm

Je me permets de relancer ce topic suite à cet article d'Aleteia qui parle d'une personne rentrée dans la vie religieuse à... 72 ans.

C'est ce que je disais, il n'y pas d'âge pour suivre le Christ.

https://fr.aleteia.org/2020/08/05/novice-a-72-ans-elle-prouve-quil-ny-a-pas-dage-pour-entrer-au-couvent/?fbclid=IwAR043IQDAnUhjHiYGuSVL4qJgcrVRf_Cpj7FoPeoJVqkU9ehjXltiQxDR_4