Les martyrs de l’Eglise primitive - À lire ! Merci mon Dieu de pouvoir encore professer notre foi ♥
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Les martyrs de l’Eglise primitive - À lire ! Merci mon Dieu de pouvoir encore professer notre foi ♥
Les martyrs de l’Église primitive
Au cours de l’ère chrétienne, la prédication de l’évangile a rencontré une vive opposition de la part des autorités (les sadducéens, les principaux sacrificateurs, les scribes, les chefs du peuple, etc. Mais rien d’étonnant puisque le Seigneur Jésus-Christ avait prédit les difficultés qu’allaient devoir affronter ceux qui croiront en Lui (Jean 16 :1-4). L’inimitié qui avait éclatée contre le Rédempteur du monde allait se déchaîner aussi contre tous ceux qui croiraient en son nom.
Histoire
La persécution, l’humiliation, l’opprobre et la souffrance voilà ce dont ont été victimes les chrétiens, à cause de la foi en Jésus-Christ. Dépouillés de leurs biens, égorgés, vivants au milieu des souffrances, les chrétiens de la première heure soutinrent « un grand combat ». Ils endurèrent moqueries et fouets, furent emprisonnés, condamnés comme rebelles, comme ennemis de la religion, comme nuisibles à la société. Ils étaient rendus responsables des crimes les plus odieux et considérés comme étant la cause des grandes calamités, telles que les famines, les pestes et les tremblements de terre.
Un grand nombre d’entre eux furent livrés aux bêtes féroces ou brûlés vifs. Quelques-uns étaient crucifiés; d’autres étaient couverts de peaux de bêtes féroces puis jetés dans les arènes pour être déchiquetés par les fauves. Ces supplices constituaient souvent l’attraction principale des fêtes publiques où des foules immenses, qui jouissant du spectacle, saluaient l’agonie des chrétiens par des éclats de rire et des applaudissements. Ils étaient obligés de se cacher dans des endroits solitaires, en errant dans les déserts, les montagnes, les cavernes et les antres de la terre. Sous les collines des environs de Rome, de longues galeries avaient été creusées dans le roc. Ces persécutions, débutèrent sous le règne Néron, durèrent et s’intensifièrent pendant deux siècles et demi.
Lorsque les épreuves et la persécution fondirent sur l’Eglise, ceux qui étaient disposés à tout sacrifier pour la vérité voulurent être disciples du Christ. Les difficultés avec les chefs religieux commencent pour Pierre et Jean (Actes 4 et 5). Comparution devant le Sanhédrin, interdiction formelle de parler de Jésus-Christ. Plusieurs apôtres comparaissent également devant les tribunaux religieux. Ceux qui ont crucifié le Maître persécutent les disciples. Etienne le diacre quant à lui fut lapidé, non sans avoir fait une piqure de rappel sur la dureté des cœurs de ceux qui l’avaient arrêté (Actes 6 et 7). Chassés de Jérusalem, les chrétiens se dispersèrent et répandirent la Bonne Nouvelle dans la Judée, la Samarie, en Syrie et à Antioche. Mais les apôtres restèrent à Jérusalem. Jacques le frère de Jean est tué sous les ordres d’Hérode Agrippa 1er pour faire plaisir aux juifs.
La mort d’Étienne n’était qu’un signe avant-coureur. Saul de Tarse, témoin du supplice d’Etienne pris la relève. Il avait l’intention de détruire l’Eglise. Parcourant maisons, villes, il ne pense qu’à faire mourir les disciples de Jésus.
Ce jeune homme aux pieds duquel les témoins de la mort d’Etienne avaient déposé leurs vêtements, dans son zèle pour ravager l’Eglise fit une rencontre avec Christ lors d’une de ses expéditions (Actes 9 :1-6). Il changea d’attitude, mais la persécution n’était pas arrivée à terme. Il devint PAUL et fut également persécuté : emprisonné maintes fois, frôlant à plusieurs reprises la mort. Il sera finalement conduit à Rome où la tradition le fait mourir martyr.
Les plus cruelles de ces persécutions furent exercées sous Néron (64), Trajan (110), Marc-Aurèle (177), Septime-Sévère (202), Décius et Valérien (249 à 253), Dioclétien (303).
Il faut attendre la conversion au christianisme de l’Empereur Constantin, non par conviction personnelle ou par souci d’ordre spirituel mais par politique et intérêt pour observer ‘la fin’ des persécutions. En 313 il accorda par l’édit de Milan la liberté de conscience et restitua à l’Eglise et aux chrétiens les biens qui leur avaient été confisqués.
Jugé digne de souffrir pour la vérité
Un chrétien disait à un empereur païen: « Condamnez-nous, crucifiez-nous, torturez-nous, broyez-nous. Votre injustice est la preuve de notre innocence»
En dépit de ces souffrances, les chrétiens gardèrent la foi. Ils ne proféraient aucune plainte. Par des paroles de patience et d’espérance, ils s’encourageaient mutuellement. Les épreuves et les persécutions ne faisaient que les rapprocher de la récompense et de la vie éternelle. « Livrés aux tourments », ils se réjouissaient d’être jugés dignes de souffrir pour la vérité car leur récompense serait grande dans les cieux. Les serviteurs de Dieu pouvaient mourir, l’Evangile continuait à se répandre, et le nombre de disciples allait en augmentant. Ils pénétraient même dans les régions demeurées inaccessibles.
Quid de nos jours ?
Satan dans sa guerre contre Dieu a songé à une tactique nouvelle: séduire les chrétiens en attirant sur eux le déplaisir de Dieu par l’idolâtrie (amour de l’argent, amour du monde), du confort, du bien-être, de l’aisance. Plus question d’entendre parler de souffrance.
Mais gloire soit rendue à Dieu car le privilège des persécutions est toujours réservé à ceux qui sont à Christ et qui désirent de tout leur cœur marcher sur ses pas. Ce n’est certes plus l’arène aux lions, mais l’humiliation, le rejet, les moqueries, l’incompréhension, les menaces,… A ceux qui succombent pour leur foi, la couronne de justice leur est réservée.
Les premiers chrétiens constituaient une « communauté remarquable ». Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une arme fatale qui troublait la vie des pécheurs. Pendant les persécutions, ils firent preuve de courage et d’abnégation. Leur héroïsme remuait les consciences et gagnait à la cause de l’Evangile de nouveaux disciples. Suivons leur exemple.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Que sont le martyre et les martyrs ?
Le mot martyre désigne la mort violente infligée en raison de la foi.
Le mot martyr qualifie la personne à qui cela est infligé.
En grec, le mot martyr signifie "témoin" de Dieu, plus spécialement jusqu’au sang.
Les martyrs apparaissent dès les tous premiers temps de l’Église. Le premier d’entre eux fut Étienne le diacre, peu de temps après l’Ascension du Seigneur.
Une dizaine d’années plus tard Jacques de Zébédée, dit le majeur est le premier des apôtres à subir la mort, en 41-44, au cours des persécutions initiées par Hérode-Agrippa 1er[1]. Ce roi, qui était le frère d'Hérodiade et le compagnon de Caligula l'empereur fou, mourut dévoré de vers[2].
Jacques d’Alphée, dit le mineur, premier évêque de Jérusalem, fut lapidé en 62 sur l'ordre d'Ananias II, grand-prêtre en exercice, avec plusieurs de ses compagnons. Selon Flavius Josèphe, il fut précipité du haut de la terrasse du Temple dans la vallée du Cédron où un foulon l'acheva à coup de bâton.
Ce dernier martyre en Judée précède de peu ceux qui vont commencer à Rome et se poursuivre au long de dix persécutions d’ampleur.
Néron, en 66-68,
Domitien, en 93,
Trajan, en 107,
Marc-Aurèle, en 164,
Septime-Sévère, en 199-204,
Maximin, en 235,
Dèce, en 250,
Valérien, en 257- 258,
Aurélien, en 273-275,
Dioclétien et Maximien, en 303-311.
Les persécutions sous Dioclétien et Maximien, en 303, furent les plus longues et les plus violentes de toutes. On l'appela l'ère des Martyrs. Dioclétien poussé par Galère, son gendre, publia quatre édits pendant son règne :
- par le premier, il ordonna de démolir les églises, de brûler les livres saints et de priver les chrétiens de leurs droits civils ;
- par le second, il prononça l'emprisonnement des chefs de l'Église ;
- par le troisième, il ordonna d'employer les tortures contre les prêtres qui refuseraient de sacrifier aux idoles ;
- par le quatrième, il étendit à tous les chrétiens l'obligation de sacrifier.
Cependant au terme de ces persécutions sanglantes, le 30 avril 311, Galère publia l'édit de Sardique, accordant aux chrétiens le droit d'exercer librement leur religion.
Suite du texte : Martyrs et persécutions.
L'œuvre de Maria Valtorta
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Femmes crucifiées
Depuis quand et pourquoi a-t-on arrêté de crucifier les gens ?
...Sous l'empire romain et plus par humanité que par piété chrétienne.
Le sado-masochiste Robert Garrison sera cloué sur une croix en bois le dimanche de Pâques 31 mars à Los Angeles pour honorer le sacrifice de Jésus Christ. Une initiative jugée blasphématoire par de nombreux Chrétiens. Est-ce pour cela que la crucifixion a disparu du monde chrétien?
Peut-être. Cela se serait passé en l'an 312 de notre ère, à la bataille du pont de Milvian, quand l'empereur romain Constantin a une vision: une croix de lumière dans le ciel accompagnée de ces mots «Par ce signe tu vaincras». Cette vision non seulement amène Constantin à se convertir au christianisme mais lui donne une conscience particulière des souffrances et de la mort du Christ. Selon une explication courante, Constantin aurait interdit la crucifixion peu de temps après la révélation.
Pour autant, il existe des doutes sur cette histoire. Les plus importants tiennent au fait qu'il existe des témoignages sur le fait que des crucifixions officielles ont continué dans l'empire romain tout au long du règne de Constantin. Julius Firmicus Maternus, par exemple, affirme que la crucifixion était encore un chatiment légal deux décennies après la soi-disant décision de Constantin de l'interdire. Le plus ancien document incontestable déclarant l'interdiction de la crucifixion est le Code de Théodose, publié plus d'un siècle après la mort de Constantin.
Agoniser pendant des jours
Pour autant, il existe des doutes sur cette histoire. Les plus importants tiennent au fait qu'il existe des témoignages sur le fait que des crucifixions officielles ont continué dans l'empire romain tout au long du règne de Constantin. Julius Firmicus Maternus, par exemple, affirme que la crucifixion était encore un chatiment légal deux décennies après la soi-disant décision de Constantin de l'interdire. Le plus ancien document incontestable déclarant l'interdiction de la crucifixion est le Code de Théodose, publié plus d'un siècle après la mort de Constantin.
Agoniser pendant des jours
Et puis si Constantin a bien mis fin à la crucifixion, il n'est pas évident qu'il l'ait fait par hommage à la façon dont le Christ a été exécuté. Aurelius Victor, le premier historien qui a affirmé que Constantin a banni la crucifixion, explique que l'empereur était plus motivé par un sentiment d'humanité que par la piété.
La crucifixion est une façon particulièrement atroce de mourir, bien pire que le laisse à penser le Nouveau Testament. Même si le Christ est mort en quelques heures, de nombreuses victimes de la crucifixion agonisaient pendant des jours. Même à l'époque, cela était considéré comme un chatiment particulièrement cruel, réservé essentiellement à ceux qui contestaient l'autorité de l'Etat comme les insurgés et les soldats rebelles (Joel Marcus de l'Université Duke décrit la crucifixion comme une «exaltation parodique» qui donne aux rebelles la gloire qu'ils cherchent mais sous une forme grotesque).
Selon certaines sources, Constantin a remplacé la crucifixion par la pendaison, une méthode d'éxécution moins douloureuse. La suppression de la crucifixion par Constantin si elle a existé était en tout cas un élément parmi un ensemble de réformes ce qui laisse à penser qu'il était motivé par un sentiment de pitié. Marqué au fer les visages a été, par exemple, également interdit à la même période. Une réforme qui n'a rien à voir avec l'exécution du Christ.
Une fascination tardive de la chrétienté pour la croix
La crucifixion est une façon particulièrement atroce de mourir, bien pire que le laisse à penser le Nouveau Testament. Même si le Christ est mort en quelques heures, de nombreuses victimes de la crucifixion agonisaient pendant des jours. Même à l'époque, cela était considéré comme un chatiment particulièrement cruel, réservé essentiellement à ceux qui contestaient l'autorité de l'Etat comme les insurgés et les soldats rebelles (Joel Marcus de l'Université Duke décrit la crucifixion comme une «exaltation parodique» qui donne aux rebelles la gloire qu'ils cherchent mais sous une forme grotesque).
Selon certaines sources, Constantin a remplacé la crucifixion par la pendaison, une méthode d'éxécution moins douloureuse. La suppression de la crucifixion par Constantin si elle a existé était en tout cas un élément parmi un ensemble de réformes ce qui laisse à penser qu'il était motivé par un sentiment de pitié. Marqué au fer les visages a été, par exemple, également interdit à la même période. Une réforme qui n'a rien à voir avec l'exécution du Christ.
Une fascination tardive de la chrétienté pour la croix
Que Constantin ait ou non mis fin à la crucifixion romaine, il a en tout clairement initié la fascination de la chrétienté pour la croix et la crucifixion. Avant le règne de Constantin, les images de crucifixion étaient essentiellement utilisées par des païens pour se moquer des Chrétiens. Les Alaxamenos graffito du troisième siècle montrent un croyant se tenant à côté d'un homme à la tête d'âne sur un crucifix. L'inscription se lit «Alamenos prie Dieu». Ce n'est pas avant le cinquième siècle que les Chrétiens ont adopté massivement la crucifixion comme leur propre symbole et que les croyants ont commencé à chercher des morceaux de la croix du Christ.
La crucifixion appartient aujourd'hui à l'histoire un peu partout dans le monde mais existe encore dans quelques pays. L'Arabie Saoudite semble être le leader dans ce domaine et crucifie encore parfois des violeurs et d'autres grands criminels. Le royaume vient juste il y a quelques jours de crucifier un homme. Le Yémen aussi a crucifié des criminels au cours des dernières années.
Dans le Moyen-Orient moderne, les condamnés sont en général décapités et tués avant d'être publiquement exposés sur une croix ou un poteau (l'exécution avant la crucifixion publique était aussi souvent pratiquée dans le monde ancien). Des paysans russes ont crucifié des femmes considérées comme des sorcières durant la famine de 1921. Des élus américains suggèrent aussi parfois en plaisantant de réintroduire la crucifixion. Revenant ironiquement sur l'idée d'exaltation, un élu de Floride avait proposé en 1999 de crucifier un homme qui se trouvait dans le couloir de la mort et se prenait pour Jésus Christ.
Brian Palmer
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Le cruel empereur Néron
" PAR AMOUR DE JÉSUS CHRIST "
( Je ne trouve pas facile à regarder cette "dure vidéo"
qui nous parle du martyre des premiers chrétiens;
et qui me fait me demander si j'aurais eu le courage
de leur fidélité au Christ jusqu'à l'extrême prix de
consentir à donner aussi ma vie par amour de Jésus.)
( Je ne trouve pas facile à regarder cette "dure vidéo"
qui nous parle du martyre des premiers chrétiens;
et qui me fait me demander si j'aurais eu le courage
de leur fidélité au Christ jusqu'à l'extrême prix de
consentir à donner aussi ma vie par amour de Jésus.)
À visionner : Film entier "Quo Vadis" de 1951 en français sur Gloria TV (martyrs des premiers chrétiens) : qvo vadis (1951) - gloria.tv https://gloria.tv/track/apwUDw2AZUmQ3AdFcnETmGYi6
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS dans l'Empire romain
Causes des persécutions : Dès le Ier siècle, la religion chrétienne fut portée dans presque toutes les parties du monde connu des anciens. Partout elle eut à surmonter de grands obstacles et de nombreuses contradictions. La vérité a toujours été méconnue et persécutée, parce qu'elle ne peut subsister avec l'erreur et le vice, et que les passions se redressent furieuses contre ce qui tend à les réprimer.
Les persécutions étaient ordinairement provoquées par les empereurs romains ou par la haine particulière des magistrats, quelquefois aussi pour le soulèvement des peuples.
Pendant les trois premiers siècles, on compte dix grandes persécutions générales contre les chrétiens : elles furent ordonnées par les empereurs romains, maîtres de la plus grande partie du monde.
Persécutions sous Néron (en 74)
L'église avait déjà beaucoup souffert de la part des Juifs et des païens, mais ces persécutions n'étaient pas générales. L'empereur Néron fut le premier qui employa le pouvoir souverain contre les chrétiens.
Ce prince cruel, irrité de ce que plusieurs personnes de son palais avaient abandonné le culte des idoles, publia un édit pour défendre d'embrasser la religion chrétienne : ce fut à l'occasion de l'incendie qui dévora presque toute la ville de Rome.
Néron avait fait mettre le feu à la ville pour le seul plaisir de la voir brûler, et pour la rebâtir ensuite avec plus de magnificence. Il rejeta ce crime sur les chrétiens, et leur fit souffrir les plus cruelles tortures. Quelques-uns furent enveloppés de peaux de bêtes sauvages, et exposés à des chiens pour en être dévorés. D'autres, revêtus de tuniques enduites de résine et de soufre, étaient attachés à des poteaux et servaient durant la nuit à éclairer les jeux du cirque.
Mort de saint Pierre et saint Paul (en 67)
Ce fut pendant la persécution de Néron que saint Pierre et saint Paul terminèrent leur vie par le martyre. Ces saints apôtres, gardés neuf mois dans la prison Mamertine, y convertirent deux de leurs gardes et quarante sept prisonniers.
Les fidèles de Rome ménagèrent à saint Pierre le moyen de s'évader. L'apôtre céda à leurs instances, mais lorsqu'il fut arrivé à la porte de la ville, Jésus-Christ lui apparut, et lui dit qu'il allait à Rome pour y être crucifié de nouveau. Saint Pierre comprit que c'était dans la personne de son vicaire que Jésus-Christ devait être crucifié une seconde fois.
Il retourna à la prison, et les 29 juin de l'an 67, il fut condamné à subir le supplice de la croix sur le mont Janicule. Il demanda à être attaché la tête en bas, se jugeant indigne de mourir de la même manière que son divin Maître.
Saint Paul, qui était citoyen romain, eut la tête tranchée dans un endroit nommé les Eaux Salviennes, où l'on a bâti depuis l'église de Saint-Paul-hors-les-Murs.
Persécutions sous Domitien (en 93)
Les chrétiens un moment tranquille sous les règnes de Vespasien et de Titus, furent de nouveau persécutés par Domitien. Parmi la multitude de personnes de tout âge et de toute condition que cet empereur fit mourir, on compte ses plus proches parents : tels que Flavius Clemens, Domitilla, Flavia, etc ...
C'est sous Domitien que le pape saint Anaclet souffrit à Rome ; l'apôtre saint André, en Achaïe ; que saint Jean, l'évangéliste, jeté dans une chaudière d'huile bouillante, en sortit sain et sauf, et fut ensuite exilé dans l'île de Pathmos.
Persécutions sous Trajan, Adrien et Antonin (en 106)
Trajan, dont l'histoire loue d'ailleurs la sagesse et la clémence, ne rendit pas de nouveaux édits contre les chrétiens, mais il voulut que les lois sanguinaires déjà portées par ses prédécesseurs fussent exécutées dans les différentes parties de l'empire. Sous son règne, on compte parmi les victimes de la persécution saint Siméon, évêque de Jérusalem ; saint Ignace, évêque d'Antioche ; le pape saint Clément et une multitude d'autres.
L'empereur Adrien, successeur de Trajan, ne publia pas non plus d'édit de persécution contre les chrétiens, cependant son règne vit un grand nombre de martyrs, parmi lesquels saint Marius, officier ; saint Eustache, son épouse et leurs enfants ; saint Gétule, tribun militaire, sainte Symphorose son épouse et leurs sept enfants ; le pape saint Sixte, etc ...
Sous Antonin, successeur d'Adrien, le saint vieillard Polycarpe fut mis à mort pour la foi.
Persécutions sous Marc-Aurèle (en 166)
L'empereur Marc-Aurèle, prévenu par les calomnies dont on chargeait les chrétiens, renouvela les édits de persécutions. Les premières violences s'exercèrent à Smyrne.
Les martyrs les plus célèbres furent : à Rome, saint Justin et ses compagnons, sainte Cécile ; à Lyon, le vieillard saint Pothin, évêque de cette ville, sainte Blandine ; à Autun, saint Symphorien.
Persécutions sous Septime-Sévère (en 202)
L'empereur Septime-Sévère parut d'abord favorable aux chrétiens, mais la neuvième année de son règne il publia contre eux de sanglants édits, qui furent exécutés avec rigueur.
Cette persécution commença en Egypte d'où elle s'étendit à Carthage et jusque dans les Gaules. Saint Irénée et une multitude d'autres martyrs souffrirent à Lyon ; le pape saint Victor, à Rome ; les jeunes femmes Félicité et Perpétue, à Carthage, etc ...
Persécutions sous Maximin le Thrace (en 235)
Les persécutions s'exercèrent principalement sur les prêtres et sur les évêques, parce qu'on craignait de dépeupler les provinces en sacrifiant tous les fidèles. Les églises et tous les édifices consacrés au culte du vrai Dieu furent abattus ou livrés aux flammes. Le pape saint Pontien mourut exilé, et saint Antère son successeur mourut en prison. Ces persécutions durèrent trois ans.
Persécutions sous Décius (en 249)
Dès le commencement de son règne, l'empereur Décius publia, contre les chrétiens, un édit sanglant qui fut exécuté avec une extrême rigueur. Beaucoup de fidèles, pour se soustraire à la persécution, s'enfuirent dans les déserts. De ce nombre fut saint Paul, premier ermite.
Parmi les nombreux martyrs de ces persécutions, on cite le pape saint Fabien ; saint Alexandre, évêque de Jérusalem ; saint Pione, évêque de Smyrne ; en Sicile, sainte Agathe, jeune vierge de Catane ; à Mélitène, saint Polyeucte, etc ....
Persécutions sous Valérien (en 257)
Valérien publia des édits qui procurèrent la gloire du martyre à un grand nombre de chrétiens, dont les principaux sont les papes saint Etienne et saint Sixte II, le diacre saint Laurent ; saint Cyprien, évêque de Carthage ; le jeune Cyrille, de Césarée en Cappadoce, etc ...
Persécutions sous Aurélien (en 275)
L'empereur Aurélien, longtemps favorable aux chrétiens, changea de conduite à la fin de sa vie et publia contre eux des édits qui heureusement n'étaient pas encore parvenus aux provinces éloignées, lorsque l'empereur mourut.
Sous Aurélien, on place le martyre du pape saint Félix.
Persécutions sous Dioclétien et Maximien (en 303)
Après une paix de trente années, surgit de nouvelles persécutions. Elle furent les plus longues et les plus violentes de toutes. On l'appela l'ère des Martyrs.
Dioclétien excité par Galérius, son gendre, publia quatre édits pendant son règne : par le premier, il ordonna de démolir les églises, de brûler les livres saints et de priver les chrétiens de leurs droits civils ; le second édit prononça l'emprisonnement des chefs de l'Eglise ; le troisième ordonna d'employer les tortures contre les prêtres qui refuseraient de sacrifier aux idoles ; enfin un quatrième édit fit couler des flots de sang, en étendant à tous les chrétiens l'obligation de sacrifier.
Parmi les martyrs de ces persécutions, on cite : à Rome, sainte Agnès et saint Sébastien ; en Helvétie, les soldats de la légion thébéenne et saint Maurice, leur chef ; dans le Vermandois, saint Quentin ; à Marseille, l'évêque saint Victor ; à Beauvais, l'évêque saint Lucien ; à Nantes, les deux jeunes frères Donatien et Rogatien ; à Saragosse, le diacre saint Vincent.
Cependant après cette dernière lutte le paganisme s'avoua vaincu. Galérius, dans l'édit de 311, accorda aux chrétiens le droit d'exercer librement leur religion.
Conversion de l'empereur Constantin (en 312)
Malgré trois siècles de persécutions, la religion chrétienne avait vu augmenter sans cesse le nombre de ses enfants. Lorsque Dieu eut montré que l'établissement de l'Eglise était son ouvrage, et que toutes les puissances de la terre et de l'enfer ne pouvaient rien contre elle, il y appela les empereurs.
La conversion de Constantin fut décidée par un miracle, l'an 312. La couronne impériale lui était disputée par le tyran Maxence, qui s'était rendu maître de l'Italie et de l'Afrique. Constantin s'approcha de Rome pour le combattre ; et déjà disposé en faveur des chrétiens, il conjurait leur Dieu de se faire connaître à lui.
Une après-midi que Constantin marchait à la tête de ses troupes, il aperçut dans les airs, une croix lumineuse, avec cette inscription : In hoc signo vinces (Par ce signe tu vaincras). Toute l'armée vit le prodige. Encouragé par cette vision, Constantin attaqua Maxence, près du pont Milvius, aux portes de Rome. Son ennemi prit la fuite et se noya dans le Tibre (en 312). Rome ouvrit aussitôt ses portes au vainqueur.
L'empereur voulut que sa statue le représentât avec une croix à la main. Une inscription fut gravée sur le monument, et rappela qu'il devait sa victoire à ce signe du salut. Constantin s'appliqua à remédier aux maux qu'avaient faits à la religion les princes qui l'avaient précédé. Par l'édit de Milan (en 313), il proclama la liberté du culte de Jésus-Christ, et ordonna la restitution des églises et des biens enlevés aux Chrétiens.
Persécutions sous Julien l'Apostat (en 361-363)
Cependant l'Eglise eut encore à souffrir dans l'empire romain une dernière persécution sous Julien. Ce prince, neveu de Constantin, associé à l'empire en 355, abjura le christianisme et se déclara contre les chrétiens. Il les persécuta non à force ouverte, mais par des moyens perfides. Ce malheureux Apostat périt à trente-deux ans dans une guerre contre les Perses.
Conversion des Barbares (au Vème siècle)
Au Vème siècle, l'empire romain devint la proie des Barbares, et l'Eglise eut beaucoup à souffrir de leurs moeurs rudes et sauvages. Cependant les évêques et les moines missionnaires amenèrent peu à peu ces peuples à la civilisation chrétienne. C'est ainsi que les Francs, les Visigoths, les Lombards, les Anglo-Saxons furent conquis à l'Evangile.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Martyrs de l’Église primitive
Au temps de l'Empire romain, selon certains auteurs, des chrétiens furent exécutés par le feu selon une méthode particulière : le corps était entièrement enduit de poix et de résine à laquelle on mettait le feu. Selon leur hagiographie, certaines saintes ont réchappé au supplice du feu : Sainte Agnès fut condamnée à être brûlée sur la place publique comme sorcière. Mais le feu épargna la jeune fille. Finalement, Agnès fut égorgée.
Sainte Olive subit le même sort : elle fut condamnée à mourir sur le bûcher. Toutefois, les flammes refusant de la toucher, ses bourreaux se résolurent finalement à la décapiter. Sainte Eugénie aurait subi le même martyr en 257 : l'épreuve du bûcher ayant échoué, on lui trancha la tête.
A Rome, pendant la persécution de Marc-Aurèle Antonin, sept frères, fils de sainte Félicité, furent mis à l’épreuve par le préfet Publius, qui eut recours à la flatterie, puis à d’effrayantes menaces pour les amener à renoncer au Christ, et à vénérer les faux dieux ; mais les Martyrs persévérèrent dans la profession de la vraie foi, grâce à leur propre courage et aux exhortations de leur mère, et subirent la mort de différentes façons. On déchira Janvier à coups de fouets garnis de plomb ; Félix et Philippe succombèrent à la bastonnade ; Silvain fut précipité d’un lieu très élevé ; Alexandre, Vital et Martial eurent la tête tranchée. Quatre mois après, leur mère obtint la même palme du martyre. Pour eux, ils rendirent leur âme au Seigneur le six des ides de juillet.
Les deux sœurs, Rufine et Seconde, vierges romaines furent arrêtées sous le règne de Valérien et de Gallien. Le préfet Junius ne pouvant leur faire abandonner leur résolution ni par les promesses ni par la crainte des châtiments, donna l’ordre que Rufine, la première, fût bat tue de verges ; pendant qu’on la frappait, Seconde interpella ainsi le juge : « Pourquoi réserver tout l’honneur à ma sœur, et à moi l’ignominie ? Commande que nous soyons frappées en même temps, puisque nous confessons également la divinité du Christ. » Irrité de ces paroles, le juge [leur fit subir divers tourments] ; Enfin on leur trancha la tête en dehors de la Ville, au dixième mille sur la voie Aurélia. Leurs corps ensevelis par la matrone Plautilla dans l’une de ses terres, furent transférés plus tard dans la Ville, et déposés dans la basilique Constantinienne, près le baptistère.
Sermon de saint Augustin, Évêque. Sermo 110 de diversis :
Mes frères, un grand spectacle a été offert aux yeux de notre foi. Notre oreille a entendu et notre âme a contemplé une mère qui, par des sentiments bien opposés aux vœux ordinaires de la nature, souhaite voir ses fils mourir avant elle. Tous les hommes veulent, en quittant ce monde, précéder leurs enfants, et non les suivre. Mais elle, elle a formé le souhait de mourir la dernière. C’est qu’elle ne perdait pas ses fils, elle ne faisait que les envoyer en avant, considérant, non point quelle vie finissait, mais quelle vie commençait pour eux. Car ils cessaient de vivre ici-bas, où ils devaient mourir un jour ou l’autre, et ils commençaient de vivre pour ne jamais cesser de vivre. Pour elle, c’est peu d’assister à leur mort : nous l’avons admirée les exhortant à mourir ; plus féconde en vertus qu’en enfants, en les voyant au combat, elle-même combattait avec eux tous ; en les voyant remporter la victoire, elle-même en eux tous était victorieuse.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Martyr chrétien livré aux fauves (mosaïque de El-Jem, Tunisie actuelle)
De l'an 63 à nos jours
Martyrs d'hier et d'aujourd'hui
Martyrs d'hier et d'aujourd'hui
Le mot martyr vient du grec martur qui signifie « témoin ». Les Églises chrétiennes désignent de cette façon les croyants qui témoignent de leurs convictions et proclament leur foi en Dieu, au risque d'être persécutés, torturés et mis à mort.
Les premiers martyrs remontent à l'époque romaine mais c'est au... XXe siècle que les Églises ont recensé le plus grand nombre de martyrs. Le siècle des génocides fut aussi le siècle des martyrs, la raison étant que les grandes idéologies totalitaires de ce siècle étaient fondées sur la haine des croyances en une autorité divine qui transcende l'être humain (et ses chefs).
Premiers martyrs
Le premier martyr de l'Histoire chrétienne est Étienne, lapidé à Jérusalem en l'an 47 de notre ère, quelques années après la crucifixion de Jésus-Christ.
Mais les premières persécutions de masse interviennent en l'an 64 à Rome, sous le règne de l'empereur Néron, lorsque les chrétiens sont, à tort, accusés d'avoir incendié la ville. Beaucoup d'autres suivront, pour la plupart localisées et entrecoupées de longues accalmies.
L'empereur Trajan, qui règne de 98 à 117, précise la position ordinaire des autorités romaines: les chrétiens ne seront poursuivis et persécutés que s'ils troublent l'ordre public. La première persécution importante a lieu sous le règne de Marc Aurèle, en 177.
La « grande persécution »
La principale vague de persécutions survient sous les règnes de Dèce en 250, de Valérien en 257 et surtout de Dioclétien, entre 299 et 305. Ces empereurs énergiques, issus de l'armée et originaires d'Illyrie, voient dans le christianisme un facteur de corruption de l'État et le traquent avec une détermination croissante.
La « grande persécution » commence en 299 avec l'exclusion de l'armée des soldats baptisés, ces derniers refusant en effet de verser le sang ! Elle atteint son paroxysme avec un édit qui prescrit au début de 304 un sacrifice général dans tout l'Empire, sous peine de mort ou de condamnation aux travaux forcés dans les mines.
De la première persécution, sous Néron, aux dernières, sous Dioclétien, on évalue de 4 000 à quelques dizaines de milliers le nombre de chrétiens qui, dans l'empire romain, ont « témoigné » au sacrifice de leur vie (*).
Le 8 novembre 392, un édit de Théodose 1er le Grand entraîne un revirement complet en faisant de la religion chrétienne non plus seulement la religion officielle de l'Empire mais la seule religion autorisée. Dans les mois qui suivent, les rôles s'inversent et l'on assiste en certains endroits, comme à Alexandrie, en Égypte, à des massacres de païens par des foules chrétiennes déchaînées.
Le XXe siècle, un siècle de fer et de sang
Notons que le nombre de martyrs au temps des Romains n'a rien à voir avec les centaines de milliers de chrétiens morts au XXe siècle pour n'avoir pas voulu renier leur conscience sous le nazisme et le communisme ou encore sous les dictatures d'Amérique latine. En URSS (Russie) par exemple, 200 000 membres du clergé orthodoxe ont été éliminés, dont la moitié à la fin des années 1930.
« Au terme du IIe millénaire, l'Église est redevenue une Église de martyrs », a pu affirmer le pape Jean-Paul II sans risque d'être contredit (*).
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Les martyrs de l’Eglise primitive - À lire ! Merci mon Dieu de pouvoir encore professer notre foi ♥
Léonce de Tripoli, le saint des chrétiens persécutés
Fêté dans l'Église le 18 juin, saint Léonce de Tripoli, jeune soldat phénicien, est un saint très populaire en Orient, notamment chez les chrétiens syriens. Il ne craignait pas d'annoncer l’Évangile et fut accusé de prosélytisme.
Saint Léonce est un jeune soldat phénicien engagé dans l’armée romaine, sous le règne de Vespasien (vers 69-79). En garnison à Tripoli au Liban, il se distingue par sa vaillance, distribuant aux pauvres les provisions de l’armée, sans jamais cacher sa piété pour le Christ. Il lit les Saintes Écritures et prêche contre le culte des idoles auprès de ses camarades qui l’écoutent avec assiduité. Sa réputation de piété est telle qu’elle arrive jusqu’aux oreille du gouverneur de Phénicie, Adrien, qui a licence de mettre à mort les disciples du Christ.
« Le Dieu de Léonce »
Que de tortures subies par ce « soldat du Christ », que d’injures reçues de ses tortionnaires exaspérés par ce saint inébranlable. Hypatos, le tribun envoyé pour l’arrêter la première fois, et Théodule, son ami soldat, ne sont jamais revenu de leur mission. Pire, arrivés devant Léonce, ils se sont prosternés à ses pieds, le suppliant de les délivrer de l’impureté de l’idolâtrie en les unissant au Christ. Un nuage est alors apparu dans le ciel, le saint soldat s’est mis à prier pour eux et les a baptisés avec de l’eau de pluie. Qu’a-t-il pu se passer ? La veille, raconte-t-on de source orthodoxe, alors qu’Hypatos était d’une forte fièvre, un ange lui est apparu et lui a dit : « Si tu veux être guéri, invoque trois fois le Dieu de Léonce ». Ce qu’Hypatos a fait, sentant aussitôt un grand soulagement.
Cet épisode provoque beaucoup d’émotion chez les païens. Le gouverneur Adrien, fou furieux, arrive sur place et les arrête tous les trois. Jetés en prison, ils prient, chantent des psaumes, portés par les encouragements de Léonce à « endurer avec joie les épreuves qui allaient leur procurer la vie éternelle ». Au tribunal, ils se revendiquent tous des soldats de l’armée du « Roi du ciel ». Rien ne saurait les faire retourner au vain culte des idoles. Commence alors leur long martyre : Hypatos est écorché vif, Théodule frappé du plat d’épée, puis ils sont tous les deux décapités. Avant de mourir, ils lancent un seul cri : « Seigneur aie pitié ! ».
La couronne du martyre
Puis c’est au tour de Léonce, torturé jusqu’à ce que mort s’ensuive. « Tu peux bien épuiser mon corps, mais tu ne parviendras pas à vaincre mon âme », dit-il à son bourreau. Un jour, deux jours… Les supplices se multiplient, de plus en plus cruels. Mais à chaque fois, alors qu’il rend grâce à Dieu et qu’il est sur le point de mourir, un ange lui apparaît dans sa geôle pour l’encourager et le réconforter. Jusqu’à ce qu’il finisse par rendre glorieusement son âme à Dieu. Saint Léonce deviendra le martyr le plus honoré de Phénicie et l’un des plus célèbres de tout l’Orient chrétien.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Vie de sainte Juliette de Césarée Martyre en Cappadoce ( 303)
Une veuve dépouillée par son homme d’affaires
Juliette (ou Julitte ou Julie) est une veuve chrétienne de Césarée (Asie Mineure), assez âgée, que son « homme d’affaires » ou un notable de la ville a dépossédée de la presque totalité de ses biens. Vers 303, un procès commence, à l’initiative de Juliette que l’intendant indélicat veut achever de dépouiller ; plusieurs témoins sont entendus. Leurs dépositions confirment les déclarations de Juliette qui est sur le point de gagner son procès. C’est alors que l’homme d’affaires s’avance devant les juges et accuse la vieille femme d’être chrétienne, ce qui, aux termes d’un édit pris la même année, lui interdit d’aller en justice pour obtenir la réparation d’un dommage.
Le martyre sur le bûcher
Le président du tribunal fait aussitôt apporter un autel et de l’encens. Il demande à Juliette de sacrifier aux dieux. La chrétienne refuse. Après avoir, à plusieurs reprises, réaffirmé sa foi en Jésus-Christ, Juliette est condamnée à être brûlée vive. Sur le chemin du bûcher, elle réconforte plusieurs de ses amies elles aussi promises à la mort. Les flammes la font périr sans pour autant consumer son corps. Selon une autre version de cette légende, Juliette et ses cinq compagnes (Claudia, Euphrasie, Matrona, Phanie et Técuse) sont vierges et condamnées à êtres noyées dans un lac ; saint Théodore repêche les six corps pour les convertir, avant d’être décapité.
Source : Le Blog de Jackie
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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SAMEDI 10 AOÛT
Saint Laurent de Rome
Diacre et martyr à Rome (✟ 258)
La « passio » de saint Laurent, rédigée au moins un siècle après sa mort, n’est pas crédible. Le récit prétend que Laurent, diacre du pape saint Sixte II, fut mis à mort trois jours après le martyre de ce dernier et qu’il fut brûlé à petit feu sur un gril, ce qu’on ne souhaite à personne. La plupart des auteurs modernes estiment qu’il fut décapité, comme Sixte. Quoiqu’on pense de la valeur des « acta », il n’en reste pas moins que Laurent a toujours été vénéré, en Orient comme en Occident, comme le plus célèbre des nombreux martyrs romains (voir la liste chronologique, autour des années 258-259…). Les écrits des saints Ambroise, Léon le Grand, Augustin et Prudence témoignent de ce culte.
Son nom est cité dans la première prière eucharistique. Il est représenté comme diacre, tenant un gril ou couché dessus.
Diacre de l’Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d’être le gardien des biens de l’Église. Lorsque l’empereur Valérien prend un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort, mais lui est épargné dans l’espoir qu’il va livrer les trésors de l’Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. « Voilà les trésors de l’Église. » Il est condamné à être brûlé vif sur le gril. Il a encore le sens de l’humour et un courage extraordinaire : « C’est bien grillé de ce côté, tu peux retourner, » dira-t-il au bourreau. Il fut l’un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen Âge, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle où 34 églises s’élevaient en son honneur. 84 communes françaises portent son nom.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Sainte Apolline
Martyre à Alexandrie (✟249)
Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d’un moment où l’empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu’ils soient punis pour ces meurtres.
Saint Denis d’Alexandrie , dans une lettre à son ami Fabien, évêque d’Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d’une émeute. Elle n’était plus jeune, et c’est pourquoi ils s’amusèrent à l’édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu’ils venaient d’allumer si elle ne reniait pas sa foi.
Brûlée par le feu de l’amour du Christ, elle s’excusa auprès d’eux de ne pouvoir le renier, puis elle s’élança d’elle-même dans les flammes.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Sainte Apolline
Martyre à Alexandrie (✟249)
Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d’un moment où l’empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu’ils soient punis pour ces meurtres. Saint Denis d’Alexandrie, dans une lettre à son ami Fabien, évêque d’Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d’une émeute. Elle n’était plus jeune, et c’est pourquoi ils s’amusèrent à l’édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu’ils venaient d’allumer si elle ne reniait pas sa foi. Brûlée par le feu de l’amour du Christ, elle s’excusa auprès d’eux de ne pouvoir le renier, puis elle s’élança d’elle-même dans les flammes.
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