Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
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Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Comme vous avez pu le lire dans la presse française et dans la plupart des services de presse des pays européens, Israël serait, d’après eux, « la méchante nation qui tue des enfants, massacre les femmes et tue aveuglément le peuple palestinien ». Vaste débat qui a fait couler pendant des décennies beaucoup « d’encre », et surtout beaucoup de « sang », et ce n’est pas fini. Si nous voulons avoir un élément de réponse à ce drame qui frappe la terre sainte, il suffit de faire un tour dans les Saintes Écritures pour que l'individu lambda du coin comprenne ce conflit sans nom.
Là où je voudrais attirer votre attention, c’est sur la désinformation faite par une certaine presse européenne et surtout française, qui, à la recherche de scoops, de gros titres et de scandales, veut faire croire aux lecteurs et téléspectateurs que la seule nation fautive, c’est Israël, d’où mon titre : « Quand tout accuse Israël ».
Mais personne ne vous dira que le Hamas a violé le cessez-le-feu établi avec peine par les deux parties. Un article paru dans la presse belge précise ceci : « Condoleezza Rice condamne fermement les attaques menées par le Hamas contre Israël, et tient le Hamas pour responsable de la violation du cessez-le-feu » et toujours sur le même thème, un communiqué de la Maison Blanche : « Les incessantes attaques à la roquette du Hamas contre Israël doivent cesser pour que la violence cesse. Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s'il veut jouer un rôle dans l'avenir du peuple palestinien » ! Edifiant !
Ce que l’on ne vous a jamais dit, c’est que depuis le début de cet énième conflit, pas moins de trois cents roquettes se sont abattues sur le territoire israélien ; mais vous n’en verrez aucune image, ni le moindre reportage. On n’est pas loin de la désinformation avec certains médias français ! Mais pourquoi cette attitude ?
Certes, il ne faut pas fermer les yeux sur le drame du peuple palestinien qui subit, lui aussi, de plein fouet cette guerre. Mais en quoi violer un cessez-le-feu durement négocié va-t-il changer les choses ? Pourquoi lancer trois cents roquettes sur la population israélienne ? Pourquoi envoyer en « mission martyre » des jeunes garçons au nom d’un dieu pour le moins sanguinaire ?
Officiellement, ce cessez-le-feu était destiné à relancer des négociations plus favorables au Hamas sur une nouvelle période de cessez-le-feu de six mois. Eh oui, tout çà pour çà !
Et de l’autre côté, une certaines presse française monte en épingle ce nouveau conflit au Proche Orient en diffusant des reportages concernant des manifestants pro-palestiniens se pavanant dans nos rues ; ces derniers se scandalisant, bien évidemment, de l’attitude d’Israël.
Pourquoi en France personne n’a songé à manifester contre le Hamas pour la violation du cessez-le-feu, et pour les trois cents roquettes envoyées sur Israël ? Peut-être bien parce qu’Israël est une démocratie qui se respecte et qui refuse ce genre de pratiques ! Mais qui se cache derrière ce travail de sape ? En tous les cas, ce genre de travail est une bénédiction pour la seconde religion de France.
Et pendant ce temps-là, plus personne ne s’offusque contre ce prétendu « humoriste » pour ses frasques nauséabondes contre les Juifs ; ce Monsieur faisait encore il y a peu, l’apologie du négationnisme sur la scène du Zénith.
Que dire du Président de l’Iran annonçant dernièrement qu’il supprimera Israël de la carte du monde ? Nous n’avons pas vu beaucoup de manifestations en France suite à cette annonce ; le Tibet et son Dalaï-lama ont eu droit à un bien meilleur traitement dans la presse hexagonale.
Par ailleurs, lorsqu’on apprend que ce même Président iranien a été invité pour un discours de Noël sur Channel-4, il est légitime de se demander si notre monde (vu par le prisme des médias du moins) tourne encore rond ?
Je terminerai en soulignant qu’il faut relire les Écritures (la Bible) pour comprendre un tel aveuglement des nations et les prises de position partisanes si marquées de la part de certains pays ; alors tout devient tellement plus clair. Je vous renvoie donc à la lecture attentive de la Bible et comme le disait l’un de nos pères dans la foi : « Il faut avoir en permanence un œil sur le journal et l’autre sur la Bible » et ce afin de mieux comprendre en quels temps nous vivons.
Blogdissiment vôtre
Didier Biava
Comme vous avez pu le lire dans la presse française et dans la plupart des services de presse des pays européens, Israël serait, d’après eux, « la méchante nation qui tue des enfants, massacre les femmes et tue aveuglément le peuple palestinien ». Vaste débat qui a fait couler pendant des décennies beaucoup « d’encre », et surtout beaucoup de « sang », et ce n’est pas fini. Si nous voulons avoir un élément de réponse à ce drame qui frappe la terre sainte, il suffit de faire un tour dans les Saintes Écritures pour que l'individu lambda du coin comprenne ce conflit sans nom.
Là où je voudrais attirer votre attention, c’est sur la désinformation faite par une certaine presse européenne et surtout française, qui, à la recherche de scoops, de gros titres et de scandales, veut faire croire aux lecteurs et téléspectateurs que la seule nation fautive, c’est Israël, d’où mon titre : « Quand tout accuse Israël ».
Mais personne ne vous dira que le Hamas a violé le cessez-le-feu établi avec peine par les deux parties. Un article paru dans la presse belge précise ceci : « Condoleezza Rice condamne fermement les attaques menées par le Hamas contre Israël, et tient le Hamas pour responsable de la violation du cessez-le-feu » et toujours sur le même thème, un communiqué de la Maison Blanche : « Les incessantes attaques à la roquette du Hamas contre Israël doivent cesser pour que la violence cesse. Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s'il veut jouer un rôle dans l'avenir du peuple palestinien » ! Edifiant !
Ce que l’on ne vous a jamais dit, c’est que depuis le début de cet énième conflit, pas moins de trois cents roquettes se sont abattues sur le territoire israélien ; mais vous n’en verrez aucune image, ni le moindre reportage. On n’est pas loin de la désinformation avec certains médias français ! Mais pourquoi cette attitude ?
Certes, il ne faut pas fermer les yeux sur le drame du peuple palestinien qui subit, lui aussi, de plein fouet cette guerre. Mais en quoi violer un cessez-le-feu durement négocié va-t-il changer les choses ? Pourquoi lancer trois cents roquettes sur la population israélienne ? Pourquoi envoyer en « mission martyre » des jeunes garçons au nom d’un dieu pour le moins sanguinaire ?
Officiellement, ce cessez-le-feu était destiné à relancer des négociations plus favorables au Hamas sur une nouvelle période de cessez-le-feu de six mois. Eh oui, tout çà pour çà !
Et de l’autre côté, une certaines presse française monte en épingle ce nouveau conflit au Proche Orient en diffusant des reportages concernant des manifestants pro-palestiniens se pavanant dans nos rues ; ces derniers se scandalisant, bien évidemment, de l’attitude d’Israël.
Pourquoi en France personne n’a songé à manifester contre le Hamas pour la violation du cessez-le-feu, et pour les trois cents roquettes envoyées sur Israël ? Peut-être bien parce qu’Israël est une démocratie qui se respecte et qui refuse ce genre de pratiques ! Mais qui se cache derrière ce travail de sape ? En tous les cas, ce genre de travail est une bénédiction pour la seconde religion de France.
Et pendant ce temps-là, plus personne ne s’offusque contre ce prétendu « humoriste » pour ses frasques nauséabondes contre les Juifs ; ce Monsieur faisait encore il y a peu, l’apologie du négationnisme sur la scène du Zénith.
Que dire du Président de l’Iran annonçant dernièrement qu’il supprimera Israël de la carte du monde ? Nous n’avons pas vu beaucoup de manifestations en France suite à cette annonce ; le Tibet et son Dalaï-lama ont eu droit à un bien meilleur traitement dans la presse hexagonale.
Par ailleurs, lorsqu’on apprend que ce même Président iranien a été invité pour un discours de Noël sur Channel-4, il est légitime de se demander si notre monde (vu par le prisme des médias du moins) tourne encore rond ?
Je terminerai en soulignant qu’il faut relire les Écritures (la Bible) pour comprendre un tel aveuglement des nations et les prises de position partisanes si marquées de la part de certains pays ; alors tout devient tellement plus clair. Je vous renvoie donc à la lecture attentive de la Bible et comme le disait l’un de nos pères dans la foi : « Il faut avoir en permanence un œil sur le journal et l’autre sur la Bible » et ce afin de mieux comprendre en quels temps nous vivons.
Blogdissiment vôtre
Didier Biava
Ezechiel- Va recevoir Jésus Christ
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Inscription : 06/01/2008
Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Je ne pense pas que Mmes Drucker sur France Television, ou Elkrief sur BFM TV, soient antisémites : c'est ca qui serait un scoop !...
Quant aux positions de Mme Rice sur l'Iraq, le monde entier attend encore qu'on nous montre les armes de destruction massive qui ont justifié la guerre américaine contre Bagdad.
Quant aux positions de Mme Rice sur l'Iraq, le monde entier attend encore qu'on nous montre les armes de destruction massive qui ont justifié la guerre américaine contre Bagdad.
romu- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Bande de Gaza: Ébauche de solution franco-égyptienne
(Source: Radio-Canada) La France obtient de l'Égypte qu'elle appelle les protagonistes du conflit à parler « sécurité frontalière », un premier pas vers des discussions plus audacieuses, tandis que c'est toujours l'impasse à l'ONU.
Le président égyptien Hosni Moubarak invite Israéliens et Palestiniens dans son pays pour discuter de la sécurisation de la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, première étape en vue d'une entente souhaitée de plus large portée.
À l'issue d'un sommet éclair avec le président français Nicolas Sarkozy, M. Moubarak a appelé les protagonistes du conflit à une réunion d'urgence en vue de s'entendre sur des garanties communes. Il a invité le premier ministre israélien Ehoud Olmert au Caire dès mercredi, selon ce qu'a rapporté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cette rencontre aurait lieu après des entretiens entre des experts israéliens et palestiniens.
Le président Sarkozy a plaidé qu'il était à l'avantage d'Israël d'engager ces pourparlers, puisqu'ils pourraient se traduire par des résultats concrets concernant la contrebande entre la bande de Gaza et l'Égypte. Israël soutient que les nombreux tunnels que creusent les Palestiniens sous la frontière pour déjouer le blocus servent notamment à approvisionner le Hamas en armes.
Or, il soutient avoir obtenu la garantie d'Hosni Moubarak qu'il rendrait la frontière imperméable. L'ouverture de points de passages serait en échange exigée.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs fait valoir qu'à son avis, si les protagonistes entament des discussions, ne serait-ce que sur cet aspect des choses, l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU n'est plus aussi pressante.
Si ces pourparlers ont effectivement lieu, ils pourraient ouvrir la voie à cette trêve humanitaire à laquelle oeuvre le président français depuis deux jours, en multipliant les rencontres avec les leaders de la région.
Nicolas Sarkozy compte par ailleurs beaucoup sur le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré en début de journée, pour convaincre le Hamas de participer aux discussions, et plus encore de renoncer à ses tirs de roquettes.
M. Sarkozy a par la suite regagné Paris, mettant un terme à sa tournée éclair de deux jours dans la région. Celle-ci, mis à part cette dernière étape, aura été parsemée de déceptions, Israël ayant jusqu'ici opposé une fin de non-recevoir à ses appels à la trêve, tandis que Washington voit d'un mauvais oeil ses discussions avec la Syrie.
Jusqu'à la rencontre Sarkozy-Moubarak, la France avait travaillé à un projet de résolution avec les pays arabes et d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agissait d'un texte en cinq points:
Toujours l'impasse aux Nations unies
Le Conseil de sécurité de l'ONU, présidé par le ministre français Bernard Kouchner, a tenu une nouvelle séance extraordinaire en soirée, mardi.
Un projet de résolution présenté par la Libye, seul membre arabe (non permanent) du Conseil, a circulé. Son texte comporte un appel à « un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza » et à la « cessation de toutes les activités militaires et des violences, y compris les opérations militaires israéliennes et les tirs de roquettes ».
La Libye se promettait de soumettre ce projet de résolution au vote dès mercredi. Mais, selon des diplomates, les réticences du président français envers une résolution hâtive et l'obstination des États-Unis à protéger son allié israélien rendent l'adoption de ce texte très improbable.
Tant la Maison-Blanche que le département d'État américain ont souhaité un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, tout en insistant sur le fait qu'il se devait d'être durable. C'est ce qu'a répété la secrétaire d'État Condoleezza Rice, en soirée mardi, en insistant sur la nécessité d'un cessez-le-feu durable au détriment d'une trêve humanitaire immédiate.
Rappelons aussi que, samedi, les États-Unis ont empêché une première fois l'adoption d'un texte appelant à l'arrêt de l'offensive israélienne.
Au cours des quatre heures de débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé qu'avec les bombardements de trois écoles de l'ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, mardi, il fallait un cessez-le-feu immédiat.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dont le Fatah n'a plus aucune autorité sur la bande de Gaza depuis le coup de force du Hamas en 2007, a plaidé pour la fin du « siège suffocant » israélien.
De son côté, Israël a fait savoir qu'il n'approuverait pas un cessez-le-feu à moins qu'il ne prévoie des dispositions empêchant le Hamas de se réarmer. Tel-Aviv affirme que le Hamas a profité des six mois de trêve, à la fin de 2008, pour s'équiper de roquettes dont la portée est encore plus grande qu'auparavant.
Les discussions à l'ONU se font par ailleurs en l'absence d'un des deux protagonistes, le Hamas, considéré par plusieurs pays occidentaux comme une organisation terroriste et ne bénéficiant pas d'une représentation officielle. Le Hamas maintient cependant un canal diplomatique ouvert avec la communauté internationale par l'entremise de l'Égypte.
Le Hamas réclame pour sa part la levée du blocus israélien, en place depuis sa prise du pouvoir par la force dans la bande de Gaza en juin 2007. Le blocus, imposé en raison des tirs de roquettes, n'a pas été allégé, comme prévu, lors du cessez-le-feu.
Une ère Obama au Proche-Orient?
Le président américain désigné, Barack Obama, s'est gardé jusqu'ici de s'exprimer ouvertement sur la situation au Proche-Orient, se limitant à exprimer sa « profonde inquiétude » envers les pertes de vie humaine de part et d'autre.
Il a néanmoins réitéré sa promesse de s'engager, une fois investi, à oeuvrer pour la paix dans la région.
Mission ardue pour l'UE
L'Union européenne, qui mène elle aussi une mission dans la région en vue d'obtenir une trêve humanitaire, a pour sa part fait état des nombreux obstacles rencontrés pour la mener à bien.
« Nous ne laisserons pas tomber la population, nous avons exercé une forte pression sur les Israéliens pour ouvrir les points de passage [avec Gaza]. Mais ce n'est pas seulement une question de points de passage, c'est aussi un problème de distribution, de transport, de faire parvenir tous les produits de base [...] à la population », a dit la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner.
L'offensive israélienne a fait au moins 660 morts depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales palestiniennes citées par l'AFP.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
Gilles. Ville de Québec - Canada :dddd:
(Source: Radio-Canada) La France obtient de l'Égypte qu'elle appelle les protagonistes du conflit à parler « sécurité frontalière », un premier pas vers des discussions plus audacieuses, tandis que c'est toujours l'impasse à l'ONU.
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Le président égyptien Hosni Moubarak invite Israéliens et Palestiniens dans son pays pour discuter de la sécurisation de la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, première étape en vue d'une entente souhaitée de plus large portée.
À l'issue d'un sommet éclair avec le président français Nicolas Sarkozy, M. Moubarak a appelé les protagonistes du conflit à une réunion d'urgence en vue de s'entendre sur des garanties communes. Il a invité le premier ministre israélien Ehoud Olmert au Caire dès mercredi, selon ce qu'a rapporté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cette rencontre aurait lieu après des entretiens entre des experts israéliens et palestiniens.
Le président Sarkozy a plaidé qu'il était à l'avantage d'Israël d'engager ces pourparlers, puisqu'ils pourraient se traduire par des résultats concrets concernant la contrebande entre la bande de Gaza et l'Égypte. Israël soutient que les nombreux tunnels que creusent les Palestiniens sous la frontière pour déjouer le blocus servent notamment à approvisionner le Hamas en armes.
Or, il soutient avoir obtenu la garantie d'Hosni Moubarak qu'il rendrait la frontière imperméable. L'ouverture de points de passages serait en échange exigée.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs fait valoir qu'à son avis, si les protagonistes entament des discussions, ne serait-ce que sur cet aspect des choses, l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU n'est plus aussi pressante.
Si ces pourparlers ont effectivement lieu, ils pourraient ouvrir la voie à cette trêve humanitaire à laquelle oeuvre le président français depuis deux jours, en multipliant les rencontres avec les leaders de la région.
Nicolas Sarkozy compte par ailleurs beaucoup sur le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré en début de journée, pour convaincre le Hamas de participer aux discussions, et plus encore de renoncer à ses tirs de roquettes.
M. Sarkozy a par la suite regagné Paris, mettant un terme à sa tournée éclair de deux jours dans la région. Celle-ci, mis à part cette dernière étape, aura été parsemée de déceptions, Israël ayant jusqu'ici opposé une fin de non-recevoir à ses appels à la trêve, tandis que Washington voit d'un mauvais oeil ses discussions avec la Syrie.
Jusqu'à la rencontre Sarkozy-Moubarak, la France avait travaillé à un projet de résolution avec les pays arabes et d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agissait d'un texte en cinq points:
- cessez-le-feu immédiat;
- accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza;
- protection des civils;
- reprise du processus de paix;
- mécanisme de suivi de la trêve et du cessez-le-feu.
Toujours l'impasse aux Nations unies
Le Conseil de sécurité de l'ONU, présidé par le ministre français Bernard Kouchner, a tenu une nouvelle séance extraordinaire en soirée, mardi.
Un projet de résolution présenté par la Libye, seul membre arabe (non permanent) du Conseil, a circulé. Son texte comporte un appel à « un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza » et à la « cessation de toutes les activités militaires et des violences, y compris les opérations militaires israéliennes et les tirs de roquettes ».
La Libye se promettait de soumettre ce projet de résolution au vote dès mercredi. Mais, selon des diplomates, les réticences du président français envers une résolution hâtive et l'obstination des États-Unis à protéger son allié israélien rendent l'adoption de ce texte très improbable.
Tant la Maison-Blanche que le département d'État américain ont souhaité un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, tout en insistant sur le fait qu'il se devait d'être durable. C'est ce qu'a répété la secrétaire d'État Condoleezza Rice, en soirée mardi, en insistant sur la nécessité d'un cessez-le-feu durable au détriment d'une trêve humanitaire immédiate.
Rappelons aussi que, samedi, les États-Unis ont empêché une première fois l'adoption d'un texte appelant à l'arrêt de l'offensive israélienne.
Au cours des quatre heures de débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé qu'avec les bombardements de trois écoles de l'ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, mardi, il fallait un cessez-le-feu immédiat.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dont le Fatah n'a plus aucune autorité sur la bande de Gaza depuis le coup de force du Hamas en 2007, a plaidé pour la fin du « siège suffocant » israélien.
De son côté, Israël a fait savoir qu'il n'approuverait pas un cessez-le-feu à moins qu'il ne prévoie des dispositions empêchant le Hamas de se réarmer. Tel-Aviv affirme que le Hamas a profité des six mois de trêve, à la fin de 2008, pour s'équiper de roquettes dont la portée est encore plus grande qu'auparavant.
Les discussions à l'ONU se font par ailleurs en l'absence d'un des deux protagonistes, le Hamas, considéré par plusieurs pays occidentaux comme une organisation terroriste et ne bénéficiant pas d'une représentation officielle. Le Hamas maintient cependant un canal diplomatique ouvert avec la communauté internationale par l'entremise de l'Égypte.
Le Hamas réclame pour sa part la levée du blocus israélien, en place depuis sa prise du pouvoir par la force dans la bande de Gaza en juin 2007. Le blocus, imposé en raison des tirs de roquettes, n'a pas été allégé, comme prévu, lors du cessez-le-feu.
Une ère Obama au Proche-Orient?
Le président américain désigné, Barack Obama, s'est gardé jusqu'ici de s'exprimer ouvertement sur la situation au Proche-Orient, se limitant à exprimer sa « profonde inquiétude » envers les pertes de vie humaine de part et d'autre.
Il a néanmoins réitéré sa promesse de s'engager, une fois investi, à oeuvrer pour la paix dans la région.
Mission ardue pour l'UE
L'Union européenne, qui mène elle aussi une mission dans la région en vue d'obtenir une trêve humanitaire, a pour sa part fait état des nombreux obstacles rencontrés pour la mener à bien.
« Nous ne laisserons pas tomber la population, nous avons exercé une forte pression sur les Israéliens pour ouvrir les points de passage [avec Gaza]. Mais ce n'est pas seulement une question de points de passage, c'est aussi un problème de distribution, de transport, de faire parvenir tous les produits de base [...] à la population », a dit la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner.
L'offensive israélienne a fait au moins 660 morts depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales palestiniennes citées par l'AFP.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
israel vaincra car israel c est l armée de l eternel
Ezechiel- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Bande de Gaza: Ébauche de solution franco-égyptienne
(Source: Radio-Canada) La France obtient de l'Égypte qu'elle appelle les protagonistes du conflit à parler « sécurité frontalière », un premier pas vers des discussions plus audacieuses, tandis que c'est toujours l'impasse à l'ONU.
Le président égyptien Hosni Moubarak invite Israéliens et Palestiniens dans son pays pour discuter de la sécurisation de la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, première étape en vue d'une entente souhaitée de plus large portée.
À l'issue d'un sommet éclair avec le président français Nicolas Sarkozy, M. Moubarak a appelé les protagonistes du conflit à une réunion d'urgence en vue de s'entendre sur des garanties communes. Il a invité le premier ministre israélien Ehoud Olmert au Caire dès mercredi, selon ce qu'a rapporté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cette rencontre aurait lieu après des entretiens entre des experts israéliens et palestiniens.
Le président Sarkozy a plaidé qu'il était à l'avantage d'Israël d'engager ces pourparlers, puisqu'ils pourraient se traduire par des résultats concrets concernant la contrebande entre la bande de Gaza et l'Égypte. Israël soutient que les nombreux tunnels que creusent les Palestiniens sous la frontière pour déjouer le blocus servent notamment à approvisionner le Hamas en armes.
Or, il soutient avoir obtenu la garantie d'Hosni Moubarak qu'il rendrait la frontière imperméable. L'ouverture de points de passages serait en échange exigée.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs fait valoir qu'à son avis, si les protagonistes entament des discussions, ne serait-ce que sur cet aspect des choses, l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU n'est plus aussi pressante.
Si ces pourparlers ont effectivement lieu, ils pourraient ouvrir la voie à cette trêve humanitaire à laquelle oeuvre le président français depuis deux jours, en multipliant les rencontres avec les leaders de la région.
Nicolas Sarkozy compte par ailleurs beaucoup sur le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré en début de journée, pour convaincre le Hamas de participer aux discussions, et plus encore de renoncer à ses tirs de roquettes.
M. Sarkozy a par la suite regagné Paris, mettant un terme à sa tournée éclair de deux jours dans la région. Celle-ci, mis à part cette dernière étape, aura été parsemée de déceptions, Israël ayant jusqu'ici opposé une fin de non-recevoir à ses appels à la trêve, tandis que Washington voit d'un mauvais oeil ses discussions avec la Syrie.
Jusqu'à la rencontre Sarkozy-Moubarak, la France avait travaillé à un projet de résolution avec les pays arabes et d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agissait d'un texte en cinq points:
Toujours l'impasse aux Nations unies
Le Conseil de sécurité de l'ONU, présidé par le ministre français Bernard Kouchner, a tenu une nouvelle séance extraordinaire en soirée, mardi.
Un projet de résolution présenté par la Libye, seul membre arabe (non permanent) du Conseil, a circulé. Son texte comporte un appel à « un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza » et à la « cessation de toutes les activités militaires et des violences, y compris les opérations militaires israéliennes et les tirs de roquettes ».
La Libye se promettait de soumettre ce projet de résolution au vote dès mercredi. Mais, selon des diplomates, les réticences du président français envers une résolution hâtive et l'obstination des États-Unis à protéger son allié israélien rendent l'adoption de ce texte très improbable.
Tant la Maison-Blanche que le département d'État américain ont souhaité un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, tout en insistant sur le fait qu'il se devait d'être durable. C'est ce qu'a répété la secrétaire d'État Condoleezza Rice, en soirée mardi, en insistant sur la nécessité d'un cessez-le-feu durable au détriment d'une trêve humanitaire immédiate.
Rappelons aussi que, samedi, les États-Unis ont empêché une première fois l'adoption d'un texte appelant à l'arrêt de l'offensive israélienne.
Au cours des quatre heures de débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé qu'avec les bombardements de trois écoles de l'ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, mardi, il fallait un cessez-le-feu immédiat.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dont le Fatah n'a plus aucune autorité sur la bande de Gaza depuis le coup de force du Hamas en 2007, a plaidé pour la fin du « siège suffocant » israélien.
De son côté, Israël a fait savoir qu'il n'approuverait pas un cessez-le-feu à moins qu'il ne prévoie des dispositions empêchant le Hamas de se réarmer. Tel-Aviv affirme que le Hamas a profité des six mois de trêve, à la fin de 2008, pour s'équiper de roquettes dont la portée est encore plus grande qu'auparavant.
Les discussions à l'ONU se font par ailleurs en l'absence d'un des deux protagonistes, le Hamas, considéré par plusieurs pays occidentaux comme une organisation terroriste et ne bénéficiant pas d'une représentation officielle. Le Hamas maintient cependant un canal diplomatique ouvert avec la communauté internationale par l'entremise de l'Égypte.
Le Hamas réclame pour sa part la levée du blocus israélien, en place depuis sa prise du pouvoir par la force dans la bande de Gaza en juin 2007. Le blocus, imposé en raison des tirs de roquettes, n'a pas été allégé, comme prévu, lors du cessez-le-feu.
Une ère Obama au Proche-Orient?
Le président américain désigné, Barack Obama, s'est gardé jusqu'ici de s'exprimer ouvertement sur la situation au Proche-Orient, se limitant à exprimer sa « profonde inquiétude » envers les pertes de vie humaine de part et d'autre.
Il a néanmoins réitéré sa promesse de s'engager, une fois investi, à oeuvrer pour la paix dans la région.
Mission ardue pour l'UE
L'Union européenne, qui mène elle aussi une mission dans la région en vue d'obtenir une trêve humanitaire, a pour sa part fait état des nombreux obstacles rencontrés pour la mener à bien.
« Nous ne laisserons pas tomber la population, nous avons exercé une forte pression sur les Israéliens pour ouvrir les points de passage [avec Gaza]. Mais ce n'est pas seulement une question de points de passage, c'est aussi un problème de distribution, de transport, de faire parvenir tous les produits de base [...] à la population », a dit la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner.
L'offensive israélienne a fait au moins 660 morts depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales palestiniennes citées par l'AFP.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
Gilles. Ville de Québec - Canada :dddd:
(Source: Radio-Canada) La France obtient de l'Égypte qu'elle appelle les protagonistes du conflit à parler « sécurité frontalière », un premier pas vers des discussions plus audacieuses, tandis que c'est toujours l'impasse à l'ONU.
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Le président égyptien Hosni Moubarak invite Israéliens et Palestiniens dans son pays pour discuter de la sécurisation de la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, première étape en vue d'une entente souhaitée de plus large portée.
À l'issue d'un sommet éclair avec le président français Nicolas Sarkozy, M. Moubarak a appelé les protagonistes du conflit à une réunion d'urgence en vue de s'entendre sur des garanties communes. Il a invité le premier ministre israélien Ehoud Olmert au Caire dès mercredi, selon ce qu'a rapporté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cette rencontre aurait lieu après des entretiens entre des experts israéliens et palestiniens.
Le président Sarkozy a plaidé qu'il était à l'avantage d'Israël d'engager ces pourparlers, puisqu'ils pourraient se traduire par des résultats concrets concernant la contrebande entre la bande de Gaza et l'Égypte. Israël soutient que les nombreux tunnels que creusent les Palestiniens sous la frontière pour déjouer le blocus servent notamment à approvisionner le Hamas en armes.
Or, il soutient avoir obtenu la garantie d'Hosni Moubarak qu'il rendrait la frontière imperméable. L'ouverture de points de passages serait en échange exigée.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs fait valoir qu'à son avis, si les protagonistes entament des discussions, ne serait-ce que sur cet aspect des choses, l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU n'est plus aussi pressante.
Si ces pourparlers ont effectivement lieu, ils pourraient ouvrir la voie à cette trêve humanitaire à laquelle oeuvre le président français depuis deux jours, en multipliant les rencontres avec les leaders de la région.
Nicolas Sarkozy compte par ailleurs beaucoup sur le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré en début de journée, pour convaincre le Hamas de participer aux discussions, et plus encore de renoncer à ses tirs de roquettes.
M. Sarkozy a par la suite regagné Paris, mettant un terme à sa tournée éclair de deux jours dans la région. Celle-ci, mis à part cette dernière étape, aura été parsemée de déceptions, Israël ayant jusqu'ici opposé une fin de non-recevoir à ses appels à la trêve, tandis que Washington voit d'un mauvais oeil ses discussions avec la Syrie.
Jusqu'à la rencontre Sarkozy-Moubarak, la France avait travaillé à un projet de résolution avec les pays arabes et d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agissait d'un texte en cinq points:
- cessez-le-feu immédiat;
- accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza;
- protection des civils;
- reprise du processus de paix;
- mécanisme de suivi de la trêve et du cessez-le-feu.
Toujours l'impasse aux Nations unies
Le Conseil de sécurité de l'ONU, présidé par le ministre français Bernard Kouchner, a tenu une nouvelle séance extraordinaire en soirée, mardi.
Un projet de résolution présenté par la Libye, seul membre arabe (non permanent) du Conseil, a circulé. Son texte comporte un appel à « un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza » et à la « cessation de toutes les activités militaires et des violences, y compris les opérations militaires israéliennes et les tirs de roquettes ».
La Libye se promettait de soumettre ce projet de résolution au vote dès mercredi. Mais, selon des diplomates, les réticences du président français envers une résolution hâtive et l'obstination des États-Unis à protéger son allié israélien rendent l'adoption de ce texte très improbable.
Tant la Maison-Blanche que le département d'État américain ont souhaité un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, tout en insistant sur le fait qu'il se devait d'être durable. C'est ce qu'a répété la secrétaire d'État Condoleezza Rice, en soirée mardi, en insistant sur la nécessité d'un cessez-le-feu durable au détriment d'une trêve humanitaire immédiate.
Rappelons aussi que, samedi, les États-Unis ont empêché une première fois l'adoption d'un texte appelant à l'arrêt de l'offensive israélienne.
Au cours des quatre heures de débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé qu'avec les bombardements de trois écoles de l'ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, mardi, il fallait un cessez-le-feu immédiat.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dont le Fatah n'a plus aucune autorité sur la bande de Gaza depuis le coup de force du Hamas en 2007, a plaidé pour la fin du « siège suffocant » israélien.
De son côté, Israël a fait savoir qu'il n'approuverait pas un cessez-le-feu à moins qu'il ne prévoie des dispositions empêchant le Hamas de se réarmer. Tel-Aviv affirme que le Hamas a profité des six mois de trêve, à la fin de 2008, pour s'équiper de roquettes dont la portée est encore plus grande qu'auparavant.
Les discussions à l'ONU se font par ailleurs en l'absence d'un des deux protagonistes, le Hamas, considéré par plusieurs pays occidentaux comme une organisation terroriste et ne bénéficiant pas d'une représentation officielle. Le Hamas maintient cependant un canal diplomatique ouvert avec la communauté internationale par l'entremise de l'Égypte.
Le Hamas réclame pour sa part la levée du blocus israélien, en place depuis sa prise du pouvoir par la force dans la bande de Gaza en juin 2007. Le blocus, imposé en raison des tirs de roquettes, n'a pas été allégé, comme prévu, lors du cessez-le-feu.
Une ère Obama au Proche-Orient?
Le président américain désigné, Barack Obama, s'est gardé jusqu'ici de s'exprimer ouvertement sur la situation au Proche-Orient, se limitant à exprimer sa « profonde inquiétude » envers les pertes de vie humaine de part et d'autre.
Il a néanmoins réitéré sa promesse de s'engager, une fois investi, à oeuvrer pour la paix dans la région.
Mission ardue pour l'UE
L'Union européenne, qui mène elle aussi une mission dans la région en vue d'obtenir une trêve humanitaire, a pour sa part fait état des nombreux obstacles rencontrés pour la mener à bien.
« Nous ne laisserons pas tomber la population, nous avons exercé une forte pression sur les Israéliens pour ouvrir les points de passage [avec Gaza]. Mais ce n'est pas seulement une question de points de passage, c'est aussi un problème de distribution, de transport, de faire parvenir tous les produits de base [...] à la population », a dit la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner.
L'offensive israélienne a fait au moins 660 morts depuis son lancement le 27 décembre, selon des sources médicales palestiniennes citées par l'AFP.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
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Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Israël a besoin du terrorisme
L'analyse d'Hugues Kéraly est sans concession :
MJ
L'analyse d'Hugues Kéraly est sans concession :
"Il faut lire la charte du Hamas, publiée voici plus de vingt ans, en août 1988 : elle prône explicitement une islamisation radicale de toute la Palestine, la destruction de l’Etat d’Israël et le rejet de toute négociation avec les instances internationales. Peut-on imaginer une seconde que les stratèges et les services secrets israéliens ignoraient les contenus de ce programme lorsqu’ils ont ouvert des autoroutes au Hamas pour diviser l’ennemi, affaiblir le Fatah et discréditer Yasser Arafat ?
Peut-on imaginer qu’Israël n’avait en vue que la sécurité de ses ressortissants lorsqu’il a fait de la bande de Gaza et de son million et demi d’habitants le plus grand “camp de concentration” du monde (l’expression est du cardinal Martino, préfet du Conseil pontifical Justice & Paix [à ne pas confondre avec le terme "camp d'extermination" NDMJ]), avec 90% de chômeurs et de réfugiés, secourus depuis des années par les seuls militants du Hamas ?
[...] Les maîtres du jeu israélien ont besoin du terrorisme pour continuer de confisquer au profit de 5,5 millions de Juifs 80% des ressources et des terres de la Palestine historique. Aux yeux des dix millions de Palestiniens, la boucherie de Gaza a fini en effet de déconsidérer “l’Aurorité Palestinienne” de Mahmoud Abbas, qui passe aujourd’hui pour une marionnette incapable de tirer le moindre avantage de sa collaboration avec l’Occupant. Elle a construit des milliers de vocations supplémentaires à l’attentat et au suicide dans la population palestinienne.
Voilà une bonne garantie pour les années qui viennent qu’une question vieille de soixante ans, la seule question qui compte pour progresser vers la paix, celle du droit des Palestiniens à retrouver un minimum de ressources et de souveraineté nationales sur leur propre terre, ne pourra pas progresser."
MJ
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Re: Quand tout accuse Israël Par Didier Biava
Cathophobie israélienne
Les évêques catholiques en Terre sainte ont vivement protesté contre une émission humoristique d'une télévision israélienne privée accusée d'avoir lancé des "attaques répugnantes" contre Jésus et la Vierge. Pour les évêques, ces attaques
Les évêques catholiques en Terre sainte ont vivement protesté contre une émission humoristique d'une télévision israélienne privée accusée d'avoir lancé des "attaques répugnantes" contre Jésus et la Vierge. Pour les évêques, ces attaques
"s'inscrivent dans un contexte plus large d'attaques continues contre les chrétiens en Israël durant des années [...] Il y a quelques mois seulement, des copies du Nouveau Testament ont été brûlées publiquement dans la cour d'une synagogue à Or Yehuda".
P4572- Dans la prière
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