la maison d'Abba : chemin de guérison pour nos enfants

Nous sommes venus en session A, il y a environ 1 an, avec certains d'entre vous à Nyoiseau. Il y a
quelques mois nous avons demandé à notre fils, qui a 11 ans et demi maintenant,
ce qui avait changé pour lui dans la session. Sa grande difficulté était en
particulier de trouver sa place dans un groupe d'autres enfants de manière
normale, je dirais. Et il nous a répondu qu'avec les autres enfants, non, il n'y
avait pas de changement, mais à l'intérieur qu'il n'est plus le même. On ne sait
pas exactement ce que ça représente pour lui, ce que ça veut dire, mais il nous
a dit : "Abba, pour moi, ça a changé quelque chose à l'intérieur."
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La maman : On est venu seulement avec notre aînée la dernière fois, donc
il y a à peu près 1 an.
Je ne sais pas trop comment le dire, mais ce qu'on a
remarqué chez nous, c'est qu'on a l'impression que les filles louent tout le
temps. Du coup j'ai l'impression qu'elles me portent par leur louange
continuelle. Quand je ne vais pas bien, j'ai l'impression d'entendre un chant de
louange à côté de moi et je me dis "mince alors ! C'est elles qui me remontent
le moral".
Le papa : Ce que je dirais aussi, c'est que j'ai
vu un de mes frères la semaine dernière qui me disait : "qu'est-ce qu'elle a
changé !", une petite fille qui n'était pas forcément bien dans ses baskets et
il trouvait que vraiment elle s'était épanouie. Maintenant il faut qu'on fasse
attention à la 2ème et c'est pour ça qu'on est là aussi.
La maman
: Merci Seigneur.
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Je suis la maman de Patrick-Ernest avec qui nous sommes venus à la session
du mois de mars l'année dernière. Ce que j'ai constaté, c'est que tous les jours
nous prions. C'est Patrick qui me réveille parfois le matin et qui me demande de
venir prier avec lui. Soit il vient dans ma chambre, soit je vais dans sa
chambre. Tant qu'on n’a pas prié, il n'est pas content, il n'est pas tranquille.
Il me pousse, il me pousse, il insiste pour que je me lève parce que parfois je
me lève beaucoup plus tard parce que je me couche beaucoup plus tard. Et aussi
nous chantons tout le temps. Il aime la chanson "Bondissez de joie". Je ne sais
pas si vous l'avez vu tout à l'heure près des bénévoles, il saute plus que tout
le monde, il lui faut de l'espace. Ce qui a changé aussi dans ma vie personnelle
c'est que je me sens beaucoup mieux depuis que je suis venue à la session de la
Maison d'Abba l'année dernière. Je suis moins exigeante, beaucoup plus patiente,
sereine et attentive. J'avais certaines douleurs inexplicables, j'ai fait un
scanner, un IRM il y a cinq ans mais on n’a rien trouvé dans ma tête. J'avais
des picotements au niveau de la poitrine, rien non plus. Quand j'ai fait ces
examens, j'ai demandé à mon généraliste de pousser les examens beaucoup plus
loin mais il m'a dit "Ecoutez Madame, je ne vois rien". Mais depuis la Maison
d'Abba l'année dernière, je vais beaucoup, beaucoup mieux. Les douleurs se sont
presque estompées, alors qu'auparavant c'était sans cesse, donc j'étais très
énervée, très irritable. Comme vous pouvez le constater, Patrick vit plus ou
moins les mêmes choses que moi. Depuis qu'il est dans mon ventre, j'avais une
grossesse palpitante. Comme il saute là, comme vous le voyez, c'est comme ça
qu'il était dans mon ventre. Moi je vais beaucoup mieux, ce qui fait que je suis
plus disponible pour m'occuper de Patrick, pour essayer de comprendre ce qu'il
ressent. Moi je sais ce qu'il ressent parce que je suis passée par là. Les
psychologues, les psychiatres, l'orthophoniste ne peuvent pas comprendre. Il y a
des progrès, il a fait beaucoup de progrès. La guérison de Patrick n'est pas
très loin. Mais quand, Seigneur Jésus ? Je sais qu'il opère dans ma vie et dans
celle de Patrick. Merci Seigneur.
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Je ne parlerai pas de toutes mes guérisons intérieures car il y en aurait
jusqu'à ce soir, mais ceci dit à Montligeon, il y a eu une veillée de louange et
d’intercession et on passait tous sous le voile de la Vierge. C'était absolument
magnifique. Il y a eu un grand défilé de toutes les familles qui étaient là. Ça
a duré très très longtemps, les familles passaient sous l'arche faite par les
priants, ensuite elles allaient sous le voile de la Vierge. Quand je suis venue
à la Maison d'Abba, ce qui m'avait frappée c'était tous ces priants à genoux, au
chevet des familles. Cette tendresse, cette douceur, cette attention à toutes
les familles m'avaient vraiment beaucoup touchée. Et ils étaient vraiment à
genoux. Et moi j'avais atrocement mal aux genoux, tout le temps, depuis des
années. Je ne pouvais plus me mettre à genoux et je me disais que jamais je ne
pourrais être priante parce que je ne peux pas me mettre à genoux. C'était pour
moi vraiment un chagrin terrible. Et bien à Montligeon j'ai entendu très fort
"le genou gauche ira mieux" et je n'ai plus eu mal à mon genou gauche. C'est
vraiment fini et je me mets à genoux avec une délectation, vous ne pouvez pas
vous imaginer ! Merci Seigneur. Une maman.
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Je ne suis pas très douée pour les témoignages, mais je voulais juste
remercier le Seigneur et la Maison d'Abba parce que le Père Joseph disait "vous
ne témoignez pas, c'est donc que rien a changé !"
Voilà, on est venu il y a
un peu plus d'un an avec deux enfants, dont un qui avait vraiment de gros
problèmes. On est reparti de la Maison d'Abba et Anne nous a envoyé un
questionnaire deux mois après pour nous demander ce qui avait changé depuis.
Donc on l'a rempli et rien n'avait changé, mais on ne s'est pas affolé car le
père nous avait dit que quelques fois ça mettait beaucoup plus de temps. Puis
les mois ont passé et nos amis ont commencé à nous dire de nos enfants :
"Qu'est-ce qu'ils sont beaux ! Qu'est-ce qu'il a changé ! Qu'est-ce qu'il est
lumineux !" Voilà, il regardait dans les yeux, il allait vers les autres, ce qui
n'était pas le cas pendant les sept premières années de sa vie. Et quand on est
arrivé vendredi et qu'on nous a donné nos feuilles avec ce qui n'allait pas chez
l'enfant lors de la 1ère session, eh bien, on s'est aperçu qu'on avait plein de
choses à barrer. On a barré les trois-quarts des problèmes. Donc c'était
vraiment merveilleux. Pareil pour l'aîné qu'on avait amené aussi.
Un dernier petit point. On avait tellement de problèmes et de soucis avec nos enfants qu'au
fur et à mesure la désespérance s'était installée. Et moi qui voulais plein
d'enfants, je m'étais dit qu'en fait un enfant ce n'est pas vraiment une joie,
c'est un souci. Voilà, un enfant égal un problème, et puis des problèmes
vraiment qui minent. Je m'étais donc dit : "on arrête à 4 parce que je ne
pourrai pas porter plus". Et puis on a compris lors de cette session, de façon
lumineuse, qu'en fait un enfant était une grande joie, un émerveillement,
c'était un cadeau du ciel et que le souci, l'épreuve c'est d'abord inhérent à
l'enfance, on passe tous par des épreuves et que surtout ça nous faisait
grandir. Ce n'est pas l'épreuve qui nous faisait grandir, on l'a compris encore
après, c'est la façon qu'on a de traverser l'épreuve. Et donc on a compris
qu'une des meilleures façons c'était la louange. Donc, voilà, on a beaucoup
grandi et je peux dire que là, niché dans mon ventre, c'est le numéro 5 et que
c'est vraiment le cadeau de la Maison d'Abba.
Caroline et Bertrand.
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C'est un peu la même chose que mes prédécesseurs. C'est-à-dire que des
problèmes il y en a toujours, mais je pense que le grand cadeau que nous a fait
la Maison d'Abba, c'est de découvrir que c'est nous qui pouvons changer dans la
prière et dans la louange et aborder les problèmes autrement, et aborder nos
enfants autrement. Aujourd'hui je ne sais pas dire si on a moins de problèmes,
mais je sais dire qu'en tout cas, on les aborde avec plus de confiance et quand
le père Lemaire nous a "ramassés", si j'ose dire, on était en 1000 morceaux et
il y a encore eu pleins de morceaux qui se sont cassés après, mais je pense
qu'on aborde tout ça avec beaucoup plus de confiance et d'amour qu'il n'y en
avait auparavant.

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Les 18, 19 et 20 février 2011 nous avons assisté à une session ABBA avec
Paul 11 ans, Marie 9 ans et Jean 7 ans. Augustin 5 ans était resté chez les
grands-parents.
La session s’est bien déroulée (pieds de plomb au départ et
ailes de la joie au retour).
En rentrant à la maison nous avons constaté à
plusieurs reprises que les grâces d’Abba étaient au rendez-vous.
Tout d’abord Jean n’était pas encore propre la nuit. Nous avions essayé en vain l’appareil
Pipi Stop peu de temps avant la session. Après celle-ci, Jean a demandé à
arrêter les couches et a été de suite propre de manière définitive.
Par ailleurs quand nous prions le chapelet en famille Jean ne souhaitait jamais dire
sa dizaine, depuis il est volontaire pour la dire.
Enfin les enfants étaient deux par chambre. Les couchers étaient longs et toujours difficiles avec des
peurs pour Marie et Jean. Augustin ne voulait jamais aller se coucher sans sa
sœur qui partageait sa chambre. Il en était de même pour Jean avec
Paul.
Paul, le soir avait du mal à s’endormir et par conséquent le matin il
dormait profondément Malgré son réveil qui sonnait il fallait parfois aller le
réveiller 2, 3, 4 fois.
Nous avons aménagé deux chambres supplémentaires au
second étage, nous avions envisagé d’y mettre les deux aînés mais le contexte de
peur et de difficultés de réveil constituaient un frein : laisser les deux
petits seuls dans leur chambre et monter deux étages plusieurs fois pour
réveiller les plus grands ne nous paraissait pas envisageable à court
terme.
En rentrant le lundi 21, les choses se sont faites naturellement. Nous
nous sommes dit : il faut qu’on avance. Nous avons mis de côté nos réticences et
du doute nous sommes passés à une grande confiance. Nous avons entrepris le
déménagement dans la journée et le soir venu les deux grands ont investi leur
chambre.
Aucun des enfants n’est redescendu pour exprimer sa peur.
Depuis ce jour, Paul se réveille seul, bien en avance. Il a trouvé son rythme en
s’endormant plus vite.
Malgré tout, Marie redescend parfois le soir parce
qu’elle a peur. Cela nous donne l’occasion de prier sur elle, ensuite elle
repart se coucher seule.
Un grand merci au Seigneur pour ces grâces, merci à
la vierge Marie. Qu’Abba bénisse aussi les bénévoles dont la disponibilité
permet à son Esprit d’agir.
Marie-France et Matthieu