EXpérinces médicales sur des bébés yéménites
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jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: EXpérinces médicales sur des bébés yéménites
Affaire des enfants yéménites
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L'affaire des enfants yéménites (en hébreu : פרשת ילדי תימן) désigne la disparition de milliers de bébés et de nourrissons de nouveaux immigrants — principalement Juifs venus des pays arabes et musulmans et notamment du Yémen — dans l'État nouvellement fondé d'Israël1, entre 1948 et 1954. L'ouverture des archives autorisée en 2016 a révélé que ces enfants ont bien été enlevés dans les hôpitaux et la plupart d'entre eux donnés, ou vendus, à des familles ashkénazes. Ces archives apprennent aussi que certains enfants ont servi de cobayes dans le cadre d'expérimentations scientifiques, et quelques-uns en sont morts.
3 Voir aussi
4 Liens externes
5 Notes et références
Il a fallu attendre l’été 2016 pour que, poussé par les médias et par les familles dont certains membres avaient entre-temps été élus à la Knesset, le gouvernement de Benyamin Netanyahou autorise la publication de 200 000 documents confidentiels2.
Le 19 février 2018, la Knesset adopte une loi pour permettre aux familles des enfants disparus des décennies auparavant – dans leur majorité d’origine yéménite – de demander l’exhumation des tombes où leurs proches auraient été enterrés pour réaliser des tests génétiques3.
Selon The Times of Israel, "les affirmations que des médecins auraient utilisé des cellules sanguines de Yéménites juifs pour tester la drépanocytose et l’ascendance africaine sont corroborées par un article publié en novembre 1952 dans la revue médicale The Lancet. À l’époque, la loi israélienne ne demandait pas de consentement pour une telle procédure4".
En 2017, le bureau israélien de Médecins pour les Droits de l’Homme a publié ce communiqué demandant des excuses publiques à la communauté médicale : « Maintenant, alors que nous apprenons des médecins travaillant à l’époque qu’en plus de crimes d’enlèvement, il y a eu des expériences menées de manière criminelle, en violation des règles d’éthique – et rappelons-nous que le Code de Nuremberg était déjà rédigé et clair – la communauté médicale, dans toutes ses institutions, admettra-t-elle ses crimes, s’excusera-t-elle sincèrement et travaillera-t-elle à la reconnaissance et à la prise de conscience des dangers inhérents à ces activités ? », peut-on lire dans le communiqué. « La communauté médicale doit non seulement s’excuser pour ce que le personnel médical a fait, mais aussi pour les dissimulations, la dénégation et le traitement dégradant envers les déclarations des familles. »4"
L'affaire est source d'une forte controverse en Israël5.
[*]↑ Christophe Boltanski, « Les enfants volés d'Israël. A partir de 1948, des familles juives yéménites ont été séparées de force. » [archive], sur Libération, 29 août 1997 (consulté le 20 juin 2017)
[*]↑ a, b et c https://www.letemps.ch/monde/2017/07/16/terribles-experimentations-jeune-israelien [archive]
[*]↑ Marissa Newman, « La Knesset autorise la loi sur l’exhumation des tombes des enfants yéménites » [archive], sur The Times of Israel, 20 février 2018
[*]↑ a, b et c http://fr.timesofisrael.com/des-medecins-israeliens-auraient-teste-des-yemenites-pour-le-sang-de-negro/ [archive]
[*]↑ « Affaire des enfants yéménites : Israël publie 200 000 documents déclassifiés » [archive], sur The Times of Israël (consulté le 20 juin 2017)
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L'affaire des enfants yéménites (en hébreu : פרשת ילדי תימן) désigne la disparition de milliers de bébés et de nourrissons de nouveaux immigrants — principalement Juifs venus des pays arabes et musulmans et notamment du Yémen — dans l'État nouvellement fondé d'Israël1, entre 1948 et 1954. L'ouverture des archives autorisée en 2016 a révélé que ces enfants ont bien été enlevés dans les hôpitaux et la plupart d'entre eux donnés, ou vendus, à des familles ashkénazes. Ces archives apprennent aussi que certains enfants ont servi de cobayes dans le cadre d'expérimentations scientifiques, et quelques-uns en sont morts.
Sommaire
- 1 Les dénégations des autorités israéliennes pendant plusieurs décennies
- 2 L'enlèvement de milliers d'enfants dans les hôpitaux
- 2.1 Les cas d'expérimentations scientifiques sur des enfants juifs yéménites
- 2.2 Les cas d'enlèvements pour "adoption"
Les dénégations des autorités israéliennes pendant plusieurs décennies
Des hôpitaux israéliens ont assuré à des familles juives yéménites et quelques dizaines de familles juives originaires d'Afrique du Nord et de pays du Moyen-Orient que leurs enfants, qui y étaient "soignés", étaient décédés, sans toutefois restituer les corps de ces milliers d'enfants. "Depuis les années 1960, trois commissions d’enquête ont été créées pour élucider le mystère mais en réalité, elles ont tout mis en œuvre pour empêcher la vérité d’éclater au grand jour", peut-on lire sur le site d'information suisse Le Temps. En 1994, le rabbin israélien d'origine yéménite Uzi Meshulam a été incarcéré pour avoir exigé l'ouverture d'une commission d'enquête sur cette affaire, et un de ses étudiants a été tué par la police.Il a fallu attendre l’été 2016 pour que, poussé par les médias et par les familles dont certains membres avaient entre-temps été élus à la Knesset, le gouvernement de Benyamin Netanyahou autorise la publication de 200 000 documents confidentiels2.
Le 19 février 2018, la Knesset adopte une loi pour permettre aux familles des enfants disparus des décennies auparavant – dans leur majorité d’origine yéménite – de demander l’exhumation des tombes où leurs proches auraient été enterrés pour réaliser des tests génétiques3.
L'enlèvement de milliers d'enfants dans les hôpitaux
Les archives confirment que 3000 à 5000 enfants ont été enlevés par des infirmières à des fins de «vaccination» avant d’être déclarés «morts» ou «disparus»2.Les cas d'expérimentations scientifiques sur des enfants juifs yéménites
Les archives "démontrent aussi que certains disparus ont succombé durant des expériences médicales pour lesquelles ils ont servi de cobaye humain". "Des documents datant de 1949 et de 1950 prouvent que les hommes en blanc ont cherché à savoir si les Yéménites avaient «du sang nègre». Ils confirment par ailleurs qu’au moins quatre enfants ayant reçu «un traitement expérimental actif» de nature indéterminée en sont morts. Les parents n’ont pas été prévenus et les corps ont été enterrés à la sauvette dans un lieu que plus personne ne peut situer soixante ans plus tard2".Selon The Times of Israel, "les affirmations que des médecins auraient utilisé des cellules sanguines de Yéménites juifs pour tester la drépanocytose et l’ascendance africaine sont corroborées par un article publié en novembre 1952 dans la revue médicale The Lancet. À l’époque, la loi israélienne ne demandait pas de consentement pour une telle procédure4".
Les cas d'enlèvements pour "adoption"
Des enfants ont été enlevés et donnés (ou vendus) à des familles ashkénazes. Dans plusieurs cas, ces enfants, pour lesquels les hôpitaux avaient émis des certificats de décès, ont pu retrouver par la suite leurs parents grâce aux analyses génétiques4.En 2017, le bureau israélien de Médecins pour les Droits de l’Homme a publié ce communiqué demandant des excuses publiques à la communauté médicale : « Maintenant, alors que nous apprenons des médecins travaillant à l’époque qu’en plus de crimes d’enlèvement, il y a eu des expériences menées de manière criminelle, en violation des règles d’éthique – et rappelons-nous que le Code de Nuremberg était déjà rédigé et clair – la communauté médicale, dans toutes ses institutions, admettra-t-elle ses crimes, s’excusera-t-elle sincèrement et travaillera-t-elle à la reconnaissance et à la prise de conscience des dangers inhérents à ces activités ? », peut-on lire dans le communiqué. « La communauté médicale doit non seulement s’excuser pour ce que le personnel médical a fait, mais aussi pour les dissimulations, la dénégation et le traitement dégradant envers les déclarations des familles. »4"
L'affaire est source d'une forte controverse en Israël5.
Voir aussi
- Juifs yéménites
- Juifs Mizrahim en Israël
- Juifs arabes et juifs achkénazes en Israël
- Uzi Meshulam, rabbin qui en 1994 fut incarcéré pour avoir exigé l'ouverture d'une commission d'enquête sur cette affaire.
Liens externes
- Nouvelle enquête sur les enfants yéménites disparus [archive], 1er juillet 2016 sur Actualité juive
- Ces enfants disparus dont le souvenir hante Israël [archive], 23 janvier 2017 sur le Figaro
Notes et références
[list=references][*]↑ Christophe Boltanski, « Les enfants volés d'Israël. A partir de 1948, des familles juives yéménites ont été séparées de force. » [archive], sur Libération, 29 août 1997 (consulté le 20 juin 2017)
[*]↑ a, b et c https://www.letemps.ch/monde/2017/07/16/terribles-experimentations-jeune-israelien [archive]
[*]↑ Marissa Newman, « La Knesset autorise la loi sur l’exhumation des tombes des enfants yéménites » [archive], sur The Times of Israel, 20 février 2018
[*]↑ a, b et c http://fr.timesofisrael.com/des-medecins-israeliens-auraient-teste-des-yemenites-pour-le-sang-de-negro/ [archive]
[*]↑ « Affaire des enfants yéménites : Israël publie 200 000 documents déclassifiés » [archive], sur The Times of Israël (consulté le 20 juin 2017)
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