Le compte à rebours de la crise révolutionnaire en France
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Le compte à rebours de la crise révolutionnaire en France
est lancé et c'est très triste à porter
perso je vais manifester mais je ne crois plus que le processus peut être arrêté, pour ça faudrait qu'on le veuille
perso je vais manifester mais je ne crois plus que le processus peut être arrêté, pour ça faudrait qu'on le veuille
[size=16][size=16]Le 24 mai 2017 Le point faisant référence à Éric Le Boucher, resté proche d'Emmanuel Macron, publiait : Après avoir annoncé dans une chronique à L'Opinion que la guerre sociale ne tardera pas à être déclarée et sera très violente il y écrit : « Comment la surmonter? Par la pédagogie d'abord, celle qui a manqué à François Hollande. Mais cela ne suffira pas, l'épreuve de force aura lieu. C'est alors qu'il appellera les Français à venir lui manifester dans la rue leur soutien. Ce sera une contre-manif du type de celle des Champs-Élysées en 1968 en appel au général de Gaulle. » La conclusion du chroniqueur est 111 limpide: « Des millions de Français diront leur refus de l'immobilisme, leur fatigue des syndicats conservateurs. Rue contre rue, le tournant se jouera là, sans doute dès la rentrée prochaine. Mais au bout de ce combat, il [le président de la République] gagnera. Il n'a pas le choix, il faut faire les réformes.» [/size][/size]
Le Premier ministre fait le pari que les Français ne soutiendront ni la SNCF dont le service s'est dégradé, ni les cheminots qu'ils verraient comme des privilégiés. Emmanuel Macron via Edouard Philippe veut une bataille symbolique, celle qui ouvrira tous les champs des possibles,(source lesechos.fr/26/02/2018)
Et si le mouvement social qui se prépare au sein de la SNCF était celui qui faisait trébucher le pouvoir macronien ? La majorité n’y croit pas... il y a pourtant dans ce dossier SNCF des signaux inquiétants pour l’exécutif qui dépassent largement le cadre catégoriel, que le gouvernement serait avisé de prendre au sérieux… Dans la future bataille de l’opinion publique qui se prépare, le gouvernement apparaît par ailleurs mal parti…Pour l’instant, le gouvernement se réfugie derrière les sondages qui assurent qu’une large majorité des Français soutient les objectifs de sa politique. Mieux, dans une récente enquête pour RMC et Atlantico, 69 % se déclaraient favorables à la fin du statut des cheminots. Mais signe que l’opinion peut se retourner très vite, dans le même sondage, le soutien à une possible grève à la SNCF récoltait l’adhésion de 43 % des Francais. Là où l’affaire peut devenir très vite inflammable, c’est que cette réforme les parfaits atours pour devenir un possible réceptacle de toutes les critiques du macronisme ambiant. La caricature d’un Macron comme président des riches, des villes et du privé pourrait, avec un conflit ouvert avec les cheminots, se renforcer un peu plus. Publique et rurale, la SNCF fédère aussi derrière elle toutes les frustrations de la fonction publique, particulièrement malmenée depuis le début du quinquennat. Enfin, dans toutes les oppositions à Macron, il y a un dénominateur commun : une exaspération face à un exercice du pouvoir qui marginalise les contre-pouvoirs et les corps intermédiaires et devant une mise en scène tout à la gloire de sa personne. Un pays silencieux n’est pas forcément un pays apathique. Une partie des Français attend sans le dire la première confrontation de ce Président avec le pays réel. Elle finira bien par arriver. Un très proche d’Emmanuel Macron nous confiait sa profonde inquiétude face à un pouvoir beaucoup plus fragile qu’il n’y paraît : «Si Macron commence à tomber, tout s’effondre.» http://www.liberation.fr/france/2018/03/15/reforme-de-la-sncf-emmanuel-macron-face-au-pays-reel_1636526
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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