"Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
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RoseDuChrist
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"Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
https://youtu.be/Nl_ykxEEvC8
JESUS, L’Enquête Bande-annonce VF dans les salles françaises dès le 28 février.
Stars : Mike Vogel, Erika Christensen, Faye Dunaway, Frankie Faison, Robert Forster
Mise en ligne : lundi 22 janvier 2018
Drame réalisé à partir d'une histoire vraie : un jeune journaliste renommé, athée revendiqué, se révolte en apprenant la conversion de son épouse, et enquête pour la sortir de son erreur...
Je signale pour info à l'attention de ceux et celles qui résident dans les Hauts de France :
Vendredi 16 février : en avant-première nationale, au Kinepolis de Lomme, séance à 19h45 : film ''Jésus, l'enquête", suivi d'un débat.
Il est prudent de réserver ses places auprès du Kinepolis, à partir du 24 janvier.
UDP
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonsoir Malou
Merci pour ton info!!
En UDP
Amitiés
Merci pour ton info!!
En UDP
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Pour réserver ses places au kinépolis en avant première :
https://kinepolis.fr/evenements/avt-1ere-jesus-lenquete
J'irai le voir le vendredi 16 février,
@Malou bonjour, il y aura un débat avec qui?
https://kinepolis.fr/evenements/avt-1ere-jesus-lenquete
J'irai le voir le vendredi 16 février,
@Malou bonjour, il y aura un débat avec qui?
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Comme le père Paolo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paolo_Dall%27Oglio
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paolo_Dall%27Oglio
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonjour Charles-Edouard,
Je me renseigne et je reviens te dire
Bonne après-midi
Malou
Je me renseigne et je reviens te dire
Bonne après-midi
Malou
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Voilà ce que m'a répondu l'Association "Viens et va" qui est partie prenante, surtout "Il est demandé par Kinepolis de ne pas en faire une maison de promotion d'une religion...C'est logique car salle privée, pour tous publics !"
Il n'empêche que le sujet principal est bien Jésus...
Quoiqu'il en soit, les prières sont bienvenues pour que ce soit l'Esprit Saint qui prenne ce challenge en charge...
et que des coeurs soient touchés !
De ce fait je ne sais pas si je m'y rendrai.....
Il n'empêche que le sujet principal est bien Jésus...
Quoiqu'il en soit, les prières sont bienvenues pour que ce soit l'Esprit Saint qui prenne ce challenge en charge...
et que des coeurs soient touchés !
De ce fait je ne sais pas si je m'y rendrai.....
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
L'important et de voir le film ensuite si débat ou non pas si grave que cela.
J'ai regardé il y a déjà des places réservé!
J'ai regardé il y a déjà des places réservé!
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Il seras dans tous les cinémas? Ou pas?
RoseDuChrist- Veut-etre un saint/e
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L'APPARITION Bande Annonce (2018 )
L'APPARITION Bande Annonce (2018 )
Date de sortie au cinéma : 14 février 2018
Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.
Un film réalisé par Xavier Giannoli
Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d'Assumçao, Anatole Taubman.
Date de sortie au cinéma : 14 février 2018
Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.
Un film réalisé par Xavier Giannoli
Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d'Assumçao, Anatole Taubman.
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
En février il y aura aussi le film Jésus, l'enquête au cinéma
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t41577-jesus-l-enquete-film-en-salle-des-le-28-fevrier#427459
La musique de la bande annonce c'est Requiem de Mozart
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t41577-jesus-l-enquete-film-en-salle-des-le-28-fevrier#427459
La musique de la bande annonce c'est Requiem de Mozart
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Charles-Edouard a écrit:L'APPARITION Bande Annonce (2018 )
Date de sortie au cinéma : 14 février 2018
Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.
Un film réalisé par Xavier Giannoli
Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d'Assumçao, Anatole Taubman.
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonsoir !
Pour l’information des Nordistes, il reste des places à Lomme pour l’avant-première mais il est prudent de réserver, soit par internet, soit en se rendant au Kinépolis.
J’irai finalement, donc je te verrai peut être Charles-Edouard !
A bientôt,
Malou
(Rappel : la sortie nationale est prévue le 28 Février prochain)
Pour l’information des Nordistes, il reste des places à Lomme pour l’avant-première mais il est prudent de réserver, soit par internet, soit en se rendant au Kinépolis.
J’irai finalement, donc je te verrai peut être Charles-Edouard !
A bientôt,
Malou
(Rappel : la sortie nationale est prévue le 28 Février prochain)
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Nous avons vu « Jésus, l’enquête » – Sortie prévue dans les salles françaises dès le 28 février
Le 28 février prochain sortira au cinéma, l’adaptation française du film « The Case for Christ », « Jésus, l’enquête », l’histoire vraie d’un journaliste du Chicago Tribune qui décida de questionner certains des plus éminents universitaires, à la recherche d’une preuve qui réfuterait la résurrection de Jésus.
Lorsque Leslie, l’épouse de Lee Strobel se convertit, le talentueux journaliste d’investigation athée, profondément attaché à la valeur des preuves, décide d’enquêter sur la résurrection du Christ, afin de prouver à son épouse que sa toute nouvelle foi est fondée sur un mensonge.
Car comme le lui précise l’un de ses collègues au début de son cheminement,
« Si la résurrection de Jésus n’a pas eu lieu, alors le christianisme est un château de cartes qui s’écroule ».
« Jésus, l’enquête », nous entraîne alors dans une démarche d’investigation qui organise peu à peu les contours d’un futur travail apologétique.
Tout au long de son parcours, le journaliste questionne des spécialistes, historien, archéologue, théologien, psychologue, médecin… à la recherche de LA preuve irréfutable.
Mais au terme de sa route, c’est finalement la foi qui viendra le cueillir et donnera au couple un tout nouveau départ
© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite"
Lorsque Leslie, l’épouse de Lee Strobel se convertit, le talentueux journaliste d’investigation athée, profondément attaché à la valeur des preuves, décide d’enquêter sur la résurrection du Christ, afin de prouver à son épouse que sa toute nouvelle foi est fondée sur un mensonge.
Car comme le lui précise l’un de ses collègues au début de son cheminement,
« Si la résurrection de Jésus n’a pas eu lieu, alors le christianisme est un château de cartes qui s’écroule ».
« Jésus, l’enquête », nous entraîne alors dans une démarche d’investigation qui organise peu à peu les contours d’un futur travail apologétique.
Tout au long de son parcours, le journaliste questionne des spécialistes, historien, archéologue, théologien, psychologue, médecin… à la recherche de LA preuve irréfutable.
Mais au terme de sa route, c’est finalement la foi qui viendra le cueillir et donnera au couple un tout nouveau départ
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Un lien allocine sur les anecdotes concernant le film L'Apparition :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-252874/secrets-tournage/
C'est intrigant de faire une fiction sur ce sujet, mais ça peut toujours être intéressant à voir
"J’avais depuis longtemps le désir de savoir où j’en étais par rapport à la question religieuse, à la foi... Je crois que ce questionnement traverse plusieurs de mes films, à commencer par À l’Origine où il était question de promesses et de mensonges, d’autoroute qui n’allait nulle part et à qui tout le monde voulait croire. J’ai eu besoin de me recentrer sur la part la plus intime de ces sujets et un jour j’ai lu un article de presse sur les mystérieuses « enquêtes canoniques ».
Je savais que l’Eglise réunissait parfois des commissions d’enquête sur des faits supposés surnaturels comme des guérisons miraculeuses ou des apparitions. Ces commissions d’enquêtes canoniques ne sont pas forcément constituées de religieux. On peut y rencontrer des médecins ou des historiens auxquels un évêque demande de rassembler des témoignages et des faits précis afin de pouvoir décider s’il s’agit d’une imposture… ou pas. Ce point de vue d’une enquête documentaire sans complaisance sur des preuves supposées de l’existence de Dieu correspondait à ce que je ressentais alors dans ma vie, au doute essentiel qui était devenu le mien. Ce doute est devenu une force de vie et de cinéma."
"C’est comme cela que j’ai eu l’idée de ce personnage de journaliste qui part enquêter sur un fait a priori incroyable : une apparition de la Vierge Marie, aujourd’hui, en France. Ni un bigot ou un athée cynique mais juste un homme libre qui voudrait démêler le vrai du faux. Et j’ai aimé découvrir que cette enquête allait m’échapper et se déployer autrement, ailleurs."
"Chacun y répond comme il veut, comme il peut, ou en restant comme moi dans un trouble. On ne répondra pas au sens de nos vies avec des algorithmes, des smartphones, des promesses économiques ou des illusions politiques. J’ai voulu que le voyage de mon personnage se termine dans le désert, un désert des origines, dans le dénuement et la modestie. Il a voulu percer un mystère et finalement semble s’y refuser, peut-être parce qu’il a découvert la beauté de ce questionnement. La façon dont Vincent Lindon met un genou à terre pour déposer la petite icône brulée sur les marches du monastère, comme on déposait les enfants abandonnés, est sans doute un des plus beaux gestes que j’ai filmé dans ma vie. Vincent a alors une humilité et une dignité qui me touchent, comme s’il reconnaissait l’existence d’un grand mystère, tout en en restant sur le seuil."
Le metteur en scène a également eu de nombreuses discussions avec des prêtres : "Un jour, j’ai demandé à l’un d’eux : « Est-ce que quand vous allez mourir, vous aurez moins peur parce que vous croyez à la vie éternelle ? » Il a eu un silence et m’a répondu « Au moment de fermer les yeux, je me dirai d’abord : « J’espère que je ne me suis pas trompé… ». Cela m’avait bouleversé. Je me suis alors souvenu du très beau « Je ne sais pas. » qui finit Le Royaume d’Emmanuel Carrère. Car moi non plus : je ne sais pas.
Alors je cherche et j’ai besoin du cinéma pour cela… ou alors j’ai besoin de ce sujet pour chercher quelque chose du cinéma. Je ne sais pas."
"C’était tout à fait fascinant car très simple et concret, au fond assez proche d’une enquête journalistique ou policière. Une fois l’enquête terminée, la commission remet ses conclusions à un évêque qui seul pourra demander au Vatican de reconnaître un fait surnaturel. C’est un processus long et rigoureux, très surveillé, avec tout un protocole qui encadre la rectitude des investigations pour bannir les supercheries. Et il ne faut pas imaginer que l’Eglise espère et « encourage » la reconnaissance des faits apparitionnaires. Au contraire, je pense que cela les encombre… La foi n’a pas besoin de preuves ou ce n’est plus la foi."
"On se connaissait bien et je voulais filmer de lui quelque chose d’inédit. Cela a été tout un travail de lui faire accepter de filmer son regard ou plutôt de laisser assez de temps à son regard pour révéler une intériorité plus secrète. Vincent est toujours en mouvement, à l’aise dans la parole et très vite de plein pied avec les événements. Comme tous les grands acteurs, c’est d’abord un corps, une force de vie qui touche les objets et interroge la présence physique des gens en face de lui et des décors qu’il traverse. Cette force d’incarnation, je savais que je l’aurai et que cela donnerait une réalité à l’enquête de Jacques, justement dans un univers où il est question de spiritualité. Jacques commence donc par être un corps étranger dans l’univers d’Anna… et il va rencontrer un regard. À la fin du film, on voit que le regard de Jacques a changé, qu’il perçoit désormais autre chose du monde et des êtres. Le journaliste qui a passé sa vie à chercher des preuves tangibles a rencontré sa limite. Il a découvert un monde où la preuve n’est rien et où l’invisible gardera ses secrets."
Mais il y a aussi un thème de Georges Delerue auquel je tiens beaucoup. Il est très important pour moi que le cinéma soit un spectacle, le spectacle de nos vies qui se cherchent. Et cette recherche m’a fait repenser à ce thème que l’on entend à la fin du film et qui s’intitule Stellaire. C’est une musique qu’il avait composée dans les années 80 pour une série documentaire sur l’astrophysique à la télévision. On y voyait comment les hommes ont toujours cherché à percer les mystères du ciel. Je me souviens que des très grands scientifiques qui avaient passé leur vie à étudier l’univers finissaient par se poser la question de l’existence de Dieu."
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-252874/secrets-tournage/
C'est intrigant de faire une fiction sur ce sujet, mais ça peut toujours être intéressant à voir
La naissance du film
Le metteur en scène Xavier Giannoli revient sur la genèse du projet L'Apparition :"J’avais depuis longtemps le désir de savoir où j’en étais par rapport à la question religieuse, à la foi... Je crois que ce questionnement traverse plusieurs de mes films, à commencer par À l’Origine où il était question de promesses et de mensonges, d’autoroute qui n’allait nulle part et à qui tout le monde voulait croire. J’ai eu besoin de me recentrer sur la part la plus intime de ces sujets et un jour j’ai lu un article de presse sur les mystérieuses « enquêtes canoniques ».
Je savais que l’Eglise réunissait parfois des commissions d’enquête sur des faits supposés surnaturels comme des guérisons miraculeuses ou des apparitions. Ces commissions d’enquêtes canoniques ne sont pas forcément constituées de religieux. On peut y rencontrer des médecins ou des historiens auxquels un évêque demande de rassembler des témoignages et des faits précis afin de pouvoir décider s’il s’agit d’une imposture… ou pas. Ce point de vue d’une enquête documentaire sans complaisance sur des preuves supposées de l’existence de Dieu correspondait à ce que je ressentais alors dans ma vie, au doute essentiel qui était devenu le mien. Ce doute est devenu une force de vie et de cinéma."
Enquête minutieuse
Le réalisateur Xavier Giannoli souhaitait faire un travail de recherches sans a priori ni dogmatisme, à hauteur d’homme, pas comme un philosophe ou un théologien mais comme un cinéaste habité par un désir de vérité humaine."C’est comme cela que j’ai eu l’idée de ce personnage de journaliste qui part enquêter sur un fait a priori incroyable : une apparition de la Vierge Marie, aujourd’hui, en France. Ni un bigot ou un athée cynique mais juste un homme libre qui voudrait démêler le vrai du faux. Et j’ai aimé découvrir que cette enquête allait m’échapper et se déployer autrement, ailleurs."
Le choc des civilisations
Xavier Giannoli avait besoin de se réapproprier ces questions sur la Foi loin des clichés de représentations médiatiques, des débats sur le choc des civilisations, le retour du religieux et le dévoiement intégriste ou encore l’Eglise et ses scandales. Il s'agissait d’abord pour le cinéaste d’une quête intime et secrète."Chacun y répond comme il veut, comme il peut, ou en restant comme moi dans un trouble. On ne répondra pas au sens de nos vies avec des algorithmes, des smartphones, des promesses économiques ou des illusions politiques. J’ai voulu que le voyage de mon personnage se termine dans le désert, un désert des origines, dans le dénuement et la modestie. Il a voulu percer un mystère et finalement semble s’y refuser, peut-être parce qu’il a découvert la beauté de ce questionnement. La façon dont Vincent Lindon met un genou à terre pour déposer la petite icône brulée sur les marches du monastère, comme on déposait les enfants abandonnés, est sans doute un des plus beaux gestes que j’ai filmé dans ma vie. Vincent a alors une humilité et une dignité qui me touchent, comme s’il reconnaissait l’existence d’un grand mystère, tout en en restant sur le seuil."
Au nom du Prêtre
Xavier Giannoli ne souhaitait pas s'aventurer dans ce projet avec le désir de faire croire aux apparitions. En ce sens, un livre a été une influence : « Faussaires de Dieu » (Joachim Bouflet, éditions Presses de la Renaissance), une enquête sur ces imposteurs qui sont prêts à tout pour faire croire qu’ils ont vu un signe de Dieu. "Mais je voulais aussi croire à la profonde sincérité de cette jeune fille, malgré le doute légitime que l’on peut avoir sur la vérité de ce qu’elle raconte avoir vu. Je trouve ce don de soi émouvant et poétique et j’ai un profond respect pour cela. L’historien Yves Chiron a également écrit des livres sur ce sujet qui m’ont beaucoup aidé", révèle le cinéaste.Le metteur en scène a également eu de nombreuses discussions avec des prêtres : "Un jour, j’ai demandé à l’un d’eux : « Est-ce que quand vous allez mourir, vous aurez moins peur parce que vous croyez à la vie éternelle ? » Il a eu un silence et m’a répondu « Au moment de fermer les yeux, je me dirai d’abord : « J’espère que je ne me suis pas trompé… ». Cela m’avait bouleversé. Je me suis alors souvenu du très beau « Je ne sais pas. » qui finit Le Royaume d’Emmanuel Carrère. Car moi non plus : je ne sais pas.
Alors je cherche et j’ai besoin du cinéma pour cela… ou alors j’ai besoin de ce sujet pour chercher quelque chose du cinéma. Je ne sais pas."
Apparitions
Dans le cadre de ses recherches, Xavier Giannoli a d'abord établi une liste de faits apparitionnaires « authentifiés » par le Vatican. "Tout le monde connaît Bernadette Soubirou mais il y en a des dizaines d’autres, avant et après elle. La dernière apparition reconnue canoniquement comme surnaturelle date des années 80 en Argentine, à San Nicolas. Et on pourrait parler de Garabandal, de Medjugorge ou de Fatima qui ont fait l’objet de nombreuses enquêtes contradictoires plus ou moins sérieuses, avec un large éventail de jugements et de positions… J’avais trouvé la photo d’une petite voyante avec un casque d’électro-encéphalogramme sur la tête et les mains jointes, en prière pendant qu’on analysait les ondes électriques de son cerveau, pour évaluer sa sincérité. Il y avait une poésie étrange dans cette photo, comme si la technologie était capable de sonder les mystères de l’âme. J’étais avant tout attiré par la dimension factuelle de l’enquête", confie le metteur en scène.Tournage en Syrie
Xavier Giannoli a tourné une partie de L'Apparition dans le plus grand camp de réfugiés du Moyen-Orient, à la frontière syrienne : "Ce drame historique interroge ce que nous sommes, nos valeurs, notre histoire, et donc ce que nous sommes prêts à faire pour leur tendre la main. Quand Anna (Galatea Bellugi) regarde le ciel et se perd, Mériem (Alicia Hava) regarde la terre et se trouve. Elle aussi croit au don de soi à ceux qui souffrent mais désormais loin de l’Eglise et du dogme. C’est le respect du sacré de la vie, au-delà de toute problématique religieuse", précise le cinéaste.Enquêtes canoniques
Xavier Giannoli a mené une enquête de terrain en allant à la rencontre de ces personnes qui ont participé à des enquêtes canoniques : "Ma première surprise a été de rencontrer des hommes et des femmes qui n’avaient rien d’illuminés prêts à croire tout et n’importe quoi. Au contraire, ils traquent les impostures et les faussaires, impliquent des médecins et des historiens dans leurs recherches. Mais le problème, c’est qu’ils sont tenus à un strict devoir de secret." Le cinéaste a néanmoins réussi à tisser des liens avec certains d’entre eux et a même eu accès à de réels interrogatoires de « voyants » prétendant avoir eu une apparition."C’était tout à fait fascinant car très simple et concret, au fond assez proche d’une enquête journalistique ou policière. Une fois l’enquête terminée, la commission remet ses conclusions à un évêque qui seul pourra demander au Vatican de reconnaître un fait surnaturel. C’est un processus long et rigoureux, très surveillé, avec tout un protocole qui encadre la rectitude des investigations pour bannir les supercheries. Et il ne faut pas imaginer que l’Eglise espère et « encourage » la reconnaissance des faits apparitionnaires. Au contraire, je pense que cela les encombre… La foi n’a pas besoin de preuves ou ce n’est plus la foi."
Un rôle pour Lindon
Xavier Giannoli a écrit le rôle de Jacques pour Vincent Lindon avec qui il voulait travailler depuis longtemps."On se connaissait bien et je voulais filmer de lui quelque chose d’inédit. Cela a été tout un travail de lui faire accepter de filmer son regard ou plutôt de laisser assez de temps à son regard pour révéler une intériorité plus secrète. Vincent est toujours en mouvement, à l’aise dans la parole et très vite de plein pied avec les événements. Comme tous les grands acteurs, c’est d’abord un corps, une force de vie qui touche les objets et interroge la présence physique des gens en face de lui et des décors qu’il traverse. Cette force d’incarnation, je savais que je l’aurai et que cela donnerait une réalité à l’enquête de Jacques, justement dans un univers où il est question de spiritualité. Jacques commence donc par être un corps étranger dans l’univers d’Anna… et il va rencontrer un regard. À la fin du film, on voit que le regard de Jacques a changé, qu’il perçoit désormais autre chose du monde et des êtres. Le journaliste qui a passé sa vie à chercher des preuves tangibles a rencontré sa limite. Il a découvert un monde où la preuve n’est rien et où l’invisible gardera ses secrets."
La révélation Galatea Bellugi
Xavier Giannoli a passé beaucoup de temps à regarder des essais car ce dernier réécrit le film une fois qu'il a trouvé ses acteurs. "J’ai vu des centaines de visages… et puis celui de Galatea Bellugi, que je ne connaissais pas. Il y a eu une évidence claire et sereine. J’ai regardé ses essais où Anna raconte son apparition et il était tout simplement impossible d’imaginer qu’elle était en train de jouer, de mentir. Ses regards, ses gestes, le grain de sa voix, tout conférait une saisissante réalité à ce qui est pourtant un récit incroyable. Il y avait même quelque chose qui avait à voir avec la folie tant elle semblait calmement croire à ce qu’elle racontait. On m’a ensuite dit qu’elle avait un peu joué dans des films, sans vraiment savoir si elle voulait devenir actrice alors qu’elle a une présence unique. Chaque jour passé avec elle sur le tournage était un moment de grâce. Elle a eu une relation très intéressante avec Vincent Lindon, comme s’ils avaient tous les deux compris qu’ils avaient tout à gagner à garder leurs distances. Elle est à la fois familière et insaisissable, tout ce dont peut rêver un metteur en scène. Sans doute un don du ciel."La place de la musique
Xavier Giannoli a d’abord écrit le film en écoutant Arvö Part avant d'inclurer ses musiques dans le film. Ce dernier est un compositeur lituanien contemporain. C’est l'ingénieur du son du réalisateur, François Musy, avec lequel il travaille depuis son premier court-métrage, qui lui a fait découvrir le musicien. "Comment vous parler d’un tel génie ? Comme je vous l’ai dit, j’ai voulu ancrer le film dans la réalité, dans l’époque, dans les bruits de l’époque : le bruit des machines à souffler des plumes, les bruits des avions et des voitures, les vibrations des néons dans les plafonds. Le film ne se déroule pas dans le silence d’église d’un petit village pastoral, bien au contraire. Alors la musique de Part intervient comme un contrepoint spirituel à ce réalisme qui ne prédispose en rien à accepter la possibilité du surnaturel. Sa musique laisse une place au silence, comme au doute, à la profonde humanité et poésie du doute.Mais il y a aussi un thème de Georges Delerue auquel je tiens beaucoup. Il est très important pour moi que le cinéma soit un spectacle, le spectacle de nos vies qui se cherchent. Et cette recherche m’a fait repenser à ce thème que l’on entend à la fin du film et qui s’intitule Stellaire. C’est une musique qu’il avait composée dans les années 80 pour une série documentaire sur l’astrophysique à la télévision. On y voyait comment les hommes ont toujours cherché à percer les mystères du ciel. Je me souviens que des très grands scientifiques qui avaient passé leur vie à étudier l’univers finissaient par se poser la question de l’existence de Dieu."
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Scala-Coeli a écrit:Un lien allocine sur les anecdotes concernant le film L'Apparition :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-252874/secrets-tournage/
C'est intrigant de faire une fiction sur ce sujet, mais ça peut toujours être intéressant à voirLa naissance du film
Le metteur en scène Xavier Giannoli revient sur la genèse du projet L'Apparition :
"J’avais depuis longtemps le désir de savoir où j’en étais par rapport à la question religieuse, à la foi... Je crois que ce questionnement traverse plusieurs de mes films, à commencer par À l’Origine où il était question de promesses et de mensonges, d’autoroute qui n’allait nulle part et à qui tout le monde voulait croire. J’ai eu besoin de me recentrer sur la part la plus intime de ces sujets et un jour j’ai lu un article de presse sur les mystérieuses « enquêtes canoniques ».
Je savais que l’Eglise réunissait parfois des commissions d’enquête sur des faits supposés surnaturels comme des guérisons miraculeuses ou des apparitions. Ces commissions d’enquêtes canoniques ne sont pas forcément constituées de religieux. On peut y rencontrer des médecins ou des historiens auxquels un évêque demande de rassembler des témoignages et des faits précis afin de pouvoir décider s’il s’agit d’une imposture… ou pas. Ce point de vue d’une enquête documentaire sans complaisance sur des preuves supposées de l’existence de Dieu correspondait à ce que je ressentais alors dans ma vie, au doute essentiel qui était devenu le mien. Ce doute est devenu une force de vie et de cinéma."Enquête minutieuse
Le réalisateur Xavier Giannoli souhaitait faire un travail de recherches sans a priori ni dogmatisme, à hauteur d’homme, pas comme un philosophe ou un théologien mais comme un cinéaste habité par un désir de vérité humaine.
"C’est comme cela que j’ai eu l’idée de ce personnage de journaliste qui part enquêter sur un fait a priori incroyable : une apparition de la Vierge Marie, aujourd’hui, en France. Ni un bigot ou un athée cynique mais juste un homme libre qui voudrait démêler le vrai du faux. Et j’ai aimé découvrir que cette enquête allait m’échapper et se déployer autrement, ailleurs."Le choc des civilisations
Xavier Giannoli avait besoin de se réapproprier ces questions sur la Foi loin des clichés de représentations médiatiques, des débats sur le choc des civilisations, le retour du religieux et le dévoiement intégriste ou encore l’Eglise et ses scandales. Il s'agissait d’abord pour le cinéaste d’une quête intime et secrète.
"Chacun y répond comme il veut, comme il peut, ou en restant comme moi dans un trouble. On ne répondra pas au sens de nos vies avec des algorithmes, des smartphones, des promesses économiques ou des illusions politiques. J’ai voulu que le voyage de mon personnage se termine dans le désert, un désert des origines, dans le dénuement et la modestie. Il a voulu percer un mystère et finalement semble s’y refuser, peut-être parce qu’il a découvert la beauté de ce questionnement. La façon dont Vincent Lindon met un genou à terre pour déposer la petite icône brulée sur les marches du monastère, comme on déposait les enfants abandonnés, est sans doute un des plus beaux gestes que j’ai filmé dans ma vie. Vincent a alors une humilité et une dignité qui me touchent, comme s’il reconnaissait l’existence d’un grand mystère, tout en en restant sur le seuil."Au nom du Prêtre
Xavier Giannoli ne souhaitait pas s'aventurer dans ce projet avec le désir de faire croire aux apparitions. En ce sens, un livre a été une influence : « Faussaires de Dieu » (Joachim Bouflet, éditions Presses de la Renaissance), une enquête sur ces imposteurs qui sont prêts à tout pour faire croire qu’ils ont vu un signe de Dieu. "Mais je voulais aussi croire à la profonde sincérité de cette jeune fille, malgré le doute légitime que l’on peut avoir sur la vérité de ce qu’elle raconte avoir vu. Je trouve ce don de soi émouvant et poétique et j’ai un profond respect pour cela. L’historien Yves Chiron a également écrit des livres sur ce sujet qui m’ont beaucoup aidé", révèle le cinéaste.
Le metteur en scène a également eu de nombreuses discussions avec des prêtres : "Un jour, j’ai demandé à l’un d’eux : « Est-ce que quand vous allez mourir, vous aurez moins peur parce que vous croyez à la vie éternelle ? » Il a eu un silence et m’a répondu « Au moment de fermer les yeux, je me dirai d’abord : « J’espère que je ne me suis pas trompé… ». Cela m’avait bouleversé. Je me suis alors souvenu du très beau « Je ne sais pas. » qui finit Le Royaume d’Emmanuel Carrère. Car moi non plus : je ne sais pas.
Alors je cherche et j’ai besoin du cinéma pour cela… ou alors j’ai besoin de ce sujet pour chercher quelque chose du cinéma. Je ne sais pas."Apparitions
Dans le cadre de ses recherches, Xavier Giannoli a d'abord établi une liste de faits apparitionnaires « authentifiés » par le Vatican. "Tout le monde connaît Bernadette Soubirou mais il y en a des dizaines d’autres, avant et après elle. La dernière apparition reconnue canoniquement comme surnaturelle date des années 80 en Argentine, à San Nicolas. Et on pourrait parler de Garabandal, de Medjugorge ou de Fatima qui ont fait l’objet de nombreuses enquêtes contradictoires plus ou moins sérieuses, avec un large éventail de jugements et de positions… J’avais trouvé la photo d’une petite voyante avec un casque d’électro-encéphalogramme sur la tête et les mains jointes, en prière pendant qu’on analysait les ondes électriques de son cerveau, pour évaluer sa sincérité. Il y avait une poésie étrange dans cette photo, comme si la technologie était capable de sonder les mystères de l’âme. J’étais avant tout attiré par la dimension factuelle de l’enquête", confie le metteur en scène.Tournage en Syrie
Xavier Giannoli a tourné une partie de L'Apparition dans le plus grand camp de réfugiés du Moyen-Orient, à la frontière syrienne : "Ce drame historique interroge ce que nous sommes, nos valeurs, notre histoire, et donc ce que nous sommes prêts à faire pour leur tendre la main. Quand Anna (Galatea Bellugi) regarde le ciel et se perd, Mériem (Alicia Hava) regarde la terre et se trouve. Elle aussi croit au don de soi à ceux qui souffrent mais désormais loin de l’Eglise et du dogme. C’est le respect du sacré de la vie, au-delà de toute problématique religieuse", précise le cinéaste.Enquêtes canoniques
Xavier Giannoli a mené une enquête de terrain en allant à la rencontre de ces personnes qui ont participé à des enquêtes canoniques : "Ma première surprise a été de rencontrer des hommes et des femmes qui n’avaient rien d’illuminés prêts à croire tout et n’importe quoi. Au contraire, ils traquent les impostures et les faussaires, impliquent des médecins et des historiens dans leurs recherches. Mais le problème, c’est qu’ils sont tenus à un strict devoir de secret." Le cinéaste a néanmoins réussi à tisser des liens avec certains d’entre eux et a même eu accès à de réels interrogatoires de « voyants » prétendant avoir eu une apparition.
"C’était tout à fait fascinant car très simple et concret, au fond assez proche d’une enquête journalistique ou policière. Une fois l’enquête terminée, la commission remet ses conclusions à un évêque qui seul pourra demander au Vatican de reconnaître un fait surnaturel. C’est un processus long et rigoureux, très surveillé, avec tout un protocole qui encadre la rectitude des investigations pour bannir les supercheries. Et il ne faut pas imaginer que l’Eglise espère et « encourage » la reconnaissance des faits apparitionnaires. Au contraire, je pense que cela les encombre… La foi n’a pas besoin de preuves ou ce n’est plus la foi."Un rôle pour Lindon
Xavier Giannoli a écrit le rôle de Jacques pour Vincent Lindon avec qui il voulait travailler depuis longtemps.
"On se connaissait bien et je voulais filmer de lui quelque chose d’inédit. Cela a été tout un travail de lui faire accepter de filmer son regard ou plutôt de laisser assez de temps à son regard pour révéler une intériorité plus secrète. Vincent est toujours en mouvement, à l’aise dans la parole et très vite de plein pied avec les événements. Comme tous les grands acteurs, c’est d’abord un corps, une force de vie qui touche les objets et interroge la présence physique des gens en face de lui et des décors qu’il traverse. Cette force d’incarnation, je savais que je l’aurai et que cela donnerait une réalité à l’enquête de Jacques, justement dans un univers où il est question de spiritualité. Jacques commence donc par être un corps étranger dans l’univers d’Anna… et il va rencontrer un regard. À la fin du film, on voit que le regard de Jacques a changé, qu’il perçoit désormais autre chose du monde et des êtres. Le journaliste qui a passé sa vie à chercher des preuves tangibles a rencontré sa limite. Il a découvert un monde où la preuve n’est rien et où l’invisible gardera ses secrets."La révélation Galatea Bellugi
Xavier Giannoli a passé beaucoup de temps à regarder des essais car ce dernier réécrit le film une fois qu'il a trouvé ses acteurs. "J’ai vu des centaines de visages… et puis celui de Galatea Bellugi, que je ne connaissais pas. Il y a eu une évidence claire et sereine. J’ai regardé ses essais où Anna raconte son apparition et il était tout simplement impossible d’imaginer qu’elle était en train de jouer, de mentir. Ses regards, ses gestes, le grain de sa voix, tout conférait une saisissante réalité à ce qui est pourtant un récit incroyable. Il y avait même quelque chose qui avait à voir avec la folie tant elle semblait calmement croire à ce qu’elle racontait. On m’a ensuite dit qu’elle avait un peu joué dans des films, sans vraiment savoir si elle voulait devenir actrice alors qu’elle a une présence unique. Chaque jour passé avec elle sur le tournage était un moment de grâce. Elle a eu une relation très intéressante avec Vincent Lindon, comme s’ils avaient tous les deux compris qu’ils avaient tout à gagner à garder leurs distances. Elle est à la fois familière et insaisissable, tout ce dont peut rêver un metteur en scène. Sans doute un don du ciel."La place de la musique
Xavier Giannoli a d’abord écrit le film en écoutant Arvö Part avant d'inclurer ses musiques dans le film. Ce dernier est un compositeur lituanien contemporain. C’est l'ingénieur du son du réalisateur, François Musy, avec lequel il travaille depuis son premier court-métrage, qui lui a fait découvrir le musicien. "Comment vous parler d’un tel génie ? Comme je vous l’ai dit, j’ai voulu ancrer le film dans la réalité, dans l’époque, dans les bruits de l’époque : le bruit des machines à souffler des plumes, les bruits des avions et des voitures, les vibrations des néons dans les plafonds. Le film ne se déroule pas dans le silence d’église d’un petit village pastoral, bien au contraire. Alors la musique de Part intervient comme un contrepoint spirituel à ce réalisme qui ne prédispose en rien à accepter la possibilité du surnaturel. Sa musique laisse une place au silence, comme au doute, à la profonde humanité et poésie du doute.
Mais il y a aussi un thème de Georges Delerue auquel je tiens beaucoup. Il est très important pour moi que le cinéma soit un spectacle, le spectacle de nos vies qui se cherchent. Et cette recherche m’a fait repenser à ce thème que l’on entend à la fin du film et qui s’intitule Stellaire. C’est une musique qu’il avait composée dans les années 80 pour une série documentaire sur l’astrophysique à la télévision. On y voyait comment les hommes ont toujours cherché à percer les mystères du ciel. Je me souviens que des très grands scientifiques qui avaient passé leur vie à étudier l’univers finissaient par se poser la question de l’existence de Dieu."
coucou scala,
Très intéressant ton lien, en effet on y apprend beaucoup de choses, ce matin un article trouvé sur Aletea
« L’Apparition », un film honnête perdu au coeur d’une enquête canonique
Xavier Giannoli s’est lancé dans l’aventure assez risquée de suivre les étapes d’une enquête canonique. Une apparition mariale est l’objet de l’investigation, confiée à un reporter de guerre reconnu.
En salle le 14 février, "L’Apparition", film bien documenté, garde une part de mystère, sans se substituer à celui de l’Église qu’il respecte.
Le réalisateur a eu beaucoup de mérite de traiter ce sujet avec le plus d’objectivité possible.
D’autant que les arcanes du milieu catholique ne sont pas toujours faciles à démêler.
D’ailleurs, c’est à ses propres questions sur la foi qu’il souhaitait répondre et il parvient à interroger de la même manière le spectateur.
Avoir choisi Vincent Lindon pour tenir le film l’a épargné de certains écueils et permet de maintenir le point de vue adopté tout au long de l’enquête, celui du reporter, proche du documentaire.
Le reste du casting est pertinent, même si l’histoire n’est pas toujours convaincante.
Jacques, grand reporter pour Ouest-France, vient de perdre son coéquipier dans une mission de guerre.
Il est contacté par le Vatican pour une histoire d’apparition, dans le sud-est de la France.
Une jeune fille, Anna, dit avoir vu la Vierge Marie. Le phénomène prend de l’ampleur et le journaliste est chargé de compléter la commission d’enquête pour connaître la vérité
Xavier Giannoli s’est lancé dans l’aventure assez risquée de suivre les étapes d’une enquête canonique. Une apparition mariale est l’objet de l’investigation, confiée à un reporter de guerre reconnu.
En salle le 14 février, "L’Apparition", film bien documenté, garde une part de mystère, sans se substituer à celui de l’Église qu’il respecte.
Le réalisateur a eu beaucoup de mérite de traiter ce sujet avec le plus d’objectivité possible.
D’autant que les arcanes du milieu catholique ne sont pas toujours faciles à démêler.
D’ailleurs, c’est à ses propres questions sur la foi qu’il souhaitait répondre et il parvient à interroger de la même manière le spectateur.
Avoir choisi Vincent Lindon pour tenir le film l’a épargné de certains écueils et permet de maintenir le point de vue adopté tout au long de l’enquête, celui du reporter, proche du documentaire.
Le reste du casting est pertinent, même si l’histoire n’est pas toujours convaincante.
Jacques, grand reporter pour Ouest-France, vient de perdre son coéquipier dans une mission de guerre.
Il est contacté par le Vatican pour une histoire d’apparition, dans le sud-est de la France.
Une jeune fille, Anna, dit avoir vu la Vierge Marie. Le phénomène prend de l’ampleur et le journaliste est chargé de compléter la commission d’enquête pour connaître la vérité
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Il y a certainement une avant-première de « Jésus, l’enquête » pas loin de chez vous très bientôt !
Jeudi 8 février dernier, 700 ans personnes se sont retrouvées au cinéma Gaumont pour l’avant-première parisienne du film « Jésus, l’enquête » !
Et le public semble avoir été conquis par ce film qui met en scène l’histoire de vraie du journaliste Lee Strobel, athée convaincu qui rencontre Jésus au terme d’une enquête visant à réfuter la résurrection de Jésus.
À l’occasion de cette première projection dans les salles françaises, Hubert de Torcy et l’équipe de Saje Distribution, qui sont à l’initiative de l’adaptation française de cette production Pure Flix, étaient présents.
Savez-vous que d’autres avant-premières sont programmées dans les prochains jours à travers toute la France ?
Retrouvez toutes les dates sous la vidéo.
© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page
Et le public semble avoir été conquis par ce film qui met en scène l’histoire de vraie du journaliste Lee Strobel, athée convaincu qui rencontre Jésus au terme d’une enquête visant à réfuter la résurrection de Jésus.
À l’occasion de cette première projection dans les salles françaises, Hubert de Torcy et l’équipe de Saje Distribution, qui sont à l’initiative de l’adaptation française de cette production Pure Flix, étaient présents.
Savez-vous que d’autres avant-premières sont programmées dans les prochains jours à travers toute la France ?
Retrouvez toutes les dates sous la vidéo.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonjour Malou,
penses-tu qu'il y ai encore de la place pour l'inscription, c'est un dilemme pour moi, car ce soir là , nous avons notre groupe de prières du Padre Pio suivi de l'assemblée générale.
A bientôt
Marie-Ange
penses-tu qu'il y ai encore de la place pour l'inscription, c'est un dilemme pour moi, car ce soir là , nous avons notre groupe de prières du Padre Pio suivi de l'assemblée générale.
A bientôt
Marie-Ange
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonjour Marie Ange,
Je sais qu'il restait des places hier mais ne rate pas ton groupe quand même c'est peut être plus important, d'autant que tu pourras voir le film par la suite.
Pour info, le débat sera mené par le père Romuald
À bientôt
Je sais qu'il restait des places hier mais ne rate pas ton groupe quand même c'est peut être plus important, d'autant que tu pourras voir le film par la suite.
Pour info, le débat sera mené par le père Romuald
À bientôt
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Une bonne critique du film sur La Croix:
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/LApparition-limpossible-verite-2018-02-13-1200913543?from_univers=lacroix&utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20180214&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=912526&PMID=8d783b364e4eeb14ac70aed00d423ff8
Certainement que ce film sera captivant et posera les vraies questions sur l'intervention du surnaturel dans la vie humaine.
Cependant il est très exceptionnel au cinéma qu'un film ne contienne pas une scène ou des propos peu recommandables ou répréhensibles,même si tout le reste est édifiant et,parfois,tient du véritable chef d'oeuvre.
On peut se poser la question:pourquoi celà?
C'est comme s'il y avait une obligation ou un contrat invisible,pour placer forcément un scandale au sein des meilleures intentions.
On a l'impression que le 7ème art est aux mains de l'être des ténèbres et que l'on doive forcément lui donner sa part,comme un droit de passage.
Cela n'était pas le cas autrefois où un film était réussi sans comporter un court passage scabreux et scandaleux.
https://www.la-croix.com/Culture/Cinema/LApparition-limpossible-verite-2018-02-13-1200913543?from_univers=lacroix&utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20180214&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=912526&PMID=8d783b364e4eeb14ac70aed00d423ff8
Certainement que ce film sera captivant et posera les vraies questions sur l'intervention du surnaturel dans la vie humaine.
Cependant il est très exceptionnel au cinéma qu'un film ne contienne pas une scène ou des propos peu recommandables ou répréhensibles,même si tout le reste est édifiant et,parfois,tient du véritable chef d'oeuvre.
On peut se poser la question:pourquoi celà?
C'est comme s'il y avait une obligation ou un contrat invisible,pour placer forcément un scandale au sein des meilleures intentions.
On a l'impression que le 7ème art est aux mains de l'être des ténèbres et que l'on doive forcément lui donner sa part,comme un droit de passage.
Cela n'était pas le cas autrefois où un film était réussi sans comporter un court passage scabreux et scandaleux.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Sujet fusionné
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Il est bon que se produise un film de ce genre pour poser la vraie question:
"Dieu peut-il intervenir dans l'humanité aujourd'hui"
Cela s'adresse à tous mieux qu'in film sur Lourdes,par exemple.
"Dieu peut-il intervenir dans l'humanité aujourd'hui"
Cela s'adresse à tous mieux qu'in film sur Lourdes,par exemple.
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7595
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Bonjour,
D'après les échos que j'en ai eus aujourd'hui, la séance d'hier à Lomme était une réussite : salle comble et film qui n'a pas déçu les attentes. Des personnes étaient déçues de ne pas avoir eu de places.
Malheureusement pour moi, j'ai dû céder ma place à une amie car je suis tombée malade (grippe). Mais ça n'est que partie remise.
Et toi Charles Édouard as-tu apprécié ? Désolée de t'avoir manqué.
Frat'
D'après les échos que j'en ai eus aujourd'hui, la séance d'hier à Lomme était une réussite : salle comble et film qui n'a pas déçu les attentes. Des personnes étaient déçues de ne pas avoir eu de places.
Malheureusement pour moi, j'ai dû céder ma place à une amie car je suis tombée malade (grippe). Mais ça n'est que partie remise.
Et toi Charles Édouard as-tu apprécié ? Désolée de t'avoir manqué.
Frat'
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Faire le plein de la salle de cinéma pour une avant-première, c'est faire la promotion de ce film d'évangélisation directe.
En effet, en cas de succès des 30 avant-première de France, la presse s'en empare et toutes les salles de France veulent ensuite ce film.
C'est notre manière d'être disciples ET missionnaires, comme le demandent Jésus ainsi que notre Pape François. Le dernier synode diocésain encourage aussi ce genre d'action.
Ce film est tous publics ; on y (re)découvrira Jésus-Christ par la raison, ce qui éclaire et ravive la foi des croyants, en laissant toutefois les autres libres...
Voir ci-dessous le retour sur l'avant première de jeudi passé au Gaumont-Opéra-Paris avec quelques avis :
https://youtu.be/hjWOofYtYyQ
(je ne parviens toujours pas à poster le code d'intégration sur votre forum....)
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Coucou Charles-Edouard !
Tu n’as pas livré tes impressions !
UDP
Tu n’as pas livré tes impressions !
UDP
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Un mois après sa sortie, « Jésus, l’enquête » est toujours à l’affiche !
Pour les Nordistes, à Kinépolis - LOMME séance le 1er Avril à 11h40
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Merci.
Sinon est-il désormais visionnable sur internet?
jacques58fan- Combat l'antechrist
- Messages : 2263
Inscription : 22/01/2016
Re: "Jésus, l'Enquête" (film) en salle dès le 28 Février
Pas encore visible sur internet car encore en salles.
Voir sur ce lien les cinémas qui l'affichent :
http://www.allocine.fr/seance/film-253058/pres-de-115755/
Voir sur ce lien les cinémas qui l'affichent :
http://www.allocine.fr/seance/film-253058/pres-de-115755/
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