notre père original
+5
LEROY
Marie Michel
DA SILVA
S
lau
9 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: notre père original
Je conseille à Panetier de dire "Ne nous laissez pas succomber à la tentation" tout bas s'il n'ose pas le dire trop fort devant ses voisins.
J'avoue ne pas comprendre car je n'étais pas encore intervenu sur ce fil ci ???
En fait, depuis bien des années, je dis " ne nous laisse pas entrer en tentation " : c'est presque le même nombre de syllabes donc en le prononçant à mi voix, je reste en phase avec l'assemblée.
En revanche " le Mal " et non pas le mal ne me convient pas car lorsqu'on parle, on ne voit pas la différence.
Alors là franchement, sans hésiter une seconde je prononce le Mâlin car il s'agit bien de lui.
Celui même dont on ne parle plus à l'Eglise de peur d'effrayer je ne sais qui...
J'avoue ne pas comprendre car je n'étais pas encore intervenu sur ce fil ci ???
En fait, depuis bien des années, je dis " ne nous laisse pas entrer en tentation " : c'est presque le même nombre de syllabes donc en le prononçant à mi voix, je reste en phase avec l'assemblée.
En revanche " le Mal " et non pas le mal ne me convient pas car lorsqu'on parle, on ne voit pas la différence.
Alors là franchement, sans hésiter une seconde je prononce le Mâlin car il s'agit bien de lui.
Celui même dont on ne parle plus à l'Eglise de peur d'effrayer je ne sais qui...
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: notre père original
STEF, l'homme de la dernière heure en lutte contre la Franc-maçonnerie !
Oh, pardon, j'ai parlé de sa vie privé !
Quel dommage, un débat pacifique aurait été si bienvenu... C'est impossible... Ce ne sera jamais possible...
Venir et revenir quand même sera notre lot... Comme des chercheurs d'or pour les grandes mines de l'Ouest...
Oh, pardon, j'ai parlé de sa vie privé !
Quel dommage, un débat pacifique aurait été si bienvenu... C'est impossible... Ce ne sera jamais possible...
Venir et revenir quand même sera notre lot... Comme des chercheurs d'or pour les grandes mines de l'Ouest...
Re: notre père original
Ah ! oui ENTRER c'est encore mieux !
Moi, je dis tomber... Mais entrer c'est mieux...
Délivre nous du MAL et de tous... les POUVOIRS du... DEMON...
Alors DEMON, je le prononce tout bas... J'aurais peur qu'on l'entende et que çà fâche....
Moi, je dis tomber... Mais entrer c'est mieux...
Délivre nous du MAL et de tous... les POUVOIRS du... DEMON...
Alors DEMON, je le prononce tout bas... J'aurais peur qu'on l'entende et que çà fâche....
Re: notre père original
Leroy a bien compris.
Que serions-nous sans la grâce divine, pires qu'Adam et Eve se trouvant nus après leur péché?
Mais merci à Lau pour son chaleureux accueil.
Que La Vierge protège (Regnum Galliae, Regnum Mariae) notre pays et que Dieu nous bénisse.
Pour cela, prions sans nous lasser et laissons les luttes intestines de côté.
Que serions-nous sans la grâce divine, pires qu'Adam et Eve se trouvant nus après leur péché?
Mais merci à Lau pour son chaleureux accueil.
Que La Vierge protège (Regnum Galliae, Regnum Mariae) notre pays et que Dieu nous bénisse.
Pour cela, prions sans nous lasser et laissons les luttes intestines de côté.
Père Jean- PRETRE
- Messages : 67
Age : 83
Localisation : Paris
Inscription : 07/09/2008
Re: notre père original
Voici une autre étude ...
Lau
Une erreur difficile à expliquer est l'emploi du mot "tentation". Le texte latin dit en effet : et ne nos inducas in tentationem. Mot à mot : "et ne nous conduis pas en tentation". Le texte grec a exactement le même sens : le verbe eisphêrein correspond à inducere ou, mieux, à inferre qui, d'après St-Augustin, se rencontrait dans certaines versions.
A s'en tenir au mot à mot, il faudrait comprendre que Dieu, même s'il ne tente pas lui-même, conduit l'homme à subir la tentation, l'expose donc positivement au risque de céder au mal. Or si Dieu, bien que parfait, peut permettre le mal qui est une insuffisance de bien (le mal de Satan souille alors que le mal de Dieu punit les méchants), il ne peut pas le favoriser. Comme dit la théologie catholique : "Dieu ne peut pas, en raison de son infinie perfection, être la cause d'un défaut moral." St-Jacques le confirme dans son épître (1,13) :
"Que nul, lorsqu'il est tenté, ne dise : "C'est Dieu qui me tente"; car Dieu ne saurait être tenté de mal, et lui-même ne tente personne."
Nous pouvons dire que Dieu éprouva Abraham (en l'invitant à sacrifier Isaac) ou Job (en semblant l'abandonner au pouvoir de Satan), pour ne citer qu'eux, mais ne les tenta en aucune façon. Plusieurs anciennes prières hébraïques et araméennes supplient Dieu de ne pas livrer l'homme à ce type d'épreuves insurmontables humainement, sauf grâce très particulière. Pour la tradition juive, toute confrontation avec le diable est toujours une épreuve douloureuse et dangereuse. Elle l'est même pour l'entourage, qui ne se montre pas forcément toujours aussi fidèle et donc protégé que l'homme de Dieu qui combat en première ligne. Il va de soi que Dieu ne tente et ne veut le mal de personne, mais s'il donne sa grâce libératrice et qu'on la refuse, il permet et laisse faire les conséquences de ce libre refus.
Nous nous trouvons devant une fâcheuse énigme : comment le Pater peut-il contredire la doctrine ? L'abbé Carmignac nous apporte la clé du mystère. On sait qu'il a démontré que la première version des Evangiles synoptiques était hébraïque : mais on avait jusque-là toujours admis que St-Matthieu avait écrit le sien en araméen. Or l'hébreu et l'araméen possèdent tous deux une conjugaison particulière, le causatif, qui exprime à la fois la cause et l'effet : au causatif, "entrer" signifie "faire entrer". La négation placée devant le causatif peut s'appliquer soit à la cause soit à l'effet, selon le jugement du lecteur : on aura ainsi "ne pas faire entrer" ou "faire ne pas entrer". Le sens réel du texte hébreu perdu du Pater aura été : "fais que nous n'entrions pas en tentation". Le traducteur grec, ne pouvant rendre sans s'écarter du mot à mot une nuance que lui-même, sémite, sentait, s'en est tenu à un décalque servile. D'où le problème.
Qu'ils aient connu ou ignoré la solution de ce problème, les commentateurs du Pater ont tous donné à la phrase en cause son sens réel.
1/ Origène (De la prière, 29 – Pat. gr. 11 col. 529-545) écrit : "Il répugne de supposer que Dieu induise quiconque en tentation... Combien n'est-il pas absurde de supposer que Dieu bon qui ne peut porter de mauvais fruit expose quelqu'un au mal ?"
2/ Tertullien (Liber de orarione, 8 – Pat. lat. 1 col. 1163-1164) précise : "Ne nous induis pas en tentation, c'est-à-dire ne souffre pas que nous soyons tentés."
3/ Saint-Cyprien (Liber de oratione dominica, 25-26 – Pat. lat. 34 col. 1282) explique qu'il est nécessaire de prier en disant : "Et ne souffre pas que nous soyons induits en tentation."
4/ St-Augustin (De sermone Domini in Monte, II 9 n°30 – Pat. lat. 34 col. 1282) fait remarquer que beaucoup utilisent cette dernière formule "car Dieu n'induit pas lui-même mais souffre que nous soyons induits" en nous retirant son aide à cause de nos péchés.
5/ St-Thomas d'Aquin (Le Pater et l'Ave, NEL 1967) donne cette dernière explication.
6/ Ste-Thérèse d'Avila (Le chemin de la perfection, ch. 40) écrit à propos du Pater : "Demandons (à Dieu) de ne pas souffrir que nous commettions (des péchés) à l'avenir en succombant à la tentation."
7/ Et Bossuet (Méditations sur l'Evangile, Sermon sur la montagne), commentant la même sixième demande, dit qu'il faut entendre : "ne permettez pas que nous y entrions (en tentation)."
8/ Les protestants Calvin et Segond donneront le même sens. La formule "ne nous laissez pas succomber à la tentation" s'imposera le plus souvent dès la fin du XVIIè siècle.
La nouvelle formulation n'est pas seulement injurieuse à l'égard de Dieu, mais elle contient aussi une grave erreur doctrinale qui n'est pas sans rappeler une fois de plus la Gnose. Pour les gnostiques, le Dieu des juifs n'est qu'un démiurge (le Grand Architecte de l'Univers) dont Platon parlait déjà, auteur du monde matériel et donc du mal. Or on sait que ce n'est pas Dieu qui a créé le péché mais Satan.
Lau
Une erreur difficile à expliquer est l'emploi du mot "tentation". Le texte latin dit en effet : et ne nos inducas in tentationem. Mot à mot : "et ne nous conduis pas en tentation". Le texte grec a exactement le même sens : le verbe eisphêrein correspond à inducere ou, mieux, à inferre qui, d'après St-Augustin, se rencontrait dans certaines versions.
A s'en tenir au mot à mot, il faudrait comprendre que Dieu, même s'il ne tente pas lui-même, conduit l'homme à subir la tentation, l'expose donc positivement au risque de céder au mal. Or si Dieu, bien que parfait, peut permettre le mal qui est une insuffisance de bien (le mal de Satan souille alors que le mal de Dieu punit les méchants), il ne peut pas le favoriser. Comme dit la théologie catholique : "Dieu ne peut pas, en raison de son infinie perfection, être la cause d'un défaut moral." St-Jacques le confirme dans son épître (1,13) :
"Que nul, lorsqu'il est tenté, ne dise : "C'est Dieu qui me tente"; car Dieu ne saurait être tenté de mal, et lui-même ne tente personne."
Nous pouvons dire que Dieu éprouva Abraham (en l'invitant à sacrifier Isaac) ou Job (en semblant l'abandonner au pouvoir de Satan), pour ne citer qu'eux, mais ne les tenta en aucune façon. Plusieurs anciennes prières hébraïques et araméennes supplient Dieu de ne pas livrer l'homme à ce type d'épreuves insurmontables humainement, sauf grâce très particulière. Pour la tradition juive, toute confrontation avec le diable est toujours une épreuve douloureuse et dangereuse. Elle l'est même pour l'entourage, qui ne se montre pas forcément toujours aussi fidèle et donc protégé que l'homme de Dieu qui combat en première ligne. Il va de soi que Dieu ne tente et ne veut le mal de personne, mais s'il donne sa grâce libératrice et qu'on la refuse, il permet et laisse faire les conséquences de ce libre refus.
Nous nous trouvons devant une fâcheuse énigme : comment le Pater peut-il contredire la doctrine ? L'abbé Carmignac nous apporte la clé du mystère. On sait qu'il a démontré que la première version des Evangiles synoptiques était hébraïque : mais on avait jusque-là toujours admis que St-Matthieu avait écrit le sien en araméen. Or l'hébreu et l'araméen possèdent tous deux une conjugaison particulière, le causatif, qui exprime à la fois la cause et l'effet : au causatif, "entrer" signifie "faire entrer". La négation placée devant le causatif peut s'appliquer soit à la cause soit à l'effet, selon le jugement du lecteur : on aura ainsi "ne pas faire entrer" ou "faire ne pas entrer". Le sens réel du texte hébreu perdu du Pater aura été : "fais que nous n'entrions pas en tentation". Le traducteur grec, ne pouvant rendre sans s'écarter du mot à mot une nuance que lui-même, sémite, sentait, s'en est tenu à un décalque servile. D'où le problème.
Qu'ils aient connu ou ignoré la solution de ce problème, les commentateurs du Pater ont tous donné à la phrase en cause son sens réel.
1/ Origène (De la prière, 29 – Pat. gr. 11 col. 529-545) écrit : "Il répugne de supposer que Dieu induise quiconque en tentation... Combien n'est-il pas absurde de supposer que Dieu bon qui ne peut porter de mauvais fruit expose quelqu'un au mal ?"
2/ Tertullien (Liber de orarione, 8 – Pat. lat. 1 col. 1163-1164) précise : "Ne nous induis pas en tentation, c'est-à-dire ne souffre pas que nous soyons tentés."
3/ Saint-Cyprien (Liber de oratione dominica, 25-26 – Pat. lat. 34 col. 1282) explique qu'il est nécessaire de prier en disant : "Et ne souffre pas que nous soyons induits en tentation."
4/ St-Augustin (De sermone Domini in Monte, II 9 n°30 – Pat. lat. 34 col. 1282) fait remarquer que beaucoup utilisent cette dernière formule "car Dieu n'induit pas lui-même mais souffre que nous soyons induits" en nous retirant son aide à cause de nos péchés.
5/ St-Thomas d'Aquin (Le Pater et l'Ave, NEL 1967) donne cette dernière explication.
6/ Ste-Thérèse d'Avila (Le chemin de la perfection, ch. 40) écrit à propos du Pater : "Demandons (à Dieu) de ne pas souffrir que nous commettions (des péchés) à l'avenir en succombant à la tentation."
7/ Et Bossuet (Méditations sur l'Evangile, Sermon sur la montagne), commentant la même sixième demande, dit qu'il faut entendre : "ne permettez pas que nous y entrions (en tentation)."
8/ Les protestants Calvin et Segond donneront le même sens. La formule "ne nous laissez pas succomber à la tentation" s'imposera le plus souvent dès la fin du XVIIè siècle.
La nouvelle formulation n'est pas seulement injurieuse à l'égard de Dieu, mais elle contient aussi une grave erreur doctrinale qui n'est pas sans rappeler une fois de plus la Gnose. Pour les gnostiques, le Dieu des juifs n'est qu'un démiurge (le Grand Architecte de l'Univers) dont Platon parlait déjà, auteur du monde matériel et donc du mal. Or on sait que ce n'est pas Dieu qui a créé le péché mais Satan.
lau- Pour le roi
- Messages : 633
Inscription : 08/11/2007
Re: notre père original
lau a écrit:
...
A s'en tenir au mot à mot, il faudrait comprendre que Dieu, même s'il ne tente pas lui-même, conduit l'homme à subir la tentation, l'expose donc positivement au risque de céder au mal. Or si Dieu, bien que parfait, peut permettre le mal qui est une insuffisance de bien (le mal de Satan souille alors que le mal de Dieu punit les méchants), il ne peut pas le favoriser...
...
Nous nous trouvons devant une fâcheuse énigme : comment le Pater peut-il contredire la doctrine ? L'abbé Carmignac nous apporte la clé du mystère. (sic)
...
La nouvelle formulation (re sic) n'est pas seulement injurieuse à l'égard de Dieu, mais elle contient aussi une grave erreur doctrinale qui n'est pas sans rappeler une fois de plus la Gnose....
Vous tournez toujours en rond, de façon certes plus agréable mais... vous concluez toujours trop vite.
J'ai cité le Cathéchisme de l'Eglise Catholique qui invite à ne pas confondre tentation et péché, et c'est précisément ce que vous faites. Et partant d'une contradiction qui n'existe pas, même si elle fut (Dieu sait pourquoi) le cheval de bataille de l'abbé Carmignac, vous condamnez une formulation supposée nouvelle qui n'est autre que celle en vigueur...
Castel- Veut-etre un saint/e
- Messages : 210
Localisation : l'Ile
Inscription : 22/04/2008
Re: notre père original
Je suis désolée que la Vérité vous fasse aussi mal, Castel.
Ce n'était pas mon but.
Fraternellement,
Lau
Ce n'était pas mon but.
Fraternellement,
Lau
lau- Pour le roi
- Messages : 633
Inscription : 08/11/2007
Re: notre père original
Il me semble qu’il y a derrière cette recherche sincère mais qui risque d’être trop intellectuelle, la présence d’un mystère : celui de la grâce divine dans l’âme qui faisait dire à Saint Antoine après les luttes bien connues qu’il dut affronter contre les tentations de toute sorte.
« Un jour (alors) un soudain bonheur inonda son âme et il sentit que le démon s’enfuyait.
-Ah ! mon Seigneur et mon Maître, s’écria-t-il, où étiez-vous donc ? Que n’étiez-vous ici, vous eussiez essuyé mes larmes et calmé mes grands tourments !
- J’étais auprès de toi, répondit la voix divine, j’ai assisté à tes combats et, parce que tu as résisté au démon, ; je te protégerai le reste de ta vie, je rendrai ton nom célèbre sur la terre. » (Les Saints des Quatre Saisons, Apost. de la Presse, 1959, p. 81)
Interprétons cet épisode de la vie du saint à travers la parabole que l’Eglise nous fait méditer dans l’évangile d’aujourd’hui où la Parole de Dieu est décritez comme un germe qui grandit dans l’âme « on ne sait comment » :
« D’elle-même la terre produit l’herbe, puis l’épi, enfin le blé plein l’épi ».
Sont en fait décrites ainsi les trois phases de la vie spirituelle comme les grands auteurs l’ont expliquées à la suite des saints mystiques carmes (cf en particulier le P. Garrigou-Lagrange dans son livre unique : Les Trois Ages de la Vie Spirituelle)
Nous pouvons dire que la tentation a forgé l’âme de St Antoine (l’épi) pour lui permettre de porter le fruit que Jésus lui promet en lui disant qu’il le protégerai le reste de sa vie et rendrai son nom célèbre. Ce sont les fruits que les saints formés par la grâce divine ont accomplis dans leurs vies.
Si vous avez vu l’autre soir la formation des bérets verts sur Fr. 2 où les instructeurs suivaient pas à pas les candidats dans leur stage de formation pour en faire des soldats d’élite, nous avons une petite idée de comment le Christ ne nous abandonne jamais dans la tentation (cf aussi le fameux poème brésilien sur le songe de celui qui voyait des pas dans le sable)
Confiance nous aussi dans la présence du Seigneur toujours prêt à nous secourir dans le rude combat où il veut nous introduire
« Un jour (alors) un soudain bonheur inonda son âme et il sentit que le démon s’enfuyait.
-Ah ! mon Seigneur et mon Maître, s’écria-t-il, où étiez-vous donc ? Que n’étiez-vous ici, vous eussiez essuyé mes larmes et calmé mes grands tourments !
- J’étais auprès de toi, répondit la voix divine, j’ai assisté à tes combats et, parce que tu as résisté au démon, ; je te protégerai le reste de ta vie, je rendrai ton nom célèbre sur la terre. » (Les Saints des Quatre Saisons, Apost. de la Presse, 1959, p. 81)
Interprétons cet épisode de la vie du saint à travers la parabole que l’Eglise nous fait méditer dans l’évangile d’aujourd’hui où la Parole de Dieu est décritez comme un germe qui grandit dans l’âme « on ne sait comment » :
« D’elle-même la terre produit l’herbe, puis l’épi, enfin le blé plein l’épi ».
Sont en fait décrites ainsi les trois phases de la vie spirituelle comme les grands auteurs l’ont expliquées à la suite des saints mystiques carmes (cf en particulier le P. Garrigou-Lagrange dans son livre unique : Les Trois Ages de la Vie Spirituelle)
Nous pouvons dire que la tentation a forgé l’âme de St Antoine (l’épi) pour lui permettre de porter le fruit que Jésus lui promet en lui disant qu’il le protégerai le reste de sa vie et rendrai son nom célèbre. Ce sont les fruits que les saints formés par la grâce divine ont accomplis dans leurs vies.
Si vous avez vu l’autre soir la formation des bérets verts sur Fr. 2 où les instructeurs suivaient pas à pas les candidats dans leur stage de formation pour en faire des soldats d’élite, nous avons une petite idée de comment le Christ ne nous abandonne jamais dans la tentation (cf aussi le fameux poème brésilien sur le songe de celui qui voyait des pas dans le sable)
Confiance nous aussi dans la présence du Seigneur toujours prêt à nous secourir dans le rude combat où il veut nous introduire
Père Jean- PRETRE
- Messages : 67
Age : 83
Localisation : Paris
Inscription : 07/09/2008
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» NOUS VOULONS DIEU, C'EST NOTRE PERE... C'EST NOTRE ROI
» ** "Prière de Jésus à Son Père, Notre Père " **
» *Notre Mot du Jour*: Notre Père, Tu es !
» Notre Père
» conseil de prière
» ** "Prière de Jésus à Son Père, Notre Père " **
» *Notre Mot du Jour*: Notre Père, Tu es !
» Notre Père
» conseil de prière
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum