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Rencontre de don Bosco

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Rencontre de don Bosco Empty Rencontre de don Bosco

Message par saint-michel Dim 5 Fév 2017 - 8:48

Rencontre de don Bosco Rencon10

Voici la première partie du deuxième chapitre de la vie de saint Dominique de Savio.


Chapitre 2


Chez Don Bosco


1. Rencontre de Don Bosco


En l’année 1854, écrit Don Bosco, Don Cugliero vint me parler de Dominique Savio :


« Vous aurez difficilement des élèves, disait-il, qui le surpassent en intelligence et en vertu. Faites-en l’expérience et vous verrez que c’est un saint Louis de Gonzague. »


II fut convenu qu’il me l’enverrait à Muriaido pendant la neuvaine préparatoire à la fête du Saint Rosaire.


Le premier lundi d’octobre, de bon matin, je vis un enfant venir à moi avec son père pour me parler. Son visage gracieux, son air souriant mais réservé, attirèrent mes regards.


« Je suis Dominique Savio, me dit-il. Mon maître, Don Cugliero, vous a parlé de moi. Nous venons de Mondonio. »


Alors je le pris à part, je lui demandai quelles études il avait faites, quel était son genre de vie. Aussitôt nous nous comprîmes parfaitement et la confiance fut réciproque. Je constatai que cet enfant était vraiment animé de l’esprit de Dieu. J’admirai le travail de la grâce dans un âge si tendre. Après un entretien assez long, je lui dis :


« II me semble qu’il y a en toi de l’étoffe pour confectionner un bel habit pour le Seigneur.
Donc je suis l’étoffé ; soyez le tailleur… Prenez-moi donc avec vous et faites de moi un bel habit pour le Seigneur.
– Je crains que la faiblesse de ta santé ne te permette pas de poursuivre tes études.
– Soyez sans crainte. Dieu qui m’a jusqu’ici donné santé et force m’aidera encore dans l’avenir.
– Et après tes études de latin, que penses-tu faire ?
– Si c’est la volonté de Dieu, je désire ardemment devenir prêtre.
– Bien. Maintenant je veux savoir si tu es capable d’étudier. Prends ce petit livre (c’était un fascicule des Lectures Catholiques), apprends cette page par cœur et demain tu viendras me la réciter. »



Je me mis à parler avec son père. Au bout de huit minutes, Dominique revint tout joyeux et me dit :



« Si vous voulez, je suis prêt à vous réciter ma leçon. »


Je constatai avec admiration non seulement qu’il savait le passage par cœur, mais encore qu’il en comprenait parfaitement le sens.


« Bien, lui dis-je, désormais je te regarde comme un de mes chers enfants. Dès maintenant, prie Dieu afin que l’un et l’autre nous fassions sa sainte volonté. »


Ne sachant comment me témoigner sa reconnaissance, Dominique me prit la main, la baisa plusieurs fois et me dit :


« J’espère me comporter de telle sorte que vous n’ayez jamais à vous plaindre de ma conduite. »


2. À l’Oratoire : l’envol décisif


Dominique Savio entra à l’Oratoire Saint-François de Sales (la maison de Don Bosco à Turin) le 29 octobre 1854. L’œuvre de Don Bosco grandissait rapidement. Si souple et si généreux, Dominique s’y épanouit merveilleusement sous la direction du guide prestigieux que fut Don Bosco et prit de là son envol vers la plus haute sainteté. Don Bosco écrit :


« Dans la vie de Dominique, toutes les vertus allèrent toujours se développant. À peine entré à l’Oratoire, il vint me trouver dans ma chambre pour se mettre entièrement, disait-il, entre les mains de ses supérieurs. Son regard tomba sur une inscription :


« Da mihi animas, cœtera tolle ». Je lui dis :


« Voici, ce que ces paroles signifient : Ô mon Dieu, donnez-moi des âmes et prenez le reste. »


Dominique réfléchit un instant et me dit :


« J’ai compris. On ne fait pas ici un commerce d’argent mais un commerce d’âmes. Aussi j’espère que la mienne sera une de celles que vous voulez gagner. »


La conduite de Dominique fut d’abord tout ordinaire. Il ne se distinguait que par l’observance exacte du règlement de la maison. Il se mit à étudier avec ardeur et s’appliqua à bien remplir tous ses devoirs. Il écoutait avec bonheur les prédications. Il avait au cœur cette conviction que la parole de Dieu est la lumière qui éclaire nos pas dans le chemin du ciel. Aussi toute sentence morale entendue dans un sermon était une règle de vie qu’il n’oubliait plus… Il demandait à ses supérieurs conseil et lumière, les suppliant de vouloir bien l’avertir chaque fois qu’ils le verraient faire quelque manquement. Sa conduite avec ses condisciples n’était pas moins sage. Remarquait-il un élève dissipé, négligent, peu fervent dans la prière, il l’évitait soigneusement. Au contraire, celui qu’il voyait exemplaire, studieux, zélé, loué de ses maîtres, comptait aussitôt parmi ses amis.


Maman Marguerite, la sainte mère de Don Bosco, était émerveillée par le comportement de Dominique Elle dit un jour à son fils :


« Tu as beaucoup de bons enfants dans la maison. Mais le meilleur de tous, c’est Dominique Savio ».


À l’approche de la fête de l’Immaculée Conception, le Directeur s’efforçait de préparer les élèves avec la plus grande ferveur pour honorer la Mère de Dieu et pour assurer aux jeunes gens des grâces de choix. En cette année 1854, on préparait à Rome la définition du dogme de l’Immaculée Conception. Dominique brûlait du désir de célébrer saintement cette fête. Il avait écrit sur neuf petits billets le nom d’une vertu, à pratiquer chaque jour de la neuvaine, et il en tirait un au sort tous les soirs. Après s’être bien préparé, il fit avec un saint zèle une confession générale et s’approcha de la table sainte avec le plus grand recueillement.


Le soir de ce jour, 8 décembre, les offices terminés, sur le conseil de son confesseur, Dominique se rendit à l’autel de la Sainte Vierge, et là, à genoux, il renouvela les promesses de sa première communion et répéta ces paroles textuelles à plusieurs reprises :


« Ô Marie, je vous donne mon cœur, faites qu’il soit toujours vôtre. Ô Jésus, ô Marie, ne cessez jamais d’être mes amis. De grâce que je meure plutôt que d’avoir le malheur de commettre un seul péché. »


Après que Dominique se fut placé ainsi sous la protection de la Sainte Vierge, sa conduite fut si parfaite, sa vie si pleine de traits édifiants que j’en pris note pour ne pas les oublier.


3. Dominique étudiant


L’application de Dominique Savio et sa grande facilité le mirent bientôt à même d’entrer en 3e classe d’Humanité sous la direction de l’excellent professeur Joseph Bonzanino. Sa conduite y fut toujours exemplaire comme précédemment. Je me contenterai donc, écrit Don Bosco, de signaler quelques faits édifiants. Le professeur Bonzanino ne se rappelait pas d’avoir eu jusque-là un élève plus attentif, plus docile, plus respectueux que le jeune Savio… Il se distinguait par sa modestie, par la décence de sa mise, et bien que d’humble condition, il était si poli, si affable, si bien élevé que ses condisciples, fils de nobles ou de bourgeois, nombreux dans cette classe, se plaisaient en sa compagnie, non seulement à cause de sa science et de sa piété, mais encore de ses manières aimables et gracieuses.


Dominique était un modèle en tout et partout. Aussi, quand le professeur voyait un élève porté à la dissipation, il plaçait à côté de lui Dominique pour le rappeler à son devoir. Ce fut durant cette année qu’arriva le fait suivant, voisin de l’héroïsme… Deux de ses condisciples voulaient absolument se battre. La querelle avait commencé par des insultes à l’adresse de leurs familles. On en vint aux injures, aux propos grossiers, et on décida de vider la dispute à coups de pierres. Dominique intervint dans l’espoir d’empêcher ce grave péché. Il commença par les engager à renoncer à leur projet, leur faisant observer que la vengeance est contraire à la raison et à la loi de Dieu. Il leur écrivit à l’un et à l’autre, les menaça de découvrir la chose au professeur, et même à leurs parents. Rien n’y fit, tant était enraciné leur désir de vengeance… Comment dès lors empêcher cette bataille ? Dieu inspira à Dominique un moyen. Après la classe, il leur dit :


« Puisque vous persévérez dans votre dessein criminel, je demande que vous me permettiez de vous accompagner et que vous acceptiez une condition.
D’accord, pourvu qu’elle n’empêche point la bataille.
– La condition, je vous la dirai sur place. Elle n’empêchera pas le duel. »



On se rendit au lieu appelé : Prés de la Citadelle. La colère des deux adversaires était montée à un tel degré que Dominique eut bien de la peine à les empêcher de se battre durant le court trajet. Il tremblait en entendant leurs affreux propos. Arrivés au lieu fixé, les deux garçons se placèrent à une certaine distance. Déjà ils tenaient les pierres à la main, chacun cinq, quand Dominique s’écria :


« Avant de vous battre, je veux que vous remplissiez la condition que vous avez acceptée. »


Ce disant, il tire un petit crucifix qu’il portait au cou et l’élève en l’air :


« Je veux, dit-il, que chacun de vous fixe le regard sur ce crucifix et qu’ensuite il dise a haute voix :


« Jésus-Christ, innocent, est mort en pardonnant à ses bourreaux, et moi, pécheur, je veux l’offenser par une vengeance publique. »


Après cela, il va se mettre à genoux devant celui qui paraissait le plus exaspéré et lui dit :


« Frappe, et lance sur ma tête la première pierre. »


Ce furieux, qui ne s’attendait à rien de pareil, se mit à trembler :


« Non, dit-il, jamais. Je n’ai rien contre toi. Je suis même prêt à te défendre si quelqu’un t’attaquait. »


Après cela, Dominique court vers l’autre, et lui redit les mêmes paroles. Celui-ci en fut déconcerté et tout tremblant lui dit qu’il était son ami et que jamais il ne lui ferait aucun mal. Alors Dominique se leva et, prenant un air sévère, il leur dit d’une voix tremblante d’émotion :


« Comment, vous êtes prêts, l’un et l’autre, à vous exposer au danger pour me défendre, moi, misérable créature, et vous êtes incapables de pardonner une insulte, une moquerie proférée en classe, quand il s’agit de sauver votre âme qui a coûté le sang de Jésus-Christ, et que vous allez perdre en commettant le péché ?… »


Après cela, il se tut, tenant toujours le crucifix élevé. Devant cet acte de charité et de courage, les deux adversaires furent vaincus. En ce moment, affirmait l’un deux, je me sentis bouleversé et je tremblais de tous mes membres… À cause de lui, je pardonnai de bon cœur à celui qui m’avait offensé. Puis, je priai Dominique de m’indiquer un prêtre à qui je pourrais me confesser, conscient d’avoir gravement offensé Dieu par mon désir de vengeance… Ce qui fait encore ressortir davantage la haute vertu de Dominique, c’est le silence qu’il garda toujours sur ce fait. On n’aurait absolument rien su, si les deux adversaires n’en avaient parlé en différentes occasions.


Le trajet de l’Oratoire à sa classe fut pour Dominique un exercice continuel de vertu. Docile aux ordres de ses supérieurs, soit à l’aller, soit au retour, il ne donnait pas un regard, il n’écoutait pas une parole qui eussent pu blesser la conscience d’un jeune chrétien. Il évitait les mauvais compagnons. Il fut invité un jour à aller faire une promenade et une autre fois à se livrer à une partie de plaisir, au lieu d’aller en classe, mais il sut refuser et motiver son refus.


« Mon meilleur divertissement, écrivait-il, est dans l’accomplissement de mes devoirs et si vous êtes vraiment mes amis, il faut me conseiller non de les omettre, mais de les remplir. »


Néanmoins, des compagnons faillirent un jour le faire tomber dans leur piège. Déjà il se décidait à les suivre et ce jour-là, à manquer la classe. Mais il comprit bien vite et se ressaisissant, il leur dit :


« Mes amis, mon devoir est d’aller en classe. Nous nous engageons dans une voie qui déplaît à Dieu et à nos supérieurs. Je me repens de vous avoir suivis, et si vous continuez ainsi à me donner de mauvais conseils, vous ne serez plus mes amis. »


Ses compagnons se rangèrent à son avis et l’accompagnèrent à l’école. À la fin de l’année, grâce à sa bonne conduite et à son zèle pour l’étude, Dominique mérita d’arriver parmi les premiers de la classe supérieure. Cependant, au commencement de l’année suivante, la santé de l’enfant parut fléchir, et l’on crut bon de le garder à l’Oratoire pour lui donner des leçons particulières. Ainsi on put lui faire prendre les ménagements nécessaires pour le sommeil, l’étude ou la récréation. L’année suivante qui était celle de rhétorique, Dominique sembla se mieux porter, et on l’envoya suivre les cours du remarquable professeur Don Mathieu Picco.


Spoiler:
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