++++Bible (Abraham)++++
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Abraham
Abraham est considéré comme le Père des croyants, car il a fait confiance à Dieu en toute circonstance. Descendant de Sem, un des fils de Noé, Abraham est un nomade, éleveur de bétail. Un jour, Dieu l'invite à quitter son pays pour une terre inconnue et lui promet une immense descendance. Bien que Sara soit âgée, Abraham garde confiance et la promesse de Dieu s'accomplit. Sa femme Sara donne naissance à Isaac.
Abraham est considéré comme le Père des croyants, car il a fait confiance à Dieu en toute circonstance. Descendant de Sem, un des fils de Noé, Abraham est un nomade, éleveur de bétail. Un jour, Dieu l'invite à quitter son pays pour une terre inconnue et lui promet une immense descendance. Bien que Sara soit âgée, Abraham garde confiance et la promesse de Dieu s'accomplit. Sa femme Sara donne naissance à Isaac.
Abraham partit un jour et quitta sa terre, sur une parole de Dieu lui promettant une terre et une descendance. Mais celle-ci tarda à venir, car Sara était stérile. Jusqu’au jour où, au plus chaud du jour, Abraham accueillit trois étrangers qui passaient près de sa tente. Il les retint et s’empressa auprès d’eux. Ils lui demandèrent où était Sara, sa femme.
L’an prochain à pareille époque, elle aurait un fils. Et Dieu tint promesse. Étonnamment, les étrangers étaient trois, mais Abraham leur parle au singulier. Les accueillant, il accueillait l’Unique, ce que la tradition ultérieure n’a cessé de relire, à l’infini : "N’oubliez pas l’hospitalité ! dit l’épître aux Hébreux : grâce à elle plusieurs, sans le savoir, ont accueilli des anges" (Hébreux 13,2 ; cf. Genèse 18).
La paternité d'Abraham
Récit de l'annonce de la descendance d'Abraham par Dieu dans une vision dans le Livre de la Genèse 15, 1-6 ; 16, 4-8 ; 15-19 - (c) Bible de Jérusalem : "Ne crains pas Abram".
La parole de Yahvé fut adressé à Abram, dans une vision : "Ne crains pas, Abram ! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande."
Abram répondit : "Mon Seigneur Yahvé, que me donnerais-tu ? Je m'en vais sans enfant..." Abram dit : "Voici que tu ne m'as pas donné de descendance et qu'un des gens de ma maison héritera de moi."
Alors cette parole de Yahvé lui fut adressée : "Celui-là ne sera pas ton héritier, mais bien quelqu'un issu de ton sang." Il le conduisit dehors et dit : "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer" et il lui dit : "Telle sera ta postérité."
Abram crut en Yahvé, qui le lui compta comme justice. (...)
Dieu lui parla ainsi : "Moi, voici mon alliance avec toi : tu deviendras père d'une multitude de nations. Et l'on ne t'appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te fais père d'une multitude de nations. Je te rendrai extrêmement fécond, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi;. J'établirai mon alliance entre moi et toi, et ta race après toi, de génération en génération, une alliance perpétuelle, pour être ton Dieu et celui de ta race après toi. A toi et à ta race après toi, je donnerai le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession à perpétuité, et je serai votre Dieu." (...)
Dieu dit à Abraham : "Ta femme Saraï, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais son nom est Sara. Je la bénirai et même je te donnerai d'elle un fils ; je la bénirai, elle deviendra des nations, et des rois de peuples viendront d'elle."
(Asuivre..)
Abraham tomba face contre terre, et il se mit à rire car il se disait en lui-même : "Un fils naîtra-t-il à un homme de cent ans, et Sara qui a quatre-vingt-dix ans va-t-elle enfanter ?" (...) Dieu reprit : "(...) ta femme Sara te donnera un fils, tu l’appelleras Isaac, et j'établirai mon alliance avec lui, comme une alliance perpétuelle, et avec sa descendance après lui."
Récit de l'annonce de la descendance d'Abraham par Dieu dans une vision dans le Livre de la Genèse 15, 1-6 ; 16, 4-8 ; 15-19 - (c) Bible de Jérusalem : "Ne crains pas Abram".
La parole de Yahvé fut adressé à Abram, dans une vision : "Ne crains pas, Abram ! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande."
Abram répondit : "Mon Seigneur Yahvé, que me donnerais-tu ? Je m'en vais sans enfant..." Abram dit : "Voici que tu ne m'as pas donné de descendance et qu'un des gens de ma maison héritera de moi."
Alors cette parole de Yahvé lui fut adressée : "Celui-là ne sera pas ton héritier, mais bien quelqu'un issu de ton sang." Il le conduisit dehors et dit : "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer" et il lui dit : "Telle sera ta postérité."
Abram crut en Yahvé, qui le lui compta comme justice. (...)
Dieu lui parla ainsi : "Moi, voici mon alliance avec toi : tu deviendras père d'une multitude de nations. Et l'on ne t'appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te fais père d'une multitude de nations. Je te rendrai extrêmement fécond, de toi je ferai des nations, et des rois sortiront de toi;. J'établirai mon alliance entre moi et toi, et ta race après toi, de génération en génération, une alliance perpétuelle, pour être ton Dieu et celui de ta race après toi. A toi et à ta race après toi, je donnerai le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession à perpétuité, et je serai votre Dieu." (...)
Dieu dit à Abraham : "Ta femme Saraï, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais son nom est Sara. Je la bénirai et même je te donnerai d'elle un fils ; je la bénirai, elle deviendra des nations, et des rois de peuples viendront d'elle."
(Asuivre..)
Abraham tomba face contre terre, et il se mit à rire car il se disait en lui-même : "Un fils naîtra-t-il à un homme de cent ans, et Sara qui a quatre-vingt-dix ans va-t-elle enfanter ?" (...) Dieu reprit : "(...) ta femme Sara te donnera un fils, tu l’appelleras Isaac, et j'établirai mon alliance avec lui, comme une alliance perpétuelle, et avec sa descendance après lui."
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ++++Bible (Abraham)++++
La maternité de Sarah, la femme d'Abraham
L'annonce de la naissance d'Isaac à Abraham et Sara dans le livre de la Genèse 18, Bible de Jérusalem : "Yahvé visita Sarah comme il avait dit et il fit pour elle comme il avait promis."...
Les trois hommes demandèrent : "Où est Sarah, ta femme ?" Abraham répondit : "Elle est dans la tente." L'hôte dit : "Je reviendrai vers toi l'an prochain ; alors, ta femme Sarah aura un fils." Sarah écoutait, à l'entrée de la tente, qui se trouvait derrière lui.
Or Abraham et Sarah étaient vieux, avancés en âge, et Sarah avaient cessé d'avoir ce qu'ont les femmes. Donc, Sarah rit en elle-même, se disant : "Maintenant que je suis usée, je connaîtrais le plaisir ! Et mon mari qui est un vieillard !" Mais Yahvé dit à Abraham : "Pourquoi Sarah a-t-elle ri, se disant : Vraiment, vais-je encore enfanter, alors que je suis devenue vieille ? Y-a-t-il rien de trop merveilleux pour Yahvé ? A la même saison l'an prochain, je reviendrai chez toi et Sarah aura un fils." (...)
Yahvé visita Sarah comme il avait dit et il fit pour elle comme il avait promis. Sara conçut et enfanta un fils à Abraham déjà vieux, au temps que Dieu lui avait dit. Au fils qui lui naquit, enfanté par Sarah, Abraham donna le nom d'Isaac.
L'annonce de la naissance d'Isaac à Abraham et Sara dans le livre de la Genèse 18, Bible de Jérusalem : "Yahvé visita Sarah comme il avait dit et il fit pour elle comme il avait promis."...
Les trois hommes demandèrent : "Où est Sarah, ta femme ?" Abraham répondit : "Elle est dans la tente." L'hôte dit : "Je reviendrai vers toi l'an prochain ; alors, ta femme Sarah aura un fils." Sarah écoutait, à l'entrée de la tente, qui se trouvait derrière lui.
Or Abraham et Sarah étaient vieux, avancés en âge, et Sarah avaient cessé d'avoir ce qu'ont les femmes. Donc, Sarah rit en elle-même, se disant : "Maintenant que je suis usée, je connaîtrais le plaisir ! Et mon mari qui est un vieillard !" Mais Yahvé dit à Abraham : "Pourquoi Sarah a-t-elle ri, se disant : Vraiment, vais-je encore enfanter, alors que je suis devenue vieille ? Y-a-t-il rien de trop merveilleux pour Yahvé ? A la même saison l'an prochain, je reviendrai chez toi et Sarah aura un fils." (...)
Yahvé visita Sarah comme il avait dit et il fit pour elle comme il avait promis. Sara conçut et enfanta un fils à Abraham déjà vieux, au temps que Dieu lui avait dit. Au fils qui lui naquit, enfanté par Sarah, Abraham donna le nom d'Isaac.
Comment comprendre le sacrifice d'Isaac ?
Pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de sacrifier son fils Isaac ? Comment comprendre une telle violence ? Dieu est-il barbare ? Le Père Jacques Nieuvarts, bibliste, fait le point.
Bible et violence
C'est vrai, la Bible est remplie de violence (mais pas uniquement cela !), comme notre vie et la vie du monde, nous le voyons bien, sont pleines de violence. La Bible nous dit ainsi ou nous apprend peu à peu, comment Dieu est présent dans notre propre vie et au cœur de la vie du monde, tels qu'ils sont.
Nous apprenons de la Bible une première chose : Dieu n'est pas dans les nuages. Il est présent et se donne à rencontrer sur la terre des hommes, dans les événements, dans notre histoire. Dès lors, on ne peut rêver Dieu, mais apprendre à le découvrir. Et la Bible nous trace le chemin, en nous racontant des histoires réelles, de femme et d'homme, et parfois dans des textes très poétiques. Leur vérité n'est pas dans le détail des images, mais plus profondément, dans l'histoire racontée comme étant valable pour tous les hommes.
Comment lire le récit du sacrifice d'Isaac ?
Une de ces histoires bibliques violentes heurte habituellement les lecteurs de la Bible : celle que l'on appelle en général le "sacrifice" d'Isaac (voir le chapitre 22 du livre de la Genèse). La tradition juive parle de la "ligature" d'Isaac. Car le fils d'Abraham est lié… et délié ! Mais pour mieux comprendre, il faut lire paisiblement, puis éventuellement relire, même peut-être un crayon à la main. On observe alors plusieurs choses importantes :
— Dès les premiers mots on dit que Dieu met Abraham à l'épreuve (v. 1). Ce qui va se passer va donc nous montrer où Abraham place son cœur. Et aussi qui est Dieu. Or la première chose que nous apprenons, c'est qu'Abraham entend et écoute. Il répond présent à Dieu (v. 3).
— Le récit s'étale alors dans le temps comme une vraie liturgie. Et le troisième jour (v. 4), comme dans les évangiles, est le jour d'une révélation importante de Dieu. Abraham ici, laisse ses serviteurs pour poursuivre le chemin avec son fils, et dit aux serviteurs de les attendre : "nous reviendrons vers vous" (v. 5).
— Nous connaissons - ou pensons connaître - la suite. Elle est dite de façon poétique et poignante, aussi nous sommes dans l'émotion à la lecture. Pourtant il faut continuer à écouter. Le scénario est terrible, puisqu'il continue ce qui a été annoncé au v. 2. Le fils interroge le père : "où est l'agneau ?" (v. 7). - "C'est Dieu qui pourvoira", répond Abraham . Il ne ment pas à Isaac. Abraham marche en croyant, dans le noir peut-être, mais attaché à la parole de Dieu (comme lors de son appel plein d'une promesse au ch. 12). Et le récit insiste : "ils s'en allèrent tous deux ensemble"
— La suite semble insupportable (v. 9-12). et pourtant... Le scénario du sacrifice est en place et Abraham va jusqu'au bout. Si nous nous interrogeons sur le Dieu qui se révèle là - et nous avons raison - il faut continuer à lire. L'ange du Seigneur l'appelle : "Abraham, Abraham !" et il répond "Me voici". Et ce n'est pas la première fois (cf. Gn 12, et au début de notre texte 22, 1, mot pour mot). Abraham est celui qui écoute, qui prête l'oreille, et cela façonne sa vie… pour la vie et pas la mort !
— Abraham est arrêté par l'ange dans son geste. Il n'est pas arrêté par le bras de l'ange, comme on le voit sur certains tableaux, mais par sa parole. Dieu n'intervient-il pas dans nos vies discrètement de même ?
— Le v. 12 répond au v. 1. Abraham est prêt à perdre jusqu'à l'essentiel pour Dieu. Mais manifestement Dieu ne demande pas la mort. Et ici on peut penser que la Bible s'insurge à travers un récit comme celui-ci, contre les sacrifices humains qui existaient... pour plaire à Dieu, comme si l'on payait Dieu avec des sacrifices humains.
— La suite dit quelque chose d'essentiel, sur fond de jeu de mot en hébreu sur le verbe voir et un mot très voisin. Abraham avait raison ( : le Seigneur pourvoit, et Abraham offre le bélier pris dans les broussailles. Mais il a le cœur libre. Non, il n'a pas gardé, retenu le fils comme une propriété à lui. Ce fils a été donné par Dieu (Genèse ch. 18), et Abraham se fie à Dieu pour la suite de leur histoire commune, libre pour le projet de Dieu.
— Les versets font résonner une nouvelle fois (déjà ch. 12, puis 15) la promesse de Dieu à Abraham : de devenir un grand peuple, lui qui a eu tellement de mal à avoir un fils, unique. Et même sa descendance sera une bénédiction pour tous les peuples de la terre !
— Quand Abraham entend cela, il le croit. Il marche à l'étoile de cette promesse, il prend comme lumière sur ce chemin les paroles de Dieu.
— Le fils, Isaac, n'est pas mort. Mais il n'est plus mentionné, il reviendra plus tard dans le récit. Donc quelque chose s'est transformé. Abraham revient seul vers ses serviteurs (comparer le v.5 et le v. 19). Abraham a donné son fils, libre pour la promesse de Dieu. Comme Abraham est libre aussi dans sa marche, sur une parole.
Conclusion pratique
Et nous, nous marchons comment avec Dieu, dans notre vie ? Est-ce que cela nous rend libres ? Ça c'est une question, ce sont des questions essentielles, sur lesquelles il serait possible d'échanger.
Au terme de la lecture, il faudrait arrêter le regard, sur Jésus. Lui, le fils unique, est lié… Mais sous la violence des hommes, il n'est pas remplacé par un agneau. Il est donné, sans retour. Cette vie, sa vie et aussi leur foi, en Lui.
Pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de sacrifier son fils Isaac ? Comment comprendre une telle violence ? Dieu est-il barbare ? Le Père Jacques Nieuvarts, bibliste, fait le point.
Bible et violence
C'est vrai, la Bible est remplie de violence (mais pas uniquement cela !), comme notre vie et la vie du monde, nous le voyons bien, sont pleines de violence. La Bible nous dit ainsi ou nous apprend peu à peu, comment Dieu est présent dans notre propre vie et au cœur de la vie du monde, tels qu'ils sont.
Nous apprenons de la Bible une première chose : Dieu n'est pas dans les nuages. Il est présent et se donne à rencontrer sur la terre des hommes, dans les événements, dans notre histoire. Dès lors, on ne peut rêver Dieu, mais apprendre à le découvrir. Et la Bible nous trace le chemin, en nous racontant des histoires réelles, de femme et d'homme, et parfois dans des textes très poétiques. Leur vérité n'est pas dans le détail des images, mais plus profondément, dans l'histoire racontée comme étant valable pour tous les hommes.
Comment lire le récit du sacrifice d'Isaac ?
Une de ces histoires bibliques violentes heurte habituellement les lecteurs de la Bible : celle que l'on appelle en général le "sacrifice" d'Isaac (voir le chapitre 22 du livre de la Genèse). La tradition juive parle de la "ligature" d'Isaac. Car le fils d'Abraham est lié… et délié ! Mais pour mieux comprendre, il faut lire paisiblement, puis éventuellement relire, même peut-être un crayon à la main. On observe alors plusieurs choses importantes :
— Dès les premiers mots on dit que Dieu met Abraham à l'épreuve (v. 1). Ce qui va se passer va donc nous montrer où Abraham place son cœur. Et aussi qui est Dieu. Or la première chose que nous apprenons, c'est qu'Abraham entend et écoute. Il répond présent à Dieu (v. 3).
— Le récit s'étale alors dans le temps comme une vraie liturgie. Et le troisième jour (v. 4), comme dans les évangiles, est le jour d'une révélation importante de Dieu. Abraham ici, laisse ses serviteurs pour poursuivre le chemin avec son fils, et dit aux serviteurs de les attendre : "nous reviendrons vers vous" (v. 5).
— Nous connaissons - ou pensons connaître - la suite. Elle est dite de façon poétique et poignante, aussi nous sommes dans l'émotion à la lecture. Pourtant il faut continuer à écouter. Le scénario est terrible, puisqu'il continue ce qui a été annoncé au v. 2. Le fils interroge le père : "où est l'agneau ?" (v. 7). - "C'est Dieu qui pourvoira", répond Abraham . Il ne ment pas à Isaac. Abraham marche en croyant, dans le noir peut-être, mais attaché à la parole de Dieu (comme lors de son appel plein d'une promesse au ch. 12). Et le récit insiste : "ils s'en allèrent tous deux ensemble"
— La suite semble insupportable (v. 9-12). et pourtant... Le scénario du sacrifice est en place et Abraham va jusqu'au bout. Si nous nous interrogeons sur le Dieu qui se révèle là - et nous avons raison - il faut continuer à lire. L'ange du Seigneur l'appelle : "Abraham, Abraham !" et il répond "Me voici". Et ce n'est pas la première fois (cf. Gn 12, et au début de notre texte 22, 1, mot pour mot). Abraham est celui qui écoute, qui prête l'oreille, et cela façonne sa vie… pour la vie et pas la mort !
— Abraham est arrêté par l'ange dans son geste. Il n'est pas arrêté par le bras de l'ange, comme on le voit sur certains tableaux, mais par sa parole. Dieu n'intervient-il pas dans nos vies discrètement de même ?
— Le v. 12 répond au v. 1. Abraham est prêt à perdre jusqu'à l'essentiel pour Dieu. Mais manifestement Dieu ne demande pas la mort. Et ici on peut penser que la Bible s'insurge à travers un récit comme celui-ci, contre les sacrifices humains qui existaient... pour plaire à Dieu, comme si l'on payait Dieu avec des sacrifices humains.
— La suite dit quelque chose d'essentiel, sur fond de jeu de mot en hébreu sur le verbe voir et un mot très voisin. Abraham avait raison ( : le Seigneur pourvoit, et Abraham offre le bélier pris dans les broussailles. Mais il a le cœur libre. Non, il n'a pas gardé, retenu le fils comme une propriété à lui. Ce fils a été donné par Dieu (Genèse ch. 18), et Abraham se fie à Dieu pour la suite de leur histoire commune, libre pour le projet de Dieu.
— Les versets font résonner une nouvelle fois (déjà ch. 12, puis 15) la promesse de Dieu à Abraham : de devenir un grand peuple, lui qui a eu tellement de mal à avoir un fils, unique. Et même sa descendance sera une bénédiction pour tous les peuples de la terre !
— Quand Abraham entend cela, il le croit. Il marche à l'étoile de cette promesse, il prend comme lumière sur ce chemin les paroles de Dieu.
— Le fils, Isaac, n'est pas mort. Mais il n'est plus mentionné, il reviendra plus tard dans le récit. Donc quelque chose s'est transformé. Abraham revient seul vers ses serviteurs (comparer le v.5 et le v. 19). Abraham a donné son fils, libre pour la promesse de Dieu. Comme Abraham est libre aussi dans sa marche, sur une parole.
Conclusion pratique
Et nous, nous marchons comment avec Dieu, dans notre vie ? Est-ce que cela nous rend libres ? Ça c'est une question, ce sont des questions essentielles, sur lesquelles il serait possible d'échanger.
Au terme de la lecture, il faudrait arrêter le regard, sur Jésus. Lui, le fils unique, est lié… Mais sous la violence des hommes, il n'est pas remplacé par un agneau. Il est donné, sans retour. Cette vie, sa vie et aussi leur foi, en Lui.
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Re: ++++Bible (Abraham)++++
Les deux fils uniques d'Abraham
L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est Isaac, pourtant Ismaël, née de la servante Agar,fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance.
Abraham répudie Agar
Alors que Dieu avait promis une descendance plus nombreuse que les étoiles du Ciel à Abraham le premier enfant de cette lignée se faisait attendre ! Et Abraham et sa femme avançaient en âge. Pour contourner le problème et pour « aider » Dieu à réaliser sa promesse inouïe, Sara, l’épouse du premier des croyants, poussa son mari dans les bras de la servante Agar. Celle-ci donna un fils à Abraham : le petit Ismaël dont le nom signifie « Dieu a entendu ». Cette naissance, pourtant orchestrée par Sara, provoqua en elle une jalousie tenace qui menaça la vie de la servante et celle de son fils. Ismaël fut contraint de fuir une première fois avec sa mère au désert. Mais, l’ange du Seigneur ordonna à Agar et à son fils de revenir auprès d’Abraham. Quelques temps plus tard Sara et Abraham eurent un enfant : Isaac dont le nom signifie « Dieu a ri ». Pour faire d’Isaac, le seul et unique héritier d’Abraham, Sara chassa définitivement Ismaël et sa mère au désert.
L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est donc Isaac. Pourtant Ismaël fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance, mais à la différence d’Isaac, cette promesse divine ne fut formulée qu’après la naissance de l’enfant (Gn 16, 10-11). Les hébreux se considèrent fils d’une femme libre et non d’une servante, aussi est-ce Isaac qu’ils considèrent comme leur ancêtre et comme le passeur de la promesse d’Alliance. La Bible affirme que malgré les humeurs de Sara, Dieu n’abandonna pas Ismaël lui révélant un puits pour vivre. Isaac doit sa renommée à son origine -il est le fils d’Abraham- et à sa descendance – il est le père de Jacob-, toute la descendance de l’Alliance passe par lui. Isaac avait cent quatre-vingts ans quand il mourut. L’Islam se servira de la figure d’Ismaël pour se donner aussi un ancêtre prestigieux : un fils d’Abraham. Les musulmans affirment ainsi leur participation à la promesse de Dieu. Pour les musulmans, l’épisode de la ligature d’Isaac que rapporte la Genèse - où ce dernier est pourtant appelé par Dieu « fils unique » - est en réalité celle d’Ismaël qu’Abraham présente en offrande à Dieu. Les musulmans insistent sur son droit d’aînesse le considérant comme le seul bénéficiaire de la promesse d’Alliance de Dieu, qu’Isaac aurait, malgré lui, usurpé. Aujourd’hui encore, certains affirment que cet épisode est l’une des raisons qui opposent juifs et musulmans dans les conflits tragiques que nous connaissons.
L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est Isaac, pourtant Ismaël, née de la servante Agar,fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance.
Abraham répudie Agar
Alors que Dieu avait promis une descendance plus nombreuse que les étoiles du Ciel à Abraham le premier enfant de cette lignée se faisait attendre ! Et Abraham et sa femme avançaient en âge. Pour contourner le problème et pour « aider » Dieu à réaliser sa promesse inouïe, Sara, l’épouse du premier des croyants, poussa son mari dans les bras de la servante Agar. Celle-ci donna un fils à Abraham : le petit Ismaël dont le nom signifie « Dieu a entendu ». Cette naissance, pourtant orchestrée par Sara, provoqua en elle une jalousie tenace qui menaça la vie de la servante et celle de son fils. Ismaël fut contraint de fuir une première fois avec sa mère au désert. Mais, l’ange du Seigneur ordonna à Agar et à son fils de revenir auprès d’Abraham. Quelques temps plus tard Sara et Abraham eurent un enfant : Isaac dont le nom signifie « Dieu a ri ». Pour faire d’Isaac, le seul et unique héritier d’Abraham, Sara chassa définitivement Ismaël et sa mère au désert.
L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est donc Isaac. Pourtant Ismaël fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance, mais à la différence d’Isaac, cette promesse divine ne fut formulée qu’après la naissance de l’enfant (Gn 16, 10-11). Les hébreux se considèrent fils d’une femme libre et non d’une servante, aussi est-ce Isaac qu’ils considèrent comme leur ancêtre et comme le passeur de la promesse d’Alliance. La Bible affirme que malgré les humeurs de Sara, Dieu n’abandonna pas Ismaël lui révélant un puits pour vivre. Isaac doit sa renommée à son origine -il est le fils d’Abraham- et à sa descendance – il est le père de Jacob-, toute la descendance de l’Alliance passe par lui. Isaac avait cent quatre-vingts ans quand il mourut. L’Islam se servira de la figure d’Ismaël pour se donner aussi un ancêtre prestigieux : un fils d’Abraham. Les musulmans affirment ainsi leur participation à la promesse de Dieu. Pour les musulmans, l’épisode de la ligature d’Isaac que rapporte la Genèse - où ce dernier est pourtant appelé par Dieu « fils unique » - est en réalité celle d’Ismaël qu’Abraham présente en offrande à Dieu. Les musulmans insistent sur son droit d’aînesse le considérant comme le seul bénéficiaire de la promesse d’Alliance de Dieu, qu’Isaac aurait, malgré lui, usurpé. Aujourd’hui encore, certains affirment que cet épisode est l’une des raisons qui opposent juifs et musulmans dans les conflits tragiques que nous connaissons.
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