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Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!!

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Message par M1234 Mar 8 Nov 2016 - 11:16

1519
LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GRÂCES À COTIGNAC

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Notre Dame de Grâces est apparue à Cotignac et elle y a promis de grandes faveurs : « Que l’on vienne ici en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. » Cette promesse est toujours actuelle et nous devons la prendre au sérieux.



Le 10 août 1519, un bûcheron, Jean de la Baume, gravit le mont Verdaille. Il est seul. Comme d'accoutumée, il commence sa journée par prier. À peine s'est il relevé qu'une nuée lui apparaît, découvrant la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus, qu'entourent saint Bernard de Clairvaux, sainte Catherine martyre, et l'archange saint Michel.

Notre Dame est debout, les pieds sur un croissant de lune. Elle s'adresse alors à Jean : « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de "Notre Dame de Grâces", et qu'on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. » La vision disparut.

Jean garda d’abord pour lui le message, ce qui lui valut une seconde apparition de la Mère de Dieu. Le lendemain, 11 août, s'étant rendu au même endroit pour achever sa coupe, il eut la même vision et reçut la même demande. Cette fois, il se résolut à en parler et redescendit au village sans attendre. Jean était sérieux et la population et ses édiles accordèrent foi immédiatement au compte rendu du pieux bûcheron.


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Notre-dame-graces-cotignac

On décida donc tout de suite d’élever une petite chapelle à l'endroit des apparitions. Mais la Providence réservait un petit signe aux bâtisseurs de Cotignac, un signe qui ne manqua pas de les encourager.

Les archives municipales rapportent que le 14 septembre, à peine un mois et demi après les apparitions et jour de l'Exaltation de la Croix, les ouvriers firent une découverte : en commençant les fondations de cette église, les ouvriers trouvèrent en terre grande quantité d'ossements, des clous, des ferrailles, des boîtes d'ivoire et une boule de beau cristal, ce qui leur fit croire qu'il y avait là des martyrs enterrés.

C'était plausible car dans l'Empire Romain nombre de chrétiens payèrent de leur vie leur attachement de foi à Jésus Christ. La Provence fut christianisée dès le 1er siècle, et les persécutions ne cessèrent en Occident qu'en 311 !

Les annales de l'Oratoire rapportent qu'à l'ouverture du tombeau, un suave parfum en sorti et plusieurs malades présents furent guéris. C’était le début des grandes grâces accordées à Cotignac, qui depuis se sont déversées en nombre, ainsi que l’avait promis la Vierge Marie.

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Message par M1234 Mer 9 Nov 2016 - 12:32

1617
CRÉATION DES CONFRÉRIES DE LA CHARITÉ : LE COUP DE GÉNIE DE SAINT VINCENT DE PAUL

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Moderne, innovante, la première Fondation de Saint-Vincent-de-Paul met en marche des femmes chrétiennes laïques. 400 ans plus tard, son règlement et son mouvement n’ont rien perdu de sa modernité et de son dynamisme.

Né le 24 avril 1581 au village de Pouy (Landes), à cinq kilomètres de Dax, Vincent est le troisième enfant d’une famille d’agriculteurs, propriétaire de sa maison et des champs. Il a trois frères et deux sœurs. Très jeune, il garde porcs et moutons car son père, Jean, handicapé, ne peut subvenir seul aux besoins des siens. Elève au collège des Cordeliers à Dax, Vincent reçoit la tonsure en 1597. Il étudie ensuite la théologie pendant sept ans à l’université de Toulouse. Il est ordonné prêtre le 23 septembre 1600 par l’évêque de Périgueux.

Le dimanche 20 août 1617, monsieur Vincent (1581-1660) se prépare pour la messe à la sacristie de l’église de Châtillon-les-Dombes (aujourd’hui Châtillon-sur-Chalaronne dans le département de l’Ain), dont il est le curé depuis peu, lorsqu’on vient lui parler d’une famille des faubourgs qui vit dans une extrême pauvreté à cause d’une maladie qui empêche les parents de travailler.

Monsieur Vincent est ému et, à la place du sermon prévu, il entretient ses paroissiens sur l’impossibilité pour des chrétiens de laisser sans secours des personnes de leur entourage.

Après le déjeuner, toujours bouleversé par le sort de cette famille, monsieur Vincent décide de lui rendre visite. Surprise ! Sur le chemin, il y a « comme une procession de femmes », les unes allant les autres revenant, toutes chargées de paniers et de sacs.

« Voilà une grande charité, mais elle n’est pas bien réglée »

La table de la pauvre maison n’a jamais vu autant de pots et de terrines… les enfants non plus ! Monsieur Vincent est perplexe. La famille risque désormais l’indigestion aujourd’hui et l’intoxication alimentaire demain, sans compter la famine les jours suivants. « Voilà une grande charité, mais elle n’est pas bien réglée », s’exclame-t-il. « Les pauvres ont plus manqué d’organisation dans la charité que de personnes charitables à les secourir. » Ce sont des femmes qu’il a rencontrées hier, elles qui, traditionnellement, sont chargées de la nourriture et soignent les malades de leur famille. Deux jours plus tard est créée la première confrérie de la Charité.

« Ce jourd’hui vingt troisième d’août mil six cent dix-sept, les dames sous nommées se sont charitablement associées pour assister les pauvres malades de la présente ville de Châtillon, chacune à leur tour ayant d’un commun accord résolu entre elles qu’une d’elle prendra le soin un jour entier de tous ceux qu’elles auront avisés par ensemble avoir besoin d’aide. »

Vincent de Paul connait bien les hommes (et les femmes). Au début, dans l’enthousiasme, tout fonctionnera bien mais « il est à craindre qu’ayant commencé ce bon œuvre, il ne dépérisse dans peu de temps si pour le maintenir elles n’ont quelques unions et liaisons spirituelles ensemble ».


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Saint-vincent-de-paul-vierge-marie


C’est pourquoi il propose aux paroissiennes de créer une confrérie dont il écrit immédiatement le règlement, qui unit la prière à l’action. Il met la nouvelle confrérie sous la protection de la Vierge car : « Pour ce que la Mère de Dieu étant invoquée et prise pour patronne aux choses d’importance, il ne se peut que tout n’aille bien et ne rebonde à la gloire de Jésus son fils. Les dites dames la prennent pour patronne et protectrice de l’œuvre et la supplient très humblement d’en prendre un soin spécial. »

C’est ce même règlement très peu modifié qui organise toujours la vie des 2000 équipières de la Fédération des équipes Saint-Vincent en France et des 150 000 dans le monde (AIC : Association Internationale des Charités). Depuis la fondation des confréries de la charité par saint Vincent en aout 1617, les femmes n’ont pas cessé de répondre à son appel. Dans la discrétion, dans des accueils de proximité, elles ont, depuis 400 ans, fidèlement accompagné toutes celles et tous ceux qui en avaient besoin.

En 1971, les confréries de la charité en France ont pris le nom d’équipes Saint-Vincent. Réparties en 90 équipes sur toute la France, elles accompagnent par des actions de proximité des personnes en difficulté : en 2015, 2000 bénévoles ont ainsi accueilli 159 000 personnes dont 34 500 ont fait l’objet d’un accompagnement régulier. 71% des personnes en précarité étant des femmes, l’action est plus particulièrement orientée vers les femmes et les familles.

Monsieur Vincent rend son âme à Dieu le 27 septembre 1660. Le lendemain, il est inhumé dans l’église Saint-Lazare, au faubourg Saint-Denis. Béatifié en 1729 puis canonisé en 1737, saint Vincent de Paul a été le frère des plus humbles comme des plus riches. Ami de et conseiller des femmes de la cour, Anne d’Autriche comprise, il fréquente sa vie durant travailleurs, vagabonds et galériens. La maison familiale a été aménagée en musée où l’on conserve le crucifix du saint et ses chaussures offertes par la reine Anne d’Autriche.

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http://notrehistoireavecmarie.mariedenazareth.com/asset/upload/esc/audio/18.mp3

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Message par M1234 Jeu 10 Nov 2016 - 11:31

1622
SAINT FRANÇOIS DE SALES, UN ÉVÊQUE ÉVANGÉLISATEUR ET CHARITABLE AU SERVICE DES PAUVRES

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François est né le 21 août 1567 au château de Sales, à Thorens-Glières, près d'Annecy. Pendant sa grossesse, sa mère le consacre au Seigneur lors du passage du Saint-Suaire dans sa paroisse. Sa naissance a lieu prématurément le septième mois, mettant en danger sa vie et celle de sa mère. Aîné de six enfants, il refusera le métier de sénateur que lui choisit son père pour se consacrer aux plus pauvres en devenant prêtre puis évêque
Son père, François de Boisy et sa mère, Françoise de Sionnaz mènent une vie chrétienne exemplaire et offrent une atmosphère humaine épanouissante pour la croissance de leurs enfants. François de Boisy est homme d’un jugement résolu, ferme dans ses décisions, bienveillant avec ses sujets et ennemi déclaré du protestantisme qui prend alors son essor dans la région. Sa femme est d’une piété profonde, généreuse, noble d’esprit, modeste, aimable et très proche de son fils François.

La date exacte de son baptême est contestée. Il est en effet probable que sa naissance prématurée ait précipité les choses, mais les solennités rituelles ont lieu le 28 août 1567 en l’église de Thorens. La jeunesse de François se déroule dans un village appelé Brens, endroit d'une beauté exquise. Entre trois et cinq ans, il reçoit sa première formation chrétienne de sa mère et de Françoise Duret, son premier professeur.

De 1573 à 1575, François est instruit à La Roche, à une courte distance de Thorens. Il poursuit ensuite sa formation à Annecy jusqu’en 1578. Il reçoit la communion et la confirmation des mains de Mgr Ange Giustiniani à l’âge de huit ans. Dès ses premières années, il se révèle être un garçon attentif, calme, réfléchi et peu intéressé par les jeux. Les années passant, il montre une curiosité étonnante pour les mystères de la foi et consacre de plus en plus de temps aux prières quotidiennes, à la lecture des livres de piété et la visite des églises. L’Eucharistie devient le centre de sa vie. Sa vocation à la prêtrise se dessine en douceur. Il reçoit la tonsure le 20 septembre 1578 par Mgr Gallois Regard (1512-1582), évêque de Bagnorea dans le Latium, revenu en Savoie.

À partir de 1582, François de Sales part poursuivre ses études au collège à Paris, avant de suivre quatre ans d'études classiques au collège des jésuites de Clermont. Il y devient un homme de la Renaissance sur le plan intellectuel et obtient un baccalauréat en arts. Par obéissance à la volonté de son père qui voudrait le voir devenir magistrat, il acquiert les compétences attendues de la noblesse. Il commence ses études de philosophie en octobre 1585. Au cours de ces années, il trouve plaisir à explorer la théologie dogmatique, positive, et morale ; l'Écriture Sainte, la patrologie et la politique. D’un tempérament colérique, il essaie de changer cette nature et acquiert de la douceur après de longs efforts sur lui-même depuis ses vingt ans.

Un jour, il entre dans une église, prie devant une statue de Marie et retrouve soudainement la paix

À l'âge de dix-neuf ans, François de Sales traverse une grande crise, qui s’étend sur six longues semaines de décembre 1586 à janvier 1587. Il est tenté par le désespoir en raison de l'influence des luthériens et du pessimisme pré-janséniste. Il craint d’être prédestiné à l'enfer par un jugement infaillible de Dieu. Mais un jour, il entre dans une église, prie devant une statue de Marie en récitant le memorare et retrouve soudainement la paix.

Son père souhaite que son aîné suive une carrière dans le service d’État. Ainsi, après son retour à Annecy en 1588, il est envoyé à l'université de Padoue pour étudier le droit. Là aussi, il trouve le temps d'étudier la théologie. François est un fin observateur de la vie et des gens. À Milan, il visite le tombeau de saint Charles Borromée et cela confirme son désir d'être saint. Se plaçant sous la direction spirituelle d’Anthony Possevin, jésuite, il rédige une règle pour sa vie, renouvelle sa promesse de chasteté, et récite l'office divin. Le 5 septembre 1591, il reçoit son doctorat en droit civil et droit canon.

À son retour de Padoue, son père pense faire de lui un sénateur et suggère qu'il contracte un mariage avec une femme riche et belle appelée Françoise Suchet. Mais le jeune homme reste ferme dans sa décision de devenir prêtre. Il est ordonné le 18 décembre 1593 à l’âge de 26 ans. Il entreprend alors une mission difficile : partir à la rencontre des calvinistes dans le Chablais (ancienne possession du comté de Savoie) pour essayer de les ramener à la foi catholique. Le 14 septembre 1594, il part avec son cousin Louis de Sales. Là, il va connaître beaucoup d’épreuves : des oppositions de toutes sortes, y compris des tentatives d’attenter à sa vie. Il va y répondre par la prière, la pénitence, la prédication, l'écriture, le débat public avec les ministres calvinistes. Sa persévérance est victorieuse, il ramène tout le quartier à la foi catholique !

Dans le Chablais, il introduit une méthode novatrice : présenter d'une manière simple et directe la doctrine de la foi et une critique de l'enseignement des réformateurs par des brochures distribuées à la population pendant deux ans. Il contribue à la création d'un collège sous la direction des jésuites, un groupe de prêtres séculiers suivant la règle de l’Oratoire et une auberge de jeunesse à Thonon. Le 15 mars 1599, le pape Clément VIII le confirme coadjuteur de l’évêque de Genève, Mgr de Granier.

Après la mort de Claude de Granier, François est consacré évêque de Genève à Thorens le 8 décembre 1602 par Mgr Vespasien Gribaldi, archevêque émérite de Vienne et métropolitain de Genève. La cathédrale Saint-Pierre de Genève étant occupée par les protestants calvinistes depuis 1535, c’est à Annecy que siège François : il ne mettra jamais les pieds dans sa cathédrale. L’évêque est un bon berger. Il se soucie autant des riches que des pauvres, mais avec une préférence particulière pour ces derniers. Il porte en lui l'esprit de l'humanisme chrétien et prend des initiatives pour la formation du clergé et pour la formation spirituelle des jeunes. Une confrérie des laïcs est créée dans le but d'enseigner la doctrine chrétienne. Pendant sa vie, il prêche plus de 4000 sermons. C’est un prédicateur au verbe puissant et plein de charme, qui parle à la fois comme un père et un enseignant. Il accompagne en tant que directeur spirituel un certain nombre de personnes.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Francois-sales-marie

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Les livres les plus connus de François de Sales sont : Introduction à la vie dévote et le Traité sur l'Amour de Dieu. Les deux sont considérés comme des classiques spirituels. Il a fondé l'ordre contemplatif de la Visitation avec sainte Jeanne de Chantal (1572-1641) le 6 juin 1610 qui met en valeur les vertus illustrées lors la visite de Marie à sa cousine Élisabeth : l’humilité, la piété et la charité mutuelle (environ 150 monastères). La Vierge Marie est en effet un modèle important pour lui.  Proche des rois Henri IV et Louis XIII, saint François de Sales meurt à l'âge de 55 ans d'une hémorragie cérébrale à Lyon le 28 décembre 1622. Il a été béatifié en 1662 puis canonisé le 19 avril 1665 par le pape Alexandre VII. Il a été déclaré docteur de l'Église le 16 novembre 1877 par le pape Pie IX. Pie XI l’a quant à lui proclamé le patron céleste de tous les journalistes et écrivains le 26 janvier 1923. En plus de ces deux titres, Saint François de Sales est l'apôtre du Chablais et le saint « Gentleman ». Diverses congrégations religieuses ont été fondées sous son patronage

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Message par M1234 Ven 11 Nov 2016 - 10:15

1625
SAINTE-ANNE D'AURAY, CŒUR SPIRITUEL DU DIOCÈSE ET DE LA BRETAGNE

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Sainte-Anne d'Auray (actuel Morbihan) est un lieu particulier et unique : il s'agit du seul lieu au monde où sainte Anne, Mère de la Vierge Marie, soit apparue dans l'histoire de l'Église. C'était au XVIIe siècle, à un paysan breton : l'événement a marqué toute la région et le sanctuaire est maintenant devenu le lieu de pèlerinage le plus important de tout l'Ouest de la France...


C’est sous le règne de Louis XIII que commence l’histoire du pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray. Début août 1623, au soir d'une journée de travail, et alors qu'il pensait spécialement à sainte Anne « sa bonne patronne », une lumière très vive éclaira la chambre d’Yvon Nicolazic, jeune paysan breton, et une main apparaît dans la nuit en tenant un mystérieux flambeau. À plusieurs reprises ensuite, Nicolazic se verra conduit la nuit, au long des chemins creux, par un flambeau qui le précède. Un soir avec son beau-frère, ils verront une dame blanche avec un cierge à la main dans le fameux champ du Bocenno. Une autre fois, c’est une pluie d'étoiles qui tombe dans le champ. Tous ces événements se déroulent paisiblement, lentement. Nicolazic qui s'interroge sur leur signification ne change rien à sa vie, si ce n’est qu’il prie encore plus.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 %2B%20auray-1

Le 25 juillet 1624, veille de la sainte Anne, la dame apparaît à nouveau le soir. Elle prononce à Nicolazic des paroles pour le rassurer et le conduit jusqu’à chez lui, un flambeau à la main. Cependant, l’homme ne peut rester avec les siens. S'interrogeant sur ces événements, il s'en va prier dans sa grange. C'est alors qu'il entend sur le chemin « le bruit d'une grande multitude en marche ». Mais il n'y a personne ! Puis dans la clarté, la dame mystérieuse apparaît de nouveau et lui parle : « Yvon Nicolazic, ne craignez pas. Je suis Anne, Mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il n'y eut aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j'y sois honorée. »

Yvon Nicolazic, disent les historiens, s'endormit tranquille. Il allait pourtant falloir encore un an avant que puisse être dite la première messe de sainte Anne au Bocenno, car le recteur le réprimanda d’abord sévèrement. Mais cet homme très pieux et admiré par tous est soutenu par les autres habitants du village, et notamment par sa femme, Guillemette Le Roux, jeune femme dévote et dévouée avec qui il est marié depuis plusieurs années sans pouvoir avoir d’enfants. Le Père Capucin d’Auray, le Père Modeste, et deux chrétiens laïcs, M.M. de Kermedio et de Kerloguen l'encouragent aussi. Ce dernier, propriétaire foncier du champ du Bocenno, promet de le donner pour la chapelle et lui conseille de se faire appuyer par les témoins des faits merveilleux.
Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625 sainte Anne apparaît une nouvelle fois et recommande également à Yvon de prendre ses voisins avec lui : « Menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira, vous trouverez l'image (la statue) qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis. » Peu après, les paysans déterrent au pied du flambeau une vieille statue de bois rongée, avec des traces de blanc et d'azur. Dès lors, les choses s’accélèrent : trois jours plus tard, les pèlerins commencent à arriver en foule pour prier sainte Anne devant la statue. C'était en réalité la réalisation de cette prophétie à Nicolazic de la « multitude en marche », multitude qui ne s'est pas arrêtée jusqu'à nos jours.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Auray-2

Après une enquête rapide mais très intense durant laquelle il entend Nicolazic et d’autres témoins, l’évêque de Vannes, Monseigneur Sébastien de Rosmadec, reconnaît l’authenticité des apparitions et autorise la célébration de la première messe le 26 juillet 1625. Dès juin 1625, la guérison d’un enfant muet est alléguée. Et entre 1625 et 1684, 1277 miracles sont officiellement authentifiés. Sur les 577 guérisons enregistrées entre 1634 et 1646, 54 concernent des paralytiques, 24 des aveugles.

Comme demandé par sainte Anne, la chapelle est bien construite par Nicolazic, avec l’appui des Pères Carmes, appelés par l’évêque. Mais elle est saccagée pendant la Révolution et démolie ensuite pour permettre la construction de la basilique actuelle, à la fin du XIXe siècle (entre 1866 et 1872), car il était indispensable de construire un édifice tel que celui-ci afin d’accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux.

Depuis le XVIIe siècle, ce sont des millions de pèlerins qui sont venus sur ce lieu prier, supplier et remercier la Mère de la Vierge Marie, aïeule de Jésus Christ. Parmi ceux-ci, la plupart sont anonymes, humbles paysans de ce pays d’Auray, marins, ou pèlerins venant de plus loin à mesure que se développent les moyens de communication. Mais il y a aussi quelques grands de ce monde : empereurs, reines, présidents, nonces apostoliques et cardinaux.
L’un d’entre eux marque particulièrement ce lieu : le pape Jean-Paul II, qui actualise le message donné par sainte Anne, il y a presque quatre siècles. Le 20 septembre 1996, il rassemble 150 000 personnes pour la première visite d’un Pape en Bretagne, et rappelle dans son homélie : « Vivez l’espérance, mettez votre confiance en ce Dieu qui a fait alliance avec les hommes dans la personne de son fils Jésus ! Une représentation de sainte Anne nous la montre faisant lire la Bible à sa fille Marie. C’est une invitation à accueillir la parole de Dieu, à s’en imprégner pour en témoigner dans les réalités humaines. (...) »

Ces paroles du pape Jean-Paul II ne sont pas sans évoquer l’histoire personnelle d’Yvon et de Guillemette qui, très attristés de ne pouvoir être parents après plus de dix ans de mariage, verront largement leur vie changer après les apparitions. Ils donneront naissance à quatre enfants entre 1628 et 1640, dont l’aîné, Sylvestre, sera ordonné prêtre. Malheureusement, il mourra jeune, à 31 ans et sera enterré dans l’église de Pluneret. À travers l’histoire de cette famille du XVIIe siècle est ancrée une tradition aujourd’hui encore très fidèle : se rendre au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray pour obtenir la même grâce que ce couple, celle d’être parents.

Nicolazic verra sainte Anne une troisième et dernière fois, le 13 mai 1645, sur son lit de mort. Son procès de béatification est actuellement en cours.
Auray : seul lieu au monde où saint Anne soit apparue

Le pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray n’est pas en soi un pèlerinage « marial », car c’est bien sainte Anne qui est apparue et non pas sa fille, la bienheureuse Mère de Dieu. Cet évènement fait ainsi de ce sanctuaire un endroit particulier, car il est le seul lieu au monde où saint Anne soit apparue.

Aujourd’hui, le sanctuaire est le cœur spirituel du diocèse et de la Bretagne.  Entre 600 000 et 800 000 pèlerins et visiteurs viennent sur ces lieux chaque année, ce qui en fait le sanctuaire le plus important de l’Ouest de la France. À elle seule, la fête de sainte Anne les 25 et 26 Juillet rassemble environ 30 000 personnes lors de diverses célébrations ; et le Pardon qui s'y déroule chaque année est le plus important de Bretagne.


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Message par M1234 Sam 12 Nov 2016 - 14:51

1629
NOTRE-DAME DES VICTOIRES, UN LIEU DE MISÉRICORDE ET DE CONVERSION POUR LES PÉCHEURS

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À propos de Notre-Dame des Victoires (2e arrondissement de Paris), saint Jean Bosco reçut la révélation qu’elle était « la maison des grâces et des bénédictions » ; sainte Thérèse de Lisieux disait que c’était la seule merveille de Paris qui la ravissait. Qu’a donc cette église de si particulier ?

Les religieux qui vivaient ici au XVIIe siècle sous la règle de saint Augustin, appelés « Petits Pères », demandèrent au roi des subventions en vue de la construction de la chapelle de leur couvent. Louis XIII finit par consentir à une condition : qu’elle s’appelle Notre-Dame des Victoires, en action de grâce pour le siège de La Rochelle qu’il venait de remporter à l’automne 1628, sauvegardant ainsi l'unité du royaume. Le roi désirait placer toutes les victoires militaires à venir entre les mains de Marie.  

Le samedi 8 décembre 1629, l’archevêque de Paris, Monseigneur de Gondi, bénit les fondations de l'édifice. Le lendemain, le roi posa solennellement la première pierre.  

En octobre 1637, c’est ici que Frère Fiacre de Sainte-Marguerite (Denis Antheaume, 1609-1684) reçoit la révélation d’une demande de récitation de neuvaines pour la naissance de l’héritier du trône, le futur Louis XIV.  

Plus tard, rentrant d’une mission en Italie, où il découvrit Notre-Dame de Savone, vénérée comme le « refuge des pécheurs », Frère Fiacre lui érige une chapelle dans l’église parisienne de Notre-Dame des Victoires, ornée d’une statue de la Vierge. Elle est bénie le 2 avril 1674. La construction de l’église quant à elle dure 110 ans. La dédicace a lieu le 13 novembre 1740. L’histoire de ce lieu exceptionnel passe toutefois par plusieurs soubresauts.  

« Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie »

Pendant la Révolution française, les religieux sont dispersés et l'église fermée, dépouillée de ses œuvres d’art, et transformée en siège de la Loterie nationale puis en Bourse. Le culte y renaît en 1809, date où elle devient église paroissiale.

Charles Dufriche-Desgenettes, né à Alençon en 1778, ordonné prêtre en 1807, est nommé curé de Notre-Dame des Victoires en 1832. Suivent quatre années d’apostolat sans fruit apparent. Alors qu'il est en proie au découragement, prêt à renoncer à son ministère, tandis qu’il célèbre la messe, il entend l’ordre suivant à deux reprises : « Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie. » Nous sommes le 3 décembre 1836.

Dans un grand acte de foi, l’abbé remet à la Vierge la réussite pastorale de sa paroisse, et crée en quelques jours une association de prières en l’honneur du Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge. « Le but de l’association, écrit-il, est d’obtenir de la divine miséricorde, par la protection et les prières de Marie, la conversion de tous les pécheurs. »

Dès lors, les associés vont prier, et les fidèles se multiplier. Par faveur du pape Grégoire XVI, l’association devient archiconfrérie le 24 avril 1838. Celle-ci renoue ainsi avec la vocation première de cette église, depuis le Frère Fiacre, celle d’être un lieu de miséricorde et de conversion pour les pécheurs. L’écrivain Colette écrira dans le Petit Parisien du 26 juin 1942 : « Le chemin le plus foulé du Palais-Royal mène à Notre-Dame des Victoires. C’est une église où, comme à la fontaine du village, toutes les soifs vont boire. […] L’église est chaude de suppliques, de cierges et de gratitude. Entre les offices, le silence y est grand, mais chaque pierre est gravée, et parle. »


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L’église porte bien son nom car Marie remporte effectivement beaucoup de victoires, dans les cœurs surtout. Les 37 000 ex-voto en témoignent, attestant combien l’intercession de Marie est un secours puissant pour mener le combat spirituel. Ainsi se réalise cette parole de Dieu au serpent : « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Genèse 3, 15)

De nouveaux ex-voto continuent à être posés encore aujourd’hui, attestant que Marie est bien la Mère du Ressuscité, Celui qui a remporté la Victoire !

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Message par M1234 Dim 13 Nov 2016 - 9:41

1637
LA NAISSANCE DE LOUIS XIV, « DIEUDONNÉ », MET FIN À 20 ANS DE STÉRILITÉ DU MARIAGE ENTRE ANNE D’AUTRICHE ET LOUIS XIII

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Frère Fiacre, religieux augustin au couvent Notre-Dame des Victoires de 1631 à 1684, demande en 1637 à la Vierge Marie, en action de grâce pour les soins qu’il reçoit grâce à la famille royale, un Dauphin pour la France. Neuf mois jour pour jour après la fin le 5 décembre 1637 des trois Neuvaines de prière que la Vierge Marie lui avait inspirées, sa supplique est exaucée : le futur roi Louis XIV, « Dieudonné », naît le 5 septembre 1638.

Frère Fiacre, de son vrai nom Denis Antheaume, est né le 21 février 1609 à Marly-la-Ville (aujourd’hui dans le Val-d’Oise), qui faisait alors partie du diocèse de Paris. Ses parents, humbles laboureurs, font en sorte que leur fils apprenne à lire et à écrire. À 15 ans, Denis gagne Paris pour y devenir potier d’étain chez un artisan du faubourg Montmartre. Sa grande piété l’amène chez les Augustins déchaussés de Montmartre où il entre en 1631 avant de revêtir l’habit deux ans plus tard sous le nom de Frère Fiacre de Sainte-Marguerite. Aussitôt, il témoigne d’une très grande dévotion pour la Vierge Marie, tandis qu’il ne dédaigne pas de remplir les tâches les plus humbles du monastère.

Malade peu après son entrée dans la communauté, il apprend que la reine Anne d’Autriche fournit aux religieux tous les médicaments qui leur sont nécessaires. Il devient alors très reconnaissant à son égard et décide de demander à Dieu la naissance d’un Dauphin attendu depuis très longtemps, ce qu’il fait assidument pendant plus de six ans.

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Un jour, sa prière est exaucée : la Vierge lui apparaît quatre fois dans la nuit du 3 novembre 1637, entre 1 h et 4 h du matin, annonçant la naissance prochaine de celui qui deviendra Louis XIV. C’est le cri d’un tout-petit qui attire l’attention du religieux : « Il tourna la tête du côté de la voix et aperçut la Sacrée Vierge environnée d’une belle et agréable lumière, ayant un enfant dans les bras, vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles, ses cheveux pendants sur ses épaules, trois couronnes sur sa tête, assise sur une chaise et qui lui dit : « Mon enfant, n’ayez pas peur, je suis la Mère de Dieu. » Sur cela, il se jeta à terre pour adorer l’enfant qu’elle tenait entre ses bras, pensant que ce fut Jésus-Christ, mais la Vierge sacrée lui dit : « Mon enfant, ce n’est pas mon Fils, c’est l’enfant que Dieu veut donner à la France. » La Vierge Marie lui demande de faire réciter des Neuvaines, requête qui fut transmise à la famille royale par le cardinal de la Rochefoucault. Le dimanche 5 septembre 1638, neuf mois jour pour jour après l’achèvement des Neuvaines, Anne d’Autriche donne naissance à un fils, Louis « Dieudonné ». Sept mois avant, dans la joie d’avoir appris la grossesse inespérée de la reine, Louis XIII avait consacré officiellement la France à la Vierge Marie par son vœu du 10 février 1638.

On doit à Frère Fiacre et à sa grande confiance en la Mère de Dieu, le développement de l’église de Notre-Dame des Victoires,  refuge des pécheurs, comme sanctuaire de pèlerinage où la Vierge Marie offre volontiers à tous ceux qui invoquent son cœur maternel d’être exaucé, écouté et secouru.

Frère Fiacre meurt le 16 février 1684 en odeur de sainteté, vénéré comme tel par les pauvres de la capitale. Son image fut placée dans les voitures d’une compagnie de louage au XIXe siècle, d’où le nom de « fiacre » qu’elles ont longtemps porté. Son corps fut inhumé dans la crypte de la basilique et son cœur est conservé à Cotignac au Sanctuaire de Notre-Dame des Grâces, comme l’atteste une plaque de marbre.

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Message par M1234 Lun 14 Nov 2016 - 9:53

1638
LE VŒU DE LOUIS XIII CONSACRE LA FRANCE À LA VIERGE

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Le 10 février 1638, dans un acte solennel qui deviendra une loi fondamentale enregistrée par le Parlement, le roi Louis XIII consacre « sa personne, son État, sa couronne et ses sujets » à la Sainte Vierge Marie, confirmant ainsi l’antique adage venu des Francs : « Le royaume de France est le royaume de Marie. »
Mgr René Laurentin Théologien, écrivain, expert en Mariologie

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Les débuts du règne du jeune Louis XIII furent agités par de sourdes trahisons (Gaston d’Orléans, Marie de Médicis, Concini et la reine elle-même), des guerres incertaines (La Rochelle, Espagne, Corbie, etc.) et de graves ennuis de santé personnels (abcès au ventre). Mais à chaque fois, le roi obtint heureuse issue en s’en remettant avec confiance et piété à la Mère de Dieu. Finalement, en 1636, la Sainte Vierge inspire à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, l’idée que la France lui soit consacrée.

Marie demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires

L’année suivante, le roi Louis XIII fait cet acte « dans le secret de son cœur » et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans. La Mère de Dieu répond en apparaissant à Frère Fiacre, un religieux du couvent de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondé par le roi en reconnaissance de ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires. Le caractère miraculeux de cette apparition est rapidement reconnu et la reine est prévenue. Le Frère Fiacre achève les trois neuvaines le 5 décembre 1637 : neuf mois jour pour jour avant la naissance de Louis XIV, qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ». Avant cela, dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait un garçon ou une fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’Édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. Le roi veillera à ce que cet Édit soit enregistré par le Parlement comme loi fondamentale du royaume et acte de l’autorité souveraine. Il instaure aussi une procession chaque année le 15 août pour la fête de l’Assomption, dans toutes les églises de tous les diocèses du royaume et requiert une représentation de son acte de consécration dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

« Tant de grâces si évidentes font que nous avons cru être obligés de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui, en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets. Nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces. »

« Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection »

Ce vœu solennel et la naissance du Dauphin si attendu déclenchèrent une véritable allégresse : « Jamais aucun peuple, dans aucune occasion, n’a montré plus d’allégresse : c’est une grande et sûre preuve d’amour des sujets pour leur roi, quand ils accueillent avec de tels transports d’être gouvernés par sa postérité », a écrit l’ambassadeur protestant de Suède Grotius en septembre 1638. « Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection. Toutes nos affaires reprirent (…) avec tant de bonheur qu’il semble que ce soit un songe, ou que nos ennemis aient perdu cette haute estime qu’ils se donnaient de vouloir faire la loi à toutes les nations et surtout d’humilier la nôtre », a écrit l’historien Lepré-Balain en 1647.

Cet acte de consécration, issu d’une conviction et d’une concertation sans ombre, éclairé par une solide doctrine, scella et perpétua en France « royaume de Marie » une confiance en la Vierge qui se transmit de génération en génération, avec des fruits incalculables, dans les diocèses, les paroisses, les familles et dans les cœurs, et c’est encore à ce vœu solennel que fit référence le Pape Pie XI quand il proclama officiellement Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de France, en 1922.

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Message par Père Nathan Lun 14 Nov 2016 - 10:30

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Message par M1234 Lun 14 Nov 2016 - 10:39

Merci!
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Message par M1234 Mar 15 Nov 2016 - 11:02

1652
NOTRE-DAME DE LAGHET : « CŒUR SPIRITUEL » DE L'ÉGLISE DE NICE

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-passe

Dans un vallon calme, proche du littoral, entre Nice et Monaco, se dresse un éperon rocheux : « Laghet »  (« le lieu aigu », ou plus probablement « le petit point d’eau ») : c'est là que Marie a fait sentir la puissance de son intercession auprès de son Fils au XVIIe siècle.
Père Jean-Marie Tschann Recteur du sanctuaire de Notre-Dame de Laghet

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-auteur_8


La résurrection d’un lieu. Depuis au moins le XVe siècle, une petite chapelle existait déjà dans le village de Laghet, mais elle était tombée en ruine. Un prêtre de la paroisse d'Èze (Alpes-Maritimes) qui desservait le village de la Trinité (à 6,5km de Laghet), Don Jacques Fighiera, la fait réparer à ses frais vers 1629. Les gens du voisinage viennent y prier. La famille Fighiera possède alors une belle statue en bois polychrome de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus tenant le livre des évangiles, sculptée dans un tronc de sorbier par un artiste parisien : Pierre Moïse. Un peintre local, Jean Rocca, la décore d'une robe couleur pourpre et d'un manteau bleu ciel semé d'étoiles. Don Jacques Fighiera la fait porter en procession à Laghet par les pénitents blancs d'Èze le 24 juin 1652. Aujourd'hui encore, les paroissiens d'Èze viennent en pèlerinage à Laghet, à pied ou en voiture, le dimanche le plus proche du 24 juin.  
Les « prodiges » de Laghet. En 1652, plusieurs « prodiges » ont lieu : Hyacinthe Casanova, habitant de Monaco atteint de la lèpre, il est guéri en invoquant Notre-Dame de Laghet ; Gian Gôme, monégasque elle aussi, effectue une neuvaine de visites à Laghet les jours de fête pour obtenir la libération de son fils enlevé par les pirates barbaresques et réduit en esclavage en Afrique du Nord : son fils revient ! Marie Aicard, une habitante de la Turbie (Alpes-Maritimes), est très perturbée, épileptique, possédée du démon. Quand Don Fighiera prie pour elle à Laghet, la voilà délivrée.  

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Notre-dame-laghet-culte
La reconnaissance officielle du culte à Notre-Dame de Laghet. Le bruit de ces « prodiges » s'étant répandu, les pèlerins affluent de toute la région niçoise, de la principauté de Monaco, de la Ligurie (république de Gênes) et de la Provence. La duchesse de Savoie, Christine de France (fille du roi Henri IV et sœur de Louis XIII), régente pour son fils mineur Charles-Emmanuel II, est informée et décide de faire des dons au sanctuaire. L'évêque de Nice, Mgr Didier de Palletis, appliquant les décisions du concile de Trente, ordonne une enquête sur les événements de Laghet. Une commission composée du vicaire général, de religieux théologiens, d'un médecin et d'un notaire examine les récits des témoins et les attestations des guérisons. Vingt-deux miracles sont reconnus ; l'évêque approuve officiellement le culte à Notre-Dame de Laghet le 26 décembre 1653.  

Les Niçois et Laghet. À l’époque, la ville de Nice décide de placer une statue de Notre-Dame de Laghet sur chaque porte de la cité et s'associe avec enthousiasme au premier pèlerinage officiel présidé par l'évêque (avril 1654). Tous : évêque, clergé, autorités, confréries de pénitents et peuple chrétien, montent à pied à Laghet parcourant ensemble les 15 km qui les séparent du sanctuaire. Les consuls offrent 100 écus d'or pour apporter l'eau d'une source à la fontaine installée sur la place du sanctuaire, comme en témoigne une belle inscription latine. Le sanctuaire est ainsi le témoin de l'histoire du comté de Nice, qui a fait partie des États de Savoie de 1388 à 1860, mais qui a souvent été envahi par les Français, les Espagnols ou les Autrichiens lors des guerres entre la France et la maison d'Autriche, pendant lesquelles les États de Savoie étaient alliés à l'une ou à l'autre...  Les inscriptions mentionnant les indulgences accordées par les évêques de Nice dans le cloître sont écrites en italien avant 1860 (langue officielle, alors que les habitants parlaient niçois), en français depuis.  

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Notre-dame-laghet-evangiles
L’aménagement de l’église. Au milieu du XVIIe siècle, l'évêque décide la construction d'une église plus grande pour accueillir des fidèles toujours plus nombreux. Grâce aux dons qui affluent, le bâtiment est construit en peu de temps et inauguré le 21 novembre 1656. Il est bâti dans le même style baroque « nisso-ligure » que les églises niçoises contemporaines : l'église du Gesù, la cathédrale Sainte-Réparate, l'église de l'Escarène… Dans le contexte de la Contre-Réforme, nos yeux sont guidés vers le retable du chœur, lieu où l'univers céleste (évoqué par les anges qui peuplent les voûtes et les arcs) rejoint le monde terrestre. Au centre du retable, Notre-Dame nous présente Jésus qui tient le livre des évangiles, avec l'inscription (en latin) : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (allusion à la parole du Christ au sujet de la loi divine, selon Matthieu V, 17). Surtout, elle nous invite à regarder vers le tabernacle, au centre, lieu de la Présence réelle du Christ ressuscité. L'Esprit-Saint en gloire a été disposé en 1964 au-dessus de la statue de Notre-Dame, en lieu et place d'une figure du Père céleste, peu conforme à la tradition iconographique chrétienne.  

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Notre-dame-laghet-pelerinage-automne
La présence des Pères Carmes. Pour desservir le nouveau sanctuaire, Mgr Provana de Leyni, évêque de Nice et ancien provincial des Carmes, fait venir de Turin des Carmes déchaux (carmes réformés par sainte Thèrèse d'Avila et saint Jean de la Croix) en 1674. Pendant plus de deux siècles (jusqu'en 1903), les Pères Carmes vont animer ce lieu. L'église est dédiée à Notre Dame du Mont Carmel (dont la fête patronale est le 16 juillet), un autel latéral est dédié à sainte Thérèse d'Avila et l'autre à saint Joseph pour qui le Carmel a une grande dévotion. Le 15 octobre, a lieu le grand pèlerinage d'automne. L'emblème du Carmel (une montagne stylisée surmontée d'une croix avec trois étoiles, représentant les trois vertus théologales : foi, espérance et charité, ou les trois vœux monastiques : chasteté, pauvreté, obéissance) se retrouve sur l'autel majeur, dans le cloître et dans l'ancienne salle capitulaire (devenue salle de réfectoire). Le vitrail au-dessus du chœur représente saint Simon Stock recevant le scapulaire des mains de la Vierge Marie le 16 juillet 1251.  

L’histoire de France conditionne l’histoire de Laghet. La Révolution française a causé de grands dommages au sanctuaire. Comme les Pères Carmes avaient fui avant l'arrivée des soldats en 1792, c'est un employé du sanctuaire, Denis Lanteri, fils d'un berger de Tende et marié avec une fille de la Turbie, qui sauve la statue de la Vierge du pillage en la cachant dans sa maison pendant les années de la Terreur. En 1796 ou 1797, la statue est ramenée triomphalement à Laghet et le culte peut reprendre au sanctuaire avec des prêtres diocésains. En 1814, le congrès de Vienne rend le comté de Nice à la maison de Savoie (royaume de Piémont-Sardaigne) et les Pères Carmes reviennent deux ans plus tard.  
En 1855, le Piémont gouverné par le ministre Cavour adopte une politique anticléricale. La « loi d'incamération », qui retirait la personnalité juridique aux congrégations ne présentant pas d’utilité sociale, confisque les biens des ordres religieux au profit de l'État piémontais. Les Carmes peuvent rester sur place à titre précaire, mais le sanctuaire devient propriété de l'État piémontais.              
En 1860, le comté de Nice est réuni à la France, en récompense de son rôle dans l’unité italienne,  après un vote largement positif de la population. Mgr Sola, évêque de Nice, avait conseillé de voter « oui », ce qui lui vaudra la Légion d'honneur remise par Napoléon III lors de sa visite à Nice. Le sanctuaire devient propriété de l'État français. Des manœuvres visent à faire partir les Pères Carmes piémontais qui sont alors remplacés par des Carmes français... Il faudra l'intervention de Rome pour obliger un chanoine niçois qui avait racheté les bâtiments à l'État dans une vente aux enchères à les restituer aux Pères Carmes. Mais l'interdiction des congrégations religieuses « non reconnues » par le gouvernement anticlérical d’Émile Combes conduit à l'expulsion des Pères Carmes et à la fermeture du sanctuaire en 1903. Peu de temps auparavant, la statue de Notre-Dame de Laghet, dite aussi Notre-Dame des Prodiges, était cependant couronnée le 19 avril 1900 par Mgr Lecot, cardinal archevêque de Bordeaux.  
Le chanoine Dalbera, originaire de Cantaron (Alpes-Maritimes), organise une souscription pour racheter à l'État le monastère confisqué. Mgr Chapon, évêque de Nice, érige Laghet en paroisse et obtient  la réouverture de l'église pour le culte en 1907. Il installe un petit séminaire. Plusieurs anciens élèves, mobilisés en 1914, meurent au « champ d'honneur » : leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts dans le cloître, à côté de ceux des habitants de Laghet. Mgr Rémond transfère le petit séminaire à Cannes en 1930, le sanctuaire devient un lieu de retraites spirituelles et continue d'accueillir les pèlerins. Après les fêtes du tricentenaire en 1952, l’église est restaurée à partir de 1964 par son recteur, le Père Pierre Silvy.  

Le fonctionnement du sanctuaire aujourd’hui. En 1978, le diocèse appelle les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre. À Laghet, elles chantent les offices de la Liturgie des Heures et se relaient pour l'adoration eucharistique et le chapelet de l'après-midi. Elles assurent aussi l'accueil des pèlerins, l'hôtellerie et la restauration, en collaboration avec les prêtres et sous l'autorité du recteur nommé par l'évêque. Le sanctuaire organise également des rassemblements diocésains, des rencontres des prêtres avec l'évêque, des recollections et des sessions ; il accueille des groupes de jeunes (retraites de communion ou de confirmation) ou des scouts qui peuvent camper dans le vallon, etc. Il y a toujours un prêtre au bureau d'accueil pour confesser, bénir médailles et chapelets, recevoir les confidences, répondre aux questions... Les croyants continuent à apporter des ex-voto, témoigner des grâces reçues et certains demandent à se préparer au baptême ou à la confirmation. Le séminaire diocésain, rouvert par Mgr Bonfils, y a fonctionné de 2002 à 2013 avec le Père Gautheron puis le Père Ruiz comme supérieurs. Une vingtaine de prêtres de Nice et de Monaco y ont été formés (ainsi qu'un de Vintimille). Depuis 2013, les séminaristes sont à Aix-en-Provence.  
Aujourd’hui, l'État est toujours propriétaire de l'église et du cloître, classés monuments historiques. Dans les années 1980, les bâtiments sont restaurés grâce à l'action des Pères Silvy et Lanza, recteurs, avec l'aide de la ville de Nice, de la principauté de Monaco et des collectivités locales. L'esplanade est couverte par une tente métallique (architecte : Bernard Camous). Les chandeliers et les pupitres de la chapelle ont été réalisés par Jean-Pierre Augier, artiste établi à Levens. La DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) a restauré récemment le cloître. Les bâtiments qui entourent l'église et le domaine sont propriété de l'association diocésaine de Nice.  


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Notre-dame-laghet-guerison


Qui sont les pèlerins à Laghet ? Ils sont plus de 100 000 par an, et viennent de la région niçoise, de la principauté de Monaco, de l'Italie voisine (diocèses de Vintimille San Remo et d'Albenga - Imperia) et même de Gênes. Saint François-Marie de Camporosso (1804-1866), Frère capucin très populaire à Gênes, avait été guéri enfant grâce à Notre-Dame de Laghet et portait toujours sur lui une image de Notre-Dame de Laghet qu'il faisait embrasser lorsqu'il parcourait les rues de Gênes et les quais du port, comme Frère quêteur. En 1866, le choléra s'étant déclaré à Gênes, il offrit sa vie. Après sa mort le 17 septembre, l'épidémie cessa aussitôt. Notons aussi que le pape saint Jean XXIII, alors nonce apostolique en France, présida les célébrations des 300 ans de Laghet en 1952.

Le sanctuaire est ainsi un lieu de rencontres entre Français, Italiens et Monégasques, mais accueille aussi des pèlerins venus de partout... Notre Dame continue à y faire sentir la tendresse de Dieu pour tous ceux qui s'adressent à elle, et qu'elle adresse à son divin Fils.
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Message par M1234 Mer 16 Nov 2016 - 11:09

1660
LES APPARITIONS DE SAINT JOSEPH À COTIGNAC

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Le 7 juin 1660, le jour même où Louis XIV accueille l’Infante d’Espagne pour leur prochain mariage à Saint-Jean-de-Luz, un homme d’imposante stature apparaît au Bessillon et vient au secours du berger Gaspard Ricard assoiffé, en lui désignant un lourd rocher : « Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras. »
Sœurs Bénédictines du Monastère la Font Saint-Joseph du Bessillon

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 3

Sur le Mont Bessillon, le 7 juin 1660, un jeune berger Gaspard Ricard faisait paître ses moutons par une intense chaleur. Épuisé de soif il s’allongea sur le sol brûlant et voici qu’un homme d’imposante stature se tint soudain là près de lui et lui indiqua un rocher en lui disant : « Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras. »

La pierre était lourde. Plus tard, huit hommes pourront à peine la soulever. Gaspard crut à une plaisanterie, mais le ‘vénérable vieillard’ comme disent les récits de l’époque, réitéra son ordre. Gaspard obéit, déplaça sans peine le rocher et découvrit une eau fraîche qui commençait à ruisseler. Il but avec avidité, mais quand il se releva, il était seul. « C’est tout ; comme dans l’Évangile, saint Joseph n’est pas bavard. Rien de plus simple, de plus pauvre que cette intervention, qui est, à ma connaissance, la seule apparition de ce genre de saint Joseph dans l’histoire de l’Église, sur une terre que s’était réservée Notre-Dame. » (Mgr Barthe, évêque de Fréjus-Toulon. Lettre pastorale du 1er février 1971)

Gaspard ne doute pas de la réalité du fait, les habitants de Cotignac non plus. Avec une extraordinaire rapidité la nouvelle se répand, les pèlerins se rendent à la fontaine de tous les endroits de la province et des pays environnants, des infirmes et des malades de toutes sortes dont la plupart s’en retournent guéris ou bien consolés dans leurs infirmités. Les rassemblements sont considérables et après la construction immédiate d’un oratoire sur le lieu même de l’apparition, une chapelle plus vaste est consacrée en 1663, celle que nous voyons aujourd’hui avec sa poutre de gloire portant le texte du Prophète Isaïe si évocateur en ce lieu :
« Venez puiser avec joie aux sources du Sauveur »,
« Haurietis aquas in gaudio de fontibus Salvatoris ».

Cette chapelle fut confiée aux Pères Oratoriens de Notre-Dame de Grâces. Dans la « solitude du Bessillon », ils édifièrent un petit couvent, lieu de retraite, de silence et de prière.

« Que de leçons pouvons-nous apprendre auprès de saint Joseph le juste, attentif et silencieux bienfaiteur »

Vint la Révolution. Chapelle et couvent durent être abandonnés. Le couvent tomba en ruines, mais la chapelle resta debout et fut toujours entretenue par les soins de la Paroisse et des curés de Cotignac. Deux à trois fois l’an, elle était ouverte à la dévotion des fidèles et, toujours, le 19 mars, on y venait de Cotignac honorer le grand Saint. Comme disait Mgr Barthe ans cette même lettre citée plus haut : « Nous avons sans doute trop oublié le privilège de cette visite du saint Patriarche à l’un des plus humbles enfants de chez nous. Il s’est retranché de nouveau dans son silence, mais la source continue de couler, témoin de son passage. Il fut un temps où les pèlerins venaient plus nombreux le prier. Dans les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de ce temps, que de leçons pouvons-nous apprendre auprès de saint Joseph le juste, attentif et silencieux bienfaiteur. Que de grâces nous avons à lui demander pour l’humanité, pour l’Église dont il est le Patron, pour notre pays, pour notre diocèse. »

Le Seigneur entendit la prière de son évêque et fit sonner l’heure de la résurrection de ces lieux. En l’année sainte 1975, Il ramenait en France les Bénédictines du monastère Saint Benoît de Médéa (Algérie) et, unissant en notre temps les deux grands témoins de sa paternité, saint Joseph et saint Benoît, Il redonnait vie au sanctuaire du Bessillon.

Attentives aux affinités spirituelles de saint Joseph, chef de la Sainte Famille, et de saint Benoît, patriarche des moines d’Occident, elles les voyaient tous les deux enveloppés d’humble silence en la présence de la Divinité. C’est pourquoi elles voulurent acquérir le sanctuaire de 1663, et relever les ruines du Couvent des Oratoriens du XVIIe attenant au sanctuaire qui servirent de point de départ à la construction de leur nouveau monastère. La consécration de l’autel eut lieu le 3 décembre 1978.

La Providence avait mis sur leur route l’architecte Fernand Pouillon qui proposa de faire gracieusement les plans du monastère et choisit ses meilleurs collaborateurs pour diriger la construction elle-même. Ce très grand artiste réussit une œuvre d’une sobre beauté, à la fois originale et traditionnelle, harmonisant à merveille les nouveaux bâtiments à ceux du XVIIe encore debout.

Les Bénédictines, placées désormais sous le double patronage de saint Joseph, Patron de l’Eglise, et de saint Benoît (480-547), Patron de l’Europe, y continuent maintenant leur vie monastique rythmée par la prière liturgique, sept fois par jour, rendant gloire à Dieu et intercédant pour le monde.

Comme contemplatives, elles participent, selon leur vocation, à la nouvelle évangélisation voulue par le Bienheureux Jean-Paul II.

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Message par M1234 Jeu 17 Nov 2016 - 11:32

1664
NOTRE-DAME DU LAUS, TERRE DE RÉCONCILIATION POUR LES PÉCHEURS DEPUIS 350 ANS

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Entre 1664 et 1718, pendant 54 années, entre le début du règne de Louis XIV et la Régence, la Vierge Marie apparaît à Benoîte Rencurel, bergère de la Vallée de l’Avance (Hautes-Alpes). Marie dit à sa messagère : « J’ai demandé le Laus à mon Fils et il me l’a accordé. Je demande que l’on fasse construire ici une église où beaucoup de pécheurs viendront se convertir. » Depuis 350 ans, cette bonté de la Vierge Marie pour ses enfants ne cesse de se déployer dans le cœur de ceux qui se laissent prendre par son appel à la réconciliation.
Père Ludovic Frère Recteur du sanctuaire de Notre-Dame du Laus
102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 13
Benoîte est la deuxième enfant de Guillaume et Catherine Rencurel. Elle naît en 1647 à Saint-Étienne d’Avançon, dans un milieu modeste où elle grandit entourée de ses deux sœurs Madeleine et Marie. Elle reçoit de ses parents une éducation chrétienne et aime prier son chapelet, mais elle n’a que sept ans lorsque son père meurt. À l’âge de 12 ans, elle est donc placée comme bergère chez sa marraine pour aider à nourrir sa famille. Sa vie s’écoule paisiblement au rythme de la garde des troupeaux et de la récitation du rosaire. Elle est, dès son enfance, bien impliquée dans la vie de son village. Charitable envers les enfants pauvres, elle va jusqu’à leur donner son propre pain. Elle visite les malades et prie pour eux, entraînant à sa suite les compagnes de son village.

Au début du mois de mai 1664, Benoîte fait paître ses brebis au Vallon des Fours lorsqu’elle voit une belle dame, tenant par la main un enfant d’une beauté extraordinaire. La bergère est saisie par tant de grâce. À partir de ce jour, la belle dame, visite quotidiennement la bergère et reste silencieuse pendant deux mois. Ce silence ancre Benoîte dans la contemplation et creuse en elle une disponibilité à accueillir le projet de Dieu.

Puis, la « belle dame » commence à parler à la bergère et l’éduque comme une vraie mère.  Elle lui« sert [à Benoîte] de maîtresse qui lui apprend, de directrice qui la conduit et de Mère qui la corrige. »
Le 29 août 1664, la belle dame révèle son nom : « Je suis dame Marie », et ajoute : « Vous ne me verrez plus pendant quelques temps. » Au total, les apparitions durent donc quatre mois au Vallon des Fours. Ce temps de rencontre prolongé et intime est nécessaire à Benoîte pour accueillir dans la foi et la joie sa future mission.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 %2B%20Laus-1

Marie se montre de nouveau à la bergère en un lieu nommé Pindreau, à la fin du mois de septembre 1664 : « Allez au Laus, vous y trouverez une chapelle d’où s’exhaleront de bonnes odeurs. Là, vous me verrez très souvent et très souvent vous me parlerez. » C’est l’envoi en mission. Benoîte se met en hâte à la recherche du lieu que Marie lui a indiqué. La Mère de Dieu l’attend en cette petite chapelle du hameau du Laus nommée « Bon Rencontre ». Elle lui révèle son projet : « Je demande que l’on fasse construire ici une église où beaucoup de pécheurs viendront se convertir. »

Très vite, les foules de pèlerins commencent à affluer  (130 000 personnes entre 1665 et 1667) et chacun contribue à sa mesure à la construction de l’église qui est édifiée entre 1666 et 1669, suite à une première enquête des autorités diocésaines. Benoîte, toujours guidée par la Vierge Marie, commence à exercer sa mission d’accueil et de réconfort auprès des pécheurs. La Mère de Dieu demande à Benoîte « de prier continuellement pour les pécheurs qui ont besoin de se convertir ».

La jeune bergère reçoit le don de lire dans les consciences et aide les personnes à faire la vérité sur leur vie afin qu’ils accueillent la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la confession : « Ce qui est singulier chez cette fille, ce n’est pas seulement de connaître l’intérieur des cœurs, c’est de les toucher et de les porter à un véritable repentir de leurs péchés, et à bien se confesser [...] » (Pierre Gaillard dans les Manuscrits du Laus).

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Laus-2

Les premiers prêtres missionnés au Laus à partir de 1665 témoignent des grâces qui se vivent au confessionnal :  « Combien de personnes ont dit que le Laus est le refuge des pécheurs, là où Dieu leur inspire de faire de bonnes confessions, lève la honte de ceux qui ne les osent pas dire, assistés des avis de Benoîte qui leur découvre tout leur intérieur, leur donne courage, le temps de bien s’examiner, et de bons confesseurs qui les renvoient très contents » (Pierre Gaillard dans les Manuscrits du Laus).

Entre 1669 et 1684, le Christ se montre cinq fois à Benoîte sur la croix d’Avançon. Il lui fait comprendre l’amour infini qu’il a pour les pécheurs et l’invite à communier à ses souffrances pour les sauver.

Benoîte est réconfortée par Marie et les anges lors de grandes difficultés qu’elle traverse :persécution pendant 20 années par des prêtres jansénistes, calomnies de tous genres, attaques du démon. Malgré ces grandes épreuves, elle reste fidèle et ancrée dans l’espérance. Elle meurt joyeusement le 28 décembre 1718.

La grâce du Laus ne s’arrête pas à la mort de Benoîte. Elle se déploie dans les cœurs depuis plus de 350 ans et porte toujours plus de fruits. Marie par l’intercession de Benoîte accomplit beaucoup de grâces, mais aussi de guérisons physiques au Laus, suite notamment aux onctions de l’huile de la lampe du sanctuaire : « La bonne Mère dit à Benoîte, au commencement de la dévotion, que l’huile de la lampe de la chapelle, si on en prend et qu’on s’en applique, et si l’on recourt à son intercession et qu’on ait la foi, on guérira » (Copie Authentique Gaillard. p. 45 IV [91] – année 1667). Depuis 1664, de nombreux témoignages de guérisons sont recensés chaque année.

La statue de Notre-Dame du Laus a été couronnée le 23 mai 1855 devant 40 000 personnes. Entre 150 000 et 170 000 personnes se rendent au sanctuaire chaque année. Depuis la reconnaissance officielle des apparitions en 2008, le Laus, lieu jusque-là discret et caché, attire de nombreux pèlerins aux sources de la réconciliation.
En cette année extraordinaire de la miséricorde demandée par le Pape François, le sanctuaire invite tous ceux qui le souhaitent à vivre une démarche jubilaire illuminée par la douceur mariale et l’intercession de Benoîte. Soyez donc les bienvenus !

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Message par marieangesl Jeu 17 Nov 2016 - 16:36

Merci Marie , nous sommes entrain d'étudier cette époque, en ce moment, tout le dix-septième siècle avec la contre réforme et les peintres et architectes qui ont œuvré à la grandeur de la France , sans oublier bien-sur les Pays-Bas et l'Italie, belle époque avec une belle spiritualité. UDP Marie-Ange
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Message par M1234 Jeu 17 Nov 2016 - 16:57

Bonjour Marie-Ange,
Je sous souhaite bon courage, l'histoire n'était pas mon fort, avec du recul je dois avouer que parfois je manque de connaissances dans ce domaine, en préparant ce sujet chaque matin et bien j'apprend, mieux vaut tard que jamais Rigole
Amitiés et en UDP
Coucou  
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Message par M1234 Ven 18 Nov 2016 - 10:06

1675
À PARAY-LE-MONIAL, LE SACRÉ-CŒUR VIENT RANIMER LA FLAMME DE NOTRE AMOUR REFROIDI

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Le Christ « passionné d’amour pour les hommes » constate avec douleur que « l’amour n’est pas aimé » et il se confie à Marguerite-Marie : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui n’en reçoit que des ingratitudes. » La demande de réparation publique par la fête solennelle du Sacré-Cœur sera exaucée au XIXe siècle, mais Jésus continue d’appeler tous les hommes à entrer en son intimité profonde pour devenir eux aussi les témoins et les apôtres de son amour.

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Père Benoit Guedas Recteur de Paray-le-Monial
Père Benoit Guedas

Dans la première apparition du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), en juin 1675, Jésus vient révéler à Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse visitandine, que son cœur est passionné d’amour pour tous les hommes et qu’il l’est aussi pour elle en particulier. Elle en sera très frappée et confessera : « Je découvrais pour la première fois les merveilles de son amour qu’il m’avait tenu cachées. » Marguerite-Marie n’était pas une enfant, comme sont souvent les bénéficiaires des apparitions de la Vierge Marie : elle était une religieuse qui avait déjà une grande et belle connaissance et expérience de la foi, mais cette révélation lui apporte un supplément décisif et nouveau. Le message du Sacré-Cœur est une initiative du bien aimé qui veut se révéler comme tel. Il est certainement spécialement destiné aux chrétiens déjà engagés, pour les inviter à découvrir Jésus d’une manière nouvelle, à s’ouvrir à quelque chose de nouveau, de plus profond, de fondamental.

Dans la première apparition du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), en juin 1675, Jésus vient révéler à Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse visitandine, que son cœur est passionné d’amour pour tous les hommes et qu’il l’est aussi pour elle en particulier. Elle en sera très frappée et confessera : « Je découvrais pour la première fois les merveilles de son amour qu’il m’avait tenu cachées. » Marguerite-Marie n’était pas une enfant, comme sont souvent les bénéficiaires des apparitions de la Vierge Marie : elle était une religieuse qui avait déjà une grande et belle connaissance et expérience de la foi, mais cette révélation lui apporte un supplément décisif et nouveau. Le message du Sacré-Cœur est une initiative du bien aimé qui veut se révéler comme tel. Il est certainement spécialement destiné aux chrétiens déjà engagés, pour les inviter à découvrir Jésus d’une manière nouvelle, à s’ouvrir à quelque chose de nouveau, de plus profond, de fondamental.

En reposant longuement sur le Cœur de Jésus, comme saint Jean à la Cène, Marguerite-Marie comprend qu’elle n’est pas seulement servante, mais disciple bien aimée du Seigneur. Elle prend conscience qu’elle n’avait pas encore tout compris et qu’elle est invitée par l’amour du Christ à transformer la relation qu’elle avait avec le Seigneur, parce qu’elle réalise qu’il l’aime passionnément et qu’il veut faire d’elle, comme de chacun de nous, la disciple bien aimée de son Sacré-Cœur. Jésus choisit Marguerite-Marie et il lui dit : « Je t’ai choisie comme un abîme d’indignité et d’ignorance. » Il y a pour elle comme pour nous une infinie distance avec le Christ, mais cela n’empêche rien, car il est tout amour.

« J’aimerai Jésus et je veux lui rendre amour pour amour »

Dans la deuxième grande apparition, Marguerite-Marie veut répondre à cette initiative du Christ : « J’aimerai Jésus et je veux lui rendre amour pour amour. » Elle veut entrer pleinement dans cette intimité, alors Jésus lui ouvre son Cœur et lui dit sa plainte et sa douleur, car « l’amour n’est pas aimé ». Il lui révèle comment il a été jusqu’au bout, comment il a donné sa vie, son corps, et la grandeur de sa douleur devant les refus et les indifférences des hommes. Il invite Marguerite-Marie et chacun de nous à suppléer à l’ingratitude des hommes. Et toi, le veux-tu ? J’ai fait un cadeau à tous les hommes pour les combler du Ciel, je leur ai tout donné, mais ce cadeau n’est pas accueilli. C’est un message centré sur l’Eucharistie. Marguerite-Marie dit oui : « Moi je veux bien accueillir ton amour. » C’est la fresque qui est dans la chapelle du couvent, connue sous le nom de chapelle des apparitions : le Christ en Croix avec ses plaies rayonnantes se donne à Marguerite-Marie, qui est au pied de la Croix, à la place de Jean.

Dans ce deuxième temps, Jésus lui fait trois demandes : 1°/ recevoir l’Eucharistie autant qu’elle le peut, 2°/ la dévotion du 1er vendredi du mois qui n’est pas seulement un rite à faire, mais surtout un feu, un cœur à cœur, une joie de passer du temps avec Jésus, et 3°/ l’Heure sainte, ce temps de prière de 23h à minuit le jeudi soir, au pied de son lit ou n’importe où, pour accompagner Jésus dans son agonie au jardin des Oliviers.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 %2B%20Paray2

Lors de la troisième et dernière grande apparition, Jésus demande l’institution de la fête du Sacré-Cœur : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes. » Comme il n’en reçoit que des ingratitudes, le Seigneur demande une réparation publique, une fête pour honorer son Cœur, pour montrer à tous les hommes qu’il est « passionné d’amour pour les hommes » comme il l’est pour Marguerite-Marie, qui doit à son tour répandre les flammes de son amour. Comme Jean aide ses frères à reconnaître le Seigneur lors de son apparition au bord du Lac de Tibériade, au chapitre 21 de l’Évangile de Jean, les disciples bien aimés du Sacré-Cœur doivent répandre et annoncer l’amour de Dieu.

Cette fête du Sacré-Cœur sera instituée à la fin du XIXe siècle par Léon XIII, après qu’il ait déjà consacré le monde au Sacré-Cœur de Jésus. Pie XI en instituera la fête du Christ Roi au début du XXe siècle comme un rappel de cette consécration. Auparavant, cette dévotion s’était doucement répandue, à partir du couvent des Sœurs de la Visitation d’abord, puis dans quelques villes comme Marseille, et quelques pays comme la Pologne, en 1765, mais il ne s’agit pas d’une innovation sans racines, puisque saint Jean Eudes avait déjà dans le passé dédié des messes au Sacré-Cœur en se fondant sur la source de l’Évangile, sur l’expérience du cœur de saint Jean et sur l’enseignement de saint Paul qui dès les premiers temps proclamait : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? »
De sainte Marguerite-Marie à sainte Faustine, nous découvrons le déploiement de ce message du Sacré-Cœur de Jésus : du Cœur ouvert de Jésus jaillissent des fleuves d’eaux vives, sources de la miséricorde. Combien de communautés trouvent leur fondement dans le Cœur de Jésus ? Entrons nous aussi dans cette amitié avec le Christ et soyons avec lui témoins de son amour passionné pour tous les hommes.

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Message par marieangesl Ven 18 Nov 2016 - 19:40

Merci Marie pour l'article sur Paray le Monial que j'ai visité il y a quelques années à l’occasion étant invitée par l'Emmanuel; du renouveau charismatique C'est vraiment très parlant car toute la journée j'ai travaillé sur l’église du Sacré cœur de Lille que j'ai choisi comme travail d'étude et de recherche et Paray le Monial était justement cité ainsi qu'un vitrail avec Marguerite Marie Alacoque et le Sacré cœur. C'est de l'histoire de l'art que j'étudie, mais il est vrai que nous devons avoir de bonnes bases en histoire. Mais les œuvres pour Dieu ont été si belles pendant des siècles que c'est passionnant de connaitre le passé de notre pays, rien n'était trop beau pour notre Beau Dieu comme on l’appelait au Moyen-Age. Bonne soirée et merci pour les articles .
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Message par M1234 Ven 18 Nov 2016 - 19:54

Bonsoir marie-ange,
L'histoire de l'art et bien je vous félicite, il est certain que cela doit être passionnant et que de belles choses vous devez voir, cela m'aurait plu mais hum!! l'histoire et moi cela fait deux, et à mon âge me replonger dans les études ce serait de la folie il faut avoir de très bonnes bases!!!
Ce sujet me passionne j'apprend tout en l'écrivant!!
Que tes oeuvres sont belles....un cantique que j'aime beaucoup!!
Bonne soirée marie-ange et à plus sur la toile


Coucou
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Message par marieangesl Ven 18 Nov 2016 - 20:05

oui nous voyons le beau et également le moins beau, c'est à dire le contemporain qui s'est passé de Dieu, mais il ne dominera pas sur des siècles d'histoire et de beauté qui ont étés consacrées au Seigneur. Bonne soirée Marie-Ange
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Message par M1234 Ven 18 Nov 2016 - 20:16

Sûrement à l'époque il y avait un fossé profond entre l'art contemporain et la spiritualité chrétienne!!
Nous devons nous tourner maintenant sur ce que Dieu nous donne et savoir l'apprécier, Merci Seigneur
A Bientôt marie-ange
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Message par M1234 Sam 19 Nov 2016 - 10:06

1716
SAINT LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT RÉVÈLE « LE SECRET DE MARIE »

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-passe

Louis Grignion est né le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu, petit village à l’ouest de Rennes. Grand missionnaire apostolique, il sillonne l’Ouest de la France et enseigne comment aller « à Jésus par Marie » grâce à une consécration qui entraîne à vivre par Marie, en Marie et avec Marie, dans un cœur-à-cœur intime qui nous conduit très sûrement au Christ. Il meurt le 28 avril 1716 en pleine mission à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Il n’avait que 43 ans et 16 ans de sacerdoce. Cette année 2016 nous célébrons le tricentenaire de sa mort.


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-auteur

Père Paulin Ramanandraibe Recteur de la basilique saint Louis-Marie Grignion de Montfort


Le nouveau-né de la famille Grignion est baptisé le 1er févier 1673 sous le prénom de Louis, en souvenir de saint Louis, roi de France. Plus tard, à l'occasion de sa confirmation, il souhaite ajouter le nom de Marie au sien, pour marquer déjà sa grande dévotion à la Vierge Marie. Puis il ajoute à Louis-Marie le nom du lieu de son baptême pour en marquer l’importance dans sa vie chrétienne.

Après sa formation au séminaire Saint-Sulpice à Paris, Louis-Marie Grignion de Montfort est ordonné prêtre le 5 juin 1700. Il est initié à la mission à Nantes puis à Poitiers auprès des mendiants et petites gens. Son objectif est d’annoncer la Bonne Nouvelle et renouveler l’esprit du christianisme chez les chrétiens. Doué d’un zèle apostolique rare et d’un caractère entier, le Père de Montfort n’accepte pas les demi-mesures, et s’engage de toute son âme. Sa vie entière, il se met en priorité au service des plus défavorisés qu’il identifie à Jésus. Un soir à Dinan, portant sur son dos un miséreux couvert de lèpre trouvé sur son chemin, il frappe à la porte de la maison des missionnaires en criant : « Ouvrez à Jésus-Christ ! » L’homme défiguré par sa triste maladie, dormira dans le lit de Louis-Marie. On le surnommait ainsi « le bon Père de Montfort » à cause de son souci des pauvres.


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 ESC30-CTA-RS-1


« Dieu seul » est sa devise. C’est un homme de Dieu qui nourrit sa vie spirituelle de silence et de prières. Il se retire parfois dans des ermitages, comme celui de Mervent (Vendée). C’est là qu’il prépare ses prédications, écrit ses cantiques et ouvrages de spiritualité. Il contemple les mystères du Salut et les trois Personnes de la sainte Trinité sont chez lui sujets d’une réflexion théologique profonde et aboutie. Pour lui, Jésus-Christ, sagesse éternelle et incarnée, doit être cherché, connu, et aimé par-dessus tout. L’aimer veut dire l’imiter et porter la croix sans rougir : uni à la croix, ils deviennent inséparables. « La croix est la sagesse et la sagesse est la croix », souligne le Père de Montfort.

Dès son enfance, Louis-Marie a une grande dévotion envers la Vierge Marie. Il invite sa sœur à prier le rosaire avec lui. Par la Vierge Marie, il découvre le chemin le plus aisé, court et sûr pour aller à Jésus et demeurer fidèle aux promesses du baptême. C’est ainsi qu’il propose aux fidèles la consécration à Jésus par les mains de Marie. « C’est par la très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c’est aussi par elle qu’il doit régner dans le monde. » (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge n°1) Pour aller à Jésus-Christ, il faut trouver Marie.


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Le Père de Montfort souligne que la finalité de toutes nos dévotions est Jésus-Christ. « Si donc nous établissons la solide dévotion de la très Sainte Vierge, ce n'est que pour établir plus parfaitement celle de Jésus-Christ, ce n'est que pour donner un moyen aisé et assuré pour trouver Jésus-Christ. Si la dévotion à la Sainte Vierge éloignait de Jésus-Christ, il faudrait la rejeter comme une illusion du diable. Mais tant s'en faut ! Cette dévotion ne nous est nécessaire que pour trouver Jésus-Christ parfaitement, l'aimer tendrement et le servir fidèlement. » (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge n°62)

Avant de mourir, le Père de Montfort passe le flambeau à quelques disciples, hommes et femmes. Des congrégations religieuses naissent à sa suite : les « Filles de la Sagesse », la « Compagnie de Marie » (Missionnaires Montfortains), les « Frères de Saint-Gabriel » et les différents associés laïcs.

Louis-Marie Grignion de Montfort est béatifié le 22 janvier 1888 à Rome par le pape Léon XIII et canonisé le 20 juillet 1947 à Rome par le pape Pie XII.

Aujourd’hui, beaucoup se consacrent à Jésus-Christ par Marie selon la méthode du saint. L’un des plus illustres est sans conteste le pape Jean-Paul II dont la devise Totus tuus (« Je suis tout à toi, ô Jésus en Marie ») est empruntée au Père de Montfort.

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Message par marieangesl Sam 19 Nov 2016 - 16:02

Acte de consécration de Louis-marie Grignion de Monfort à la Vierge Marie:

Je vous choisis aujourd’hui Marie , pour ma reine et ma mère.
Je vous livre et consacre en toute humilité et amour; mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs et la valeur même de mes bonnes actions
passées, présentes et futures;
vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient
sans exception, selon votre bon désir ,
pour la plus grande gloire de Dieu dans le temps et l'éternité. AMEN
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Message par M1234 Dim 20 Nov 2016 - 10:15

Bonjour et Merci Marie-Ange pour ce partage
Amitiés

1822
LA MOBILISATION DES LAÏCS POUR LA MISSION LANCE EN FRANCE L’ŒUVRE DE LA PROPAGATION DE LA FOI

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

À Lyon nait en 1822, une œuvre de laïcs de soutien aux missions : l’Œuvre de la Propagation de la Foi (OPF), dont Pauline Jaricot (1799-1862, déclarée Vénérable en 1963), dernière d’une famille lyonnaise de huit enfants, est l’une des protagonistes. Elle prend très vite une dimension internationale, tant du côté des donateurs que des bénéficiaires. En 1922, avec trois autres œuvres missionnaires, elle deviendra une œuvre pontificale.
Bernadette Truchet (agrégée d'histoire) Responsable du Centre de Documentation et d'Archives des Œuvres Pontificales Missionnaires

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 19

En ce début du XIXe siècle, nous sommes dans le contexte général du réveil de l’activité missionnaire, quelque peu mise à mal par la tourmente révolutionnaire qui a affecté non seulement la France mais l’ensemble de l’Europe.

Le Romantisme, le retour au Catholicisme, en particulier dans les élites, tout un ensemble popularisé par Le génie du Christianisme de Chateaubriand, ont contribué à développer à nouveau ce goût de la mission. Profitant de ce climat et de la paix revenue à la fin de l’Empire napoléonien, les grandes congrégations religieuses « repartent » en mission alors que d’autres sont fondées dans ce but, soutenues par la congrégation romaine de la Propaganda Fide (organe du Saint Siège dédié à la mission fondé en 1622, devenue sous Jean-Paul II la Congrégation pour l’évangélisation des peuples) reconstituée à la fin de l’Empire.

Les Missions Étrangères de Paris (MEP) créent en 1817 une « Association de prières et de soutien pour les missions »

La fondation de cette œuvre de la Propagation de la Foi à Lyon est bien dans l’air du temps. Elle est permise par la conjonction de deux éléments. Les Missions Étrangères de Paris (MEP) créent en 1817 une « Association de prières et de soutien pour les missions ». Cette nouvelle œuvre parvient à Lyon par l’intermédiaire de séminaristes sulpiciens comme Phileas Jaricot, frère de Pauline qui y intéresse cette dernière. Aussi, à partir de 1818, Pauline décide de quêter auprès essentiellement des ouvrières en soierie pour soutenir cette association. Elle demande un sou par semaine. Mais les résultats sont modestes et irréguliers.

L’année suivante, elle a une « illumination » selon son expression, lors d’une partie de cartes dans le salon de ses parents. En fait elle a l’idée de rationaliser la collecte afin de la rendre plus productive : regrouper les associées en dizaines avec une responsable de la quête ; ces responsables se regrouperont elles-mêmes par dizaine et ainsi de suite.

Parallèlement en 1816, Mgr Dubourg, évêque de St Louis aux États-Unis, relayé par son vicaire général l’abbé Angelo Inglesi en 1821, fait des tournées en Europe pour quêter pour les missions d’Amérique. À Lyon, ils sont soutenus par une certaine Madame Petit dont le fils Didier est membre de la « Congrégation des Messieurs », qui rassemble des « Messieurs » de la bonne société lyonnaise, et il les intéresse aux missions d’Amérique et à leur soutien.

Si au début il n’y a pas de liens entre ces deux désirs (celui de Pauline d’aider les MEP et celui de Mgr Dubourg d’aider les missions d’Amérique), des passerelles vont s’établir : en effet non seulement les deux frères de Pauline sont congréganistes, mais aussi Victor Girodon, son grand ami et bras droit dans sa collecte. Nait alors le souhait de créer une seule œuvre pour soutenir toutes les missions rendant la Mission universelle.

L’œuvre aura une expansion très rapide non seulement en France, mais aussi à l’étranger

Lors de la première réunion constitutive de la nouvelle association du 3 mai 1822 (qui ne regroupe que des membres de la congrégation des messieurs), elle prend le nom d’« Œuvre de la Propagation de la Foi ». Si Pauline Jaricot est absente, Victor Girodon fait partie du groupe fondateur. Surtout, son système pour la récolte des fonds est adopté. L’œuvre aura une expansion très rapide non seulement en France, mais aussi à l’étranger.

La structuration solide de la récolte des dons, déjà amorcée par Pauline Jaricot, se renforce et s’organise au niveau diocésain. On demandera à chaque diocèse de faire de même. En effet, les dirigeants pensent tout de suite à exporter l’œuvre en dehors du diocèse, et tout d’abord à Paris, en s’appuyant sur les autorités religieuses, qui demandent aux évêques de bien vouloir organiser dans leurs diocèses respectifs l’Œuvre de la Propagation de la Foi.

De fait, l’OPF a été approuvée officiellement en quelque sorte par l’indulgence plénière dès 1823 par le pape Pie VIII (1761-1830), ce qui donne plus d’autorité pour la présenter aux évêques. Le fait que l’œuvre se développe très rapidement - elle est organisée dans 9 diocèses sur 10 en 1830 - montre qu’elle correspond à une nécessité avec des fidèles prêts à répondre. Mais très vite également, elle déborde les frontières. En 1840, date de l’encyclique Probe nostis de Grégoire XVI (1765-1846) en faveur des missions et très laudatrice pour l’OPF, sur les 2,5 millions de francs récoltés 45% sont d’origine étrangère à la France. Nous sommes loin des débuts ou simplement quelques milliers de francs étaient perçus dans le diocèse.

Un élément qui a conforté l’œuvre est la publication du Bulletin des Annales de la Propagation de la Foi (10 000 exemplaires dès 1825, 40 000 vers 1830). En effet, les dirigeants ont estimé qu’il était normal de donner des nouvelles aux donateurs des missions en diffusant les lettres que les missionnaires envoyaient depuis leur lieu d’évangélisation. En plus de leur fonction première, ces lettres permettaient de faire connaître des populations et des contrées parfaitement inconnues à l’époque. Le résultat est un immense succès, marqué non seulement par un tirage exceptionnel mais surtout par de nombreuses traductions. En 1860, une autre revue : Les Missions catholiques, qui a elle aussi une large diffusion, complète les Annales.

En 1922, le siège de l’Œuvre de la Propagation de la Foi (OPF) est transféré à Rome où il se trouve toujours

Cette manne financière pour les missions ne pouvait laisser indifférentes les autorités romaines. Dès 1826, l’œuvre lyonnaise noue des contacts officiels avec la congrégation de Propaganda fide. Si de fait la répartition des fonds récoltés se fait en accord entre les deux parties, l’OPF reste in fine maitresse du partage. Or la réticence, voire le refus, de certains pays de passer par une œuvre française pour donner leurs fonds à la Mission et les bouleversements engendrés par la Première Guerre mondiale amène Rome à trancher définitivement. En 1922, le siège de l’Œuvre de la Propagation de la Foi (OPF) est transféré à Rome où il se trouve toujours, avec celui de l’Enfance Missionnaire (orphelinats - écoles), de l’Œuvre Pontificale de Saint-Pierre-Apôtre (OPSPA, séminaire) et de l’Union Pontificale Missionnaire (UPM) (formation missionnaire) ; l'ensemble étant réuni sous le vocable d'Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM).

Une représentation des Œuvres Pontificales Missionnaires existe dans près de 140 pays, la France restant le pays fondateur.

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Message par M1234 Lun 21 Nov 2016 - 10:11

1850
LE PÈRE CHAMINADE ET LA RECHRISTIANISATION DE LA FRANCE

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-passe

Au début du XIXe siècle, le Père Chaminade, désireux de rechristianiser la France, fonde la Famille Marianiste. Il donne pour mot d'ordre missionnaire à ses disciples les paroles mêmes de Marie aux serviteurs de Cana : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jean 2, 5). De mai 2016 à janvier 2018, les religieux et religieuses fêtent leur bicentenaire. La Famille Marianiste comprend désormais entre 7 000 et 8 000 personnes établies sur les cinq continents dans plus de 30 pays.
Sœur Marie Laurence Cosnard Supérieure provinciale des religieuses marianistes

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Img-auteur_4

Guillaume-Joseph Chaminade est né le 8 avril 1761 à Périgueux (Dordogne). Dernier enfant d’un marchand drapier habitant tout près de la cathédrale, il suit ses études au Collège-Séminaire de Mussidan, avant de faire ses vœux dans la congrégation des prêtres de Saint-Charles de Mussidan, qui prend pour modèle l’évêque italien saint Charles Borromée. Il est ordonné prêtre en 1785.

En 1791, en pleine Révolution, il refuse de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Il s’installe alors à Bordeaux, pour assurer un ministère clandestin de plusieurs années, au risque de sa vie. En 1797, il doit s’exiler vers l’Espagne où il arrive (à Saragosse en Aragon) le 11 octobre 1797, veille de la fête grandiose de Notre-Dame del Pilar (Notre-Dame du Pilier), le plus grand pèlerinage marial d’Espagne.

Dans son exil, il réfléchit à l’avenir de la foi en France. Il élabore avec d’autres un plan de rechristianisation adapté aux temps nouveaux. Il sait qu’il ne suffira pas de rebâtir des structures, aussi cherche-t-il d’autres moyens et se laisse guider par les « signes des temps ». Convaincu qu’un chrétien isolé est un chrétien en danger, il s’interroge sur le bien-fondé d’une « congrégation » de chrétiens, « un mouvement », à l’instar des congrégations mariales de Jésuites, pour les aider à être plus forts dans la foi et plus éloquents dans le témoignage. Le dévouement extraordinaire de certains laïcs qui l’ont aidé à poursuivre son ministère pendant les années révolutionnaires, en dépit de tous les risques, lui a aussi permis de comprendre que chaque baptisé peut jouer un rôle dans la mission.


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Chaminade-rassemblement-nouveau


Déjà, il songe à demander au Pape l’autorisation d’évangéliser au-delà des structures traditionnelles des paroisses. Ce qu’il appellera plus tard son « inspiration » germe progressivement en lui. On dit qu’un jour, alors qu’il est en prière, il lui est même donné une sorte de « vision » : il voit se rassembler autour du pilier de Marie des jeunes gens de toutes origines venus se mettre à sa disposition pour l’assister dans sa mission.



Dès son retour en France en 1800 à Bordeaux, il rassemble des groupes de jeunes, d’hommes, de femmes, qu’il forme, qu’il guide dans la vie spirituelle pour qu’ils deviennent missionnaires dans leur milieu. C’est la naissance de la « Congrégation » (de son nom complet la Congrégation de l’Immaculée), placée sous la protection de la Vierge Marie. Le Père Chaminade s’installe à la Chapelle de la Madeleine à Bordeaux. Comme certains souhaitent aller plus loin dans leur engagement, il propose en 1808 une forme de vie consacrée dans le monde, qu’il appelle « l'État ».

Ce même été 1808, il entre en relation avec Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828) qui, près d’Agen (Lot-et-Garonne), a fondé une Association de prière et d’encouragement à la vie chrétienne par correspondance, très proche de l’œuvre de Bordeaux. Cette jeune femme de famille noble souhaite ardemment devenir religieuse.

Toujours à l’écoute de l’Esprit, le Père Chaminade fonde avec elle en 1816 à Agen l’Institut des Filles de Marie : un Institut religieux au service de la congrégation de laïcs. Il rédige les premières constitutions et confie à Marie-Thérèse de Lamourous, son adjointe pour la congrégation et fondatrice des sœurs de la Miséricorde de Bordeaux, le soin de guider les premiers pas du petit groupe d’Agen. Celui-ci se compose de six jeunes filles qui s’installent au « Refuge » le 25 mai 1816. Quinze jours plus tard, les nouvelles sœurs font la connaissance du Père Chaminade.

Un an plus tard, Monsieur Lalanne, congréganiste, fait part au Père Chaminade de son désir de consécration à Dieu. C’est ainsi que naît à Bordeaux le 2 octobre 1817 une nouvelle communauté de religieux : la Société de Marie, qu’on appellera bientôt les Marianistes. Sa première mission est d’être « l’homme qui ne meurt pas », afin d’accompagner les groupes de laïcs qui restent par leur baptême les premiers évangélisateurs. La Règle de vie est la même que celle des sœurs d’Agen, avec les aménagements nécessaires, en particulier à cause de la présence de prêtres. D’autres lieux de mission, notamment dans l’enseignement chrétien, naîtront très vite dans ce monde où tout est à reconstruire.

Dès la fondation, le Père Chaminade donne comme mot d'ordre missionnaire à ses disciples, les paroles mêmes de Marie aux serviteurs de Cana : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jn 2,5). Il a l’idée d’une certaine universalité des œuvres, et également celle de l’adaptabilité des moyens utilisés dans la mission aux besoins des temps et des lieux. Il désire pouvoir s’adresser à « toutes les classes, tous les sexes et tous les âges, mais au jeune âge et aux pauvres surtout » (Lettre du 24 août 1839).


102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Chaminade-chapelet-nouveau


Le 16 septembre 1839, le Père s’adresse au pape Grégoire XVI pour demander l’approbation des constitutions des deux Instituts, perçus comme les deux versants d’une même entité. Il conclut sa lettre ainsi : « Ces deux ordres ont pris pour nom distinctif celui de l’auguste Marie : puissent-ils la faire connaître, louer et chérir par toute la terre ! Car je suis intimement convaincu que Notre Seigneur a réservé à sa Sainte Mère la gloire d’être particulièrement le soutien de l’Église dans ces derniers temps. »

Suite à de graves problèmes financiers engendrés par l’imprudence d’un de ses disciples, et à des comportements qu’il jugeait dénaturant la Société de Marie, le Père Chaminade subit de lourdes épreuves durant les quatre dernières années de sa vie. Son Conseil va même jusqu’à l’exclure. Mais il a la joie, avant de mourir le 22 janvier 1850 à Bordeaux, de voir son successeur et ses assistants l’entourer et se réconcilier avec lui. Sa tombe au cimetière de la Chartreuse est surmontée d’une statue de la Vierge et comporte plusieurs ex-voto de fidèles.

Le 18 octobre 1973, après une étude minutieuse des écrits et des activités du Père Chaminade, le Pape Paul VI le déclare vénérable. Le 3 septembre 2000, il est béatifié sur la place Saint-Pierre de Rome par le pape Jean-Paul II. La Famille marianiste peut ainsi le célébrer dans sa liturgie officielle sur tous les continents, partout où elle est implantée. Sa fête est le 22 janvier, jour de sa mort

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Message par Isabelle-Marie Lun 21 Nov 2016 - 14:30

Marie du 65 a écrit:
1625
SAINTE-ANNE D'AURAY, CŒUR SPIRITUEL DU DIOCÈSE ET DE LA BRETAGNE

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Esc1

Sainte-Anne d'Auray (actuel Morbihan) est un lieu particulier et unique : il s'agit du seul lieu au monde où sainte Anne, Mère de la Vierge Marie, soit apparue dans l'histoire de l'Église. C'était au XVIIe siècle, à un paysan breton : l'événement a marqué toute la région et le sanctuaire est maintenant devenu le lieu de pèlerinage le plus important de tout l'Ouest de la France...


C’est sous le règne de Louis XIII que commence l’histoire du pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray. Début août 1623, au soir d'une journée de travail, et alors qu'il pensait spécialement à sainte Anne « sa bonne patronne », une lumière très vive éclaira la chambre d’Yvon Nicolazic, jeune paysan breton, et une main apparaît dans la nuit en tenant un mystérieux flambeau. À plusieurs reprises ensuite, Nicolazic se verra conduit la nuit, au long des chemins creux, par un flambeau qui le précède. Un soir avec son beau-frère, ils verront une dame blanche avec un cierge à la main dans le fameux champ du Bocenno. Une autre fois, c’est une pluie d'étoiles qui tombe dans le champ. Tous ces événements se déroulent paisiblement, lentement. Nicolazic qui s'interroge sur leur signification ne change rien à sa vie, si ce n’est qu’il prie encore plus.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 %2B%20auray-1

Le 25 juillet 1624, veille de la sainte Anne, la dame apparaît à nouveau le soir. Elle prononce à Nicolazic des paroles pour le rassurer et le conduit jusqu’à chez lui, un flambeau à la main. Cependant, l’homme ne peut rester avec les siens. S'interrogeant sur ces événements, il s'en va prier dans sa grange. C'est alors qu'il entend sur le chemin « le bruit d'une grande multitude en marche ». Mais il n'y a personne ! Puis dans la clarté, la dame mystérieuse apparaît de nouveau et lui parle : « Yvon Nicolazic, ne craignez pas. Je suis Anne, Mère de Marie. Dites à votre recteur que dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu'il n'y eut aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. C'était la première de tout le pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu'elle est ruinée. Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j'y sois honorée. »

Yvon Nicolazic, disent les historiens, s'endormit tranquille. Il allait pourtant falloir encore un an avant que puisse être dite la première messe de sainte Anne au Bocenno, car le recteur le réprimanda d’abord sévèrement. Mais cet homme très pieux et admiré par tous est soutenu par les autres habitants du village, et notamment par sa femme, Guillemette Le Roux, jeune femme dévote et dévouée avec qui il est marié depuis plusieurs années sans pouvoir avoir d’enfants. Le Père Capucin d’Auray, le Père Modeste, et deux chrétiens laïcs, M.M. de Kermedio et de Kerloguen l'encouragent aussi. Ce dernier, propriétaire foncier du champ du Bocenno, promet de le donner pour la chapelle et lui conseille de se faire appuyer par les témoins des faits merveilleux.
Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625 sainte Anne apparaît une nouvelle fois et recommande également à Yvon de prendre ses voisins avec lui : « Menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira, vous trouverez l'image (la statue) qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis. » Peu après, les paysans déterrent au pied du flambeau une vieille statue de bois rongée, avec des traces de blanc et d'azur. Dès lors, les choses s’accélèrent : trois jours plus tard, les pèlerins commencent à arriver en foule pour prier sainte Anne devant la statue. C'était en réalité la réalisation de cette prophétie à Nicolazic de la « multitude en marche », multitude qui ne s'est pas arrêtée jusqu'à nos jours.

102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Auray-2

Après une enquête rapide mais très intense durant laquelle il entend Nicolazic et d’autres témoins, l’évêque de Vannes, Monseigneur Sébastien de Rosmadec, reconnaît l’authenticité des apparitions et autorise la célébration de la première messe le 26 juillet 1625. Dès juin 1625, la guérison d’un enfant muet est alléguée. Et entre 1625 et 1684, 1277 miracles sont officiellement authentifiés. Sur les 577 guérisons enregistrées entre 1634 et 1646, 54 concernent des paralytiques, 24 des aveugles.

Comme demandé par sainte Anne, la chapelle est bien construite par Nicolazic, avec l’appui des Pères Carmes, appelés par l’évêque. Mais elle est saccagée pendant la Révolution et démolie ensuite pour permettre la construction de la basilique actuelle, à la fin du XIXe siècle (entre 1866 et 1872), car il était indispensable de construire un édifice tel que celui-ci afin d’accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux.

Depuis le XVIIe siècle, ce sont des millions de pèlerins qui sont venus sur ce lieu prier, supplier et remercier la Mère de la Vierge Marie, aïeule de Jésus Christ. Parmi ceux-ci, la plupart sont anonymes, humbles paysans de ce pays d’Auray, marins, ou pèlerins venant de plus loin à mesure que se développent les moyens de communication. Mais il y a aussi quelques grands de ce monde : empereurs, reines, présidents, nonces apostoliques et cardinaux.
L’un d’entre eux marque particulièrement ce lieu : le pape Jean-Paul II, qui actualise le message donné par sainte Anne, il y a presque quatre siècles. Le 20 septembre 1996, il rassemble 150 000 personnes pour la première visite d’un Pape en Bretagne, et rappelle dans son homélie : « Vivez l’espérance, mettez votre confiance en ce Dieu qui a fait alliance avec les hommes dans la personne de son fils Jésus ! Une représentation de sainte Anne nous la montre faisant lire la Bible à sa fille Marie. C’est une invitation à accueillir la parole de Dieu, à s’en imprégner pour en témoigner dans les réalités humaines. (...) »

Ces paroles du pape Jean-Paul II ne sont pas sans évoquer l’histoire personnelle d’Yvon et de Guillemette qui, très attristés de ne pouvoir être parents après plus de dix ans de mariage, verront largement leur vie changer après les apparitions. Ils donneront naissance à quatre enfants entre 1628 et 1640, dont l’aîné, Sylvestre, sera ordonné prêtre. Malheureusement, il mourra jeune, à 31 ans et sera enterré dans l’église de Pluneret. À travers l’histoire de cette famille du XVIIe siècle est ancrée une tradition aujourd’hui encore très fidèle : se rendre au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray pour obtenir la même grâce que ce couple, celle d’être parents.

Nicolazic verra sainte Anne une troisième et dernière fois, le 13 mai 1645, sur son lit de mort. Son procès de béatification est actuellement en cours.
Auray : seul lieu au monde où saint Anne soit apparue

Le pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray n’est pas en soi un pèlerinage « marial », car c’est bien sainte Anne qui est apparue et non pas sa fille, la bienheureuse Mère de Dieu. Cet évènement fait ainsi de ce sanctuaire un endroit particulier, car il est le seul lieu au monde où saint Anne soit apparue.

Aujourd’hui, le sanctuaire est le cœur spirituel du diocèse et de la Bretagne.  Entre 600 000 et 800 000 pèlerins et visiteurs viennent sur ces lieux chaque année, ce qui en fait le sanctuaire le plus important de l’Ouest de la France. À elle seule, la fête de sainte Anne les 25 et 26 Juillet rassemble environ 30 000 personnes lors de diverses célébrations ; et le Pardon qui s'y déroule chaque année est le plus important de Bretagne.


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Merveilleux, merci Marie (j'ignorais que c'était la mère de la Vierge qui était apparue en ce lieu !), espère pouvoir le visiter. Ma maman s'appelle Anne-Marie et a bien besoin de prières..
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Message par M1234 Lun 21 Nov 2016 - 14:41

Oui j'aime beaucoup préparer cela le matin, pour moi c'est une grande Joie et en même temps j'apprend, que voulez-vous ce sont les Marie les meilleures lol!
Trêve de plaisanterie, je déposerai à La Grotte Bénie une
Intention de Prière pour votre Chère Maman!!
En UDP Isabelle-Marie
Amitiés

Coucou
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Message par Isabelle-Marie Lun 21 Nov 2016 - 14:47

Marie du 65 a écrit:Oui j'aime beaucoup préparer cela le matin, pour moi c'est une grande Joie et en même temps j'apprend, que voulez-vous ce sont les Marie les meilleures lol!
Trêve de plaisanterie, je déposerai à La Grotte Bénie une
Intention de Prière pour votre Chère Maman!!
En UDP Isabelle-Marie
Amitiés

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Merci Marie, que vous êtes bonne ! Et pour vous et vos proches : Prie
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Message par M1234 Lun 21 Nov 2016 - 14:51

Non, Non Isabelle-Marie c'est normal,j'ai été guérie ici à Lourdes par l'intercession de la Vierge Marie auprès de son Fils, j'ai promis à Marie que je me consacrerais aux personnes qui ont tant besoin d'aide
Par contre, je ne refuse pas votre Prière pour moi, je ne sais pas Prier pour moi!!
Merci
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102 - Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!! - Page 2 Empty Re: Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!!

Message par Isabelle-Marie Lun 21 Nov 2016 - 14:56

Marie du 65 a écrit:Oui j'aime beaucoup préparer cela le matin, pour moi c'est une grande Joie et en même temps j'apprend, que voulez-vous ce sont les Marie les meilleures lol!

Aucun doute là-dessus, c'est pourquoi sur ce forum nous aimons bien avoir recours à vous Wink
UDP
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Message par M1234 Lun 21 Nov 2016 - 14:59

nous aimons bien avoir recours à vous a écrit:

Sauf que moi je n'ai pas Ange aureole
Bien trouvé tout de même en UDP

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Message par Isabelle-Marie Lun 21 Nov 2016 - 15:06

Marie du 65 a écrit:Non, Non Isabelle-Marie c'est normal,j'ai été guérie ici à Lourdes par l'intercession de la Vierge Marie auprès de son Fils, j'ai promis à Marie que je me consacrerais aux personnes qui ont tant besoin d'aide
Par contre, je ne refuse pas votre Prière pour moi, je ne sais pas Prier pour moi!!
Merci

Super, comme ça, on n'a qu'à échanger, c'est ça la communion des saints Ange aureole
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