La vocation: n'ayez pas peur!
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La vocation: n'ayez pas peur!
Bonjour,
Beaucoup sont appelés à rentrer dans les ordres, qu'elles preuve d'amour d'accepter cette appel que Dieu lance pour certaines personnes par des signes.
Beaucoup de gens vous dirons que ce n'est plus à la mode mais cela reste le témoignage de ce monde.
Le Nouveau Testament parle du discernement des esprits : nous devons apprendre à reconnaître quel est l’esprit qui nous inspire, si c’est l’Esprit de Dieu qui nous conduit, ou bien si nous sommes uniquement séduits par les aspirations purement terrestres de notre propre esprit, ou par les esprits de mensonge : "Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils viennent de Dieu." (1 J, 4, 1)
I - Pour discerner nous devons avant tout regarder Jésus.
Par notre Baptême nous avons reçu le don de la Foi, il nous faut donc vivre en fils du Père, croire en son Fils Jésus qui est "la Voie, la Vérité, la Vie" (cf. Jn.14, 5). En lisant et méditant l’Écriture, nous apprendrons à vivre avec Jésus pour découvrir qui Il est, ce qu’Il fait, discerner le Diable son adversaire, voir ce que ce dernier trame contre Jésus et les âmes et comment Jésus le combat lors de la tentation au désert. (Mt 4,1-11). :
Approchez-vous de Jésus et essayez de « voir » ce qu’il est en mesure de vous offrir. N’ayez pas peur de franchir le seuil de sa maison, de parler avec lui face à face, comme on s’entretient avec un ami (cf. Ex 33, 11). N’ayez pas peur de la « vie nouvelle » qu’il vous offre ..., mettez-vous à l’école du Maître pour faire de votre vie une réponse à la « vocation » que depuis toujours, en pensant à vous avez amour, il a projetée pour vous. C’est vrai : Jésus est un ami exigeant, qui indique des objectifs élevés et qui demande que l’on sorte de soi-même pour aller à sa rencontre. « Celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera » (Mc 8,35). ... Il n’existe pas de raccourci vers le bonheur et la lumière ! De Jésus seul on peut recevoir des réponses qui ne trompent pas et qui ne déçoivent pas. ... (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie, 26/05/02)
Méditer ce qu’on lit conduit à se l’approprier en le confrontant avec soi-même. Ici, un autre livre est ouvert : celui de la vie. On passe des pensées à la réalité. A la mesure de l’humilité et de la foi, on y découvre les mouvements qui agitent le cœur et on peut les discerner. Il s’agit de faire la vérité pour venir à la Lumière : " Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ". (CEC 2706)
Il faut être aidé de personnes d’expérience, qui au contact du Christ ont eux-mêmes acquis dans leur propre vie une maturité spirituelle qu’elles peuvent, avec l’aide du Saint Esprit, mettre au service de ceux qui leur sont confiés, car le bon et le mauvais esprit se reconnaissent à leurs fruits selon ce que nous dit l’Apôtre saint Paul :
"Or je dis : laissez-vous mener par l’Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. ... le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : (Gal, 5, 16-23) C’est la charité fraternelle qui motive ce secours à autrui. Le discernement est le fruit de la docilité à l’Esprit qui donne à l’âme la claire vision de ce qu’elle doit faire.
Vivre en conformité avec les exigences de l’Église est nécessaire pour bien discerner. Le discernement des esprits est inséparable de l’union à l’Église puisque Jésus a assuré qu’Il serait avec elle jusqu’à la fin des Temps et qu’Il a promis son Esprit à l’Église.
CEC 1789 Quelques règles s’appliquent dans tous les cas :
Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
La " règle d’or " : " Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux " (Mt 7,12 ; cf. Lc 6,31 ; Tb 4, 15).
La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience : " En parlant contre les frères et en blessant leur conscience ..., c’est contre le Christ que vous péchez " (1 Co 8, 12). " Ce qui est bien, c’est de s’abstenir... de tout ce qui fait buter ou tomber ou faiblir ton frère " (Rm 14,21).
Donc : d’une manière habituelle nous avons à discerner en nous entre la force de la grâce et celle du péché
L’Esprit Saint nous fait discerner entre l’épreuve, nécessaire à la croissance de l’homme intérieur (cf. Lc 8,13-15 ; Ac 14,22 ; 2 Tm 3,12) en vue d’une " vertu éprouvée " (Rm 5,3-5), et la tentation, qui conduit au péché et à la mort (cf. Jc 1,14-15). Nous devons aussi discerner entre " être tenté " et " consentir " à la tentation. Enfin, le discernement démasque le mensonge de la tentation : apparemment, son objet est " bon, séduisant à voir, désirable " (Gn 3, 6), alors que, en réalité, son fruit est la mort. Dieu ne veut pas imposer le bien, il veut des être libres ... A quelque chose tentation est bonne. "Tous, sauf Dieu, ignorent ce que notre âme a reçu de Dieu, même nous. Mais la tentation le manifeste, pour nous apprendre à nous connaître, et par là, nous découvrir notre misère, et nous obliger à rendre grâce pour les biens que la tentation nous a manifestés" (Origène, or. 29). (CEC 2847)
Il reste à l’âme à agir en fonction du choix qui s’impose à elle, pour cela il lui faut implorer dans la prière le don de Force car Dieu nous laisse libre et ne contraint personne, recourir à l’aide des Sacrements, cette aide mystérieuse de la Présence de Dieu dans nos vies.
[Dans le Notre Père, nous demandons à Dieu] de ne pas nous laisser prendre le chemin qui conduit au péché. Nous sommes engagés dans le combat " entre la chair et l’Esprit ". Cette demande implore l’Esprit de discernement et de force. (CEC 2846)
"Chacun est responsable de ses choix. ... N’oubliez jamais que lorsqu’une pâte ne lève pas, ce n’est pas la faute de la pâte mais celle du levain. " (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie, 27/05/02)
" Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre. Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. " (Rm 12,1-2)
Acceptez donc avec un humble courage la proposition que Dieu vous fait. Dans sa toute-puissance et sa tendresse, il vous appelle à être des saints. Ce serait une folie que de se glorifier d’un tel appel, mais ce serait faire preuve d’irresponsabilité que de le repousser. ... « Vous êtes le sel de la terre ; vous êtes la lumière du monde » (Mt 5,13. 14). Jésus ne vous demande pas simplement de dire ou de faire quelque chose ; Jésus vous demande d’être sel et lumière ! Et pas seulement pour un jour, mais pour toute une vie. C’est un engagement qu’il vous propose de nouveau chaque matin et dans tous les milieux. ... Apportez votre contribution pour faire chaque jour davantage de votre pays une terre d’accueil, de prospérité et de paix. (Jean Paul II aux jeunes de Bulgarie, 27/05/02)
Pour s’aider on peut se faire un tableau en se posant les questions : qu’est-ce que pour moi le mariage ? Qu’est ce que pour moi la vocation religieuse ? Qu’est ce qui m’attire dans l’une et l’autre voie ? Choisir une voie nous fait toujours abandonner les autres, donc entraîne un renoncement.
Dieu est amour. Il vit en lui-même un mystère de communion et d’amour. En créant l’humanité de l’homme et de la femme à son image ... Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l’amour et à la communion (FC 11).
La famille chrétienne est une communion de personnes, trace et image de la communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint. Son activité procréatrice et éducative est le reflet de l’œuvre créatrice du Père. Elle est appelée à partager la prière et le sacrifice du Christ. La prière quotidienne et la lecture de la Parole de Dieu fortifient en elle la charité. La famille chrétienne est évangélisatrice et missionnaire. (CEC 2205)
Regardez ces personnes saisies par le Christ, qui montrent par leur maîtrise d’elles-mêmes, soutenues par la grâce et par l’amour de Dieu, le remède qui libère de l’avidité de posséder, de jouir, de dominer. N’oubliez pas les charismes qui ont formé de merveilleux « chercheurs de Dieu » et des bienfaiteurs de l’humanité, qui ont ouvert des voies sûres à ceux qui cherchent Dieu d’un cœur sincère. Considérez le grand nombre de saints qui se sont épanouis dans ce genre de vie, considérez le bien fait au monde, hier et aujourd’hui, par ceux qui se sont offerts à Dieu ! Notre monde n’a-t-il pas besoin de joyeux témoins et prophètes de la puissance bienfaisante de l’amour de Dieu ? N’a-t-il pas aussi besoin d’hommes et de femmes qui, par leur vie et par leur action, sachent semer des germes de paix et de fraternité ? (VC 108)
Certains membres sont appelés par Dieu, dans et par l’Église, à un service spécial de la communauté. Ces serviteurs sont choisis et consacrés par le sacrement de l’Ordre, par lequel l’Esprit Saint les rend aptes à agir en la personne du Christ-Tête pour le service de tous les membres de l’Église (cf. PO 2 et 15). Le ministre ordonné est comme " l’icône " du Christ Prêtre. Puisque c’est dans l’Eucharistie que se manifeste pleinement le sacrement de l’Église, c’est dans la présidence de l’Eucharistie que le ministère de l’évêque apparaît d’abord, et en Communion avec lui, celui des prêtres et des diacres. (CEC 1142)
Conclusion
Notre but commun est de vouloir répondre au Vouloir Divin. Il faut le demander dans la prière et faire vérifier nos choix à une autorité spirituelle qui nous aide à voir quel esprit nous conduit.
N’ayons pas peur ! La Bible ne cesse pas de le dire : plus de 365 fois, et le Saint Père après elle de nombreuses fois. "n’ayez pas peur", "avancez au large".
"Je suis convaincu que la jeunesse n’est pas seulement un temps de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, mais une période de la vie que Dieu accorde comme un don et comme une tâche à toute personne. Un temps durant lequel il faut chercher, comme le jeune de l’Évangile (cf. Mt 16,20), la réponse aux interrogations fondamentales et découvrir non seulement le sens de l’existence, mais aussi un projet concret pour la bâtir. ... le temps où l’on pose les fondations ; une occasion à ne pas perdre, car elle ne reviendra pas !" (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie 27/05/02)
Chacun doit prendre ses responsabilités pour grandir dans le Seigneur ! Un échec dans ce domaine n’est pas un empêchement pour avancer mais une étape, une expérience qui nous fait progresser. Loin de s’attrister il faut rendre grâce. C’est le Seigneur qui est le Maître et donc il faut Lui laisser les rênes et redire souvent avec Jésus "que ta volonté soit faite" ou "non ma volonté, mais la tienne" et demander à la Vierge du OUI de savoir comme elle reconnaître la Présence de Dieu dans nos vies.
Vous êtes jeunes : rendez Gloire à Dieu pour le merveilleux don de la vie. Il a un projet d’Amour sur chacun, il faut savoir être patient, Il vous le découvrira en son temps si de votre côté vous vivez en généreux témoin de son Amour, ce dont notre siècle naissant a tant besoin ! Regardez Celui qui est sur la Croix et vous comprendrez l’AMOUR.
Beaucoup sont appelés à rentrer dans les ordres, qu'elles preuve d'amour d'accepter cette appel que Dieu lance pour certaines personnes par des signes.
Beaucoup de gens vous dirons que ce n'est plus à la mode mais cela reste le témoignage de ce monde.
Le Nouveau Testament parle du discernement des esprits : nous devons apprendre à reconnaître quel est l’esprit qui nous inspire, si c’est l’Esprit de Dieu qui nous conduit, ou bien si nous sommes uniquement séduits par les aspirations purement terrestres de notre propre esprit, ou par les esprits de mensonge : "Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils viennent de Dieu." (1 J, 4, 1)
I - Pour discerner nous devons avant tout regarder Jésus.
Par notre Baptême nous avons reçu le don de la Foi, il nous faut donc vivre en fils du Père, croire en son Fils Jésus qui est "la Voie, la Vérité, la Vie" (cf. Jn.14, 5). En lisant et méditant l’Écriture, nous apprendrons à vivre avec Jésus pour découvrir qui Il est, ce qu’Il fait, discerner le Diable son adversaire, voir ce que ce dernier trame contre Jésus et les âmes et comment Jésus le combat lors de la tentation au désert. (Mt 4,1-11). :
Approchez-vous de Jésus et essayez de « voir » ce qu’il est en mesure de vous offrir. N’ayez pas peur de franchir le seuil de sa maison, de parler avec lui face à face, comme on s’entretient avec un ami (cf. Ex 33, 11). N’ayez pas peur de la « vie nouvelle » qu’il vous offre ..., mettez-vous à l’école du Maître pour faire de votre vie une réponse à la « vocation » que depuis toujours, en pensant à vous avez amour, il a projetée pour vous. C’est vrai : Jésus est un ami exigeant, qui indique des objectifs élevés et qui demande que l’on sorte de soi-même pour aller à sa rencontre. « Celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera » (Mc 8,35). ... Il n’existe pas de raccourci vers le bonheur et la lumière ! De Jésus seul on peut recevoir des réponses qui ne trompent pas et qui ne déçoivent pas. ... (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie, 26/05/02)
Méditer ce qu’on lit conduit à se l’approprier en le confrontant avec soi-même. Ici, un autre livre est ouvert : celui de la vie. On passe des pensées à la réalité. A la mesure de l’humilité et de la foi, on y découvre les mouvements qui agitent le cœur et on peut les discerner. Il s’agit de faire la vérité pour venir à la Lumière : " Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ". (CEC 2706)
Il faut être aidé de personnes d’expérience, qui au contact du Christ ont eux-mêmes acquis dans leur propre vie une maturité spirituelle qu’elles peuvent, avec l’aide du Saint Esprit, mettre au service de ceux qui leur sont confiés, car le bon et le mauvais esprit se reconnaissent à leurs fruits selon ce que nous dit l’Apôtre saint Paul :
"Or je dis : laissez-vous mener par l’Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. ... le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi : (Gal, 5, 16-23) C’est la charité fraternelle qui motive ce secours à autrui. Le discernement est le fruit de la docilité à l’Esprit qui donne à l’âme la claire vision de ce qu’elle doit faire.
Vivre en conformité avec les exigences de l’Église est nécessaire pour bien discerner. Le discernement des esprits est inséparable de l’union à l’Église puisque Jésus a assuré qu’Il serait avec elle jusqu’à la fin des Temps et qu’Il a promis son Esprit à l’Église.
CEC 1789 Quelques règles s’appliquent dans tous les cas :
Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
La " règle d’or " : " Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux " (Mt 7,12 ; cf. Lc 6,31 ; Tb 4, 15).
La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience : " En parlant contre les frères et en blessant leur conscience ..., c’est contre le Christ que vous péchez " (1 Co 8, 12). " Ce qui est bien, c’est de s’abstenir... de tout ce qui fait buter ou tomber ou faiblir ton frère " (Rm 14,21).
Donc : d’une manière habituelle nous avons à discerner en nous entre la force de la grâce et celle du péché
L’Esprit Saint nous fait discerner entre l’épreuve, nécessaire à la croissance de l’homme intérieur (cf. Lc 8,13-15 ; Ac 14,22 ; 2 Tm 3,12) en vue d’une " vertu éprouvée " (Rm 5,3-5), et la tentation, qui conduit au péché et à la mort (cf. Jc 1,14-15). Nous devons aussi discerner entre " être tenté " et " consentir " à la tentation. Enfin, le discernement démasque le mensonge de la tentation : apparemment, son objet est " bon, séduisant à voir, désirable " (Gn 3, 6), alors que, en réalité, son fruit est la mort. Dieu ne veut pas imposer le bien, il veut des être libres ... A quelque chose tentation est bonne. "Tous, sauf Dieu, ignorent ce que notre âme a reçu de Dieu, même nous. Mais la tentation le manifeste, pour nous apprendre à nous connaître, et par là, nous découvrir notre misère, et nous obliger à rendre grâce pour les biens que la tentation nous a manifestés" (Origène, or. 29). (CEC 2847)
Il reste à l’âme à agir en fonction du choix qui s’impose à elle, pour cela il lui faut implorer dans la prière le don de Force car Dieu nous laisse libre et ne contraint personne, recourir à l’aide des Sacrements, cette aide mystérieuse de la Présence de Dieu dans nos vies.
[Dans le Notre Père, nous demandons à Dieu] de ne pas nous laisser prendre le chemin qui conduit au péché. Nous sommes engagés dans le combat " entre la chair et l’Esprit ". Cette demande implore l’Esprit de discernement et de force. (CEC 2846)
"Chacun est responsable de ses choix. ... N’oubliez jamais que lorsqu’une pâte ne lève pas, ce n’est pas la faute de la pâte mais celle du levain. " (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie, 27/05/02)
" Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre. Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. " (Rm 12,1-2)
Acceptez donc avec un humble courage la proposition que Dieu vous fait. Dans sa toute-puissance et sa tendresse, il vous appelle à être des saints. Ce serait une folie que de se glorifier d’un tel appel, mais ce serait faire preuve d’irresponsabilité que de le repousser. ... « Vous êtes le sel de la terre ; vous êtes la lumière du monde » (Mt 5,13. 14). Jésus ne vous demande pas simplement de dire ou de faire quelque chose ; Jésus vous demande d’être sel et lumière ! Et pas seulement pour un jour, mais pour toute une vie. C’est un engagement qu’il vous propose de nouveau chaque matin et dans tous les milieux. ... Apportez votre contribution pour faire chaque jour davantage de votre pays une terre d’accueil, de prospérité et de paix. (Jean Paul II aux jeunes de Bulgarie, 27/05/02)
Pour s’aider on peut se faire un tableau en se posant les questions : qu’est-ce que pour moi le mariage ? Qu’est ce que pour moi la vocation religieuse ? Qu’est ce qui m’attire dans l’une et l’autre voie ? Choisir une voie nous fait toujours abandonner les autres, donc entraîne un renoncement.
Dieu est amour. Il vit en lui-même un mystère de communion et d’amour. En créant l’humanité de l’homme et de la femme à son image ... Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l’amour et à la communion (FC 11).
La famille chrétienne est une communion de personnes, trace et image de la communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint. Son activité procréatrice et éducative est le reflet de l’œuvre créatrice du Père. Elle est appelée à partager la prière et le sacrifice du Christ. La prière quotidienne et la lecture de la Parole de Dieu fortifient en elle la charité. La famille chrétienne est évangélisatrice et missionnaire. (CEC 2205)
Regardez ces personnes saisies par le Christ, qui montrent par leur maîtrise d’elles-mêmes, soutenues par la grâce et par l’amour de Dieu, le remède qui libère de l’avidité de posséder, de jouir, de dominer. N’oubliez pas les charismes qui ont formé de merveilleux « chercheurs de Dieu » et des bienfaiteurs de l’humanité, qui ont ouvert des voies sûres à ceux qui cherchent Dieu d’un cœur sincère. Considérez le grand nombre de saints qui se sont épanouis dans ce genre de vie, considérez le bien fait au monde, hier et aujourd’hui, par ceux qui se sont offerts à Dieu ! Notre monde n’a-t-il pas besoin de joyeux témoins et prophètes de la puissance bienfaisante de l’amour de Dieu ? N’a-t-il pas aussi besoin d’hommes et de femmes qui, par leur vie et par leur action, sachent semer des germes de paix et de fraternité ? (VC 108)
Certains membres sont appelés par Dieu, dans et par l’Église, à un service spécial de la communauté. Ces serviteurs sont choisis et consacrés par le sacrement de l’Ordre, par lequel l’Esprit Saint les rend aptes à agir en la personne du Christ-Tête pour le service de tous les membres de l’Église (cf. PO 2 et 15). Le ministre ordonné est comme " l’icône " du Christ Prêtre. Puisque c’est dans l’Eucharistie que se manifeste pleinement le sacrement de l’Église, c’est dans la présidence de l’Eucharistie que le ministère de l’évêque apparaît d’abord, et en Communion avec lui, celui des prêtres et des diacres. (CEC 1142)
Conclusion
Notre but commun est de vouloir répondre au Vouloir Divin. Il faut le demander dans la prière et faire vérifier nos choix à une autorité spirituelle qui nous aide à voir quel esprit nous conduit.
N’ayons pas peur ! La Bible ne cesse pas de le dire : plus de 365 fois, et le Saint Père après elle de nombreuses fois. "n’ayez pas peur", "avancez au large".
"Je suis convaincu que la jeunesse n’est pas seulement un temps de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, mais une période de la vie que Dieu accorde comme un don et comme une tâche à toute personne. Un temps durant lequel il faut chercher, comme le jeune de l’Évangile (cf. Mt 16,20), la réponse aux interrogations fondamentales et découvrir non seulement le sens de l’existence, mais aussi un projet concret pour la bâtir. ... le temps où l’on pose les fondations ; une occasion à ne pas perdre, car elle ne reviendra pas !" (Jean-Paul II aux jeunes de Bulgarie 27/05/02)
Chacun doit prendre ses responsabilités pour grandir dans le Seigneur ! Un échec dans ce domaine n’est pas un empêchement pour avancer mais une étape, une expérience qui nous fait progresser. Loin de s’attrister il faut rendre grâce. C’est le Seigneur qui est le Maître et donc il faut Lui laisser les rênes et redire souvent avec Jésus "que ta volonté soit faite" ou "non ma volonté, mais la tienne" et demander à la Vierge du OUI de savoir comme elle reconnaître la Présence de Dieu dans nos vies.
Vous êtes jeunes : rendez Gloire à Dieu pour le merveilleux don de la vie. Il a un projet d’Amour sur chacun, il faut savoir être patient, Il vous le découvrira en son temps si de votre côté vous vivez en généreux témoin de son Amour, ce dont notre siècle naissant a tant besoin ! Regardez Celui qui est sur la Croix et vous comprendrez l’AMOUR.
Re: La vocation: n'ayez pas peur!
Sainte Thérèse de Lisieux et sa demande au St Père...
(extrait d'"Histoire d'une Ame").
Le dimanche 20 novembre après nous être habillés suivant le cérémonial du Vatican (c'est-à-dire en noir, avec une mantille de dentelle pour coiffure) et nous être décorées d'une large médaille de Léon XIII suspendue à un ruban bleu et blanc, nous avons fait notre entrée au Vatican dans la chapelle du Souverain Pontife. A 8 heures, notre émotion fut profonde en le voyant entrer pour célébrer la Ste Messe...Après avoir béni les nombreux pélerins réunis autour de lui, il gravit les degrés du St Autel et nous montra par sa piété digne du Vicaire de Jésus qu'il était véritablement "le Saint Père". Mon coeur battait bien fort et mes prières étaient bien ardentes pendant que Jésus descendait entre les mains de son Pontife, cependant j'étais remplie de confiance, l'Evangile de ce jour renfermait ces ravissantes paroles :" ne craignez pas, petit troupeau, car il a plu à mon Père de vous donner Son royaume". Non je ne craignais pas, j'espérais que le royaume du carmel m'appartiendrait bientôt, je ne pensais pas alors à ces autres paroles de Jésus : "Je vous prépare mon royaume comme mon Père me l'a préparé". C'est-à-dire je vous réserve des croix et des épreuves, c'est ainsi que vous serez digne de posséder ce royaume après lequel vous soupirez ; puisqu'il a été nécessaire que le Christ souffrît et qu'il entrât par là dans sa gloire, si vous désirez avoir place à ses côté, buvez le calice qu'il a bu lui-même !... Ce calice, il me fut présenté par le Saint Père et mes larmes se mélèrent à l'amer breuvage qui m'était offert. Après la messe d'action de grâces qui suivit celle de Sa Sainteté, l'audience commença. Léon XIII était assis sur un grand fauteuil, il était vêtu simplement / d'une soutane blanche, d'un camail de même couleur et n'avait sur la tête qu'une petite calotte.
Autour de lui, se tenaient des cardinaux, archevêques et évêques mais je ne les ai vus qu'en général, étant occupèe du St Père ; nous passions devant lui en procession, chaque pélerin s'agenouillait à son tour, baisait le pied et la main de Léon XIII, recevait sa bénédiction et deux gardes-nobles le touchaient par cérémonie, lui indiquant par là de se lever (au pélerin). Avant de pénétrer dans l'appartement pontifical, j'étais bien résolue à parler, mais je sentis mon courage faiblir en voyant à la droite du St Père, "Mr Révérony" !.. Presqu'au même instant, on nous dit de sa part qu'il défendait de parler à Léon XIII, l'audience se prolongeant trop longtemps... Je me tournai vers ma Céline chérie, afin de savoir son avis : "Parle !" me dit-elle. Un instant après, j'étais aux pieds du St Père ; ayant baisé sa mule, il me présentait sa main, mais au lieu de la baiser, je joignis les miennes et levant vers son visage mes yeux baignés de larmes, je m'écriai : "Très Saint Père, j'ai une grande grâce à vous demande !..." Alors le Souverain Pontife baissa la tête vers moi, de manière que ma figure touchait presque la sienne, et je vis ses yeux noirs et profonds se fixer sur moi et sembler me pénétrer jusqu'au fond de l'âme. -"Très Saint Père, lui dis-je, en l'honneur de votre jubilé permettez-moi d'entrer au carmel à 15 ans !.."
Alors le Saint Père a répondu :"Ma chère enfant, si le Bon Dieu le veut, vous entrerez ; laissez faire vos supérieurs".
(extrait d'"Histoire d'une Ame").
Le dimanche 20 novembre après nous être habillés suivant le cérémonial du Vatican (c'est-à-dire en noir, avec une mantille de dentelle pour coiffure) et nous être décorées d'une large médaille de Léon XIII suspendue à un ruban bleu et blanc, nous avons fait notre entrée au Vatican dans la chapelle du Souverain Pontife. A 8 heures, notre émotion fut profonde en le voyant entrer pour célébrer la Ste Messe...Après avoir béni les nombreux pélerins réunis autour de lui, il gravit les degrés du St Autel et nous montra par sa piété digne du Vicaire de Jésus qu'il était véritablement "le Saint Père". Mon coeur battait bien fort et mes prières étaient bien ardentes pendant que Jésus descendait entre les mains de son Pontife, cependant j'étais remplie de confiance, l'Evangile de ce jour renfermait ces ravissantes paroles :" ne craignez pas, petit troupeau, car il a plu à mon Père de vous donner Son royaume". Non je ne craignais pas, j'espérais que le royaume du carmel m'appartiendrait bientôt, je ne pensais pas alors à ces autres paroles de Jésus : "Je vous prépare mon royaume comme mon Père me l'a préparé". C'est-à-dire je vous réserve des croix et des épreuves, c'est ainsi que vous serez digne de posséder ce royaume après lequel vous soupirez ; puisqu'il a été nécessaire que le Christ souffrît et qu'il entrât par là dans sa gloire, si vous désirez avoir place à ses côté, buvez le calice qu'il a bu lui-même !... Ce calice, il me fut présenté par le Saint Père et mes larmes se mélèrent à l'amer breuvage qui m'était offert. Après la messe d'action de grâces qui suivit celle de Sa Sainteté, l'audience commença. Léon XIII était assis sur un grand fauteuil, il était vêtu simplement / d'une soutane blanche, d'un camail de même couleur et n'avait sur la tête qu'une petite calotte.
Autour de lui, se tenaient des cardinaux, archevêques et évêques mais je ne les ai vus qu'en général, étant occupèe du St Père ; nous passions devant lui en procession, chaque pélerin s'agenouillait à son tour, baisait le pied et la main de Léon XIII, recevait sa bénédiction et deux gardes-nobles le touchaient par cérémonie, lui indiquant par là de se lever (au pélerin). Avant de pénétrer dans l'appartement pontifical, j'étais bien résolue à parler, mais je sentis mon courage faiblir en voyant à la droite du St Père, "Mr Révérony" !.. Presqu'au même instant, on nous dit de sa part qu'il défendait de parler à Léon XIII, l'audience se prolongeant trop longtemps... Je me tournai vers ma Céline chérie, afin de savoir son avis : "Parle !" me dit-elle. Un instant après, j'étais aux pieds du St Père ; ayant baisé sa mule, il me présentait sa main, mais au lieu de la baiser, je joignis les miennes et levant vers son visage mes yeux baignés de larmes, je m'écriai : "Très Saint Père, j'ai une grande grâce à vous demande !..." Alors le Souverain Pontife baissa la tête vers moi, de manière que ma figure touchait presque la sienne, et je vis ses yeux noirs et profonds se fixer sur moi et sembler me pénétrer jusqu'au fond de l'âme. -"Très Saint Père, lui dis-je, en l'honneur de votre jubilé permettez-moi d'entrer au carmel à 15 ans !.."
Alors le Saint Père a répondu :"Ma chère enfant, si le Bon Dieu le veut, vous entrerez ; laissez faire vos supérieurs".
lau- Pour le roi
- Messages : 633
Inscription : 08/11/2007
Re: La vocation: n'ayez pas peur!
Jésus nous demande de prier pour les vocations.
Lau
Avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus s'en alla dans la montagne et passa toute la nuit à prier (Luc 6/12) Voyant un jour les foules fatiguées et abattues comme des brebis sans berger, Jésus eut pitié d’elles et dit : " La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson " (Mat. 9, 36-38).
Lau
lau- Pour le roi
- Messages : 633
Inscription : 08/11/2007
Re: La vocation: n'ayez pas peur!
De l’excellence du Sacrement de l’autel et de la dignité du sacerdoce.
(Chapitre 5 de L’Imitation de Jésus-Christ)
Quand vous auriez la pureté des Anges et al sainteté de Jean-Baptiste, vous en seriez pas digne de recevoir ni même de toucher ce sacrement.
Car ce ne sont pas les mérites de l’homme qui lui donnent le droit de consacrer et de toucher le corps de Jésus-Christ et de se nourrir du pain des Anges.
Ô mystère ineffable ! ô sublime dignité des prêtres, auxquels est donné ce qui n’a point été accordé aux Anges !
Car les prêtres validement ordonnés dans l’Eglise ont seuls le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ.
Le prêtre est le ministre de Dieu ; il use de la parole de Dieu selon le commandement et l’institution de Dieu ; mais Dieu, à la volonté de qui tout est soumis, à qui tout obéit, lorsqu’il commande, est le principal auteur du miracle qui s’accomplit sur l’autel, et c’est lui qui l’opère invisiblement.
Vous devez donc, dans cet auguste Sacrement, croire plus à la toute-puissance de Dieu qu’à vos propres sens et à ce qui paraît aux yeux : et vous ne sauriez dès lors approcher de l’autel avec assez de respect et de crainte.
Pensez à ce que vous êtes, et considérez quel est Celui dont vous avez été fait le ministre par l’imposition des mains de l’évêque.
Vous avez été fait prêtre, et consacré pour célébrer les saints mystères : maintenant soyez fidèle à offrir à Dieu le sacrifice avec ferveur, au temps convenable, et que toute votre conduite soit irrépréhensible.
Votre fardeau n’est pas plus léger ; vous êtes lié, au contraire, par des obligations plus étroites, et obligé à une plus grande sainteté.
Un prêtre doit être orné de toutes les vertus et donner aux autres, l’exemple d’une vie pure.
Ses mœurs ne doivent point ressembler à celles du peuple : il ne doit pas marcher dans les voies communes ; mais il doit vivre comme les Anges dans le Ciel, ou comme les hommes parfaits sur la terre.
Le prêtre, revêtu des habits sacrés, tient la place de Jésus-Christ afin d’offrir à Dieu d’humbles supplications pour lui-même et pour tout le peuple.
Il porte devant et derrière lui le signe de la croix du Sauveur, afin que le souvenir de sa passion lui soit toujours présent.
Il porte devant lui la croix sur la chasuble, afin de considérer attentivement les traces de Jésus-Christ, et de s’animer à les suivre.
Il porte la croix derrière lui, afin d’apprendre à souffrir avec douceur pour Dieu tout ce que les hommes peuvent lui faire de mal.
Il porte la croix devant lui, afin de pleurer ses propres péchés ; derrière lui, afin que, par une tendre compassion, il pleure aussi les péchés des autres ; et se souvenant qu’il est établi médiateur entre Dieu et le pécheur, il ne se lasse point d’offrir des prières et des sacrifices, jusqu’à ce qu’il ait obtenu grâce et miséricorde.
Quand le prêtre célèbre, il honore Dieu, il réjouit les Anges, il édifie l’Eglise, il procure des secours aux vivants, du repos aux morts, et se rend lui-même participant de tous les biens.
(Chapitre 5 de L’Imitation de Jésus-Christ)
Quand vous auriez la pureté des Anges et al sainteté de Jean-Baptiste, vous en seriez pas digne de recevoir ni même de toucher ce sacrement.
Car ce ne sont pas les mérites de l’homme qui lui donnent le droit de consacrer et de toucher le corps de Jésus-Christ et de se nourrir du pain des Anges.
Ô mystère ineffable ! ô sublime dignité des prêtres, auxquels est donné ce qui n’a point été accordé aux Anges !
Car les prêtres validement ordonnés dans l’Eglise ont seuls le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ.
Le prêtre est le ministre de Dieu ; il use de la parole de Dieu selon le commandement et l’institution de Dieu ; mais Dieu, à la volonté de qui tout est soumis, à qui tout obéit, lorsqu’il commande, est le principal auteur du miracle qui s’accomplit sur l’autel, et c’est lui qui l’opère invisiblement.
Vous devez donc, dans cet auguste Sacrement, croire plus à la toute-puissance de Dieu qu’à vos propres sens et à ce qui paraît aux yeux : et vous ne sauriez dès lors approcher de l’autel avec assez de respect et de crainte.
Pensez à ce que vous êtes, et considérez quel est Celui dont vous avez été fait le ministre par l’imposition des mains de l’évêque.
Vous avez été fait prêtre, et consacré pour célébrer les saints mystères : maintenant soyez fidèle à offrir à Dieu le sacrifice avec ferveur, au temps convenable, et que toute votre conduite soit irrépréhensible.
Votre fardeau n’est pas plus léger ; vous êtes lié, au contraire, par des obligations plus étroites, et obligé à une plus grande sainteté.
Un prêtre doit être orné de toutes les vertus et donner aux autres, l’exemple d’une vie pure.
Ses mœurs ne doivent point ressembler à celles du peuple : il ne doit pas marcher dans les voies communes ; mais il doit vivre comme les Anges dans le Ciel, ou comme les hommes parfaits sur la terre.
Le prêtre, revêtu des habits sacrés, tient la place de Jésus-Christ afin d’offrir à Dieu d’humbles supplications pour lui-même et pour tout le peuple.
Il porte devant et derrière lui le signe de la croix du Sauveur, afin que le souvenir de sa passion lui soit toujours présent.
Il porte devant lui la croix sur la chasuble, afin de considérer attentivement les traces de Jésus-Christ, et de s’animer à les suivre.
Il porte la croix derrière lui, afin d’apprendre à souffrir avec douceur pour Dieu tout ce que les hommes peuvent lui faire de mal.
Il porte la croix devant lui, afin de pleurer ses propres péchés ; derrière lui, afin que, par une tendre compassion, il pleure aussi les péchés des autres ; et se souvenant qu’il est établi médiateur entre Dieu et le pécheur, il ne se lasse point d’offrir des prières et des sacrifices, jusqu’à ce qu’il ait obtenu grâce et miséricorde.
Quand le prêtre célèbre, il honore Dieu, il réjouit les Anges, il édifie l’Eglise, il procure des secours aux vivants, du repos aux morts, et se rend lui-même participant de tous les biens.
lau- Pour le roi
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