Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
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Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Ravie974
Mon pseudo ce n'est pas eternal c'est eternia.
Il me semble que j'ai le droit de demander quelque chose que je ne comprend pas, si c'est interdit n'hésiter pas à me le signaler.
En attendant je vous vous remercie de votre réponse.
Mon pseudo ce n'est pas eternal c'est eternia.
Il me semble que j'ai le droit de demander quelque chose que je ne comprend pas, si c'est interdit n'hésiter pas à me le signaler.
En attendant je vous vous remercie de votre réponse.
Invité- Invité
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Bonsoir,
Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est qu'être "conservé en état de grâce sanctifiante", s'il vous plaît ? (C'est dans les 7 Pater )
Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est qu'être "conservé en état de grâce sanctifiante", s'il vous plaît ? (C'est dans les 7 Pater )
Doolin- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 163
Localisation : France
Inscription : 01/12/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
[b]Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen[b]
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen[b]
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
@Eternia15
Excuse moi d'avoir écorcher ton pseudo , c'était vraiment involontaire
Désolée encore pour ton pseudo
Amitiés franternelle
@Doolin
LA GRÂCE SANCTIFIANTE ET LA VIE CHRÉTIENNE
La vie chrétienne, ainsi appelée parce qu’elle nous a été apportée par le Christ, vrai Dieu et vrai homme, c’est notre vie éternelle du ciel déjà inaugurée dès maintenant, avec tout ce qui la compose, la remplit, avec tous ses éléments, sauf un seul : nous ne voyons pas Dieu. Et, par suite, notre charité n’est pas excitée comme elle le sera par la vision divine ; et aussi, il est toujours possible que nous perdions cette vie, tandis qu’au ciel, nous ne pourrons pas nous en détacher.
Est-ce que maintenant nous possédons Dieu aussi réellement et substantiellement que dans la vie éternelle ? Oui. Notre âme a ce bonheur quand elle possède la grâce sanctifiante ; nous possédons Dieu aussi réellement que les bienheureux.
Dieu est partout et tout entier partout. Nous ne pouvons pas facilement nous en faire une idée. Dieu, qui est l’Esprit infini, est d’une manière spéciale en tout. Notre âme est dans tout notre corps. Dieu est dans toute la création. Partout où il crée, conserve, fait agir, Dieu existe tout entier. Quand nous disons que Dieu est immense, cela signifie qu’il est absolument partout présent, non seulement comme nous, quand nous voyons, mais par sa personne, réellement, substantiellement. Il ne peut faire les choses sans les créer, et on est là où on crée, sans intermédiaire. Il est donc en tout.
Mais combien il est plus en l’âme du juste ! S’il est tout entier dans les choses, c’est qu’il le faut, puisqu’il produit l’être de toute chose ; mais il y est matériellement, avec indifférence complète du côté de l’être qui ne se doute pas de sa présence, qui n’a pas de quoi savoir qu’il reçoit son Dieu. Il impose là sa présence. Dans une âme humaine, Dieu rencontre déjà un pouvoir lointain de le connaître et de l’aimer. Mais quand cette âme possède la grâce sanctifiante, qui est une participation à la nature divine elle-même, qui lui permet de faire les actes réservés à Dieu, de le connaître et de l’aimer, elle est capable de se saisir de son Dieu, elle est divinisée. Elle peut faire, dans son plan de créature, cet acte souverain de Dieu qui se saisit, se possède lui-même, par sa connaissance et son amour, dans sa vie éternelle. Quand l’âme est capable de se saisir ainsi de Dieu, il demeure en elle doublement : d’abord par cette présence nécessaire qu’il a en tout être, ensuite parce que l’âme, par la pensée et par l’amour, a le pouvoir de s’ouvrir devant cette présence, étant capable de recevoir cet hôte intérieur et de l’hospitaliser. C’est ce qu’on appelle l’habitation de Dieu dans les âmes des justes. Dieu y est comme chez lui. L’âme, esprit vivant, s’ouvre pour recevoir le Divin Esprit ; par sa pensée et son amour divinisés, elle a pouvoir d’atteindre l’Esprit Divin, de le connaître, de l’aimer, d’entrer avec lui en relations, relations inégales, mais intimes, puisque, de part et d’autre, on a de quoi se comprendre et s’aimer.
La vie chrétienne est donc l’habitation personnelle de Dieu avec l’âme qui s’ouvre pour lui donner l’hospitalité. Cela se réalise par la puissance qui fait les enfants de Dieu, dont parle l’évangile de saint Jean (Jean, I, 12.). Nous avons tout cela si, par la miséricorde divine, nous sommes en état de grâce. Dieu siège dans le fond de nous-mêmes. Quand nous désirons sa présence, c’est là qu’il nous faut chercher l’hôte intérieur, l’ami avec lequel nous pouvons mener, dans une certaine familiarité, une vie intime, béatifiante pour ceux qui comprennent ces choses.
L’âme dans cet état est une sorte de semence de l’éternité. Dans la semence, il y a tout ce qui fera la plante ; il suffira qu’elle soit nourrie par l’humidité, par le soleil, pour que tout se déploie ; mais cela ne changera pas sa nature. Notre âme, avec sa capacité de saisir Dieu, et Dieu, germe fécondant, se trouvant à l’intérieur de l’âme, c’est la semence du ciel, de la béatitude ; au fond, le ciel et l’âme juste, c’est la même chose ; tout est préparé en celle-ci, mais ce n’est pas l’époque de la moisson. Ce don est fait dès le baptême : dans le petit enfant baptisé, il y a Dieu substantiellement présent, et par la grâce sanctifiante, il y a la capacité de s’emparer de Dieu.
Quand nous toucherons notre vie éternelle, il n’y aura pas à regarder à l’est ni au couchant ; elle jaillira des profondeurs de l’âme sanctifiée par la grâce, elle sera la révélation de ce que nous étions : « Ce que nous serons n’a pas encore apparu », dit saint Paul, mais déjà cela est. Dans le fond de nos âmes, il y a tout ce qui fera notre béatitude. Dieu y est substantiellement présent. Le Père est là, le Fils est là, le Saint-Esprit est là ; et là, le Père engendre son Verbe, le Verbe, expression parfaite du Père, reflète le Père ; et tous deux s’aiment infiniment, et de cet amour procède le Saint-Esprit. Vie d’intimité du Parfait avec lui-même, dans la connaissance et l’amour. L’âme chrétienne est, par la foi, le témoin de ce spectacle si extraordinaire qui se passe en elle et qui la met dans un état d’adoration.
Dieu est là, mais nous avons cependant encore une route à parcourir. D’un côté, nous sommes au terme puisque nous avons Dieu ; mais d’un autre côté, nous ne l’avons pas pour le posséder toujours, et nous ne jouissons pas du spectacle visible de sa perfection et de sa gloire : nous devons gagner notre éternité définitive par les actes de la vie chrétienne. Le petit enfant qui meurt après son baptême est transporté au lieu de la divine vision ; pour nous, nous avons à faire fructifier les dons que Dieu nous a faits. Nous avons vu sa mise, il faut maintenant nos efforts. La route qui nous sépare de l’éternité est longue, difficile, semée d’obstacles ; et puis, il y a divers degrés, on peut y parvenir plus ou moins vite et plus ou moins parfaitement, obtenir une vue plus ou moins complète de ce spectacle, une possession plus ou moins grande de ce bien infini.
Rôle du Saint-Esprit dans la vie chrétienne.
Or, Dieu ne reste pas inactif vis-à-vis des efforts que nous devons faire pour parcourir la route qui nous fera rejoindre notre destinée définitive. Et d’abord, c’est lui qui a créé notre âme et qui lui a donné la grâce avec ces vertus infuses qui s’appellent les vertus théologales et les vertus morales, qui lui a donné aussi les dons du Saint-Esprit. Mais, de plus, au dedans de nous, il conserve, entretient, met en mouvement cette vie que nous tenons de lui. Il n’est pas un geste de notre vie spirituelle sans que Dieu soit là.
Et c’est maintenant qu’apparaît le rôle du Saint-Esprit. Quand il s’agit de créer, tout est commun au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Le Père a voulu que, pour l’œuvre du salut, le Fils s’incarnât et souffrît pour nous. L’un et l’autre ont voulu, le salut accompli, que le Saint-Esprit fût chargé de la continuer par la sanctification de nos âmes. Le Christ, sans doute, est toujours là ; il est la tête de l’Eglise, il nous vivifie par ses sacrements, nous distribue ses grâces actuelles, nous instruit par la sainte Eglise, nous enveloppe de son action. Mais surtout, il nous envoie perpétuellement sont Esprit-Saint : « Je vous enverrai le Saint-Esprit, dit-il, il vous enseignera, vous suggérera toutes choses et sera le consolateur de mon départ » (Jean, XIV, 16, 26). C’est au Saint-Esprit qu’est dévolu, d’une manière mystérieuse, le soin de notre sanctification. Il est le maître de la route, chargé, par le Père et par le Fils, de nous conduire à la vie éternelle.
Or, le Saint-Esprit a deux façons de nous conduire. Souffle d’amour du Père et du Fils, il agit sous forme d’inspirations qui prennent une double voie. Quelquefois, simplement, il nous laisse agir par nous-mêmes, faire des actes de foi, d’espérance, de charité, ou des actes de prudence, de justice, de force ou de tempérance ; nous mettons nous-mêmes ces actes en branle. Le Saint-Esprit veille sur cette action, nous sommes sous l’impression de cet amour divin ; mais nous gardons la maîtrise, la conduite de notre vie. Pour faire un acte d’adoration, par exemple, nous nous y appliquons, nous faisons nous-mêmes un effort ; de même, pour un acte de justice ou de charité, nous réfléchissons à la meilleure manière de faire, nous veillons à ne pas blesser la charité par nos paroles, nous agissons fortement pour réprimer notre impression… Le Saint-Esprit n’est pas absent, il est la cause première qui applique à l’action nos énergies surnaturelles ; mais nous gardons la direction. Et c’est là le fond de la vie chrétienne : le gouvernement surnaturel, mais personnel, de nous-mêmes par les vertus chrétiennes.
Cela a ses inconvénients : nous possédons les vertus d’une manière si imparfaite ! Nous pouvons tomber si facilement dans des fautes plus ou moins graves, moins graves cependant dans la vie religieuse ! (Théoriquement) Il y a tant de pièges, de difficultés, de tentations, auxquelles même dans la vie religieuse nous n’échappons pas ! Le Saint-Esprit, qui a tant fait que de nous donner ces énergies qui sont les vertus, et de nous aider à les mettre en pratique, ne pourrait-il pas venir à notre secours plus efficacement ? S’il prenait la direction lui-même, comme cela nous serait avantageux, comme nous serions assurés contre ces défaillances ! Or, cela existe. Cette seconde intervention de l’Esprit-Saint nous est garantie par ce que nous appelons les sept dons du Saint-Esprit, dons de Sagesse, d’Intelligence, de Conseil, de Force, de Science, de Piété et de Crainte de Dieu. Le Saint-Esprit, par des inspirations correspondantes à ses dons, nous actionne, nous pousse lui-même ; et alors, nous sommes dans ses mains comme des instruments, nous n’avons plus la première place dans la direction de notre conduite : remplis de ses secours, nous n’avons qu’à consentir à son œuvre, le travail est plus facile, les difficultés sont éliminées.
Telle est la différence entre les deux manières de travailler à notre salut. On pourrait les comparer à la marche d’une barque à la rame ou à la voile. A la rame, il faut travailler à force de bras et diriger la barque : on garde la tête. Mais à voiles, si le vent souffle, il n’est plus besoin, ou au moins plus aussi nécessaire, de se donner de la peine ; on va plus vite et on est moins fatigué.
Agir par les vertus actives de foi, d’espérance et de charité et par les vertus morales infuses de prudence, de justice, de force et de tempérance avec toutes leurs ramifications, demande des efforts. C’est là le fond de notre vie, car l’Esprit ne souffle pas toujours. Cependant, ce moyen de surcroît, ce souffle nous est garanti par le fait même qu’avec la grâce sanctifiante nous possédons les dons qui nous sont infusés avec le baptême.
Quelques remarques importantes.
1° Les dons ne sont pas les inspirations mêmes du Saint-Esprit ; ce sont les puissances qui rendent notre âme impressionnable sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, ce sont des amorces et comme des voiles destinées à capter le souffle du Saint-Esprit. Notre âme n’est pas aussi divinement impressionnable par nature ; mais, quand elle aime Dieu par grâce, elle s’offre à l’Esprit d’amour, Esprit de Science, de Force, d’Intelligence… ; nous tendons ainsi notre voile nous-mêmes avec le secours ordinaire de la grâce actuelle, et le Saint-Esprit souffle et conduit notre marche. Les dons, vis-à-vis des inspirations, ressemblent aux récepteurs de radio sans fil qui permettent de tout recevoir à des distances incalculables. Quelques antennes ont le don de capter ces ondes électriques, de les centraliser, et les pensées qui traversent l’air sont ainsi communiquées. Les dons sont dans l’âme comme ces antennes réceptrices, capables de capter les inspirations du Saint-Esprit au bénéfice de notre âme. Et plus l’âme aime Dieu, plus elle est ainsi impressionnable.
2° Les dons du Saint-Esprit ne sont pas plus importants que la charité ; ils n’existeraient pas dans une âme, s’il n’y avait déjà la charité, qui demeure la chose principale. Mais, dans une âme qui aime Dieu, il y a ces impressionnabilités, ces sept dons ; nous pouvons tendre notre voile ou notre antenne, et le souffle ou l’onde y dépose ces forces qui viennent de la divinité pour nous conduire.
Le Saint-Esprit est ainsi le Maître de toute la route. Demeurant au fond de nous –mêmes, c’est du dedans qu’il nous pousse, soit qu’il nous laisse notre activité, soit qu’à notre appel il se charge lui-même de la marche. Dans les difficultés, les tentations, les épreuves, si notre voile est tendue, nous traverserons la tourmente et arrivons de l’autre côté. Cela ne se passe pas sans sacrifice, mais nous sommes aidés à les faire ; il nous suffit d’être dociles, de ne pas cesser d’exposer notre âme aux inspirations, et nous sommes assurés de réussir plus efficacement par le moyen essentiellement divin des inspirations qui nous conduisent, que par le moyen plus ordinaire où nous dirigeons nous-mêmes notre marche.
3° Il ne s’agit pas des phénomènes extraordinaires, de voies spirituelles éthérées : il est certain que le Saint-Esprit conduira notre marche plus haut, puisqu’il habite dans les régions élevées ; mais, comme la Sagesse atteint tout, d’un bout à l’autre, il nous facilitera aussi bien la répression de nos mauvaises tendances, par exemple l’impatience, le découragement, la distraction dans les prières… Il n’agit pas moins pour les petites choses que pour les grandes, son pouvoir s’étend aux plus menus détails comme au grandes choses : c’est le propre de l’Esprit infiniment parfait.
Sous son inspiration, nous allons pouvoir passer en revue tous les actes de la vie ordinaire ; le point de vue seul est changé. L’action des dons du Saint-Esprit ne diffère pas de l’activité des vertus par la matière dont elle s’occupe ; mais cette matière est atteinte d’une autre façon, par le souffle du Saint-Esprit : au lieu d’agir de notre propre initiative, nous sommes des instruments et non maîtres ; mais tout cela ne constitue qu’une seule vie chrétienne et, partant, qu’une seule vie religieuse.
4° L’activité propre des dons du Saint-Esprit, d’après saint Augustin et saint Thomas, est représentée dans les sept premières béatitudes de saint Matthieu (Matth. V, 3). Notre gouvernement par le Saint-Esprit aurait pour but de susciter en nous cette pauvreté, cette douceur, Etc. … Chaque béatitude se rattache ainsi à un don. L’Esprit se contente d’inspirer les points principaux. Pour la pauvreté d’esprit, par exemple, au lieu que nous ayons à travailler en détail contre les concupiscences, le Saint-Esprit nous donne un esprit de dépouillement, et tout devient pur par l’Esprit d’en-haut : ce compartiment de notre vie est mis en ordre. De même pour les larmes : un souffle s’empare de nous et produit d’emblée les effets d’un travail patient.
Pour ce qui est de l’ordre à suivre, Notre-Seigneur ayant tous les dons dans leur plénitude, et les ayant exercés ainsi, il était normal que l’Ecriture commencât par lui attribuer le plus parfait, la Sagesse (Isaïe, XI, 2&3). Pour nous, nous commençons par le bas : « la crainte de Dieu est le commencement de la Sagesse » (Ps. CX, 10).
Réfléchissons à ces choses qui peuvent nous apporter un secours pour notre vie surnaturelle, un élan vers la perfection, si nous avons le culte de cette sorte d’opération du Saint-Esprit. Recueillons avec reconnaissance et docilité nos pensées sur cette Esprit divin qui est en nous, et nous attirerons ses bénédictions.
Fr. Ambroise Gardeil, O.P.
source: http://custodi.perso.neuf.fr/GRACE-SANCTIFIANTE-%20VIE%20CHRETIENNE.htm
Excuse moi d'avoir écorcher ton pseudo , c'était vraiment involontaire
il est heureusement permis de poser des questions au contraire , on grandit en communauté ..... et je t'ai répondu en conséquenceMais ce que je ne comprend pas c'est que certains d'entre vous disent qu'ils peuvent pas supporter de faire en même tant les oraisons et les 7 pater, et j'aimerai savoir pourquoi vous n'y arriver pas ? Car pour moi personnellement c'est simple. Peut être trouvez vous le temps trop long ?
Désolée encore pour ton pseudo
Amitiés franternelle
@Doolin
LA GRÂCE SANCTIFIANTE ET LA VIE CHRÉTIENNE
La vie chrétienne, ainsi appelée parce qu’elle nous a été apportée par le Christ, vrai Dieu et vrai homme, c’est notre vie éternelle du ciel déjà inaugurée dès maintenant, avec tout ce qui la compose, la remplit, avec tous ses éléments, sauf un seul : nous ne voyons pas Dieu. Et, par suite, notre charité n’est pas excitée comme elle le sera par la vision divine ; et aussi, il est toujours possible que nous perdions cette vie, tandis qu’au ciel, nous ne pourrons pas nous en détacher.
Est-ce que maintenant nous possédons Dieu aussi réellement et substantiellement que dans la vie éternelle ? Oui. Notre âme a ce bonheur quand elle possède la grâce sanctifiante ; nous possédons Dieu aussi réellement que les bienheureux.
Dieu est partout et tout entier partout. Nous ne pouvons pas facilement nous en faire une idée. Dieu, qui est l’Esprit infini, est d’une manière spéciale en tout. Notre âme est dans tout notre corps. Dieu est dans toute la création. Partout où il crée, conserve, fait agir, Dieu existe tout entier. Quand nous disons que Dieu est immense, cela signifie qu’il est absolument partout présent, non seulement comme nous, quand nous voyons, mais par sa personne, réellement, substantiellement. Il ne peut faire les choses sans les créer, et on est là où on crée, sans intermédiaire. Il est donc en tout.
Mais combien il est plus en l’âme du juste ! S’il est tout entier dans les choses, c’est qu’il le faut, puisqu’il produit l’être de toute chose ; mais il y est matériellement, avec indifférence complète du côté de l’être qui ne se doute pas de sa présence, qui n’a pas de quoi savoir qu’il reçoit son Dieu. Il impose là sa présence. Dans une âme humaine, Dieu rencontre déjà un pouvoir lointain de le connaître et de l’aimer. Mais quand cette âme possède la grâce sanctifiante, qui est une participation à la nature divine elle-même, qui lui permet de faire les actes réservés à Dieu, de le connaître et de l’aimer, elle est capable de se saisir de son Dieu, elle est divinisée. Elle peut faire, dans son plan de créature, cet acte souverain de Dieu qui se saisit, se possède lui-même, par sa connaissance et son amour, dans sa vie éternelle. Quand l’âme est capable de se saisir ainsi de Dieu, il demeure en elle doublement : d’abord par cette présence nécessaire qu’il a en tout être, ensuite parce que l’âme, par la pensée et par l’amour, a le pouvoir de s’ouvrir devant cette présence, étant capable de recevoir cet hôte intérieur et de l’hospitaliser. C’est ce qu’on appelle l’habitation de Dieu dans les âmes des justes. Dieu y est comme chez lui. L’âme, esprit vivant, s’ouvre pour recevoir le Divin Esprit ; par sa pensée et son amour divinisés, elle a pouvoir d’atteindre l’Esprit Divin, de le connaître, de l’aimer, d’entrer avec lui en relations, relations inégales, mais intimes, puisque, de part et d’autre, on a de quoi se comprendre et s’aimer.
La vie chrétienne est donc l’habitation personnelle de Dieu avec l’âme qui s’ouvre pour lui donner l’hospitalité. Cela se réalise par la puissance qui fait les enfants de Dieu, dont parle l’évangile de saint Jean (Jean, I, 12.). Nous avons tout cela si, par la miséricorde divine, nous sommes en état de grâce. Dieu siège dans le fond de nous-mêmes. Quand nous désirons sa présence, c’est là qu’il nous faut chercher l’hôte intérieur, l’ami avec lequel nous pouvons mener, dans une certaine familiarité, une vie intime, béatifiante pour ceux qui comprennent ces choses.
L’âme dans cet état est une sorte de semence de l’éternité. Dans la semence, il y a tout ce qui fera la plante ; il suffira qu’elle soit nourrie par l’humidité, par le soleil, pour que tout se déploie ; mais cela ne changera pas sa nature. Notre âme, avec sa capacité de saisir Dieu, et Dieu, germe fécondant, se trouvant à l’intérieur de l’âme, c’est la semence du ciel, de la béatitude ; au fond, le ciel et l’âme juste, c’est la même chose ; tout est préparé en celle-ci, mais ce n’est pas l’époque de la moisson. Ce don est fait dès le baptême : dans le petit enfant baptisé, il y a Dieu substantiellement présent, et par la grâce sanctifiante, il y a la capacité de s’emparer de Dieu.
Quand nous toucherons notre vie éternelle, il n’y aura pas à regarder à l’est ni au couchant ; elle jaillira des profondeurs de l’âme sanctifiée par la grâce, elle sera la révélation de ce que nous étions : « Ce que nous serons n’a pas encore apparu », dit saint Paul, mais déjà cela est. Dans le fond de nos âmes, il y a tout ce qui fera notre béatitude. Dieu y est substantiellement présent. Le Père est là, le Fils est là, le Saint-Esprit est là ; et là, le Père engendre son Verbe, le Verbe, expression parfaite du Père, reflète le Père ; et tous deux s’aiment infiniment, et de cet amour procède le Saint-Esprit. Vie d’intimité du Parfait avec lui-même, dans la connaissance et l’amour. L’âme chrétienne est, par la foi, le témoin de ce spectacle si extraordinaire qui se passe en elle et qui la met dans un état d’adoration.
Dieu est là, mais nous avons cependant encore une route à parcourir. D’un côté, nous sommes au terme puisque nous avons Dieu ; mais d’un autre côté, nous ne l’avons pas pour le posséder toujours, et nous ne jouissons pas du spectacle visible de sa perfection et de sa gloire : nous devons gagner notre éternité définitive par les actes de la vie chrétienne. Le petit enfant qui meurt après son baptême est transporté au lieu de la divine vision ; pour nous, nous avons à faire fructifier les dons que Dieu nous a faits. Nous avons vu sa mise, il faut maintenant nos efforts. La route qui nous sépare de l’éternité est longue, difficile, semée d’obstacles ; et puis, il y a divers degrés, on peut y parvenir plus ou moins vite et plus ou moins parfaitement, obtenir une vue plus ou moins complète de ce spectacle, une possession plus ou moins grande de ce bien infini.
Rôle du Saint-Esprit dans la vie chrétienne.
Or, Dieu ne reste pas inactif vis-à-vis des efforts que nous devons faire pour parcourir la route qui nous fera rejoindre notre destinée définitive. Et d’abord, c’est lui qui a créé notre âme et qui lui a donné la grâce avec ces vertus infuses qui s’appellent les vertus théologales et les vertus morales, qui lui a donné aussi les dons du Saint-Esprit. Mais, de plus, au dedans de nous, il conserve, entretient, met en mouvement cette vie que nous tenons de lui. Il n’est pas un geste de notre vie spirituelle sans que Dieu soit là.
Et c’est maintenant qu’apparaît le rôle du Saint-Esprit. Quand il s’agit de créer, tout est commun au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Le Père a voulu que, pour l’œuvre du salut, le Fils s’incarnât et souffrît pour nous. L’un et l’autre ont voulu, le salut accompli, que le Saint-Esprit fût chargé de la continuer par la sanctification de nos âmes. Le Christ, sans doute, est toujours là ; il est la tête de l’Eglise, il nous vivifie par ses sacrements, nous distribue ses grâces actuelles, nous instruit par la sainte Eglise, nous enveloppe de son action. Mais surtout, il nous envoie perpétuellement sont Esprit-Saint : « Je vous enverrai le Saint-Esprit, dit-il, il vous enseignera, vous suggérera toutes choses et sera le consolateur de mon départ » (Jean, XIV, 16, 26). C’est au Saint-Esprit qu’est dévolu, d’une manière mystérieuse, le soin de notre sanctification. Il est le maître de la route, chargé, par le Père et par le Fils, de nous conduire à la vie éternelle.
Or, le Saint-Esprit a deux façons de nous conduire. Souffle d’amour du Père et du Fils, il agit sous forme d’inspirations qui prennent une double voie. Quelquefois, simplement, il nous laisse agir par nous-mêmes, faire des actes de foi, d’espérance, de charité, ou des actes de prudence, de justice, de force ou de tempérance ; nous mettons nous-mêmes ces actes en branle. Le Saint-Esprit veille sur cette action, nous sommes sous l’impression de cet amour divin ; mais nous gardons la maîtrise, la conduite de notre vie. Pour faire un acte d’adoration, par exemple, nous nous y appliquons, nous faisons nous-mêmes un effort ; de même, pour un acte de justice ou de charité, nous réfléchissons à la meilleure manière de faire, nous veillons à ne pas blesser la charité par nos paroles, nous agissons fortement pour réprimer notre impression… Le Saint-Esprit n’est pas absent, il est la cause première qui applique à l’action nos énergies surnaturelles ; mais nous gardons la direction. Et c’est là le fond de la vie chrétienne : le gouvernement surnaturel, mais personnel, de nous-mêmes par les vertus chrétiennes.
Cela a ses inconvénients : nous possédons les vertus d’une manière si imparfaite ! Nous pouvons tomber si facilement dans des fautes plus ou moins graves, moins graves cependant dans la vie religieuse ! (Théoriquement) Il y a tant de pièges, de difficultés, de tentations, auxquelles même dans la vie religieuse nous n’échappons pas ! Le Saint-Esprit, qui a tant fait que de nous donner ces énergies qui sont les vertus, et de nous aider à les mettre en pratique, ne pourrait-il pas venir à notre secours plus efficacement ? S’il prenait la direction lui-même, comme cela nous serait avantageux, comme nous serions assurés contre ces défaillances ! Or, cela existe. Cette seconde intervention de l’Esprit-Saint nous est garantie par ce que nous appelons les sept dons du Saint-Esprit, dons de Sagesse, d’Intelligence, de Conseil, de Force, de Science, de Piété et de Crainte de Dieu. Le Saint-Esprit, par des inspirations correspondantes à ses dons, nous actionne, nous pousse lui-même ; et alors, nous sommes dans ses mains comme des instruments, nous n’avons plus la première place dans la direction de notre conduite : remplis de ses secours, nous n’avons qu’à consentir à son œuvre, le travail est plus facile, les difficultés sont éliminées.
Telle est la différence entre les deux manières de travailler à notre salut. On pourrait les comparer à la marche d’une barque à la rame ou à la voile. A la rame, il faut travailler à force de bras et diriger la barque : on garde la tête. Mais à voiles, si le vent souffle, il n’est plus besoin, ou au moins plus aussi nécessaire, de se donner de la peine ; on va plus vite et on est moins fatigué.
Agir par les vertus actives de foi, d’espérance et de charité et par les vertus morales infuses de prudence, de justice, de force et de tempérance avec toutes leurs ramifications, demande des efforts. C’est là le fond de notre vie, car l’Esprit ne souffle pas toujours. Cependant, ce moyen de surcroît, ce souffle nous est garanti par le fait même qu’avec la grâce sanctifiante nous possédons les dons qui nous sont infusés avec le baptême.
Quelques remarques importantes.
1° Les dons ne sont pas les inspirations mêmes du Saint-Esprit ; ce sont les puissances qui rendent notre âme impressionnable sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, ce sont des amorces et comme des voiles destinées à capter le souffle du Saint-Esprit. Notre âme n’est pas aussi divinement impressionnable par nature ; mais, quand elle aime Dieu par grâce, elle s’offre à l’Esprit d’amour, Esprit de Science, de Force, d’Intelligence… ; nous tendons ainsi notre voile nous-mêmes avec le secours ordinaire de la grâce actuelle, et le Saint-Esprit souffle et conduit notre marche. Les dons, vis-à-vis des inspirations, ressemblent aux récepteurs de radio sans fil qui permettent de tout recevoir à des distances incalculables. Quelques antennes ont le don de capter ces ondes électriques, de les centraliser, et les pensées qui traversent l’air sont ainsi communiquées. Les dons sont dans l’âme comme ces antennes réceptrices, capables de capter les inspirations du Saint-Esprit au bénéfice de notre âme. Et plus l’âme aime Dieu, plus elle est ainsi impressionnable.
2° Les dons du Saint-Esprit ne sont pas plus importants que la charité ; ils n’existeraient pas dans une âme, s’il n’y avait déjà la charité, qui demeure la chose principale. Mais, dans une âme qui aime Dieu, il y a ces impressionnabilités, ces sept dons ; nous pouvons tendre notre voile ou notre antenne, et le souffle ou l’onde y dépose ces forces qui viennent de la divinité pour nous conduire.
Le Saint-Esprit est ainsi le Maître de toute la route. Demeurant au fond de nous –mêmes, c’est du dedans qu’il nous pousse, soit qu’il nous laisse notre activité, soit qu’à notre appel il se charge lui-même de la marche. Dans les difficultés, les tentations, les épreuves, si notre voile est tendue, nous traverserons la tourmente et arrivons de l’autre côté. Cela ne se passe pas sans sacrifice, mais nous sommes aidés à les faire ; il nous suffit d’être dociles, de ne pas cesser d’exposer notre âme aux inspirations, et nous sommes assurés de réussir plus efficacement par le moyen essentiellement divin des inspirations qui nous conduisent, que par le moyen plus ordinaire où nous dirigeons nous-mêmes notre marche.
3° Il ne s’agit pas des phénomènes extraordinaires, de voies spirituelles éthérées : il est certain que le Saint-Esprit conduira notre marche plus haut, puisqu’il habite dans les régions élevées ; mais, comme la Sagesse atteint tout, d’un bout à l’autre, il nous facilitera aussi bien la répression de nos mauvaises tendances, par exemple l’impatience, le découragement, la distraction dans les prières… Il n’agit pas moins pour les petites choses que pour les grandes, son pouvoir s’étend aux plus menus détails comme au grandes choses : c’est le propre de l’Esprit infiniment parfait.
Sous son inspiration, nous allons pouvoir passer en revue tous les actes de la vie ordinaire ; le point de vue seul est changé. L’action des dons du Saint-Esprit ne diffère pas de l’activité des vertus par la matière dont elle s’occupe ; mais cette matière est atteinte d’une autre façon, par le souffle du Saint-Esprit : au lieu d’agir de notre propre initiative, nous sommes des instruments et non maîtres ; mais tout cela ne constitue qu’une seule vie chrétienne et, partant, qu’une seule vie religieuse.
4° L’activité propre des dons du Saint-Esprit, d’après saint Augustin et saint Thomas, est représentée dans les sept premières béatitudes de saint Matthieu (Matth. V, 3). Notre gouvernement par le Saint-Esprit aurait pour but de susciter en nous cette pauvreté, cette douceur, Etc. … Chaque béatitude se rattache ainsi à un don. L’Esprit se contente d’inspirer les points principaux. Pour la pauvreté d’esprit, par exemple, au lieu que nous ayons à travailler en détail contre les concupiscences, le Saint-Esprit nous donne un esprit de dépouillement, et tout devient pur par l’Esprit d’en-haut : ce compartiment de notre vie est mis en ordre. De même pour les larmes : un souffle s’empare de nous et produit d’emblée les effets d’un travail patient.
Pour ce qui est de l’ordre à suivre, Notre-Seigneur ayant tous les dons dans leur plénitude, et les ayant exercés ainsi, il était normal que l’Ecriture commencât par lui attribuer le plus parfait, la Sagesse (Isaïe, XI, 2&3). Pour nous, nous commençons par le bas : « la crainte de Dieu est le commencement de la Sagesse » (Ps. CX, 10).
Réfléchissons à ces choses qui peuvent nous apporter un secours pour notre vie surnaturelle, un élan vers la perfection, si nous avons le culte de cette sorte d’opération du Saint-Esprit. Recueillons avec reconnaissance et docilité nos pensées sur cette Esprit divin qui est en nous, et nous attirerons ses bénédictions.
Fr. Ambroise Gardeil, O.P.
source: http://custodi.perso.neuf.fr/GRACE-SANCTIFIANTE-%20VIE%20CHRETIENNE.htm
ravie974- Pour le roi
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Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Merci Ravie, merci beaucoup, je n'espérais pas une réponse aussi parfaite et détaillée.
Elle répond à toutes mes interrogations à ce sujet.
Que notre Seigneur te bénisse.
Elle répond à toutes mes interrogations à ce sujet.
Que notre Seigneur te bénisse.
Doolin- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Localisation : France
Inscription : 01/12/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
[b]Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen[b]
[b]
1ère oraison
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen[b]
[b]
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Dire 1 pater et 1 ave avant chaque oraisons ...
1ère oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison 1 pater et 1 ave
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
1ère oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus-Christ ! Douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie
qui surpasse toute joie et tout désir, qui avez témoigné n'avoir de plus
grand contentement que d'être parmi les hommes, jusqu'à prendre la
nature humaine, en la plénitude des temps, pour l'amour d'eux ...
Souvenez-vous
de toutes souffrances que vous avez endurées dès l'instant de votre
conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu'il
avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine
....
Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos
disciples, après leurs avoir lavé les pieds, vous leurs avez donné votre
corps sacré et votre précieux sang, et tout en les consolant avec
douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion ...
Souvenez-vous
de la tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant "Mon âme est triste jusqu'à
la mort"
Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et
douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice
de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur
de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, pris par la
Nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins,
injustement jugé par trois juges, dans la fleur de votre jeunesse et le
temps solennel de la Pâque ...
Souvenez-vous que vous avez été
dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous voila les yeux et la face, qu'on vous donna des soufflets,
que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis un roseau à la
main et qu'attaché à une colonne, vous avez été déchiré de coups et
accablé d'affronts et d'outrages ...
En mémoire de ces peines et
douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix,
donnez-moi avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière
confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés .
Amen
2ème oraison 1 pater et 1 ave
O
jésus ! Vraie liberté des anges, paradis de délices, souvenez-vous de
l'horreur de tristesse que vous avez endurée lorsque vos ennemis, ainsi
que des lions furieux, vous entourèrent, et par mille injures, crachats,
soufflets, griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envi.
En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes
ennemis, visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous votre
protection, à la perfection du salut éternel.
Amen
3ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner
ni limiter, vous qui tenez tout sous votre puissance, souvenez-vous de
la douleur très amère que vous avez endurée lorsque les juifs, attachant
vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent
de part en part avec de gros clous émoussés et , ne vous trouvant pas
dans l'état qu'ils voulaient pour contenter leur rage, agrandirent vos
plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur et, par une cruauté inouïe,
vous allongèrent sur la croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette très
sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte
et votre amour.
Amen
4ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! céleste
médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres,
souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en
tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu'il n'y
avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu'au
sommet de la tête, aucune partie de votre corps n'était sans tourments ;
et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne vous êtes point
lassé de prier votre père pour vos ennemis, lui disant : "Mon Père,
pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Par cette grande
miséricorde et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de
votre très amère passion opère en nous une parfaite contrition et la
rémission de tous nos péchés.
Amen
5ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus !
Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous
avez eue, lorsque, contemplant dans la lumière de votre Divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre
sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des
réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés et vous plaigniez
amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés.
Par cette
abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous
fîtes paraître envers le bon larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui
avec moi en Paradis", je vous prie, ô doux Jésus ! qu'à l'heure de ma
mort, vous me fassiez miséricorde.
Amen
6ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que
vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez attaché et
élevé en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent,
excepté votre Mère bien-aimée qui demeura très fidèlement auprès de vous
dans l'agonie et que vous avez recommandée à votre fidèle disciple en
disant : "Femme, voilà votre fils !" et à Saint Jean : "Voilà votre Mère
!"
Je vous supplie, ô mon sauveur par le glaive de douleur qui
alors transperça l'âme de votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi
en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que
spirituelles, et de m'assister dans toutes mes épreuves, surtout à
l'heure de ma mort.
Amen
7ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! fontaine
de pitié inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit
sur la Croix "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre humain, je
vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de nos coeurs pour tendre à
la perfection dans toutes nos oeuvres, et d'éteindre entièrement en
nous la concupiscence charnelle et l'ardeur des appétits mondains.
Amen
8ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! douceur des coeurs, suavité des esprits, par l'amertume du fiel
et du vinaigre que vous avez goûtés sur la Croix pour l'amour de nous,
accordez-nous de recevoir dignement votre Corps et votre Sang précieux
pendant notre vie et à l'heure de notre mort, pour servir de remède et
de consolation à nos âmes.
Amen
9ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus !
vertu royale, joie de l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous
avez endurée, lorsque, plongé dans l'amertume à l'approche de la mort,
insulté et outragé par les juifs, vous avez crié à haute voix que vous
aviez été abandonné de votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'avez-vous abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô
mon Sauveur, ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de
la mort.
Amen
10ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! qui êtes en toutes
choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos
plaies, enseignez-moi à garder vos Commandements par une vraie charité,
ces Commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous
aiment.
Amen
11ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! abîme très
profond de miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos plaies qui
ont passé jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer,
moi misérable submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher
de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu'à ce que
votre colère et votre juste indignation soient passées.
Amen
12ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! Miroir de vérité, marque d'unité, lien de charité,
souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la
tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l'effusion de votre sang
adorable ! O grande et universelle douleur que vous avez soufferte pour
nous en votre chair virginale ! très doux Jésus, qu'avez-vous pu faire
pour nous que vous n'ayez fait !
Je vous conjure, ô mon Sauveur ! de
marquer de votre précieux sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin
que j'y lise sans cesse vos douleurs et votre amour. Que par le fidèle
souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé
dans mon âme, et que votre amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce
que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus !
dans la vie éternelle.
Amen
13ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! lion
très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que
vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du
corps, étant entièrement épuisées, vous avez incliné la tête en disant :
"Tout est consommé".
Par cette angoisse et douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi, en la dernière heure de
ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon esprit sera
troublé.
Amen
14ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô Jésus ! Fils unique du
Père, splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'étroite et
humble recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant
:"Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains !". Et, votre Corps
déchiré, votre coeur brisé et les entrailles de votre miséricorde
ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par cette précieuse
mort, je vous prie, ô roi des Saints ! réconfortez-moi et donnez-moi
secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu'étant
mort au monde, je vive en vous seul. Recevez je vous prie à l'heure de
ma mort, mon âme pélerine et exilée qui retourne à vous.
Amen
15ème oraison 1 pater et 1 ave
Ô
Jésus ! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l'abondante effusion
de sang que vous avez répandu de votre Corps sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté, percé d'un coup de lance par un soldat,
vous avez donné du sang et de l'eau, de telle sorte qu'il n'en est plus
demeuré une seule goutte, et enfin comme un faisceau de myrrhe élevé au
haut de la Croix, votre chair délicate s'est anéantie, l'humeur de vos
entrailles s'est tarie, la moelle de vos os s'est séchée. Par cette
amère Passion et par l'effusion de votre précieux sang, je vous supplie,
ô bon Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie.
Amen
Prière finale
Ô doux Jésus ! blessez mon coeur, afin que des larmes de pénitence, de
douleur et d'amour nuit et jour me servent de pain : convertissez-moi
entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation,
que ma conversation vous soit agréable et que la fin de ma vie vous soit
tellement louable qu'après ma mort je puisse mériter votre Paradis et
vous louer à jamais avec tous vos saints.
Amen
ravie974- Pour le roi
- Messages : 627
Inscription : 02/11/2012
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Les sept notre Père révélés à Sainte Brigitte
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t19633-les-sept-notre-pere-reveles-a-sainte-brigitte
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t19633-les-sept-notre-pere-reveles-a-sainte-brigitte
REALISATION exceptionnelle video-audio-texte
Pour dire les oraisons de Sainte Brigitte
ce document vidéo découpe les extraits de film de Mel Gibson et même temps qu'il médite à haute voix avec vous les 15 oraisons
moyen qui va faciliter bien des fois ceux qui n'arrivent pas à la dire tous les jours sans difficulté !
ce document vidéo découpe les extraits de film de Mel Gibson et même temps qu'il médite à haute voix avec vous les 15 oraisons
moyen qui va faciliter bien des fois ceux qui n'arrivent pas à la dire tous les jours sans difficulté !
jbrouquerol- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 171
Inscription : 19/03/2009
Re: Les 15 oraisons de Ste-Brigitte à faire connaitre!
Je ne sais pas si cela est fiable ou pas, mais une amie a rencontré une mystique peu connue du grand public (mais apparemment connue au Vatican) et cette mystique lui a dit que le 3e millénaire ou « ère de paix » viendrait par l’eucharistie et les 15 oraisons de Sainte Brigitte,
Pour ceux qui, comme moi, n’ont pas encore fait les 15 oraisons, voici un lien vidéo donné par Père Nathan lors du parcours spirituel 2017.
https://youtu.be/zJ_CTHJTbJU
Les 15 oraisons étant validées par l’Eglise, je me dis qu’il ne peut être que bénéfique de les faire.
Pour ceux qui, comme moi, n’ont pas encore fait les 15 oraisons, voici un lien vidéo donné par Père Nathan lors du parcours spirituel 2017.
https://youtu.be/zJ_CTHJTbJU
Les 15 oraisons étant validées par l’Eglise, je me dis qu’il ne peut être que bénéfique de les faire.
emma19- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 465
Inscription : 04/06/2018
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