L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
2 participants
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les Grands Péchés :: A T-ON LE DROIT D'ABUSER DE SON AUTORITE ?
Page 1 sur 1
L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
CIA, irangate, Nicaragua, USA, contras et sandinisme : retour sur les années 80
L’affaire Iran-Contra (ou Irangate, nommée ainsi en souvenir du scandale du Watergate) est un scandale politique survenu aux États-Unis dans les années 1980.
L'affaire est toujours voilée de secrets et il est difficile de découvrir les faits. Plusieurs membres de l'administration Reagan ont vendu illégalement des armes à l'Iran, qui était un ennemi avoué des États-Unis, utilisant les profits pour financer secrètement, et malgré l'opposition du Congrès des États-Unis, les Contras, un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement marxiste-léniniste de Daniel Ortega.
Dans le cadre de la Guerre froide, il s'agit pour l'administration Reagan de renverser un régime considéré comme communiste et situé dans ce que les États-Unis considèrent comme leur zone d'influence.
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Iran-Contra)
Les contras et le régime sandiniste au Nicaragua
Le Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), fondé dans les années 60, gagne à partir des années 70 en importance et en puissance. Ses actions se situent d’abord dans les zones rurales, notamment du nord du pays, où s’organise une guérilla de résistance, souvent avec l’appui des populations paysannes. Au milieu des années 70, la résistance touche aussi les villes avec des actions coup de point (prise d’otage, prise de caserne, etc.). La résistance sandiniste durera environ 10 ans. Dix années marquées par la guérilla, les opérations insurrectionnelles, la clandestinité, l’exil.
Le programme du FSLN est de promouvoir un véritable changement structurel : l’échec de l’assassinat de Somoza père a sûrement été un argument pour imaginer qu’un simple changement de pouvoir ne sera pas suffisant. Ses principales revendications sont :
la révolution agraire
l’alphabétisation des masses
l’égalité des genres
le respect des croyances religieuses
une politique extérieur indépendante et solidaire
Idéologiquement, la révolution sandiniste regroupe des tendances diverses entre marxisme et social-démocratie. Elle s’appuie toutefois fortement sur les pays non alignés et est soutenue par le gouvernement cubain. Une de ses caractéristiques est la place importante prise par les ecclésiastiques issus de la théologie de la libération. Les artistes, en particulier les poètes et les écrivains se trouvent également en première ligne des cadres de la révolution.
L’offensive finale aura lieu en 1979 et sonnera la fin de 45 ans de dictature. Un gouvernement d’unité nationale présidé par Daniel Ortega et formé de 5 membres est instauré. Assez tôt, l’unité éclate et seul le FSLN garde le pouvoir. En 1984, des élections confirment la popularité du parti révolutionnaire : Daniel Ortega est reconduit à la présidence du pays par 66 % des votes.
C’est de l’extérieur que proviennent les principales difficultés que le pays devra affronter. L’arrivée de Reagan à la tête des États-Unis renforce une politique hostile à l’égard du Nicaragua sandiniste. Le gouvernement américain qui n’a pas reconnu la légitimité du régime sandiniste, va mettre en place un embargo économique contre ce dernier et très vite devenir le principal appui des contras, les opposants nicaraguayens au sandinisme qui vont mener une guérilla d’opposition. Les contras, formés et armés par les États-Unis, vont mener depuis le Honduras des actions militaires et causer des dommages importants (assassinats, sabotages, pillage, etc.), surtout dans le Nord du pays. Ce soutien fera l’objet d’une condamnation par la cour internationale de justice de l’ONU, jugement non reconnu par les États-Unis. Le soutien des États unis aux contras durera jusqu’à la chute du régime sandiniste, de manière d’abord directe puis détournée à partir de 1983, quand est découvert que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. Malgré l’interdiction du Congrès états-unien, le soutien aux contras par le gouvernement Reagan est maintenu. L’Irangate est un révélateur de ce soutien : ce scandale a montré que l’Administration Reagan a vendu des armes à l’Iran ennemies pour financer les contras.
(source : http://bluelife-nicaragua.org/?p=365)
Le financement direct des contras et l'amendement Boland
L'administration Reagan fournissait une aide secrète aux Contras depuis novembre 1981, mais l'amendement Boland de 1982 mit fin à l'aide militaire quand on découvrit que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. L'amendement Boland, effectif à partir de décembre 1983 et jusqu'à septembre 1985, interdisait à la CIA et aux autres agences gouvernementales de fournir une aide militaire secrète.
L'administration Reagan a contourné cette disposition en faisant appel au Conseil de sécurité national (NSC), qui n'était pas explicitement visé par cette loi, pour superviser l'envoi d'aide secrète.
Le financement des USA (légal avant l'amendement Boland) envers les contras, outre les formations militaires à la guerilla, s'élevait à plus de 100000 dollars par an.
Le plan était coordonné par Oliver North du Conseil de sécurité nationale. La vente d’armes à l’Iran et le financement des Contras contourne non seulement la politique de l’Administration, mais aussi la législation passée par le Congrès connu comme l’amendement Boland. Les officiels de l’administration soutiennent que outre la restriction du Congrès de financer les Contras ou toute affaire, le président (l’Administration) pouvait continuer à trouver des moyens alternatifs de financement pour les entités et gouvernements étrangers. Les Contras finançaient une grande part de leurs activités par le Narco-trafique, cet élément conjugué aux exactions effectuées sur les populations civiles par les Contras avaient poussés le Congrès a majorité démocrate à interrompre l'aide financière aux Contras.
L’Arabie Saoudite contribua aussi à cette aide même si ce fut avec une extrême prudence. Riyad ne voulait pas que l’affaire s’ébruite et ils n’avaient qu’une faible confiance dans les capacités de la CIA à garder un secret. Au printemps 1984, les Saoudiens avaient déjà proposé une aide de huit à dix millions de dollars soit près de un million par mois. Ils précisaient que l’opération devait se faire dans le plus grand secret et constituait une affaire qui resterai à jamais cachée. C’est à cette période que l’Iran avait intensifié ses menaces sur le trafic pétrolier dans le golfe persique. Le président américain assura le roi Fadh de son soutient en cas de confrontation avec l’Iran et lui fourni une certaine quantité de missiles stinger sans les restrictions habituelles apportées à ce type de transaction.
Une autre source d’aide qui permettait d’échapper aux restrictions et aux contrôles du Congrès pouvait venir du privé. North se transforma donc en démarcheur particulier et alla solliciter diverses personnes privées. Une de ses cibles furent les milliardaires texans, favorables à la politique Réagannienne. Il ne reçut de réponse favorable que de la part de Joseph Coors qui offrit 65000 dollars pour l’achat d’un avion léger, enregistré dans les actifs de « l’entreprise »
Enfin, un autre moyen d’équiper les forces insurrectionnelles nicaraguayennes, fut de laisser du matériel sur place lors des exercices militaires conjoints menés par les États-Unis et les forces armées Honduriennes. Le matériel était déclaré comme « surplus » et après une taxe en nature prélevée par le pays, atterrissait dans les mains des Contras. Toutes ces formes de financement de la guérilla, qui impliquèrent plusieurs pays ne représentèrent que peu de fonds face à l’une des plus grosse affaire de financement clandestin des Contras, qui commença en 1985, et fit scandale sous le nom de « l’irangate ».
(sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Iran-Contra
http://www.geopolintel.fr/article198.html )
L'Irangate: un « dirty trick » du président Reagan
L’affaire dite de « l’Irangate » (ou parfois « affaire Iran-Contra ») a été un « coup tordu » (Dirty trick) du président républicain Ronald Reagan, impliquant, au début des années 1980, les Etats-Unis, l'Iran et Israël. Toute la lumière n'a pas encore été faite sur ces ventes d'armes américaines à l'Iran, révélées en 1986 par un journal libanais.
Le point de départ est une question d'otages. On sait que les 52 otages retenus pendant 444 jours dans l'ambassade américaine à Téhéran, ont été libérés le 20 janvier 1981, le jour même de l'investiture de R.Reagan, après des négociations menées à Alger. Mais les prises d'otages américains ont continué dans la région, au Koweït et au Liban. Il est possible que le président Reagan (dès avant son investiture) ait marchandé la libération des otages américains de l'ambassade, et plus tard ceux du Liban, en livrant des armes à la République islamique d'Iran, alors officiellement cataloguée à Washington comme « Etat terroriste ».
Des rapports du sénat américain ont dressé plus tard la longue liste des armes, munitions et pièces de rechange pour les matériels américains de l'armée iranienne qui ont été fournies à Téhéran. La République islamique doit alors faire face à l'offensive irakienne lancée par Saddam Hussein en septembre 1980: totalement isolée diplomatiquement, elle manque cruellement de ces matériels, alors que la plupart des grandes puissances (et en particulier les Etats-Unis et la France) ravitaillent abondamment l'armée du dictateur baasiste. Téhéran est donc prêt à payer toute livraison comptant et au prix fort, sans être regardant sur l'origine des armes, sur les marchands d'armes et sur les intermédiaires.
Si certaines livraisons l'ont été directement par les Américains, une partie des armes vont être livrées par Israël, fournisseur direct ou intermédiaire. L'Etat hébreu, qui a beaucoup coopéré avec l'Iran impérial, ne souhaite pas une victoire militaire de l'Irak sur l'Iran, et préfère voir les deux adversaires s'épuiser mutuellement: les relations irano-israéliennes ont parfois emprunté des chemins tortueux. Les marges bénéficiaires très élevées dans ce type de transactions servent à payer les fournisseurs, et à verser commissions et pots-de-vin aux intermédiaires. Ainsi qu'à financer d'autres opérations peu avouables. Grâce au produit des ventes à l’Iran, mais aussi au trafic de drogue, les hommes de R.Reagan financent et organisent des opérations clandestines illégales, notamment celles de la guérilla des Contras d'extrême-droite contre le Nicaragua sandiniste (d'où l'appellation « Iran-Contra »). Au mépris des lois américaines (qui imposent au président d'informer le Congrès de toute opération militaire à l'étranger d'une certaine ampleur), la Maison Blanche a ainsi mené, en partie avec l'argent iranien, des « guerres secrètes » en Amérique centrale.
On rappellera enfin que, malgré ces ventes d'armes à l'Iran, le coût de leur soutien massif à Saddam Hussein sera très lourd pour les Américains et les Français: après les 60 morts dans l'explosion de l'ambassade américaine à Beyrouth le 18 avril 1983, 241 soldats américains (principalement des Marines) et 58 parachutistes français seront tués par l'explosion de leurs casernes à Beyrouth le 23 octobre. Et les prises d'otages continueront: 96 non-Libanais entre 1982 et 1992. La responsabilité de l'ensemble de ces actions étant partagée entre la République islamique d'Iran, la Syrie et des groupes locaux plus ou moins liés à ces deux pays.
CIA, irangate, Nicaragua, USA, contras et sandinisme : retour sur les années 80
L’affaire Iran-Contra (ou Irangate, nommée ainsi en souvenir du scandale du Watergate) est un scandale politique survenu aux États-Unis dans les années 1980.
L'affaire est toujours voilée de secrets et il est difficile de découvrir les faits. Plusieurs membres de l'administration Reagan ont vendu illégalement des armes à l'Iran, qui était un ennemi avoué des États-Unis, utilisant les profits pour financer secrètement, et malgré l'opposition du Congrès des États-Unis, les Contras, un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement marxiste-léniniste de Daniel Ortega.
Dans le cadre de la Guerre froide, il s'agit pour l'administration Reagan de renverser un régime considéré comme communiste et situé dans ce que les États-Unis considèrent comme leur zone d'influence.
(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Iran-Contra)
Les contras et le régime sandiniste au Nicaragua
Le Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN), fondé dans les années 60, gagne à partir des années 70 en importance et en puissance. Ses actions se situent d’abord dans les zones rurales, notamment du nord du pays, où s’organise une guérilla de résistance, souvent avec l’appui des populations paysannes. Au milieu des années 70, la résistance touche aussi les villes avec des actions coup de point (prise d’otage, prise de caserne, etc.). La résistance sandiniste durera environ 10 ans. Dix années marquées par la guérilla, les opérations insurrectionnelles, la clandestinité, l’exil.
Le programme du FSLN est de promouvoir un véritable changement structurel : l’échec de l’assassinat de Somoza père a sûrement été un argument pour imaginer qu’un simple changement de pouvoir ne sera pas suffisant. Ses principales revendications sont :
la révolution agraire
l’alphabétisation des masses
l’égalité des genres
le respect des croyances religieuses
une politique extérieur indépendante et solidaire
Idéologiquement, la révolution sandiniste regroupe des tendances diverses entre marxisme et social-démocratie. Elle s’appuie toutefois fortement sur les pays non alignés et est soutenue par le gouvernement cubain. Une de ses caractéristiques est la place importante prise par les ecclésiastiques issus de la théologie de la libération. Les artistes, en particulier les poètes et les écrivains se trouvent également en première ligne des cadres de la révolution.
L’offensive finale aura lieu en 1979 et sonnera la fin de 45 ans de dictature. Un gouvernement d’unité nationale présidé par Daniel Ortega et formé de 5 membres est instauré. Assez tôt, l’unité éclate et seul le FSLN garde le pouvoir. En 1984, des élections confirment la popularité du parti révolutionnaire : Daniel Ortega est reconduit à la présidence du pays par 66 % des votes.
C’est de l’extérieur que proviennent les principales difficultés que le pays devra affronter. L’arrivée de Reagan à la tête des États-Unis renforce une politique hostile à l’égard du Nicaragua sandiniste. Le gouvernement américain qui n’a pas reconnu la légitimité du régime sandiniste, va mettre en place un embargo économique contre ce dernier et très vite devenir le principal appui des contras, les opposants nicaraguayens au sandinisme qui vont mener une guérilla d’opposition. Les contras, formés et armés par les États-Unis, vont mener depuis le Honduras des actions militaires et causer des dommages importants (assassinats, sabotages, pillage, etc.), surtout dans le Nord du pays. Ce soutien fera l’objet d’une condamnation par la cour internationale de justice de l’ONU, jugement non reconnu par les États-Unis. Le soutien des États unis aux contras durera jusqu’à la chute du régime sandiniste, de manière d’abord directe puis détournée à partir de 1983, quand est découvert que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. Malgré l’interdiction du Congrès états-unien, le soutien aux contras par le gouvernement Reagan est maintenu. L’Irangate est un révélateur de ce soutien : ce scandale a montré que l’Administration Reagan a vendu des armes à l’Iran ennemies pour financer les contras.
(source : http://bluelife-nicaragua.org/?p=365)
Le financement direct des contras et l'amendement Boland
L'administration Reagan fournissait une aide secrète aux Contras depuis novembre 1981, mais l'amendement Boland de 1982 mit fin à l'aide militaire quand on découvrit que la CIA supervisait des actes de sabotage au Nicaragua sans en informer le Congrès. L'amendement Boland, effectif à partir de décembre 1983 et jusqu'à septembre 1985, interdisait à la CIA et aux autres agences gouvernementales de fournir une aide militaire secrète.
L'administration Reagan a contourné cette disposition en faisant appel au Conseil de sécurité national (NSC), qui n'était pas explicitement visé par cette loi, pour superviser l'envoi d'aide secrète.
Le financement des USA (légal avant l'amendement Boland) envers les contras, outre les formations militaires à la guerilla, s'élevait à plus de 100000 dollars par an.
Le plan était coordonné par Oliver North du Conseil de sécurité nationale. La vente d’armes à l’Iran et le financement des Contras contourne non seulement la politique de l’Administration, mais aussi la législation passée par le Congrès connu comme l’amendement Boland. Les officiels de l’administration soutiennent que outre la restriction du Congrès de financer les Contras ou toute affaire, le président (l’Administration) pouvait continuer à trouver des moyens alternatifs de financement pour les entités et gouvernements étrangers. Les Contras finançaient une grande part de leurs activités par le Narco-trafique, cet élément conjugué aux exactions effectuées sur les populations civiles par les Contras avaient poussés le Congrès a majorité démocrate à interrompre l'aide financière aux Contras.
L’Arabie Saoudite contribua aussi à cette aide même si ce fut avec une extrême prudence. Riyad ne voulait pas que l’affaire s’ébruite et ils n’avaient qu’une faible confiance dans les capacités de la CIA à garder un secret. Au printemps 1984, les Saoudiens avaient déjà proposé une aide de huit à dix millions de dollars soit près de un million par mois. Ils précisaient que l’opération devait se faire dans le plus grand secret et constituait une affaire qui resterai à jamais cachée. C’est à cette période que l’Iran avait intensifié ses menaces sur le trafic pétrolier dans le golfe persique. Le président américain assura le roi Fadh de son soutient en cas de confrontation avec l’Iran et lui fourni une certaine quantité de missiles stinger sans les restrictions habituelles apportées à ce type de transaction.
Une autre source d’aide qui permettait d’échapper aux restrictions et aux contrôles du Congrès pouvait venir du privé. North se transforma donc en démarcheur particulier et alla solliciter diverses personnes privées. Une de ses cibles furent les milliardaires texans, favorables à la politique Réagannienne. Il ne reçut de réponse favorable que de la part de Joseph Coors qui offrit 65000 dollars pour l’achat d’un avion léger, enregistré dans les actifs de « l’entreprise »
Enfin, un autre moyen d’équiper les forces insurrectionnelles nicaraguayennes, fut de laisser du matériel sur place lors des exercices militaires conjoints menés par les États-Unis et les forces armées Honduriennes. Le matériel était déclaré comme « surplus » et après une taxe en nature prélevée par le pays, atterrissait dans les mains des Contras. Toutes ces formes de financement de la guérilla, qui impliquèrent plusieurs pays ne représentèrent que peu de fonds face à l’une des plus grosse affaire de financement clandestin des Contras, qui commença en 1985, et fit scandale sous le nom de « l’irangate ».
(sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Iran-Contra
http://www.geopolintel.fr/article198.html )
L'Irangate: un « dirty trick » du président Reagan
L’affaire dite de « l’Irangate » (ou parfois « affaire Iran-Contra ») a été un « coup tordu » (Dirty trick) du président républicain Ronald Reagan, impliquant, au début des années 1980, les Etats-Unis, l'Iran et Israël. Toute la lumière n'a pas encore été faite sur ces ventes d'armes américaines à l'Iran, révélées en 1986 par un journal libanais.
Le point de départ est une question d'otages. On sait que les 52 otages retenus pendant 444 jours dans l'ambassade américaine à Téhéran, ont été libérés le 20 janvier 1981, le jour même de l'investiture de R.Reagan, après des négociations menées à Alger. Mais les prises d'otages américains ont continué dans la région, au Koweït et au Liban. Il est possible que le président Reagan (dès avant son investiture) ait marchandé la libération des otages américains de l'ambassade, et plus tard ceux du Liban, en livrant des armes à la République islamique d'Iran, alors officiellement cataloguée à Washington comme « Etat terroriste ».
Des rapports du sénat américain ont dressé plus tard la longue liste des armes, munitions et pièces de rechange pour les matériels américains de l'armée iranienne qui ont été fournies à Téhéran. La République islamique doit alors faire face à l'offensive irakienne lancée par Saddam Hussein en septembre 1980: totalement isolée diplomatiquement, elle manque cruellement de ces matériels, alors que la plupart des grandes puissances (et en particulier les Etats-Unis et la France) ravitaillent abondamment l'armée du dictateur baasiste. Téhéran est donc prêt à payer toute livraison comptant et au prix fort, sans être regardant sur l'origine des armes, sur les marchands d'armes et sur les intermédiaires.
Si certaines livraisons l'ont été directement par les Américains, une partie des armes vont être livrées par Israël, fournisseur direct ou intermédiaire. L'Etat hébreu, qui a beaucoup coopéré avec l'Iran impérial, ne souhaite pas une victoire militaire de l'Irak sur l'Iran, et préfère voir les deux adversaires s'épuiser mutuellement: les relations irano-israéliennes ont parfois emprunté des chemins tortueux. Les marges bénéficiaires très élevées dans ce type de transactions servent à payer les fournisseurs, et à verser commissions et pots-de-vin aux intermédiaires. Ainsi qu'à financer d'autres opérations peu avouables. Grâce au produit des ventes à l’Iran, mais aussi au trafic de drogue, les hommes de R.Reagan financent et organisent des opérations clandestines illégales, notamment celles de la guérilla des Contras d'extrême-droite contre le Nicaragua sandiniste (d'où l'appellation « Iran-Contra »). Au mépris des lois américaines (qui imposent au président d'informer le Congrès de toute opération militaire à l'étranger d'une certaine ampleur), la Maison Blanche a ainsi mené, en partie avec l'argent iranien, des « guerres secrètes » en Amérique centrale.
On rappellera enfin que, malgré ces ventes d'armes à l'Iran, le coût de leur soutien massif à Saddam Hussein sera très lourd pour les Américains et les Français: après les 60 morts dans l'explosion de l'ambassade américaine à Beyrouth le 18 avril 1983, 241 soldats américains (principalement des Marines) et 58 parachutistes français seront tués par l'explosion de leurs casernes à Beyrouth le 23 octobre. Et les prises d'otages continueront: 96 non-Libanais entre 1982 et 1992. La responsabilité de l'ensemble de ces actions étant partagée entre la République islamique d'Iran, la Syrie et des groupes locaux plus ou moins liés à ces deux pays.
Re: L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
Bonjour Charles Edouard,
Il me semble que vous essayez de justifier que les complots ont toujours existé. Et vous avez raison.
Est ce que le fait d’être accusé de complotiste vous gène?
Je ne crois pas que ce soit grave. Maintenant je le revendique. Certains sont fier de leur homosexualité (à tord) et bien nous, il nous faut être fier de connaitre la vérité! (à raison)
Il me semble que vous essayez de justifier que les complots ont toujours existé. Et vous avez raison.
Est ce que le fait d’être accusé de complotiste vous gène?
Je ne crois pas que ce soit grave. Maintenant je le revendique. Certains sont fier de leur homosexualité (à tord) et bien nous, il nous faut être fier de connaitre la vérité! (à raison)
Re: L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
Non ce ne me gêne pas, la seul chose qui me gêne c'est que des gens voient les complotiste comme des fous, marginaux.
J'ai repris la définition de complotiste:
Une personne complotiste est un partisan d'une ou plusieurs théories du complot. Généralement, le complotiste interprète certains signes comme faisant partie d'une conspiration menée par des individus dangereux.
https://fr.wiktionary.org/wiki/complotiste
Et complot:
Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Résolution concertée de commettre un attentat et matérialisée par un ou plusieurs actes.
Par extension, projet plus ou moins répréhensible d'une action menée en commun et secrètement.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complot/17717
Hors Edward Snowden est l'exemple type que des complots existent.
Alors je ne comprends pas pourquoi les gens (qui regardent la plupart TF1 ou la série plus belle la vie) pensent que nous sommes un peu fou.
J'ai repris la définition de complotiste:
Une personne complotiste est un partisan d'une ou plusieurs théories du complot. Généralement, le complotiste interprète certains signes comme faisant partie d'une conspiration menée par des individus dangereux.
https://fr.wiktionary.org/wiki/complotiste
Et complot:
Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Résolution concertée de commettre un attentat et matérialisée par un ou plusieurs actes.
Par extension, projet plus ou moins répréhensible d'une action menée en commun et secrètement.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complot/17717
Hors Edward Snowden est l'exemple type que des complots existent.
Alors je ne comprends pas pourquoi les gens (qui regardent la plupart TF1 ou la série plus belle la vie) pensent que nous sommes un peu fou.
Re: L’affaire "Irangate" ou "Iran-Contra" un complot dévoilé..
Complotiste : Une personne complotiste est un partisan d'une ou plusieurs théories du complot.
Donc nous sommes tous complotistes. C'est rassurant d’être tous les mêmes non? Puisque les complots sont avérés historiquement. Nos différences résident seulement dans la liste des complots que chacun tient pour vrai ou faux.
Complot : Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Résolution concertée de commettre un attentat et matérialisée par un ou plusieurs actes.
Par extension, projet plus ou moins répréhensible d'une action menée en commun et secrètement.
Si tu trouves quelqu’un qui ne croit pas au coupure de journaux qui nous disent (comme Science et Vie) que les complots existent alors je ne te croirais pas. D'ailleurs les premiers à crier après les complotistes sont les premiers à savoir que les complots existent. Si si
De même il n'y a pas de problème avec le mot "révisionniste" comme aime nous le faire croire nos médias dominants puisque par principe tout historien révise l'histoire en fonction de ses découvertes. On est révisionniste en fait quand on s’intéresse aux tabous. Même principe donc. Si si
En gros dès qu'on s’intéresse aux faits et gestes OBSCURES de nos "élites" politiques ou économiques, ils s'acharnent à essayer de nous faire passer pour des brebis galeuses et nous rendre coupable (de mensonge, folie, illumination,...). C'est ça le principe.
C'est pas grave. Ça veut dire qu'on a juste!!!
De toutes façon les arguments des anti-complotistes sont tous bancals, fallacieux, incohérents,... Et ce n'est donc pas à nous de nous sentir gêné.
Meme Debunker semble avoir fini par passer l'éponge. Enfin pour l'instant.
Sujets similaires
» Que vont-nous faire les "hommes à grande barbe"?
» les sataniste devoilé
» La Russie dévoile les raisons de l’arrestation de DSK par les USA
» La réalisation du Magnificat ! Secret dévoilé !
» Le Vatican dévoile des siècles d'archives...
» les sataniste devoilé
» La Russie dévoile les raisons de l’arrestation de DSK par les USA
» La réalisation du Magnificat ! Secret dévoilé !
» Le Vatican dévoile des siècles d'archives...
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les Grands Péchés :: A T-ON LE DROIT D'ABUSER DE SON AUTORITE ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum