Quelle est la volonté de Dieu pour nous ?
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Quelle est la volonté de Dieu pour nous ?
article Famille Chrétienne
EXCLUSIF MAG - « On ne s’égare qu’en se proposant un but de son propre choix. Quiconque ne veut rien que la seule volonté de Dieu ne s’égare jamais » (François de la Mothe-Fénelon, Lettre 158).
Les voies de Dieu ne sont pas aussi impénétrables qu’on veut bien le dire. Saint Paul résume l’affaire en peu de mots : Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4). Parfaitement ajustée à celle du Père, la volonté du Christ est au service de ce grand dessein d’amour. Le Fils dit souvent qu’Il « obéit » à son Père. Cette obéissance n’est pas soumission, mais communion profonde au projet rédempteur du Père.
Lorsque nous disons « Que ta volonté soit faite », nous demandons la grâce d’obéir comme le Christ a obéi, en unissant notre volonté à la sienne pour accomplir, nous aussi, « ce qui plaît » au Père (Jn 8, 29). À quoi bon seriner « Que ta volonté soit faite » et n’en faire qu’à sa tête ? Il ne s’agit pas d’obéir à une volonté qui s’imposerait de l’extérieur, mais de vouloir vraiment ce que Dieu veut, de couler librement notre volonté dans la sienne, non par une obéissance servile mais par une adhésion du cœur.
Pour « adhérer » à la volonté du Père, il nous faut « adhérer » à Jésus. Ce verbe étrange n’a pas été inventé par les fabricants de colle, mais par les exégètes. Origène, que les pubs pour la cyanolite n’avaient pas pollué outre-mesure, l’employait déjà volontiers, nous incitant à adhérer au Christ pour « devenir un seul esprit avec Lui, et par là accomplir sa volonté ».
On « adhère » au Christ en faisant comme les disciples : en se collant à ses basques ! En Le suivant, en L’observant, en L’écoutant, en Le priant. On « adhère » au Christ en collant à l’Évangile, non pas simplement intellectuellement mais en le mettant en pratique, très concrètement, dans nos choix quotidiens, dans notre façon de vivre, d’accueillir les autres, de leur parler, de les servir, etc. C’est concret, l’Évangile.
Un certain volontarisme chrétien aime faire la volonté de Dieu « que Dieu le veuille ou non » (1) ! Discerner la volonté de Dieu suppose, au contraire, une forme d’abandon : sommes-nous prêts à découvrir ce que Dieu a déposé en notre cœur, à répondre à son appel, quel qu’il soit ? Tant que nous n’aurons pas prononcé un « oui » confiant, tant que nous n’aurons pas lâché un peu de notre volonté propre, de nos projets, de notre ego, nous ne serons pas capables de discerner grand-chose du projet de Dieu.
Pour discerner, il nous faut aussi demander son avis à l’Intéressé, donc, prier. Plus le choix est crucial, plus il faut « perdre » de temps devant le tabernacle. Il n’est pas interdit non plus de réfléchir, notre volonté ne demande qu’à être éclairée par notre intelligence. Et notre intelligence, elle, ne demande qu’à être éclairée par de sages conseils. À plusieurs, on voit mieux – pour autant qu’on ne se fasse pas guider par des aveugles ! La paix intérieure est le signe que nos choix sont bons.
La volonté de Dieu n’est pas une loi immuable coulée dans le béton, mais un chemin qui se révèle peu à peu. C’est en marchant que se fait le chemin, remarquait saint Jean de la Croix : à partir du moment où nous nous mettons en route à la suite du Christ, l’horizon s’éclaire progressivement. Confiance, disponibilité, audace, patience, endurance, le disciple développe bien des vertus ! Si nous mettons nos pas dans ceux du Christ, nous devrons faire des choix et poser des actes concrets qui manifesteront notre « fiat ».
Dans certaines situations, face aux drames qui nous secouent, la volonté de Dieu est difficile à comprendre et à vivre. Qu’il est coûteux de dire avec Jésus à Gethsémani : « Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux »… Faisons alors le choix de la confiance : le Seigneur est à l’œuvre, Il est tout proche, Il sait donner une fécondité aux épreuves traversées avec Lui.
La volonté du Père, c’est « que tous soient sauvés » : à la place de nos projets à quatre sous, Dieu nous propose la béatitude éternelle. On peut refuser, bien sûr, mais est-ce le choix le plus raisonnable ? Puissions-nous répondre à son appel, en disant du fond du cœur : « Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté » (He 10, 7-9).
Juliette Levivier
lien:http://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/fondamentaux-de-la-foi/quelle-est-la-volonte-de-dieu-pour-nous-199318
EXCLUSIF MAG - « On ne s’égare qu’en se proposant un but de son propre choix. Quiconque ne veut rien que la seule volonté de Dieu ne s’égare jamais » (François de la Mothe-Fénelon, Lettre 158).
Les voies de Dieu ne sont pas aussi impénétrables qu’on veut bien le dire. Saint Paul résume l’affaire en peu de mots : Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4). Parfaitement ajustée à celle du Père, la volonté du Christ est au service de ce grand dessein d’amour. Le Fils dit souvent qu’Il « obéit » à son Père. Cette obéissance n’est pas soumission, mais communion profonde au projet rédempteur du Père.
Lorsque nous disons « Que ta volonté soit faite », nous demandons la grâce d’obéir comme le Christ a obéi, en unissant notre volonté à la sienne pour accomplir, nous aussi, « ce qui plaît » au Père (Jn 8, 29). À quoi bon seriner « Que ta volonté soit faite » et n’en faire qu’à sa tête ? Il ne s’agit pas d’obéir à une volonté qui s’imposerait de l’extérieur, mais de vouloir vraiment ce que Dieu veut, de couler librement notre volonté dans la sienne, non par une obéissance servile mais par une adhésion du cœur.
Pour « adhérer » à la volonté du Père, il nous faut « adhérer » à Jésus. Ce verbe étrange n’a pas été inventé par les fabricants de colle, mais par les exégètes. Origène, que les pubs pour la cyanolite n’avaient pas pollué outre-mesure, l’employait déjà volontiers, nous incitant à adhérer au Christ pour « devenir un seul esprit avec Lui, et par là accomplir sa volonté ».
On « adhère » au Christ en faisant comme les disciples : en se collant à ses basques ! En Le suivant, en L’observant, en L’écoutant, en Le priant. On « adhère » au Christ en collant à l’Évangile, non pas simplement intellectuellement mais en le mettant en pratique, très concrètement, dans nos choix quotidiens, dans notre façon de vivre, d’accueillir les autres, de leur parler, de les servir, etc. C’est concret, l’Évangile.
Un certain volontarisme chrétien aime faire la volonté de Dieu « que Dieu le veuille ou non » (1) ! Discerner la volonté de Dieu suppose, au contraire, une forme d’abandon : sommes-nous prêts à découvrir ce que Dieu a déposé en notre cœur, à répondre à son appel, quel qu’il soit ? Tant que nous n’aurons pas prononcé un « oui » confiant, tant que nous n’aurons pas lâché un peu de notre volonté propre, de nos projets, de notre ego, nous ne serons pas capables de discerner grand-chose du projet de Dieu.
Pour discerner, il nous faut aussi demander son avis à l’Intéressé, donc, prier. Plus le choix est crucial, plus il faut « perdre » de temps devant le tabernacle. Il n’est pas interdit non plus de réfléchir, notre volonté ne demande qu’à être éclairée par notre intelligence. Et notre intelligence, elle, ne demande qu’à être éclairée par de sages conseils. À plusieurs, on voit mieux – pour autant qu’on ne se fasse pas guider par des aveugles ! La paix intérieure est le signe que nos choix sont bons.
La volonté de Dieu n’est pas une loi immuable coulée dans le béton, mais un chemin qui se révèle peu à peu. C’est en marchant que se fait le chemin, remarquait saint Jean de la Croix : à partir du moment où nous nous mettons en route à la suite du Christ, l’horizon s’éclaire progressivement. Confiance, disponibilité, audace, patience, endurance, le disciple développe bien des vertus ! Si nous mettons nos pas dans ceux du Christ, nous devrons faire des choix et poser des actes concrets qui manifesteront notre « fiat ».
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Juliette Levivier
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sga- MEDIATEUR
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