Le choix de Paris comme capitale
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Le choix de Paris comme capitale
Le choix de Paris comme capitale
Extrait du livre "Clovis" de Michel Rouche (Ed. Fayard)
(...) Dans son duel avec Théodoric (Roi d'Italie), le roi des Francs commençait à se trouver à égalité avec le roi des Ostrogoths
Pour parfaire son imitation du cérémonial impérial romain, de Tours il partit pour Paris. Là, il installa sa capitale où vint le rejoindre son fils Thierry.
Un tel choix avait certes été préfiguré par les séjours des empereurs Julien et Valentinien qui y avaient établi leurs quartiers généraux, mais il s'agissait cette fois-ci d'un établissement définitif.
(...) Le complexe de supériorité du maître de Ravenne (Théodoric, Roi d'Italie) avait peu à peu fait le lit d'une romanité chrétienne qui se réunifiait à son détriment. Dans ce duel, la rationalité trop cérébrale du système théodoricien fut battue en brèche par l'intelligence intuitive de Clovis qui sut utiliser la sympathie des Aquitains, la peur d'un arianisme tantôt patelin, tantôt terroriste, la reconnaissance des prisonniers de guerre libérés de l'esclavage, sans compter enfin une remarquable stratégie.
Persuadé de sa faiblesse militaire, Clovis a tenté et réussi en Aquitaine une opération volontairement limitée. Son sens de la manœuvre lui a permis d'éliminer aux moindres frais les Wisigoths de la Gaule. Cette politique des petits pas a fait de lui, lors du grand cérémonial consulaire de Tours, le fondateur d'une unité romano-chrétienne et germanique qui se cherchait.
Le choix de Paris comme capitale, ville éloignée des zones de peuplement franc majoritaire et de la Belgique Seconde primitive, mais non pas en plein pays gallo-romain comme Tours, prouve que le roi juridiquement vice-empereur avait tenté une nouvelle formule politique intégrant les différents peuples.
La ville de Geneviève, la femme fidèle à Rome par sa foi et sa mère, et à ses origines franques par son père, allait devenir le lieu d'une nouvelle expérience. Alors que la guerre n'était pas finie et que les Burgondes tenaient leur royaume plus fortement que jamais, Clovis allait s'attaquer à la construction d'un royaume chrétien et romain.
Théodoric le Grand (455-526) est Roi des Ostrogoths et règne sur l'Italie. Théodoric fonde un royaume autonome, accordant néanmoins aux Romains la possibilité d’être soumis aux lois et juridictions romaines, tandis que les Goths conservent leurs propres coutumes. L'empereur Anastase Ier (Constantinople) le reconnaît comme maître des soldats, investi du gouvernement de l'Italie,
(Vincent du site apparitionsmariales) Officiellement l'Empire romain d'occident prit fin en 476 mais pour les Romains de l'Empire, la vie continuait normalement car les nouveaux maitres Germains avaient un désir de romanisation. Théodoric le Grand (455-526, Roi d'Italie) par exemple fut élevé comme otage à Constantinople.
La fin de l'Empire romain n'est pas liée à une décadence mais au fait que les habitants d'Italie ne voulaient plus devenir soldat, le métier des armes ne les intéressait plus et préféraient payer un impôt spécial, du coup il n'y avait plus de légion réellement romaine.
Le Gouvernement de l'Empire se devait donc d'engager des mercenaires composés de Germains qui progressivement ont pris le dessus. Globalement, la notion "d'Empire Romain dans sa grandeur" n'intéressait plus les Italiens.
http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/etat_francais_an1.html
Extrait du livre "Clovis" de Michel Rouche (Ed. Fayard)
(...) Dans son duel avec Théodoric (Roi d'Italie), le roi des Francs commençait à se trouver à égalité avec le roi des Ostrogoths
Pour parfaire son imitation du cérémonial impérial romain, de Tours il partit pour Paris. Là, il installa sa capitale où vint le rejoindre son fils Thierry.
Un tel choix avait certes été préfiguré par les séjours des empereurs Julien et Valentinien qui y avaient établi leurs quartiers généraux, mais il s'agissait cette fois-ci d'un établissement définitif.
(...) Le complexe de supériorité du maître de Ravenne (Théodoric, Roi d'Italie) avait peu à peu fait le lit d'une romanité chrétienne qui se réunifiait à son détriment. Dans ce duel, la rationalité trop cérébrale du système théodoricien fut battue en brèche par l'intelligence intuitive de Clovis qui sut utiliser la sympathie des Aquitains, la peur d'un arianisme tantôt patelin, tantôt terroriste, la reconnaissance des prisonniers de guerre libérés de l'esclavage, sans compter enfin une remarquable stratégie.
Persuadé de sa faiblesse militaire, Clovis a tenté et réussi en Aquitaine une opération volontairement limitée. Son sens de la manœuvre lui a permis d'éliminer aux moindres frais les Wisigoths de la Gaule. Cette politique des petits pas a fait de lui, lors du grand cérémonial consulaire de Tours, le fondateur d'une unité romano-chrétienne et germanique qui se cherchait.
Le choix de Paris comme capitale, ville éloignée des zones de peuplement franc majoritaire et de la Belgique Seconde primitive, mais non pas en plein pays gallo-romain comme Tours, prouve que le roi juridiquement vice-empereur avait tenté une nouvelle formule politique intégrant les différents peuples.
La ville de Geneviève, la femme fidèle à Rome par sa foi et sa mère, et à ses origines franques par son père, allait devenir le lieu d'une nouvelle expérience. Alors que la guerre n'était pas finie et que les Burgondes tenaient leur royaume plus fortement que jamais, Clovis allait s'attaquer à la construction d'un royaume chrétien et romain.
Théodoric le Grand (455-526) est Roi des Ostrogoths et règne sur l'Italie. Théodoric fonde un royaume autonome, accordant néanmoins aux Romains la possibilité d’être soumis aux lois et juridictions romaines, tandis que les Goths conservent leurs propres coutumes. L'empereur Anastase Ier (Constantinople) le reconnaît comme maître des soldats, investi du gouvernement de l'Italie,
(Vincent du site apparitionsmariales) Officiellement l'Empire romain d'occident prit fin en 476 mais pour les Romains de l'Empire, la vie continuait normalement car les nouveaux maitres Germains avaient un désir de romanisation. Théodoric le Grand (455-526, Roi d'Italie) par exemple fut élevé comme otage à Constantinople.
La fin de l'Empire romain n'est pas liée à une décadence mais au fait que les habitants d'Italie ne voulaient plus devenir soldat, le métier des armes ne les intéressait plus et préféraient payer un impôt spécial, du coup il n'y avait plus de légion réellement romaine.
Le Gouvernement de l'Empire se devait donc d'engager des mercenaires composés de Germains qui progressivement ont pris le dessus. Globalement, la notion "d'Empire Romain dans sa grandeur" n'intéressait plus les Italiens.
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