Poème " Les Chérubins "

Les chérubins ailés, de leurs glaives tournoyants
Ont secouru celui qui était éprouvé
Ce jour de majesté, superbe et éloquent
Brille encore aujourd'hui dans son coeur consumé.

De vos ailes qui bruissent d'un grondement splendide
Entourant l'éternel, compagnons de l'amour
Vous rendez la justice et vos glaives candides
Sous des cieux sans pareils tournent la nuit et le jour

C'est la cour céleste, des grands Anges fidèles
Qui prépare le combat, ultime défenseurs
Elle combat toute peste, ses armées étincellent
La force de son éclat, environne le seigneur

Toi qui a secouru, lui que tout accablait
Qui mêlait l'amertume, les grâces, le malheur
De l'épreuve qui tue, et bat à la volée
Le prince d'infortune, n'est pas mort en cette heure.

Ô Archange de l'éclat, de devoir et de gloire
Maintenant Ô ami, écoute ma prière
Toi qui des renégats a terni le miroir
Dont le reflet sali s'est fait rebelle au père

Si tu frappes, nous suivrons, rassemblés à la porte
De celle entre toute qui donne diligence
Tes armes et tes légions, les divines cohortes
D'un seul trait feront route vers le combat immense