Devenir dociles à l'action de l'Esprit-Saint
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Devenir dociles à l'action de l'Esprit-Saint
Le mardi de la 2e semaine de Pâques
Livre des Actes des Apôtres 4,32-37
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,7b-15.
Cy Aelf, Paris
A première vue, on se gratterait bien la tête pour comprendre le rapport qui est à établir entre le texte des Actes, avec la redistribution des biens selon les besoins - et ce que déclare Jésus à Nicodème au sujet de l'homme qui est né de l'esprit ! Et pourtant, la réponse est toute simple, puisqu'elle est énoncée dans la question.
L'homme qui vit selon le monde aura toujours besoin d'argent et tout d'abord, de qu'il représente pour lui: la sécurité d'un logement qui lu! appartient, le moyen de se faire soigner en cas de maladie, mais encore un lieu pour recevoir et un autre pour se mettre à l'abri d'autrui - avec, hélas, la crainte de venir à manquer qui est toujours présente mais dissimulée derrière un paravent de lieux communs...
La solution de toutes ces questions - qui nous préoccupent tous, Jésus l'a donnée à Nicodème. Il est complètement libre l'homme qui se laisse inspirer par Dieu. Cet homme n'aura pas peur, comme Barnabé, dans le livre des Actes des Apôtres, de vendre son champ et d'en déposer la valeur monétaire aux pieds des apôtres. Car la foi chasse toute crainte. Il faut se souvenir de la pauvre veuve qui, dans le tronc du temple, avait déposé deux petites pièces (en St Marc, chapitre 12, 37-44); Jésus l'avait citée en exemple parmi tous - et Il ne serait pas intervenu en sa faveur ?
A la messe ce matin, je me suis souvenu du grand désir de mourir que l'Abbé Pierre avait connu toute sa vie et j'ai retrouvé ce témoignage :
En 1999, dans une biographie, il rapporte comment, à la mort de son grand-père, l'enfant qu'il était ne comprenait pas le chagrin de ses proches puisque, gentil comme il était, le vieux monsieur serait forcément bien accueilli au ciel. "Je crois que c'est de ce moment-là que date un désir qui ne m'a plus jamais quitté, le désir de ne pas tarder à aller le retrouver", ajoute-il. De maladies en accidents, sans compter les risques importants pris durant la Résistance, le fragile capucin a souvent flirté avec la mort. En 1963, il fut même rescapé du naufrage d'un navire entre l'Uruguay et l'Argentine, au cours duquel beaucoup de passagers moururent pour avoir porté leur gilet de sauvetage à l'envers : "C'est incroyable, mais c'est ma soutane qui m'a sauvé la vie", avait-il expliqué. "Le poids de mes vêtements mouillés a lesté davantage mon corps et a évité que mon visage ne soit plongé dans l'eau".
"Le Bon Dieu n'a pas souhaité que je meure", concluait l'Abbé Pierre.
Persuadé que "le paradis ou l'enfer ne sont rien d'autre que le prolongement de nos actes sur terre", il ajoutait qu'"essayer d'aimer tout le monde, c'est déjà marcher vers le paradis".
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Livre des Actes des Apôtres 4,32-37
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,7b-15.
Cy Aelf, Paris
A première vue, on se gratterait bien la tête pour comprendre le rapport qui est à établir entre le texte des Actes, avec la redistribution des biens selon les besoins - et ce que déclare Jésus à Nicodème au sujet de l'homme qui est né de l'esprit ! Et pourtant, la réponse est toute simple, puisqu'elle est énoncée dans la question.
L'homme qui vit selon le monde aura toujours besoin d'argent et tout d'abord, de qu'il représente pour lui: la sécurité d'un logement qui lu! appartient, le moyen de se faire soigner en cas de maladie, mais encore un lieu pour recevoir et un autre pour se mettre à l'abri d'autrui - avec, hélas, la crainte de venir à manquer qui est toujours présente mais dissimulée derrière un paravent de lieux communs...
La solution de toutes ces questions - qui nous préoccupent tous, Jésus l'a donnée à Nicodème. Il est complètement libre l'homme qui se laisse inspirer par Dieu. Cet homme n'aura pas peur, comme Barnabé, dans le livre des Actes des Apôtres, de vendre son champ et d'en déposer la valeur monétaire aux pieds des apôtres. Car la foi chasse toute crainte. Il faut se souvenir de la pauvre veuve qui, dans le tronc du temple, avait déposé deux petites pièces (en St Marc, chapitre 12, 37-44); Jésus l'avait citée en exemple parmi tous - et Il ne serait pas intervenu en sa faveur ?
A la messe ce matin, je me suis souvenu du grand désir de mourir que l'Abbé Pierre avait connu toute sa vie et j'ai retrouvé ce témoignage :
En 1999, dans une biographie, il rapporte comment, à la mort de son grand-père, l'enfant qu'il était ne comprenait pas le chagrin de ses proches puisque, gentil comme il était, le vieux monsieur serait forcément bien accueilli au ciel. "Je crois que c'est de ce moment-là que date un désir qui ne m'a plus jamais quitté, le désir de ne pas tarder à aller le retrouver", ajoute-il. De maladies en accidents, sans compter les risques importants pris durant la Résistance, le fragile capucin a souvent flirté avec la mort. En 1963, il fut même rescapé du naufrage d'un navire entre l'Uruguay et l'Argentine, au cours duquel beaucoup de passagers moururent pour avoir porté leur gilet de sauvetage à l'envers : "C'est incroyable, mais c'est ma soutane qui m'a sauvé la vie", avait-il expliqué. "Le poids de mes vêtements mouillés a lesté davantage mon corps et a évité que mon visage ne soit plongé dans l'eau".
"Le Bon Dieu n'a pas souhaité que je meure", concluait l'Abbé Pierre.
Persuadé que "le paradis ou l'enfer ne sont rien d'autre que le prolongement de nos actes sur terre", il ajoutait qu'"essayer d'aimer tout le monde, c'est déjà marcher vers le paradis".
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boisvert- Hosanna au plus haut des cieux!
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