Pour l'ONU toute excuse est bonne pour avorter
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Pour l'ONU toute excuse est bonne pour avorter
http://www.lepoint.fr/sante/zika-l-onu-demande-aux-pays-d-autoriser-l-acces-a-l-avortement-05-02-2016-2015749_40.php
Vendredi, l'ONU a demandé aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a en particulier visé les États d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement ni la pilule contraceptive, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par le virus. « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse », a déclaré la porte-parole Cecile Pouilly devant la presse.
Le virus est soupçonné d'avoir un lien avec l'apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit. Compte tenu de ce risque, l'OMS a décrété le 2 février une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Zika se propage de manière exponentielle en Amérique latine via le moustique Aedes aegypti, mais les États-Unis ont fait état d'un cas de transmission par voie sexuelle, au Texas. Face à cette menace, certains pays latino-américains n'ont rien trouvé de mieux que d'encourager les femmes à ne pas tomber enceintes. « Le conseil adressé aux femmes de retarder la grossesse ignore le fait que beaucoup d'entre elles n'ont tout simplement pas le pouvoir de décider si ou quand elles veulent tomber enceinte dans un environnement où la violence sexuelle est monnaie courante », a souligné Zeid Ra'ad Al Hussein, nouveau haut-commissaire des Nations unies, dans un communiqué.
Le responsable a au contraire enjoint aux gouvernements de ces pays de « s'assurer que les femmes, les hommes et les adolescents ont accès à des services et des informations de qualité sur la santé et la reproduction, sans discrimination ». Cela inclut, a précisé le Haut-Commissariat, le droit à la contraception, aux soins maternels et à l'avortement dans un environnement sécurisé. « Les lois et les politiques qui restreignent l'accès à ces services doivent être révisées en urgence conformément aux obligations en matière de droits de l'homme afin de garantir à tous le droit à la santé », a demandé Zeid Ra'ad Al Hussein.
En Colombie et en Équateur, l'interruption volontaire de grossesse n'est autorisée qu'en cas de danger pour la santé de la mère. Au Salvador, elle est carrément punie par des peines allant jusqu'à 40 ans de prison : en novembre, Amnesty International dénonçait l'incarcération d'une vingtaine de femmes dans ce pays pour avoir avorté. La ministre salvadorienne de la Santé, Violeta Menjivar, a assuré vendredi que les contraceptifs étaient désormais plus facilement disponibles dans les hôpitaux publics du pays, renouvelant son « appel aux femmes à penser de manière responsable ».
L'épidémie a également rouvert le débat sur l'interruption de grossesse au Brésil, le plus grand pays catholique du monde. Un groupe de militantes, avocats et médecins ont lancé une bataille légale auprès de la Cour suprême pour qu'elle l'autorise dans des cas de microcéphalie et quand des femmes enceintes ayant attrapé le Zika ne veulent pas mener à terme leur grossesse. La loi brésilienne ne permet d'avorter qu'en cas de viol, quand la vie de la mère est en danger ou dans le cas de foetus acéphales (sans cerveau).
L'Organisation mondiale de la santé a aussi jugé jeudi « approprié » de reporter les dons de sang des voyageurs revenant de pays à risque où sévit le virus, alors qu'une femme enceinte de retour de Colombie a été diagnostiquée en Espagne, une première en Europe. Le Brésil est le pays le plus touché par l'épidémie, avec 1,5 million de personnes contaminées, 404 cas de bébés nés avec une microcéphalie depuis octobre et 3 670 autres cas suspects associés au Zika, contre 147 confirmés sur l'ensemble de l'année 2014.
Vendredi, l'ONU a demandé aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a en particulier visé les États d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement ni la pilule contraceptive, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par le virus. « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse », a déclaré la porte-parole Cecile Pouilly devant la presse.
Le virus est soupçonné d'avoir un lien avec l'apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit. Compte tenu de ce risque, l'OMS a décrété le 2 février une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Zika se propage de manière exponentielle en Amérique latine via le moustique Aedes aegypti, mais les États-Unis ont fait état d'un cas de transmission par voie sexuelle, au Texas. Face à cette menace, certains pays latino-américains n'ont rien trouvé de mieux que d'encourager les femmes à ne pas tomber enceintes. « Le conseil adressé aux femmes de retarder la grossesse ignore le fait que beaucoup d'entre elles n'ont tout simplement pas le pouvoir de décider si ou quand elles veulent tomber enceinte dans un environnement où la violence sexuelle est monnaie courante », a souligné Zeid Ra'ad Al Hussein, nouveau haut-commissaire des Nations unies, dans un communiqué.
Le responsable a au contraire enjoint aux gouvernements de ces pays de « s'assurer que les femmes, les hommes et les adolescents ont accès à des services et des informations de qualité sur la santé et la reproduction, sans discrimination ». Cela inclut, a précisé le Haut-Commissariat, le droit à la contraception, aux soins maternels et à l'avortement dans un environnement sécurisé. « Les lois et les politiques qui restreignent l'accès à ces services doivent être révisées en urgence conformément aux obligations en matière de droits de l'homme afin de garantir à tous le droit à la santé », a demandé Zeid Ra'ad Al Hussein.
En Colombie et en Équateur, l'interruption volontaire de grossesse n'est autorisée qu'en cas de danger pour la santé de la mère. Au Salvador, elle est carrément punie par des peines allant jusqu'à 40 ans de prison : en novembre, Amnesty International dénonçait l'incarcération d'une vingtaine de femmes dans ce pays pour avoir avorté. La ministre salvadorienne de la Santé, Violeta Menjivar, a assuré vendredi que les contraceptifs étaient désormais plus facilement disponibles dans les hôpitaux publics du pays, renouvelant son « appel aux femmes à penser de manière responsable ».
L'épidémie a également rouvert le débat sur l'interruption de grossesse au Brésil, le plus grand pays catholique du monde. Un groupe de militantes, avocats et médecins ont lancé une bataille légale auprès de la Cour suprême pour qu'elle l'autorise dans des cas de microcéphalie et quand des femmes enceintes ayant attrapé le Zika ne veulent pas mener à terme leur grossesse. La loi brésilienne ne permet d'avorter qu'en cas de viol, quand la vie de la mère est en danger ou dans le cas de foetus acéphales (sans cerveau).
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