Les jeunes Canadiens ont hâte d'accueillir les réfugiés syriens
4 participants
Page 1 sur 1
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Les jeunes Canadiens ont hâte d'accueillir les réfugiés syriens
Dans le cadre d’une Célébration en communion avec les réfugiés qui s’est tenue à l’automne 2015 en l’église du Très-Saint-Sacrement, sanctuaire diocésain de la paix, des membres du Comité d’accueil des réfugiés St-Louis-St-Yves nous parlent des 36 ans de leur œuvre et de l’importance de venir en aide aux personnes réfugiées.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Les jeunes Canadiens ont hâte d'accueillir les réfugiés syriens
Merci @Gilles pour ces informations réconfortantes
Puisse le Seigneur bénir cet élan de solidarité et aider ces personnes dans la détresse
Amicalement
Puisse le Seigneur bénir cet élan de solidarité et aider ces personnes dans la détresse
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Ce n'est que le début...
À une cinquantaine de kilomètres au nord de Toronto, des musulmans ahmadis bâtissent leur ville depuis dix ans, à l'écart des banlieues traditionnelles.
Publicité
Incroyable !Cet homme parle couramment 9 langues
Voir la vidéo
L'appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d'islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans. Des Pakistanais pour la plupart, mais aussi des Bengalis ou des Nigériens. Comme tous les vendredis, à 13h30 tapantes, la foi transporte ce petit peuple voilé ou moustachu de l'avenue Abdus Salam vers une immense mosquée blanche. Les dômes d'acier de Bait'ul Al Islam dominent l'horizon. Des croyantes, vêtues du niqab noir ou de voiles aux couleurs chatoyantes, se pressent vers la mosquée. Journaux en ourdou sous le bras, les hommes vêtus du salwar kameez, longue chemise traditionnelle pakistanaise, entrent par une porte séparée. La mosquée fait salle comble. Un millier de fidèles se tourne vers La Mecque.
Tous sont des ahmadis, pratiquant une version eschatologique de l'islam. Le secrétaire de l'association ahmadie du Canada, Ahmed Dildar, est un ancien colonel de l'armée pakistanaise. Le vieillard à la peau parcheminée s'enflamme : «Nous ne pouvions pas pratiquer notre religion au Pakistan. Certains d'entre nous ont été tués par les autorités. Ici, nous sommes libres.» À deux pas de la station de télévision musulmane locale et de la mosquée, une gigantesque inscription : «Ahmadiya, le vrai islam.» Face à la salle de prière, un libraire vend Le Djihad des Britanniques ou La Place de la femme dans l'islam, en version arabe, ourdoue et anglaise.
Cette vague coranique au pays des caribous a commencé il y a vingt-cinq ans par la croisade d'un immigré pakistanais, Naseer Ahmad, devenu à 56 ans un homme d'affaires prospère. «En 1985, il n'y avait que de la friche à des kilomètres à la ronde. Notre communauté a acheté de grands terrains et fait transformer cela en zone constructible. Sept ans plus tard, nous avons construit - pour 4,5 millions de dollars cash - ce qui était alors la plus grosse mosquée d'Amérique. C'est cher, mais c'est le rêve de toute une communauté.» Le fondateur de Peace Village vante aussi sa cité islamique de 330 pavillons, construite entre 1998 et 2008 et dont toutes les rues mènent à la mosquée.
Des cloisons pour séparer hommes et femmes
Un ghetto ? Non, «une success story musulmane», objecte le promoteur immobilier. L'homme tapote son ventre, satisfait : «Ces maisons respectent les préceptes de l'islam. Grâce à des portes coulissantes, le salon sépare les hommes des femmes. Mais nous sommes ouverts à toutes les communautés.» Peace Village n'en est pas moins à 100 % musulman.
Au coin de Mosque Avenue, une jeune fille et sa mère, toutes deux voilées, se dirigent vers leur maison. À la vue d'un étranger, la plus jeune s'affole. Elle tourne son joli voile bordeaux. «Je suis ici depuis trois mois. C'est très bien le Canada. Très bien.» Sa mère ne souffle mot, elle ne parle pas anglais. Aussitôt deux gaillards, version orientale de Laurel et Hardy, surgissent : «Il faut demander la permission pour parler aux gens et se promener.» Heureusement, il y a aussi Moen, ancien agent de voyages volubile. Il explique que tous les foyers ont une vue imprenable sur la mosquée. «Ici, les femmes ont tous les droits, assure-t-il. J'ai divorcé de ma femme et j'ai perdu beaucoup d'argent. Elle a tout pris. Mais nous sommes au Canada, il faut respecter la loi.»
Début mars, une enquête de l'Institut national statistique du Canada a révélé que, dans vingt ans, les minorités visibles représenteraient 63 % de la population de Toronto. À cette idée, Naseer Ahmad jubile : «Ce pays a été fondé par les Français et les Anglais. Maintenant, il y a une troisième force, c'est nous. Au Canada, il faudra qu'il y ait un premier ministre pakistanais !» Dans le discours du promoteur immobilier, Allah n'est jamais loin. Son regard se durcit lorsqu'il évoque «cette France qui ne comprend rien à l'islam». Ahmad balaie la question de l'intégration : «Nous sommes très bien intégrés au Canada. Nous ne cherchons même pas à avoir notre propre école. Nos enfants vont à l'école publique.»
Cette école primaire se trouve à quelques centaines de mètres de Peace Village. La secrétaire de la Teston Village Public School explique que 80 % des élèves sont originaires de l'enclave musulmane. Les enfants s'expriment entre eux en ourdou. Beaucoup ont des difficultés en anglais. Le midi, ils mangent des pizzas halal que prépare le personnel.
Toujours pétris de politiquement correct, mais aussi d'une grande tolérance, les Canadiens anglais refusent d'émettre une opinion défavorable. «Ce sont des gens charmants, très polis et très calmes. Ils ont parfois peur de parler, car ils s'expriment très mal en anglais», explique une chauffeuse de bus. La critique vient des autres immigrants. Barry Holmes, un agent immobilier d'origine sri-lankaise, s'indigne : «Le multiculturalisme c'est bien beau, mais les gens ne se parlent pas. Ce sont toujours des rapports de forces entre communautés. Ma communauté est petite. Nous n'obtenons pas grand-chose.»
Naseer Ahmad a l'esprit ailleurs. Il montre le Peace Plazza, son centre commercial. «Il y a plusieurs restaurants halal. Je contrôle tout ici. J'ai même créé un cimetière musulman. Peace Village est une expérience unique, qui jette les bases d'autres villages.» Il balaie l'horizon, désignant une large étendue près de la mosquée : «Nous y ferons un vaste centre islamique.»
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/18/01003-20100318ARTFIG00464-peace-village-enclave-islamique-au-canada-.php
Publicité
Incroyable !Cet homme parle couramment 9 langues
Voir la vidéo
L'appel à la prière tombe sur Peace Village, terre d'islam en plein Canada. Les 3 000 habitants y sont tous musulmans. Des Pakistanais pour la plupart, mais aussi des Bengalis ou des Nigériens. Comme tous les vendredis, à 13h30 tapantes, la foi transporte ce petit peuple voilé ou moustachu de l'avenue Abdus Salam vers une immense mosquée blanche. Les dômes d'acier de Bait'ul Al Islam dominent l'horizon. Des croyantes, vêtues du niqab noir ou de voiles aux couleurs chatoyantes, se pressent vers la mosquée. Journaux en ourdou sous le bras, les hommes vêtus du salwar kameez, longue chemise traditionnelle pakistanaise, entrent par une porte séparée. La mosquée fait salle comble. Un millier de fidèles se tourne vers La Mecque.
Tous sont des ahmadis, pratiquant une version eschatologique de l'islam. Le secrétaire de l'association ahmadie du Canada, Ahmed Dildar, est un ancien colonel de l'armée pakistanaise. Le vieillard à la peau parcheminée s'enflamme : «Nous ne pouvions pas pratiquer notre religion au Pakistan. Certains d'entre nous ont été tués par les autorités. Ici, nous sommes libres.» À deux pas de la station de télévision musulmane locale et de la mosquée, une gigantesque inscription : «Ahmadiya, le vrai islam.» Face à la salle de prière, un libraire vend Le Djihad des Britanniques ou La Place de la femme dans l'islam, en version arabe, ourdoue et anglaise.
Cette vague coranique au pays des caribous a commencé il y a vingt-cinq ans par la croisade d'un immigré pakistanais, Naseer Ahmad, devenu à 56 ans un homme d'affaires prospère. «En 1985, il n'y avait que de la friche à des kilomètres à la ronde. Notre communauté a acheté de grands terrains et fait transformer cela en zone constructible. Sept ans plus tard, nous avons construit - pour 4,5 millions de dollars cash - ce qui était alors la plus grosse mosquée d'Amérique. C'est cher, mais c'est le rêve de toute une communauté.» Le fondateur de Peace Village vante aussi sa cité islamique de 330 pavillons, construite entre 1998 et 2008 et dont toutes les rues mènent à la mosquée.
Des cloisons pour séparer hommes et femmes
Un ghetto ? Non, «une success story musulmane», objecte le promoteur immobilier. L'homme tapote son ventre, satisfait : «Ces maisons respectent les préceptes de l'islam. Grâce à des portes coulissantes, le salon sépare les hommes des femmes. Mais nous sommes ouverts à toutes les communautés.» Peace Village n'en est pas moins à 100 % musulman.
Au coin de Mosque Avenue, une jeune fille et sa mère, toutes deux voilées, se dirigent vers leur maison. À la vue d'un étranger, la plus jeune s'affole. Elle tourne son joli voile bordeaux. «Je suis ici depuis trois mois. C'est très bien le Canada. Très bien.» Sa mère ne souffle mot, elle ne parle pas anglais. Aussitôt deux gaillards, version orientale de Laurel et Hardy, surgissent : «Il faut demander la permission pour parler aux gens et se promener.» Heureusement, il y a aussi Moen, ancien agent de voyages volubile. Il explique que tous les foyers ont une vue imprenable sur la mosquée. «Ici, les femmes ont tous les droits, assure-t-il. J'ai divorcé de ma femme et j'ai perdu beaucoup d'argent. Elle a tout pris. Mais nous sommes au Canada, il faut respecter la loi.»
Début mars, une enquête de l'Institut national statistique du Canada a révélé que, dans vingt ans, les minorités visibles représenteraient 63 % de la population de Toronto. À cette idée, Naseer Ahmad jubile : «Ce pays a été fondé par les Français et les Anglais. Maintenant, il y a une troisième force, c'est nous. Au Canada, il faudra qu'il y ait un premier ministre pakistanais !» Dans le discours du promoteur immobilier, Allah n'est jamais loin. Son regard se durcit lorsqu'il évoque «cette France qui ne comprend rien à l'islam». Ahmad balaie la question de l'intégration : «Nous sommes très bien intégrés au Canada. Nous ne cherchons même pas à avoir notre propre école. Nos enfants vont à l'école publique.»
Cette école primaire se trouve à quelques centaines de mètres de Peace Village. La secrétaire de la Teston Village Public School explique que 80 % des élèves sont originaires de l'enclave musulmane. Les enfants s'expriment entre eux en ourdou. Beaucoup ont des difficultés en anglais. Le midi, ils mangent des pizzas halal que prépare le personnel.
Toujours pétris de politiquement correct, mais aussi d'une grande tolérance, les Canadiens anglais refusent d'émettre une opinion défavorable. «Ce sont des gens charmants, très polis et très calmes. Ils ont parfois peur de parler, car ils s'expriment très mal en anglais», explique une chauffeuse de bus. La critique vient des autres immigrants. Barry Holmes, un agent immobilier d'origine sri-lankaise, s'indigne : «Le multiculturalisme c'est bien beau, mais les gens ne se parlent pas. Ce sont toujours des rapports de forces entre communautés. Ma communauté est petite. Nous n'obtenons pas grand-chose.»
Naseer Ahmad a l'esprit ailleurs. Il montre le Peace Plazza, son centre commercial. «Il y a plusieurs restaurants halal. Je contrôle tout ici. J'ai même créé un cimetière musulman. Peace Village est une expérience unique, qui jette les bases d'autres villages.» Il balaie l'horizon, désignant une large étendue près de la mosquée : «Nous y ferons un vaste centre islamique.»
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/18/01003-20100318ARTFIG00464-peace-village-enclave-islamique-au-canada-.php
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1147
Age : 51
Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
Re: Les jeunes Canadiens ont hâte d'accueillir les réfugiés syriens
Et ils se disent ouverts aux autres communautés ? Laissez-moi rire... c'est le communautarisme dans toute son horreur. Ces gens-là cherchent le paradis sur terre où ils n'auront aucun conflit, où tout le monde pense pareil. Peut-être un jour comprendront-ils que le paradis n'est pas de ce monde ?
J'espère que ce n'est pas ce qui nous attend en Europe. De toute façon, la France est déjà en train de mourir...
Ce genre de village 100% islamique (où soit-disant l'école est publique mais où les enfants mangent halal...) ne choque personne, aucun gouvernant, aucun représentant politique. Pendant ce temps-là, ce village idéal, c'est ce dont rêvent les musulmans en secret dans tous les pays qu'ils veulent coloniser.
Excusez mon avis, mais je trouve cela absolument révoltant. Ce n'est même pas une religion, l'islam, c'est de la terreur pure et simple. Comment peut-on accepter ça ?
J'espère que ce n'est pas ce qui nous attend en Europe. De toute façon, la France est déjà en train de mourir...
Ce genre de village 100% islamique (où soit-disant l'école est publique mais où les enfants mangent halal...) ne choque personne, aucun gouvernant, aucun représentant politique. Pendant ce temps-là, ce village idéal, c'est ce dont rêvent les musulmans en secret dans tous les pays qu'ils veulent coloniser.
Excusez mon avis, mais je trouve cela absolument révoltant. Ce n'est même pas une religion, l'islam, c'est de la terreur pure et simple. Comment peut-on accepter ça ?
Scala-Coeli- MEDIATRICE
- Messages : 1794
Localisation : Sud de la France
Inscription : 04/07/2007
Sujets similaires
» Israël se prépare à accueillir des réfugiés syriens alaouites...
» Des réfugiés Chrétiens syriens harcelés par les musulmans en Suède !
» Liban : le soutien de l'Eglise pour 1,2 million de réfugiés syriens
» Urgence de l'aide aux réfugiés Syriens sous une tempête de neige
» Des enfants avec des voix d'opéra jeunes et moins jeunes prodiges CHANTS ET MUSIQUE classiques +
» Des réfugiés Chrétiens syriens harcelés par les musulmans en Suède !
» Liban : le soutien de l'Eglise pour 1,2 million de réfugiés syriens
» Urgence de l'aide aux réfugiés Syriens sous une tempête de neige
» Des enfants avec des voix d'opéra jeunes et moins jeunes prodiges CHANTS ET MUSIQUE classiques +
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum