PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
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PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
Philippe Verdier, réfugié climatique débarqué du service public?
Pelletier Philippe 6 novembre 2015
(mise à jour : 7 novembre 2015)
source
http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/2015/11/06/un-refugie-climatique-debarque-du-service-public-televisuel/
le débat est sain au niveau de la communauté scientifique.
Taire le débat, c'est empêcher la recherche d'évoluer car elle se nourrit des contradictions.
Il y a 31 000 scientifiques, j'imagine plus compétents que vous,
qui ne croient pas au réchauffement climatique d'origine humaine.
Je ne sais pas s'ils ont raison ou pas
mais pour quelle raison on ignore leur avis ?
Philippe PELLETIER Géographe spécialiste du Japon, où il a résidé et travaillé pendant sept ans,
directeur scientifique du Festival international de géographie de Saint-Dié -des-Vosges.
Professeur à l'Université Lumière Lyon 2,
son travail porte notamment sur le paysage, l'insularité et la géographie politique.
Philippe Verdier, réfugié climatique débarqué du service public ?
Philippe Verdier en mars 2013, lors du Forum de la Meteo à Paris.
Photo Bertrand Guay / AFP
Le plus inquiétant dans cette affaire est non seulement l’atteinte à la liberté de pensée et d’expression,
mais la nouveauté même du motif invoqué.
Il s’agit non pas d’une référence au passé, mais carrément d’un renvoi au futur,
à un hypothétique réchauffement climatique
dont Philippe Verdier n'exclut pas même pas la possibilité mais qu'il relativise.
Il est condamné en faisant référence à quelque chose qui,
par définition, ne s’est pas encore accompli,
à un fait qui n’existe pas, à une irréalité.
Un réfugié climatique débarqué du service public télévisuel Philippe Verdier,
le «M. Météo» de France 2, vient d’être licencié.
D’après un article du quotidien Le Monde du 3 novembre 2015,
«la direction du groupe reproche à M. Verdier d’avoir mis en avant sa fonction
lors de la promotion de son livre climatosceptique» (1)
et «l’ouvrage conteste le consensus des scientifiques sur le réchauffement climatique» (2).
Si on lit trop rapidement, on est tenté de comprendre que Philippe Verdier
nierait donc le «réchauffement climatique».
C’est d’ailleurs cette interprétation qui a été relayée sur divers médias.
Diantre, l’accusation est grave !
Mettons de côté les péripéties et les arguties concernant le licenciement,
au demeurant contesté par la section syndicale Force Ouvrière,
pour juger sur pièces : c’est-à-dire après avoir lu le livre en question.
Celui-ci relève à la fois de l’essai et du témoignage.
Fouillis, mal organisé, partant dans tous les sens et exempt de références précises (donc académiquement inutilisable, sauf en tant que témoignage in se), il livre cependant plusieurs informations intéressantes.
Certaines sont déjà connues, et donc confirmées
(notamment en ce qui concerne le fonctionnement du Giec,
l’erreur de certaines de ses prévisions,
la complexité de la question climatique,
le problème des modélisations),
d’autres plus inédites.
J’en relèverai quatre, qui constituent autant de tabous franchis par Philippe Verdier.
Tabou n° 1 : Philippe Verdier dit tout haut ce que la «communauté scientifique» sait pertinemment.
Philippe Verdier conteste effectivement l’idée qu’il y ait un consensus parmi les scientifiques sur la question climatique. Mais il ne nie absolument pas le «réchauffement climatique».
Mieux que cela, il l’admet : «Le changement climatique, déjà observé avec 0,85° C supplémentaire de température moyenne planétaire par rapport à l’ère préindustrielle, est indiscutable» (p. 80).
Ou encore : «en effet, depuis le début du XXIe siècle, nous avons vécu les trois années les plus chaudes»
(p. 114).
En revanche, Verdier souligne que les désaccords portent sur l’évolution du climat,
sa nature, ses causes, ses conséquences, et leur interprétation.
Il a raison. Nul besoin de chercher à le vérifier chez un quelconque lobby de pétroliers texans, on peut se contenter ici de quelques exemples puisés dans La Météorologie, la revue mensuelle de la SMF-Météo et Climat (ex-Société météorologique de France) et co-éditée avec Météo-France.
On trouve par exemple un vif échange dans les récents numéros 83 et 86 de 2014 (3).
François Gervais, physicien, professeur émérite et examinateur
du rapport AR5 du Giec s’y insurge : «Consensus» ?
Pourquoi ignorer plus de 1.350 articles, tous publiés dans des revues internationales à comité de lecture, sceptiques quant à l’alarmisme des conclusions du Giec ?
Comment ignorer que la superficie de banquise antarctique caracole de record en record ?
Comment ignorer que la banquise arctique se refuse depuis 2013 à fondre
autant en été que durant les six années précédentes ?» (4).
L’auteur incriminé, François-Marie Bréon,
chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
lui réplique que «quelle que soit la motivation de F. Gervais, je maintiens ma conclusion :
«Nous avons tous droit à proposer des théories alternatives et même à faire des erreurs,
mais l’auteur est dans cet ouvrage bien au-delà de cela»» (5).
Notons ici que l’admonestation explicite de F.-M. Bréon
(en gros : on a le droit de réfléchir ou même de critiquer,
mais il y a des limites à ne pas franchir) a bien été appliquée à Philippe Verdier :
sous forme de sanction.
Rappelons qu’il existe de nombreuses explications sur l’évolution du climat,
et que les désaccords ne reposent pas forcément sur les mêmes plans
— ce qui rend hasardeuse toute schématisation.
Le géographe climatologue Marcel Leroux prônait par exemple une autre théorie climatique,
celle des «anticyclones mobiles polaires» (AMP).
Selon lui, le système des AMP explique mieux certains phénomènes (comme la tempête de 1999)
que les théories dominantes mettant en avant les masses d’air équatorial
comme «pompe à chaleur» régulant le climat terrestre.
Or ces théories servent précisément de base aux modélisations du Giec,
selon lui défectueuses (6).
Et faut-il encore répéter que le débat est scientifiquement et socialement sain ?
Tabou n° 2 : Philippe Verdier parle de ce qu’il connaît
Tout en reconnaissant un réchauffement climatique, Philippe Verdier franchit un deuxième tabou
en le relativisant par rapport à ce qu’il connaît
et pour lequel on peut lui faire un minimum de crédit :
la situation du climat en France métropolitaine.
Heureusement, d’ailleurs, car à force de donner des bulletins météo,
il en sait quand même quelque chose.
Il s’interroge ainsi sur l’alternance de certains épisodes tantôt froids, tantôt chauds,
tantôt calmes, tantôt brutaux, et sur la difficulté à les interpréter
face aux exigences médiatiques de l’actualité immédiate :
«Quand la météo et le climat se confondent, la première cannibalise toujours le second.
Pourtant la tentation grandit de se servir de l’une pour parler de l’autre
en établissant des raccourcis» (p. 77).
Selon une équipe de chercheurs, «le réchauffement moyen annuel sur la France [métropolitaine]
est d’environ + 0,3° C par décennie sur la période 1959-2009
et s’explique principalement par l’augmentation des températures au printemps et en été»,
soit + 1,6° C de 1960 à 2010 (7).
Une autre équipe, qui se base sur le rapport du Giec de 2013,
donne, toujours pour la France métropolitaine, le chiffre de + 1,3° C sur la période 1901-2012 (.
En expliquant que depuis une poignée d’années, ce réchauffement semble stagner,
Verdier ne fait que rapporter ce que ces deux équipes constatent déjà
pour certaines régions tempérées de l’hémisphère septentrional.
Soit pour la première :
«Depuis les années 2000, on note une inflexion de la hausse des températures
qui coïncide avec la fin de la prédominance des régimes de NAO [oscillation nord-atlantique] positive» (9).
Et pour la seconde :
«L’interprétation du ralentissement du réchauffement sur les quinze dernières années
reste un enjeu de recherche dont les premières conclusions commencent à se dessiner» (10).
Tabou n° 3 : Philippe Verdier se demande si la situation est si grave que cela en France.
Troisième tabou, considérant ce réchauffement métropolitain somme toute léger
(à peine plus d’un degré centigrade sur un siècle…),
Philippe Verdier s’interroge sur le battage catastrophiste que cela déclenche néanmoins à propos de la France.
Sans toutefois s’interroger sur ses fondements, il relève que, vu son niveau technique et sa richesse,
le peuple français a parfaitement moyen de s’adapter à la nouvelle donne.
Pire encore aux yeux de tous les prophètes de malheur, il souligne, avec bon sens,
que le réchauffement, même léger, permet des économies de chauffage
et une amélioration de certaines cultures qui devraient être considérées,
dans la logique même des environnementalistes de tout bord,
comme une bonne chose pour la planète.
Concernant les risques encourus par les zones littorales,
il souligne combien l’urbanisation et la rétention sédimentaire des barrages en amont
qui amaigrit les plages en aval sont bien plus dangereuses.
Ce en quoi il a parfaitement raison.
Mais le dire mécontente trop de groupes d’intérêts, et trop d’élus…
On l’a encore vu à propos des récentes inondations de début octobre sur la Côte d’Azur
où des élus bétonneurs et irresponsables
venaient pleurer devant les journalistes sur les dégâts
dont ils sont pourtant eux-mêmes largement responsables…
Tabou n° 4 : Philippe Verdier dénonce les pressions politiques
Quatrième tabou franchi, et c’est peut-être celui-ci qui lui a finalement coûté son poste,
Philippe Verdier, déjà étonné par le fonctionnement des grandes conférences internationales
sur le climat qu’il est allé observer,
dénonce ce que certains de ses collègues ont déjà vécu sans broncher :
les pressions du gouvernement français actuel
sur les journalistes météorologues
pour que ceux-ci dramatisent à dessein la situation climatique
dans la perspective de la prochaine COP21.
Pression peut paraître un bien grand mot puisque, en situation,
il s’agit plutôt de recommandation, d’invitation, de connivence ou de sous-entendus,
mais la suite — le licenciement de Philippe Verdier
par les autorités du service public étatique
— a montré ce qu’il en était au juste.
On a compris que la présidence Hollande faisait de la COP21 un enjeu crucial.
Sur le plan international, bien que la France ne pèse pas lourd,
elle a encore dans sa manche l’argument du nucléaire et ses centrales à vendre.
Le gouvernement Valls et sa ministre de l’écologie en tête
viennent de reconduire pour plusieurs décennies le programme électronucléaire,
industrie qui ne produit pratiquement pas de gaz à effet de serre
donc bénéfique du point de vue de la doxa climatique.
C’est assurément l’enjeu central de la COP21,
vu son échec probable quoique camouflé concernant les autres mesures.
Sur le plan intérieur, il s’agit pour les socialistes de mettre dans l’embarras
le parti et le mouvement écologiste sur le mode du :
alors, avec nous ou contre nous ?
Et que faites-vous de concret à part râler ?
Nous, on agit….
Le but est également d’appliquer la «stratégie du choc»
à grands coups de catastrophisme.
En gros, la COP21 est à la civilisation ce que la loi Macron est au marché du travail.
Il suffit de visiter la page d’accueil du site officiel de la COP-21
pour s’en rendre compte : celle-ci nous annonce que «nous sommes tous menacés» (premier item),
que «la planète se réchauffe» et que «les espèces disparaissent».
Le ton est donné par le recours à la voix de plusieurs enfants
dont la naïveté contraste avec la gravité du propos
— il faut bien évoquer de façon subliminale les «générations futures»,
même si elles ne savent pas de quoi elles parlent à leur âge
— dans un mélange de peur, de futur et de fraîcheur.
Une situation orwellienne
Le plus inquiétant dans cette affaire
est non seulement l’atteinte à la liberté de pensée et d’expression
— car c’est bien cela qui est en cause —
mais la nouveauté même du motif invoqué.
En effet, il s’agit non pas d’une référence au passé,
d’une révision ou bien d’une négation d’un fait historique,
mais carrément d’un renvoi au futur,
à un hypothétique réchauffement climatique dont Philippe Verdier
n’exclut même pas la possibilité mais qu’il relativise :
c’est-à-dire une référence à quelque chose qui, par définition,
ne s’est pas encore accompli, à un fait qui n’existe pas.
Ce procédé ne relève ni plus, ni moins que du monde effarant
décrit par George Orwell dans son roman dystopique 1984.
Et nous sommes en 2015… (11)
Philippe Pelletier.
(1) Verdier Philippe (2015) : Climat investigation, document. Paris, Ring, 290 p.
(2) Piquard Alexandre (2015) : «Le M. Météo de France 2, Philipe Verdier, finalement licencié — la direction du groupe reproche à M. Verdier d’avoir mis en avant sa fonction lors de la promotion de son livre climatosceptique». Le Monde, 3 novembre, supplément «Éco & entreprise», p. 11.
(3) Cet échange se trouve sur la toile et, en partie, dans Le Monde (réponse de François Gervais le 28 octobre 2010)
(4) Gervais François (2014) : « Commentaire sur «Lu pour vous : L’innocence du carbone«de François-Marie Bréon, publié dans La Météorologie n° 83 ». La Météorologie, 86, p. 68.
(5) Bréon François-Marie (2014) : « Réponse à François Gervais». La Météorologie, 86, p. 69.
(6) Leroux Marcel (2000) : La Dynamique du temps et du climat. Paris, Dunod, 370 p. Que l’on soit d’accord ou non avec la théorie des AMP, le livre de Leroux est remarquable de pédagogie et devrait être lu par toutes celles et tous ceux qui veulent comprendre la base des enjeux scientifiques à propos du climat.
(7) Gibelin Anne-Laure et al. (2015) : « Évolution de la température en France depuis les années 1950, constitution d’un nouveau jeu de séries homogénéisées de référence». La Météorologie, 87, p. 45-54, p. 45.
(8 Planton Serge et al. (2015) : « Évolution du climat depuis 1850 ». La Météorologie, 88, p. 48-57, p. 48.
(9) Gibelin, op. cit., p. 52. (10) Planton, op. cit., p. 48.
(11) Le fait que l’article du Monde concernant cette affaire ait été glissé dans le supplément «Éco & entreprise» en dit également long sur la façon de considérer le problème. Ce ne serait donc qu’un simple conflit entre salarié et employeur ?
Pelletier Philippe 6 novembre 2015
(mise à jour : 7 novembre 2015)
source
http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/2015/11/06/un-refugie-climatique-debarque-du-service-public-televisuel/
le débat est sain au niveau de la communauté scientifique.
Taire le débat, c'est empêcher la recherche d'évoluer car elle se nourrit des contradictions.
Il y a 31 000 scientifiques, j'imagine plus compétents que vous,
qui ne croient pas au réchauffement climatique d'origine humaine.
Je ne sais pas s'ils ont raison ou pas
mais pour quelle raison on ignore leur avis ?
Philippe PELLETIER Géographe spécialiste du Japon, où il a résidé et travaillé pendant sept ans,
directeur scientifique du Festival international de géographie de Saint-Dié -des-Vosges.
Professeur à l'Université Lumière Lyon 2,
son travail porte notamment sur le paysage, l'insularité et la géographie politique.
Philippe Verdier, réfugié climatique débarqué du service public ?
Philippe Verdier en mars 2013, lors du Forum de la Meteo à Paris.
Photo Bertrand Guay / AFP
Le plus inquiétant dans cette affaire est non seulement l’atteinte à la liberté de pensée et d’expression,
mais la nouveauté même du motif invoqué.
Il s’agit non pas d’une référence au passé, mais carrément d’un renvoi au futur,
à un hypothétique réchauffement climatique
dont Philippe Verdier n'exclut pas même pas la possibilité mais qu'il relativise.
Il est condamné en faisant référence à quelque chose qui,
par définition, ne s’est pas encore accompli,
à un fait qui n’existe pas, à une irréalité.
Un réfugié climatique débarqué du service public télévisuel Philippe Verdier,
le «M. Météo» de France 2, vient d’être licencié.
D’après un article du quotidien Le Monde du 3 novembre 2015,
«la direction du groupe reproche à M. Verdier d’avoir mis en avant sa fonction
lors de la promotion de son livre climatosceptique» (1)
et «l’ouvrage conteste le consensus des scientifiques sur le réchauffement climatique» (2).
Si on lit trop rapidement, on est tenté de comprendre que Philippe Verdier
nierait donc le «réchauffement climatique».
C’est d’ailleurs cette interprétation qui a été relayée sur divers médias.
Diantre, l’accusation est grave !
Mettons de côté les péripéties et les arguties concernant le licenciement,
au demeurant contesté par la section syndicale Force Ouvrière,
pour juger sur pièces : c’est-à-dire après avoir lu le livre en question.
Celui-ci relève à la fois de l’essai et du témoignage.
Fouillis, mal organisé, partant dans tous les sens et exempt de références précises (donc académiquement inutilisable, sauf en tant que témoignage in se), il livre cependant plusieurs informations intéressantes.
Certaines sont déjà connues, et donc confirmées
(notamment en ce qui concerne le fonctionnement du Giec,
l’erreur de certaines de ses prévisions,
la complexité de la question climatique,
le problème des modélisations),
d’autres plus inédites.
J’en relèverai quatre, qui constituent autant de tabous franchis par Philippe Verdier.
Tabou n° 1 : Philippe Verdier dit tout haut ce que la «communauté scientifique» sait pertinemment.
Philippe Verdier conteste effectivement l’idée qu’il y ait un consensus parmi les scientifiques sur la question climatique. Mais il ne nie absolument pas le «réchauffement climatique».
Mieux que cela, il l’admet : «Le changement climatique, déjà observé avec 0,85° C supplémentaire de température moyenne planétaire par rapport à l’ère préindustrielle, est indiscutable» (p. 80).
Ou encore : «en effet, depuis le début du XXIe siècle, nous avons vécu les trois années les plus chaudes»
(p. 114).
En revanche, Verdier souligne que les désaccords portent sur l’évolution du climat,
sa nature, ses causes, ses conséquences, et leur interprétation.
Il a raison. Nul besoin de chercher à le vérifier chez un quelconque lobby de pétroliers texans, on peut se contenter ici de quelques exemples puisés dans La Météorologie, la revue mensuelle de la SMF-Météo et Climat (ex-Société météorologique de France) et co-éditée avec Météo-France.
On trouve par exemple un vif échange dans les récents numéros 83 et 86 de 2014 (3).
François Gervais, physicien, professeur émérite et examinateur
du rapport AR5 du Giec s’y insurge : «Consensus» ?
Pourquoi ignorer plus de 1.350 articles, tous publiés dans des revues internationales à comité de lecture, sceptiques quant à l’alarmisme des conclusions du Giec ?
Comment ignorer que la superficie de banquise antarctique caracole de record en record ?
Comment ignorer que la banquise arctique se refuse depuis 2013 à fondre
autant en été que durant les six années précédentes ?» (4).
L’auteur incriminé, François-Marie Bréon,
chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
lui réplique que «quelle que soit la motivation de F. Gervais, je maintiens ma conclusion :
«Nous avons tous droit à proposer des théories alternatives et même à faire des erreurs,
mais l’auteur est dans cet ouvrage bien au-delà de cela»» (5).
Notons ici que l’admonestation explicite de F.-M. Bréon
(en gros : on a le droit de réfléchir ou même de critiquer,
mais il y a des limites à ne pas franchir) a bien été appliquée à Philippe Verdier :
sous forme de sanction.
Rappelons qu’il existe de nombreuses explications sur l’évolution du climat,
et que les désaccords ne reposent pas forcément sur les mêmes plans
— ce qui rend hasardeuse toute schématisation.
Le géographe climatologue Marcel Leroux prônait par exemple une autre théorie climatique,
celle des «anticyclones mobiles polaires» (AMP).
Selon lui, le système des AMP explique mieux certains phénomènes (comme la tempête de 1999)
que les théories dominantes mettant en avant les masses d’air équatorial
comme «pompe à chaleur» régulant le climat terrestre.
Or ces théories servent précisément de base aux modélisations du Giec,
selon lui défectueuses (6).
Et faut-il encore répéter que le débat est scientifiquement et socialement sain ?
Tabou n° 2 : Philippe Verdier parle de ce qu’il connaît
Tout en reconnaissant un réchauffement climatique, Philippe Verdier franchit un deuxième tabou
en le relativisant par rapport à ce qu’il connaît
et pour lequel on peut lui faire un minimum de crédit :
la situation du climat en France métropolitaine.
Heureusement, d’ailleurs, car à force de donner des bulletins météo,
il en sait quand même quelque chose.
Il s’interroge ainsi sur l’alternance de certains épisodes tantôt froids, tantôt chauds,
tantôt calmes, tantôt brutaux, et sur la difficulté à les interpréter
face aux exigences médiatiques de l’actualité immédiate :
«Quand la météo et le climat se confondent, la première cannibalise toujours le second.
Pourtant la tentation grandit de se servir de l’une pour parler de l’autre
en établissant des raccourcis» (p. 77).
Selon une équipe de chercheurs, «le réchauffement moyen annuel sur la France [métropolitaine]
est d’environ + 0,3° C par décennie sur la période 1959-2009
et s’explique principalement par l’augmentation des températures au printemps et en été»,
soit + 1,6° C de 1960 à 2010 (7).
Une autre équipe, qui se base sur le rapport du Giec de 2013,
donne, toujours pour la France métropolitaine, le chiffre de + 1,3° C sur la période 1901-2012 (.
En expliquant que depuis une poignée d’années, ce réchauffement semble stagner,
Verdier ne fait que rapporter ce que ces deux équipes constatent déjà
pour certaines régions tempérées de l’hémisphère septentrional.
Soit pour la première :
«Depuis les années 2000, on note une inflexion de la hausse des températures
qui coïncide avec la fin de la prédominance des régimes de NAO [oscillation nord-atlantique] positive» (9).
Et pour la seconde :
«L’interprétation du ralentissement du réchauffement sur les quinze dernières années
reste un enjeu de recherche dont les premières conclusions commencent à se dessiner» (10).
Tabou n° 3 : Philippe Verdier se demande si la situation est si grave que cela en France.
Troisième tabou, considérant ce réchauffement métropolitain somme toute léger
(à peine plus d’un degré centigrade sur un siècle…),
Philippe Verdier s’interroge sur le battage catastrophiste que cela déclenche néanmoins à propos de la France.
Sans toutefois s’interroger sur ses fondements, il relève que, vu son niveau technique et sa richesse,
le peuple français a parfaitement moyen de s’adapter à la nouvelle donne.
Pire encore aux yeux de tous les prophètes de malheur, il souligne, avec bon sens,
que le réchauffement, même léger, permet des économies de chauffage
et une amélioration de certaines cultures qui devraient être considérées,
dans la logique même des environnementalistes de tout bord,
comme une bonne chose pour la planète.
Concernant les risques encourus par les zones littorales,
il souligne combien l’urbanisation et la rétention sédimentaire des barrages en amont
qui amaigrit les plages en aval sont bien plus dangereuses.
Ce en quoi il a parfaitement raison.
Mais le dire mécontente trop de groupes d’intérêts, et trop d’élus…
On l’a encore vu à propos des récentes inondations de début octobre sur la Côte d’Azur
où des élus bétonneurs et irresponsables
venaient pleurer devant les journalistes sur les dégâts
dont ils sont pourtant eux-mêmes largement responsables…
Tabou n° 4 : Philippe Verdier dénonce les pressions politiques
Quatrième tabou franchi, et c’est peut-être celui-ci qui lui a finalement coûté son poste,
Philippe Verdier, déjà étonné par le fonctionnement des grandes conférences internationales
sur le climat qu’il est allé observer,
dénonce ce que certains de ses collègues ont déjà vécu sans broncher :
les pressions du gouvernement français actuel
sur les journalistes météorologues
pour que ceux-ci dramatisent à dessein la situation climatique
dans la perspective de la prochaine COP21.
Pression peut paraître un bien grand mot puisque, en situation,
il s’agit plutôt de recommandation, d’invitation, de connivence ou de sous-entendus,
mais la suite — le licenciement de Philippe Verdier
par les autorités du service public étatique
— a montré ce qu’il en était au juste.
On a compris que la présidence Hollande faisait de la COP21 un enjeu crucial.
Sur le plan international, bien que la France ne pèse pas lourd,
elle a encore dans sa manche l’argument du nucléaire et ses centrales à vendre.
Le gouvernement Valls et sa ministre de l’écologie en tête
viennent de reconduire pour plusieurs décennies le programme électronucléaire,
industrie qui ne produit pratiquement pas de gaz à effet de serre
donc bénéfique du point de vue de la doxa climatique.
C’est assurément l’enjeu central de la COP21,
vu son échec probable quoique camouflé concernant les autres mesures.
Sur le plan intérieur, il s’agit pour les socialistes de mettre dans l’embarras
le parti et le mouvement écologiste sur le mode du :
alors, avec nous ou contre nous ?
Et que faites-vous de concret à part râler ?
Nous, on agit….
Le but est également d’appliquer la «stratégie du choc»
à grands coups de catastrophisme.
En gros, la COP21 est à la civilisation ce que la loi Macron est au marché du travail.
Il suffit de visiter la page d’accueil du site officiel de la COP-21
pour s’en rendre compte : celle-ci nous annonce que «nous sommes tous menacés» (premier item),
que «la planète se réchauffe» et que «les espèces disparaissent».
Le ton est donné par le recours à la voix de plusieurs enfants
dont la naïveté contraste avec la gravité du propos
— il faut bien évoquer de façon subliminale les «générations futures»,
même si elles ne savent pas de quoi elles parlent à leur âge
— dans un mélange de peur, de futur et de fraîcheur.
Une situation orwellienne
Le plus inquiétant dans cette affaire
est non seulement l’atteinte à la liberté de pensée et d’expression
— car c’est bien cela qui est en cause —
mais la nouveauté même du motif invoqué.
En effet, il s’agit non pas d’une référence au passé,
d’une révision ou bien d’une négation d’un fait historique,
mais carrément d’un renvoi au futur,
à un hypothétique réchauffement climatique dont Philippe Verdier
n’exclut même pas la possibilité mais qu’il relativise :
c’est-à-dire une référence à quelque chose qui, par définition,
ne s’est pas encore accompli, à un fait qui n’existe pas.
Ce procédé ne relève ni plus, ni moins que du monde effarant
décrit par George Orwell dans son roman dystopique 1984.
Et nous sommes en 2015… (11)
Philippe Pelletier.
(1) Verdier Philippe (2015) : Climat investigation, document. Paris, Ring, 290 p.
(2) Piquard Alexandre (2015) : «Le M. Météo de France 2, Philipe Verdier, finalement licencié — la direction du groupe reproche à M. Verdier d’avoir mis en avant sa fonction lors de la promotion de son livre climatosceptique». Le Monde, 3 novembre, supplément «Éco & entreprise», p. 11.
(3) Cet échange se trouve sur la toile et, en partie, dans Le Monde (réponse de François Gervais le 28 octobre 2010)
(4) Gervais François (2014) : « Commentaire sur «Lu pour vous : L’innocence du carbone«de François-Marie Bréon, publié dans La Météorologie n° 83 ». La Météorologie, 86, p. 68.
(5) Bréon François-Marie (2014) : « Réponse à François Gervais». La Météorologie, 86, p. 69.
(6) Leroux Marcel (2000) : La Dynamique du temps et du climat. Paris, Dunod, 370 p. Que l’on soit d’accord ou non avec la théorie des AMP, le livre de Leroux est remarquable de pédagogie et devrait être lu par toutes celles et tous ceux qui veulent comprendre la base des enjeux scientifiques à propos du climat.
(7) Gibelin Anne-Laure et al. (2015) : « Évolution de la température en France depuis les années 1950, constitution d’un nouveau jeu de séries homogénéisées de référence». La Météorologie, 87, p. 45-54, p. 45.
(8 Planton Serge et al. (2015) : « Évolution du climat depuis 1850 ». La Météorologie, 88, p. 48-57, p. 48.
(9) Gibelin, op. cit., p. 52. (10) Planton, op. cit., p. 48.
(11) Le fait que l’article du Monde concernant cette affaire ait été glissé dans le supplément «Éco & entreprise» en dit également long sur la façon de considérer le problème. Ce ne serait donc qu’un simple conflit entre salarié et employeur ?
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Voici quelques dâtes historiques vous prouvant l'hypocrisie actuelle
Épisode chaud :
- 800 jusqu’au début du XIVe siècle « optimum climatique du Moyen Âge » (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
- 800 à 1200 (1987, Quid 1988, 114b ; 2001, Quid 2002, 109a)
- IXe et Xe siècles (périphérie de l’Atlantique nord) (2002, Le Point 1564, 78)
- ~ 807 ancien record des températures moyennes dans l’hémisphère Nord avant 2007 (2008, Le Point 1844, 28)
- températures de 1,5 à 1,6 °C supérieures à celles d’aujourd’hui (2002, Le Point 1564, 78)
- climat du Groenland relativement doux, favorable à la culture du foin et l’élevage du bétail (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
- sud du Groenland tempéré (400 fermes et laiteries vikings) (2002, Le Point 1564, 78)
- réchauffement de la Scandinavie, invasions normandes (1987, Quid 1988, 114b ; 2001, Quid 2002, 109a)
- vigne en Angleterre (2002, Le Point 1564, 78)
810 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
860 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
900 :
- niveau des mers – 1 m (1994, S&A 566, 47)
- sécheresse au Mexique (Internet)
910 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
1000 :
- période chaude jusqu’en 1300, vigne en Angleterre (Wapiti 82, 21)
XIIe siècle :
- stabilisation du littoral dans sa position actuelle (2001, Quid 2002, 97c)
1116 :
- production de fraises à Noël à Liège (2001, L’Histoire 257, 37)
1200 :
- climat doux, début de fonte durant l’été des glaces empêchant tout passage entre les îles du nord du Canada pendant des siècles de froid, permettant aux baleines boréales, principale source de subsistance des Inuits, d’emprunter ces passages maritimes (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
1250 :
- Zuiderzee atteint ses dimensions maximales aux Pays-Bas (2001, Quid 2002, 1199c)
Voyez que l'histoire du climat a toujours eu ses variantes. Ce qui est nouveau, c'est de faire croire que l'homme est au centre du changement. Qu'elle orgueil!!! qu'est ce que l'homme face à l’univers?
Une nouvelle fois les moutons sont convaincus des gros mensonges que l'on veut leur faire avaler afin de faire un maximum d ' argent
- 800 jusqu’au début du XIVe siècle « optimum climatique du Moyen Âge » (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
- 800 à 1200 (1987, Quid 1988, 114b ; 2001, Quid 2002, 109a)
- IXe et Xe siècles (périphérie de l’Atlantique nord) (2002, Le Point 1564, 78)
- ~ 807 ancien record des températures moyennes dans l’hémisphère Nord avant 2007 (2008, Le Point 1844, 28)
- températures de 1,5 à 1,6 °C supérieures à celles d’aujourd’hui (2002, Le Point 1564, 78)
- climat du Groenland relativement doux, favorable à la culture du foin et l’élevage du bétail (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
- sud du Groenland tempéré (400 fermes et laiteries vikings) (2002, Le Point 1564, 78)
- réchauffement de la Scandinavie, invasions normandes (1987, Quid 1988, 114b ; 2001, Quid 2002, 109a)
- vigne en Angleterre (2002, Le Point 1564, 78)
810 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
860 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
900 :
- niveau des mers – 1 m (1994, S&A 566, 47)
- sécheresse au Mexique (Internet)
910 :
- vague de sécheresse en Amérique centrale (2003, Le Point 1592, 120)
1000 :
- période chaude jusqu’en 1300, vigne en Angleterre (Wapiti 82, 21)
XIIe siècle :
- stabilisation du littoral dans sa position actuelle (2001, Quid 2002, 97c)
1116 :
- production de fraises à Noël à Liège (2001, L’Histoire 257, 37)
1200 :
- climat doux, début de fonte durant l’été des glaces empêchant tout passage entre les îles du nord du Canada pendant des siècles de froid, permettant aux baleines boréales, principale source de subsistance des Inuits, d’emprunter ces passages maritimes (2005, Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, 259)
1250 :
- Zuiderzee atteint ses dimensions maximales aux Pays-Bas (2001, Quid 2002, 1199c)
Voyez que l'histoire du climat a toujours eu ses variantes. Ce qui est nouveau, c'est de faire croire que l'homme est au centre du changement. Qu'elle orgueil!!! qu'est ce que l'homme face à l’univers?
Une nouvelle fois les moutons sont convaincus des gros mensonges que l'on veut leur faire avaler afin de faire un maximum d ' argent
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
Les grands mythes de l'humanité ne sont pas exempts de références aux changements climatiques ; on peut citer par exemple la révélation de Noé, parabole d'un déluge dû à une fureur divine, qui, hors contexte des croyances, constituerait le souvenir d'une déstabilisante transgression marine dans le corpus biblique.
Dans son ouvrage De l'Esprit des lois, Montesquieu s'est livré à une théorie du climat tentant de corréler la chaleur ambiante au niveau de développement des autochtones : le froid serait incitateur de dynamisme, là où chaleur et humidité n'imposeraient à l'homme que peu d'efforts pour mettre en œuvre l'agriculture de subsistance.
Ces points illustrent l'intérêt des hommes pour relier, avec plus ou moins de bonheur, leurs observations à la téléologique historique. Le fait que l'on se base aujourd'hui sur la teneur de l'air pour assurer cette description, et non du sol comme auparavant (discipline de la stratigraphie, fouilles archéologiques), constitue une approche tout à fait novatrice.
Louis Agassiz en 1837 est le premier à émettre l'hypothèse d'une grande glaciation. Sa théorie est dite mono-glacialiste car elle affirmait qu'une seule glaciation avait eu lieu à la surface de la terre. Ses observations se basaient sur le déplacement de grands blocs erratiques loin de leurs substrats initiaux, sous l'action de la glace.
Albrecht Penck et Eduard Brueckner, de 1901 à 1909, ont infirmé l'hypothèse mono-glacialiste pour émettre une hypothèse pluri-glacialiste. Ils décrivent et nomment les grandes glaciations alpines d'après les affluents du Danube, soit Günz, Mindel, Riss et Würm. Si elle a longtemps été employée comme référence pour l'hémisphère nord, il est désormais admis que cette classification n'est valable qu'à l'échelle régionale de l'arc alpin. Le développement des méthodes de datation basées sur la radioactivité et celui de la stratigraphie ont permis de prouver scientifiquement que plusieurs glaciations s'étaient succédé au Pléistocène.
L'astrophysicien Milutin Milankovitch va pousser plus loin les théories sur les glaciations en publiant une théorie astronomique des paléoclimats, qui ne sera admise qu'en 1976. Cette théorie affirme que les grandes glaciations sont enclenchées par des paramètres orbitaux et que la quantité de flux solaire qui frappe l'hémisphère nord est déterminante dans le développement d'inlandsis. Sa théorie a été prouvée par la stratigraphie et les datations radiométriques qui illustrent que les variations d'excentricité déclenchent cycliquement des glaciations.
La possibilité de reconstituer l'historique de la température du globe jusqu'à 650 000 ans avant le présent rend aujourd'hui possible un rapprochement entre science du climat et science historique qui ne relève ni de la mythologie eschatologique ni d'une idéologie humaniste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_climat_avant_1850
Dans son ouvrage De l'Esprit des lois, Montesquieu s'est livré à une théorie du climat tentant de corréler la chaleur ambiante au niveau de développement des autochtones : le froid serait incitateur de dynamisme, là où chaleur et humidité n'imposeraient à l'homme que peu d'efforts pour mettre en œuvre l'agriculture de subsistance.
Ces points illustrent l'intérêt des hommes pour relier, avec plus ou moins de bonheur, leurs observations à la téléologique historique. Le fait que l'on se base aujourd'hui sur la teneur de l'air pour assurer cette description, et non du sol comme auparavant (discipline de la stratigraphie, fouilles archéologiques), constitue une approche tout à fait novatrice.
Louis Agassiz en 1837 est le premier à émettre l'hypothèse d'une grande glaciation. Sa théorie est dite mono-glacialiste car elle affirmait qu'une seule glaciation avait eu lieu à la surface de la terre. Ses observations se basaient sur le déplacement de grands blocs erratiques loin de leurs substrats initiaux, sous l'action de la glace.
Albrecht Penck et Eduard Brueckner, de 1901 à 1909, ont infirmé l'hypothèse mono-glacialiste pour émettre une hypothèse pluri-glacialiste. Ils décrivent et nomment les grandes glaciations alpines d'après les affluents du Danube, soit Günz, Mindel, Riss et Würm. Si elle a longtemps été employée comme référence pour l'hémisphère nord, il est désormais admis que cette classification n'est valable qu'à l'échelle régionale de l'arc alpin. Le développement des méthodes de datation basées sur la radioactivité et celui de la stratigraphie ont permis de prouver scientifiquement que plusieurs glaciations s'étaient succédé au Pléistocène.
L'astrophysicien Milutin Milankovitch va pousser plus loin les théories sur les glaciations en publiant une théorie astronomique des paléoclimats, qui ne sera admise qu'en 1976. Cette théorie affirme que les grandes glaciations sont enclenchées par des paramètres orbitaux et que la quantité de flux solaire qui frappe l'hémisphère nord est déterminante dans le développement d'inlandsis. Sa théorie a été prouvée par la stratigraphie et les datations radiométriques qui illustrent que les variations d'excentricité déclenchent cycliquement des glaciations.
La possibilité de reconstituer l'historique de la température du globe jusqu'à 650 000 ans avant le présent rend aujourd'hui possible un rapprochement entre science du climat et science historique qui ne relève ni de la mythologie eschatologique ni d'une idéologie humaniste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_climat_avant_1850
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
Climat
Brrr... Il fait froid mais ça ne date pas d'hier !
Voir la version intégrale
«Il y eut cette année un hiver extraordinairement glacial et neigeux, à tel point que les communications des routes et la navigation du Tibre furent suspendues; cependant des approvisionnements considérables, ménagés d'avance, permirent de ne point hausser le prix des vivres». Ainsi l'historien Tite-Live, mort en 17 de notre ère, décrit-il l'hiver particulièrement rigoureux qui aurait sévi en 399 avant notre ère, avec les conséquences habituelles : disette et cherté des vivres.
Les grandes froidures ne provoquent pas seulement une spéculation sur les céréales. Elles peuvent aussi entraîner des famines meurtrières. Ce fut souvent le cas du haut Moyen Âge au siècle des Lumières, le XVIIIe siècle.
L'hiver en peinture
L'hiver a inspiré aux grands artistes occidentaux quelques oeuvre remarquables comme ci-dessous le paysage très sombre du Hollandais Jacob von Ruysdael (1628-1682), la miniature de février des frères de Limbourg, presque souriante (Les Très Riches Heures du duc de Berry, XVe siècle), et le village plutôt aimable du flamand Pieter Brueghel le Jeune, peint à la fin du XVIe siècle.
Notons que ces oeuvres sont le fait d'artistes néerlandophones (flamands ou hollandais) et elles datent du «petit âge glaciaire», une époque plutôt froide qui s'est étendue de la fin du Moyen Âge à la veille de la Révolution. Claude Monet (1840-1926) fait exception avec une représentation de l'hiver lumineuse et presque estivale !
Quand le gel se fait le complice des barbares
Elles ont aussi parfois des conséquences géopolitiques inattendues. C'est ainsi que le 31 décembre 406, les Vandales, accompagnés des Alains et Suèves, passent en Gaule en traversant le Rhin qui avait exceptionnellement gelé cette année-là. Depuis plusieurs années, ces peuples germaniques, poussés par l'avance des Huns à l'est de l'Europe, tentaient de pénétrer dans l'Empire romain. Jusque là, ils avaient été repoussés, en particulier par les Francs alliés à Rome, qui leur avaient causé des lourdes pertes à proximité du Danube. On les retrouve en cette fin décembre 406 bien plus au nord puisqu'ils passent le Rhin en face de Mayence, qu'ils mettent ensuite à sac.
Les troupes impériales, accaparées par les luttes intestines et les menaces d'autres peuples, au premier rang desquels les Goths, se montrent incapables, et même peu désireuses, de réagir. Dans les mois et années qui suivent, elles laissent les assaillants s'en prendre aux villes de la région (Reims, Trêves), puis se répandre dans toute la Gaule, avant de passer en Espagne en 409.
Haut Moyen Âge : au-delà de l'imaginable
Les chroniques nous fournissent au début du Moyen Âge une liste d'hivers particulièrement froids et rigoureux, comme 763-764, 859-860, 1076-1077... Rappelons au passage que les grands froids ne sont pas les seules causes de famine : des épisodes pluvieux intenses, pendant l'été, peuvent aussi avoir des conséquences dramatiques en faisant pourrir les blés. Le moine Raoul Glaber raconte ainsi une famine dans les années 1030 en Bourgogne : «Des pluies continuelles avaient imbibé la terre entière au point que pendant trois ans on ne put creuser de sillons capables de recevoir la semence. Au temps de la moisson, les mauvaises herbes et la triste ivraie avaient recouvert toute la surface des champs».
Lorsque le froid s'y met, les horreurs dépassent l'imaginable : «Hélas ! chose rarement entendue au cours des âges, une faim enragée poussa les hommes à dévorer de la chair humaine. Des voyageurs étaient enlevés par de plus robustes qu'eux, leurs membres découpés, cuits au feu et dévorés. Bien des gens qui se rendaient d'un lieu à un autre pour fuir la famine, et avaient trouvé en chemin l'hospitalité, furent pendant la nuit égorgés, et servirent de nourriture à ceux qui les avaient accueillis. Beaucoup, en montrant un fruit ou un oeuf à des enfants, les attiraient dans des lieux écartés, les massacraient et les dévoraient. Les corps des morts furent en bien des endroits arrachés à la terre et servirent également à apaiser la faim...».
Le «petit âge glaciaire»
Après trois siècles de relative douceur, durant lesquels les récoltes se font plus abondantes et la population européenne triple en nombre, les hivers reviennent en force au XVe siècle et plus spécialement à partir des années 1550 et jusque vers 1860, durant ce que l'on a appelé le «petit âge glaciaire», avec une baisse de la température moyenne d'un peu moins d'un degré Celsius.
Un village en hiver (le mois de février, miniature des Très Riches Heures du duc de Berry, par les frères de Limbourg, XVe siècle, Musée Condé, Chantilly)
L'hiver 1407-1408 est particulièrement froid et long, marqué par deux longs épisodes de gel, de la mi-novembre à la fin janvier, puis de la mi-février au début avril. Les fleuves sont gelés ou charrient des glaçons.
Le ravitaillement par voie fluviale, essentiel au Moyen Âge, devient problématique et les moulins ne peuvent plus fonctionner, or ils représentent alors une source d'énergie essentielle pour de nombreuses activités.
Le vin comme l'encre gèlent dans leurs récipients et le bois de chauffage se fait rare.
Les hivers du règne de Louis XIV
Curieusement, c'est sans doute sous le règne du Roi-Soleil, Louis XIV, que les hivers apparaissent comme les plus rigoureux, les plus meurtriers aussi (...)
http://www.herodote.net/Climat-synthese-558.php
Hypothèse: Le fait de mettre toutes les catastrophes naturelles sur le changement climatique soit disant causé par l'homme n’efface t'elle pas la pollution des âmes qui est une catastrophe spirituelle. Dieu envoie sa croix pour que l'homme se souvienne de lui et soit sauvé par lui mais surement pas par un parc d'éoliens
Brrr... Il fait froid mais ça ne date pas d'hier !
Voir la version intégrale
«Il y eut cette année un hiver extraordinairement glacial et neigeux, à tel point que les communications des routes et la navigation du Tibre furent suspendues; cependant des approvisionnements considérables, ménagés d'avance, permirent de ne point hausser le prix des vivres». Ainsi l'historien Tite-Live, mort en 17 de notre ère, décrit-il l'hiver particulièrement rigoureux qui aurait sévi en 399 avant notre ère, avec les conséquences habituelles : disette et cherté des vivres.
Les grandes froidures ne provoquent pas seulement une spéculation sur les céréales. Elles peuvent aussi entraîner des famines meurtrières. Ce fut souvent le cas du haut Moyen Âge au siècle des Lumières, le XVIIIe siècle.
L'hiver en peinture
L'hiver a inspiré aux grands artistes occidentaux quelques oeuvre remarquables comme ci-dessous le paysage très sombre du Hollandais Jacob von Ruysdael (1628-1682), la miniature de février des frères de Limbourg, presque souriante (Les Très Riches Heures du duc de Berry, XVe siècle), et le village plutôt aimable du flamand Pieter Brueghel le Jeune, peint à la fin du XVIe siècle.
Notons que ces oeuvres sont le fait d'artistes néerlandophones (flamands ou hollandais) et elles datent du «petit âge glaciaire», une époque plutôt froide qui s'est étendue de la fin du Moyen Âge à la veille de la Révolution. Claude Monet (1840-1926) fait exception avec une représentation de l'hiver lumineuse et presque estivale !
Quand le gel se fait le complice des barbares
Elles ont aussi parfois des conséquences géopolitiques inattendues. C'est ainsi que le 31 décembre 406, les Vandales, accompagnés des Alains et Suèves, passent en Gaule en traversant le Rhin qui avait exceptionnellement gelé cette année-là. Depuis plusieurs années, ces peuples germaniques, poussés par l'avance des Huns à l'est de l'Europe, tentaient de pénétrer dans l'Empire romain. Jusque là, ils avaient été repoussés, en particulier par les Francs alliés à Rome, qui leur avaient causé des lourdes pertes à proximité du Danube. On les retrouve en cette fin décembre 406 bien plus au nord puisqu'ils passent le Rhin en face de Mayence, qu'ils mettent ensuite à sac.
Les troupes impériales, accaparées par les luttes intestines et les menaces d'autres peuples, au premier rang desquels les Goths, se montrent incapables, et même peu désireuses, de réagir. Dans les mois et années qui suivent, elles laissent les assaillants s'en prendre aux villes de la région (Reims, Trêves), puis se répandre dans toute la Gaule, avant de passer en Espagne en 409.
Haut Moyen Âge : au-delà de l'imaginable
Les chroniques nous fournissent au début du Moyen Âge une liste d'hivers particulièrement froids et rigoureux, comme 763-764, 859-860, 1076-1077... Rappelons au passage que les grands froids ne sont pas les seules causes de famine : des épisodes pluvieux intenses, pendant l'été, peuvent aussi avoir des conséquences dramatiques en faisant pourrir les blés. Le moine Raoul Glaber raconte ainsi une famine dans les années 1030 en Bourgogne : «Des pluies continuelles avaient imbibé la terre entière au point que pendant trois ans on ne put creuser de sillons capables de recevoir la semence. Au temps de la moisson, les mauvaises herbes et la triste ivraie avaient recouvert toute la surface des champs».
Lorsque le froid s'y met, les horreurs dépassent l'imaginable : «Hélas ! chose rarement entendue au cours des âges, une faim enragée poussa les hommes à dévorer de la chair humaine. Des voyageurs étaient enlevés par de plus robustes qu'eux, leurs membres découpés, cuits au feu et dévorés. Bien des gens qui se rendaient d'un lieu à un autre pour fuir la famine, et avaient trouvé en chemin l'hospitalité, furent pendant la nuit égorgés, et servirent de nourriture à ceux qui les avaient accueillis. Beaucoup, en montrant un fruit ou un oeuf à des enfants, les attiraient dans des lieux écartés, les massacraient et les dévoraient. Les corps des morts furent en bien des endroits arrachés à la terre et servirent également à apaiser la faim...».
Le «petit âge glaciaire»
Après trois siècles de relative douceur, durant lesquels les récoltes se font plus abondantes et la population européenne triple en nombre, les hivers reviennent en force au XVe siècle et plus spécialement à partir des années 1550 et jusque vers 1860, durant ce que l'on a appelé le «petit âge glaciaire», avec une baisse de la température moyenne d'un peu moins d'un degré Celsius.
Un village en hiver (le mois de février, miniature des Très Riches Heures du duc de Berry, par les frères de Limbourg, XVe siècle, Musée Condé, Chantilly)
L'hiver 1407-1408 est particulièrement froid et long, marqué par deux longs épisodes de gel, de la mi-novembre à la fin janvier, puis de la mi-février au début avril. Les fleuves sont gelés ou charrient des glaçons.
Le ravitaillement par voie fluviale, essentiel au Moyen Âge, devient problématique et les moulins ne peuvent plus fonctionner, or ils représentent alors une source d'énergie essentielle pour de nombreuses activités.
Le vin comme l'encre gèlent dans leurs récipients et le bois de chauffage se fait rare.
Les hivers du règne de Louis XIV
Curieusement, c'est sans doute sous le règne du Roi-Soleil, Louis XIV, que les hivers apparaissent comme les plus rigoureux, les plus meurtriers aussi (...)
http://www.herodote.net/Climat-synthese-558.php
Hypothèse: Le fait de mettre toutes les catastrophes naturelles sur le changement climatique soit disant causé par l'homme n’efface t'elle pas la pollution des âmes qui est une catastrophe spirituelle. Dieu envoie sa croix pour que l'homme se souvienne de lui et soit sauvé par lui mais surement pas par un parc d'éoliens
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
Merci Elysé pour ce partage d'informations.
Il est très intéressant de constater des périodes de grande sécheresse, grande chaleur dans l'histoire de la terre.
Ce qui a tendance à renforcer la théorie des cycles de réchauffements et refroidissements selon la position de la terre et du soleil dans la Voie lactée.
Il est très intéressant de constater des périodes de grande sécheresse, grande chaleur dans l'histoire de la terre.
Ce qui a tendance à renforcer la théorie des cycles de réchauffements et refroidissements selon la position de la terre et du soleil dans la Voie lactée.
Michel5- Pour le roi
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Re: PHILIPPE VERDIER CLIMATOLOGUE CLIMATO-REALISTE
Le rayonnement solaire est aussi responsable des climats et de la plupart des phénomènes météorologiques observés sur la Terre.
En effet, le bilan radiatif global de la Terre est tel que la densité thermique à la surface de la Terre est en moyenne à 99,97 % ou 99,98 % d’origine solaire.
Comme pour tous les autres corps, ces flux thermiques sont continuellement émis dans l’espace, sous forme de rayonnement thermique infrarouge ;
Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du Soleil parvienne jusqu’à la Terre.
.../...
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil
Vue de la Terre, l'influence du Soleil varie principalement selon une période journalière et annuelle.
Dans l'absolu, l'activité est réglée par un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans - d'un maximum au suivant - mais la durée peut varier entre 8 et 15 ans.
L'amplitude des maxima peut varier du simple au triple.
.../...
En liaison avec le cycle de 11 ans, existe un cycle de 22 ans qui concerne le champ magnétique solaire.
En effet, les polarités de ce dernier s'inversent à chaque nouveau cycle de 11 ans.
Un cycle de 179 ans peut être également mis en évidence
en relation avec le cycle des planètes géantes gazeuses Jupiter et Saturne.
Une théorie développée par Nelson (1951)3, Takahashi (1967)4, Bigg (1967)5, Wood (1968)6, Blizard (1969)7, Ambroz (1971)8, Grandpierre (1996)9 et Hung (2007)
donne pour raison de ce cycle les « marées » solaires
provoquées par les planètes du Système solaire,
principalement Vénus, Terre, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne.
Ching-Cheh Hung, de la NASA, a mis en évidence une relation entre la position des planètes « productrices de marées » (tide-producing planets),
Mercure, Vénus, Terre et Jupiter,
et 25 tempêtes solaires parmi les 38 plus importantes de l'histoire
(la probabilité qu'une telle association soit due au hasard serait de 0,039 %).
Hung a également isolé un cycle de 11 ans décrit par le groupe Vénus-Terre-Jupiter correspondant au cycle des taches solaires.
Wolf a également remarqué un cycle de variation des maxima
d'une période de 90 ans.
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_solaire
En effet, le bilan radiatif global de la Terre est tel que la densité thermique à la surface de la Terre est en moyenne à 99,97 % ou 99,98 % d’origine solaire.
Comme pour tous les autres corps, ces flux thermiques sont continuellement émis dans l’espace, sous forme de rayonnement thermique infrarouge ;
Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du Soleil parvienne jusqu’à la Terre.
.../...
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil
Vue de la Terre, l'influence du Soleil varie principalement selon une période journalière et annuelle.
Dans l'absolu, l'activité est réglée par un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans - d'un maximum au suivant - mais la durée peut varier entre 8 et 15 ans.
L'amplitude des maxima peut varier du simple au triple.
.../...
En liaison avec le cycle de 11 ans, existe un cycle de 22 ans qui concerne le champ magnétique solaire.
En effet, les polarités de ce dernier s'inversent à chaque nouveau cycle de 11 ans.
Un cycle de 179 ans peut être également mis en évidence
en relation avec le cycle des planètes géantes gazeuses Jupiter et Saturne.
Une théorie développée par Nelson (1951)3, Takahashi (1967)4, Bigg (1967)5, Wood (1968)6, Blizard (1969)7, Ambroz (1971)8, Grandpierre (1996)9 et Hung (2007)
donne pour raison de ce cycle les « marées » solaires
provoquées par les planètes du Système solaire,
principalement Vénus, Terre, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne.
Ching-Cheh Hung, de la NASA, a mis en évidence une relation entre la position des planètes « productrices de marées » (tide-producing planets),
Mercure, Vénus, Terre et Jupiter,
et 25 tempêtes solaires parmi les 38 plus importantes de l'histoire
(la probabilité qu'une telle association soit due au hasard serait de 0,039 %).
Hung a également isolé un cycle de 11 ans décrit par le groupe Vénus-Terre-Jupiter correspondant au cycle des taches solaires.
Wolf a également remarqué un cycle de variation des maxima
d'une période de 90 ans.
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_solaire
Michel5- Pour le roi
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