LE GRAND MOYEN-ORIENT SELON BUSH...

Plusieurs pays de la zone Grand Moyen-Orient présentent un déficit démocratique. En voici quelques exemples.
L’Égypte vit toujours sous les mesures d’urgence adoptées en 1981 après l’assassinat du président Anouar Sadate par des islamistes. Le président Hosni Moubarak est au pouvoir depuis 23 ans; il a toujours été élu au cours de référendums où il était le seul candidat. Il prépare son fils à sa succession.
Il n’y a pas d’élections ni de partis politiques en Libye. En principe, l’État est gouverné par le peuple par le biais de conseils locaux.
L’Arabie saoudite est une monarchie absolue où il n’existe ni partis politiques ni élections. Il est question d'instaurer pour la première fois des élections municipales.
En Tunisie, le président Zine El Abidine Ben Ali est au pouvoir depuis 1987, à la suite d'un coup d'État; il a toujours été élu sans opposition.
L’organisme non-gouvernemental américain Freedom House publie chaque année un classement des pays selon la liberté politique dont jouit la population. Ce classement tient compte des droits politiques, c’est-à-dire la capacité pour les individus de participer à la vie politique, et des libertés civiles, c’est-à-dire la liberté d’opinion et d’association, de même que l’autonomie par rapport à l’État.
En 2003, la plupart des pays de la zone Grand Moyen-Orient étaient considérés non libres.
Freedom House considère qu'Israël est un État libre. Mais selon plusieurs organismes, notamment Amnesty Internationa, les droits des Palestiniens n'y sont pas respectés.

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Gilles. Ville de Québec - Canada