Prêtre battu et jeté à terre : Il protégeait son Seigneur et son Dieu
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Prêtre battu et jeté à terre : Il protégeait son Seigneur et son Dieu
jeudi 12 novembre 2015
Un prêtre battu, jeté à terre, n’a pensé qu’à protéger son Seigneur et son Dieu
L'acte exemplaire de ce vieux prêtre sud-coréen, trois ans après, continue à toucher nos cœurs et témoigne de la fidélité des prêtres catholiques en Corée du Sud
Une photo choc que celle de ce vieux prêtre, jeté à terre après avoir été roué de coups alors qu’il distribuait la communion, et qui consacra le peu de forces qui lui restaient à ramasser une à une les particules eucharistiques tombées sur le sol. La photo a été prise par une des personnes présentes après l’attaque, dans le village de Gangjeong, en Corée du Sud.
Le fait est survenu dans l’île de Jeju (Corée du Sud) le 8 août 2012, comme il le raconta alors à l’agence catholique asiatique UCAnews : le prêtre, père Bartholomew Mun Jung-hyun, célébrait une messe aux portes d’une base navale litigieuse que le gouvernement construisait dans la région, et qui allait avoir un impact environnemental très négatif pour les populations locales.
Le prêtre célébrait la messe pour les habitants qui protestaient contre ce projet, et distribuait la communion quand la police fit irruption et commença à rouer de coups les personnes présentes, lui y compris, jusqu’à le le faire tomber au sol. Le diocèse de Cheju exigea en vain des excuses, tandis que les participants ont témoigné qu’un des policiers avait piétiné les hosties répandues sur le sol. La police ne reconnut jamais les faits.
Au-delà de la brutalité policière et des protestations, c’est l’humble geste de ce prêtre qui doit nous émouvoir le plus. Lui qui, à terre et endolori, n’a pensé en lui-même qu’à son Seigneur. Une image qui nous en dit long sur la vraie foi et sur la dévotion à l’Eucharistie. Plus que mille traités de théologie.
par Inma Alvarez
Un prêtre battu, jeté à terre, n’a pensé qu’à protéger son Seigneur et son Dieu
L'acte exemplaire de ce vieux prêtre sud-coréen, trois ans après, continue à toucher nos cœurs et témoigne de la fidélité des prêtres catholiques en Corée du Sud
Une photo choc que celle de ce vieux prêtre, jeté à terre après avoir été roué de coups alors qu’il distribuait la communion, et qui consacra le peu de forces qui lui restaient à ramasser une à une les particules eucharistiques tombées sur le sol. La photo a été prise par une des personnes présentes après l’attaque, dans le village de Gangjeong, en Corée du Sud.
Le fait est survenu dans l’île de Jeju (Corée du Sud) le 8 août 2012, comme il le raconta alors à l’agence catholique asiatique UCAnews : le prêtre, père Bartholomew Mun Jung-hyun, célébrait une messe aux portes d’une base navale litigieuse que le gouvernement construisait dans la région, et qui allait avoir un impact environnemental très négatif pour les populations locales.
Le prêtre célébrait la messe pour les habitants qui protestaient contre ce projet, et distribuait la communion quand la police fit irruption et commença à rouer de coups les personnes présentes, lui y compris, jusqu’à le le faire tomber au sol. Le diocèse de Cheju exigea en vain des excuses, tandis que les participants ont témoigné qu’un des policiers avait piétiné les hosties répandues sur le sol. La police ne reconnut jamais les faits.
Au-delà de la brutalité policière et des protestations, c’est l’humble geste de ce prêtre qui doit nous émouvoir le plus. Lui qui, à terre et endolori, n’a pensé en lui-même qu’à son Seigneur. Une image qui nous en dit long sur la vraie foi et sur la dévotion à l’Eucharistie. Plus que mille traités de théologie.
par Inma Alvarez
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Prêtre battu et jeté à terre : Il protégeait son Seigneur et son Dieu
Merci @Gilles pour cet émouvant témoignage
Que soit béni cet héroïque Serviteur du Christ
Remercions le Seigneur de nous donner de saints prêtres
Amicalement
Que soit béni cet héroïque Serviteur du Christ
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Prêtre battu et jeté à terre : Il protégeait son Seigneur et son Dieu
Martyrs du nazisme
Plus de 2500 prêtres ont été détenus à Dachau entre 1938 et 1945.
En décembre 1938, le père Otto Neururer, curé de Götzens, au Tyrol, est arrêté pour avoir dissuadé une de ses paroissiennes d’épouser un notable nazi. Inculpé de « diffamation du mariage germanique », il est interné au camp de Dachau, en mars 1939, puis transféré à Buchenwald.
C’est là que, surpris en train d’exercer son ministère interdit, en mai 1940, enfermé au cachot, dénudé et pendu par les pieds, il meurt après trente-quatre heures d’agonie. Le mois suivant, ses cendres sont enterrées dans son village. Ayant publié une nécrologie révélant le lieu de sa mort, le provicaire du diocèse d’Innsbruck, le père Carl Lampert, depuis longtemps cible des nazis, est arrêté à son tour, en juillet 1940, et envoyé à Dachau. Transféré à Sachsenhausen, ramené à Dachau, libéré puis de nouveau arrêté, il sera décapité à Halle, dans la Saxe, en novembre 1944, après avoir refusé de renier sa foi.
A Dachau ont été détenus, entre 1938 et 1945, 2579 prêtres, religieux et séminaristes catholiques, dont 447 Allemands et Autrichiens, 1780 Polonais et 156 Français. Plus d’un millier y laissèrent la vie. Installé près de Munich, dès 1933, afin d’interner des opposants au régime hitlérien, ce camp eut pour caractéristique, à la suite d’un compromis arraché aux autorités du IIIe Reich par la diplomatie vaticane, en 1940, de regrouper, dans deux ou trois baraques, plusieurs centaines de prêtres auxquels on mêla une centaine de pasteurs et de popes.
Journaliste et historien, Guillaume Zeller raconte le drame particulier de ces hommes de Dieu pris dans la tragédie de la déportation. Par rapport aux autres prisonniers, ils disposaient d’un lieu de consolation : une chapelle, mais dont l’accès était aléatoire. Pour le reste, faim, froid et maladie étaient leur lot quotidien, et ils n’échappaient pas à l’ordre SS : punitions, brimades, torture pour les récalcitrants, expériences médicales dont ils étaient les cobayes.
Cinquante-six ecclésiastiques morts dans ce camp, dont 47 Polonais, ont été béatifiés par l’Église catholique, mais de nombreux cas sont encore à l’étude. Dachau fut le théâtre d’atroces dérélictions, mais aussi d’élévations spirituelles qu’évoque avec émotion cet ouvrage poignant.
Jean Sévillia
La Baraque des prêtres. Dachau, 1938-1945, de Guillaume Zeller, Tallandier, 314 p., 20,90 €.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
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